Daughter of Mossad chief refuse to enlist in tsahal and support Palestine
Pour les refuznikim c'est vrai,pour la fille d'un chef du mossad,je sais pas faut faire des recherches.
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"Nous trouverons un chemin… ou nous en créerons un": Hannibal
GlaivedeSion General de Brigade
messages : 3887 Inscrit le : 15/07/2009 Localisation : ici et la Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Jeu 19 Juin - 23:40
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L'ex-maire de Jérusalem condamné à 6 ans de prison
Après la condamnation d'Ehud Olmert, son successeur, Lupolianski a écopé de la même peine pour la même affaire
L'ancien maire israélien de Jérusalem Uri Lupolianski a été condamné jeudi à six ans de prison ferme pour corruption, dans un énorme scandale immobilier pour lequel l'ex-Premier ministre Ehud Olmert avait écopé de la même peine, a annoncé la radio militaire.
Un tribunal de district de Tel-Aviv a reconnu Uri Lupolianski, maire de Jérusalem de 2003 à 2008, coupable de corruption pour avoir touché 2 millions de shekels (570.000 dollars) de pots de vin de la part des promoteurs d'un vaste projet immobilier à Jérusalem surnommé "Holyland".
La décision du tribunal dans cette affaire avait déjà été prise mais l'annonce de la sentence de Uri Lupolianski avait été reportée en raison de son état de santé.
Le 13 mai, Ehud Olmert, prédécesseur de Uri Lupolianski à la mairie de Jérusalem, avait lui aussi été condamné à six ans de prison et à une amende d'un million de shekels (285.000 dollars) pour corruption dans le cadre de la même affaire.
Cette peine a annihilé ses chances de retour sur la scène politique.
M. Olmert a saisi la Cour suprême, ce qui a permis une suspension de l'application de sa peine. Uri Lupolianski a lui aussi fait appel à la plus haute instance judiciaire israélienne.
Parmi les autres personnes impliquées figure l'ancien ingénieur de la municipalité qui s'est vu infliger une peine de sept ans de prison.
I24news.tv
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USA: le Congrès va augmenter de moitié l'aide au système israélien Iron Dome Publié le 15 juillet 2014 à 22h59
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Une commission du Sénat américain a approuvé mardi une hausse de moitié de l'aide financière américaine au système israélien de défense anti-missiles Iron Dome, utilisé actuellement par Israël pour abattre les roquettes tirées depuis la bande de Gaza.Les sénateurs ont approuvé une enveloppe de 351 millions de dollars pour financer le système d'interception durant l'année budgétaire 2015, qui commence le 1er octobre, contre 235 millions en 2014. Le président Barack Obama avait demandé seulement 179 millions de crédits pour 2015. Les Etats-Unis ont dépensé au total depuis 2011, date de sa mise en service, 700 millions de dollars pour soutenir le développement du "Dôme de fer", destiné à contrer les projectiles de courte et moyenne portée (roquettes, obus d'artillerie) visant des zones habitées. Les crédits 2015, qui prévoient aussi 270 millions pour d'autres systèmes anti-missiles, doivent encore être approuvés définitivement par le Sénat d'ici septembre. La Chambre a déjà adopté un montant identique en mai. Au total, les Etats-Unis ont prévu de dépenser 30 milliards de dollars d'aide militaire à Israël entre 2009 et 2018. En 2014, Israël a reçu 3,1 milliards de dollars d'aide militaire. (Belga)
L'utopie technologique va continuer à faire des dégâts... dans les rangs des Israéliens ! Et les contribuables américains de payer la facture... Ce concept, très ambitieux, sera un jour parfaitement opérationnel, mais ce n'est pas demain la veille... En attendant, des missiles à deux sous fabriqués dans des ateliers clandestins vont continuer à pleuvoir sur les villes sionistes !
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annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Benjamin Netanyahu: « C’est pas seulement le combat d’Israël. Si on ne s’unit pas, cette peste terroriste arrivera en France. Ce conflit y est d’ailleurs déjà ».
Le plus grand danger pour Israël est sa démographie, si j'étais Netanyahu, j'aurais inciter les Juifs a faire leur aliyah en leur accordant plus de facilité matérielle (maison, voiture et travail). L'agence Juive doit revoir sa politique. Le gouvernement Israélien peut aussi inciter les Juifs a faire plus d'enfant.
Des heurts ont opposé mercredi matin sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem les forces de l'ordre israéliennes à des dizaines de Palestiniens protestant contre la présence de visiteurs juifs sur ce site sacré, a indiqué la police israélienne.
La police bouclait les accès à l'esplanade, empêchant l'accès au troisième lieu saint de l'islam, également sacré pour les juifs, tandis qu'on pouvait entendre les grenades assourdissantes depuis les rues adjacentes dans la Vieille ville de Jérusalem, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Les forces de l'ordre ont pénétré sur le +Mont du Temple+ (nom donné par les Israéliens à l'esplanade des Mosquées NDLR) et repoussé les émeutiers à l'intérieur de la mosquée Al-Aqsa", a indiqué un communiqué de la police.
Les Palestiniens ont jeté des pierres, des pétards et des cocktails Molotov sur les membres des forces de sécurité israéliennes, en blessant cinq, a ajouté la police.
En fin de matinée le calme était revenu et la police annonçait avoir arrêté de nombreux Palestiniens, sans préciser de chiffre.
