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| Industrie de defense Française | |
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jf16 General de Division
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| Sujet: Industrie de defense Française Jeu 26 Juil 2012 - 20:22 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
- Renault Trucks Defense rachète le Français Panhard
Publié le 26 juillet 2012, à 18h23
Volvo a annoncé l'acquisition par sa filiale Renault Trucks Defense du constructeur de blindés légers Panhard, entamant la consolidation attendue de longue date du secteur de l'armement terrestre français. La transaction, dont le montant n'est pas précisé, devrait être finalisée au quatrième trimestre 2012, une fois obtenu l'accord des autorités françaises, précise le constructeur automobile suédois dans un communiqué publié le 26 juillet. Panhard a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 81 millions d'euros et un bénéfice d'exploitation de 9,4 millions, et emploie environ 300 personnes. Cette acquisition, qui permet à Renault Trucks Defense d'élargir sa gamme vers les blindés légers, donne naissance à un nouvel ensemble face à Nexter, le fabricant des chars Leclerc dans lequel Thales pourrait prendre une participation. Nexter, qui avait discuté rapprochement avec RTD et Panhard l'an passé, s'est tourné vers des groupes hors de France, comme les allemands Rheinmettal et Krauss-Maffei Wegmann (KMW), l'italien Oto Melara (Finmeccanica) et le finlandais Patria. La consolidation du marché de l'armement terrestre en France, voire en Europe, paraît de plus en plus souhaitable pour faire face à la concurrence internationale dans la course aux contrats dans les pays émergents au moment où les budgets de défense se réduisent en Europe. RTD, qui affiche un carnet de commandes de 1,2 milliard d'euros dont les deux tiers en France, espère réaliser à terme la moitié de son chiffre d'affaires à l'export. La division de Renault Trucks avait dit en juin tabler sur un chiffre d'affaires de 700 millions d'euros d'ici 2015 contre 300 millions en 2011 grâce à une accélération de ses ventes à l'export et à la mise sur le marché de nouveaux blindés. Panhard, spécialiste du véhicule blindé léger (VBL), dont 2 300 exemplaires sont en service dans 16 pays, est le plus petit des trois principaux acteurs du secteur en France, avec un chiffre d'affaires d'un peu moins de 100 millions d'euros en 2011, soit dix fois moins que Nexter. Panhard a été racheté en 2005 à PSA par le fabricant de 4x4 Auverland, que Christian Mons dirigeait depuis 2001 après plus de dix ans chez Thomson-CSF, dont est issu Thales. La gamme d'Auverland a été intégrée à celle de Panhard, spécialisé dans les blindés jusqu'à 12 tonnes. La famille Cohen détient 83 % de Panhard, Christian Mons 10 % et l'investisseur Pierre Delmas le solde. (avec Reuters, par Cyril Altmeyer)
http://www.usinenouvelle.com/article/renault-trucks-defense-rachete-le-francais-panhard.N179482 | |
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jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 25 Jan 2013 - 16:10 | |
| - Citation :
- Sofradir, nouveau leader de la détection infrarouge
25.01.2013
Dans le but de consolider la filière française de la détection infrarouge, Safran et Thales ont décidé de renforcer les compétences de leur filiale commune, Sofradir, en lui apportant leurs activités dans ce domaine. Philippe Petitcolin, Directeur général Défense / Sécurité Safran et Président-directeur général de Sagem, précise les objectifs du nouveau leader de la filière.
Philippe Petitcolin © E. Fradin / Safran Quelles sont les étapes qui ont mené à la consolidation des activités infrarouge de Sagem (Safran) et de Thales au sein de Sofradir ?
En décembre 2011, Thales et Safran ont signé un protocole d’accord portant sur la globalité de la filière optronique française. Cet accord prévoyait dans un premier temps la création d’une coentreprise, détenue à parts égales et dédiée aux nouveaux programmes optroniques de défense : ainsi, Optrolead a vu le jour en juillet 2012. Autre volet de cette coopération, le renforcement de la filière française de la détection infrarouge autour de notre filiale commune, Sofradir. Cette consolidation, active depuis le 1er janvier 2013, s’est opérée en deux temps. Tout d’abord, avec le rachat en janvier 2012 des 20 % de participation d’Areva, permettant ainsi à Thales et Safran de détenir Sofradir à parts égales. Puis, avec l’acquisition par Sofradir des activités de développement et de fabrication de détecteurs infrarouge de chacune de ses deux maisons-mères. Quels sont les objectifs commerciaux et industriels de Sofradir ? Dans l’infrarouge de haute performance – c’est-à-dire l’infrarouge refroidi, Sofradir est depuis 25 ans un expert reconnu. La société maîtrise depuis plusieurs années la technologie du tellurure de mercure-cadmium. Mais cette technologie, qui présente certaines limites, couvre aujourd’hui moins de 50 % du marché de l’infrarouge refroidi. Les semi-conducteurs utilisant l’antimoniure d’indium, développés par Sagem, apportent ainsi un complément de gamme très utile puisqu’ils permettront de couvrir les 50 % restants du marché de l’infrarouge refroidi. Ces compétences transférées seront regroupées avant la fin de l’année prochaine dans un nouveau site de 4 000 m2, situé à Palaiseau sur le plateau de Saclay. Quelle est la feuille de route de ce nouvel ensemble, aujourd’hui leader européen de la détection infrarouge ? Ce regroupement de compétences au sein d’une structure unique fait entrer Sofradir dans le club très fermé des fabricants de détecteurs maîtrisant toutes les technologies infrarouge. La société possède désormais les moyens de développer ces technologies au meilleur niveau mondial. Ce savoir-faire sera utilisé par Thales et Safran pour le développement de nouveaux produits et pourra également être proposé à des clients extérieurs. Ce renforcement des compétences de Sofradir représente une évolution majeure pour cette filière stratégique, et devrait permettre la création d’emplois hautement qualifiés en France. http://www.safran-group.com/site-safran/presse-et-medias/espace-medias/article/sofradir-nouveau-leader-de-la?12628 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Sam 26 Jan 2013 - 0:20 | |
| - Citation :
- Le missilier MBDA a versé 1,4 milliard d'euros de dividende exceptionnel en 2012
Le missilier européen MBDA a versé à ses trois actionnaires EADS (37,5 %), BAE Systems (37,5 %) et l'italien Finmeccanica (25 %) 1,4 milliard d'euros de dividende exceptionnel au titre de l'exercice 2012.
Si les activités de défense d'EADS, regroupées au sein de Cassidian, réalise les marges les plus hautes de toutes les divisions, elle le doit en partie au missilier MBDA (détenu à 37,5 % par EADS, 37,5 % BAE Systems et 25 % Finmeccanica), qui affiche une rentabilité supérieure à 10 %. C'est dans ce cadre que le missilier européen, qui avait enregistré un chiffre d'affaires de 3 milliards d'euros en 2011, a versé au titre de 2012 un montant record de dividende exceptionnel, qui s'élève à 1,4 milliard d'euros, à ses trois actionnaires au prorata de leur participation, a confirmé le groupe. "C'est MBDA France qui supportera la majeure partie du prélèvement (environ 1 milliard d'euros), pour renflouer les actionnaires anglais (BAE Systems) et italien (Finmeccanica) qui se sentent un peu juste actuellement", a expliqué la CFDT dans un communiqué publié en janvier. EADS et BAE Systems se sont partagés plus d'un milliard d'euros tandis que Finmeccanica, en proie à de sérieuses difficultés financières, a obtenu 350 millions d'euros. "C'est un dividende exceptionnel au vu des investissements qu'ont réalisé les trois actionnaires depuis la création de MBDA", explique-t-on dans le groupe. Aucun impact sur les programmes autofinancés "Le PDG de MBDA affirme que ce prélèvement de dividende n'aura aucune influence sur le management de l'entreprise, qu'il n'y aura aucune modification concernant les décisions sur les programmes autofinancés", a précisé la CFDT. Selon le syndicat, "cette coquette somme représente environ 50 % du chiffre d'affaires ou la moitié de la trésorerie (cash) de MBDA !". Les négociations salariales, qui vont s'ouvrir dans les prochaines semaines, risquent d'être agitées... http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130125trib000744890/le-missilier-mbda-a-verse-14-milliard-d-euros-de-dividende-exceptionnel-en-2012.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 28 Jan 2013 - 17:42 | |
| - Citation :
- Thales : très important contrat pour la modernisation du Rafale
Par Alain Ruello | 28/01 | 12:22
La DGA vient de notifier à Thales une première tranche d'un contrat de 150 millions d'euros pour le développement de la nacelle de désignation de cibles de nouvelle génération. En toute discrétion, la Direction générale de l'armement a notifié fin décembre à Thales un très important contrat pour la modernisation du Rafale, a-t-on appris de sources concordantes. Il s'agit d'une première tranche de 55 millions d'euros du contrat de développement de la nouvelle génération d'un des équipements clés de l'avion de combat : la nacelle de désignation de cibles, encore appelée « PDL NG », pour « pod de désignation laser de nouvelle génération ».
