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jf16 General de Division
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| Sujet: Industrie de defense Française Jeu 26 Juil 2012 - 20:22 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
- Renault Trucks Defense rachète le Français Panhard
Publié le 26 juillet 2012, à 18h23
Volvo a annoncé l'acquisition par sa filiale Renault Trucks Defense du constructeur de blindés légers Panhard, entamant la consolidation attendue de longue date du secteur de l'armement terrestre français. La transaction, dont le montant n'est pas précisé, devrait être finalisée au quatrième trimestre 2012, une fois obtenu l'accord des autorités françaises, précise le constructeur automobile suédois dans un communiqué publié le 26 juillet. Panhard a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 81 millions d'euros et un bénéfice d'exploitation de 9,4 millions, et emploie environ 300 personnes. Cette acquisition, qui permet à Renault Trucks Defense d'élargir sa gamme vers les blindés légers, donne naissance à un nouvel ensemble face à Nexter, le fabricant des chars Leclerc dans lequel Thales pourrait prendre une participation. Nexter, qui avait discuté rapprochement avec RTD et Panhard l'an passé, s'est tourné vers des groupes hors de France, comme les allemands Rheinmettal et Krauss-Maffei Wegmann (KMW), l'italien Oto Melara (Finmeccanica) et le finlandais Patria. La consolidation du marché de l'armement terrestre en France, voire en Europe, paraît de plus en plus souhaitable pour faire face à la concurrence internationale dans la course aux contrats dans les pays émergents au moment où les budgets de défense se réduisent en Europe. RTD, qui affiche un carnet de commandes de 1,2 milliard d'euros dont les deux tiers en France, espère réaliser à terme la moitié de son chiffre d'affaires à l'export. La division de Renault Trucks avait dit en juin tabler sur un chiffre d'affaires de 700 millions d'euros d'ici 2015 contre 300 millions en 2011 grâce à une accélération de ses ventes à l'export et à la mise sur le marché de nouveaux blindés. Panhard, spécialiste du véhicule blindé léger (VBL), dont 2 300 exemplaires sont en service dans 16 pays, est le plus petit des trois principaux acteurs du secteur en France, avec un chiffre d'affaires d'un peu moins de 100 millions d'euros en 2011, soit dix fois moins que Nexter. Panhard a été racheté en 2005 à PSA par le fabricant de 4x4 Auverland, que Christian Mons dirigeait depuis 2001 après plus de dix ans chez Thomson-CSF, dont est issu Thales. La gamme d'Auverland a été intégrée à celle de Panhard, spécialisé dans les blindés jusqu'à 12 tonnes. La famille Cohen détient 83 % de Panhard, Christian Mons 10 % et l'investisseur Pierre Delmas le solde. (avec Reuters, par Cyril Altmeyer)
http://www.usinenouvelle.com/article/renault-trucks-defense-rachete-le-francais-panhard.N179482 | |
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jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 6 Fév 2019 - 19:31 | |
| - Citation :
- L'Allemagne entrave les exportations d'armements d'Arquus
Par Michel Cabirol | 06/02/2019, 8:23 | 374 mots
Le VAB Mark 3 à l'export est désormais équipé d'un moteur américain (Crédits : Arquus) Arquus (ex-Renault Trucks Defense) rencontre des difficultés à l'exportation en raison des réticences de l'Allemagne à autoriser des exportations de composants civils en vue d'être militarisés dans certains pays : Arabie Saoudite, Egypte mais aussi Indonésie et Inde.
Comme d'autres industriels européens à l'image de MBDA, Arquus (ex-Renault Trucks Defense) rencontre quelques difficultés à l'exportation en raison des réticences de l'Allemagne à autoriser des exportations de composants civils en vue d'être militarisés dans certains pays. Arquus achète "des composants relativement difficiles à trouver ailleurs qu'en Allemagne", a expliqué calmement mardi son PDG, Emmanuel Levacher, lors de la présentation des résultats de 2018 du constructeur de blindés légers. Cela va de joints à des boites de vitesses automatiques ou encore des moteurs civils. "Un simple joint a bloqué" des affaires, a-t-il souligné. Et selon Emmanuel Levacher, cette liste s'est même allongée au-delà de l'Arabie Saoudite et de l'Egypte. Les autorités allemandes ont rajouté l'Indonésie et l'Inde, a-t-il précisé .
Les autorités allemandes sembleraient avoir adopté une tactique, qui vise à décourager les demandes de licences d'exportation plutôt que de les interdire formellement. Le patron d'Arquus a d'ailleurs précisé qu'il n'y avait pas d'interdiction mais les autorités allemandes avaient des "délais d'instruction extrêmement longs" avant d'accorder ou pas leur autorisation. Résultat, a-t-il affirmé, "nos fournisseurs s'autocensurent" et finissent par ne plus adresser à l'administration allemande de demandes qui s'éternisent sur les bureaux. "Ça bloque", regrette-t-il. Ces "gros sujets sont évoqués avec les autorités françaises", a reconnu Emmanuel Levacher, qui va toutefois finir de livrer fin 2019, début 2020 ses blindés (VAB Mark 3 et Sherpa) à l'Arabie Saoudite dans le cadre du contrat Donas reconfiguré (ODAS).
Quelles parades ?
Comment contourner la mauvaise foi des autorités allemandes? "On trouve des parades, on développe des solutions", a expliqué le PDG d'Arquus, qui a rappelé que cela avait un coût. Arquus cherche notamment de nouvelles sources d'approvisionnement autres qu'en Allemagne. Ainsi, le constructeur de blindés achète désormais des moteurs civils aux Etats-Unis pour les militariser en vue de les intégrer aux célèbres blindés VAB Mark 3. Mais certains composants sont difficiles à trouver en dehors de l'Allemagne comme les boites de vitesses automatiques. Seuls l'allemand ZF et l'américain Allison en produisent pour Arquus. A plus long terme, Emmanuel Levacher compte sur les nouvelles technologies (moteurs électriques...) "pour sortir de ce cercle vicieux".
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/l-allemagne-entrave-les-exportations-d-armements-d-arquus-806418.html | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Sam 9 Fév 2019 - 17:53 | |
| - Citation :
- Pour remporter le marché des sous-marins néerlandais, le français Naval Group s’allie avec Royal IHC
par Laurent Lagneau · 9 février 2019
En Europe, et malgré des succès éclatants obtenus en Australie, où il a remporté le « marché du siècle » avec son Shorfin Barracuda, au Brésil, en Malaisie, en Inde ou encore au Chili, le constructeur français Naval Group est à la peine pour vendre ses sous-marins, notamment face à son concurrent allemand ThyssenKrupp Marine Systems [TKMS]. Ce dernier s’est en effet imposé en Grèce, au Portugal, en Italie et, plus récemment, en Norvège. Et la rivalité entre les deux industriels est à couteaux tirés en Pologne, où il est question d’attribuer un contrat pour 3 à 4 submersibles pour un montant évalué à 2,4 milliards d’euros
Le renouvellement des quatre sous-marins de la classe Walrus, actuellement utilisés par la marine royale des Pays-Bas sera une autre occasion pour Naval Group et TKMS de s’affronter. En effet, le constructeur français vient de s’allier avec le groupe Royal IHC en signant, à cette fin, un accord de partenariat « stratégique ».
« Royal IHC et Naval Group ont signé un accord pour devenir des partenaires essentiels dans le cadre du projet de remplacement des sous-marins néerlandais. Ensemble, ils forment une solide équipe au sein de laquelle ils apportent leur expérience et leur expertise complémentaires pour la conception et la fabrication de systèmes maritimes et de défense complexes », ont ainsi annoncé les deux industriels, via un communiqué publié le 8 février.
« Ce partenariat est une étape importante dans la création d’un groupe d’entreprises dotées des meilleures capacités de conception pour la construction de nouveaux sous-marins, tout en maintenant et en développant plus avant le cluster maritime néerlandais et les capacités sous-marines des prochaines décennies », ont encore fait valoir Naval Group et Royal IHC.
Dans le détail, il reviendrait logiquement à Naval Group de définir la « conception des sous-marins » avec les autorités néerlandaises tandis que Royal IHC serait chargé d’en assurer la construction et l’équipement « en tirant parti du secteur maritime » local.
« Naval Group vise une présence à long terme aux Pays-Bas » ou il a construit un « réseau solide de plus de 70 partenaires industriels et centres de recherche. Nous collaborons activement avec l’industrie néerlandaise […] depuis plus d’un an et demi et avons renforcé notre présence locale […] avec la création de la filiale de Naval Group aux Pays-Bas. Aujourd’hui, nous unissons nos forces avec Royal IHC pour aider le ministère néerlandais de la Défense à se procurer les sous-marins les plus performants susceptibles de répondre aux besoins spécifiques d’un partenaire de premier plan de l’Otan », a résumé Hervé Guillou, le Pdg du constructeur naval français.
Le montant du contrat relatif au remplacement des sous-marins Walrus est estimé à environ 2,5 milliards d’euros. Ce qui promet une rude compétition entre les concurrents déclarés.
Outre l’alliance Naval Group / Royal IHC, il faudra en effet compter sur Damen, qui, ne disposant pas de savoir-faire en matière de sous-marins, s’est allié avec le suédois Kockums, ainsi que sur TKMS. L’industriel allemand pourrait mettre en avant son récent succès en Norvège pour faire miroiter des économies d’échelle. Normalement, le choix du vainqueur devrait être connu en 2021, pour une première livraison en 2027.
Photo : Sous-marin Scorpène / Naval Group
http://www.opex360.com/2019/02/09/pour-remporter-le-marche-des-sous-marins-neerlandais-le-francais-naval-group-sallie-avec-royal-ihc/ | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 11 Fév 2019 - 16:20 | |
| - Citation :
- Exportations : l'Allemagne plonge la PME Nicolas Industrie au bord de la faillite
Par Michel Cabirol | 11/02/2019, 6:56 | 605 mots
Les graves difficultés de Nicolas Industrie sont emblématiques des conséquences de la politique de blocage par l'Allemagne des exportations de matériels militaires vers l'Arabie Saoudite (Crédits : Safran) Nicolas Industrie est au bord de la faillite. La PME située dans l'Yonne ne peut honorer une commande destinée à l'Arabie Saoudite en raison de la décision de l'Allemagne de ne plus exporter vers ce pays du Golfe.
