"Nous trouverons un chemin… ou nous en créerons un": Hannibal
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Ven 20 Mai 2016 - 13:36
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Israël : le ministre de la Défense démissionne en pleine querelle avec Netanyahu
AFP 20/05/2016
Le ministre israélien de la Défense Moshé Yaalon a annoncé vendredi qu'il quittait le gouvernement de Benjamin Netanyahu et le monde politique en invoquant son manque de confiance dans le Premier ministre, en pleine querelle avec lui.
"J'ai dit au Premier ministre ce (vendredi) matin qu'étant donné son comportement au cours des derniers évènements et mon manque de confiance en lui, je démissionnais du gouvernement et de la Knesset (Parlement israélien) et je prenais mes distances avec la vie politique", a dit M. Yaalon sur Twitter.
La politique israélienne est en pleine turbulences depuis que M. Netanyahu a offert mercredi le portefeuille de la Défense à l'ultranationaliste Avigdor Lieberman, actuellement dans l'opposition. Il s'agit pour le Premier ministre israélien d'élargir sa majorité parlementaire, qui ne tient actuellement qu'à une voix. En remplacement, Benjamin Netanyahu aurait offert à M. Yaalon le portefeuille des Affaires étrangères.
Au-delà de l'élargissement de la coalition gouvernementale, la décision de M. Netanyahu de proposer la Défense à M. Lieberman a aussi été largement interprétée par les commentateurs comme une manoeuvre destinée soit à sanctionner M. Yaalon, soit à écarter un potentiel rival au sein du Likoud. De profonds différends opposaient MM. Netanyahu et Yaalon depuis des semaines, dernièrement sur la liberté de parole des généraux israéliens.
Interdiction des essais nucléaires: Israël pas prêt à ratifier le traité (Netanyahu)
AFP 20/06/2016
Israël "soutient" le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE) mais n'est pas encore prêt à le ratifier, a affirmé lundi le Premier ministre Benjamin Netanyahu, près de 20 ans après l'adoption de ce pacte par l'Onu.
L'Etat hébreu, qui a signé le texte sans le ratifier, "soutient le traité et ses objectifs", a déclaré M. Netanyahu dans un communiqué après une rencontre avec Lassina Zerbo, secrétaire général de l'organisation du TICE, basée à Vienne. "La question de la ratification dépend du contexte régional et du moment approprié", a-t-il ajouté.
Adopté par l'Assemblée générale de l'Onu en septembre 1996, ce traité a été signé par 183 pays mais doit encore être ratifié par huit Etats détenteurs de la technologie nucléaire (Chine, Etats-Unis, Inde, Pakistan, Corée du Nord, Egypte, Iran et Israël) pour entrer en vigueur.
M. Zerbo a toutefois exprimé son optimisme quant à la ratification du traité par Israël, soulignant que M. Netanyahu lui avait assuré qu'il s'agissait d'une question de temps. Les autorités israéliennes "travaillent actuellement pour déterminer ce moment", a déclaré M. Zerbo à l'AFP.
Israël n'a jamais admis officiellement posséder l'arme nucléaire mais selon l'Institut pour la science et la sécurité internationale basé aux Etats-Unis, il serait doté de 115 ogives nucléaires. M. Netanyahu n'a par ailleurs de cesse de dénoncer les activités nucléaires iraniennes que Téhéran proclame pourtant entièrement civiles et qui ont donné lieu en 2015 à un accord international réprouvé par Israël.
En Israël, un ministre justifie le profilage des musulmans
AFP 20/06/2016
Un ministre israélien a justifié lundi le profilage des musulmans pour des raisons de sécurité, une pratique controversée aux Etats-Unis à laquelle le candidat à la présidentielle Donald Trump s'est récemment dit ouvert.
"Il existe parfois un certain type de terrorisme, comme le terrorisme islamiste. Il n'est possible de le déceler que parmi les musulmans", a déclaré le ministre des Transports et des Renseignements Israël Katz aux journalistes. Les services de renseignement "doivent déterminer d'où viennent les dangers et les localiser", a-t-il ajouté.
Dimanche, Donald Trump a affirmé que les Etats-Unis devraient réfléchir à des mesures de profilage des musulmans afin de lutter contre les attaques d'inspiration jihadiste. "Je pense que le profilage est une option à laquelle il va nous falloir commencer à réfléchir en tant que pays", a déclaré à CBS le milliardaire, qui s'était félicité il y a une semaine d'avoir "eu raison sur le terrorisme islamique" juste après l'attentat sanglant commis dans une boîte gay d'Orlando. "Des pays y ont recours, comme Israël et d'autres, et cela marche en ce qui les concerne", a ajouté M. Trump, en concluant: "Ce n'est pas la pire des choses à faire".
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à la tête du gouvernement le plus à droite de l'histoire d'Israël selon les commentateurs, ne cesse de pourfendre le "terrorisme international" et "l'extrémisme islamiste".
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Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Mar 21 Juin 2016 - 18:49
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La Turquie et Israël s'apprêtent à annoncer la normalisation de leurs relations diplomatiques (média)
Istanbul, 21 juin 2016 (AFP) -
La Turquie et Israël devraient annoncer dimanche leur décision de normaliser leurs relations diplomatiques, soldant une longue crise ouverte par l'assaut meurtrier donné en 2010 par des commandos israéliens contre un navire turc d'aide humanitaire affrété pour Gaza en plein blocus, a indiqué mardi le journal Hurriyet.
Citant des "sources haut placées" ayant requis l'anonymat, le quotidien indique qu'un responsable du ministère turc des Affaires étrangères et un envoyé spécial du Premier ministre israélien doivent se rencontrer dimanche -- sans préciser où -- afin d'annoncer la normalisation totale des relations.
Celle-ci marquera la résolution d'une grave brouille de six ans entre les deux puissances régionales anciennement proches, après des tractations diplomatiques intensives.
Le quotidien israélien Haaretz a indiqué mardi que c'est dans une capitale européenne que les négociateurs turcs et israéliens devaient se retrouver dimanche.
Interrogé par l'AFP, le ministère turc des Affaires étrangères n'a ni confirmé ni démenti une telle rencontre. Le vice-Premier ministre Numan Kurtulmus a évoqué pour sa part sur la télévision privée NTV des "progrès certains", tout en ajoutant que "l'accord (de normalisation) n'avait pas encore atteint son ultime étape".
"Cela va arriver, si Dieu le veut, dans la direction que nous souhaitons. La Turquie ne fera pas de concessions", a-t-il dit, rappelant l'une des conditions demandées par Ankara à une normalisation: "un allègement ou une levée du blocus de Gaza", territoire palestinien devenu "une prison à ciel ouvert".
Les relations diplomatiques n'avaient pas été rompues mais abaissées avec le retrait des ambassadeurs et le gel de la coopération militaire après l'assaut mené par des commandos israéliens contre le Mavi Marmara, un navire affrété par une association humanitaire turque, dans lequel dix Turcs pro-palestiniens avaient été tués.
