"Nous trouverons un chemin… ou nous en créerons un": Hannibal
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annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Mar 24 Mar 2015 - 23:32
Citation :
Assassinat de Mehdi Ben Barka: Le Mossad serait impliqué selon un journaliste israélien
SERVICES SECRETS - Près de cinquante ans après la disparition de Mehdi Ben Barka en plein cœur de Paris, l’affaire n’est toujours pas résolue. Dans une interview accordée au quotidien français Le Monde, le journaliste d’investigation israélien Ronen Bergman lève néanmoins le voile sur une partie de cette affaire, et notamment sur le degré d’implication du Mossad, l’agence de renseignements israélienne. Si le Mossad n’est pas directement impliqué dans l’assassinat de l’opposant – "ce ne sont pas des mains israéliennes qui ont serré le cou, le Mossad n’était pas présent au moment des faits et n’a pas autorisé sa mise à mort", précise le journaliste – il aurait néanmoins aidé à localiser Ben Barka puis à l’enterrer. Il aurait notamment "fourni des faux documents pour louer des voitures", et "donné des passeports" aux auteurs de l'enlèvement "pour pouvoir prendre rapidement la fuite après les faits". Le journaliste israélien indique que le Mossad aurait ensuite aidé à se débarrasser du corps, dissous avec de l’acide et enterré dans une forêt proche de Paris. Selon le journaliste, le premier ministre israélien d'alors, Levi Eshkol, n’était peut-être pas "au courant de tout". "Quand on compare ce que savaient les acteurs sur le terrain et ce que Amit (le directeur du Mossad, ndlr) rapportait à Eshkol, il y a une grande différence", explique-t-il.
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Mar 24 Mar 2015 - 23:54
Zzz...zzz...zz...z encore et encore... rien de nouveau le dz...le désert je voulais dire. ca pose un problème que le mossad ait participé? tous les ans on nous la ressort...
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Mer 25 Mar 2015 - 5:08
BOUBOU a écrit:
Zzz...zzz...zz...z encore et encore... rien de nouveau le dz...le désert je voulais dire. ca pose un problème que le mossad ait participé? tous les ans on nous la ressort...
En france et une certaine frange en france croient que le maroc vit encore en 1960-1970 c'est d'ailleurs symptomatique quand tu vois que l'on parle encore et encore de feu hassan 2,un coup d'épée dans l'au parmi d'autre notre pays est trop solide il peuvent essayé encore il n'y arriveront pas 50 après une histoire dont les français ne se souvienne plus est toujours a la une ,il ferai mieux de faire autre chose avec leurs billet nos voisins parce que dans peu de temps il regretteront ce gaspillage
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Ven 27 Mar 2015 - 17:32
Citation :
La FIDH accuse Israël de crimes de guerre à Gaza
AFP 27/03/2015
L'armée israélienne a commis des crimes de guerre et contre l'humanité lors de son offensive pendant l'été 2014 dans la bande de Gaza, baptisée "Bordure protectrice", accuse dans un rapport publié vendredi la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH).
Après une mission sur le terrain menée en octobre 2014, la FIDH estime que l'opération israélienne a été marquée par "de sérieuses violations des lois internationales garantissant les droits humains", dans ce document titré "Piégée et punie, la population de Gaza pendant l'opération bordure protectrice",
Dès le lancement de l'opération Israël, la FIDH a fermement condamné ce qui est immédiatement et de prime abord apparu comme des" violations des lois internationales sur les droits humains commises par les autorités israéliennes et leur armée", rappelle le rapport. "Elle a également condamné les tirs non ciblés de roquettes et de mortiers de la part des forces armées palestiniennes qui ont causé des morts et des blessures civiles en Israël", poursuit le texte. "Toutefois (...) le fait que les groupes palestiniens ont enfreint les lois internationales ne donne pas carte blanche aux forces israéliennes".
L'équipe d'enquêteurs de la FIDH qui s'est rendue dans la bande de Gaza, composée d'un membre de la ligue belge des droits de l'Homme et du représentant permanent de la FIDH auprès de l'Union européenne, a pu se rendre dans plusieurs villes et quartiers sévèrement bombardés comme Rafah, Khan Younès, Beit Hanoun et Gaza City, où elle a interrogé des témoins, des responsables et des membres d'ONG palestiniennes de défense des droits humains.
L'armée israélienne s'est, pendant les 50 jours de l'offensive, rendue coupable des crimes suivants, accuse la FIDH : "attaques non ciblés sur des civils et leurs résidences, attaques contre des bâtiments médicaux, leurs moyens de transport et leurs personnels, attaques contre des structures abritant des personnes déplacées, attaques contre des objets et équipements indispensables à la survie des civils". Ce faisant, "l'armée israélienne a violé certains principes fondamentaux de la loi humanitaire internationale, applicable à la conduite des hostilités", estime le rapport.
Il ajoute toutefois que "les affirmations selon lesquelles les groupes palestiniens avaient utilisé des infrastructures civiles à des fins militaires (comme cacher des armes dans des écoles, des cimetières ou des lieux de culte), tirer des roquettes depuis des quartiers civils, l'emploi de pièges et de boucliers humains doivent être examinées et suivies de poursuites".
Veolia sells Israel businesses targeted by Palestinian-led boycott campaign
- BDS campaign has cost Veolia billions of dollars in lost contracts - But Veolia remains involved in Jerusalem Light Rail, boycott campaign set to continue.