"Rien n'est trop grand ou trop difficile pour Nicolas Industrie" : une devise qui s'est heurtée durement à la realpolitik de l'Allemagne. Cette entreprise spécialisée dans la fabrication de véhicules de transport lourd capables de tracter jusqu'à 15.000 tonnes dont les booster d'Ariane 5, est aujourd'hui au bord du gouffre. La direction de cette PME, située dans l'Yonne, a dû lancer un plan de restructuration supprimant 72 emplois sur 113. La production va s'arrêter et sera transférée vers l'Allemagne et l'Inde. La double peine pour les employés de cette PME, qui ne peuvent honorer une commande vers l'Arabie Saoudite et dont la production est parallèlement délocalisée... en partie en Allemagne.
Comment en est-elle arrivée là ? Selon des sources concordantes, les graves difficultés de cette PME, dont l'actionnaire allemand est TII Group (Transporter Industry International), sont emblématiques des conséquences de la politique de blocage par l'Allemagne des exportations de matériels militaires vers l'Arabie Saoudite. Nicolas Industrie avait décroché en tant que sous-traitant de Rheinmetall, un important marché de 120 porteurs de chars destinés au transport logistique de l'armée de terre saoudienne. Aujourd'hui, la PME française ne peut plus livrer ses matériels.
De nombreux blocages
Nicolas Industrie n'est pas la seule entreprise française et européenne à pâtir de la décision de bloquer les exportations d'armes vers l'Arabie Saoudite. L'Allemagne bloque les licences d'exportation de matériels allemands intégrés sur le missile air-air longue portée Meteor, vers l'Arabie Saoudite, qui souhaite armer les Typhoon avec cet armement. Arquus (ex-Renault Trucks Defense) est également contraint de jongler avec les aléas de la politique allemande. Le constructeur de blindés légers rencontre des difficultés à l'exportation en raison des réticences de l'Allemagne à autoriser des exportations de composants civils en vue d'être militarisés dans certains pays. selon Emmanuel Levacher, cette liste s'est même allongée au-delà de l'Arabie Saoudite et de l'Egypte. Les autorités allemandes ont rajouté l'Indonésie et l'Inde.
"Il faut effectivement harmoniser les conditions d'exportation pour qu'il n'y ait pas de blocage et donc des malentendus entre les deux pays, a estimé le député du Rhône Thomas Gassilloud (LREM) dans une interview à La Tribune. C'est un point qu'il faut traiter rapidement. Les programmes MGCS et SCAF peuvent être des programmes accélérateurs pour aboutir à une convergence entre la France et l'Allemagne".
Quid du SCAF et du MGCS
Inévitablement, ces problèmes export entre la France et l'Allemagne sont d'autant plus cruciaux que Berlin et Paris sont en train de lancer en coopération deux des plus grands programmes européens : le système de combat aérien du futur (SCAF) et le char du futur (Main Ground Combat System). Les deux pays doivent absolument clarifier ce dossier qui est déjà explosif. Interrogées jeudi par La Tribune lors de leur visite de l'usine de Safran à Gennevilliers, la ministre des Armées Florence Parly a expliqué que ce dossier était évoqué entre la France et l'Allemagne tandis que son homologue allemande, Ursula von der Leyen, n'a pas souhaité s'exprimer.
"C'est un sujet évidemment dont on parle énormément puisque tout le monde sait que ce n'est pas possible de s'engager dans des programmes aussi importants et ambitieux si c'est pour la seule satisfaction de nos armées nationales, a convenu Florence Parly. Donc, on doit, d'entrée de jeu, intégrer la nécessité de pouvoir exporter ces équipements. Nous avons naturellement ces échanges et nous allons nécessairement trouver des solutions dont nous avons besoin".
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/exportations-l-allemagne-plonge-la-pme-nicolas-industrie-au-bord-de-la-faillite-806871.html | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 11 Fév 2019 - 16:37 | |
| - Citation :
- Le constructeur de blindés légers rencontre des difficultés à l'exportation en raison des réticences de l'Allemagne à autoriser des exportations de composants civils en vue d'être militarisés dans certains pays. selon Emmanuel Levacher, cette liste s'est même allongée au-delà de l'Arabie Saoudite et de l'Egypte. Les autorités allemandes ont rajouté l'Indonésie et l'Inde
Inde et Indonésie aussi concernés par l'interdiction d'exportation d'armes allemande |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 13 Fév 2019 - 20:51 | |
| - Citation :
- Thales conducts first laser-guided BAT-120LG shot
Robin Hughes, London - Jane's Missiles & Rockets
12 February 2019
A prototype BAT-120LG round being released from a French Air Force Mirage 2000D at Biscarrosse, southwest France, in June 2018. This was the first guided release of the developmental munition. Source: Thales/DGA
Thales, in collaboration with the French Directorate General of Armaments (Direction Générale de l'Armement: DGA), has conducted the first guided targeting shot of its prototype 120mm BAT-120 LG unpowered, lightweight, laser-guided, air-to-surface munition.
The BAT-120LG munition was launched from a French Air Force Mirage 2000D multirole combat aircraft against a static representative ground target at the DGA missile test range in Biscarrosse, southwest France, at the beginning of December 2018, the company has disclosed. This follows the first guided release of an all-up BAT-120LG round in June 2018 from the same aircraft type, also at Biscarrosse. During that trial the prototype munition executed trajectory corrections in accordance with the test plan.
Thales declined to disclose specific detail of the targeting shot, including range or height. A company spokesperson told Jane's , "The numbers are confidential, but it is interesting to note that the trial was a success despite poor weather conditions: high winds, poor visibility."
Developed in collaboration with the DGA, the BAT-120LG round is evolved from the legacy Thomson Brandt Armements 120 mm Bombe d'Appui Tactique (BAT-120) tactical support bomb. The new munition is designed to engage lightly armoured or soft-skinned fixed or mobile targets, moving inshore maritime targets, or light structures from a fixed-wing platform at medium and high altitudes.
Weighing 35 kg with a 10 kg high explosive warhead, the BAT-120LG retains the airframe of the legacy BAT-120 but introduces the laser-guidance sub-assembly of the Thales Aculeus LG 68 mm laser-guided induction rocket and the laser guidance solution of the developmental Thales 120mm guided mortar round (Munition Guidée de Mortier: MGM) to create a 120 mm laser-guidance front-end assembly.
The semi-active laser seeker, inertial measurement unit, battery, electronic controller unit, and a modified software package are all derived from the Aculeus LG, while the control actuator system is adapted from the MGM round. | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 13 Fév 2019 - 21:49 | |
| - Citation :
- Accord intergouvernemental entre la Belgique et la France pour les 442 véhicules du programme Scorpion
13/02/2019
Le Conseil des ministres a présenté ce mercredi un projet de loi autorisant l’accord entre la France et la Belgique pour une coopération dans le domaine de la mobilité militaire terrestre. Cet accord, nimbé d'un partenariat stratégique, avait été signé le 7 novembre 2018. Rappelons que la composante terrestre belge (c'est son nom) sera équipée de véhicules du programme Scorpion (382 Griffon multi-rôles, photo La Voix du Nord, et 60 Jaguar de reconnaissance et de combat pour 1,5 milliard d'euros). L'accord englobe des synergies dans les domaines de la doctrine d'emploi, de la formation, de l'entraînement, de la maintenance et du soutien. Sur le plan formel, ce marché est qualifié " d'innovant et d'inédit " par le compte-rendu du Conseil car il s'agit d'un accord intergouvernemental : " L'État client, la Belgique, confie à la France la tâche de passer en son nom et pour son compte, un contrat d’acquisition auprès d’un fournisseur industriel désigné. "
http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2019/02/13/accord-gouvernemental-entre-la-belgique-et-la-france-pour-les-442-vehicules.html | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Dim 17 Fév 2019 - 17:28 | |
| - Citation :
- Défense navale: protocole d'accord entre groupes saoudien et français
Abou Dhabi, 17 fév 2019 (AFP) -
Les Industries militaires d'Etat d'Arabie saoudite (Sami) et le groupe industriel français Naval Group ont signé dimanche un protocole d'accord en vue de créer une entreprise commune qui produirait et développerait en Arabie saoudite des systèmes navals, selon un communiqué publié par Sami.
Ce protocole d'accord a été conclu en marge d'un salon international de la défense (Idex) qui se tient tous les ans à Abou Dhabi. Sollicitée par l'AFP, une représentante de Naval Group sur place a refusé de commenter l'information.
Côté saoudien, on insiste sur l'objectif de "localiser les compétences et les capacités industrielles", ainsi que sur la création d'emplois "hautement qualifiés".
Le texte ne mentionne pas le type de navires et d'équipements susceptibles d'être construits dans le royaume par cette société commune.
Celle-ci serait "à la tête des programmes des Forces navales royales saoudiennes" et appuierait "les besoins existants et futurs", indique simplement le communiqué.
Selon le patron de Sami, Andreas Schwer, cité dans le texte, le protocole d'accord avec Naval Group pose les fondations d'un "partenariat stratégique" qui permettra au royaume saoudien d'être plus autonome en matière de défense navale.
Des ONG et des parlementaires français ont appelé à plusieurs reprises à la suspension des fournitures militaires à l'Arabie saoudite en liaison avec son intervention au Yémen et à l'assassinat en octobre par des agents saoudiens de l'éditorialiste Jamal Khashoggi.
https://www.marine-oceans.com/actualites/17694-defense-navale-protocole-d-accord-entre-groupes-saoudien-et-francais | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Dim 17 Fév 2019 - 17:51 | |
| - Citation :
- ARQUUS dévoile une version hyperprotégée de son véhicule de l’avant blindé VAB MK3
par Laurent Lagneau · 17 février 2019
Les missiles anti-char AT-14 Kornet et FGM-148 Javelin ont un point commun : ils utilisent tous les deux des charges « tandem » capables de percer les blindages les plus résistants. Ainsi, en 2006, les chars israéliens Merkava en firent l’expérience face aux miliciens du Hezbollah libanais.