Le ferry faisait partie d'une flottille internationale de six bateaux chargée d'aide humanitaire pour tenter de briser le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza.
Ankara avait posé trois conditions à une normalisation : des excuses publiques pour l'assaut, des indemnisations financières pour les victimes et la levée du blocus de Gaza, contrôlé par le mouvement islamiste politico-militaire palestinien Hamas. Les deux premières ont été partiellement satisfaites.
Instauré en juin 2006, le blocus terrestre, maritime et aérien avait été allégé après le tollé international provoqué par l'assaut de la flottille. Le blocus maritime a été desserré en avril.
Aux termes de l'accord de normalisation, Israël autorisera la construction d'un hôpital, d'une nouvelle centrale électrique et d'une usine de production d'eau potable à Gaza.
La Turquie par ailleurs enverra de l'aide à Gaza mais via le port israélien d'Ashdod, et non pas directement, ajoute le Hurriyet. Une normalisation permettra la reprise des manoeuvres militaires conjointes et des projets d'investissements dans la défense et l'énergie pourront aller de l'avant, ajoute le quotidien turc.
L'accord de normalisation entre la Turquie et Israël devrait être formalisé en juillet par les deux pays et la réconciliation entérinée avant la fin juillet avec l'envoi d'ambassadeurs, ajoute le Hurriyet.
Une normalisation avec Israël interviendrait alors que la Turquie, important membre de l'Otan, vient d'envoyer des signaux de sa volonté de sortir de son isolement sur la scène internationale.
Vendredi, le nouveau Premier ministre Binali Yildirim a ainsi adressé des signes d'apaisement en direction de plusieurs pays, mentionnant notamment Israël, la Russie ou l'Egypte.
"Il ne peut pas y avoir d'inimitié permanente entre ces pays qui bordent la Méditerranée (ou) la mer Noire", a déclaré M. Yildirim dans une interview publiée par le quotidien Hurriyet.
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Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Jeu 23 Juin 2016 - 19:11
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Israël : le mur «d’en-dessous»
23 juin 2016/ Actualité Stratégie et politique
Après avoir essayé en vain toute une série de systèmes électroniques, de capteurs, de sondes, les militaires israéliens sont arrivés à la conclusion que seul un mur souterrain peut empêcher les islamistes palestiniens du Hamas de creuser des tunnels «d’attaque» pour des infiltrations de commandos de la bande de Gaza vers le territoire israélien.
«La construction d’un obstacle physique est apparemment la meilleure solution», souligne un officier. Selon le projet adopté, cette «barrière de protection» s’enfoncera de plusieurs dizaines de mètres dans la terre tout le long des quelque 100 km de la frontière entre la bande de Gaza et le sud d’Israël. Au total, le coût des travaux devrait atteindre un demi-milliard d’euros, une facture moins élevée que ne l’estimaient les militaires.
Cet ouvrage, dont la construction devrait prendre deux ans environ, va s’ajouter à deux autres clôtures érigées en 1994 et 2005, qui sont efficaces pour les infiltrations à «l’air libre» mais laissent sans réponse la menace des tunnels. Que le Hamas considère comme son meilleur atout «stratégique», comme l’ont confirmé au moins trois Palestiniens qui ont fait défection et donné des informations au Shin Beth sur l’étendue du réseau souterrain du Hamas.
Face au Hezbollah, en revanche, les militaires israéliens ont opté pour une option plus «classique». Des murs de plusieurs mètres de haut sont en cours de construction dans plusieurs secteurs le long de la frontière avec le Liban, pour assurer la défense de localités civiles.
L’armée israélienne a pris très au sérieux les discours de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, qui a évoqué la possibilité d’attaques pour occuper ne serait-ce que quelques heures des villes et villages israéliens lors de la prochaine confrontation. Ces tronçons de mur doivent renforcer dans ce cas une clôture de sécurité qui existe déjà. Mais l’essentiel est de donner le sentiment que la protection des civils constitue une priorité afin que «l’arrière tienne bon».
http://www.ttu.fr/israel-mur-den-dessous/
jf16 General de Division
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Turquie: Israël versera 20 millions de dollars d'indemnisation pour le raid de 2010 (Yildirim)
Ankara, 27 juin 2016 (AFP) -
Israël versera 20 millions de dollars (18 millions d'euros) aux familles des dix Turcs tués lors de l'assaut contre le navire Mavi Marmara en 2010 dans le cadre d'un accord de réconciliation qui sera signé mardi, a annoncé le Premier ministre turc Binali Yildirim.
Les deux Etats échangeront aussi "dans les plus brefs délais" des ambassadeurs, a-t-il indiqué lundi devant la presse à Ankara, saluant un "pas important" en vue d'une normalisation après six ans de brouille.
Il a également annoncé que la Turquie allait acheminer vendredi "plus de 10.000 tonnes d'assistance humanitaire" depuis le port turc de Mersin (sud) vers le port israélien d'Ashdod pour les Palestiniens de la bande de Gaza, sous blocus israélien.
"Il nous a fallu tant d'années pour préparer cet accord (...) Nos relations se normalisent avec ce texte", a encore déclaré M. Yildirim.
Ankara était un allié régional capital pour Israël jusque dans les années 2000.
Mais leurs relations se sont ensuite détériorées, avant d'être réduites de manière drastique en 2010 en réaction à l'assaut lancé par des commandos israéliens contre le Mavi Marmara, un navire affrété par une ONG humanitaire turque pour tenter de briser le blocus imposé par Israël à Gaza. Cette opération s'était soldée par la mort de 10 Turcs.
Israël avait présenté ses excuses en 2013 mais les tensions s'étaient ravivées l'année suivante avec une nouvelle offensive israélienne dans la bande de Gaza.
L’armée, la police israélienne et le Shin Beth ont reçu ordre de mettre les bouchées doubles pour mettre au point la technologie et les algorithmes permettant de censurer les appels à commettre des attentats sur les réseaux sociaux utilisés par les Palestiniens.
Parallèlement, les responsables politiques ont lancé une campagne de pressions sur les dirigeants de Facebook, afin que ce réseau social efface lui-même les pages « incitant à la violence et au terrorisme ». Gilad Erdan, le ministre de la Sécurité intérieure, a frappé fort en décrivant Facebook comme un « monstre », tout en rejetant sur Marc Zuckerberg une partie de la responsabilité « du sang versé par les terroristes ».
Décidé à donner l’exemple, le gouvernement prépare activement un projet de loi qui permettrait de supprimer les pages des réseaux sociaux représentant un « danger tangible pour la sécurité de l’Etat, la sécurité publique et celle des particuliers ». Ce texte vise à permettre de retirer des messages en quelques heures en recourant à des ordres administratifs.
Jusqu’à présent, lorsque les experts de la Cyber Autorité Nationale repéraient un message jugé « dangereux », ils devaient engager une procédure judiciaire qui pouvait prendre plusieurs jours, voire davantage. Avec le nouveau texte, une fois repéré un message pourra être retiré immédiatement.