Ces heurts ont été déclenchés après que 90 Israéliens ont été autorisés à se rendre sur l'esplanade des Mosquées juste avant les célébrations du Nouvel An juif. Deux d'entre eux ont été arrêtés pour troubles à l'ordre public, a indiqué la police.
Israël autorise les juifs à se rendre, à certaines heures et sous stricte surveillance sur ce site sensible, mais ne les autorise pas à y prier pour éviter toute provocation.
L'esplanade des Mosquées, que les musulmans appellent le "Noble sanctuaire" (Haram al-Charif) et les juifs le "Mont du Temple", en référence au second Temple juif détruit par l'Empire romain en l'an 70, est une source de tensions entre les deux communautés.
L'Esplanade, qui abrite la mosquée Al-Aqsa et le Dôme du Rocher, est le troisième lieu saint de l'islam après La Mecque et Médine en Arabie saoudite. Le Mur des Lamentations, un vestige du second Temple juif, est situé en contrebas.
Les juifs célèbrent à partir de mercredi soir Rosh Hashana, le Nouvel An juif. La police renforce à cette occasion les mesures de sécurité dans et autour de la Vieille ville.
Le ministre israélien de la Sécurité intérieure Yitzhak Aharonovitch s'est rendu sur place et a assuré à la presse que la police continuerait à faciliter "l'accès des visiteurs juifs au Mont du Temple".
Les tensions chroniques à Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël en 1967, ont été exacerbées au cours de l'été. Jérusalem-Est est le théâtre de heurts quasi-quotidiens et la police a annoncé y avoir arrêté 762 Palestiniens depuis le 2 juillet. Parmi eux, 250 ont été inculpés pour trouble à l'ordre public.
Ils n'auront jamais la sécurité, la paix et l'espoir de vivre éternellement sur cette terre qu'ils ont volés
Citation :
Netanyahu invite les Arabes israéliens à partir
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 10/11/2014 à 17:17 Publié le 10/11/2014 à 17:12 Le Premier ministre israélien a ouvertement invité les Arabes israéliens qui ont participé aux manifestations de ce week-end après la mort d'un des leurs, tué par la police, à aller vivre dans les territoires palestiniens. "A tous ceux qui manifestent, qui dénoncent Israël et militent pour la création d'un Etat palestinien, je peux dire une chose toute simple: vous êtes invités à vous installer là-bas, dans l'Autorité palestinienne ou à Gaza", a déclaré Benjamin Netanyahu lors d'une réunion avec des élus du Likoud.
"Je peux vous promettre que l'Etat d'Israël ne mettra aucun obstacle sur votre route", a-t-il ajouté. Pour Ahmed Tibi, influent député arabe israélien, ses propos montrent que le Likoud "déraille". Après avoir envisagé de priver ceux qui "appellent à la destruction d'Israël" de leur nationalité, le Premier ministre cherche ainsi à donner le change à l'aide droite du parti, a-t-il ajouté. Les arabes israéliens représentent 20% de la population de l'Etat hébreu. Plusieurs milliers d'entre-eux ont manifesté samedi dans le nord d'Israël après la mort d'un manifestant tué par la police.
Il y a eu combien de premier ministre israélien depuis la création de ce pays
Citation :
Israël : les députés votent la dissolution du Parlement
Après des heures de discussion, les membres de la Knesset ont voté, lundi 8 décembre au soir, la dissolution du Parlement israélien. Les prochaines élections législatives doivent se tenir le 17 mars 2015. Les députés se sont largement prononcés (93 pour, aucun contre) en faveur de cette dissolution. Celle-ci a été provoquée par un coup de force du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, qui a limogé la semaine dernière deux ministres centristes, Yaïr Lapid (finances) et Tzipi Livni (justice), les accusant d'avoir ourdi un « putsch » contre lui.
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Dim 4 Jan - 16:05
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Israël "ne permettra pas que ses soldats soient traînés devant la CPI" (Netanyahu)
AFP 04/01/2015
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a prévenu dimanche qu'Israël s'opposerait à toute poursuite de ses soldats par la Cour pénale internationale (CPI), à laquelle les Palestiniens viennent de demander d'adhérer.
"Nous ne permettrons pas que les soldats et les officiers de Tsahal soient traînés devant le tribunal de La Haye", a déclaré M. Netanyahu à l'ouverture du conseil des ministres hebdomadaire. Samedi, l'Etat hébreu avait riposté à l'offensive diplomatique internationale des Palestiniens en gelant le versement de plus de 100 millions d'euros de taxes dues à l'Autorité palestinienne.
"Ceux qui doivent être poursuivis sont les dirigeants de l'Autorité palestinienne qui ont fait une alliance avec les criminels de guerre du Hamas", a ajouté le Premier ministre israélien, qui accuse le mouvement islamiste notamment d'avoir utilisé les Gazaouis comme bouclier humain lors du conflit de l'été dernier, qui a fait près de 2.200 morts côté palestinien, en majorité des civils, et 73 côté israélien, dont 67 soldats.
"Les soldats de Tsahal continueront de défendre d'Etat d'Israël avec courage et détermination, et de la même façon qu'ils nous protègent, nous les protègerons avec courage et détermination ", a-t-il aussi dit.
"L'Autorité palestinienne a décidé de confronter l'Etat d'Israël et nous ne resterons pas les bras croisés", a encore prévenu le chef du gouvernement israélien.