Attendue depuis plusieurs mois, cette tranche représente un tiers environ du montant estimé du développement puisque la DGA doit en principe notifier en fin d'année une tranche supplémentaire de 115 millions. Si l'on ajoute par la suite la fabrication de la quarantaine d'exemplaires envisagés, l'engagement total atteindra plusieurs centaines de millions d'euros au profit du groupe d'électronique de défense.
Damocles, du nom de la nacelle en service actuellement, permet de guider des bombes via un faisceau laser et fonctionne par tout temps . Elle équipe les Mirage 2000, les Rafale ou encore les Sukhoï 30.
Sa modernisation constitue une étape clé pour l'exportation du Rafale. En 2011, quand les négociations avec les Emirats Arabes Unis battaient leur plein, la France a cherché à faire financer une partie du développement de la future génération par Abou Dhabi qui penchait fortement sur le Sniper, l'équipement concurrent de Lockheed Martin. http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0202529736495-thales-tres-important-contrat-pour-la-modernisation-du-rafale-532788.php?xtor=RSS-2059 | |
| | | Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 28 Jan 2013 - 17:53 | |
| si je comprend bien la derniere phrase le Sniper serait mieux que le PDL-NG en developement ou du moins equivalent _________________ | |
| | | Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 28 Jan 2013 - 19:01 | |
| ben si tu avais le choix entre un équipement combat proven et un autre que tu dois financer sans être sûr du résultat ...le choix serait vite fait... les Emiratis voulaient intégrer le sniper sur le Rafale.... _________________ | |
| | | Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 28 Jan 2013 - 19:26 | |
| normal eux ils melangent toutes les sauces comme le Hakim sous F16.. _________________ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 29 Jan 2013 - 16:45 | |
| - Yakuza a écrit:
- si je comprend bien la derniere phrase le Sniper serait mieux que le PDL-NG en developement ou du moins equivalent
- Citation :
- PDL NG : la DGA au secours de Thales
Voilà un contrat qui était attendu depuis des mois, sinon des années : la DGA confirme ce soir avoir attribué à Thales un premier contrat de "levée de risques" d'un montant de 55 millions d'euros pour lancer les travaux de développement de la nouvelle nacelle de désignation PDL NG (pod de désignation laser nouvelle génération).
Ce faisant, Paris "sauve" les bureaux d'études de Thales Optronique SA (TOSA), dont les syndicats agitaient encore récemment la menace d'une suppression d'environ 250 emplois d'ici à 2014 en cas de non-notification de ce contrat. Il faut dire qu'avec la fin du développement de la nacelle Reco NG et faute de programme structurant dans le domaine des boules optroniques, la charge de travail des ingénieurs avait bien diminué depuis de longs mois. L'activité avait toutefois été maintenue à la faveur de plans d'études amont (PEA) attribués par la DGA à Thales.
Ce premier contrat couvre un peu plus de 10% de la valeur totale prévue pour le programme PDL NG ; celui-ci prévoit en effet le développement et l'achat de 45 nacelles, pour un montant total qui devrait avoisiner les 450 millions d'euros. Le système ne doit pas être opérationnel avant 2018 sur les Rafale au standard F3-R et Mirage 2000D ; les livraisons pourraient s'étaler jusqu'en 2022. L'objet du programme PDL NG est simple : il s'agit de trouver un remplaçant à l'actuelle nacelle Damocles. Mais si celle-ci avait été développée avec un fort soutien financier des Emirats Arabes Unis, Paris se retrouve seul pour lancer PDL NG. Par rapport à Damocles, PDL NG incorporera notamment un capteur infrarouge d'une résolution doublée (640 x 512 pixels contre 320 x 240 pixels) ainsi qu'une nouvelle caméra TV pour l'identification de petites cibles en environnements complexes.
Demandée par les Emirats Arabes Unis lors des discussions pour l'achat de Rafale, l'intégration de la nacelle Sniper de Lockheed Martin n'a pas été retenue par la DGA pour les opérationnels français, notamment dans un souci de préserver la filière industrielle. L'autre argument fréquemment invoqué par les opposants au Sniper tient à l'incapacité pour la nacelle américaine de tenir les chocs liés à l'appontage et au catapultage dans sa configuration actuelle.
Même si la résolution brute du capteur infrarouge de PDL NG sera inférieure de moitié à celle du Sniper actuel, des sources proches du dossier précisaient l'an dernier à "Air&Cosmos" qu'une technique de "microbalayage" permettra d'en doubler la résolution effective. Ce qui devrait en théorie permettre d'afficher des performances comparables à celles de la nacelle américaine… mais pas avant 2018.
http://www.air-cosmos.com/industrie/pdl-ng-la-dga-au-secours-de-thales.html | |
| | | Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 29 Jan 2013 - 18:58 | |
| - Citation :
- L'autre argument fréquemment invoqué par les opposants au Sniper tient à l'incapacité pour la nacelle américaine de tenir les chocs liés à l'appontage et au catapultage dans sa configuration actuelle.
argument bidon,comme si l´EAU voulait version marine.. _________________ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 1 Fév 2013 - 17:39 | |
| - Citation :
- Thales avance sur le programme Meltem
Le 31/01/2013 à 17:23 | Par Guillaume Steuer
L'électronicien français Thales se félicitait cette semaine de la livraison aux garde-côtes turcs du premier CN235 en configuration de surveillance maritime. Et ce, dix ans après la signature d'un contrat de 400 millions de dollars portant sur la fourniture par Thales de six CN235 en configuration patrouille maritime (Patmar), et trois CN235 en configuration "surmar", comme celui qui a été livré le 28 janvier. Véritable roman-feuilleton, le contrat Meltem II a été marqué par de lourds retards, liés entre autres à des difficultés rencontrés dans la modification de ces avions de mission. Après avoir signé début 2011 un avenant au contrat initial, Thales est sorti l'an dernier de l'ornière en livrant les quatre premiers CN235 "patmar" à la marine turque (cf. A&C n°2322). A l'été dernier, l'industriel français espérait encore livrer le premier CN235 "surmar" courant 2012. Ce n'est donc là qu'un retard de quelques jours pour les garde-côtes turcs, qui devraient avoir reçu tous leurs avions d'ici à la fin de l'année. Ces CN235 de surveillance maritime sont équipés du système de mission Amascos, une solution performante et modulaire capable de mettre en musique différentes capteurs et armements embarqués, sur une large palette d'aéronefs. En l'occurence, les CN235 "surmar" turcs sont notamment équipés d'un radar Ocean Master et d'une boule optronique. Beaucoup plus complexes, les CN235 "patmar" turcs embarquent en plus un détecteur d'anomalie magnétique et des torpilles pour la lutte anti-sous-marine. Au titre d'un contrat séparé baptisé Meltem III, et pour lequel l'italien Alenia est primocontracteur, Thales va également fournir ce système de mission Amascos afin d'équiper des ATR 72 destinés à la Marine turque. Cette même architecture modulaire a récemment servi à équiper deux Dash 8-300 dotés d'équipements ultramodernes et livrés l'an dernier aux Emirats Arabes Unis.