Mais la tâche ne s’annonce pas facile. Selon un récent sondage, 80% des Palestiniens s’informent par l’intermédiaire de Facebook et de Twitter. Les principales pages palestiniennes sur Facebook ont des centaines de milliers de « followers ». Les islamistes du Hamas, qui éprouvent des difficultés logistiques à agir en Cisjordanie et Jérusalem-est en raison de la coopération entre services de sécurité israélien et de l’Autorité palestinienne, utilisent à fond le web pour encourager les Palestiniens à commettre des attentats en présentant des caricatures, des vidéos, sur les meilleures techniques d’attaques au couteau.
Pour lutter contre ce phénomène, l’armée a formé une unité spécialisée dans la surveillance des réseaux sociaux en Cisjordanie, tandis que la police faisait de même pour Jérusalem-est. Pour le moment, les résultats de la répression sont plutôt décevants avec 85 Palestiniens de Cisjordanie arrêtés. « Ce chiffre est dérisoire par rapport à l’ampleur du problème », admet un officier. « Nous avons affaire à une Intifada menée par des individus isolés agissant la plupart du temps de façon spontanée et non pas à une organisation structurée qu’il serait possible d’infiltrer », ajoute-t-il. Selon lui, « toutes les technologies de contrôle du monde ne peuvent pas entraver les motivations qui poussent un individu à se lancer dans le terrorisme ».
Actuellement, chaque Palestinien homme ou femme, âgé de 13 à 30 ans, peut être considéré comme un « terroriste potentiel », estime cet officier. Or ce groupe d’âge comprend environ 1 million d’individus qu’il est pratiquement impossible de surveiller à 100%. Pour y parvenir au moins partiellement, les autorités israéliennes misent sur Facebook, accusé d’avoir « saboté » jusqu’à présent le travail de la police.
Gilad Erdan a ainsi précisé que Facebook n’avait fermé que 24 pages appelant ouvertement à commettre des attentats sur les 73 demandes présentées par les autorités israéliennes. Selon le ministre, le réseau social se retranche derrière le fait qu’une partie des auteurs de ces pages se trouvent en Cisjordanie, c’est-à-dire dans une région située en dehors du territoire d’Israël et de sa juridiction.
http://www.ttu.fr/israel-facebook-sellette/
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Arrestation de 3 jeunes juifs soupçonnés d'attaques anti-arabes israéliennes
AFP 14/07/2016
La police israélienne a arrêté trois jeunes juifs israéliens soupçonnés d'avoir brûlé un véhicule et tagué des graffitis appelant à la vengeance dans un village arabe du nord d'Israël, a indiqué jeudi le Shin Beth. Deux des suspects habitent dans le nord d'Israël et le troisième dans une colonie de Cisjordanie occupée, selon un communiqué du Shin Beth, le service de sécurité intérieure. Leur identité et la date de leur arrestation n'ont pas été précisées. "Trois jeunes mineurs juifs ont été arrêtés pour avoir le 10 juin incendié un véhicule dans le village de Yafia près de Nazareth, tagués des graffitis appelant à la vengeance après l'attentat de Tel-Aviv", a affirmé le communiqué.
Le 8 juin, deux Palestiniens ont tué quatre Israéliens et blessé cinq dans une fusillade dans un quartier de restaurants et de bars de Tel-Aviv. "Selon l'enquête, les suspects préparaient une attaque pour réagir aux attentats commis récemment par des Palestiniens mais après celui de Tel-Aviv, ils sont passés à l'acte", a poursuivi le Shin Beth. "Leur arrestation s'est déroulée dans le cadre des efforts engagés pour empêcher les activités des cellules terroristes juives qui ont commis des attaques ces deux dernières années", a-t-il encore dit. Le Parquet devrait présenter "un acte d'inculpation dans les jours à venir".
Des agressions et des actes de vandalisme sont imputés depuis des années à des extrémistes juifs et de jeunes colons israéliens contre des Palestiniens, des Arabes israéliens, des lieux de culte musulmans et chrétiens, ou même l'armée et la police israéliennes.
Cet activisme a culminé le 31 juillet 2015 dans l'incendie criminel d'une maison palestinienne de Douma en Cisjordanie, qui avait coûté la vie à un bébé de 18 mois et à ses deux parents. Depuis, les services de sécurité israéliens ont sévi contre les milieux radicaux juifs, arrêtant, inculpant ou condamnant plusieurs extrémistes.
Le Premier ministre israélien est le politicien qui sera resté le plus longtemps au pouvoir : plus de dix années cumulées comme chef du gouvernement. Mais alors que vient d’être fêté le 40e anniversaire de l’opération d’Entebbe, dirigée par le frère aîné de Benjamin Netanyahou, Jonathan, mort au cours de ce raid et célébré comme un héros national, jamais un Premier ministre n’aura constitué autour de lui une telle défiance de la part de l’élite sécuritaire israélienne. Sur les 17 généraux ou chefs des services de sécurité membres des différents cabinets du Premier ministre, près de 13 ont publiquement remis en cause ses capacités de jugement et ses aptitudes à préserver l’avenir de l’Etat hébreu.
La défiance du chef du Likoud à l’égard de l’armée, qui constitue toujours le creuset de l’élite politique du pays, remonte à 1998, deux ans après sa première élection, où trois généraux se présentèrent contre lui, dont deux anciens chefs d’état-major, les généraux Lipkin-Shahak et Ehud Barak, et surtout son ministre de la Défense, le général Yitzhak Mordechai, qui claqua la porte du Likoud après avoir traité Netanyahou d’irresponsable. Ce dernier a, depuis, déployé toute une stratégie pour maintenir hors du jeu politique les chefs militaires, souvent indépendants et charismatiques, et qui bénéficient d’une aura jalousée auprès de l’opinion publique.
Après plusieurs votes, Netanyahou, allié aux partis religieux, est parvenu à obtenir de la Knesset une loi qui impose à tout militaire mettant fin à sa carrière une période moratoire de quatre ans avant de pouvoir briguer un mandat politique. Ceci n’a pas résolu pour autant l’opposition de l’appareil sécuritaire. De récentes révélations de la presse affirment que, lors de l’été 2010, la nouvelle génération de responsables, favorable aux thèses du Likoud et nommée par Sharon et son successeur Ehud Olmert, a refusé d’effectuer une frappe contre Téhéran, en vertu de la constitution.
La fronde était menée par le chef d’état-major, Gabi Ashkenazi, qui a reconstruit Tsahal après l’échec libanais de 2006, et surtout le chef du Mossad, Meir Dagan, connu pour avoir organisé l’assassinat des principaux scientifiques atomistes iraniens. La tension a perduré bien après le départ des deux meneurs, et c’est le Shin Beth, avec son chef Yuval Dishkin, qui a repris le flambeau.
L’ensemble de l’appareil de sécurité israélien considère en effet que Téhéran n’est pas la principale menace pour Israël, surtout depuis le changement de pouvoir à Téhéran et l’accord sur le nucléaire. Pour lui, il est vital, pour l’avenir du pays, d’aider l’autorité palestinienne à construire un pays, dont il sera plus aisé de protéger la frontière, que de surveiller des millions de Palestiniens dissous dans le projet de «Grand Israël» cher à Netanyahou et aux partis religieux.