Palestinian civil society activists have heralded the decision by French corporate giant Veolia to sell off nearly all of its business activity in Israel as a huge victory for the global Boycott, Divestment and Sanctions (BDS) movement. The sale follows a worldwide campaign against the company’s role in illegal Israeli settlements that cost the firm billions of dollars of lost contracts.
The boycott Veolia campaign was launched in Bilbao, the Basque Country, in November 2008, to pressure the company to end its involvement in illegal Israeli projects that serve settlements in the occupied Palestinian territory (OPT).
Under BDS pressure, Veolia has failed to win massive contracts with local authorities across Europe, the US and Kuwait. City councils across Europe have passed resolutions excluding the firm from tenders due to its involvement in Israeli human rights violations.
Veolia executives have admitted that the campaign has cost the company “important contracts”, and financial analysts have repeatedly spoken about the financial cost of the campaign to Veolia.
Veolia has now reported that the sale of its water, waste and energy contracts to Oaktree Capital, a Los Angles based investment firm, has been completed, leaving leaving its stake in the illegal Jerusalem Light Rail as its only business interest in Israel.
Mahmoud Nawajaa, the general coordinator of the Palestinian BDS National Committee (BNC), a broad Palestinian civil society coalition that leads the global BDS movement, said:
“Grassroots BDS activism across the world made it very difficult for Veolia to win public contracts in some parts of Europe, the US and the Middle East, leaving the company no choice but to significantly scale back its involvement in illegal Israeli projects.”
“The BDS movement is showing that there is a price to pay for participating in Israel’s colonisation of Palestinian land. One of Europe’s biggest companies has been forced to sell its businesses in Israel that violate international law.”
Around 10 authorities in Ireland and the UK introduced official policy barring Veolia from public contracts. Councils in at least 25 cities including London, Stockholm and Boston opted not to award or renew contracts with Veolia following public campaigns that were backed by local community leaders, churches, trade unions and mainstream political parties.
Many investors including the Dutch ASN Bank and the Quaker Friends Fiduciary Corporation have divested from Veolia over its role in Israeli settlements, while other major banks and the Swedish AP pension fund have issued public statements condemning Veolia’s role in the settlements. Several “socially responsible investment” information providers have told campaigners they have listed the firm as having serious human rights concerns.
Veolia continues to remain involved in the illegal Jerusalem Light Rail that links Israeli colonies to west Jerusalem through its holdings in Veolia Transdev, but has announced its intention to sell its holding in the railway.
In 2014, Veolia stated in letters to BDS organizers that it had also “terminated its involvement in the Tovlan landfill … over three years ago.” Tovlan processes waste from Israel and its illegal settlements in the OPT. This claim was proven to be false, however, by official records obtained from the Israeli Ministry of Environmental Protection in September 2013, which show beyond doubt that the operator of the illegal Tovlan landfill at the time was still Veolia’s subsidiary, T.M.M. Integrated Recycling Services.
Ownership of the Tovlan site and wastewater treatment contracts for illegal Israeli settlements is now expected to transfer to Oaktree.
“By buying up these businesses, Oaktree has become an active accomplice in Israel’s ongoing violations of international law,” Nawajaa added.
Mainly due to boycott pressure on it in the US and Europe, and particularly the campaign’s focus on its “apartheid bus operations,” which served Israel’s illegal settlements, Veolia had sold its entire bus operations in Israel in 2013.
Nawajaa explained that the campaign against Veolia would continue because the firm remains a shareholder in the illegal Jerusalem Light Rail project.
“The sole purpose of the Jerusalem Light Rail is to increase the appeal and facilitate the expansion of illegal Israeli settlements through the theft of Palestinian land. We will continue to boycott Veolia until it ends its participation in the Light Rail project and pays reparations to those Palestinian communities impacted by its support for Israel’s colonization of Palestinian land. International corporations cannot simply profit from Israel’s war crimes and then leave when the going gets tough, without being held accountable,” Nawajaa added.
“We warmly thank the impressive number of principled activists and civil society organizations around the world whose dedicated and strategic efforts have made the campaign against Veolia such a success,” Nawajaa concluded.
source
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annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Les responsables militaires israéliens considèrent le Hezbollah comme le danger immédiat numéro un. Selon des sources étrangères, l’Etat hébreu a frappé à au moins deux reprises la semaine dernière en Syrie pour détruire des missiles Scud C, en passe d’être livrés au Hezbollah.
Les raids ont notamment visé une base syrienne dans la région de la montagne Qalamoun, près de la frontière libanaise, utilisée pour le transfert de missiles au Hezbollah.
Selon les services de renseignements militaires, Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, s’est fixé comme objectif de créer un «équilibre de la terreur». Si Israël attaque des infrastructures civiles au Liban, le Hezbollah utilisera ses 100 000 roquettes et missiles pour viser des aéroports, des ports, des centrales électriques en Israël, prévoient-ils.
L’hypothèse de travail est que le Hezbollah dispose de Scud D, qui peuvent atteindre n’importe quel objectif en Israël, des missiles Fateh-110, des Yakhont, des missiles sol-mer d’une portée de 300 km pouvant paralyser les opérations de la marine israélienne et frapper des plates-formes gazières israéliennes en Méditerranée.
A cet arsenal s’ajoute plus de 100 000 roquettes de différentes portées, qui pourraient permettre au Hezbollah de tirer 1 500 roquettes par jour, sans oublier que le mouvement chiite a pris possession d’un stock de roquettes de type Burkan syriennes.