http://www.air-cosmos.com/defense/thales-avance-sur-le-programme-meltem.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 7 Fév 2013 - 23:35 | |
| - Citation :
- Pour Dassault Aviation, "il reste encore beaucoup à faire" avant de vendre le Rafale à l'Inde
Par Elodie Vallerey - Mis à jour le 07 février 2013, à 14h34 -
[ACTUALISÉ] - En déplacement en Inde pour le salon aéronautique AeroIndia, Eric Trappier, le nouveau PDG de Dassault Aviation, est revenu sur le contrat MRCA qui prévoit l'achat par New Delhi de 126 avions de combat Rafale. Eric Trappier est arrivé à Bangalore, sur le salon aéronautique AeroIndia, en terrain conquis depuis l'annonce de négociations exclusives menées entre l'Inde et Dassault Aviation autour du contrat MRCA. Depuis plus d'un an, l'avionneur français et le ministère de la Défense indien négocient point par point l'achat de 126 avions omnirôles Rafale (avec une option probable pour 63 chasseurs de plus). "L'état d'esprit est très bon, mais il n'est pas question de faire un quelconque cocorico, car il reste encore beaucoup à faire", a commenté le PDG de Dassault Aviation au Monde le 7 février. Si les différentes déclarations du ministre indien de la Défense A.K. Antony laissaient présager une signature définitive du contrat aux alentours de mars ou avril, soit avant la fin de l'année fiscale indienne, Eric Trapppier a temporisé : cette échéance est "très optimiste", a-t-il confié au Monde. "La livraison et la fabrication de 126 appareils, peut-être plus, nécessitent des accords de licence sur tous les équipements. C'est un contrat qui entraînera 15 à 20 ans de travail avec de gros enjeux tant pour les Français que pour les Indiens".
"L'idéal serait de signer en 2013 (...) ce n'est pas choquant que ça prenne un peu de temps", a-t-il consenti à l'AFP. "En termes d'accords industriels, on a fait plus de la moitié du chemin", a assuré l'ancien directeur général international de Dassault Aviation, le "vendeur en chef" du Rafale pendant des années. Selon l'AFP, Eric Trappier accompagnera le président François Hollande lors de son voyage officiel en Inde les 14 et 15 février prochains. Présent au salon Aero India le 7 février, N.A.K Browne, le chef d'état-major de l'armée de l'air indienne, a fait des déclarations allant dans le sens de Dassault : "Le projet est sur de très bons rails. Si tout va bien, nous serons en position de signer le contrat avant la moitié de l'année" (2013), a-t-il confirmé à l'AFP. "Nous espérons qu'au moins d'ici avril-mai, le Comité de négociations du contrat (CNC) aura terminé son travail pour que (le contrat) puisse aller au ministère des Finances, où il sera examiné avant d'aller au gouvernement pour un accord final", a-t-il précisé. Une bonne partie du travail du CNC est achevée selon Browne, et les discussions sont en cours entre Dassault Aviation et Hindustan Aeronautics Ltd (HAL), le maître d'oeuvre pour l'assemblage du Rafale en Inde. Elodie Vallerey
http://www.usinenouvelle.com/article/pour-dassault-aviation-il-reste-encore-beaucoup-a-faire-avant-de-vendre-le-rafale-a-l-inde.N191157 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 11 Fév 2013 - 17:28 | |
| - Citation :
- A la chasse au missile caché
Par Thierry Lucas - Publié le 11 février 2013
Repérer un missile caché derrière des montagnes, détecter un flux de données anormal sur un réseau informatique : une question de traitement de l’information. Deux démonstrations vues aux Thales Research Days. Pistage radar à basse altitude
Que peut faire un opérateur radar quand l’objet qu’il suit disparaît brusquement de son écran, parce qu’il vole trop bas ou qu’il est dissimulé par un relief ? La question peut-être cruciale si l’objet en question est un aéronef hostile, ou un missile qui vole à 1000 m/s… La division Défense de Thales, dans une étude prospective pour l’armée de l’air, a développé des algorithmes qui utilisent au mieux les informations disponibles pour continuer à suivre malgré tout l’objet. Dès que la détection est perdue, le système fait des hypothèses sur les trajectoires possibles de l’aéronef, en tenant compte de sa vitesse, de la cartographie du terrain, et de ses cibles potentielles. La corrélation entre ces hypothèses et des signaux éventuellement détectés par d’autres radars permet de sélectionner l’hypothèse la plus viable, et de continuer à pister le missile. Cartographie automatique de systèmes d’information
Un système informatique n’est pas aussi mouvant qu’un champ de bataille, mais tenir à jour la cartographie des serveurs, réseaux, postes et périphériques, est une tâche plutôt ardue. La division Sécurité de Thales s’est attelée au problème, et a mis au point un outil de cartographie automatique du système d’information. Son originalité : il est entièrement passif, car il se contente de recueillir les informations disponibles (logs de connexion, flux de données…). Un traitement mathématique des informations permet de reconstituer l’architecture du système informatique à un instant donné. Une donnée précieuse pour les administrateurs du système. En fait, c’est un véritable outil de cyber sécurité, car il permet aussi d’analyser les risques, et de détecter des comportements anormaux, les attaques, les flux de données vers l’extérieur… Thierry Lucas
http://www.usinenouvelle.com/article/a-la-chasse-au-missile-cache.N191293 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 13 Fév 2013 - 18:49 | |
| - Citation :
- Nette baisse des exportations d'armes françaises en 2012
Par Julien Bonnet - Publié le 13 février 2013, à 16h21
Les exportations d'armes françaises en 2012 ont atteint un niveau de 5 milliards d'euros, en nette baisse par rapport à l'année précédente, a annoncé mercredi le délégué général de l'armement. Le secteur connaîtrait ainsi une compétition accrue au niveau international. Les ventes d'armes françaises à l'étranger devraient s'élever à 5 milliards d'euros en 2012, a déclaré mercredi 13 février le représentant de la Direction Générale de l'Armement (DGA), Laurent Collet-Billon. Les chiffres définitifs seront annoncés cet été par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, a-t-il précisé pendant sa conférence de presse. Les exportations avaient atteint 6,5 milliards d'euros en 2011, en hausse de près de 27% par rapport à 2010, où elles s'étaient montées à 5,12 milliards. "On ne peut pas dire que soit un chiffre significativement bon, on espérait un petit peu plus", a reconnu le délégué général, "d'où la nécessité absolue pour nous d'être encore plus fort au plan technologique et au plan économique" pour regagner un avantage concurrentiel. Concurrence forte dans l'armement Laurent Collet-Billon a en effet expliqué la baisse des exportations par "une concurrence extrêmement forte" sur le marché des armements. Elle est due à la fois au "retour des Américains (qui se montrent) extrêmement offensifs du fait de la diminution des commandes de production" du département de la Défense, et de l'émergence de pays qui accèdent à un niveau technologique qui les rend concurrentiels. Il a cité pour exemple Israël, "bientôt l'Italie dans le domaine naval", et la Corée du Sud. Les exportations de matériel militaire israélien auraient bondi de 20% en 2012 pour atteindre 7 milliards de dollars (5,2 milliards d'euros). Pour tenir la dragée haute aux Américains et à ces nouveaux concurrents, la DGA a augmenté en 2012 le montant des études en amont pour préparer l'avenir des systèmes d'armement, à 706 millions d'euros contre 695 millions en 2011. Mais, en raison de la baisse des budgets, elle a en revanche réduit ses commandes de programmes aux industriels, de 7,9 milliards en 2011 à 6,3 milliards l'année dernière. Les gros contrats remportés en 2012 par les industriels français Le délégué général a également passé en revue les plus gros contrats remportés par les industriels français l'année dernière. En attendant la confirmation d'une commande record pour le Rafale de Dassault, l'Inde a demandé en 2012 pour plus d'un milliard d'euros de missiles air-air MICA (le MICA est fabriqué par MBDA, co-entreprise d'EADS, du britannique BAE Systems et de l'italien Finmeccanica). Ils équiperont la cinquantaine de Mirage 2000 de ses forces aériennes. Le délégué général a ensuite évoqué les ventes de six corvettes conçues par les chantiers navals DCNS à la Malaisie ainsi que celles d'équipements à l'Arabie saoudite. Julien Bonnet http://www.usinenouvelle.com/article/nette-baisse-des-exportations-d-armes-francaises-en-2012.N191528 | |
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messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Dim 17 Fév 2013 - 21:57 | |
| - Citation :
- Rafale : les négociations ont repris aux Emirats Arabes Unis
Par Alain Ruello | 17/02 | 14:33 | mis à jour à 15:04
A peine débarqué d'Inde, où, en compagnie de François Hollande, il a pu constater la bonne avancée du dossier Rafale, Jean-Yves Le Drian a fait une escale visiblement très utile à Abou Dhabi...