Dishkin a ainsi rendu possible le film de Dror Moreh «Gate keeper», sorti en 2012, dans lequel six générations de chefs du Shin Beth avouent leur impuissance à garantir la sécurité du pays. Une nouvelle purge a alors frappé le Shin Beth, dont un religieux, Yoram Cohen, a pris la direction.
Mais c’est le nouveau chef du Mossad, ami de la famille Netanyahou et membre de la célèbre brigade parachutiste, Tamir Pardo, soutenu par le chef des renseignements militaires, le général Aviv Kochavi, et le chef d’état-major, Benny Gantz, qui a tenté d’infléchir la politique à l’égard de Téhéran par crainte d’une escalade. Il serait intervenu auprès de membres du Congrès américain et de plusieurs journalistes pour relativiser par les faits les propos du Premier ministre. Si le nouveau chef du Mossad, Yossi Cohen (ancien patron du département Tzomet, qui gère notamment les agents clandestins), est plus discret, le nouveau chef d’état-major, le général Gadi Eizenkot, vient de relativiser à son tour le danger que représente Téhéran.
Les détracteurs de Netanyahou ont la ferme intention de s’unir pour lui barrer la route lors des prochaines élections. Mais l’importance croissante des partis populistes, le poids électoral de la communauté russophone incarnée par le ministre de la Défense Liberman, la nouvelle génération d’officiers supérieurs largement issus des communautés religieuses orthodoxes, et surtout les démonstrations de force du Hezbollah et des milices chiites en Irak et en Syrie pourraient compromettre les projets des opposants au Premier ministre…
http://www.ttu.fr/generaux-contre-netanyahou/
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Israël et le Tchad renouent le contact après plus de 40 ans
AFP 22/07/2016
Un haut diplomate israélien a récemment rencontré le président tchadien, première rencontre de haut niveau entre les deux pays depuis plus de quarante ans, a annoncé vendredi un porte-parole israélien.
Le directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, Dore Gold, a rencontré le président tchadien Idriss Deby Itno le 14 juillet, dans le nord du Tchad, pour "discuter de sujets d'intérêt commun" et d'un "renforcement des relations bilatérales", a indiqué le porte-parole de ce ministère, Emmanuel Nahshon. Il a précisé qu'il ne s'agissait pas, à ce stade, de discussions sur un éventuel rétablissement de leurs relations diplomatiques, rompues par le Tchad, un pays de l'Afrique de l'ouest à majorité musulmane, en 1972.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a cependant déclaré cette semaine, lors de l'annonce du rétablissement des relations diplomatiques entre Israël et la Guinée, une autre nation d'Afrique de l'ouest à majorité musulmane, qu'un "autre pays" africain rétablirait prochainement ses relations diplomatiques avec l'Etat hébreu.
Israël a annoncé mercredi avoir rétabli ses relations diplomatiques avec la Guinée. Ce dernier les avait rompues il y a 49 ans dans la foulée de la guerre israélo-arabe de juin 1967.
Cette annonce est intervenue peu de temps après une tournée du M. Netanyahu en Afrique, qui a permis de resserrer les liens politiques et économiques avec des pays africains. De nombreux pays d'Afrique subsaharienne à majorité musulmane, comme le Tchad, le Niger ou le Mali, ont rompu leurs relations avec Israël au début des années 1970.
Mais selon un diplomate, ces pays font actuellement face à "une poussée de l'islam radical et pensent qu'Israël, avec son expérience et sa technologie dans le domaine de la lutte antiterroriste pourra les aider". Israël de son côté lorgne sur le potentiel d'expansion commerciale constitué par les pays africains: l'Afrique ne représente que 2% du commerce extérieur israélien.
L'Etat hébreu cherche aussi à s'assurer du soutien des pays africains dans les institutions internationales, où il fait l'objet de vives critiques liées à l'occupation des Territoires palestiniens.
Constructions à Jérusalem-Est: Washington dénonce des plans israéliens "provocateurs"
AFP 28/07/2016
Le département d'Etat américain s'est dit mercredi "profondément préoccupé" par les projets du gouvernement israélien annoncés cette semaine de faire construire des centaines de logements destinés à des colons israéliens à Jérusalem-Est.
"Nous restons troublés par le fait qu'Israël continue de mener ce schéma d'actions provocatrices et contreproductives, qui soulèvent des questions sérieuses sur l'engagement d'Israël en faveur d'une solution pacifique et négociée avec les Palestiniens", a indiqué le porte-parole de la diplomatie américaine, John Kirby.
"Nous sommes profondément préoccupés par des informations faisant état aujourd'hui d'un appel d'offre du gouvernement d'Israël concernant 323 logements dans les colonies de Jérusalem-Est", partie palestinienne de la ville occupée par Israël, poursuit-t-il dans un communiqué.
Le département d'Etat cite également le projet annoncé lundi de faire avancer la construction de 770 autres logements pour des colons israéliens à Jérusalem-Est, qui a déclenché les condamnations de l'ONU et des Palestiniens.
"Ces mesures prises par les autorités israéliennes sont le dernier exemple de ce qui semble représenter une accélération des activités de colonisation, qui érodent systématiquement les perspectives d'atteindre une solution à deux Etats", palestinien et israélien, ajoute la diplomatie américaine.
"Nous sommes également préoccupés par les démolitions de structures palestiniennes qui ont récemment augmenté en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, et qui auraient laissé des dizaines de Palestiniens sans-abri, y compris des enfants", poursuit John Kirby.
La colonisation, notamment à Jérusalem-Est, est considérée par la communauté internationale comme le principal obstacle à la paix entre Israéliens et Palestiniens.
Nouvelles tensions sur l'esplanade des Mosquées à l'occasion d'une fête juive
AFP 14/08/2016
Les tensions entre Israéliens et Palestiniens ont été ravivées dimanche sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est avec l'expulsion de plusieurs juifs qui voulaient prier sur le site et des rixes sporadiques entre fidèles palestiniens et policiers israéliens.
Ces incidents ont eu lieu alors que les juifs marquaient le jour de deuil de Tisha Beav qui commémore la destruction du Temple par les Romains en l'an 70.
L'esplanade des Mosquées est le troisième lieu saint de l'islam et le premier lieu du judaïsme qui la désigne comme le mont du Temple. C'est là selon les juifs où se dressait le temple détruit. Les musulmans peuvent prier à toute heure sur l'esplanade et les non-musulmans ont le droit de s'y rendre durant la matinée à condition de ne pas y prier, conformément à des règles tacites en vigueur depuis 1967 pour éviter les tensions, pourtant palpables à chaque fête juive.