Une telle munition comporte deux charges creuses : l’une détruit la plaque réactive du blindage pour la rendre inopérante tandis que la seconde le perce et détruit l’intérieur du blindé visé. D’où l’intérêt de l' »Advanced Survivability System », une solution proposée par le groupe français ARQUUS pour son véhicule blindé médian VAB MK3 et qui sera présentée à l’occasion du salon IDEX 2019, Abou Dhabi.
Ainsi, selon l’industriel, un VAB MK3 doté de ce système deviendra le « meilleur véhicule de combat protégé de sa catégorie », étant donné qu’il disposera « de nouvelles fonctionnalités » qui vont améliorer « considérablement » sa protection ainsi que celle de son équipage « contre toutes les menaces classiques du champ de bataille. »
ARQUSS assure ainsi que le VAB MK3 est désormais le « premier véhicule protégé contre les menaces d’ogives tandem », expliquant, sans donner plus de précisions, que les « systèmes intégrés à bord du véhicule détectent l’impact des ogives sur la coque et lancent des contre-mesures qui annulent l’effet tandem. »
En outre, poursuit-il, ce VAB MK3 est également doté du système d’information et de communication Battlenet afin d’assurer le « meilleur niveau possible de prise de conscience tactique et de processus de décision. »
« Le système Battlenet est un exemple de ces architectures électroniques innovantes car il permet de mettre en réseau du véhicule. Cette offre vétronique entièrement modulable garantit la facilité d’utilisation de l’interface homme-machine », précise ARQUUS sur son site Internet.
La version « Battlenet Elite » comprend deux tablettes tactile (une pour le chef de bord et une autre pour le conducteur), 4 caméras périmétriques, un antenne GPS, un capteur inertiel, une boussole et un système d’enregistrement.
Pour rappel, monté sur un châssis 6×6, le VAB MK3 est l’héritier du Véhicule de l’avant blindé en service au sein de l’armée de Terre française depuis plus de 40 ans. Selon ARQUUS, il affiche des performances « proches d’un [véhicules] 8×8 à un coût maîtrisé. »
http://www.opex360.com/2019/02/17/arquus-devoile-une-version-hyperprotegee-de-son-vehicule-de-lavant-blinde-vab-mk3/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Dim 17 Fév 2019 - 21:48 | |
| - Citation :
The SPIMM module consists of a SIMBAD-RC automated naval turret equipped with two ready-to-fire Mistral missiles and a 360° infrared panoramic system to detect and track air and surface threats. MBDA image.
MBDA unveils the SPIMM Self-Protection Integrated Mistral Module
At NAVDEX 2019, MBDA unveiled the SPIMM (Self-Protection Integrated Mistral Module), an all-in-one air defence module based on the SIMBAD-RC system and designed to equip ships of all types, particularly those without a combat system (such as supply ships or even landing craft).
Xavier Vavasseur 17 Feb 2019
The SPIMM module consists of a SIMBAD-RC automated naval turret equipped with two ready-to-fire Mistral missiles and a 360° infrared panoramic system to detect and track air and surface threats. The system is entirely controlled by two operators located in a shelter inside the module, which is also used to store four additional missiles. This ISO standard “all-in-one” module, 10 feet long and weighing some 7 tons, can be easily positioned on the deck of a ship using a crane, and requires just a standard electrical connection.
“The SPIMM enables the urgent and rapid adaptation of supply vessels or landing platform docks to cope with new threats, or for using them in contested areas. This system illustrates MBDA’s ability to understand its customers’ needs and to quickly come up with effective and functional solutions.” Christophe Leduc, MBDA Naval Defence Systems Product Executive
Designed to protect surface vessels against most conventional airborne threats (anti-ship missiles, combat aircraft, helicopters and UAVs), the SIMBAD-RC and Mistral demonstrated, at the end of last year, its ability to neutralise asymmetric surface threats such as Fast Inshore Attack Craft (FIAC) by day and by night.
https://www.navalnews.com/news/2019/02/mbda-unveils-the-spimm-self-protection-integrated-mistral-module/ | |
| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 18 Fév 2019 - 8:02 | |
| - Euronews a écrit:
France's Naval Group signs warship construction deal with Saudi Arabia Saudi Arabia signed a preliminary agreement on Sunday with France's Naval Group – a naval defence manufacturing firm in which the French state holds a 62.49% stake – to build warships in the kingdom.
Saudi Arabian Military Industries (SAMI), the kingdom's state defence company, made the announcement at the IDEX military exhibition in Abu Dhabi, a showcase event for its close ally the United Arab Emirates (UAE).
The agreement includes building warships and frigates in Saudi Arabia – among the top five defence spenders in the world – through a majority SAMI-owned joint venture with the French firm, SAMI chief executive Andreas Schwer said.
"Through design, construction, and maintenance activities the joint venture will contribute significantly to further enhance the capabilities and readiness of the Royal Saudi Naval Forces," he said.
Saudi Arabia set up SAMI in 2017 to develop domestic manufacturing capabilities with the aim of producing half of the country's required military equipment domestically by 2030.
The localisation of Saudi Arabia's military needs is part of efforts led by de-facto ruler Crown Prince Mohammed bin Salman to diversify away from an oil-based economy.
Military deals with Saudi Arabia have come under renewed scrutiny since the October killing of Washington Post columnist Jamal Khashoggi in the Saudi consulate in Istanbul.
Germany halted arms exports to Saudi Arabia over what it said was the uncertainty surrounding the murder.
The US Senate, in a largely symbolic gesture, voted in December to end US military support for the war in Yemen and blame the Saudi crown prince for the murder of Khashoggi. Saudi Arabia denies its crown prince was involved. _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 19 Fév 2019 - 22:36 | |
| - Citation :
- IDEX 2019: Le MMP s’ouvre de nouveaux fronts
Actualités Nathan Gain 19 février, 2019
De l’opération Barkhane à Djibouti et aux confins du Levant, en passant par Canjuers et les salons d’armement, le MMP de MBDA est de tous les fronts et de toutes les intégrations. Après les véhicules Scorpion et l’embarcation Ecume de Zodiac Milpro, ce missile antichar de 5e génération s’invite aujourd’hui sur le drone terrestre THeMIS de l’Estonien Milrem et le buggy Saluki de l’Émirien SAKT (Siham Al Khaleej Technology), deux concepts dévoilés au salon IDEX organisé cette semaine à Abou Dhabi (EAU).
Huit mois après le lancement du projet conjoint, MBDA et Milrem présente un premier concept de «drone antichar» durant IDEX (Crédit photo: MBDA)
Il n’aura fallu que huit mois depuis Eurosatory et l’annonce de l’étude de faisabilité pour permettre au duo MBDA-Milrem de présenter la première version durcie d’un « drone terrestre antichar ». Ce système inédit a pour vocation « de fournir, sans exposer le personnel aux feux directs, outre une capacité de détection et de surveillance, un appui antichar pour toutes les missions à caractère offensives, défensives ou de sureté menées au sein d’un sous-groupement tactique. Ainsi, une fois intégrés au sein d’une compagnie mécanisée ou d’une escadron de chars, les systèmes Milrem pourront appuyer, de manière discrète et efficace, les missions du sous-groupement », nous explique Francis Bordachar, conseiller militaire pour MBDA. En compagnie de son partenaire estonien, MBDA « travaille actuellement à la phase de concept exploratoire », ajoute-t-il. Il s’agit par là de sonder tous les scénarios opérationnels susceptibles d’être exécutés par le système, afin de parer à toute éventualité et surprise tactique lorsqu’il s’agira de le confronter aux conditions réelles d’engagement.
Comme annoncé en juin dernier, ce robot intègre la tourelle IMPACT (Integrated MMP Precision Attack Combat Turret) de MBDA. Conçue pour les plateformes légères, cette tourelle motorisée porte les capteurs EO/IR de la conduite de tir MMP ainsi que deux missiles prêts au tir et une mitrailleuse de 7,62 mm pour l’autoprotection. La « montée en puissance » de cette tourelle profite par ailleurs de l’expertise de Milrem en matière de cybersécurité, notamment pour la délicate phase de téléopération à distance du système. Confrontée aux cyberattaques régulières provenant du voisin russe, l’Estonie est rapidement devenue une référence en matière de protection des systèmes informatiques, soutenue par une industrie forcée d’innover sans relâche. Fortes des premiers retours positifs, les équipes de MBDA travaillent maintenant à affiner le concept en vue d’un premier tir réalisé au départ d’une tourelle IMPACT à l’automne prochain, annonce Bordachar. En attendant, ce projet commun sera présenté pour la première fois sur le sol français lors du salon SOFINS, qui aura lieu du 2 au 4 avril au Camp de Souge (Gironde).
Le MMP de MBDA intégré sur buggy Saluki et exposé au salon IDEX (Crédit photo: MBDA)
Nullement limité aux plateformes robotisées, le MMP gagne aussi en agilité et en rapidité grâce à son association avec un buggy, d’emblée destinée à répondre aux besoins spécifiques des forces spéciales. Limitée, pour l’instant, au stade de l’étude exploratoire, cette solution est le fruit d’un partenariat établi de longue date avec SAKT. Vitrine de l’industrie italienne aux EAU, quand EDIC l’est pour la BITD française, ce consortium émirien avait en effet déjà travaillé avec MBDA sur un projet de tourelle navale.
