Israël : arrestation d'un deuxième extrémiste juif (sécurité)
AFP 04/08/2015
Un deuxième extrémiste juif a été arrêté mardi à la suite de l'incendie criminel qui a coûté la vie vendredi à un bébé palestinien en Cisjordanie occupée, a annoncé le Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien.
"Un deuxième individu, Eviatar Slonim, a été arrêté pour appartenance à une organisation extrémiste", a affirmé à l'AFP une porte-parole sans donner d'autres précisions sur les soupçons pesant sur lui.
Selon la radio militaire, cet homme était interdit par les autorités israéliennes d'entrer en Cisjordanie et à Jérusalem en raison de ses activités extrémistes, comme Meïr Ettinger, une figure de l'extrémisme juif, arrêté lundi et dont la garde à vue a été prolongée mardi.
Ces deux arrestations sont présentées comme la preuve de la détermination des autorités à combattre les groupes de la droite la plus extrême. La deuxième chaîne de télévision israélienne a par ailleurs indiqué que le bureau du procureur général Yéhuda Weinstein avait donné mardi son feu vert au placement en détention administrative de trois extrémistes juifs. Pour être appliquée, cette mesure doit encore être validée par le ministre de la Défense Moshé Yaalon, a ajouté la télévision.
Le gouvernement avait autorisé dimanche l'application à des extrémistes juifs de la procédure de la détention administrative, qui n'était jusqu'à présent appliquée qu'aux Palestiniens. Cette mesure, héritée du mandat britannique sur la Palestine, permet de détenir des personnes sans inculpation ni jugement pour des périodes de six mois renouvelables.
Elle peut désormais être appliquée à des juifs si les preuves accumulées contre les suspects ne sont pas suffisantes pour une procédure judiciaire normale ou s'ils refusent de parler durant les interrogatoires. Depuis des années, des extrémistes juifs agressent, sous le label du "prix à payer", des Palestiniens et des Arabes israéliens et même des soldats israéliens, et vandalisent des lieux de culte musulmans ou chrétiens.
Premiers raids israéliens dans des colonies liées à la mort d'un bébé palestinien
Depuis des années, des extrémistes juifs agressent régulièrement Palestiniens, Arabes israéliens et même soldats israéliens en représailles aux destructions de colonies. AFP PHOTO / JAAFAR ASHTIYEH
Proche-Orient L'Autorité palestinienne a décidé de porter les morts de Douma à l'attention de la Cour pénale internationale (CPI)
OLJ/AFP 09/08/2015
Israël a durci son action contre les extrémistes juifs en lançant des raids dans des colonies et en plaçant des figures de l'activisme anti-palestinien en détention sans inculpation, après la mort d'un bébé brûlé vif et de son père dans l'incendie de leur maison en Cisjordanie.
Sous le feu des critiques d'une partie de l'opposition et de l'étranger qui l'accusent d'accorder une "impunité" aux auteurs d'attaques contre des Palestiniens, le gouvernement de Benjamin Netanyahu a multiplié depuis l'incendie criminel du 31 juillet condamnations, appels à la fermeté et arrestations.
Les autorités ont eu recours dimanche à la mesure exceptionnelle du placement en détention administrative de deux jeunes extrémistes juifs arrêtés en début de semaine, portant à trois le nombre d'activistes juifs soumis à ce régime qui permet la détention d'un suspect sans inculpation et pour une durée de six mois renouvelable.
Parmi ces trois détenus se trouve l'emblématique Meïr Ettinger, figure de l'extrémisme juif et du mouvement des "jeunes des colonies", des jeunes Israéliens en rupture de ban qui s'installent des colonies sauvages, des implantations illégales aux yeux de la communauté internationale mais aussi de la loi israélienne.
Premiers raids dans des colonies Dimanche, la police a également mobilisé son unité spéciale opérant dans les Territoires occupés et chargée de la lutte contre les crimes racistes.
Pour la première fois depuis l'incendie de la maison de la famille Dawabcheh dans le village de Douma, entouré de colonies dans le nord de la Cisjordanie, cette unité a mené des raids dans plusieurs de ces implantations, illégales aux yeux de la communauté internationale. Elle y a "arrêté plusieurs suspects dans le cadre de l'enquête sur les événements de Douma", indique la police, sans donner le nombre exact d'arrestations.
Lors des précédentes arrestations, les autorités n'avaient pas précisé si les suspects étaient directement impliqués dans l'incendie de Douma, se contentant d'affirmer qu'ils étaient impliqués dans des "attaques terroristes", un qualificatif rarement utilisé par Israël dans le cas d'attaques contre des Palestiniens.
Ces interpellations interviennent au lendemain du décès de Saad Dawabcheh, le père d'Ali, 18 mois, dont la mort brûlé vif dans l'incendie de sa maison recouverte de slogans proclamant en hébreu "Vengeance" et "Prix à payer", la signature des colons et activistes d'extrême droite, avait provoqué une vive émotion parmi les Palestiniens, les Israéliens et à l'étranger.
Depuis des années, sous le nom le "prix à payer", des extrémistes juifs agressent régulièrement Palestiniens, Arabes israéliens et même soldats israéliens en représailles aux destructions de colonies sauvages et aux décisions qu'ils jugent contraires à leurs intérêts: la colonisation tous azimuts et la destruction de lieux de culte chrétiens et musulmans.
Ces attaques ont à de rares occasions entraîné des morts mais relèvent la plupart du temps d'actes de vandalisme, d'incendies de lieux de culte ou d'arbres et de maisons.
A Douma, on 'ne dort plus' Brûlé sur la quasi-totalité du corps au troisième degré, Saad Dawabcheh, 32 ans, a succombé à ses blessures samedi et sa femme Riham, 26 ans, ainsi que leur autre fils Ahmed, 4 ans, sont toujours hospitalisés, la jeune femme toujours entre la vie et la mort, tandis que le petit Ahmed entame une convalescence qui s'annonce très longue, selon l'hôpital israélien où ils sont soignés.
Tous les Palestiniens suivent avec attention leur état de santé, et la mort de Saad Dawabcheh a relancé les tensions déjà vives en Cisjordanie occupée où une attaque contre l'armée israélienne a fait trois blessés jeudi.
Alors que des milliers de Palestiniens ont participé samedi à ses funérailles, le Hamas islamiste, au pouvoir dans la bande de Gaza, a estimé qu'après ces morts, "la résistance" était devenue "un droit" mais aussi "un devoir" en Cisjordanie où la colonisation, le premier obstacle à la paix pour la communauté internationale, gagne chaque jour du terrain.
L'Autorité palestinienne, elle, qui n'a aucune prise sur plus de 60% de la Cisjordanie --sous contrôle exclusif de l'armée israélienne-- a décidé de porter les morts de Douma à l'attention de la Cour pénale internationale (CPI) qu'elle souhaiterait voir poursuivre les dirigeants israéliens qui "soutiennent les crimes des colons", selon le porte-parole du gouvernement, Ehab Bseiso.