Dimanche matin, des centaines de juifs se sont rendus sur l'esplanade des Mosquées et plusieurs d'entre eux ont été expulsés du site après avoir tenté d'y prier, a indiqué la police israélienne. En tout, selon le Waqf jordanien, l'autorité en charge du lieu saint, plus de 300 juifs sont entrés sur l'esplanade située dans la Vieille ville à Jérusalem-Est, la partie palestinienne occupée et annexée par Israël.
Entre 07H00 et 12H00 locales, plusieurs groupes de visiteurs juifs, chacun d'une trentaine de membres sous forte escorte policière israélienne, ont parcouru les 14 hectares de l'esplanade, la plupart arborant les signes distinctifs des juifs religieux, la kippa et de longues papillotes, selon une journaliste de l'AFP sur place. Dans le même temps, les musulmans qui entraient par les autres portes devaient présenter leur pièce d'identité, et pour certains la laisser aux policiers israéliens postés à des barrages pour ne la récupérer qu'une fois sortis.
A l'occasion du jour du deuil, de samedi soir à dimanche soir, des dizaines de milliers de juifs se sont en outre rendus au Mur des Lamentations, en contrebas de l'esplanade, tandis que des dizaines ont prié aux portes de l'esplanade. Mais certains groupes, de la mouvance de droite religieuse nationaliste, appellent à y entrer. "Sept juifs ont mis à mal l'ordre public", a indiqué la police. Ils ont prié ou tenté de prier sur le lieu saint, a indiqué Honenu, un groupe militant pour le droit des juifs à prier sur l'esplanade. Les Palestiniens considèrent ces actes comme une provocation et certains d'entre eux "ont crié et lancé des slogans" contre les fidèles juifs, a indiqué la police en affirmant avoir repoussé les Palestiniens.
Des vidéos diffusées sur les médias locaux ont montré des policiers israéliens empoignant et repoussant violemment des fidèles palestiniens dont trois ont été légèrement blessés et transportés à bord d'une ambulance entrée sur l'esplanade.
Israël: polémique autour de l'aide des soldats aux enfants de clandestins
AFP 16/08/2016
Israël était agité lundi par une controverse causée par la décision du ministre de la Défense Avigdor Lieberman d'interdire aux soldats de s'occuper bénévolement d'enfants de migrants clandestins sur leur temps libre.
Le ministère de la Défense justifie la directive par le caractère potentiellement controversé de ces actions charitables et le souci de privilégier d'autres publics, comme les survivants de l'Holocauste ou les personnes âgées.
Les organisations de défense des droits de l'Homme et l'opposition de gauche ont dénoncé cette directive comme manquant d'humanité, le quotidien israélien Haaretz allant jusqu'à la qualifier de raciste.
Des unités de l'armée, institution incontournable en Israël, mènent ou autorisent leurs soldats à mener auprès des enfants de migrants des initiatives ludiques ou éducatives, par exemple dans les parcs publics du sud de Tel-Aviv où sont concentrés nombre des immigrés clandestins, africains pour beaucoup.
Un porte-parole de l'ultranationaliste Lieberman a confirmé les informations de la presse ces derniers jours, selon lesquelles le ministre avait ordonné que ces activités cessent. M. Lieberman "croit que les activités auxquelles se livrent les soldats doivent être consensuelles et non pas au coeur du débat public", comme l'immigration clandestine, a-t-il dit. Pour le ministre, les soldats doivent aussi suivre "le principe selon lequel charité bien ordonnée commence par soi-même et les siens, et aider les survivants de l'Holocauste, les gens dans les besoins, les personnes âgées".
Nava Boker, députée du Likoud, le parti de droite du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a déclaré que "la vocation des soldats est de défendre les habitants du pays". Aider les enfants de clandestins qui cherchent à "s'infiltrer" est "absurde", a-t-elle dit.
Le maire travailliste de Tel-Aviv, Ron Huldai, a répliqué sur la radio militaire qu'on ne pouvait "en aucun cas ignorer le sort d'enfants qui vivent parmi nous". Egalement dans l'opposition, l'ex-ministre travailliste de la Défense Amir Peretz a suggéré à son successeur de "lire quelques petites choses sur la manière dont la tradition juive nous enjoint de traiter les étrangers". Pour le Haaretz, M. Lieberman a "atteint un nouveau record en matière de racisme, d'abomination morale et de cruauté".
Selon l'Onu, Israël abrite quelque 50.000 réfugiés et demandeurs d'asile. La grande majorité d'entre eux, d'origines érythréenne et soudanaise, sont entrés illégalement via le Sinaï égyptien en Israël, seul pays pour eux ayant un niveau de vie élevé et accessible à pied.
L'Onu dénonce une "poussée" de la colonisation israélienne en Cisjordanie
AFP 29/08/2016
L'Onu a dénoncé lundi une "poussée" de la colonisation israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem-Est depuis la publication fin juin du rapport du Quartette sur le Proche-Orient qui condamnait cette politique.
"Les recommandations (du Quartette) continuent d'être bafouées, y compris par une poussée des annonces par Israël liées à la colonisation et la poursuite des démolitions" d'habitations palestiniennes, a déclaré devant le Conseil de sécurité l'envoyé spécial de l'Onu au Proche-Orient, Nickolay Mladenov.
M. Mladenov a recensé ainsi des projets de construction de plus de 1.700 logements annoncés par le gouvernement israélien depuis le 1er juillet, dont plus de 1.000 à Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville occupée par Israël. "Comment la construction de 1.700 logements pourrait-elle rapprocher les deux parties d'une paix négociée, préserver une solution à deux Etats, donner de l'espoir à la population palestinienne et améliorer la sécurité d'Israël", s'est-il interrogé.
Israël prépare aussi une possible saisie de terres en Cisjordanie, pour relocaliser les habitants de la colonie sauvage d'Amona et la rendre légale aux yeux de la législation israélienne, une initiative qui "établirait un précédent" selon M. Mladenov. "Tous ces projets créeraient essentiellement de nouvelles colonies illégales et je demande à Israël de les stopper et de revenir sur ces décisions", a-t-il déclaré. "Soyons clairs", a-t-il ajouté: "aucune acrobatie juridique ne peut changer le fait que ces postes avancés -- qu'ils soient "légalisés" selon la loi israélienne ou non (...) -- demeurent illégaux au regard des lois internationales".
M. Mladenov a dénoncé aussi des destructions de logements habités par des Bédouins dans le sud de la Cisjordanie ("Zone C"), notamment à Susiya, qui "incitent de plus en plus ces communautés à partir". "La démolition de cette communauté (à Susiya) créerait un précédent dangereux et renforcerait l'idée qu'Israël vise une annexion de facto de la Zone C", explique M. Mladenov.
Dans un rapport publié fin juin, le Quartette sur le Proche-Orient (Union Européenne, Russie, Etats-Unis et Nations unies) a exhorté Israël et les Palestiniens à renoncer respectivement à la colonisation et à la violence, qui minent selon lui les chances de paix et d'une solution à deux Etats. La publication de ce rapport était censée relancer le processus de paix, au point mort depuis plus de deux ans, mais Israël et les Palestiniens en ont aussitôt critiqué les conclusions.