Le gel, samedi, de 106 millions de taxes collectées par Israël pour le compte des Palestiniens, pourrait n'être que la première d'une série de mesures de rétorsion israéliennes après la demande d'adhésion des Palestiniens à la CPI, selon les commentateurs.
Le but de cette adhésion est, pour les Palestiniens, de citer à comparaître des dirigeants israéliens devant le tribunal de La Haye, dont la mission est de poursuivre les auteurs de génocides, crimes contre l'humanité ou crimes de guerre.
Ils pourraient ainsi leur demander des comptes pour les trois offensives lancées sur Gaza depuis 2008, ou encore pour l'occupation.
Israël: des plongeurs découvrent sous les eaux un trésor de 2.000 pièces d'or
Jérusalem, 17 fév 2015 (AFP) -
Des plongeurs viennent de découvrir au fond du port antique de Césarée sur la côte méditerranéenne 2.000 pièces d'or vieilles de 1.000 ans qui constituent le plus important trésor numismatique jamais mis au jour en Israël, a annoncé l'autorité nationale des antiquités mardi.
Les membres d'un club de plongée ont fait la découverte totalement par hasard, après des tempêtes ayant remué les fonds marins du port antique de Césarée (nord-ouest d'Israël).
"Ils ont d'abord cru avoir repéré une pièce de jeu" et ne se sont détrompés que quand ils ont ramassé plusieurs pièces, a rapporté l'autorité. Ils ont alerté le directeur de leur club qui, à son tour, a informé l'autorité des antiquités.
Les plongeurs de l'autorité ont détecté environ 2.000 pièces en dinars, demi-dinars et quarts de dinars dont la plus ancienne a été frappée à Palerme, en Sicile, dans la seconde moitié du 9ème siècle. La plupart des pièces remontent à deux caliphes fatimides qui ont régné de la fin du 10ème siècle au premier tiers du 11ème sur un territoire recouvrant une grande partie de l'Afrique du Nord, la Sicile et une partie du Proche-Orient.
En excellent état de conservation malgré un millier d'années passées au fond de l'eau, les pièces n'ont même pas eu besoin d'être nettoyées, indique Robert Cole, un expert en numismatique. Certaines portent des traces de morsure montrant que leurs propriétaires ont éprouvé leur qualité avec leurs dents. D'autres encore paraissent tout juste avoir été frappées.
Elles proviennent peut-être du naufrage d'un bateau transportant les revenus des impôts destinés au gouvernement central en Egypte, conjecture Kobi Sharvit, directeur de l'unité d'archéologie marine de l'autorité des antiquités. Ou bien l'argent devait servir à payer les salaires de la garnison qui défendait Césarée. Ou bien encore l'argent appartenait à un riche marchand dont le bateau faisait le négoce avec les ports de Méditerranée avant de couler. L'autorité espère que l'étude du contexte permettra d'en savoir plus.
La dynastie fatimide passe pour avoir été fabuleusement riche, selon l'autorité des antiquités. Son avènement a coïncidé avec un renouveau du commerce maritime dans l'est du bassin méditerranéen. Césarée, construite par le roi de Judée Hérode 1er au 1er siècle av. J.-C., et d'autres villes portuaires se sont développées sous la coupe des Fatimides. Le commerce entre musulmans et croisés a prospéré en temps de paix, sans cesser en temps de guerre, rapporte l'autorité.
Les vestiges importants des époques romaine et médiévale font de Césarée un des grands sites touristiques d'Israël.
La Jordanie et Israël, liés par un traité de paix, ont signé jeudi à Amman un accord destiné à lutter contre la pénurie d'eau dans la région par un pompage de la mer Rouge vers la mer Morte.
Selon l'agence officielle jordanienne Petra, l'accord porte sur "l'exécution de la première partie" d'une lettre d'intention conclue en décembre 2013 à Washington entre des représentants d'Israël, de Jordanie et de l'Autorité palestinienne pour tenter de sauver la mer Morte.
Il s'agit de construire un système de pompage dans le golfe d'Aqaba, à la pointe nord de la mer Rouge, afin de collecter quelque 300 millions de m3 d'eau par an.
Une partie doit être acheminée par l'intermédiaire de quatre conduits vers la mer Morte, une mer fermée ayant une très haute concentration en sel et qui risque de s'assécher d'ici 2050.
Une autre partie doit être dessalée, et distribuée en Israël et en Jordanie afin de répondre à la pénurie d'eau qui frappe la région.
Le projet prévoit de fournir aux Palestiniens 30 millions de m3 d'eau dessalée par an.
"la Jordanie va commencer dans les prochaines semaines à préparer les documents en vue de lancer un appel d'offres" pour ces travaux, a déclaré le ministre jordanien de l'Eau Hazem Nasser, cité par Petra. Il a conclu cet accord avec le ministre israélien de la Coopération régionale Silvan Shalom, en présence de représentants des Etats Unis et de la Banque mondiale.
Pour M. Shalom, qui est également ministre du Développement des ressources naturelles, il s'agit du "plus important projet depuis la conclusion du traité de paix avec la Jordanie" en 1994. "Il couronne une coopération constructive entre Israël et la Jordanie, qui aidera à réhabiliter la mer Morte et à fournir des solutions au problème de l'eau en Jordanie" et dans le sud d'Israël, a-t-il dit selon un communiqué de son ministère.
Partenaire de l'opération, la Banque mondiale a publié en 2012 une étude penchant vers la faisabilité du projet, mais plusieurs organisations de défense de l'environnement ont déjà mis en garde contre les possibles effets néfastes de l'arrivée d'eau de la mer Rouge sur le fragile écosystème de la mer Morte.