Elle a également annoncé la mise en place de "comités populaires" pour protéger les villages palestiniens, car, rapportait à l'AFP un habitant de Douma, Mohammed Dawabcheh, "les gens ne dorment plus, affolés à l'idée qu'un colon vienne attaquer à tout moment".
Israël: un leader extrémiste juif interrogé par la police pour ses propos antichrétiens
AFP 11/08/2015
La police israélienne a convoqué pour l'interroger ce mardi le chef d'une organisation extrémiste juive qui a défendu l'idée de brûler les églises chrétiennes de Terre sainte, en pleine inquiétude devant les exactions récentes imputées à la mouvance, a-t-elle indiqué.
Bentzi Gopstein sera interrogé par une unité en charge des crimes de nature politique "sur ses déclarations relatives à l'incendie des églises", a dit une porte-parole de la police, Luba Samri, dans un communiqué. Lors d'un débat avec des étudiants d'écoles talmudiques, Ben-Zion ("Bentzi") Gopstein a défendu la semaine passée l'idée de brûler les églises chrétiennes, en invoquant un commandement du Moyen Age ordonnant de détruire l'idolâtrie.
Ces propos ont été tenus dans un climat sensible après une série de méfaits d'extrémistes juifs contre des Palestiniens et des lieux chrétiens en Israël et en Cisjordanie occupée. Les services du gardien des lieux catholiques en Terre sainte, le custode qui tient sa charge du pape, ont pressé la justice israélienne d'agir immédiatement contre Bentzi Gopstein et d'interdire Lehava, l'organisation qu'il dirige. L'Eglise catholique a dit avoir porté plainte. "Notre client a été convoqué pour être interrogé sous la pression du Vatican", a dit son avocat Itamar Ben Gvir à la radio publique, "je me demande bien quelle est la prochaine étape. Est-ce que c'est le pape lui-même qui va l'inculper ?"
Bentzi Gopstein, un colon qui vit dans la poudrière d'Hébron, dans le territoire palestinien de Cisjordanie occupé par Israël, avait déjà été arrêté avec d'autres membres de Lehava à la suite de l'incendie fin 2014 de la seule école bilingue arabe-hébreu de Jérusalem. Lehava est un groupe organisé qui dit lutter contre la perte de l'identité juive, en particulier à travers le mariage entre juifs et Arabes. Il s'inspire de l'idéologie de Meir Kahana, fondateur du mouvement raciste anti-arabe Kach.
Les appels à l'interdiction de Lehava se sont multipliés depuis qu'Israël se retrouve à nouveau confronté à l'extrémisme juif violent. Celui-ci est mis en cause dans l'incendie commis le 18 juin contre un haut lieu du christianisme en Israël, l'église de la Multiplication, et dans l'incendie qui a causé la mort d'un bébé palestinien de 18 mois et de son père le 31 juillet en Cisjordanie. Une adolescente israélienne est également morte poignardée par un ultra-orthodoxe lors de la Marche des fiertés homosexuelles à Jérusalem le 30 juillet.
Israël : le meurtrier de la Gay Pride à Jérusalem inculpé d'assassinat
L'ultra-orthodoxe juif qui a tué une jeune fille de 16 ans lors de la Gay Pride de Jérusalem le 30 juillet dernier a été inculpé d'assassinat. Il n'a pas exprimé le moindre remords à son procès.
24 Août 2015, 11h58 | MAJ : 24 Août 2015, 12h21
Yishaï Shlissel, un ultra-orthodoxe, menotté par la police à Jérusalem le 31 juillet 2015 (AFP/GALI TIBBON)
La justice israélienne a inculpé lundi d'assassinat l'ultra-orthodoxe juif qui a tué une jeune fille de 16 ans lors d'un défilé de la Gay Pride à Jérusalem.
Yishaï Shlissel, 39 ans, n'a pas montré de remords devant la cour. «Si vous voulez que l'âme (de la victime) monte au ciel, il faut que les Gay Prides cessent à Jérusalem et sur toute la terre d'Israël», a-t-il dit selon la radio militaire et d'autres médias. Il avait auparavant justifié son geste en qualifiant le défilé de rassemblement de «pécheurs» profanant le nom de Dieu.
L'agression survenue le 30 juillet, suivie le lendemain d'une attaque imputée à des extrémistes juifs contre une maison palestinienne en Cisjordanie occupée, avait causé un choc et remis en lumière les violences de fanatiques juifs. La jeune fille de 16 ans, Shira Banki, avait succombé quelques jours après avoir été poignardée par Yishaï Shlissel, qui avait aussi blessé d'autres participants.
Déjà 10 ans en prison pour des actes semblables
«Shlissel a été inculpé pour meurtre avec préméditation, six tentatives de meurtres et blessures aggravées», a indiqué le ministère de la Justice dans un communiqué. Pâle, amaigri et arborant une longue barbe et de larges lunettes, l'accusé a été déclaré pénalement responsable après un examen psychiatrique.
Le geste de Shlissel a causé un émoi d'autant plus grand qu'il avait été libéré quelques semaines auparavant après avoir purgé 10 ans de prison pour une agression similaire lors d'une précédente marche des fiertés à Jérusalem en 2005. Trois personnes avaient été blessées.
Shlissel s'était abondamment répandu sur différents forums avant de passer à nouveau à l'acte. Dans un texte cité par les médias, il décrivait les homosexuels comme des «pécheurs» et leur parade comme un «défilé des abominations dans la ville du Souverain avec pour seul but de profaner son nom».
La police a été durement critiquée pour ne pas l'avoir empêché de récidiver. Le ministre de la Sécurité Intérieure Gilad Erdan a ordonné une enquête interne, qui n'a recommandé que des sanctions disciplinaires mineures à l'encontre des responsables de la police à Jérusalem, selon les médias.
Bébé palestinien mort brûlé: des suspects identifiés et arrêtés dit un ministre
AFP 10/09/2015
Le ministre de la Défense israélien Moshé Yaalon a déclaré jeudi que certains des auteurs présumés d'un incendie dans lequel sont morts un couple de Palestiniens et leur bébé sont détenus mais n'ont pas encore été inculpés, ont rapporté plusieurs médias. C'est la première fois qu'un haut responsable reconnaît aussi clairement que des suspects de cet incendie, perpétré le 31 juillet et attribué à des extrémistes juifs, ont été identifiés et arrêtés.
Un bébé palestinien de 18 mois est mort brûlé vif lorsque des individus masqués ont lancé des engins incendiaires à travers les fenêtres ouvertes de la maison familiale de Douma, en Cisjordanie occupée, selon les enquêteurs. Son père a succombé à ses blessures huit jours plus tard. La mère de l'enfant est morte lundi et la polémique a rebondi sur le fait que les autorités n'avaient toujours pas identifié publiquement les responsables plus d'un mois après l'attaque.