A peine débarqué d'Inde, où, en compagnie de François Hollande, il a pu constater la bonne avancée du dossier Rafale, Jean-Yves Le Drian a fait une escale visiblement très utile à Abou Dhabi pour la carrière commerciale de l'avion de combat de Dassault. Après avoir été poussées très loin pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, les négociations pour la vente d'une soixantaine d'exemplaires aux Emirats Arabes Unis avaient échoué peu de temps avant la présidentielle. Quelques mois plus tard, le fil est renoué. « Les négociations ont repris », a déclaré aux « Echos » le ministre de la Défense, au premier jour du salon Idex d'Abou Dhabi.
Côté français, la journée avait plutôt démarré avec l'espoir que les EAU annoncent qui de Nexter, Patria ou d'Otokar, a été retenu à l'issue de l'appel d'offres géant portant sur l'achat de 700 blindés à roues . Décidé à pousser les chances tricolores au maximum, Jean-Yves Le Drian a « invité » Cheikh Mohammed Ben Zayed Al Nahyane, numéro deux du royaume et grand patron de l'armée, sur le stand de Nexter pour qu'il se fasse présenter les avantages du VBCI par le détail. « Faites-moi votre meilleur prix », a simplement répondu le dignitaire après avoir écouté les explications de Philippe Burtin, le PDG de Nexter. En clair : il y a encore matière à discuter, et l'affaire peut déboucher demain, demander encore quelques semaines, voire ne pas déboucher du tout... Jean-Yves Le Drian a sans doute remis le sujet sur la table quelques heures plus tard, lors d'un déjeuner privé avec Cheikh Mohammed Ben Zayed Al Nahyane, mais c'est plutôt dans le domaine des avions de combat que les discussions ont été les plus bénéfiques entre les deux hommes.
Changement de méthode
Sitôt le déjeuner achevé, le ministre de la Défense a rejoint le stand de Dassault, comme l'a constaté « Les Echos », pour « debbriefer » Eric Trappier, le nouveau PDG de Dassault. Le face à face a duré une bonne demi-heure, mais rien n'a filtré sur la teneur des échanges. « J'ai une feuille de route », a simplement indiqué aux « Echos », Eric Trappier, confirmant ainsi la reprise officielle de la négociation Rafale.
Quand il a été élu, François Hollande a pris soin de se démarquer de son prédécesseur sur le dossier Rafale. Nicolas Sarkozy en avait fait une affaire personnelle au point que toutes les négociations se menaient directement à l'Elysée. Sans succès, puisque le Brésil a renvoyé sa décision sine die, et qu'Abou Dhabi a violemment critiqué le prix proposé par Dassault, au point de demander à Londres une offre sur l'Eurofighter. L'avion de combat français est bien ressorti vainqueur en Inde, mais c'est sans doute le seul appel d'offres où le poids du politique a été le moins fort.
L'année dernière, quand il est venu pour la première fois à Abou Dhabi, Jean-Yves Le Drian a pris soin de ne pas évoquer le sujet, préférant commencer par re-bâtir des relations d'Etat à Etat plus normalisées. Le Président a suivi quelques mois plus tard. Aujourd'hui, le ministre de la Défense semble récolter les fruits de tous ces efforts diplomatiques puisque Cheikh Mohammed Ben Zayed Al Nahyane a consenti à la reprise des négociations commerciales.
Pour autant, l'affaire est loin d'être faite. Complexe par nature, elle se heurte aussi à la délicate question de la revente des 60 Mirage 2000-9 d'Abou Dhabi, plus modernes que ceux en service au sein de l'armée de l'air française. Comme pour les blindés, les émiriens ont tout leur temps...
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/industrie-lourde/actu/0202572032459-rafale-les-negociations-ont-repris-aux-emirats-arabes-unis-539276.php?xtor=RSS-2059 | |
| | | Inanç Genelkurmay Başkanı
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Dim 17 Fév 2013 - 22:28 | |
| - Citation :
- ABU DHABI — Renault Trucks Defense on Sunday announced orders for armored vehicles from Middle East and African states, at the start of the IDEX military fair in the United Arab Emirates.
RTD, an affiliate of Sweden’s Volvo, said in a statement that “a Middle Eastern country” placed an order for 46 Shepra armored vehicle, but it did not disclose the value of the order.
The 9.6-ton vehicle carries a crew of six and can travel at a speed of 120 kilometers (77 miles) per hour.
The manufacturer also said it began delivering 10 Sherpa armored personnel carriers and 22 Higard carriers ordered by Qatar in October, equipped with non-lethal weapons for use by riot police.
RTD said it has built 14 off-road ALTV ambulances for an undisclosed African country.
More than 1,000 exhibitors from 57 nations, including top military manufacturers, are taking part in the International Defence Exhibition and Conference, held every two years in the UAE capital. http://www.defensenews.com/article/20130217/DEFREG01/302170011/Renault-Announces-Deals-Abu-Dhabi-Arms-Fair?odyssey=tab|topnews|text|FRONTPAGE _________________ Site perso : http://defense-turque-infos.com/
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| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 18 Fév 2013 - 22:05 | |
| - Citation :
- Première vente à l’export pour le Simbad RC
18/02/2013
crédits : MBDA
Le nouveau système surface-air à très courte portée de MBDA vient de remporter son premier succès à l’export. Le Simbad RC va équiper, à raison de deux lanceurs par bâtiment, une série de patrouilleurs dont l’identité n’est pas révélée par MBDA. A l’instar du lanceur sextuple Sadral et la tourelle quadruple Tetral, le Simbad RC est un système totalement automatique et rechargeable, qui dispose de deux missiles Mistral 2 prêts à l’emploi. Un an après avoir lancé sur fonds propres le développement de ce nouveau système, MBDA réalise actuellement les premiers prototypes, les livraisons devant débuter en 2015.