Dans un communiqué, l'institution a estimé que le lancement du projet, "sous le contrôle des scientifiques", devrait permettre de mieux comprendre les conséquence d'un mélange des eaux de la Mer Rouge avec celles de la Mer morte.
Rien ne va plus entre Barack Obama et Benyamin Nétanyahou
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En prévoyant d'intervenir, mardi 3 mars, sur l'Iran devant le Congrès américain, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou marque une rupture et met les liens entre les deux pays à l'épreuve. Furieuse de ce discours organisé dans son dos entre le premier ministre israélien et le leader républicain de la Chambre des représentants, la présidence américaine a exclu toute rencontre officielle. Le président américain Barack Obama et d'autres responsables démocrates ont aussi averti qu'ils n'assisteraient pas au discours du dirigeant israélien. M. Obama a expliqué que sa présence serait vue comme un soutien partisan à M. Nétanyahou, à quelques jours des élections israéliennes du 17 mars. Et le vice-président Joe Biden, qui assiste traditionnellement aux discours des dirigeants étrangers, sera absent en raison d'un déplacement à l'étranger opportunément organisé au même moment. La Maison Blanche n'a pas non plus indiqué si elle serait représentée à la conférence annuelle de l'Aipac, principal lobby pro-Israël aux Etats-Unis.
La tension est palpable et la Maison Blanche ne prend plus vraiment de gants pour exprimer son exaspération. S'exprimant mardi soir sur la chaîne de télévision PBS, la conseillère nationale à la sécurité d'Obama Susan Rice a estimé que:
« Ce qui s'est passé ces dernières semaines du fait de l'invitation qui a été lancée par le président [de la Chambre] et de son acceptation par le premier ministre Nétanyahou à deux semaines seulement des élections, c'est que, des deux côtés, on a injecté de la partialité, ce qui est non seulement malheureux mais aussi destructeur pour la structure même de nos relations ».
Coup de froid entre Netanyahu et la Maison-Blanche Benjamin Netanyahu se rendra mardi prochain à Washington, non pas pour rencontrer Barack Obama, mais pour s'exprimer devant le Congrès. Invité par les républicains, et non par la Maison-Blanche, le Premier ministre israélien compte profiter de cette tribune pour réaffirmer son opposition à un accord entre les grandes puissances et l'Iran sur le dossier du nucléaire. 'Je respecte la Maison-Blanche et le président des Etats-Unis, mais sur un sujet aussi fatidique, qui peut décider de notre vie ou de notre mort, je dois tout faire pour éviter à mon pays un aussi grand danger', a-t-il déclaré mercredi lors d'un meeting électoral en Cisjordanie occupée. Les républicains n'ont pas consulté la Maison-Blanche avant d'inviter le Premier ministre israélien, ignorant ainsi le protocole. La conseillère américaine à la sécurité nationale, Susan Rice, a jugé mercredi que ce discours avait déjà un effet destructeur sur les relations entre Israël et les Etats-Unis. De son côté, John Kerry continue de défendre les négociations en cours. Pour le secrétaire d'État américain, Benjamin Netanyahu a tort de s'opposer à un accord avec le régime de Téhéran. ''Depuis que nous avons entamé des négociations et signé un accord préliminaire, Israël est bien plus en sécurité, a-t-il déclaré en substance devant des parlementaires. Pour Benjamin Netanyahu, l'enjeu de ce discours devant le Congrès américain est d'autant plus important qu'il intervient à quelques jours des élections législatives en Israël.
Plusieurs sénateurs démocrates pensent que l'invitation faite par le républicain John Boehner au premier ministre israéelien « sacrifiait la coopération bien établie avec Israël au profit d'une lutte partisane de court terme ». Ils demandaient ainsi à M. Nétanyahou de rencontrer les élus démocrates « pour maintenir un dialogue d'Israël avec les deux partis au Congrès ». Mais le dirigeant israélien a refusé, craignant qu'une telle rencontre ne fût considérée comme partisane. Ce différend prend de l'ampleur au moment où se dessinent les contours d'un possible accord sur le programme nucléaire iranien. Pour M. Obama, un accord avec l'Iran visant à s'assurer que la République islamique n'obtienne pas l'arme nucléaire figurerait en très bonne place, dans le chapitre « politique étrangère » de son bilan. Si le premier ministre israélien sort vainqueur des élections du 17 mars, les deux dirigeants aux styles si différents devront encore se côtoyer pendant encore près de deux ans.
Pour les législatives, les Arabes israéliens font front commun
Avigdor Lieberman, l’ultranationaliste ministre des Affaires étrangères, a proposé une loi relevant de 2 à 3,25 % des voix le seuil d’entrée au Parlement israélien, la Knesset. Amir Cohen/Reuters
Scrutin Une seule liste représentera les descendants des Palestiniens restés sur leur terre après la création de l'État hébreu en 1948.
OLJ/AFP 28/02/2015
Pour la première fois de leur histoire, les partis arabes israéliens ont surmonté des divergences fondamentales et formé une liste commune en vue des législatives, pour défendre, disent-ils, la survie de la présence arabe dans l'État hébreu.