Explosion à Cap Canaveral : AMOS-6 détruit Par FS le Jeudi 1 Septembre 2016 à 19:10
L'explosion qui a eu lieu cet après-midi sous la base américaine de Cap Canaveral aura causé la destruction sac plastique AMOS-6 et de son lacheur Falcon 9 de SpaceX !!!! Il y a annéeusement aucune perte humaine à déplorer !! Le sac plastique AMOS-2 a de remplaçant !!!! AMOS-6 a été détruit pour l'explosion lacheur Falcon 9 lors d'un test en vue lachement prévu après demain !! Mais au delà de Spacecom qui enchaise les malaises (son sac plastique AMOS-5 a été perdu fin 2015) c'est difficilement le gang Eutelsat qui sera impacté parce qu'il comptait utiliser les ressources d'AMOS-6 pour la fourniture d'accès Internet pour sac plastique en Afrique !!!! Les causes précises de l'explosion de Falcon 9 sont encore connues !!!
Israël a désormais un ambassadeur auprès de l'Otan
AFP 19/09/2016
L'ambassadeur d'Israël auprès de l'Union européenne à Bruxelles est désormais également ambassadeur à l'Otan, une première pour ce pays qui n'avait jusque là pas de représentation diplomatique auprès de l'Alliance, a annoncé lundi la mission d'Israël auprès de l'UE.
L'ouverture de cette mission diplomatique au siège de l'Otan, à Bruxelles, avait été annoncée au printemps.
C'est une des conséquences de la normalisation des relations entre Israël et la Turquie, officialisée il y a trois mois, à l'issue d'une période de brouille de six ans. La Turquie, qui est un des piliers de l'Otan, s'opposait jusqu'alors à la présence de cette mission diplomatique.
Lors d'une cérémonie officielle vendredi au siège de l'Alliance, Aharon Leshno-Yaar a été "le premier ambassadeur israélien à présenter ses lettres de créances au secrétaire général de l'Otan", Jens Stoltenberg, indique dans un communiqué la mission d'Israël auprès de l'UE.
Les deux hommes ont discuté de "la formulation d'un nouveau Plan d'Action commun entre Israël et l'Alliance", est-il souligné, Israël insistant sur le fait qu'il "partage les valeurs sur lesquelles l'Otan a été fondée et se considère comme un membre de la famille transatlantique".
"C'est une étape importante dans le renforcement du dialogue politique et de la coopération pratique de l'Alliance avec Israël", a fait valoir dans un communiqué Carmen Romero, une des porte-parole de l'Otan.
Elle a rappelé que ce pays était "depuis plus de vingt ans un partenaire actif" de l'Otan dans le cadre du Dialogue méditerranéen, un forum lancé par l'Alliance en 1994 pour favoriser sa coopération en matière de sécurité avec sept pays de la rive sud de la Méditerranée (Israël et six pays arabes: Egypte, Mauritanie, Maroc, Algérie, Tunisie, Jordanie).
Né à Tel Aviv en 1955, Aharon Leshno-Yaar est arrivé au début du mois à Bruxelles comme ambassadeur auprès de l'UE, après avoir été en poste dans la division des Organisations internationales au ministère israélien des Affaires étrangères.
Sa carrière de diplomate, entamée en 1981, l'a mené auparavant à Washington, Canberra, Singapour ou encore Genève, où il a été ambassadeur auprès des Nations Unies de 2008 à 2012.
HRW accuse la Fifa de cautionner le "vol" de terres palestiniennes
AFP 26/09/2016
Human Rights Watch accuse la Fifa de cautionner le "vol" de terres palestiniennes en acceptant que des matches organisés par la fédération israélienne de football se jouent dans les colonies établies par Israël en Cisjordanie occupée. Dans un rapport publié lundi, HRW presse le président de la Fifa, Gianni Infantino, de tenir ses engagements de réforme et de faire cesser les matches disputés dans les colonies sous l'égide de la fédération israélienne, membre de l'organisation internationale. La question des colonies devrait figurer dans les travaux du comité exécutif de la Fifa qui se réunit les 13-14 octobre. L'ONG de défense des droits de l'Homme basée à New York accuse la Fifa de soutenir indirectement l'existence des colonies et de contribuer à des violations du droit humanitaire international et des droits de l'Homme. "La Fifa ternit le magnifique jeu de football en permettant la tenue de matches sur des terres volées", dit Sari Bashi, responsable local de HRW dans un communiqué de l'ONG. L'ONG rappelle que la colonisation est illégale au regard du droit international. Depuis l'occupation en 1967 de la Cisjordanie par Israël, 500.000 colons israéliens se sont installés dans les Territoires palestiniens, selon l'ONU. Six clubs des 3e, 4e et 5e divisions israéliennes, considérées comme semi-professionnelles, jouent dans les colonies de Cisjordanie, souligne HRW. HRW cite l'exemple du Beitar Givat Zeev qui joue sur un terrain construit sur des terres prises à ses anciens propriétaires palestiniens de la ville de Beitounia. Le club de Beitounia est contraint de jouer dans une localité voisine parce que la ville n'a plus de terre disponible pour un terrain aux normes, soit à cause de la colonisation, soit de la barrière construite par Israël, affirme HRW. -'Déplacer tous les matches' - HRW souligne aussi que ces clubs israéliens font partie de "l'industrie du foot professionnel" et que la Fifa soutient ainsi économiquement "un système reposant sur de graves violations des droits de l'Homme". La Fifa "doit exiger de l'Association israélienne de football qui lui est affiliée (...) de déplacer à l'intérieur d'Israël tous les matches et toutes les activités homologuées par la Fifa", dit HRW. De son côté, la fédération israélienne de football a déploré que le sport "soit embarqué du terrain de sport au terrain politique". Les Palestiniens ont fait des terrains de football l'un de leurs champs de bataille contre l'occupation israélienne. La fédération palestinienne avait mené une retentissante campagne en mai 2015 au congrès de la Fifa pour obtenir la suspension de la fédération israélienne. La Fifa avait finalement créé une commission censée se pencher sur la question des colonies et sur la liberté de mouvement des joueurs palestiniens, butant sur le système d'autorisation des Israéliens, qui contrôlent tous les accès de la Cisjordanie. La commission devrait présenter l'avancement de ses travaux au comité exécutif du 13-14 octobre, a indiqué un porte-parole de la Fifa. Elle s'est déjà penchée sur la question du football dans les colonies, qui "continuera à être discutée entre toutes les parties", a-t-il répondu aux questions de l'AFP sur le rapport de HRW. Il a assuré que des "progrès notables" avaient été accomplis quant à la liberté de mouvement des joueurs palestiniens.
Israël : l'ex-président et Nobel de la paix, Shimon Peres, est mort
Par Cyrille Louis Mis à jour le 28/09/2016
Figure centrale de la vie politique israélienne depuis la création de l'État, Shimon Peres semblait n'avoir qu'à peine ralenti le rythme de ses activités après son départ de la présidence à l'été 2014. Il y a deux semaines, il avait été foudroyé par un accident vasculaire cérébral. Correspondant à Jérusalem
Shimon Peres a finalement rendu les armes. Ses proches s'étaient réunis mardi en début de soirée au centre médical Sheba de Tel Hashomer, dans la banlieue de Tel Aviv, afin de lui faire leurs adieux.