"Les auteurs de l'attentat de Douma sont connus des services de sécurité israéliens et certains sont sous les verrous", a dit le ministre à des journalistes israéliens. "Nous n'avons pas déposé d'actes d'inculpation pour le moment pour ne pas dévoiler nos sources mais nous poursuivons nos efforts pour les traduire en justice", a affirmé M. Yaalon. "Nous sommes convaincus que l'attentat a été perpétré par des juifs appartenant à un groupe très extrémiste... Les mesures prises jusqu'à présent, notamment les détentions administratives, visent à prévenir un nouvel attentat", a-t-il dit.
Le ministre n'a pas divulgué l'identité des suspects. Il n'a pas précisé si et lesquels des trois extrémistes juifs actuellement en détention administrative (Meïr Ettinger, Mordechai Meyer et Eviatar Slonim) comptaient au nombre des suspects. Lors de leur interpellation, les services de sécurité se sont contentés publiquement de les associer à des organisations ou des actes terroristes, sans donner plus de précision. La détention administrative est un régime extrajudiciaire controversé permettant de détenir quelqu'un pendant une durée illimitée sans l'inculper.
Dix autres personnes ont été assignés à résidence dans les semaines qui ont suivi l'incendie. Des inscriptions retrouvées à Douma et des témoignages ont immédiatement désigné comme responsables des extrémistes juifs, peut-être venus des colonies voisines.
L'incendie criminel qui a coûté la vie au nourrisson a suscité colère et crainte en Cisjordanie où la cohabitation entre Palestiniens et colons reste très tendue, et une vive indignation à l'étranger. Il a remis en lumière les agissements violents des extrémistes juifs et ravivé l'accusation de complaisance de la part des autorités israéliennes.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait toutefois qualifié l'acte de "terroriste", terme plus communément employé pour les agissements palestiniens. Il a assuré que tout était fait pour arrêter les auteurs. Sur les quatre personnes de la famille d'Ali Dawabcheh, n'a survécu qu'un enfant de 4 ans, grièvement brûlé.
Etiquetage des produits des colonies: vives réactions en Israël
Par RFI Publié le 11-09-2015 • Modifié le 11-09-2015 à 09:46
Le Parlement européen actuellement en session a voté une motion non contraignante sur l'étiquetage des produits des colonies. REUTERS/Vincent Kessler
Les réactions sont très virulentes en Israël après le vote d’une motion du Parlement européen -motion non contraignante- dans laquelle les Européens encouragent la Commission européenne à étiqueter les produits issus des colonies. Benyamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, compare cette volonté d’étiquetage aux discriminations de l’époque nazie.
Avec notre correspondante à Jérusalem, Murielle Paradon
« Le Parlement européen décide d’étiqueter les produits issus des colonies » écrit en Une le journal Haaretz. « Nous avons en mémoire ce qu’il s’est passé lorsque l’Europe a étiqueté les produits juifs » renchérit Benyamin Netanyahou, en visite à Londres. Le Premier ministre israélien n’y va pas par quatre chemins, comparant la volonté européenne d’étiqueter les produits des colonies à la discrimination de l’époque nazie. Une rhétorique habituelle qui consiste à dire que le monde entier est contre Israël.
Or pour les Européens, il ne s’agit pas de boycotter Israël mais d’épingler la colonisation, illégale au regard du droit international. Colonisation qui doit cesser car, selon les Européens, elle hypothèque la solution à deux Etats et donc les chances de paix au Proche-Orient. « L'expansion permanente des colonies illégales israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, et dans d'autres territoires occupés par Israël depuis 1967, menace la perspective d'un accord de paix final et juste » écrivaient plusieurs chefs de la diplomatie européens en avril dernier dans une lettre à Federica Mogherini pour relancer le débat sur l'étiquetage.
La Commission européenne travaille depuis longtemps sur l’idée d’étiqueter les produits issus des colonies de Cisjordanie mais n’a pas encore abouti. C’est pourquoi le Parlement, dans sa motion, l’encourage à imposer cette différenciation entre les produits israéliens et ceux des colonies. Les consommateurs européens doivent pouvoir choisir ce qu’ils achètent en leur âme et conscience.
Rejet d’une résolution réclamant un contrôle du nucléaire israélien
La commission économique de l’Agence internationale de l’Energie atomique (AIEA) réunie à Vienne a repoussé une proposition des Etats arabes qui réclamaient un contrôle international du potentiel nucléaire d’Israël. La proposition avait été présentée par l’Egypte soutenue notamment par la Syrie, la Libye et l’Iran. Elle a été rejetée par 61 pays contre 43 qui la soutenaient. L’ambassadeur du Qatar, qui a soumis au vote la résolution, a déclaré que « les installations nucléaires d’Israël étaient les seules du Proche-Orient à ne pas faire l’objet d’une inspection internationale ». Le représentant de l’Iran a également tenu à intervenir pour dire avec le plus grand sérieux que « le régime israélien continuait à développer son programme nucléaire à l’encontre de toutes les normes internationales ». Il s’est empressé d’ajouter que « l’Iran s’inquiétait des retombées négatives qui en résultaient pour la sécurité de la région ». Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou est bien entendu satisfait du résultat de ce vote. Il a indiqué qu’il s’était entretenu avec plus de 30 présidents, chefs de gouvernement et ministres des Affaires étrangères pour leur expliquer que le débat n’avait pas sa place tant que ne serait pas réglé le problème essentiel du Proche-Orient, à savoir les tentatives de réarmement nucléaire de l’Iran et ses déclarations très claires en faveur de la destruction d’Israël ». Il a ajouté : « Je constate avec satisfaction que l’écart en faveur d’Israël a augmenté par rapport aux votes des années précédentes et je remercie les pays, et en premier lieu les Etats-Unis, l’Australie et le Canada, qui ont soutenu l’Etat d’Israël ».
Reykjavik, qui boycotte Israël, sur la liste noire du centre Wiesenthal
AFP 18/09/2015
La capitale islandaise, Reykjavik, a rejoint vendredi la liste noire des lieux déconseillés aux touristes juifs par le Centre Simon-Wiesenthal, après la décision de la municipalité de boycotter les produits israéliens.
Le conseil municipal, sous l'impulsion de sa majorité de gauche, avait adopté mardi une résolution pour demander à son service d'achats de ne plus se fournir en Israël tant que le pays "occupera militairement les territoires palestiniens". Le lendemain, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien, Emmanuel Nahshon, avait dénoncé "un volcan de haine (...) sans aucune raison ni justification".
La Turquie est le seul autre endroit au monde pour lequel le Centre Simon-Wiesenthal, organisation non gouvernementale qui a son siège à Los Angeles, a lancé un "avertissement" aux Juifs du monde entier. "L'Islande est une destination touristique importante, y compris pour beaucoup de groupes de touristes juifs et israéliens. Cependant, à l'heure où les élus de cette ville adoptent une loi extrémiste anti-Israël et antisémite, nous conseillons la prudence à tout membre d'une communauté juive qui voudrait s'y rendre", a-t-il indiqué dans un communiqué.