Quand Avigdor Lieberman, l'ultranationaliste ministre des Affaires étrangères, a proposé une loi relevant de 2 à 3,25 % des voix le seuil d'entrée au Parlement israélien, la Knesset, les quatre formations arabes israéliennes ont décidé, après de longs débats, de faire cause commune. Le 17 mars, une seule liste représentera les descendants des Palestiniens restés sur leur terre après la création d'Israël en 1948. C'est la réalisation d'un vœu formulé de longue date par les dirigeants palestiniens et les électeurs arabes.
Ainsi Rabie, un Nazaréen de 38 ans, compte voter pour la première fois de sa vie. « Avant, je boycottais les partis arabes parce qu'ils tombaient dans le piège de la division. Cette fois, je vais donner ma voix à leur liste unique », dit-il à l'AFP. La liste regroupe les communistes du Front démocratique pour la paix et l'égalité (FDPE), les nationalistes arabes du Rassemblement national démocratique (RND), le Mouvement islamiste et le Mouvement arabe pour le renouveau (Mar), qui, par le passé, s'est allié avec chacun des précédents au gré des élections. Parmi les 15 premiers de la liste – éligibles au vu des sondages –, figurent des femmes, des musulmans, des chrétiens, des druzes et même un juif, le député communiste Dov Khenin.
« Haine antiarabe » Le choix de l'union pour représenter les 1,3 million d'Arabes israéliens a été fait pour contrer la pression de la droite, explique Ayman Odeh, le chef du FDPE et tête de liste. Après la dernière guerre à Gaza l'été dernier et la propagation des violences dans les territoires occupés aux localités arabes en Israël, « les incitations à la haine antiarabe ont augmenté et menacent désormais l'existence même des Arabes au sein de cet État », dit-il à l'AFP.
Quand M. Lieberman défend l'idée d'échanger certains territoires peuplés d'Arabes israéliens contre les colonies juives de Cisjordanie occupée pour régler le conflit avec les Palestiniens, c'est pour « nous expulser tous du pays », selon lui. M. Lieberman, devenue la bête noire des Arabes israéliens, défend une « séparation » maximale entre Juifs et Arabes, dont une partie représente à ses yeux un danger pour la sécurité du pays.
Les Arabes israéliens représentent aujourd'hui plus d'un Israélien sur cinq, mais la Knesset n'en compte que 12, sur 120 députés, dont 10 au sein des partis arabes. « La loi israélienne ne garantit pas nos droits, assure M. Odeh. En formant une liste unique, nous espérons pouvoir peser plus sur les décisions politiques de ce pays. » Aucun parti arabe n'a jamais participé à une coalition gouvernementale car les Israéliens arabes refusent de s'associer aux partis sionistes.
Inciter les Arabes israéliens à voter Ce qui a enfin décidé les partis arabes à dépasser leurs divergences, c'est un projet de loi en particulier : celui soutenu par le Premier ministre sortant Benjamin Netanyahu, qui prévoit de renforcer le caractère « juif » de l'État d'Israël. Les défenseurs des droits des minorités voient là une institutionnalisation du racisme et de la discrimination.
Une liste unique, affirment les sondeurs, peut faire espérer que les Arabes israéliens, habituellement parmi les plus abstentionnistes, votent davantage. La participation pourrait grimper à 66 %, selon une récente étude, dix points de plus qu'aux législatives de 2012. Les sondages donnent les deux principaux concurrents, le Likoud de M. Netanyahu et le Camp sioniste – coalition des travaillistes et de la centriste Tzipi Livni – au coude-à-coude avec de 22 à 24 sièges chacun. La liste arabe arrive en quatrième position avec au moins 12 sièges.
« En prenant la décision sans précédent de nous unir, nous répondons à un appel venu de la rue arabe », assure Ahmad al-Tibi, le chef du Mar, quatrième sur la liste. « Nous serons la troisième force » après les élections, prédit-il.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Mer 4 Mar - 20:45
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Pour le Premier ministre israélien, « quand il s’agit de l’État islamique et de l’Iran, les ennemis de nos ennemis ne sont pas nos amis »
Posté dans Diplomatie, Moyen-Orient, NBC par Laurent Lagneau Le 04-03-2015
Pour l’administration Obama, obtenir un accord sur le programme nucléaire iranien, suspecté d’avoir une portée militaire, permettrait d’engager une politique d’ouverture à l’égard de Téhéran, qui combat également l’État islamique non seulement en Irak mais aussi en Syrie.
Seulement, pour plusieurs pays du golfe arabo-persique mais aussi pour Israël, il n’est pas question d’un accord qui autoriserait l’Iran à continuer à son programme d’enrichissement de l’uranium à des fins civiles. Et cela pour une raison simple : ils ne font pas confiance aux dirigeants iraniens, lesquels n’ont, par le passé, pas toujours fait preuve de la plus totale transparence sur leurs intentions.
Ainsi, l’existence du site nucléaire de Fordo, où sont installées des milliers de centrifugeuses servant à enrichir de l’uranium, n’a été évoquée qu’en 2009. Les dirigeants iraniens furent mis devant le fait accompli grâce à la production de photos prises par satellite à l’appui (notamment fournies par Helios).
Dans le discours qu’il a prononcé devant le Congrès américain, le 3 mars [en anglais, en français], le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, n’a d’ailleurs manqué de rappeler les dissimulations de Téhéran au sujet de son programme nucléaire. Quant au contrôle de ces activités, notamment via l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA), « les inspecteurs ne font que rapporter les violations, ils ne les arrêtent pas », a-t-il souligné.