Le Simbad RC a été conçu pour offrir une solution d’autodéfense compatible avec la place disponible sur les petits bâtiments, comme les patrouilleurs, ou les besoins d’autoprotection des unités logistiques et de débarquement. Il peut aussi compléter les systèmes surface-air plus importants embarqués sur les unités de combat de premier rang. Un lanceur télé-opéré plus efficace que les systèmes manuels
Couplé au système de veille du navire, le Simbad RC est télé-opéré et permet donc de réduire significativement le délai de réaction par rapport aux systèmes manuels (5 secondes entre la phase de préparation et le tir), comme son prédécesseur, le Simbad. En effet, sa mise en œuvre se fait depuis le Central opération (CO) ou la passerelle (avec console dédiée) du bâtiment porteur, l’opérateur étant dès lors abrité, ce qui permet d’assurer une disponibilité opérationnelle plus longue en cas d’alerte qu’un servant soumis à la fatigue d’une position debout derrière la tourelle et aux aléas météos extérieurs.
Equipé d'un autodirecteur infrarouge, le Mistral 2, un missile long de 1.86 mètres, d’un poids de 18.7 kg, capable d’atteindre la vitesse de Mach 2.5 et présentant une portée de 6 km, peut être utilisé contre aéronefs et drones, missiles antinavire et, aussi, de petits mobiles de surface.
En développant le Simbad RC, MBDA vise non seulement de nouveaux clients, mais également les marines et forces armées déjà équipées du missile Mistral, vendu à plus de 17.000 exemplaires dans 30 pays à travers le monde.
Proposé avec un système de commande et de contrôle
On notera que le Simbad RC peut être vendu avec le système de commande et de contrôle CWSP (Compact Warfare System Package) développé par MBDA et le constructeur français Ocea, qui le propose sur sa gamme de patrouilleurs, comme le FPB 115. Conçu pour gérer de manière intégrée les senseurs et l’armement (artillerie télé-opérée, missiles antinavires) des petits bâtiments de combat ou des unités logistiques, qui ne disposent pas de système de combat, le CWSP améliore l’efficacité et la réactivité des systèmes d’autodéfense et d’attaque de ces plateformes.
http://www.meretmarine.com/fr/content/premiere-vente-lexport-pour-le-simbad-rc | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 27 Fév 2013 - 15:13 | |
| - Citation :
- DCNS : pourquoi le mégacontrat LEX sur la modernisation des frégates saoudiennes est bloqué
Michel Cabirol | 27/02/2013
Ce contrat négocié d'Etat à Etat, via ODAS, fait l'objet de dissensions au sein du conseil d'administration de cette société. DCNS souhaiterait qu'ODAS accorde sa garantie sur les travaux réalisés par son partenaire saoudien pour limiter ses risques. Les autres actionnaires, dont EADS, ne sont pas d'accord.
C'est l'histoire d'un contrat d'un milliard d'euros environ plusieurs fois attendu... mais jamais signé malgré la visite éclair en novembre 2012 de François Hollande en Arabie saoudite. Le contrat LEX (Life Extension Sawari 1), portant sur la modernisation de quatre frégates de classe Al Medinah et de deux pétroliers-ravitailleurs de classe Boraida mis en service en 1985-1986 (contrat Sawari I), aurait pu être le premier gros contrat du président socialiste. Cela n'a pas encore été le cas. Pourquoi ? Selon des sources concordantes, le camp français est divisé au sein de la société ODAS. Ce contrat d'Etat à Etat passe par cette société, qui a été créée à la demande de l'État français pour contribuer à développer les exportations dans le domaine de la défense, de la sécurité et des hautes technologies essentiellement en Arabie saoudite. Son actionnariat rassemble, aux côtés de l'État, une dizaine de grands groupes de défense français, dont DCNS, Thales, EADS France, MBDA France, Nexter, Dassault Aviation ainsi que la banque Crédit Agricole Corporate and Investment Bank (ex-Calyon).
Le camp français divisé C'est au sein du conseil d'ODAS que le camp français est divisé. Car DCNS souhaite obtenir la garantie de cette société sur la partie des travaux, laquelle sera réalisée par le chantier naval saoudien, le groupe Zamil, associé à ce contrat par DCNS. Pour le groupe naval, ce contrat est une première de ce type en Arabie Saoudite. Il va devoir créer une structure industrielle à Djeddah sur les bords de la Mer Rouge dans un environnement local peu développé dans ce domaine d'activité. En outre, la remise en état des navires sera compliquée. Du coup, l'enjeu pour DCNS sera de maîtriser les coûts de production et les délais dans un environnement peu connu par le groupe. D'où la volonté de ne pas perdre sa chemise sur un un contrat à risques. Mais au sein du conseil, d'autres actionnaires, dont EADS France, ne l'entendent pas de cette oreille, selon des sources concordantes. Pas question qu'ODAS accorde sa garantie sur les travaux réalisés par le groupe Zamil. "Ce n'est pas le rôle d'ODAS", explique-t-on à La Tribune. D'où le blocage du contrat. Une situation qui pourrait toutefois se dénouer à la faveur d'un arbitrage de l'Etat. D'autant que François Hollande doit dans les prochaines semaines retourner à Ryad. Selon un très bon observateur du pays, l'Arabie saoudite serait en train de desserrer l'étau sur les contrats français, qui s'entassent sur le bureau des proches du Roi. Le contrat LEX pourrait être signé prochainement tout comme une nouvelle commande en faveur de Thales portant sur la logistique des missiles Crotale (défense aérienne). La raison ? La convergence de vue entre Paris et Ryad sur le dossier de la Syrie n'est pas étranger au réchauffement des relations franco-saoudiennes après la période glaciale du quinquennat de Nicolas Sarkozy. "Ryad a pris le temps de se faire une idée des nouveaux responsables politiques français", explique ce connaisseur du royaume. Guerre d'influence Au-delà des guerres intestines au sein du conseil d'ODAS, il existe également une véritable lutte d'influence en coulisse en Arabie saoudite entre Français, qui jouent sur les différents membres de la famille royale pour faire avancer leurs affaires, voire faire trébucher les concurrents français. ODAS, tout comme Thales et DCNS, entretiennent ainsi de bonnes relations avec le ministère de la Défense saoudien, notamment avec Khaled ben Sultan ben Abdelaziz Al Saoud, vice-ministre de la Défense de l'Arabie saoudite, qui est le fils de l'ancien ministre de la Défense décédé en 2011, Prince Sultan bin Abdulaziz, le demi-frère du roi. De leur côté, EADS et MBDA entretiennent quant à eux des liens étroits avec le fils du roi Abdallah, le prince Mutaib bin Abdullah, patron de la Garde nationale, qui est l'armée privée du roi. http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130226trib000751008/dcns-pourquoi-le-megacontrat-lex-sur-la-modernisation-des-fregates-saoudiennes-est-bloque.html | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 1 Mar 2013 - 18:06 | |
| - Citation :
- Défense : Nexter proche de mettre la main sur Eurenco
Michel Cabirol | 01/03/2013, 06:28 - 1007 mots
Le groupe d'armement terrestre devrait boucler le rachat d'Eurenco et de sa maison mère, SNPE, d'ici à la fin du premier semestre 2013. Une opération qui se fait avec la bénédiction l'Etat.
Ce n'est plus qu'une question de semaines pour Nexter. Le groupe d'armements terrestres, qui a présenté jeudi ses résultats 2012, devrait mettre la main sur la filiale de SNPE (99,99 %) spécialisée dans la fabrication des poudres et explosifs pour munitions, obus et petits missiles, Eurenco, qui réalise environ 200 millions de chiffre d'affaires (900 salariés dans quatre pays) durant le premier semestre 2013, selon nos informations. "Nous voulons le faire le plus rapidement possible", explique une source proche du dossier à La Tribune. Une opération qui se fera avec la bénédiction de l'Etat, actionnaire à 100 % de Nexter et de SNPE.