Un rabbin de l'organisation a "exprimé son inquiétude quant à la possibilité que la politique de Reykjavik crée un environnement hostile aux Israéliens et aux autres Juifs". Le gouvernement de centre droit au pouvoir en Islande a critiqué vendredi la municipalité, affirmant que ce boycott instituait une discrimination, donc était illégal.
La résolution "n'est ni conforme à la loi islandaise ni aux obligations en matière de marchés publics dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce", a écrit le ministère des Affaires étrangères dans une déclaration transmise à l'AFP.
Il a relevé que le réseau diplomatique et les offices de tourisme islandais avaient été contactés par des voyagistes inquiets, et qu'il y avait "déjà eu un certain nombre d'annulations" de voyages vers le pays, pour lequel le tourisme est une ressource cruciale.
Netanyahu à Moscou pour discuter de la Syrie avec Poutine
AFP
21/09/2015
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est attendu lundi à Moscou pour une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine au cours de laquelle il sera question de la Syrie, où Moscou est accusé par Washington de renforcer sa présence militaire.
Au cours de cette rencontre prévue à 10h00 GMT selon le Kremlin, M. Netanyahu discutera des "forces militaires russes en Syrie", selon son service de presse. Le Premier ministre israélien "exposera les menaces pesant sur Israël à la suite du renforcement militaire (russe) sur la scène syrienne et de la fourniture d'armement au Hezbollah et à d'autres organisations terroristes", selon cette même source.
Fait plutôt rare pour une visite diplomatique, M. Netanyahu sera accompagné du chef d'état-major, le général Gadi Eisenkot, et du chef des renseignements militaires, le général Herzl Halevy. Leur venue à Moscou intervient alors que les Etats-Unis s'alarment depuis des semaines du renforcement de la présence militaire russe en Syrie, visant à renforcer l'aide au régime du président Bachar el-Assad. Moscou a cependant démenti avoir pris des mesures supplémentaires en vue d'un renforcement de sa présence en Syrie, où le conflit entre le pouvoir et les forces rebelles a fait plus de 250.000 morts en quatre ans et demi.
Le Kremlin défend toutefois son soutien à Damas, dont il est le principal allié, et appelle à une coalition plus large contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI), qui inclurait la Syrie et l'Irak. La semaine dernière, Moscou et Washington ont ouvert pour la première fois un dialogue militaire sur la situation en Syrie, lors d'une conversation téléphonique jugée "constructive" entre les ministres de la Défense russe et américain, Sergueï Choïgou et Ashton Carter.
Alors qu'Israël tente de rester à l'écart du conflit syrien, celui-ci a suscité ces derniers mois de sérieuses tensions et de graves incidents sur la ligne de démarcation entre l'Etat hébreu et son voisin syrien. Selon la presse israélienne, des responsables militaires redoutent que la présence aérienne russe, si elle est avérée, limite la marge de manoeuvre de l'aviation israélienne.
Pour le quotidien de gauche Haaretz, la visite de M. Netanyahu à Moscou "semble refléter son manque de foi dans la capacité et la volonté des Etats-Unis à protéger les intérêts sécuritaires israéliens", alors que le Premier ministre israélien doit rencontrer le 9 novembre le président américain Barack Obama.
Le Premier ministre israélien et le président russe ont parlé de la situation en Syrie
Posté dans Diplomatie, Moyen-Orient par Laurent Lagneau Le 21-09-2015
La position est claire : « Israël ne permettra à personne, qu’il s’agisse d’un État ou d’une organisation terroriste, de menacer sa sécurité et de violer sa souveraineté ». D’où les ripostes de Tsahal contre l’armée syrienne quand cette dernière effectue des tirs en direction du plateau du Golan. En clair, il n’y a pas de distinction : quiconque s’attaque au territoire israélien devra en subir les conséquences.
Cela étant, si les responsables militaires israéliens n’ont nullement envie de voir des jihadistes aux frontières, leur principale inquiétude porte sur la présence en Syrie d’éléments iraniens et de combattants du Hezbollah, la milice chiite libanaise étant perçue, en Israël, comme la menace principale.
D’où, là encore, des raids aériens menés régulièrement en Syrie et/ou à la frontière libanaise contre des convois d’armes destinées au Hezbollah.
Bien évidemment, le renforcement de la présence militaire russe sur les bases syriennes de Tartous et de Lattaquié est de nature à rebattre les cartes étant donné que la marge de manoeuvre de l’aviation israélienne pourrait être réduite. Un Su-30 SM est peut-être un avion polyvalent : il n’en reste pas moins qu’il peut être trés efficace dans le domaine de la supériorité aérienne.
C’est pourquoi, ce 21 septembre, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, accompagné – chose rare pour être soulignée – par le chef d’état-major de Tsahal, le général Gadi Eisenkot, et le partron des renseignements militaires, le général Herzl Halevy, a fait le déplacement à Moscou pour évoquer la situation syrienne avec le président russe, Vladimir Poutine.
« Il était très important de venir ici en vue de clarifier notre politique, et faire en sorte qu’il n’y ait aucun malentendu entre nos forces », a expliqué le chef du gouvernement israélien. Comme attendu, il a fait part de sa détermination à empêcher toute livraison d’armes au Hezbollah par la Syrie et l’Iran, avant d’accuser ces deux pays d’avoir l’intention d’ouvrir un second front contre Israël.
S’agissant de la Syrie, avec qui Israël est toujours, techniquement en état de guerre, étant donné que ses troupes sont déjà en difficulté face aux jihadiste, cette hypothèse est peu probable. En revanche, en cas d’un maintien du statu-quo, l’Iran pourrait établir une présence militaire durable, avec le Hezbollah, à deux pas du territoire israélien. Et c’est probablement cela qu’Israël veut éviter.
Le président Poutine a répondu aux craintes israéliennes en affirmant que la politique russe « au Proche-Orient sera toujours réfléchie » et que la « Syrie ne voulait pas s’attaquer à Israël ».
« Nous savons et nous comprenons que l’armée syrienne, et la Syrie en général, sont dans un tel état qu’ils ne peuvent ouvrir un second front. La Syrie essaie seulement de préserver son indépendance », a fait valoir le chef du Kremlin.
Israël dédommagera l'église de la Multiplication incendiée par des extrémistes juifs
AFP 22/09/2015
Israël dédommagera l'église de la Multiplication, lieu saint où le Christ aurait accompli un miracle, théâtre d'un incendie pour lequel ont été inculpés deux extrémistes juifs, selon le procureur général.
Deux pièces du complexe entourant l'église située sur la rive nord-ouest du lac de Tibériade avaient été ravagées par un incendie le 18 juin, ce qui avait suscité l'indignation. Mais l'église elle-même n'avait pas été atteinte par les flammes.
L'église de la Multiplication des pains "devrait être dédommagée pour les dégâts engendrés par l'incendie, en accord avec le règlement de l'impôt foncier, a indiqué Yehuda Weinstein.