L’armée israélienne a, pour sa part, constitué une banque de plus de 2 000 cibles au Liban en cas d’affrontements, soit un « stock » dix fois plus élevé que celui dont elle disposait avant la guerre contre le Hezbollah durant l’été 2006.
http://www.ttu.fr/israel-frappe-en-syrie/
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Ainsi que sur les autres communautés non Israélite !
Citation :
Israël: Netanyahu appelle à "éradiquer" le racisme, devant la colère des juifs éthiopiens
AFP 04/05/2015
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé lundi à "éradiquer" le racisme après les violentes manifestations qui ont agité cette semaine la communauté des juifs israéliens d'origine éthiopienne.
"Nous devons être unis contre le phénomène du racisme, le dénoncer, et l'éradiquer", a déclaré M. Netanyahu, cité dans un communiqué de ses services, à l'issue d'une rencontre de trois heures avec les représentants de la communauté éthiopienne.
M. Netanyahu a ajouté qu'il avait chargé une commission ministérielle de s'attaquer aux problèmes d'intégration rencontrés par les Israéliens d'origine éthiopienne, notamment des difficultés dans le domaine de l'éducation, du logement et de l'emploi.
Plus d'une soixantaine de policiers et manifestants ont été blessés dimanche soir à Tel-Aviv, au cours d'une manifestation qui a dégénéré en émeutes.
Gaza : des soldats israéliens accusent l'armée d'usage indiscriminé de la force
AFP 04/05/2015
Une organisation israélienne donnant la parole à des soldats a publié lundi un document accusant l'armée israélienne d'avoir causé un nombre sans précédent de victimes civiles en recourant à la force sans discrimination pendant la guerre de Gaza en 2014.
L'armée israélienne a répondu avoir demandé à l'organisation en question, "Briser le silence", de lui fournir les preuves dont elle dispose ou des informations sur les témoignages publiés sous couvert d'anonymat, pour qu'elle puisse enquêter. Mais "Briser le silence" a refusé, selon l'armée qui a clairement remis en question les intentions de l'organisation.
Dans le document compilant les témoignages de plus de 60 officiers et soldats ayant participé à la guerre de juillet-août 2014, "Briser le silence" insiste sur la volonté de l'armée israélienne de limiter ses pertes. "Le principe directeur de l'armée qui prône le risque minimum pour nos troupes, y compris aux dépens de civils innocents, ainsi que les efforts déployés pour dissuader et intimider les Palestiniens ont causé de nombreuses victimes dans la population et des dégâts sans précédent aux infrastructures civiles", écrit "Briser le silence", une des bêtes noires des autorités israéliennes.
"Les règles d'engagement dispensées aux soldats sur le terrain consistaient à ouvrir le feu, ouvrir le feu partout (...). Le postulat de départ était qu'à partir du moment où nous entrions (dans la bande de Gaza pour la phase terrestre de l'opération, NDLR), quiconque osait montrer sa tête était un terroriste", dit un soldat d'infanterie dans l'un des témoignages anonymes.
L'armée israélienne a réaffirmé son engagement à enquêter "de la manière la plus sérieuse possible" sur toutes les informations "crédibles" relatives aux agissements de ses soldats pendant la guerre. Elle rappelle avoir ouvert ses propres enquêtes. Environ 2.200 Palestiniens, dont 1.500 civils selon l'ONU, ont été tués lors de cette guerre entre Israël, d'une part, et le Hamas et d'autres groupes palestiniens d'autre part. Côté israélien, 73 personnes ont trouvé la mort, dont 67 soldats.
« J’ai visé des cibles civiles, parfois juste pour le plaisir » http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/05/04/j-ai-vise-des-cibles-civiles-parfois-juste-pour-le-plaisir_4626922_3218.html
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Jeu 14 Mai 2015 - 17:23
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Jeu 14 Mai 2015 - 17:57
Sa ne m’étonne pas de la part d'israélien , sans généraliser bien sur
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Jeu 18 Juin 2015 - 20:29
Citation :
Un haut lieu du christianisme en Israël visé par un probable acte de haine
Le sanctuaire de Tabgha a été endommagé dans la nuit de mercredi à jeudi par un incendie suspecté d'être d'origine criminelle. AFP / MENAHEM KAHANA
Proche-Orient "La profanation terrible d'un lieu de prière ancien et sacré est une atteinte à la substance même de notre pays", affirme le président Reuven Rivlin.
OLJ/AFP 18/06/2015
Le sanctuaire de Tabgha, haut lieu du christianisme en Israël construit sur le site présumé où le Christ aurait procédé à la multiplication des pains, a été endommagé par un incendie ayant toute les apparences d'un acte de haine religieuse.
Deux pièces du complexe entourant l'église de la Multiplication sur la rive nord-ouest du lac de Tibériade ont été ravagées par le sinistre qui est survenu dans la nuit de jeudi à mercredi et qui a suscité une vive indignation. L'église elle-même n'a pas été atteinte. "L'église, Dieu merci, est en bon état. Nous sommes heureux que l'église n'ait rien eu", a dit à l'AFP père Matthias, de l'ordre des Bénédictins allemands qui administre le site.
Les flammes ont emporté la toiture, laissant apparaître le ciel à travers les solives calcinées. Des frères et des sœurs déambulaient atterrés dans les pièces jonchées de décombres carbonisés, aux portes détruites par les flammes. Deux personnes qui se trouvaient dans le bâtiment au moment de l'incendie ont été transférées à l'hôpital pour avoir inhalé de la fumée, a dit un porte-parole de la police, Micky Rosenfeld.