Pour sa part, le PDG de Nexter, Philippe Burtin, est resté plus prudent : "Je comprends qu'une étape a été franchie avec le projet d'une usine nouvelle à Sorgues ce qui va permettre de procéder à cette consolidation". De quoi parle-t-il ? Fin 2012, comme l'avait révélé La Tribune, une assemblée générale d'Eurenco a approuvé une augmentation de capital de 93 millions d'euros, qui va notamment servir à construire une nouvelle usine ultramoderne à Sorgues (Vaucluse), dont le nom de code est le projet Phénix. La participation de SNPE à cette opération s'effectuera en numéraire à hauteur de 70 millions d'euros et par apport en nature d'actifs immobiliers situés à Sorgues (13,1 millions d'euros) et à Bergerac (10,33 millions d'euros). Ce projet était la condition sine qua non du rachat d'Eurenco par Nexter, candidat à la reprise d'Eurenco depuis 2007. Nexter contraint de s'offrir la maison mère d'Eurenco, SNPE Racheter Eurenco permettra à Nexter de sécuriser son approvisionnement en poudres et explosifs en internalisant la fourniture des composants essentiels pour ses munitions. D'autant que le groupe d'armement terrestre craint pour la survie d'Eurenco. "Il est normal que nous soyons intéressés à la pérennité de nos approvisionnements", a précisé le patron de Nexter. La disparition d'Eurenco entraînerait en outre la certification "longue et coûteuse" d'une autre source d'approvisionnement. C'est dans ce cadre que Philippe Burtin a réitéré au deuxième trimestre 2012 son offre de reprise d'Eurenco ainsi que de sa maison mère SNPE dans le but de rationaliser les structures de défaisance existantes dans le terrestre. L'Etat devrait procéder à une fusion de SNPE et de Giat-Industries. Dans une seconde étape, Philippe Burtin aimerait pouvoir rapprocher Eurenco de son rival Nitrochemie, une coentreprise détenue par l'allemand Rheinmetall et le suisse Ruag. Car selon lui, il ne peut pas y avoir deux fournisseurs européens de cette taille sur un marché aussi restreint.
En revanche, les discussions entre Thales et Nexter sont complètement à l'arrêt sur le dossier TDA, filiale à 100 % du groupe d'électronique spécialisée dans les mortiers et les roquettes. En 2011, l'Etat avait retenu le schéma de confier TDA et sa filiale FZ à Nexter , et en contrepartie de faire entrer Thales dans le capital de Nexter. L'instruction du projet industriel et les due diligences ont été commencées sans que les valorisations ne soient échangées. Le processus est suspendu depuis le printemps dans l'attente des orientations des autorités , a expliqué en décembre Philippe Burtin. Lors de la présentation des résultats, le PDG de Nexter a rappelé que les discussions sur ce projet ne sont "ni suspendues, ni blioquées". "Nous attendons que la nouvelle équipe au gouvernement se réapproprie le dossier", a-t-il expliqué. Pour autant, il a concédé que son homologue chez Thales, Jean-Bernard Lévy n'avait pas évoqué ce dossier avec lui. Est-ce que le groupe d'électronique voudra le faire ? A suivre... De nombreuses pistes à l'exportation Pour Nexter, l'export est vital. Pour réussir, il compte sur quatre matériels (canon autotracté Caesar, canon Trajan, véhicule blindé à roue VBCI et véhicule blindé léger à roues hautement protégé Aravis) qui peuvent l'aider à consolider ses premiers succès à l'export depuis deux, trois ans. L'exportation a représenté 75 % de ses commandes en 2012, pour un montant de 832 millions d'euros. C'est "le pourcentage le plus élevé depuis 20 ans", a indiqué Philippe Burtin. Le groupe a remporté un beau succès en Indonésie, qui sera comptabilisé en 2013. Il a annoncé la signature d'une commande de 37 Caesar dans ce pays d'Asie pour un montant de 115 millions d'euros. Il attend maintenant la notification du contrat pour ce canon automoteur de 155 mm, déjà vendu à l'Arabie saoudite et à la Thaïlande.
Le groupe a également des espoirs pour le VBCI au Canada et aux Emirats Arabes Unis. Nexter attend cette année une décision des autorités canadiennes, qui devront choisir entre le VBCI et le Piranha 5 de l'américain General Dynamics, qui est un peu chez lui au Canada, pour une commande de 108 à 138 véhicules. Pour autant, Nexter qui travaille avec Bombardier pourrait créer la surprise. Les Emirats Arabes Unis lui font miroiter une commande de 700 VBCI, dont le coût est évalué à 4 millions d'euros pièce, pour développer sa propre industrie de l'armement. La décision, attendue pour le salon Idex de l'armement à Abou Dhabi en février, est maintenant annoncée pour mai, a indiqué le PDG. Au Danemark, le VBCI se retrouve seul face au Piranha 5, les autres concurrents ayant été écartés, pour un marché d'au moins 250 blindés et Copenhague a exprimé un fort désir pour le Caesar. Mais la décision n'est pas attendue pour le VBCI avant le début 2014, a précisé un cadre du groupe. Enfin, un des plus gros contrats en jeu porte sur 1.400 canons tractés de 155 mm (Trajan) en Inde, "le marché de l'artillerie pour les dix ans à venir". Nexter s'y retrouve en finale face à l'israélien Elbit. Recul du chiffre d'affaires Le chiffre d'affaires a reculé de 12 % sur un an à 742 millions d'euros (851 millions d'euros en 2011, 1,07 milliard en 2010), et devrait rester "à peu près stable" cette année, selon Philippe Burtin. Le bénéfice net est également en baisse : il s'est établi à 93 millions d'euros, contre 114 millions en 2011. Mais pour la septième année consécutive, depuis la naissance de Nexter, la marge opérationelle a été supérieure à 10 %, signe de bonne santé du groupe, qui a consacré l'équivalent de 18 % de son chiffre d'affaires à la recherche et au développement. http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130228trib000751643/defense-nexter-proche-de-mettre-la-main-sur-eurenco.html | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 8 Mar 2013 - 15:58 | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 8 Mar 2013 - 16:28 | |
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- Antimissile : le SAMP/T a encore frappé
Le 08/03/2013 à 09:17 | Par Guillaume Steuer
Et de trois. Le 6 mars, le missile Aster Block 1 a démontré une nouvelle fois sa capacité à intercepter une cible représentative d'un missile balistique de courte portée (type Scud-B), lors d'un essai franco-italien mené au centre DGA Essais de missiles de Biscarrosse.
A cette occasion, un missile Aster tiré par une batterie SAMP/T a intercepté avec succès la cible Black Sparrow tirée par un F-15 israélien parti de Cazaux (une configuration similaire à l'image ci-dessous), à l'issue d'une course balistique d'environ 300 km.
Deux essais similaires avaient déjà été menés, l'un en novembre 2011 et l'autre en octobre 2010. Afin de tester les capacités antibalistiques du SAMP/T, la DGA avait dès le départ commandé trois cibles Black Sparrow (ainsi que les services de mise en oeuvre associés) pour assurer d'éventuels échecs de tir, mais tous ont été couronnés de succès. Même si celui d'octobre 2010 n'avait pas abouti à la destruction de la cible par impact direct, l'Aster était en effet passé suffisamment près de l'objectif pour pouvoir considérer un coup au but.