L'église de la Multiplication avait dans un premier temps réclamé des compensations aux autorités fiscales, mais celles-ci lui avaient refusé, expliquant que l'existence de motifs "nationalistes" derrière l'attaque n'avait pas été déterminée.
Le ministère de la Justice a cependant déterminé que, sur la base des charges retenues contre les suspects, l'attaque était en effet liée au "conflit arabe-israélien", et donné des instructions pour dédommager l'église, a indiqué le bureau du procureur Weinstein. Des responsables de l'église ont précisé à l'AFP que la somme réclamée était d'environ sept millions de shekels, soit 1.6 million d'euros.
Ce sanctuaire attire chaque jour environ 5.000 visiteurs, selon les autorités catholiques. Il est bâti sur une église et une basilique des IVème et Vème siècles elles-mêmes édifiées là où le Christ aurait multiplié cinq pains et deux poissons pour nourrir des milliers de fidèles.
Les auteurs de l'incendie avaient laissé derrière eux, en grand et en rouge, un graffiti en hébreu, tiré d'une prière juive, appelant à éliminer d'Israël les idoles païennes.
Deux extrémistes juifs, Yinon Reuveni et Yehuda Asraf, ont été inculpés pour l'incendie et le graffiti. Un troisième israélien a été inculpé pour avoir distribué un document appelant à attaquer des bâtiments non-juifs.
Des extrémistes juifs qui signent souvent leurs actions de l'inscription "Prix à payer" s'en prennent aux Palestiniens, aux Arabes israéliens, aux lieux de culte chrétiens et musulmans en représailles à des décisions israéliennes qu'ils jugent hostiles à la colonisation.
Le Brésil refuse de commenter les rumeurs de malaise avec Israël
AFP 23/09/2015
Les autorités brésiliennes se refusaient mercredi à commenter les rumeurs de malaise avec Israël, après la décision de l'Etat hébreu de nommer comme prochain ambassadeur à Brasilia Danny Dayan, un ancien dirigeant des colons juifs de Cisjordanie.
Le quotidien israélien Yediot Aharonot a affirmé il y a quelques jours que la présidente Dilma Rousseff avait envoyé une lettre au gouvernement israélien en le menaçant de mettre son véto à la désignation de M.Dayan.
Le gouvernement de Benjamin Netanyahu a annoncé publiquement début septembre qu'il avait l'intention de nommer cet entrepreneur d'origine argentine, qui vit dans une colonie en Cisjordanie, et qui a dirigé le Conseil de Yesha, principale organisation de colons dans les territoires palestiniens occupés.
"Il n'y a eu aucune lettre de la présidente tout simplement parce qu'il n'y a eu aucune demande d'agrément" de M. Dayan, a déclaré à l'AFP une source à la présidence.
Plus de 35 mouvements sociaux et politiques brésiliens - comme le mouvement des paysans sans terre (MST), le Comité de Palestine Démocratique ou le parti d'extrême gauche PSOL - ont envoyé fin août à Mme Rousseff une pétition contre la nomination de M. Dayan qu'ils accusent de violer les "lois internationales et les droits fondamentaux du peuple palestinien".
Le Brésil a reconnu l'État palestinien en 2010. En 2012, le ministère des Affaires étrangères avait convoqué l'ambassadeur israélien de l'époque Rafael Eldad, pour lui faire part de "ses craintes" envers le projet de construction de nouvelles colonies à Jérusalem et en Cisjordanie.
En 2014, le Brésil a également rappelé son ambassadeur en Israël pour protester contre "l'usage disproportionné de la force" dans la bande de Gaza, une mesure critiquée par Israël.
Jérusalem: heurts et tensions sur l'esplanade des Mosquées
Par RFI Publié le 28-09-2015 • Modifié le 28-09-2015 à 13:44
De nouveaux affrontements sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem entre de jeunes Palestiniens et des policiers israéliens ont eu lieu ce lundi 28 septembre 2015. AFP PHOTO / THOMAS COEX
En Israël, une nouvelle semaine sous tension s’ouvre avec le début de la fête juive de Souccot. A Jérusalem, des heurts ont encore éclaté ce lundi 28 septembre autour de l'esplanade des Mosquées entre la police israélienne et de jeunes palestiniens. Une touriste a été blessée. Les journalistes ont été priés de quitter la vieille ville de manière parfois musclée.
Avec notre correspondante à Jérusalem, Murielle Paradon
Tout a commencé ce lundi 28 septembre au matin à 7 heures sur l’esplanade des Mosquées. Des jeunes Palestiniens et des policiers israéliens se sont affrontés longuement. Les Palestiniens protestent contre les visites répétées de juifs religieux sur le lieu saint, visites démultipliées pendant ces fêtes de Souccot.
Les musulmans dénoncent les velléités de certains juifs extrémistes de s’approprier l’esplanade des Mosquées qui est le troisième lieu saint de l’islam. On note beaucoup de tensions dans la vieille ville de Jérusalem. Des femmes musulmanes ont manifesté aux cris de « Dieu est le plus grand » lorsque des juifs religieux passaient devant elles. Du coup, ces femmes ont été interdites d’esplanade des Mosquées.
La police israélienne a dispersé plusieurs fois les protestataires, ainsi que des jeunes, même si aucune pierre n’a été lancée. La dispersion s’est passée à coups de gaz lacrymogène et de grenades assourdissantes ; tout cela dans les ruelles de la vieille ville. Plusieurs personnes ont été légèrement blessées dont une touriste, des touristes choqués et effrayés pour certains. Les journalistes quant à eux ont été priés de quitter la vieille ville, de manière parfois musclée.
Esplanade des Mosquées : Netanyahu accuse les Palestiniens d'inciter à la violence
AFP 29/09/2015
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu va exiger que les Palestiniens cessent "leur incitation à la violence" au sujet de l'Esplanade des mosquées, durant son discours devant l'Assemblée générale de l'Onu jeudi, a-t-il annoncé mardi dans un communiqué.
"Israël désire la paix avec les Palestiniens qui continuent de diffuser des mensonges au sujet de notre politique sur le mont du Temple (nom donné par les juifs à l'esplanade des Mosquées)...Je vais exiger la fin de cette incitation à la violence", a indiqué M. Netanyahu qui est parti pour les Etats-Unis mardi.
Ces déclarations interviennent alors des échauffourées sporadiques ont de nouveau éclaté aux abords de l'esplanade des Mosquées mardi, des Palestiniens tentant de perturber les visites de juifs, nombreux dans la Vieille ville de Jérusalem en raison des célébrations de la fête de Soukkot.
Les Palestiniens craignent que la recrudescence des visites de juifs sur l'esplanade soient un pas de plus vers une prise de contrôle du 3e lieu saint de l'islam. Le site, sacré également pour les juifs, est situé dans la Vieille ville à Jérusalem-Est annexée et occupée par Israël, donc au coeur du conflit israélo-palestinien. "Israël s'est engagée à respecter le statu quo et le fait tandis que des Palestiniens font entrer des armes de combat sur le site, désacralisant le lieu saint et brisant le statu quo", a accusé le Premier ministre israélien.