La suspicion d'un acte d'intolérance a été immédiate. Les auteurs ont laissé derrière eux, en grand et en rouge sur l'un des murs du complexe, un graffiti en hébreu biblique appelant à l'élimination d'Israël des idoles païennes. Le graffiti est tiré d'une prière juive prononcée trois fois par jour.
Depuis des années, des activistes d'extrême droite ou des colons se livrent en Israël et dans les Territoires palestiniens, sous le label "le prix à payer", à des agressions et des actes de vandalisme contre des Palestiniens, des Arabes israéliens, des lieux de culte musulmans et chrétiens, ou même l'armée israélienne.
"L'enquête se poursuit" Le site de Tabgha avait déjà été visé en avril 2014, peu avant la visite du pape en Terre sainte. Selon des responsables catholiques, de très jeunes juifs religieux avaient endommagé des croix et s'en étaient pris à des religieux.
En l'espace de quelques heures, la police israélienne a interpellé dans les environs immédiats seize jeunes juifs originaires de colonies de Cisjordanie, territoire palestinien tout proche sous occupation israélienne. Dix d'entre eux vivent à Yitzhar, réputé comme un bastion radical situé sur les hauteurs de Naplouse, où certains colons ont déjà été impliqués dans des actes de haine. Ils ont cependant été rapidement relâchés sans qu'aucune charge ne soit retenue contre eux, "après avoir été interrogés et avoir livré leur déposition. L'enquête se poursuit", a indiqué la police dans un communiqué. Leur remise en liberté ne dissipe pas les soupçons d'un acte de haine religieuse.
"Entre le graffiti et l'incendie, si vous faites le rapprochement, vous pouvez déduire par vous-même qui a pu faire ça", a dit un conseiller de l'Eglise romaine catholique en Terre sainte, Wadie Abu Nassar, sur la radio publique. L'évènement suscitera l'émotion bien au-delà des frontières d'Israël, a-t-il prédit. "L'image internationale d'Israël va être atteinte", a-t-il dit.
"La profanation terrible d'un lieu de prière ancien et sacré est une atteinte à la substance même de notre pays", s'est ému le président israélien Reuven Rivlin, "l'Etat israélien et la société israélienne ont le devoir de protéger et de préserver les lieux saints de toutes les confessions".
L'ambassadeur allemand en Israël Andreas Michaelis s'est dit "choqué". "Je condamne fermement ces attaques et toutes les formes de violences" contre les lieux de prières ou contre ceux qui y officient, a-t-il dit dans un communiqué. Il a appelé à renforcer la protection des institutions religieuses.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Dim 21 Juin 2015 - 23:36
Citation :
Israël détruit un de ses drones tombé samedi au Liban
Une roquette lancée d'Israël au-dessus de la région du Wazzani, au Liban-Sud. Photo d'archive Reuters
Liban L'armée israélienne s'est refusée à tout commentaire.
OLJ/Agences
21/06/2015
L'aviation israélienne a détruit dimanche matin un de ses drones tombé la veille dans une région montagneuse de la Békaa, dans l'est du Liban, a indiqué une source de sécurité libanaise. "L'aviation israélienne a lancé tôt ce matin une frappe pour détruire un drone lui appartenant qui était tombé samedi dans la montagne près de Saghbine", dans la plaine de la Békaa, a affirmé cette source.
Selon un journaliste libanais sur place, l'armée libanaise a dépêché par hélicoptère une équipe pour enquêter sur l'incident. Des photos qu'il a prises montrent un morceau d'aile et une pièce de l'appareil portant une inscription en russe.
Plus tôt dans la journée, des témoignages faisaient état du survol d'un avion de guerre israélien au-dessus des localités de Kfarkouk et de Aïha, dans le caza de Rachaya, où deux explosions ont été entendues.
Interrogé par l'AFP, l'armée israélienne s'est refusée à tout commentaire.
L'aviation israélienne survole régulièrement le Liban pour des missions d'observation. Et depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a procédé à plusieurs raids aériens, visant principalement des arsenaux qui, selon des responsables israéliens, étaient destinés au Hezbollah.
Israël: un député fait scandale en voulant rejoindre une flottille pour Gaza
Jérusalem, 22 juin 2015 (AFP) -
La classe politique israélienne fulminait lundi contre un député arabe israélien ayant annoncé son intention de rejoindre une nouvelle flottille qui compte défier le blocus imposé à la bande de Gaza, cinq ans après l'affaire du navire Mavi Marmara.
Bassel Ghattas fait scandale depuis qu'il a dit qu'il se joindrait à d'autres personnalités publiques du monde entier censées participer à une flottille dont l'objectif est d'arriver à Gaza d'ici la fin du mois.
La bande de Gaza, contrôlée par le Hamas considéré comme une organisation terroriste par Israël, est soumise de la part de ce dernier à un rigoureux blocus depuis neuf ans. Les bateaux en particulier ne peuvent entrer ou sortir des eaux de l'enclave.
Des militants pro-palestiniens essaient de manière répétée de briser le blocus par la Méditerranée et se font bloquer par la marine israélienne.
Le 31 mai 2010, l'une de ces tentatives avait tourné au drame quand des commandos israéliens ont donné l'assaut dans les eaux internationales à six navires civils, dont le Mavi Marmara, acheminant de l'aide humanitaire à Gaza. Dix Turcs avaient été tués dans l'opération, provoquant une grave crise entre Israël et la Turquie.