Au terme d’une « phase de modélisation et de mise en place réalisée en moins de deux mois », MBDA et SAKT sont parvenus à proposer un nouveau vecteur « discret, extrêmement mobile et, surtout, doté d’une très forte puissance de feu », rapporte Bordachar. Basé sur un modèle produit par Saluki Motorsport, filiale dubaïote d’une marque britannique de véhicules légers tout terrain, ce « buggy antichar » entend « répondre à un réel besoin opérationnel ». Mais attention, rappelle Bordachar, « le MMP n’a pas vocation à remplacer totalement les missiles antichar actuellement en service dans la région, généralement des systèmes russes de type Kornet, mais bien à compléter les systèmes tirant en mode CLOS (command in Line of Sight). Le MMP apporte en effet quatre ou cinq options de tir, parfaitement complémentaires du système russe, capacités toujours intéressantes en situation d’engagement direct ou pour des opérations nécessitant discrétion et grande précision terminale lors de la séquence de tir ».
Non content d’emporter deux systèmes d’arme en parallèle, le tourelleau Ghibili, également fourni par SAKT, ne pèse que 160 kg à pleine charge et incorpore une voie thermique, une voie de jour haute-définition et un télémètre laser. Son encombrement minimal et le poids plume du MMP – seulement 15 kg contre 23 kg pour un FGM-148 Javelin et une trentaine de kg pour un Kornet – n’ont dès lors aucun impact sur l’équilibre et les performances du véhicule, propulsé par les 525 ch de son moteur Chevrolet LS3 V8 (identique à celui des Corvette et Camaro).
Cette année s’annonce donc sous les meilleurs auspices pour le MMP, qui peut dès à présent compter sur la satisfaction d’un premier client majeur, l’armée de Terre. Après avoir parfaitement répondu aux attentes lors des phases d’essais opérationnels et sur le théâtre sahélo-saharien, le missile a démontré des capacités allant au delà du domaine nominal d’emploi, avec deux cibles détruites à 5.000 mètres lors d’une campagne effectuée en mai 2018 à Canjuers.
Outre un premier contrat export dont l’origine reste, pour l’instant, secrète, le MMP fera pleinement partie du programme belge CaMo. À l’instar de l’armée de Terre, il sera monté sur les tourelles des 60 futurs véhicules Jaguar de la Composante Terre belge. Il faudra néanmoins attendre l’adoption de l’Accord intergouvernemental franco-belge pour que CaMo devienne réalité et que le MMP reçoive officiellement ses seconds lauriers à export.
http://forcesoperations.com/idex-2019-le-mmp-souvre-de-nouveaux-fronts/ | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 21 Fév 2019 - 0:10 | |
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- Pourquoi Naval Group est la société la plus solide de son secteur en Europe
Par Michel Cabirol | 21/02/2019, 8:30 | 794 mots
Naval Group a engrangé 3,7 milliards d'euros de prises de commandes en 2018 (Crédits : STEPHANE MAHE) Après s'être redressé, Naval Group navigue désormais en tête des chantiers navals militaires en Europe. Le groupe naval a dégagé une marge de 7,4% en 2018.
Naval Group confirme son redressement. Et le résultat est très spectaculaire en 2018 grâce à une revue sévère des programmes. Notamment sur le plan financier. La marge opérationnelle du groupe s'est élevée à 7,4%, pour un résultat opérationnel avant amortissement des écarts d'évaluation (Ebitda) de 265,9 millions d'euros. Soit un bond vertigineux de plus de 170% (contre 98 millions d'euros d'Ebitda pour une marge de 3,1% en 2017). La progression du résultat net (178,2 millions d'euros) est un peu moins vertigineuse mais reste très appréciable (91%). Ce qui est loin d'être le cas pour son rival allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), qui a affiché un Ebit négatif (128 millions) pour un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros.
"Naval Group est la société européenne la plus solide de la filière grâce à une forte croissance de ses résultats en 2018", a souligné à La Tribune le PDG Hervé Guillou. "On a fait 85 millions de plus de résultats nets qu'en 2017".
Ces résultats portent les fonds propres de Naval Group "à plus de 1 milliard d'euros, renforçant ainsi sa capacité à financer sa croissance future", a expliqué le groupe dans un communiqué publié jeudi. Ainsi, ils ont permis de recruter plus de 1.500 nouveaux personnels en 2018 et Naval Group devrait en embaucher plus de 1.000 en 2019. En outre, Naval Group a réalisé un chiffre d'affaires de 3,6 milliards d'euros (+13%). Il a été porté essentiellement par les grands programmes nationaux, principalement les sous-marins nucléaires d'attaque Barracuda et les FREMM. A l'international, le groupe naval a bénéficié "des bonnes contributions du Brésil et de l'Australie". Dans les services, les programmes de modernisation du porte-avions Charles de Gaulle et l'adaptation au missile M51 du sous-marin nucléaire lanceur d'engin Le Téméraire ont été les principaux contributeurs du chiffre d'affaires.
Un carnet de commandes solide
En dépit de la baisse des prises de commandes, l'année 2018 a été satisfaisante avec un book-to-bill (ratio chiffre d'affaires/commandes) qui est supérieur à 1. Elle aurait pu être meilleure mais les clients peuvent parfois être capricieux (Roumanie) et certaines campagnes peuvent s'étirer dans le temps (Egypte, Emirats Arabes Unis...). Au final, Naval Group a engrangé 3,7 milliards d'euros de commandes (contre 4 milliards d'euros en 2017). Ce qui porte le carnet de commandes à 13,83 milliards d'euros à fin 2018. Les principales notifications dans le domaine des constructions neuves ont concerné des programmes nationaux : sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) Barracuda et frégates multi-missions (FREMM). Dans les services, Naval Group a fait le plein avec la Marine nationale en signant plusieurs contrats de disponibilité pluriannuels (SNLE Le Terrible), frégates FREMM, les SNA et les chasseurs de mines.
A l'international, Naval Group a finalement pu imputer en 2018 le contrat des quatre patrouilleurs hauturiers achetés par la marine argentine en dépit de sa mise en vigueur tardive, le 14 février. Le groupe a également décroché en Australie une tranche de travaux complémentaires au premier contrat signé en 2016 portant sur le programme de sous-marins.
2019, une année internationale?
2019 pourrait être une belle année à l'international. Naval Group devrait signer dans quelques semaines en Australie un contrat portant sur le design des sous-marins d'un montant de 1,5 milliard d'euros, découpé en trois tranches (environ 500 millions en 2019). Il est possible aussi que Naval Group parviennent à achever les négociations aux Emirats Arabes Unis lancées en novembre 2017 (deux corvettes Gowind), en Egypte (deux autres Gowind) voire en Azerbaïdjan (trois patrouilleurs Gowind). En cas de succès, les deux premiers prospects généreraient de la charge pour le site de Lorient. Le groupe naval suivra également avec attention la situation explosive en Roumanie (quatre Gowind) et partira outsider au Brésil (quatre Gowind) et en Belgique (douze chasseurs de mines). Enfin, Naval Group devrait en principe faire partie d'une sélection de deux à trois constructeurs sélectionnés par les Pays-Bas pour la fourniture de quatre sous-marins de type océanique.
En France, l'Etat a déjà confié début 2019 aux Chantiers de l'Atlantique et à Naval Group un contrat de 1,7 milliard d'euros pour la construction de quatre bâtiments ravitailleurs de force (BRF) et de leurs six premières années de maintien en condition opérationnelle (MCO). Pour le groupe naval, ce contrat représente environ 340 millions d'euros (maîtrise d'oeuvre et système de combat). Enfin, il attend pour cette année la notification de la commande du sixième sous-marin Barracuda. Par ailleurs, il prévoit de sortir le premier exemplaire autour du 14 juillet. Des perspectives et un bilan qui font dire à Hervé Guillou que "notre robustesse est durable". D'autant que Naval Group va investir dans l'avenir en portant son effort global d'investissement au-dessus de 400 millions d'euros, dont 200 millions dans la R&D (Recherche et Développement).
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/pourquoi-naval-group-est-la-societe-la-plus-solide-de-son-secteur-en-europe-808157.html | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 21 Fév 2019 - 18:13 | |
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IDEX 2019: Nexter launches the Augmented Leclerc, UAVs becoming the long eyes of the MBT
20/02/2019 gimbal, IXOS LG, IXOS XX, Leclerc, Nexter
20 February 2019
By Paolo Valpolini
Following the work done on the Titus 6×6, Nexter decided to bring unmanned elements also into the heaviest product of its portfolio, the Leclerc Main Battle Tank. In service with the United Arab Emirates, which deployed some of them at the impressive demonstration that ran daily at IDEX 2019, and in the French Army, the Leclerc MBT is being updated in France as part of the Scorpion programme, while the UAE tanks definitely need a midlife upgrade, discussions between the company and the customer having started some time ago.
The Leclerc Augmenté, or Augmented Leclerc, this is the definition of the upgrade proposal, is definitely not part of the Scorpion package, although it is being proposed to the French DGA, possibly for a further improvement at a later date. The upgrades consist of the Findeagle management system that allows to optimise the use of flying unmanned assets as well as ground unmanned assets, the latter not used however on the MBT due to the problems given by their deployment and, especially, their recovery. The Findeagle can be controlled from the vehicle’s vetronics as well as from tablets used by dismounted personnel. Allowing using UAVs from under armour, the Findeagle considerably reduce the crew exposure, increasing personnel safety. The software is used by the tank commander, and provides him only information relevant to the current situation, filtering what is not of use, thus avoiding cognitive overload. The Leclerc Augmenté is fitted with a tethered quadrirotor UAV, known as IXOS XX, and a free flight UAV, the IXOS LG. While the latter’s prototype is awaited for late 2019, the IXOS XX should start its first demonstrations in April/May; an 8 kg GTOW with payload, it is powered by cable, is totally silent from 100 meters, and its dimensions (without payload) are 700 x 700 x 160 mm. Capable of automatic take-off and landing in day and night, as well as in dust conditions, it has a cruise speed of 10 km/h and can resist a wind up to 45 km/h. Fitted with an inertial measurement unit and a GPS, which provide centimetric accuracy, it also features a 3 axis obstacle avoidance system, and is capable to carry multiple payloads. The gimbal payload, which weighs less than 2 kg, carries a 1080 pixels resolution daylight sensor with a x36 zoom, the field of view ranging from 2.3° to 63°. The uncooled thermal sensor is based on a 640 x 480 array, the thermal camera being fitted with a x2 add-on providing a FoV of 17.7° or 32.8°. Day identification range is 3.6 km for a vehicle and 1 km for a human, while at night the respective ranges are 400 and 300 meters. The gimbal sensors are fitted with a mobile object tracking capability, the ball also hosting a 5 km-range laser rangefinder. A radio payload ensuring communications over 2 km and weighing less than half a kilo can also be installed, the IXOS XX having a multiple payloads capability. In place of the gimbal payload an eLSAS (extended Local Situational Awareness System) can be installed; it has a similar weight and contains four one-axis cameras, the day one with a 1080 pixels resolution and a x10 zoom providing a FoV of 5.4° to 56°, the IR sensor being based on a 640 x 512 array with a x8 zoom, wide FoV being 95°.