Certains commentateurs ont relativisé les propos qu’allaient tenir M. Netyanahu au sujet du nucléaire iranien. Et cela au motif qu’il ne cesse de répéter, au moins depuis 1996, que Téhéran est sur le point de se doter de l’arme nucléaire. Mais, ce serait oublier qu’il n’est pas le seul à exprimer une pareille préoccupation (des parlementaires français l’ont fait, des services de renseignements ont produit des documents) et que des actions clandestines ont été menées pour retarder le programme iranien, des bases ayant mystérieusement sauté, des scientifiques ayant été éliminés et des virus informatiques, comme le fameux Stuxnet, ont causé quelques dégâts.
En outre, à plusieurs reprises, l’AIEA a critiqué le manque de coopération de Téhéran. Cela a encore été le cas le 2 mars. Son directeur, Yukiya Amano, a affirmé que « l’Agence n’est pas en mesure de garantir de manière crédible l’absence de matières et activités nucléaires non déclarées en Iran » en précisant qu’il lui était donc impossible de conclure que toutes les matières nucléaires utilisées en Iran l’étaient à des fins pacifiques.
Aussi, pour M. Netanyahu, « l’Iran a prouvé à maintes reprises qu’on ne pouvait lui faire confiance et c’est pourquoi une première concession majeure serait une grande source de préoccupation; cela lui laisserait une vaste infrastructure nucléaire avec les seuls inspecteurs pour surveiller cela; cette concession crée un danger réel, celui de voir l’Iran se doter de la bombe en violant l’accord ».
Le Premier ministre israélien a ensuite réponde à ceux qui pensent qu’un accord sur le nucléaire en échange d’une levée des sanctions internationales permettrait des « changements positifs en Iran ».
« Je ne crois pas que le régime extrémiste de l’Iran changera après cet accord; ce régime est au pouvoir depuis 36 ans et son appétit vorace d’agression augmente d’année en année », a estimé M. Netanyahu. « Cet accord ne ferait que nourrir davantage l’appétit de l’Iran. Est-ce que l’agressivité de l’Iran serait moindre avec les sanctions levées et une économie plus forte? Si l’Iran a englouti quatre pays en ce moment même alors qu’elle est soumise à des sanctions, combien de pays va-t-elle dévorer lorsque les sanctions seront levées? Est-ce qu’elle financera moins le terrorisme quand elle aura des tonnes d’argent pour financer encore plus de terrorisme? Pourquoi donc le régime extrémiste de l’Iran changerait-il positivement quand il pourra profiter du meilleur des deux mondes : l’agression à l’étranger et la prospérité à la maison? », a-t-il demandé.
Auparavant, le chef du gouvernement israélien avait rappelé les relations (complexes) de l’Iran avec al-Qaida qui fluctuent en fonction de ses intérêts, la dureté du régime iranien, même après l’élection d’Hassan Rohani, un « modéré », à la présidence de la République, ou encore ses obsessions anti-occidentales et anti-israéliennes et son implication dans le terrorisme.
En dehors du Moyen-Orient, l’Iran a attaqué l’Amérique et ses alliés à travers son réseau global de terreur. (…) Au Moyen-Orient, l’Iran contrôle désormais quatre capitales arabes : Bagdad, Damas, Beyrouth et Sanaa et si on laisse libre cours à l’agression iranienne d’autres capitales vont tomber. Donc à un moment où beaucoup espèrent que l’Iran va se joindre à la communauté des nations, l’Iran est occupé à écraser des nations. Nous devons tous nous lever ensemble pour stopper la marche iranienne de conquêtes, de domination et de terreur », a avancé M. Netanyahu.
Quant à l’engagement de l’Iran contre l’État islamique, qui a établi un califat à cheval entre la Syrie et l’Irak, le Premier ministre israélien s’est montré catégorique.
« La bataille entre l’Iran et l’État islamique ne fait pas de l’Iran un ami de l’Amérique », a-t-il dit car « Iran et l’État islamique sont en compétition ». Et d’ajouter : « L’un s’appelle la république islamique, l’autre s’appelle l’État islamique, tous les deux veulent contrôler un empire islamique, dans une première étape la région puis le monde entier. Ils sont juste en désaccord pour savoir qui sera le dirigeant de cet empire islamique. Dans ce jeu mortel de pouvoir, il n’y a pas de place ni pour l’Amérique ni pour Israël, pas de paix pour les chrétiens, les Juifs ou les musulmans qui ne partagent pas leurs croyances islamistes moyenâgeuses ».
« Alors, a-t-il poursuivi, quand il s’agit de l’Iran et de l’État islamique, l’ennemi de votre ennemi est votre ennemi ». Car, selon M. Netanyahu, « la différence est que l’État islamique est armé avec des couteaux de boucher, des armes saisies et YouTube alors que l’Iran pourrait bientôt être armé avec des missiles balistiques intercontinentaux et des bombes nucléaires ».
Aussi, a continué le Premier ministre israélien, « le plus grand danger auquel notre monde doit faire face est le mariage de l’Islam militant avec les armes nucléaires » et « vaincre l’État islamique » tout laissant « l’Iran obtenir des armes nucléaires serait comme de gagner une bataille mais de perdre la guerre. Nous ne pouvons pas laisser cela se produire ».
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Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Sam 14 Mar - 19:42
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Inquiétude israélienne en mer Rouge
Actualité des forces 13 mars 2015
DETROIT BAB EL-MANDEBLe ministère israélien de la Défense a donné comme instructions aux compagnies maritimes israéliennes de considérer désormais les côtes du Yémen comme une zone «hostile» et de prendre des mesures de précaution.