En service en France et en Italie, le SAMP/T est "la pierre angulaire de la contribution de ces deux pays au programme Otan de protection des forces déployées contre la menace balistique", rappelle la DGA. Et l'avenir de l'Aster dépend justement du bon vouloir de ces deux pays, qui ne se sont toujours pas engagés sur le financement de l'Aster Block 1NT, une évolution censée améliorer les performances de l'Aster face à des missiles balistiques de plus longue portée grâce à un autodirecteur amélioré. Interrogée récemment sur ce programme, la DGA précisait que "les discussions se poursuivent avec l'Italie, partenaire sur le programme SAMP/T, et dans le cadre de la préparation de la future LPM". Le climat budgétaire ambiant ne facilite pas la prise de décision rapide sur le sujet. Et encore moins sur un hypothétique Aster Block 2, intercepteur antimissile encore plus performant qui permettrait de répondre à la demande de clients export potentiels (notamment dans le Golfe) qui, lentement mais sûrement, se tournent l'un après l'autre vers des solutions américaines. http://www.air-cosmos.com/defense/antimissile-le-samp-t-a-encore-frappe.html | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 13 Mar 2013 - 18:52 | |
| - Citation :
- Les industriels de la Défense craignent un scénario noir
Par Hassan Meddah - Publié le 13 mars 2013
Alors que la publication du livre blanc sur la Défense pourrait intervenir la semaine prochaine, les industriels et les élus ont interpellé le président de la République pour éviter que les activités de défense ne soient pas la variable d'ajustement des coupes budgétaires envisagées par l'Etat. Un scénario noir pour le futur budget du ministère de la défense circule bien dans les allées de Bercy. A l'heure où le gouvernement demande à tous ses ministères de contribuer au redressement des comptes publics, celui de la Défense serait particulièrement touché. Du moins selon certaines fuites qui ont mobilisé les industriels du secteur mais également les élus de la commission de Défense du Sénat. Jean-Louis Carrère, président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées évoque ainsi le scénario du pire, baptisé scénario Z par les éminences grises de Bercy. Dans ce schéma, les investissements de la nation pour ses activités de Défense seraient réduits à 1,1% du PIB en 2025 contre 1,56% en 2011. "La patrie est en danger car sa défense l'est (….) Il est de l'intérêt de la nation de maintenir son effort de Défense. La France ne pourrait plus tenir son rang dans le monde et connaitrait un déclassement significatif. (…) Notre pays ne serait plus écouté, ni audible (…)", a-t-il précisé lors d’une réunion de la Commission ce mercredi 13 mars. "L’effort de défense doit être maintenu à un niveau qui permette de préserver la sécurité intérieure et extérieure de la France et sa capacité d’influence. Ce seuil, en deçà duquel il ne faut pas descendre, est de 1,5% du PIB", explique-t-il. Cela représente un effort de l'ordre de 30 milliards d'euros par an. Selon le sénateur, les baisses de budget envisagées par Bercy pourraient entrainer la suppression de dizaines de milliers d'emplois mais également des pertes de compétences et technologiques difficilement récupérables... "Une armée de poche" Le conflit au Mali souligne d'ailleurs le manque de certains moyens critiques de nos armées en matière de drones, de ravitailleurs, d'avion de transport. "Nous avons de plus en plus une armée de poche" s'est encore désolé Jean-Louis Carrère. Les sénateurs de la commission Défense ont rappelé aussi certaines réalités économiques: le secteur de la Défense emploie au total 400 000 personnes, les ventes à l'exportation de matériel militaire s'élèvent à 5 milliards d'euros par an et contribuent à la balance commerciale autant que l'Agriculture. A l'approche de la remise du prochain Livre blanc sur la défense au président de la République, sans doute avant la fin du mois du mars, le vent de panique touche également les industriels de la défense. Selon les Échos, les principaux acteurs du domaine (DCNS, EADS, MBDA, Nexter, Safran, Thales...) auraient adressé une lettre au président de la République pour éviter de faire les frais de coupes budgétaires trop brutales. Une initiative commune exceptionnelle à ce niveau. "Je suis très inquiet que le bubget de Défense serve de variable d'ajustement. On risque de mettre en péril un grand savoir faire français au nom de problèmes économiques plus globaux", avait déjà affirmé Jean-Bernard Levy, nouveau PDG de Thales lors de l'annonce des résultats annuels du groupe début mars. Pour sauver le soldat Défense, c'est décidément l'union sacrée. http://www.usinenouvelle.com/article/les-industriels-de-la-defense-craignent-un-scenario-noir.N193268 | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 25 Mar 2013 - 14:21 | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 25 Mar 2013 - 22:14 | |
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- Le 12-mètres du beauceron Sillinger part à l'abordage
Par STÉPHANE FRACHET - Publié le 23 mars 2013
MADE IN FRANCE Une proue effilée et trois moteurs de 300 chevaux permettent au nouveau bateau du français Sillinger, le 1 200 RIB UM, d’atteindre 40 nœuds dans une mer creusée par des vagues de trois mètres. Pour les marins, la performance n’est pas anodine. Seuls des catamarans de course ou des vedettes lancées à pleine vitesse sont capables du même exploit. Dessinée par l’architecte naval nantais François Lucas, la carène en polyester du RIB UM (pour bateau semi-rigide à usage militaire) transperce les vagues et "ne décolle pas à leur sommet", assure Ivan de Quatrebarbes, le PDG de l’entreprise. Destiné aux forces navales pour la surveillance des zones côtières, ce canot pneumatique de quelque 5,5 tonnes a été présenté lors du dernier salon Euronaval au Bourget, en octobre. L’activité militaire représente 70% des ventes de Sillinger (4 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2012). Grâce à sa rapidité de mise en œuvre, le dernier-né de cette PME, installée à Mer (Loir-et-Cher), a déjà séduit deux marines africaines. L’objectif étant de réagir rapidement contre la piraterie maritime. La Libye vient ainsi d’acheter 50 canots de la marque au requin. Soit un contrat d’une dizaine de millions d’euros et du travail en perspective pour l’usine ligérienne, qui emploie aujourd’hui 34 salariés. Créée par Tibor Sillinger en 1962, la PME a traversé la tempête au tournant des années 2000, avant d’être reprise à la barre du tribunal de commerce de Blois par le groupe Marck. Ce fournisseur d’uniformes et d’accessoires qui, outre les armées, équipe Air France et certaines administrations, affiche un chiffre d’affaires de 120 millions d’euros. Et emploie près de 500 salariés sur sept sites en France. Stéphane Frachet http://www.usinenouvelle.com/article/le-12-metres-du-beauceron-sillinger-part-a-l-abordage.N193596 | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 26 Mar 2013 - 18:15 | |
| - Citation :
- Thales remporte un nouveau contrat de support de missiles Crotale en Arabie saoudite
Michel Cabirol | 26/03/2013
L'Arabie saoudite a confié un nouveau contrat de support des missiles de défense aérienne Crotale à Thales, selon nos informations. Une commande modeste certes, de l'ordre de 140 millions d'euros, mais qui serait de bonne augure pour l'obtention de la part de Ryad d'un mégacontrat de défense aérienne (Mark 3), évalué à 2,5 milliards d'euros.