The free flight micro-UAV, when folded, has the dimensions of a 1 litre bottle. Fitted with IMU and GPS systems providing location with hexametric accuracy, the IXOS LG features counter-rotating rotors and is powered by electric motors that run for half an hour on battery power. Fitted with the same automatic take-off and landing system than its bigger brother, it is silent from 50 meters and can reach a cruise speed of 40 km/h, sustaining a 45 km/h wind. MTOW is 2 kg, half of which made of the gimbal payload containing one camera similar to that used in the eLSAS, the ball being also fitted with a laser rangefinder with 1 km range.
These assets will allow i.e. the tank commander to identify the best way or to see opponents changing direction, thus being able to react in real time accordingly.
Nexter is considering the use of smaller UAVs compared to the IXOS XX in order to reduce the UAV box dimensions; currently the box is installed on top of the turret, increasing considerably the MBT height thus augmenting its visibility. An air vehicle slightly bigger than the IXOS LG might well be sufficient, the container tube being fixed at the rear of the turret. Should the Leclerc Augmenté operate for long periods also in static position, the need to maintain the engine running for power generation purposes might hamper the MBT range; two fuel drums, “Soviet-style” have therefore been fitted at the rear. A small tethered UAV, as the one envisaged in the longer term, might also become solution for other types of vehicles.
Photos by Paolo Valpolini; pictorial courtesy Nexter
https://www.edrmagazine.eu/nexter-launches-the-augmented-leclerc-uavs-becoming-the-long-eyes-of-the-mbt | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 21 Fév 2019 - 21:33 | |
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- NAVDEX 2019 : Naval Group showcased new technologies
NAVDEX 2019 News Official Online Show Daily Posted On Wednesday, 20 February 2019 16:36
Naval Group is showcasing its latest products and technologies at IDEX/NAVDEX, UAE. Among those, people can discover the Gowind, the Belharra, the SMX 31, and some Training and Simulation innovative solutions.
NAVDEX 2019 Naval Group showcased new technologies 001A miniature of the Gowind at IDEX 2019, UAE (Picture source : Navy Recognition)
Gowind®: a sea-proven international success Gowind® is Naval Group’s response to 21st century defence and security challenges. The platform combines high survivability characteristics with outstanding anti-air (AAW), anti-surface (ASW) and anti-submarine (ASuW) warfare performances thanks to the MU90 and to the CANTO®-V. The MU90 is the sole totally new lightweight torpedo in the world. Designed and built with the most advanced technology, it is capable to counter any type of nuclear or conventional submarine even acoustically coated, deep diving, fast evasive, deploying anti-torpedo effectors or bottomed in littoral areas. The CANTO®-V represents a breakthrough in the field of antitorpedo defence. Based on dilution/confusion concept, it is the only solution capable of protecting surface vessels against both the most advanced and the previous generation torpedoes. The Gowind® is operated with the SETIS®. This state-of-the-art combat is combat-proven on the French Navy’s FREMM frigates and interoperable with NATO systems. It provides the operator with the best management and decision-making aids, ensuring the Gowind® supremacy over conventional and asymmetric threats. Nine of the ten Gowind® vessels contracted are being built with foreign partners in Malaysia and Egypt. The first Gowind® built in Egypt was launched on September 6, 2018.
NAVDEX 2019 Naval Group showcased new technologies 002A miniature of the Belharra at IDEX 2019, UAE (Picture source : Navy Recognition)
BELHARRA®: the digital multi-mission combatant Belharra® is the answer from Naval Group to navies looking for a compact frigate to perform a large range of missions, stand-alone or within a task force, for high sea duration missions or for shallow water operation in congested and contested operational environment. Belharra® benefits from Naval Group centuries of experience ensuring unmatched stealth and outstanding detection capabilities. It features a robust platform, resilient systems and recoverability features that will enable it to retain operational capability following damage. This new frigate features high level capabilities in anti-air, anti-surface, anti-submarine, and asymmetric warfare domains as well as the access to deep strike capability. Its original design features consider the fast pace of change of information technology and the ongoing need for technical upgrades. It is also the first frigate to include architecture and systems to counter next-generation threats, such as cyber and asymmetrical warfare. In April 2017, the French Defence Ministry awarded a contract to Naval Group for the construction of five Belharra® frigates for the French Navy. The first of class of this powerful multi-mission surface combatant is to be delivered in 2023.
NAVDEX 2019 Naval Group showcased new technologies 003A miniature of the SMX 31 at IDEX 2019, UAE (Picture source : Navy Recognition)
SMX® 31: “the electric” is a showcase of developments Naval Group is studying for the next generation submarine. This resolutely digital submarine, designed to operate in a highly demanding environment, will carry out information gathering missions and will be more than ever capable of forceful actions that will result, either by using adapted weapons, or by "special" action modes (disruptive action modes adapted to different situations). SMX® 31 is fitted with significantly increased energy power which allows remaining submerged, stealth and manoeuvring during very extended periods. The whole combat system and platform management system is fully integrated. It’s taken benefit of the latest developments in terms of Artificial Intelligence (AI). With a perfect hydrodynamic shape (inspired by biomimicry), specially designed for stealth versus active acoustic means, SMX® 31 is totally undetectable.
Naval Group’s offer in Training and Simulation is part of its sovereignty enabling activities and services, drawn from unrivalled experience acquired together with the French Navy, and its international customers and partners. Embracing operation, maintenance and industrial simulation and training, this offer is composed of progressive and customised programs, during every stage of ship’s life cycle, from a basic familiarisation and overview to on board training. Naval Group’s “Ship inside concept” aims to train through an innovative and immersive 3D scenario, adapted to each pedagogical process and the necessary attractiveness for the new generations.
https://www.navyrecognition.com/index.php/news/naval-exhibitions/2019-naval-exhibitions/navdex-official-news-online-show-daily/6837-navdex-2019-naval-group-showcased-new-technologies.html | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 22 Fév 2019 - 19:34 | |
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- IDEX 2019: Lacroix joue à domicile
Actualités Nathan Gain 22 février, 2019
Avec près de 3000 véhicules militaires émiriens dotés de son système de contre-mesure passive Galix, c’est peu dire que Lacroix jouait, une fois encore, à domicile au salon IDEX, organisé cette semaine à Abou Dhabi. Entre une offre export renouvelée et la consolidation de sa structure commerciale, l’année 2019 s’annonce d’ores et déjà sous les meilleurs auspices pour le spécialiste français de la pyrotechnie.
Après les Leclerc, BMP-3 et autres M113, le Galix monte désormais sur l’Ajban 447A de NIMR (Crédit photo: FOB)
Après avoir équipé les Leclerc, BMP-3, M113 et autres Ajban 440 du système Galix, Lacroix parie maintenant sur un éventuel programme de rétrofit pour équiper la flotte émirienne avec la dernière version AOS (Automated Obscurance System). Celle-ci s’appuie sur le Galix « classique » pour fournir aux forces terrestres un système automatique intégré au BMS du véhicule hôte et capable de déployer une couverture multi-bandes en quelques secondes. Pour convaincre, Lacroix s’est attaché les services du véhiculier émirien NIMR, dont le dernier-né de la gamme, l’Ajban 447A, était dévoilé cette semaine.
Nouvelle variante « gonflée » de l’Ajban 440, le modèle 447A dispose avant tout d’un haut niveau de survivabilité, basé notamment sur le système AOS de Lacroix. Il présente par ailleurs une disposition plutôt originale des lanceurs Galix, spécifiquement orientés pour fournir une détection des menaces et un déploiement à 360° des contre-mesures. Fort d’une première expérience réussie, le groupe français espère maintenant embarquer sur « un programme en cours de véhicule 8×8 émirati ». Outre le Galix AOS, l’offre à l’export de Lacroix comprend désormais le système d’entraînement REPY, exposé pour la première fois à l’étranger à l’occasion d’IDEX. Développé sur fonds propres en moins de quatre ans, REPY viendra prochainement affiner le niveau de réalisme des scénarios rencontrés dans les centres d’entraînement de l’armée de Terre, basés sur le système CENTAURE et, bientôt, sur son successeur, le futur CERBERE.
Loin de se limiter à la péninsule arabique ou à ces deux innovations, la stratégie commerciale du groupe Etienne Lacroix capitalise aussi sur les bons résultats engrangés (dont un CA de 170M€ en 2017) pour renforcer sa business line défense et sécurité. L’ETI toulousaine avait déjà annoncé la couleur l’année dernière durant Eurosatory en annonçant la création de la filiale Unitive, axée vers les activités de distribution de produits et de services (fourniture d’équipement, formation, logistique) au profit des forces armées, de police et de gendarmerie. Une politique ambitieuse réaffirmée à l’occasion d’IDEX et qui se concrétise aujourd’hui par l’intégration de l’Espagnol Falken SA et du Britannique Energetics Technology Ltd.
Fondée en 1981, la PME madrilène s’est spécialisée dans les équipements pyrotechniques non-létaux pour applications militaires et de sécurité civile. En reprenant les activité de Falken SA, « le groupe Etienne Lacroix renforce sa présence en Espagne et en Amérique Latine », annonce un communiqué de presse.