Un chalutier suédois, le Marianne de Göteborg, est parti de Sicile vendredi soir et doit rejoindre, au cours de la semaine, d'autres bateaux dans le cadre de l'opération appelée Flottille de la liberté III, indique le site internet des organisateurs.
Dans une lettre ouverte au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu mise en ligne, M. Ghattas écrit que la flottille, "civile est pacifique", a pour "but de mettre fin au siège en attirant l'attention de la communauté internationale sur le sort de 1,8 million de Palestiniens vivant dans des conditions honteuses et dignes d'une prison à cause du siège militaire imposé par Israël".
Bassel Ghattas s'est attiré l'accusation d'être un traître, courante contre les parlementaires arabes qui contestent la politique israélienne à l'égard des Palestiniens.
"Il n'y a pas de chose plus grave pour un député israélien que de participer à cette flottille dont le but est d'aider l'organisation terroriste Hamas", a dit à la radio militaire le ministre de l'Immigration Zeev Elkin.
La ministre adjointe des Affaires étrangères Tzipi Hotovely a indiqué pour sa part dans un communiqué que son ministère travaillait 24H/24 pour empêcher la flottille d'arriver à destination.
Les Arabes israéliens, aujourd'hui près d'un Israélien sur cinq, sont les descendants des Palestiniens restés sur leur terre à la création d'Israël en 1948.
L'Onu met en cause Israël et les Palestiniens pour de "possibles" crimes de guerre à Gaza
Israël et les groupes armés palestiniens ont commis de possibles "crimes de guerre" lors du conflit à Gaza en 2014, estime un rapport d'enquête des Nations Unies publié lundi à Genève. AFP PHOTO / FABRICE COFFRINI
conflit "Israël ne commet pas de crimes de guerre", a réagi Benjamin Netanyahu, alors que le Hamas se félicitait de son côté d'une "condamnation" de "l'occupant sioniste".
OLJ/AFP 22/06/2015
Une commission d'enquête de l'Onu a conclu à de "possibles crimes de guerre" commis tant par Israël que par les groupes armés palestiniens lors du conflit à Gaza à l'été 2014, dans rapport publié lundi et dont les conclusions ont été aussitôt rejetées par Israël mais saluées par le Hamas.
La Commission indépendante d'enquête des Nations unies sur le conflit à Gaza a indiqué, dans son rapport demandé par le Conseil des droits de l'Homme de l'Onu et publié à Genève, avoir réuni "des informations substantielles mettant en évidence de possibles crimes de guerre commis par Israël et par les groupes armés palestiniens". "L'étendue des destructions et des souffrances humaines à Gaza a été sans précédent", a souligné la juge américaine Mary McGowan, qui préside la commission d'enquête sur ce conflit qui dura 51 jours en juillet et août 2014.
La Commission a recueilli 280 témoignages par téléphone ou téléconférence, ainsi que 500 témoignages écrits. La commission s'est déclarée "préoccupée par l'usage extensif par Israël d'armes létales sur un rayon important" dans des zones d'urbanisation dense. Elle a également dénoncé le tir "indiscriminé" de milliers de roquettes par les Palestiniens visant à "répandre la terreur" parmi les civils israéliens.
Le fait qu'Israël n'ait pas renoncé aux bombardements aériens en dépit de leurs terribles effets sur les civils "soulève la question de savoir s'il ne s'agit pas d'une politique globale qui a tout le moins était approuvée au plus haut niveau du gouvernement", s'interroge le rapport. Il dénonce également "l'augmentation des tirs à balles réelles par les forces de sécurité israéliennes pour contrôler les foules en Cisjordanie", pendant cette période. 27 Palestiniens avaient été tués et 3.020 blessés en Cisjordanie, y compris à Jérusalem est pendant ces deux mois.
Le rapport demande "aux autorités de Gaza et aux groupes palestiniens de cesser toutes les attaques avec des roquettes et autres actions qui peuvent répandre la terreur parmi la population civile d'Israël". Il exige également des "mesures pour empêcher les exécutions extrajudiciaires, la torture et autres traitements inhumains et dégradants".
"L'impunité prévaut" La commission dénonce "l'impunité qui prévaut à tous les niveaux" en ce qui concerne l'action des forces israéliennes et appelle Israël à "renverser son bilan lamentable" dans ce domaine. Elle déplore également que les autorités palestiniennes aient "toujours échoué" à poursuivre ceux qui violent les lois internationales.
Du côté palestinien, 1.462 civils, dont un tiers d'enfants ont été tués, et côté israélien 6 civils ont été tués et environ 1.600 blessés par les roquettes palestiniennes, rappelle la commission. Avec les combattants il y a eu au total 2.140 tués chez les Palestiniens et 73 Israéliens sont morts.
"Partialité" Israël s'était vivement opposé à la demande de ce rapport et n'a pas permis à la Commission d'enquête de se rendre sur place. "Israël ne commet pas de crimes de guerre. Israël se défend contre une organisation terroriste qui appelle à sa destruction et qui elle-même commet de nombreux crimes de guerre", a réagi à la Knesset le premier ministre Benjamin Netanyahu, en faisant référence au Hamas, qui contrôle Gaza.
Israël a également dénoncé la "partialité" du Conseil des droits de l'Homme de l'Onu. "Ce rapport a été commandé par une institution notoirement partiale et a reçu un mandat ouvertement partial", a déclaré le ministère des Affaires étrangères. Le président de la commission, le Canadien William Schabas, avait dû démissionner en février sous la pression d'Israël.