Figure centrale de la vie politique israélienne depuis la création de l'État, Shimon Peres semblait n'avoir qu'à peine ralenti le rythme de ses activités après son départ de la présidence à l'été 2014. Le 13 septembre dernier, il venait d'intervenir devant un parterre de chefs d'entreprises lorsqu'il a soudain été pris d'un malaise. Hospitalisé en urgence, il a subi quelques heures plus tard une hémorragie intracrânienne massive. Les médecins ont alors cru que son heure était arrivée, avant de reprendre foi le lendemain matin. «Il réagit lorsqu'on lui parle et semble comprendre ce qui se passe autour de lui, si bien que nous espérons une amélioration», confiait alors le professeur Rafi Walden, qui était à la fois le gendre et le médecin personnel de l'ex-président. «Shimon Peres nous a appris à être optimistes», ajouta-t-il lors d'un échange avec la presse.
Benyamin Nétanyahou, assurant prier pour le prompt rétablissement de celui qui fut son adversaire politique, avait tenu à se rendre à son chevet. Le président Reuven Rivlin, en déplacement en Ukraine, a confié mardi soir prier pour son «ami Shimon». Celui-ci avait dû être hospitalisé à plusieurs reprises au cours des derniers mois, notamment pour des problèmes cardiaques.
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Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Jeu 6 Oct 2016 - 17:25
Citation :
Israël : censure au nom de la sécurité
6 octobre 2016/ Actualité Stratégie et politique
En Israël, les médias ont la réputation d’avoir la dent très dure contre les dirigeants du pays. Mais cette liberté de ton a des limites. Sur certains sujets tels que le nucléaire, les ventes d’armes à certains pays, des informations militaires «jugées» sensibles ou se rapportant à des opérations du Mossad ou du Shin Beth, les tabous demeurent.
Les bureaux de la censure qui dépendent de l’armée viennent ainsi, sous la pression d’ONG israéliennes, de révéler que 1 930 articles, informations et reportages, qui lui ont été soumis durant les six dernières années, ont été interdits. Dans la plupart des cas, ces décisions ont été justifiées par des «impératifs de sécurité».
La censure peut interdire la totalité ou partiellement un article de journal, un reportage télévisé ou de radio. Environ 20% du matériel soumis au bureau de censure sont interdits. Depuis le début de cette année, la pression a été maintenue. Le bureau de censure a adressé 256 ordres aux différents médias de retirer des informations. Selon un responsable de ce service, cet activisme est en grande partie dû à la masse de données fournies par les utilisateurs des différents réseaux sociaux, qui sont ensuite reprises par les médias.
Pour tenter d’endiguer ces révélations, les autorités ont lancé des campagnes de prévention visant à faire comprendre aux militaires que des photos des bases dans lesquelles ils servent ou des messages apparemment anodins peuvent fournir des «indications précieuses aux terroristes» et aux services de renseignement étrangers.
La censure a également décidé de s’en prendre aux détenteurs de certaines pages Facebook et de blogs personnels. Une trentaine d’entre eux se sont vus ordonnés de soumettre ce qu’ils transmettent à la censure pour permettre un examen préalable et imposer éventuellement des coupures ou des interdictions. Selon les responsables de la censure militaire cette mesure ne constitue qu’un premier pas.
«Pendant longtemps, ce qui se passait sur les réseaux sociaux est passé sous nos radars, nous n’examinions que les médias traditionnels, alors que des informations sensibles circulaient sans aucun contrôle», explique un responsable de la censure. Désormais, ce front est devenu prioritaire. Les statistiques semblent lui donner raison.
Pas moins de 40% des informations concernant des sujets liés de près aux questions de sécurité proviennent des réseaux sociaux. Plus important encore : ce pourcentage par rapport aux médias traditionnels ne cesse d’augmenter. «Si nous n’intervenons pas de façon professionnelle, ce pourcentage va dépasser les 50% d’ici peu», prévoit le responsable.
http://www.ttu.fr/israel-censure-nom-de-securite/
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
L’Egypte commence à inquiéter des responsables du ministère israélien de la Défense et du Mossad : en quelques mois, Le Caire a acquis 24 Rafale, deux porte-hélicoptères de type Mistral, quatre sous-marins allemands tandis que des négociations pour l’acquisition de deux autres appareils sont en cours. Les Russes ont, pour leur part, vendu des batteries de missiles sol-air S-400, des systèmes de défense antiaérienne de type SA-17 et SA-22 ainsi que deux hélicoptères d’attaque.
Cette frénésie d’achats est d’autant plus étonnante par son ampleur que l’Egypte est plongée dans une très grave crise économique susceptible de provoquer une explosion sociale à moyen terme, ne manque-t-on pas de souligner en Israël.
Les interrogations se multiplient sur les raisons qui poussent l’armée égyptienne à s’équiper d’armements antiaériens qui ne peuvent être d’aucune utilité dans les combats actuels contre les groupes djihadistes. De plus, l’armée égyptienne continue à mener de grandes manœuvres pour se préparer à une guerre «classique», y compris dans les prochaines semaines avec des militaires russes. «On peut se demander quel ennemi peut être visé par ce genre d’opérations, car il ne s’agit sûrement pas de l’EI ou de l’armée libyenne, qui n’existe pratiquement plus», souligne un responsable israélien, qui tient à conserver l’anonymat.
Ces questions commencent à être posées alors qu’Israël et l’Egypte ont pour le moment des intérêts convergents. L’Etat hébreu a notamment donné son feu vert à la violation des articles du traité de paix conclu entre les deux pays en 1979, prévoyant une démilitarisation du Sinaï, afin de faciliter la répression des groupes djihadistes. L’armée égyptienne a ainsi pu déployer une vingtaine de bataillons d’unités de commando et de blindés, tout en ouvrant deux bases aériennes tandis que la flotte égyptienne mouille dans le port d’el-Arish dans la partie nord du Sinaï.
«Mais la lutte contre Daech ne justifie en aucune façon une telle débauche d’achats de matériel militaire dans la mesure ils ne sont pas conçus pour mener une guerre asymétrique», ajoute-t-on. «Tant que le président Sissi contrôle son pays, tout va bien, souligne un responsable, mais la situation sociale risque de devenir explosive d’ici un an ou deux, ce qui pourrait déboucher sur le chaos. En cas de changement de régime, personne ne sait dans quelles mains hostiles toutes les nouvelles armes pourraient tomber et qui pourrait profiter du déploiement militaire actuel dans le Sinaï».
http://www.ttu.fr/israel-menace-egyptienne/
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Jeu 24 Nov 2016 - 18:02
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Israël: le procureur ordonne une enquête sur l'achat de trois sous-marins allemands
Jérusalem, 23 nov 2016 (AFP) -
Le procureur général d'Israël a ordonné mercredi une enquête de la police sur des allégations suggérant une conduite irrégulière de la part d'un proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans l'achat de trois sous-marins allemands par l'Etat hébreu.