L’acquisition d’Energetics Technology Ltd., basée dans le Derbyshire, soutiendra quant à elle à Lacroix dans sa volonté « d’optimiser son portfolio produit dans les pyromécanismes, et d’ajouter à sa gamme une activité complémentaire de conditionnement ». Outre la maîtrise de composants pyrotechniques, ETL viendra en effet apporter un réel savoir-faire en matière de confinement des explosifs et de dispositifs de traitement des IED. Un pari ambitieux, qui permet en outre à Lacroix d’aller bousculer le Britannique Chemring Defence, concurrent solide dans la gamme autoprotection, sur ses propres terres.
http://forcesoperations.com/idex-2019-lacroix-joue-a-domicile/ | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Sam 23 Fév 2019 - 18:00 | |
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- Quelles applications militaires pour le Flyboard Air de Zapata Industries?
par Laurent Lagneau · 23 février 2019
Dans les années 1950, le Pentagone finança des programmes visant à mettre au point une sorte d’hélicoptère « personnel » pour mener des missions de reconnaissance. Ce qui donna lieu au HZ-1 Aerocycle de Lackner Helicopters pour l’US Army et au VZ-1 Pawnee d’Hiller Aircraft pour l’US Navy. Finalement, ces projets furent assez rapidement abandonnés, la maturité technologique leur ayant fait défaut.
Seulement, un inventeur français, Franky Zapata a mis au point le Flyboard Air, une sorte de planche de surf pouvant voler à une altitude de 10.000 pieds, à la vitesse de 80 noeuds [150 km/h environ], grâce à 6 moteurs et à un algorithme qui ajuste en permanence l’inclinaison des 4 turbo-réacteurs ainsi que la vitesse des turbines latérales. De quoi éveiller un intérêt certain outre-Atlantique, à commencer par celui du commandement des forces spéciales américaines [USSOCOM].
Dans le cadre du programme IAMS [pour Individual Aerial Mobility System], l’entrepreneur français, via la société Z-Air, une filiale de Zapata Industries, a ainsi proposé à l’USSOCOM un concept encore plus innovant : l’Ez-Fly, capable de voler à la vitesse de 130 km/h pour une autonomie d’environ 10 minutes.
« L’EZ Fly est une évolution du Flyboard Air. Grâce à quelques améliorations clés, nous avons créé un véhicule aérien beaucoup plus facile à piloter et plus sûr que tout autre aéronef à décollage vertical. […]. Ses systèmes de stabilité avancés et ses systèmes à triple redondance éliminent […] une grande partie des risques du vol motorisé, sans nécessiter une licence de pilote », assure l’entreprise.
Cela étant, et après avoir été confronté à des tracasseries administratives et réglementaires en France, Franky Zapata a eu l’opportunité de réaliser une démonstration de son Flyboard Air avec les forces spéciales françaises, lors du Forum Innovation Défense, organisé à Paris par l’Agence de l’innovation de défense [AID], en novembre 2018.
Et, à cette occasion, on a appris que Zapata Industries allait bénéficier d’un financement de 1,3 millions d’euros de la part du ministère des Armées pour améliorer ce Flyboard Air, en collaboration avec l’ONERA et la société Poly-shape. Les travaux devaient porter sur le développement d’un système de propulsion à la fois plus stable, maniable et discret.
Lors d’une audition au Sénat, Emmanuel Chiva, le directeur de l’AID, en a dit un petit peu plus. « Nous avons fait voler un fantassin au-dessus de Paris. Pour information, il peut aller à plus de 200 km/heure, à plus de 2 000 mètres d’altitude avec 10 minutes d’autonomie. C’est remarquable! », a-t-il commencé par rappeler en évoquant l’invention de M. Zapata. « Nous finançons en ce moment des études pour adapter le système de cet inventeur français aux besoins des Forces », a-t-il ensuite ajouté.
D’où la question : quelle pourrait être l’utilité de ce Flyboard Air pour les opérations militaires? Sur le site dédié au Zapata Ez-Fly, il est par exemple expliqué qu’un tel dispositif permettrait à des troupes embarquées à bord d’un navire de se rendre plus rapidement à terre. À condition, toutefois, que le site de débarquement soit relativement sûr…
Mais plus généralement, il est question d’infiltration/exfiltration pour des zones difficiles d’accès, de réduire le temps d’intervention d’une patrouille en cas d’incident ou encore de mener des missions de reconnaissance.
Devant les sénateurs, M. Chiva a aussi cité « l’évacuation sanitaire » ainsi que le « port de charges utiles ». Et on peut imaginer que ce système puisse être utile pour faire intervenir plus rapidement du personnel médical sur une zone de combat afin de donner les premiers soins à des blessés ou encore pour réapprovisionner, dans des délais très courts, des forces « au contact. » Cependant, sa faible autonomie – 10 minutes – en limite pour le moment l’emploi…
Quoi qu’il en soit, pour le directeur de l’AID, la démonstration faite à Paris « a permis de faire évoluer la règlementation et il devrait y avoir bientôt de nouveaux textes permettant de faire voler des aéronefs innovants. » Ce qui est déjà un bon début.
http://www.opex360.com/2019/02/23/quelles-applications-militaires-pour-le-flyboard-air-de-zapata-industries/ | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 25 Fév 2019 - 21:07 | |
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- IDEX 2019: Cilas (Ariane Group) displayed SLD 500 pre-shot sniper and observer detection vehicle mounted system
IDEX 2019 News Official Online Show Daily Partner 25 February 2019
The Cilas SLD 500 LRV combines state-of-the-art cameras with a multi-sensor optronic and laser system to detect, while moving, any kind of optics used by snipers and observers.
SLD 500 Long Range for Vehicle mounted on Arquus Sherpa (Picture source: Cilas)
Cilas’ SLD 500 Long Range for Vehicle is designed to locate and identify potential, long-distance threats posed by snipers or observers using scopes or goggles, and then respond stealthy and quickly. Set up from scratch in less than 15 minutes, this contributes also to provide a maximum security to friendly forces or to protect an area from dissimulated threats at a range of up to 1,000 meters thanks to the day camera, up to 2,000 meters with IR camera NFOV or laser rangefinder. The optical threat localization accuracy turns around 2 meters. The scanning works at 360° in azimuth, and 20° per second. The total system weight is 150 kg.
The system can be controlled by an operator or set in a full automatic detection for a 24/7 surveillance with video recording. When a threat is detected, an alarm will pop-up and the SLD 500 will immediately provide its GPS position and exact distance, allowing counter-sniping teams to respond quietly and quickly. The system can be combined with various thermal imagers for night operations.
The SLD 500 LR (Long Range) is a long-range version well adapted in urban and complex environments. The system is largely deployed, within several security forces for VIP gatherings and governmental buildings.
SLD 500 Long Range for Vehicle mounted on Arquus Sherpa (Picture source: Cilas)
https://www.armyrecognition.com/idex_2019_news_official_online_show_daily_partner/idex_2019_cilas_ariane_group_displayed_sld_500_pre-shot_sniper_and_observer_detection_vehicle_mounted_system.html | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Sam 16 Mar 2019 - 16:57 | |
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- Et Naval Group remporta le mégacontrat de chasseurs de mines belgo-néerlandais
Par Michel Cabirol | 15/03/2019, 18:47 | 482 mots
Naval Group coule le consortium français STX/Thales et le chantier néerlandais Damen (Crédits : ministère de la défense belge) Le contrat pour la construction et la maintenance de douze nouveaux navires de lutte contre les mines a été attribué au consortium Naval Group / ECA Robotics. Un contrat de plus de deux milliards d'euros.
C'est la fête chez Naval Group, qui réussit un très gros coup commercial aux dépens du consortium français STX/Thales et du chantier néerlandais Damen. Après l'Australie et les pétroliers ravitailleurs, le groupe naval a gagné vendredi en tant qu'outsider un nouveau contrat important, comme l'avait annoncé La Tribune. Naval Group et son partenaire ECA ont remporté l'appel d'offres piloté depuis 2016 par la Belgique sur l'achat de douze chasseurs de mines par la marine belge (six bâtiments) et néerlandaise (six autres) pour un montant de plus de 2 milliards d'euros, dont 1,1 milliard pour la partie belge.
Selon nos informations, Naval Group a remporté haut la main cette compétition devant les deux autres concurrents en étant devant sur la totalité des critères : techniques, coopération industrielle (au moins 39 partenaires) et prix. Le montant belge de cet achat pèse 1,11 milliard d'euros, selon le site de la RTBF, ce qui représente 200 millions d'économie par rapport au budget initialement prévu. Ce qui confirme les informations de la Tribune.
Un appel d'offres belgo-néerlandais
Cette modernisation de la flotte belge renforce la position de la Belgique au sein de l'OTAN en tant qu'expert dans le domaine de la chasse aux mines. La marine belge attend le premier de ses six navires en 2023, les Néerlandais étant livrés un an plus tard. La future capacité utilisera des drones en surface, dans les airs et sous l'eau afin de détecter puis neutraliser des mines. "Grâce à cette nouvelle méthode de travail, le vaisseau-mère et son personnel pourront rester hors du champ de mines car seuls les drones y seront actifs", a expliqué le ministère de la défense belge dans son communiqué publié vendredi.
Le 8 juin 2018, la Belgique et les Pays-Bas avait officialisé l'achat de seize navires militaires (deux frégates et six navires de lutte contre les mines pour chaque pays) pour un montant total de plus de quatre milliards d'euros. La Belgique avait décidé d'investir 2,2 milliards d'euros dans l'acquisition de ces huit navires. Chaque pays assure la direction d'un programme. Les Pays-Bas s'occupent de celui des nouvelles frégates tandis que la Belgique a pris en charge la construction des douze nouveaux navires de lutte contre les mines pour les deux pays. La mise en service de la première frégate est quant à elle prévue pour 2027. Les ministres de la Défense belge et néerlandais, Steven Vandeput et Ank Bijleveld, signaient, en marge d'une réunion des 29 ministres de la Défense à l'OTAN, les mémorandums d'entente donnant ainsi "le coup d'envoi de la procédure d'achat de ces navires", selon Steven Vandeput. Les six nouveaux navires de lutte contre les mines remplaceront les cinq bâtiments belges actuellement en service, ainsi que le navire de commandement et de soutien logistique Godetia.