M. Netanyahu doit prononcer un discours devant l'Assemblée générale des Nations unies et rencontrer le secrétaire d'Etat américain John Kerry. Il avait assuré le 17 septembre au secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon que son pays était déterminé à faire appliquer "strictement" le statu quo sur l'esplanade des Mosquées. M. Netanyahu va également évoquer la situation en Syrie, les "dangers de l'islamisme qui se renforce dans la région" et l'accord avec l'Iran auquel il continue de s'opposer, a précisé le Premier ministre. Le président palestinien Mahmoud Abbas doit lui s'exprimer mercredi à la tribune de l'Onu.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Jeu 1 Oct - 17:51
Citation :
Israël annonce le démantèlement d'une cellule se réclamant de l'EI
AFP 01/10/2015
Sept Arabes israéliens ont été inculpés jeudi à Nazareth, dans le nord d'Israël, pour avoir formé une cellule se réclamant de l'organisation Etat islamique (EI) et projetant des attentats anti-israéliens, a indiqué la police. Le groupe composé de membres des environs de Nazareth et Haïfa (nord) était piloté depuis une prison par un détenu condamné à perpétuité pour le meurtre d'un chauffeur de taxi en 2009, selon la police. Quatre des personnes inculpées sont directement soupçonnées d'avoir mis en place un groupe se revendiquant de l'EI, trois autres de leur avoir fourni des munitions. Le Shin Beth (sécurité intérieure) a affirmé dans un communiqué que les suspects arrêtés en août avaient "tenté d'acquérir des armes, s'étaient entraînés au tir et avaient récolté des informations sur des bases militaires et postes de police afin de les attaquer sous la bannière de l'Etat islamique". Les services de sécurité mettent en garde depuis plusieurs mois contre le danger que représente l'EI pour Israël, voisin de la Syrie mais aussi du Sinaï égyptien, où opèrent le groupe jihadiste et des groupes alliés. Plusieurs dizaines d'Arabes israéliens sont allés se battre aux côtés de l'EI en Syrie et en Irak où certains d'entre eux ont été tués, indiquait en mars le ministre israélien de la Défense Moshé Yaalon. Les services de sécurité soulignent le risque que ces Arabes israéliens commettent des attentats en Israël à leur retour. Ces derniers mois, plusieurs cas d'arrestations, voire de condamnations d'individus en route ou de retour de Syrie, ont été annoncés, mais plus rarement le démantèlement de cellules. Le Shin Beth avait annoncé en janvier l'arrestation fin 2014 de sept Arabes israéliens accusés d'avoir tenté de mettre en place une cellule de l'EI. Deux des suspects inculpés jeudi ont été en contact avec un Israélien combattant actuellement en Syrie pour le groupe jihadiste, "qui les a incités à lancer des attaques militaires sur le territoire israélien au nom de l'EI", selon le Shin Beth. Les suspects avaient aussi prévu de jeter des bombes incendiaires contre un véhicule de police et contre des magasins de Nazareth vendant de l'alcool, selon la police. La communauté des Arabes israéliens, descendants des 160.000 Palestiniens restés sur leur terre après la création d'Israël en 1948, compte aujourd'hui plus de 1,4 million de personnes, soit 17,5% de la population israélienne.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Jeu 1 Oct - 20:20
Citation :
Journalistes de l'AFP agressés: l'armée israélienne relève un officier
AFP 01/10/2015
L'armée israélienne a relevé jeudi de service opérationnel l'officier qui était en charge lorsque deux journalistes de l'AFP ont été agressés par des soldats en Cisjordanie occupée le 25 septembre, a-t-elle indiqué à l'agence de presse.
Cette décision signifie que l'officier ne sera plus déployé sur le terrain, mais affecté à d'autres tâches, a précisé ce porte-parole. Elle a été prise alors que la police militaire continue à enquêter sur les faits.
L'officier de la brigade Givati "n'a pas agi en conformité avec les règles morales" de l'armée, a dit ce porte-parole. L'armée avait annoncé la suspension de cet officier le lendemain même des faits, qu'elle avait qualifiés de "graves" et "exceptionnels".
Les deux journalistes de l'AFP, le vidéaste italien Andrea Bernardi et le photographe palestinien Abbas Momani, couvraient des heurts entre Palestiniens et soldats israéliens à Beit Furik près de Naplouse (nord de la Cirsjordanie) après des funérailles quand ils ont été violemment pris à partie par les soldats.
Les soldats les ont menacés de leurs armes, frappés et bousculés. Andrea Bernardi a été jeté à terre, y a été maintenu un genou sur la poitrine et un pistolet sur le visage, jusqu'à ce qu'il parvienne à extirper une carte de presse.
Les journalistes étaient identifiables comme membres de la presse par leur équipement et leurs gilets siglés "presse". Ils avaient été autorisés préalablement à approcher les lieux. Les soldats ont brisé ou endommagé une caméra vidéo et deux appareils photo avec leurs objectifs, qu'ils ont emportés, ainsi qu'un téléphone portable. Ces appareils ont été restitués samedi à l'AFP.
La scène a été filmée et mise en ligne par une société de production locale. L'AFP ainsi que l'Association représentant les journalistes étrangers en Israël et dans les Territoires palestiniens ont protesté auprès des autorités israéliennes.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Ven 2 Oct - 11:57
Citation :
Colons tués en Cisjordanie : des centaines de soldats israéliens recherchent les auteurs
AFP 02/10/2015
Plusieurs centaines de soldats israéliens menaient des recherches intensives vendredi en Cisjordanie occupée pour retrouver celui ou ceux qui ont tué un couple de colons en présence de leurs quatre enfants, a indiqué un porte-parole de l'armée à l'AFP.
"Les recherches sont intensives", a dit ce porte-parole, Arye Shalicar. Elles impliquent non seulement le déploiement d'hommes sur le terrain, mais aussi un gros effort de renseignement, a-t-il dit. L'armée a annoncé dans la nuit l'envoi en renfort de quatre bataillons, soit au total quelques centaines d'hommes selon le porte-parole, "pour prévenir une escalade de la violence dans le secteur proche des lieux de l'attaque".
Eitam et Naama Henkin, âgés d'une trentaine d'années, ont été tués par balles par des Palestiniens jeudi soir alors qu'ils circulaient en voiture avec leurs quatre enfants, selon l'armée israélienne. Les enfants ont été légèrement blessés, a dit l'armée.