A l'opposé le Hamas a salué une "condamnation" d'Israël tout en se gardant d'évoquer les soupçons de crimes de guerre pesant sur les groupes armés palestiniens. "Le Hamas salue la condamnation, à travers ce rapport, de l'occupant sioniste pour ses crimes de guerre lors de sa dernière agression contre Gaza", a déclaré à l'AFP Fawzy Barhoum, un porte-parole du mouvement islamiste.
La commission présentera son rapport au Conseil des droits de l'Homme lundi prochain. Elle appelle les deux parties au respect des lois humanitaires internationales et à l'application des résolutions des Nations Unies.
Israël intercepte la "Flottille de la Liberté III"
Le chalutier suédois Marianne, l'un des quatre bateaux de la "Flottille de la liberté III". Photo tirée du site plateforme-palestine.org
Gaza "Cette flottille est une démonstration d'hypocrisie et de mensonges", a déclaré lundi Benjamin Netanyahu.
OLJ/AFP 29/06/2015
Les forces israéliennes ont annoncé avoir intercepté, sans faire usage de la force, un navire qui tentait de briser le blocus de Gaza, avant de l'escorter vers le port d'Ashdod tôt lundi, cinq ans après une tentative similaire qui avait tourné au drame.
"Conformément au droit international, la marine israélienne a demandé à plusieurs reprises au navire de changer de cap", affirme l'armée dans un communiqué. "Face à un refus, la marine a intercepté le navire dans les eaux internationales pour l'empêcher de briser le blocus de la bande de Gaza", poursuit le texte. Désormais escorté vers le port israélien d'Ashdod, au nord de Gaza, le navire, avec à son bord des militants pro-palestiniens, devrait accoster d'ici 12 à 24 heures, toujours selon le communiqué.
Une porte-parole de l'armée israélienne a indiqué à l'AFP qu'il s'agissait du chalutier suédois Marianne, l'un des quatre bateaux de la "Flottille de la liberté III" qui compte environ 70 membres, dont le député arabe israélien Bassel Ghattas, l'ancien président tunisien Moncef Marzouki et des députés de pays européens et arabes. Les trois autres navires ont "changé de cap et regagné leur port d'origine", selon un communiqué diffusé par les militants à bord du "Canadian Boat to Gaza," avant l'interception du bateau suédois.
"Cette flottille n'est rien d'autre qu'une démonstration d'hypocrisie et de mensonges qui ne fait qu'aider l'organisation terroriste Hamas et qui ignore toutes les horreurs perpétrées dans notre région", a déclaré lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans un communiqué destiné à féliciter les forces israéliennes impliquées dans l'interception du navire. Les passagers de la "Flottille de la liberté III" affirment vouloir attirer l'attention sur le blocus terrestre, aérien et maritime imposé par Israël à la bande de Gaza après l'enlèvement d'un de ses soldats en juin 2006 par le Hamas puis renforcé lors de la prise du pouvoir du mouvement islamiste un an plus tard. Concrètement, ce blocus signifie qu'il est impossible de pénétrer dans les eaux gazaouies, ou de s'éloigner de plus de six miles nautiques des côtes de Gaza sous peine d'essuyer des tirs de la marine israélienne, comme cela arrive régulièrement aux pêcheurs palestiniens.
La Flottille, dont l'expédition a tourné court lundi matin, entendait capitaliser sur le contexte actuel, alors qu'Israël fait face à des appels au boycott et des pressions internationales, et que l'Onu vient d'accuser l'Etat hébreu, tout comme les groupes armés palestiniens, de possibles crimes de guerre durant le conflit qui a ravagé Gaza il y a un an. Mais avant elle, des militants pro-palestiniens avaient déjà à plusieurs reprises tenté de briser le blocus par la Méditerranée. Le 31 mai 2010, une expédition avait fini dans le sang quand des commandos israéliens avaient donné l'assaut dans les eaux internationals à six navires civils, dont le Mavi Marmara, acheminant de l'aide humanitaire à Gaza. Dix Turcs avaient été tués, provoquant une grave crise entre Israël et la Turquie.
Israël boycotte un débat à l'ONU sur le conflit à Gaza
AFP 29/06/2015
Israël a boycotté lundi à Genève une session du Conseil des droits de l'Homme de l'Onu sur un rapport accusant Israéliens et les groupes armés palestiniens d'avoir commis des "crimes de guerre" lors du conflit à Gaza à l'été 2014.
Le représentant israélien auprès de l'Onu à Genève, Eviatar Manor, a expliqué aux médias qu'il n'avait pas souhaité participer aux débats jugeant que le Conseil des droits de l'Homme était "entièrement politisé". En même temps, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant l'Onu, à la demande du Congrès juif mondial, pour apporter leur soutien à Israël, alors qu'une résolution est en cours d'élaboration à l'Onu sur ce rapport.
Le représentant palestinien, Ibrahim Khraishi, a quant à lui salué le rapport mais il a déploré qu'il ne prenait pas en compte le fait que "le conflit était déséquilibré et que les pertes n'étaient pas équitables". Durant les débats, la présidente de la commission d'enquête de l'Onu, Mary McGowan Davis, a présenté aux 47 Etats membres du Conseil son premier rapport (publié le 22 juin), qui appelle Israël et les groupes armés palestiniens à coopérer avec la Cour pénale internationale (CPI).