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/et-naval-group-remporta-le-megacontrat-de-chasseurs-de-mines-belgo-neerlandais-810902.html | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 18 Mar 2019 - 18:02 | |
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- Chasseurs de mines en Belgique : les trois raisons du succès de Naval Group
Par Michel Cabirol | 18/03/2019, 15:40 | 1048 mots
Explosion d'une mine sous-marine (Crédits : Reuters) Dans la guerre des mines en Belgique, Naval Group a coulé le favori STX/Thales. Trois raisons expliquent le succès du groupe naval : une équipe déterminée, une offre industrielle séduisante et une offre financière imbattable.
C'est indéniable, Naval Group a fait un très gros coup en Belgique en remportant l'appel d'offres portant sur l'achat de douze chasseurs de mines par la marine belge (six bâtiments) et néerlandaise (six autres) pour un montant de près de 2 milliards d'euros. Associé à ECA dans le consortium Belgium Naval & Robotics, le groupe naval, en tant qu'outsider, a coiffé sur le poteaux le favori, le consortium français STX/Thales, ainsi que le groupe néerlandais, le chantier naval Damen, qui aurait pu prétendre à la victoire en étant le local de l'étape. La part d'ECA représente 450 millions d'euros environ. Au-delà d'une possible intervention de Jean-Yves Le Drian en faveur de Naval Group que le Quai d'Orsay a démenti, le groupe naval a construit une offre très séduisante, qui a séduit les Belges. D'ailleurs, le groupe est arrivé premier sur la totalité des critères : techniques, coopérations industrielles et prix.
Pour autant, cette compétition entre Naval Group et Thales, qui s'est fortement tendu dans les derniers jours, devrait laisser des traces dans les relations, déjà passablement compliquées, entre les groupes concernés. Surtout, elle devrait inciter l'Etat français, qui est actionnaire dans les trois groupes (STX, Thales et Naval Group), à mieux organiser les compétitions à l'export entre les groupes français. Pourquoi ne pas avoir tenté de regrouper les deux offres françaises ? D'autant que la direction générale de l'armement (DGA) avait dans un premier temps interdit à Naval Group de se porter candidat. D'une façon générale, les guerres fratricides à l'export ne sont jamais très bonne pour l'image de la France et des groupes concernés, qui se livrent une guerre commerciale trop féroce.
Une équipe de direction déterminée
Le PDG de Naval Group, Hervé Guillou, n'est jamais plus fort que quand il est au pied d'une falaise. C'est d'ailleurs lui qui a forcé les portes pour se lancer dans l'arène belge au grand dam de Thales. Jeudi dernier, il était encore en Belgique pour promouvoir l'offre de son groupe. "Nous avons fait une très bonne proposition, qui a plu aux Belges", confie une source en interne pas spécialement poche du PDG. Pour piloter l'offre de Naval group en Belgique, Hervé Guillou a confié cette mission à un fidèle qu'il est allé chercher à Airbus, Jean-Michel Orozco. Le patron de Naval Group l'a nommé patron des programmes de systèmes navals transverses. Architecte de l'offre, ce dernier l'a remercié en lui apportant un mégacontrat de plus de 2 milliards d'euros, qui était loin, très loin d'être gagné au départ.
En revanche, Thales a semble-t-il inquiété les Belges, qui ont eu peur d'être écrasés par l'électronicien, fait-on valoir à La Tribune. Fort du soutien de la France, le favori a peut-être cru qu'il allait rafler la mise sans forcer son talent. Aujourd'hui, le coup est très rude pour Thales, qui voulait capitaliser sur le programme franco-britannique novateur en matière de lutte contre les mines marines MMCM (Maritime Mine Counter Measures). C'est raté. Les nouveaux navires de lutte contre les mines proposés par Belgium Naval & Robotics n'auront pas besoin d'entrer dans la zone où les mines marines pourraient être localisées en raison de l'utilisation de systèmes sans équipage.
Une offre industrielle très séduisante
Jean-Michel Orozco a construit une offre très séduisante en dépit du point fort de Thales dans les sonars. Ce diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications (Telecom Paris Tech) a notamment eu l'idée de créer un centre d'excellence industrielle à Bruxelles, positionné sur des activités à très haute valeur ajoutée. L'objectif principal de ce centre sera de garantir l'autonomie et l'excellence stratégique de la Belgique. Ce centre permettra d'accompagner la Belgique dans l'évolution des systèmes dans des domaines tels que la robotique, l'intelligence artificielle ou la discrétion acoustique et la cybersécurité sur toute la durée du programme et au-delà.
Jean-Michel Orozco a également su fédérer 39 partenaires belges autour du programme et de ses évolutions futures. Ainsi, Naval group s'engage sur le plan de coopération industrielle, à la création de 4 milliards d'euros de chiffre d'affaires en Belgique sur 20 ans, dont plus de 2,1 milliards de valeur ajoutée créée sur le sol Belge. Ainsi, Belgium Naval & Robotics a proposé aux autorités belges un plan visant à créer plusieurs centaines d'emplois sur 20 ans : 350 emplois en moyenne et par an créés et répartis sur toute la Belgique (35% en Wallonie, 15% à Bruxelles et 50% en Flandre), avec des pics au-delà de 500 emplois sur plusieurs années, soit un total de 7.000 emplois équivalent temps plein sur 20 ans. Les emplois créés sont essentiellement des emplois qualifiés, stables et pérennes dans des domaines de hautes technologies.
Enfin, Naval Group prévoit la construction de 30 navires, dont les 12 navires pour le programme MCM. Car l'ensemble des activités export du domaine seront menées depuis la Belgique, notamment grâce au réseau des 40 marines clientes de Naval Group. En outre, 1.550 drones (dont 1.300 drones sous-marins de destruction de mines) seront produits en Belgique sur 20 ans. Les drones proposés dans le cadre du programme, les solutions de mise à l'eau et récupération automatiques (LARS) sont déjà éprouvés et utilisés par de nombreuses marines dans le monde. Une grande partie de ces 1.550 drones produits seront eux aussi exportés depuis la Belgique notamment auprès des 30 marines clientes d'ECA Robotics.
Une offre financière imbattable
Pour appuyer une offre cohérente, Naval Group a fait une proposition financière imbattable afin de gagner ce marché. Le groupe a adressé une proposition financière en-dessous du budget demandé par les Belges et les Néerlandais tout en promettant de respecter le cahier des charges de la marine belge. L'écart est d'environ 200 millions d'euros, selon des sources concordantes. Soit environ 10% du budget de la Belgique. Une offre qui a permis à Naval Group d'être classé au premier rang pour ce critère, devant Damen et... STX/Thales. Le groupe naval tricolore a écrasé la concurrence... et les prix.
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/chasseurs-de-mines-en-belgique-les-trois-raisons-du-succes-de-naval-group-811065.html | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 22 Mar 2019 - 21:07 | |
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- Comment Nexter se défend face à ses rivaux
Par Michel Cabirol | 22/03/2019, 6:00 | 465 mots
Le carnet de commandes de Nexter s'élevait fin 2018 à 7,7 milliards d'euros (Crédits : Nexter) Le groupe d'armements terrestres est sur une belle trajectoire de croissance. Nexter dispose de fondamentaux économiques et financiers solides, ainsi que les résultats 2018 le démontrent.
Alors que de très nombreuses incertitudes pèsent sur l'avenir de KNDS avec le forcing de Rheinmetall, qui rêve de rafler la mise, la partie française du groupe franco-allemand - Nexter - va bien. Très bien même. Selon une communication faite aux salariés de Nexter, que La Tribune s'est procurée, son chiffre d'affaires s'est élevé à 962 millions d'euros, en hausse de 7% par rapport à 2017. Un chiffre qui remonte au niveau des années 2014 et 2015 (1,04 milliard et 1,07 milliard d'euros) après un trou en 2016 (866 millions d'euros).
Surtout la marge opérationnelle du groupe français est à un niveau excellent, à plus de 10% du chiffre d'affaires grâce à un résultat opérationnel (EBIT) atteignant l'année dernière 118 millions d'euros. Le flux de trésorerie (cash flow) s'élevait à 96 millions fin 2018. En tant que plate-formiste, Nexter tient très bien son rang face à la concurrence européenne.
7,7 milliards de carnet commande
L'avenir de Nexter est également bien dégagé. En 2018, le groupe spécialisé dans les armements terrestres a décroché 1,1 milliard de prises de commandes fermes, dont plus de 50% à l'exportation, notamment dans les munitions. Soit un ratio commandes sur chiffre d'affaires supérieur à 1. Ce qui porte le carnet de commandes à 7,7 milliards d'euros. Le groupe a notamment décroché face à son rival Arquus le contrat du programme VBMR léger avec le Serval (978 exemplaires destinés à remplacer les VAB), dont le premier exemplaire doit être livré en 2022.
Avec plus de sept ans d'activité, Nexter a quoi voir venir... Roanne, le site phare de Nexter, a produit 153 véhicules l'an dernier. Un record. Il prévoit la production de 450 véhicules à l'horizon de 2025. Résultat, Nexter embauche : en 2018, le solde entre les départs et les arrivées est positif d'environ 300 personnes. Et le groupe va poursuivre les embauches et les investissements pour moderniser son outil de production.
Des prévisions prometteuses
Les prévisions (court et long terme) sont également très bonnes. En 2018, Nexter a signé 3,4 milliards d'euros de contrats, dont certains ne sont pas encore mis en vigueur, selon nos informations. C'est le cas du programme CaMo acheté par la Belgique, qui vise à acquérir 382 VBMR (Griffon) et 60 EBRC (Jaguar) pour 1,5 milliards d'euros (442 véhicules). Un contrat qui attend sa mise en vigueur en 2019. Tout comme certainement le VBCI au Qatar (environ 1,5 milliard).