Les faits se sont déroulés près de Beit Furik, au sud-est de Naplouse, dans un secteur de la Cisjordanie occupée où se trouvent d'importantes colonies, comme Itamar ou Elon Moreh. Ils se sont produits dans un climat de tensions ravivées entre Palestiniens et Israéliens en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, partie palestinienne de Jérusalem annexée et occupée par Israël.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Ven 2 Oct - 15:50
Citation :
Iran: Netanyahu «fera ce qu'il faut pour défendre son peuple»
Par RFI Publié le 02-10-2015
Benyamin Netanyahu, le 1er octobre 2015 à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies. REUTERS/Andrew Kelly
Le Premier ministre israélien est vent debout contre l'accord sur le nucléaire iranien. Jeudi 1er octobre 2015, Benyamin Netanyahu a consacré l'essentiel de son discours devant l'Assemblée générale des Nations unies à fustiger un accord qui, selon lui, va permettre à l'Iran de renforcer sa puissance militaire.
Avec notre envoyée spéciale au siège de l'ONU à New York, Anne Corpet
Très en verve, offensif, déterminé, Benyamin Netanyahu a déployé tous ses talents pour démolir à la tribune l'accord sur le nucléaire iranien. Indignation, colère, gravité : il a usé d'une large palette, consacrant au sujet près d'une demi-heure sur un discours de 40 minutes au total, à la dénonciation des terribles dangers induits selon lui par la signature de ce texte. Le Premier ministre israélien en est convaincu : en signant, la communauté internationale a fait preuve d'une dramatique irresponsabilité.
M. Netanyahu a listé les acquisitions militaires de l'Iran, détaillé la participation de Téhéran aux conflits en cours dans la région. Le Premier ministre israélien s'est aussi posé en sage, hériter d'une culture multimillénaire qui sait tirer les leçons de l'histoire face à une communauté internationale aveugle ou naïve. Car selon lui, Téhéran n'a en effet qu'un seul but : détruire Israël.
Et Benyamin Netanyahu d'appuyer son propos en brandissant devant l'Assemblée générale des Nations unies un livre écrit par le guide suprême de la République islamique, avant de lancer d'une voix forte : « Soixante-dix ans après le meurtre de six millions de juifs, les dirigeants de l'Iran promettent de détruire mon pays, d'assassiner mon peuple, et la réponse à cela de cette Assemblée, la réponse de quasiment tous les gouvernements représentés ici, n'a été absolument rien d'autre que le silence. Un silence assourdissant. »
Le Premier ministre a alors observé un long silence, parcouru l'Assemblée d'un regard grave, et a finalement prévenu le monde entier : « Quelles que soient vos résolutions, Israël fera ce qu'il faut pour défendre son peuple. »
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Dim 4 Oct - 16:13
Citation :
Ban Ki-moon condamne les attaques de Jérusalem
AFP 04/10/2015
Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a condamné "dans les termes les plus fermes", les attaques samedi dans la vieille ville de Jérusalem, qui ont coûté la vie à deux Israéliens ainsi que les violences qui s'en sont suivies.
Évoquant la mort d'un couple de colons israéliens dans le nord de la Cisjordanie occupée jeudi, "et à la lumière de la vague d'extrémisme et de violence qui balaye la région", le secrétaire général "s'inquiète de ce que ces incidents les plus récents témoignent d'un dérapage dangereux vers une escalade", souligne un communiqué du porte-parole du secrétaire général.
Le secrétaire général s'est dit "profondément troublé" par les déclarations de certains groupes palestiniens, y compris du Hamas qui ont salué les attaques, souligne le communiqué. Le secrétaire général demande à tous les responsables "de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour éviter l'escalade".
Israël a pris dimanche la mesure exceptionnelle de boucler pour deux jours la Vieille ville de Jérusalem aux Palestiniens après deux attaques au couteau qui ont fait deux morts israéliens, et un sévère accès de fièvre en Cisjordanie occupée.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Mar 6 Oct - 21:17
Citation :
Ban Ki-moon réclame une enquête israélienne sur les violences au Proche-Orient
AFP 06/10/2015
Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a exhorté mardi Israël à mener une enquête exhaustive sur les récentes violences à Jérusalem et en Cisjordanie occupée, critiquant les démolitions punitives de maisons palestiniennes par l'Etat hébreu.
M. Ban a demandé une enquête "rapide et transparente" sur ces violences qui ont conduit à la mort d'un enfant palestinien de 13 ans tué par des soldats israéliens. Elle doit servir à déterminer "si l'utilisation de la force était proportionnelle", a-t-il expliqué.
Les violences se poursuivaient mardi également à Bethléem suite aux funérailles du jeune garçon. Quatre Palestiniens sont morts ces derniers jours: deux jeunes accusés d'attaques au couteau ont été tués à Jérusalem et deux autres en Cisjordanie lors d'affrontements au cours desquels les soldats israéliens tirent de plus en plus systématiquement à balles réelles.
D'après Ban Ki-moon, ces affrontements constituent "un nouveau signe inquiétant de violence qui pourrait devenir hors de contrôle". Démolir des maisons palestiniennes pourrait "mettre encore plus d'huile sur le feu" a ajouté le secrétaire général des Nations unies, réagissant à des démolitions de deux maisons de Palestiniens pour punir les auteurs présumés d'attentats et appliquer les ordres du Premier ministre Benjamin Netanyahu de réprimer sans merci la flambée de violences. Ban Ki-moon a également réclamé une "action urgente des deux côtés", pour mettre fin à la violence.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé plus tôt mardi ne pas vouloir d'une "escalade militaire et sécuritaire avec Israël", manifestant son positionnement le plus clair depuis plusieurs jours face à la montée des tensions.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Jeu 8 Oct - 11:11
Citation :
Israël. Benjamin Netanyahu évoque un « état d'alerte maximale »
Israël - 12h27
Une patrouille de soldats israéliens. | Photo AFP.
Israël est en alerte pour enrayer les nouvelles attaques de Palestiniens qui mettent en échec les efforts apparents de part et d'autre pour stopper l'escalade de violence.
L'inquiétude était palpable en Israël, ce jeudi, au lendemain de ce que le quotidien Yedioth Ahronoth appelait « un jour de terreur ». Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a ainsi appelé les Israéliens à être en « état d'alerte maximale » face au risque d'attentats, tout en conservant leur « sang-froid ».
Tous n'ont pas entendu l'appel, à en croire un incident rapporté par la radio. Des Israéliens d'une vingtaine d'années ont, effectivement, agressé à Petah Tikva (centre) trois immigrants de l'ancienne Union soviétique qu'ils ont pris pour des Arabes et sur lesquels ils voulaient se venger d'une agression au couteau commise par un Palestinien.
« Demain, nous serons tous à la mosquée al-Aqsa »
De leur côté, les députés arabes du parlement israélien, solidaires des Palestiniens, ont décidé de défier l'interdiction édictée par le Premier ministre aux parlementaires d'aller sur l'esplanade des Mosquées. Cette décision est « insensée et illégale », a jugé le député arabe Ahmad Tibi. « Demain (vendredi), nous serons tous à la mosquée al-Aqsa, parce que c'est notre mosquée. ».