Depuis plusieurs jours, les médias israéliens font leurs gros titres sur ce qui pourrait devenir un scandale de "conflits d'intérêts", révélé par la chaîne de télévision 10.
Selon cette chaîne privée, Me David Shimron, l'avocat personnel du Premier ministre, est également le représentant en Israël de l'homme d'affaires israélien Miki Ganor, agent du groupe allemand ThyssenKrupp Marine Systems qui doit construire ces sous-marins.
Le ministère de la Justice a indiqué dans un communiqué que la police avait reçu mercredi de nouvelles informations et que le procureur général Avichai Mandelblit a "ordonné l'examen des divers aspects" de cette transaction. Il ne donne pas de détails sur les personnes qui pourraient faire l'objet de cette enquête.
Dimanche, M. Netanyahu a défendu devant le conseil des ministres l'acquisition de trois sous-marins, assurant ne rien savoir d'un quelconque lien entre Me Shimron et la transaction.
"Le principe qui me guide est clair: Israël doit être capable de se défendre contre tout ennemi et dans tous les domaines", a-t-il affirmé.
"La sécurité d'Israël nécessite l'acquisition de sous-marins. Il s'agit de systèmes d'armes stratégiques qui assurent l'avenir et l'existence même de l'Etat d'Israël pour les prochaines décennies", a-t-il encore argumenté.
La majorité des commentateurs et l'opposition ont réclamé une enquête, rappelant qu'une partie de l'état-major et des experts militaires était opposée à l'achat de ses trois sous-marins en raison de leur coût.
Selon les médias, Israël a commandé à l'Allemagne trois sous-marins de guerre supplémentaires, pour un montant total de 1,2 milliard d'euros.
Les trois engins doivent remplacer à terme les sous-marins les plus âgés de la flotte israélienne actuelle, entrés en service à partir de 1999.
Selon des sources militaires étrangères, ces sous-marins peuvent être équipés de missiles de croisière nucléaires par Israël, considéré comme la seule puissance nucléaire militaire de la région, même s'il entretient l'ambiguïté sur la question.
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Jeu 24 Nov 2016 - 22:38
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Évacuations massives dans le nord d'Israël face aux incendies
24. NOVEMBRE 2016 - 20:46
Incendie à Haïfa KEYSTONE/AP/ARIEL SCHALIT (sda-ats)
Des dizaines de milliers de personnes ont été évacuées jeudi à Haïfa, troisième ville d'Israël, fuyant les feux de végétation qui se succèdent dans le pays depuis trois jours. Les autorités soupçonnent que beaucoup ont une motivation politique. Des quartiers entiers de la ville des bords de la Méditerranée, une université, des écoles et les prisons ont été évacués, a indiqué une porte-parole de la police, Luba Samri. "Au total, nous avons dû évacuer 60'000 habitants, c'est sans précédent à Haïfa", a dit le maire de la ville Yona Yahav. Les secours affirment avoir transféré dans les hôpitaux une soixantaine de blessés légers.
Armée mobilisée
L'armée a annoncé avoir déployé deux bataillons et rappelé des réservistes avec du matériel pour aider pompiers et policiers. L'aéroport local a décidé de fermer, a annoncé son porte-parole. D'autres sinistres ont été rapportés dans la périphérie de Jérusalem, à Nataf et Sha'ar Hagai, à Modiin (centre), mais aussi à Talmon, colonie israélienne de Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, a rapporté la police. Trois cents enfants ont été évacués d'une école de Talmon.
"Origine criminelle"
Le centre et le nord d'Israël sont en proie depuis trois jours à une succession d'incendies de végétation favorisés par la très grande sécheresse des derniers mois et des vents forts. Selon les autorités israéliennes, la moitié environ des incendies serait d'origine criminelle. Ils seraient commis soit par des pyromanes, soit pour des raisons liées au conflit israélo-palestinien, a affirmé le ministre de la Sécurité publique Gilad Erdan sur la radio militaire. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a prévenu dans ce contexte que les autorités traiteraient comme un "acte de terrorisme" tout incendie allumé volontairement. Il a par ailleurs salué la proposition d'aide de l'Autorité palestinienne de prêter quatre camions de pompiers, affirmant qu'Israël "allait vérifier si nous avons besoin de cette aide".
La minorité arabe se défend
Environ 1,4 million d'Arabes israéliens (17,5% de la population), descendants des Palestiniens restés sur leurs terres à la création d'Israël en 1948, vivent dans le pays. Citoyens israéliens, ils se considèrent largement comme Palestiniens et sympathisent avec leur cause. Des dizaines de milliers de Palestiniens travaillent en outre quotidiennement en Israël. Le ministère de la sécurité a fait état de quelques arrestations, sans plus de précisions. "Seuls ceux à qui la terre n'appartient pas sont capables d'y mettre le feu", a proféré sur Twitter un poids lourd du gouvernement de droite, le ministre nationaliste religieux Naftali Bennett. Les dirigeants de la minorité arabe se sont immédiatement indignés que les leurs soient montrés du doigt, criant au racisme. "Cela fait des centaines ou des milliers d'années que nous vivons dans ce pays et nous n'y avons jamais mis le feu", a souligné le député arabe Ayman Odeh dans un communiqué, ajoutant que les Arabes étaient eux aussi touchés par les incendies. sda-ats
Israël: l'épouse du Premier ministre interrogée par la police (médias)
AFP 01/12/2016
La police israélienne a interrogé jeudi Sara Netanyahu, l'épouse du Premier ministre, à propos de l'utilisation présumée par le couple de fonds publics à des fins privées, ont rapporté les médias. "De nouvelles informations sont parvenues à la police selon lesquelles il existe de plus en plus de preuves pour traduire Mme Netanyahu en justice", a rapporté la radio publique israélienne. L'interrogatoire, qui a duré plusieurs heures, s'est déroulé au quartier général de la police anti-fraude près de Tel Aviv, selon la même source.
Les médias ont indiqué en mai que la police avait recommandé de poursuivre en justice Sara Netanyahu, mais pas son mari, dans ce qui est communément appelé l'affaire des "résidences du Premier ministre". "Le dossier a été transmis au bureau du procureur de district de Jérusalem en avril, qui à son tour l'a remis à la police pour achever l'enquête", a écrit jeudi le quotidien Haaretz.
Contactée par l'AFP, une porte-parole de la police n'a pas voulu confirmer ni infirmer ces informations, tandis que le bureau du Premier ministre ne souhaitait pas faire de commentaire dans l'immédiat.
Sara Netanyahu avait déjà été interrogée par les enquêteurs en décembre 2015 après des allégations accusant le couple d'avoir dépensé l'argent des contribuables pour des meubles de jardin et des réparations électriques dans leur villa personnelle de Césarée (ouest).