"Les informations recueillies mettent en évidence de graves violations du droit humanitaire international et des droits de l'homme par Israël et par les groupes armés palestiniens, qui dans certains cas constituent des crimes de guerre", a déclaré Mme McGowan Davis. Mais, a-t-elle ajouté, "nous craignons que l'impunité prévale". Elle a souligné que "les parties devraient coopérer pleinement avec l'examen préliminaire de la Cour pénale internationale et avec toute enquête ultérieure qui pourrait être ouverte".
La procureure de la CPI, Fatou Bensouda, a ouvert en janvier un examen préliminaire afin de déterminer si elle disposait d'assez d'éléments pour ouvrir une enquête sur des crimes de guerre présumés dans la bande de Gaza à l'été 2014.
En outre, les Palestiniens ont soumis jeudi un premier dossier de documents à la CPI en vue de la convaincre d'ouvrir une enquête sur d'éventuels crimes de guerre israéliens. La Commission d'enquête des Nations unies n'a pas été autorisée à se rendre en Israël, et a recueilli 280 témoignages par téléphone ou téléconférence, ainsi que 500 témoignages écrits sur ce conflit qui dura 51 jours en juillet et août 2014.
Environ 2.200 Palestiniens, dont 1.500 civils selon l'Onu, ont été tués lors de cette guerre entre Israël, d'une part, et le Hamas au pouvoir à Gaza ainsi que d'autres groupes palestiniens, d'autre part. Côté israélien, 73 personnes ont trouvé la mort, dont 67 soldats.
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Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Mar 30 Juin 2015 - 15:08
Citation :
Flottille vers Gaza: Israël expulse l'ex-président tunisien Marzouki
Jérusalem, 30 juin 2015 (AFP) -
Les autorités israéliennes ont expulsé mardi l'ex-président tunisien Moncef Marzouki et la députée européenne Ana Miranda après avoir appréhendé le bateau à bord duquel ils entendaient briser le blocus israélien sur Gaza.
"L'(ancien) président tunisien et la députée espagnole se sont envolés dans la matinée. Quatorze autres personnes sont en cours d'expulsion", a affirmé à l'AFP une porte-parole de l'Autorité israélienne de l'immigration.
La marine israélienne avait intercepté lundi le chalutier Marianne avant de l'escorter vers le port israélien d'Ashdod, au nord de l'enclave palestinienne, tandis que les trois autres navires de la "Flottille de la liberté III" étaient repartis vers des ports grecs.
Au total, 16 étrangers se trouvaient à bord du Marianne, ainsi que deux Israéliens, le député arabe israélien Bassel Ghattas et un journaliste. Ces deux derniers ont été libérés mais M. Ghattas pourrait être entendu par une commission parlementaire et s'expose à des sanctions.
"Au final, la Flottille de la liberté III a atteint son but principal: attirer l'attention locale et mondiale sur la crise humanitaire à Gaza, qui est le résultat du siège qu'Israël lui impose", a affirmé M. Ghattas à la presse. En interceptant le bateau, Israël a incité "des militants du monde entier à envoyer flottille après flottille, jusqu'à ce que le blocus soit levé", a-t-il ajouté.
Il y a cinq ans, un assaut des forces israéliennes à bord d'un des bateaux d'une autre flottille internationale s'était soldé par la mort de 10 militants turcs.
Le blocus terrestre, aérien et maritime de la bande de Gaza a été imposé par Israël après l'enlèvement d'un de ses soldats en juin 2006 par le Hamas puis renforcé lors de la prise de pouvoir du mouvement islamiste dans l'enclave un an plus tard.
Concrètement, il est impossible de pénétrer dans les eaux gazaouies ou de s'éloigner de plus de six miles nautiques des côtes de Gaza sous peine d'essuyer des tirs de la marine israélienne.
Quant aux passages terrestres, tous contrôlés par Israël, à l'exception de Rafah que l'Egypte n'ouvre qu'au compte-gouttes, les contrôles y sont si drastiques que très peu des 1,8 million de Gazaouis parviennent à quitter leur enclave exiguë et surpeuplée.
Les matériaux de construction se font par ailleurs toujours attendre dans ce territoire ravagé il y a un an par une offensive israélienne, la troisième en six ans, qui a fait près de 2.200 morts côté palestinien et laissé 100.000 Gazaouis sans abris.
Crimes de guerre à Gaza : le Conseil des droits de l'Homme appelle à juger les responsables
AFP 03/07/2015
Le Conseil des droits de l'Homme de l'Onu a, à une écrasante majorité, adopté vendredi une résolution appelant à juger tous les responsables des crimes de guerre commis pendant le conflit à Gaza à l'été 2014.
La résolution, présentée par le Pakistan, a reçu l'appui de 45 pays, dont la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne. Seuls les Etats-Unis ont voté contre, et cinq pays, dont l'Inde et le Kenya, se sont abstenus. Le représentant d'Israël, Eviatar Manor, a vilipendé la résolution, accusant le Conseil d'être un "agent provocateur", alors que le représentant palestinien, Ibrahim Khraishi, s'est félicité du texte.
Cette résolution faite suite à la publication en juin du rapport de la commission d'enquête de l'Onu sur le conflit à Gaza, qui avait conclu à de "possibles crimes de guerre". "Les informations recueillies mettent en évidence de graves violations du droit humanitaire international et des droits de l'homme par Israël et par les groupes armés palestiniens, qui, dans certains cas, constituent des crimes de guerre", avait déclaré la présidente de la commission, Mary McGowan Davis, à la présentation du rapport le 29 juin.