C'est un petit contrat, de l'ordre de 140 millions d'euros (quoique pour Thales...) mais symboliquement, il vaut beaucoup plus pour le groupe d'élecrtonique et la France. Selon plusieurs sources concordantes, l'Arabie saoudite a confié au groupe d'électronique un nouveau contrat de support des missiles Crotale, baptisé Oasis 8,, qui sont utilisés par le Royaume pour sa défense aérienne (Air Defence). Pourquoi était-il important ? D'abord, comme le notent certains observateurs avertis, Ryad, après une période glaciale avec Paris lors du quinquennat de Nicolas Sarkozy, est en train de déverrouiller progressivement le robinet des contrats pour les industriels français. "Ils avaient besoin de signer ce contrat de support", explique-t-on à La Tribune. Au-delà, il y a également LEX, le contrat de modernisation des frégates achetées à DCNS dans le cadre du programme Sawari I évalué à 1 milliard d'euros. Un contrat très attendu par le groupe naval mais jamais signé. Mark 3, enjeu de désirs Surtout, dans la guerre entre Thales et EADS/MBDA, qui se disputent un mégacontrat en Arabie saoudite de défense aérienne (Mark 3) évalué à 2,5 milliards d'euros environ, le goupe d'électronique pense avoir pris un avantage sur ses concurrents. "Cela veut dire que le Royaume garde le système Crotale-Shahine, c'est un signe très positif", analyse-t-on en interne chez Thales. Car, EADS et le missilier, convaincus qu'ils ont la meilleure offre de défense aérienne pour Ryad, ne semblent avoir jamais désarmé. Ils tentent de convaincre discrètement les autorités saoudiennes de s'équiper des missiles VL Mica et Aster en dépit de l'arbitrage de Paris rendu cet été en faveur de Thales. Chez MBDA, on assure que le groupe se conforme à la décision des autorités françaises prise au plus haut niveau et qu'il n'y a aucune discussion, ni négociation actuelle avec les autorités saoudiennes. Même si, laisse-t-on entendre chez l'électronicien, le PDG de MBDA, Antoine Bouvier aurait demandé lors du salon de défense à Abu Dhabi (IDEX) au nouveau patron de Thales, Jean-Bernard Lévy, de lui faire une place dans cette opération. Ce qu'Antoine Bouvier dément avec véhémence. Chez EADS, on estime que Thales prépare le terrain à une prochaine défaite en faisant porter le chapeau à MBDA. D'autant que gagner Oasis 8 ne préjuge pas automatiquement de l'obtention de Mark 3, analyse-t-on en interne. "Pourquoi l'Arabie saoudite n'a-t-elle pas signé tout de suite Mark 3, note-t-on. Sinon qu'elle n'est pas près de le confier à Thales". De son côté, on estime au sein du groupe d'électronique que les négociations avancent bien avec Ryad. Une aimable partie de ping-pong qui est loin d'être terminée, surtout en cette période de disette budgétaire française, qui avive les appétits à l'export. http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130325trib000755893/thales-remporte-un-nouveau-contrat-de-support-de-missiles-crotale-en-arabie-saoudite.html | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 26 Mar 2013 - 18:28 | |
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- Défense : la CGT "pas opposée" au projet de rapprochement entre Nexter et SNPE
Michel Cabirol | 26/03/2013
La Fédération nationale des travailleurs de l'Etat n'est "pas opposée" au projet du gouvernement de renforcer le groupe d'armement terrestre Nexter avec SNPE et surtout sa filiale poudres et explosifs, Eurenco.
Cela mérite d'être souligné. La Fédération nationale des travailleurs de l'Etat (FNTE-CGT) n'est pas opposée à un projet de fusion, et plus précisément au projet du gouvernement de renforcer le groupe d'armement terrestre Nexter avec SNPE et surtout sa filiale poudres et explosifs, Eurenco. La FNTE "n'est pas étonnée de ce rapprochement envisagé. Sur le fond, elle n'y est pas forcément opposée à la condition que cette opération soit fondée sur un véritable projet industriel durable", explique-t-elle dans un communiqué publié ce mardi. Car, estime-t-elle, "il est évident que les activités de Nexter et d'Eurenco sont complémentaires, au service de la Défense nationale et de la fourniture souveraine en besoins munitionnaires de nos forces armées". La CGT réaffirme sa proposition "d'édification d'un Pôle Public National de Défense (PPND) : ce n'est qu'en consolidant le pôle défense franco-français et son secteur munitionnaire étatique que notre industrie de l'armement survivra, et qu'à terme l'indépendance de notre Défense sera garantie". Selon les informations de la a FNTE, "une première étape consiste à valoriser la société achetée (SNPE/Eurenco). Pour cela, un cabinet d'expertise est mandaté, lequel aura à rendre compte d'ici 1 à 2 mois de la valeur de rachat de l'entité de SNPE, mais aussi des impacts sociaux et structurels qui découleraient d'une telle opération... Cette étape se déroule directement entre Giat et l'État, SNPE et Eurenco n'ayant pas voix au chapitre". Regrettant que "peu de choses filtrent officiellement de cette opération d'absorption" la FNTE s'interroge sur une "question essentielle de savoir si Eurenco deviendrait filiale de Nexter Munitions, ou partie intégrante de Nexter". Et de déplorer que "beaucoup de points restent à éclaircir, à préciser pour donner une appréciation complète et lever les craintes que cette absorption se résume à une nouvelle phase de restructuration drastique de l'outil industriel. N'oublions pas que ce projet intervient en pleine période de publication imminente du Livre blanc sur la Défense et au moment où s'élabore la future Loi de programmation militaire !" Nexter candidat pour racheter Eurenco depuis 2007
Si le projet aboutissait, le groupe d'armements terrestres mettrait la main notamment sur Eurenco (filiale de SNPE à 99,99 %), spécialisée dans la fabrication des poudres et explosifs pour munitions, obus et petits missiles, et qui réalise environ 200 millions de chiffre d'affaires (900 salariés dans quatre pays). le projet pourrait aboutir durant le premier semestre 2013. Le PDG de Nexter, Philippe Burtin, était resté plus prudent lors de la présentation de ses résultats fin février : "Je comprends qu'une étape a été franchie avec le projet d'une usine nouvelle à Sorgues ce qui va permettre de procéder à cette consolidation". De quoi parlait-il ? Fin 2012, comme l'avait révélé La Tribune, une assemblée générale d'Eurenco a approuvé une augmentation de capital de 93 millions d'euros, qui va notamment servir à construire une nouvelle usine ultramoderne à Sorgues (Vaucluse), dont le nom de code est le projet Phénix. La participation de SNPE à cette opération s'effectuera en numéraire à hauteur de 70 millions d'euros et par apport en nature d'actifs immobiliers situés à Sorgues (13,1 millions d'euros) et à Bergerac (10,33 millions d'euros). Ce projet était la condition sine qua non du rachat d'Eurenco par Nexter, candidat à la reprise d'Eurenco depuis 2007 http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130326trib000756074/defense-la-cgt-pas-opposee-au-projet-de-rapprochement-entre-nexter-et-snpe.html | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 3 Avr 2013 - 17:32 | |
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- Inquiétudes chez Nexter concernant une éventuelle cession au Qatar
Par Julien Bonnet - Publié le 02 avril 2013, à 15h04
Les syndicats du fabricant de blindés et de canons Nexter, détenu à 100% par l'Etat craignent que ce dernier, contraint de dégager des ressources, cède des parts de leur entreprise, la CFDT évoquant même mardi une vente au Qatar. Nexter va-t-il être vendu au Qatar ? C'est en tout cas une piste pour la CFDT, qui relaie ainsi les craintes des syndicats du fabricant de blindés et de canons détenu à 100% par l'Etat. Dans un tract, elle dénonce en effet les "braves technocrates qui n'auraient pas d'état d'âme à vendre au plus offrant les bijoux de famille... Comme cela se susurre en coulisse, Nexter pourrait ainsi avoir pour repreneur le Qatar". "Il y a des rumeurs qui circulent. Il n'y a sans doute pas d'interdit pour un gouvernement de faire ça", a expliqué à l'AFP André Golliard, administrateur CFDT Nexter. Nexter, fabricant du char Leclerc, de véhicules de combat et de canons, a déjà été transformé en société anonyme. L'Etat en détient 100% des parts, afin de permettre une privatisation hypothétique. Un projet d'entrée de l'électronicien Thales au capital de Nexter est au point mort depuis près d'un an. Le Qatar, qui multiplie les investissements en France, pourrait donc s'imposer comme une solution pour l'Etat. "Risque d'éclatement du groupe" Selon Pierre Brat, délégué CFDT, le risque d'une cession à un investisseur étranger vient plus concrètement du groupe suédois Volvo, déjà propriétaire de Renault Trucks Defense, et qui est intéressé par les véhicules mais pas par la branche munitions de Nexter, "d'où le risque d'éclatement du groupe". La CFDT doit être reçue prochainement par des parlementaires pour discuter de l'avenir de l'armement terrestre en France. Julien Bonnet http://www.usinenouvelle.com/article/inquietudes-chez-nexter-concernant-une-eventuelle-cession-au-qatar.N194317 | |
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