Benjamin Netanyahu a pris cette disposition exceptionnelle devant la propagation des violences qui secouent Jérusalem et la Cisjordanie occupée et suscitent depuis une semaine les comparaisons avec les intifadas de 1987 et 2000. Mais après avoir surenchéri dans les mesures sécuritaires et les déclarations musclées, le Premier ministre a semblé soucieux d'apaiser les esprits en prônant « sang-froid et résilience ». Le président palestinien Mahmoud Abbas a lui aussi paru vouloir empêcher une escalade de violence.
Les tensions ne cessent de s'étendre au coeur d'Israël
Israël a, ainsi, rouvert aux Palestiniens la Vieille ville de Jérusalem qui leur avait été interdite quelques jours et a levé l'interdiction d'accès à l'esplanade des Mosquées imposée aux jeunes hommes palestiniens.
Reste que les tensions ne cessent de s'étendre au coeur d'Israël. Pour la première fois depuis le début de l'accès de fièvre (lire en encadré), un Palestinien de 17 ans de Yatta (Cisjordanie), Amjad Hatem Al-Jundi, a été tué, ce mercredi soir, après avoir légèrement blessé un soldat israélien à Kiryat Gat, loin de la Cisjordanie et de Jérusalem. Un Palestinien de 25 ans également des environs d'Hébron a poignardé et blessé un juif orthodoxe avant d'être maîtrisé à Petah Tikva.
Une deuxième attaque au couteau en cinq jours à Jérusalem
Et plus tôt, dans ce « jour de terreur », la Vieille ville de Jérusalem avait été le théâtre de sa deuxième attaque au couteau en cinq jours, la troisième en comptant les abords immédiats. Habituellement grouillante, la Vieille ville située à Jérusalem-Est, partie palestinienne de Jérusalem annexée et occupée par Israël, restait largement déserte, en dehors de centaines de policiers et des touristes et pèlerins déambulant entre les murs inscrits au patrimoine de l'Humanité.
Ceci sans oublier que l'importante communauté arabe israélienne (17,5% de la population), les descendants des Palestiniens restés sur leurs terres à la création d'Israël en 1948, commence à se mobiliser. Des heurts se sont produits lors de manifestations mardi soir à Jaffa, près de Tel Aviv, et de nouveau mercredi soir à Lod (centre). Les Arabes israéliens devaient, eux, se rassembler jeudi soir à Nazareth (nord).
Citation :
Les violences ont tué quatre Israéliens et cinq Palestiniens depuis le 1er octobre. Plus de 80 Palestiniens ont été blessés par balles réelles et 344 par balles caoutchoutées, selon l'ONG le Croissant-Rouge. Les Palestiniens, souvent jeunes voire très jeunes, laissent exploser leur colère contre des décennies d'occupation et d'attente de leur Etat, qui électrisaient déjà leurs parents. Enfin, les 400 000 colons, qui coexistent difficilement avec les 2,8 millions de Palestiniens de Cisjordanie, veulent s'étendre. Beaucoup sont remontés depuis le meurtre d'un couple assassiné le 1er octobre dans une attaque attribuée par Israël à une cellule du mouvement islamiste Hamas.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Ven 9 Oct - 12:25
Citation :
Netanyahu "condamne fermement" l'attaque de vendredi menée par un juif
AFP 09/10/2015
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a "fermement condamné" vendredi l'attaque au couteau perpétrée par un juif qui a blessé deux Arabes israéliens et deux Palestiniens à Dimona dans le sud d'Israël.
"Le Premier ministre condamne fermement l'attaque contre des Arabes innocents (...) La justice poursuivra quiconque se livrera à la violence et violera la loi, quel que soit le côté où il se trouve", selon un communiqué publié par ses services.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Sam 10 Oct - 12:21
Citation :
Le Parlement jordanien accuse Israël de pratiquer un "terrorisme d'Etat"
AFP 10/10/2015
Le Parlement jordanien a accusé samedi Israël de pratiquer un "terrorisme d'Etat" contre le peuple palestinien après les affrontements ayant opposé la veille l'armée israélienne à des manifestants à Gaza et fait sept morts et 145 blessés.
"L'ennemi israélien qui sape le droit des Palestiniens dans leurs terres, leur peuple et leurs lieux sacrés, pratique un terrorisme d'Etat face aux yeux du monde entier", a affirmé le Parlement dans un communiqué publié par l'agence de presse jordanienne officielle Petra.
Le Parlement déplore "le crime odieux commis par les forces israéliennes en Cisjordanie et à Gaza hier, qui a causé la mort de plusieurs Palestiniens et blessé des dizaines d'autres d'une façon barbare et raciste (...), qui viole les lois internationales et humanitaires".
"La communauté internationale n'a pas levé le petit doigt pour freiner cette politique raciste et détestable qui pousse la région et le monde vers davantage de violence et d'instabilité", ajoute le Parlement. Il lance un appel à "toutes les institutions internationales" et "aux membres des parlements arabes et internationaux" à "prendre leurs responsabilités". De son côté, le ministre de l'Information et porte-parole du gouvernement, Mohamed Momani, a mis en garde contre "les conséquences des actions d'Israël sur l'anéantissement des efforts de paix dans la région".
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Dim 11 Oct - 18:50
Citation :
Israël: quatre juifs blessés par un Arabe israélien à l'arme blanche
Publié le 11/10/2015 à 20:00 - Modifié le 11/10/2015 à 20:31 | AFP
Un Arabe israélien a foncé dimanche en voiture sur un groupe de juifs avant de les attaquer au couteau et d'en blesser quatre, dans le nord d'Israël, a indiqué la police israélienne.
Selon les services de secours, une femme de 19 ans est dans un état grave, une adolescente de 14 ans est modérément blessée alors que deux hommes de 20 et 45 ans sont eux légèrement touchés.
La police a indiqué que l'auteur présumé, présenté comme un Arabe israélien de 20 ans originaire d'une ville du nord du pays, a été arrêté et qu'il n'était pas blessé.
Un photographe de l'AFP arrivé sur les lieux a vu les forces de sécurité inspecter une Fiat jaune au pare-brises détruit pour s'assurer qu'elle ne contenait pas d'explosifs.
L'attaque de dimanche est la quinzième à l'arme blanche contre des juifs ou des Israéliens depuis le 3 octobre en Israël, en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est occupée et annexée.
Israël et les Territoires palestiniens sont secoués depuis le 1er octobre par une vague de violences qui a coûté la vie à 24 Palestiniens, dont sept auteurs présumés d'attaques au couteau, et quatre Israéliens.
Les Arabes israéliens sont les descendants des Palestiniens restés sur leurs terres en 1948 à la création d'Israël. Ils ont la citoyenneté israélienne et représentent 17,5% de la population israélienne.
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Jeu 15 Oct - 13:16
Lors de la visite de poutine chez Netanyahu remarquer que le 1er ministre ne se lève pas pour recevoir potine ,(regarder la pogné de main) ,ça veut tout dire !