Pour l’Etat hébreu, le détroit de Bab el-Mandeb, séparant Djibouti et le Yémen, est vital. Les responsables militaires redoutent que les Iraniens et leurs alliés, qui ont pris le contrôle de la capitale Sanaa en janvier, en profitent pour tirer des missiles à partir de la côte yéménite vers les navires israéliens en route vers le port d’Eilat, au sud du pays.
Pour faire face à ce danger, les compagnies maritimes ont été appelées à prendre les voies les plus éloignées possibles des côtes yéménites. Cette mesure de sécurité est également utilisée au passage des bateaux près du Soudan et de la Somalie, mais la mer Rouge à ces endroits est beaucoup plus large que dans le détroit de Bab el-Mandeb (où la distance entre les deux rives n’est que de 30 km), ce qui réduit la possibilité d’attaques.
«Nous considérons désormais le Yémen comme un pays passé en partie sous le contrôle des Gardiens de la Révolution iraniens, qui utilisent le port yéménite de Al-Mukha et l’aéroport de Sanaa pour transférer des armes, afin d’équiper leurs partisans locaux», souligne un responsable israélien, qui requiert l’anonymat. «L’installation de bases de missiles sol-mer par les Iraniens n’est plus qu’une question de temps. Il faut s’attendre, dans un proche avenir, à ce qu’ils menacent d’interrompre notre trafic maritime à Bab el-Mandeb à la moindre crise politique ou diplomatique», prévoit-il.
Autre motif d’inquiétude : la prise du pouvoir par les Houthis pourrait avoir pour conséquence immédiate d’encourager le trafic d’armes de la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, via la péninsule égyptienne du Sinaï. Pendant des années, les armes iraniennes destinées à cette enclave, soumise à un blocus israélien, ont transité par le Soudan. Mais les autorités soudanaises, à la suite de plusieurs attaques de drones attribuées à Israël contre des convois d’armes, ont refusé que les Iraniens ouvrent une base permanente sur leur territoire, de craintes d’autres représailles israéliennes. «Au Yémen, les Iraniens n’ont désormais plus ce genre de restrictions», déplore le responsable.
Benjamin Netanyahu, en difficulté dans les sondages à deux jours des législatives, a lancé dimanche une offensive médiatique pour séduire le centre qui doit culminer en soirée avec un rassemblement de la droite à Tel-Aviv. Donnant des gages au centre droit, le Premier ministre israélien a promis sur les radios qu'il confierait le ministère des Finances à Moshé Kahlon, un transfuge de son parti du Likoud (droite) qui a fondé Koulanou, un mouvement de centre droit à vocation sociale, peu avant les élections. Crédité par les sondages de 8 à 10 mandats sur 120, M. Kahlon a toutes les chances de se retrouver en position de faiseur de rois.
L'Union sioniste, emmenée par le travailliste Isaac Herzog, dispose d'une avance de trois à quatre mandats sur le Likoud. Mais sans l'appui de Moshé Kahlon, les deux grands partis ne peuvent espérer mobiliser une majorité dans le futur Parlement, selon les derniers sondages. M. Kahlon, ancien ministre de M. Netanyahu qui exige désormais d'être nommé aux Finances après avoir mené une campagne centrée sur la crise du logement et la cherté de la vie, a maintenu le suspense sur ses intentions.
"À 48 heures du scrutin, ce genre de manoeuvre de Netanyahu était prévisible. Elle vise à nous faire perdre des voix", s'est-il contenté d'affirmer. Isaac Herzog a également courtisé Moshé Kahlon. "Je le considère comme un partenaire important si je forme le prochain gouvernement", a-t-il affirmé sans toutefois lui promettre explicitement le portefeuille des Finances.
Rassemblement du Likoud
Sur le terrain, le camp de la droite a lancé un ultime mot d'ordre de mobilisation générale pour un rassemblement au centre de Tel-Aviv, dimanche soir juste avant la fin officielle de la campagne électorale. Benjamin Netanyahu doit prononcer un discours, de même que les autres ténors de la droite alliés du Likoud, tels que Naftali Bennett, chef du Foyer juif, un parti nationaliste religieux fervent partisan de la colonisation
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Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Mar 17 Mar - 14:36
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Israël: les bureaux de vote ouvrent pour les élections législatives
AFP 17/03/2015
Les bureaux de vote ont ouvert mardi matin en Israël pour des élections législatives très incertaines qui diront si les Israéliens veulent encore de Benjamin Netanyahu comme Premier ministre ou si l'heure du changement a sonné au bout de six ans, ont constaté les journalistes de l'AFP.
Depuis 05h00 GMT et jusqu'à 20h00 GMT, 5,88 millions d'électeurs israéliens sont appelés à choisir leurs 120 députés dans plus de 10 000 bureaux de vote ouverts dans les écoles, les hôpitaux ou même les prisons à travers le pays. Le prochain Premier ministre sera le ou la députée la mieux à même de former une coalition de gouvernement. Des dizaines d'électeurs étaient déjà devant les portes avant même l'ouverture du bureau de l'école Ziv, dans le quartier de Beit Hakerem à Jérusalem.
Les Israéliens devraient avoir une idée précise de la formation de leur 20e Knesset dans la nuit de mardi à mercredi. Les premiers sondages à la sortie des bureaux de vote sont attendus sur les télévisions immédiatement après la fermeture des bureaux à 20h00 GMT.