En revanche, les échos venus d'Inde ne sont pas très positifs, Nexter semble désormais être hors course pour une commande de 1.400 canons de 155 millimètres tractés, pour lequel Nexter propose le Trajan. Ce contrat s'élèverait à 1 milliard d'euros, soit un montant jamais atteint dans le domaine de l'artillerie. Enfin, KNDS sera le maître d'oeuvre du futur char franco-allemand, le MGCS (Main Ground Combat Systems), qui devrait être très profitable à Nexter.
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/comment-nexter-defend-ses-positions-face-a-ses-rivaux-811301.html | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 27 Mar 2019 - 16:56 | |
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- Exportations : comment MBDA desserre le nœud coulant des Etats-Unis (ITAR)
Par Michel Cabirol | 27/03/2019, 6:56 | 1589 mots
Selon le PDG de MBDA, Antoine Bouvier, le problème du veto américain sur le Scalp est "derrière moi". (Crédits : © Benoit Tessier / Reuters)
Investissements dans la recherche, rachat de PME ou prise de participation dans des start-up critiques, participation à des programmes de défense de l'Union européenne pour sauvegarder la souveraineté de l'industrie européenne. Trois volets de l'action poursuivie par MBDA pour desserrer la contrainte de la réglementation américaine ITAR, l'arme absolue pour paralyser la concurrence.
Le coup a été violent pour MBDA et, plus généralement, pour la France et son industrie de défense. D'autant plus violent que ce coup a été porté par un allié, les Etats-Unis qui bloquent depuis plus d'un an l'exportation d'un composant du Scalp vers l'Egypte, l'armée de l'air égyptienne souhaitant équiper ses avions de combat de ce missile de croisière. Une décision qui a entraîné le blocage d'une nouvelle commande du Rafale en Egypte. Avec ITAR, les Etats-Unis n'hésitent pas à se servir, y compris contre ses très proches alliés, de cette réglementation comme d'un outil très efficace pour pratiquer une guerre commerciale insidieuse, ou protéger un allié encore plus prioritaire que la France, Israël.
"Comme chacun sait, ces normes (ITAR et EAR, ndlr) permettent aux États-Unis de bloquer des ventes d'armes faites à l'étranger lorsque des composants fabriqués aux États-Unis entrent dans leur fabrication, avait expliqué en juillet 2018 la ministre des Armées, Florence Parly. Il est exact que nous sommes dépendants de ce mécanisme : nous sommes à la merci des Américains quand nos matériels sont concernés. Avons-nous les moyens d'être totalement indépendants des composants américains ? Je ne le crois pas".
Un électrochoc suivi d'une prise de conscience
Pour autant, le veto américain à l'exportation d'un missile de MBDA été un électrochoc, qui a entraîné une prise de conscience des vulnérabilités importantes en France et en Europe. Des décisions ont depuis été prises. MBDA tente effectivement de limiter les effets dévastateurs à l'export de la réglementation ITAR. Ainsi, le missilier a entrepris un long travail de désITARisation du missile Scalp, qui a pris plusieurs mois. Quelle était la solution pour en sortir ? Le missilier européen devait réaliser des investissements en matière de recherche et de technologie pour être en mesure de fabriquer un composant analogue, qui échappe au dispositif ITAR. Une opération qui était réalisable dans un délai raisonnable. Aujourd'hui, "le problème est derrière moi", a assuré le PDG de MBDA, Antoine Bouvier, lors de la présentation des résultats de son groupe il y a une semaine.
"ça veut dire qu'un certain nombre d'actions ont été prises, un certain nombre de décisions ont été prises, un certain nombre d'initiatives ont été prises pour que nous considérions aujourd'hui que cette question a été traitée dans le périmètre qui était celui sur lequel nous avons eu ce problème particulier", a joliment précisé Antoine Bouvier, sans citer le nom du missile, ni le pays client, ni le pays qui bloque.
Au-delà, La France travaille à désensibiliser les futurs programmes d'armement à la réglementation ITAR. "Il serait intéressant qu'au titre de l'autonomie stratégique on puisse ré-internaliser certaines technologies", avait expliqué en avril 2018 la ministre à La Tribune. Florence Parly avait également affirmé en septembre 2018 que cette moindre dépendance serait cruciale pour la viabilité du futur programme d'avion de combat (SCAF) auquel MBDA va participer. Elle avait estimé que les industriels devaient prendre en compte ce dossier en lançant des investissements en matière de recherche et de technologie pour être ITAR free. "Certains industriels l'ont compris", avait-elle précisé. C'est encore le cas de MBDA dans le cadre du développement du missile air-air MICA-NG. Ce programme, qui sera opérationnel en 2025, sera développé en prenant en compte la contrainte ITAR.
MBDA investit dans des start-up et PME critiques
En 2018, MBDA a pris une participation dans la PME Dolphin en grandes difficultés, qui développe les composants électroniques très sensibles. Il n'est pas sûr que le missilier aurait pris une telle décision il y a trois ans pour sauver cette PME en redressement judiciaire, et/ou pour préserver la base industrielle et terminologique de défense (BITD) face à l'appétit de groupes internationaux. Cet investissement de deux millions d'euros "montre l'engagement de MBDA à être un acteur responsable dans l'activité de défense française lorsque des sources d'approvisionnement sont potentiellement à risque", a fait valoir le PDG de MBDA, qui avait le soutien de la direction générale de l'armement (DGA). Cette opération devait "être faite pour pérenniser cette activité chez ce fabricant de composants électroniques", qui est "importante en France dans la protection des informations sensibles sur nos équipements", a précisé Antoine Bouvier
MBDA a acheté Dolphin "pour éviter la reprise de cette activité par des acteurs non européens potentiellement hostiles. Donc, on a agi vite, on a agi avec des partenaires (Soitec, une société spécialisée dans les micro-processeurs, ndlr), on a agi avec la DGA. Au-delà du montant, c'est la capacité à être un acteur responsable et lorsqu'il y a une filière de souveraineté qui est une filière à risque, et bien, on prend des actions et on s'organise pour que ce risque soit limité".
En 2016, MBDA, - Safran aussi en 2017, s'est intéressé à la start-up Kalray, leader européen des microprocesseurs de nouvelle génération pour systèmes embarqués critiques. Le missilier avait souscrit à un emprunt convertible à hauteur de 1 million d'euros en janvier 2016. Puis, MBDA a converti l'année suivante cet emprunt en capital (1,1 million, intérêts compris) marquant son entrée au capital de Kalray (4,71%). Une opération importante au moment où cette start-up nourrit des ambitions aux États-Unis et intéresse également la Chine, via le fonds d'investissement Pengpai, qui détient 15,14% du capital.
Quelles sont les applications de Kalray dans le domaine de la défense? Principalement pour les futurs systèmes embarqués critiques. A commencer dans les drones et les missiles - d'où la présence de MBDA dans le capital de Kalray -, et plus précisément dans les autodirecteurs mais également sur les drones (traitement embarqué des images et calcul de la trajectoire). En termes de microprocesseurs, les besoins de MBDA s'articulent autour de la nécessité d'une grande puissance de calcul, tout en ayant d'importantes contraintes de faible consommation et de faible latence afin de substituer un système électronique à une intervention humaine. En outre, les solutions développées par Kalray sont en mesure d'être intégrées dans des systèmes embarqués, qui requièrent de hauts niveaux de certification. Kalray devait démarrer fin 2018 un nouveau projet collaboratif de R&D (Recherche et Développement) majeur autour des systèmes intelligents embarqués. Ce projet permettra à start-up de travailler en amont sur ses domaines d'expertise avec des industriels et des centres de recherche de premier plan.
MBDA très attentif aux initiatives de Bruxelles
Le missilier regarde avec énormément d'attention les différentes initiatives lancées par la Commission européenne pour protéger la BITD européenne. Car, selon Antoine Bouvier, "les initiatives communautaires prennent de plus en plus d'importance et sont structurantes pour l'industrie de la défense. Structurantes bien au-delà des budgets en jeu qui, aujourd'hui, restent relativement limités". Ainsi, l'action préparatoire concernant la recherche en matière de défense (PADR) prévoit deux programmes d'importance vitale pour la souveraineté de l'industrie européenne : la compréhension des enjeux, notamment sur les licences d'exportation non européennes et un cadrage des actions qui pourra être mis en place ; les conditions dans lesquelles une filière industrielle européenne pourrait être mise en place en évitant les restrictions imposées par les pays tiers aux utilisateurs finaux.
"Même si le budget est limité, il y a un effet d'entrainement, un effet de mobilisation qui est extrêmement significatif, comme si toute la communauté de défense en Europe avait saisi l'importance du caractère structurant de ces programmes européens", a expliqué Antoine Bouvier.
Les groupes sélectionnés dans le cadre de ce programme devront proposer une cartographie de criticité afin d'identifier les composants, les technologies et/ou les matériaux nécessitant un soutien prioritaire en raison de la nécessité technologique ou économique. Ils devront dans un second temps proposer des activités de R&T (Recherche et Technologies) pour les systèmes et les composants, conformément à la feuille de route et à la cartographie de la criticité proposées. Bruxelles attend une "démonstration convaincante du potentiel" de la recherche des groupes européens en faveur des technologies de défense critiques. Ce programme devrait contribuer d'ici à 2027 "au renforcement de l'industrie européenne et à améliorer sa position mondiale grâce à la mise en œuvre de technologies innovantes dans une nouvelle chaîne de valeur de fabrication européenne", a expliqué la Commission. "Ces deux initiatives reflètent un souci, un objectif de souveraineté et d'indépendance européenne sur les filières des composants mais également des filières technologiques et des filières de capacité", a précisé Antoine Bouvier. C'est un programme sur lequel MBDA va répondre avec des partenaires. "C'est important parce que cela veut dire que c'est une prise de conscience d'objectif de trouver progressivement des domaines sur lesquels on construira, progressivement encore, un certain niveau d'indépendance et de souveraineté, s'est réjoui le patron du missilier. Je pense que l'Union Européenne est le bon périmètre pour le faire". Et bingo, l'UE, qui a constaté un risque élevé pour qu'elle devienne fortement dépendante de fournisseurs établis dans des pays tiers, en a pris véritablement conscience. Action...
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 28 Mar 2019 - 21:04 | |
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