La résolution, quant à elle, ne mentionne pas les auteurs de ces crimes mais "souligne qu'il est nécessaire de veiller à ce que tous les responsables de violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l'Homme répondent de leurs actes aux moyens de mécanismes nationaux ou internationaux de justice pénale appropriés, équitables et indépendants".
Bien que le Conseil des droits de l'Homme n'ait pas le pouvoir d'ordonner une saisie de la CPI, la résolution adoptée exhorte Israéliens et Palestiniens à "coopérer pleinement avec l'instruction préliminaire de la Cour pénale internationale ainsi qu'avec toute enquête ultérieure qui pourrait être ouverte".
Depuis que les Palestiniens ont ratifié le statut de Rome, la CPI est compétente pour poursuivre les crimes commis à Gaza. La décision revient à la procureure Fatou Bensouda, qui a ouvert en janvier un examen préliminaire pour savoir s'il y avait matière à enquête. "Le texte de la résolution soumise aujourd'hui au Conseil aurait dû condamner explicitement les tirs de roquettes dans des zones peuplées de populations civiles par le Hamas et les groupes armés palestiniens", a déclaré le représentant français, Jean-Noël Ladois, pendant les débats. "Il n'est pas question de transiger sur la sécurité d'Israël", a-t-il ajouté. Mais, a-t-il dit, "il n'est pas question non plus de transiger sur ce constat : sans justice, il n'y aura pas de paix durable".
Environ 2.200 Palestiniens, dont 1.500 civils selon l'Onu, ont été tués dans cette guerre entre Israël, d'une part, et le Hamas au pouvoir à Gaza ainsi que d'autres groupes palestiniens, d'autre part. Côté israélien, 73 personnes ont trouvé la mort, dont 67 soldats.
Selon des sources israéliennes, et plus précisément le journal Yediot Ahronot, les forces de sécurité auraient donné l’ordre fin juin d’installer des systèmes antimissiles sur les avions commerciaux atterrissant à Eliat.
Depuis que le groupe terroriste Etat Islamique (EI) a lancé une offensive dans la région de Sinaï contre l’armée égyptienne, Israël craint d’être attaqué par Daesh. Ainsi, d’après Tel-Aviv, l’EI pourrait tirer des missiles air-sol contre les avions commerciaux atterrissant à Eliat, ville située au sud, près de la frontière égyptienne. Pour faire face à cette menace, il a été décidé que des systèmes antimissiles seraient installés sur les avions desservant cet aéroport, à savoir sur ceux des compagnies Israir et Arkia.
Le système SkyShield, ou Star of the Sky, a donc été monté sur les appareils, dans une nacelle séparée. Doté de 4 capteurs infrarouges, ils permettent de détecter, d’identifier, de suivre et de repousser et changer la trajectoire des projectiles tirés en direction de l’avion. Pour le moment, ce sont des Boeing 757 et Airbus A320 qui ont été équipés du SkyShield.
L’entreprise israélienne Elbit avait commencé à tester le système en février dernier, en collaboration avec le Ministère des transports. Toujours selon les médias israéliens, les tests auraient été parfaitement réussis, mettant en avant la capacité du système à faire face aux menaces identifiées. L’Etat a prévu d’investir jusqu’à 76M de dollars dans cette technologie. En effet, d’autres appareils devraient bientôt en être équipés.
Israël: un troisième juif inculpé pour l'incendie de l'église de la Multiplication des pains
AFP 30/07/2015
Un troisième suspect juif israélien a été inculpé pour l'incendie le 18 juin de l'église de la Multiplication des pains, au bord du lac de Tibériade, a annoncé jeudi le ministère israélien de la Justice.
Le suspect, Moshé Orbach, a été inculpé pour avoir rédigé et distribué un document expliquant la "nécessité" d'attaquer des propriétés et des personnes non-juives et en donnant des conseils sur la manière de procéder.
Moshé Orbach avait été arrêté en 2013. Il était soupçonné d'avoir vandalisé un monastère catholique en 2012, mais il avait été libéré faute de preuve. Mercredi, deux autres Israéliens avaient été inculpés pour l'incendie de l'église de la Multiplication des pains. Les deux hommes, de confession juive et âgés d'une vingtaine d'années, sont accusés d'avoir mis le feu à l'église "par haine envers le christianisme", selon le ministère de la Justice.
La police avait annoncé il y a deux semaines avoir arrêté plusieurs suspects pour l'incendie du sanctuaire de Tabgha, haut lieu du christianisme construit sur le site où selon la tradition le Christ aurait accompli le miracle de la multiplication des pains.
Le Shin Bet, le service de sécurité intérieure israélien, a de son côté affirmé mercredi que les suspects appartenaient à "un groupe à l'idéologie radicale, actif depuis 2013, soupçonné d'autres actes antichrétiens et d'agressions contre des civils palestiniens".
Deux pièces du complexe entourant l'église située sur la rive nord-ouest du lac de Tibériade avaient été ravagées par le sinistre qui avait suscité l'indignation. L'église elle-même n'avait pas été atteinte par les flammes.
Depuis des années, des activistes d'extrême droite ou des colons se livrent en Israël et dans les Territoires palestiniens, sous le label du "prix à payer", à des agressions et des actes de vandalisme contre des Palestiniens, des Arabes israéliens, des lieux de culte musulmans et chrétiens, ou même l'armée israélienne.