Pour autant, ces élections pourraient n'être que le prélude à d'intenses tractations, et les Israéliens risquent de devoir attendre plusieurs semaines le nom de leur prochain Premier ministre: le conservateur Benjamin Netanyahu, qui a donné un sévère coup de barre à droite dans les dernières heures de la campagne, le travailliste Isaac Herzog, ou peut-être un autre en fonction d'une arithmétique politique délicate.
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Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Mer 18 Mar - 15:12
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Après la victoire de Netanyahu, une "conclusion s'impose : la nation doit être remplacée"
La presse israélienne entre explications et questions et déception après la victoire de Netanyahu.
Matthieu KARAM | OLJ 18/03/2015
Triomphant, contre les pronostics, aux législatives israéliennes, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est loin de faire l'unanimité de la presse locale.
La charge la plus virulente et désenchantée, après l'annonce de la victoire du Likoud (Selon les résultats de la commission électorale après dépouillement de la quasi-totalité des bulletins, le Likoud remporte 23,26% des suffrages, contre 18,73% à la liste de M. Herzog) vient du Haaretz. Dans un éditorial sévère titré "Netanyahu mérite le peuple israélien, et ce dernier le mérite", Gideon Levy écrit que "la première conclusion qui s'impose, quelques minutes après les premiers résultats particulièrement décourageants est la suivante : la nation doit être remplacée. Il ne faut "pas de nouvelles élections pour choisir les dirigeants du pays, mais des élections générales pour choisir un nouveau peuple. Immédiatement", poursuit-il.
"Pourquoi ? Pourquoi un homme qui ne s'est pas fait aimer par son peuple, par ses partisans (du Likoud), s'est-il vu accorder une seconde chance ?", s'interroge, de son côté, Herb Keinon du Jerusalem Post. "Ce n'était pas beau, ce n'était pas convaincant, ça n'a pas été fait de bon cœur, mais ça a été fait, ajoute-t-il. Le règne du roi Bibi, malgré les légions de +non+ en Israël et dans le monde, n'a pas encore pris fin". Malgré le rejet que peut provoquer la personne de Benjamin Netanyahu, l'éditorialiste estime que les Israéliens "sont convaincus qu'il maintiendra le cap".
Pour Gil Hoffman, également du Jerusalem Post, "avec la victoire du Likoud, le deuxième Israël a parlé". Il explique la victoire du dirigeant de droite par son "attrait pour une tranche de la société israélienne sous-représentée". Pour lui, les Ashkénazes, immigrants de l'Europe de l'Est, ont souvent été perçus comme avantagés par rapport aux Séfarades d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Ces derniers, "qualifiés de second Israël, se sont par la suite plaints de la discrimination à leur encontre par l'élite de gauche, certains médias et le milieu académique". Il estime ainsi que "l'Union sioniste (rivale de centre-gauche, ndlr) a par inadvertance joué en faveur de Netanyahu avec sa campagne de +tout sauf Bibi+. (...) Les personnes qui n'ont pas voté depuis des années, ou qui optaient pour les satellites du Likoud, ont accouru aux urnes pour voter pour le Likoud".
Les éditorialistes s'interrogent également sur l'impact des résultats du scrutin sur les relations avec l'administration du président Barack Obama ainsi que le processus de paix israélo-arabe.
"Le premier appel téléphonique que Netanyahu devra effectuer après avoir consulté ses potentiels partenaires de coalition - sinon avant - est au président américain Barack Obama. Il ne devra pas attendre qu'Obama l'appelle pour le féliciter. Netanyahu doit l'appeler en premier", écrit Herb Keinon.
Les relations entre les deux hommes n'ont jamais été aisées. Mais après le discours prononcé par Netanyahu le 3 mars dernier devant le Congrès à l'invitation du président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, et sans avoir respecté le protocole en la matière vis-à-vis de la Maison Blanche, les relations entre les deux dirigeants se sont encore tendues. "Obama devra prendre son mal en patience, une fois Netanyahu (reconduit) au pouvoir", titre le site web israélien Ynetnews. "Clairement, le résultat que de nombreux supporters d'Obama espéraient - un rejet des électeurs de la ligne dure adoptée par Netanyahu - n'a pas été obtenu", souligne le Jerusalem Post.
Jack Khoury, du Haaretz, note pour sa part la désillusion des autorités palestiniennes qui se sont confiées au quotidien. La victoire de Netanyahu "prouve qu'il n'y a pas de partenaire en Israël", ont ainsi affirmé des responsables hauts placés de l'Autorité palestinienne.
Pour Chemi Shalev, également du Haaretz, Netanyahu a coupé les ponts avec la minorité arabe (..). Il a mis le feu au navire qui transporte le gros des relations d'Israël avec la communauté internationale, spécialement l'administration Obama, quand il a soudainement fais volte-face sur son accord de principe sur un État palestinien".
Dans les dernières heures de la campagne et sous la pression de sondages défavorables, M. Netanyahu avait donné un sévère coup de barre à droite pour mobiliser indécis et déçus. "Créer un État palestinien aujourd'hui dans le contexte régional, c'est l'assurance que les territoires cédés tomberont entre les mains des extrémistes", avait-il notamment martelé dans différentes interviews. "C'est exact", avait-il répondu à NRG qui lui demandait si cela signifiait qu'il n'y aurait pas d'État palestinien s'il conservait son poste.