"Nous trouverons un chemin… ou nous en créerons un": Hannibal
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Mer 20 Jan - 15:58
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Jérusalem: un suspect juif arrêté après la découverte de graffitis antichrétiens
AFP 20/01/2016
Un adolescent juif soupçonné d'avoir inscrit des graffitis antichrétiens en hébreu sur un mur de l'abbaye de la Dormition à Jérusalem a été arrêté mardi, a annoncé mercredi une porte-parole de la police israélienne.
Les graffitis avaient été découverts dimanche, alors que les exactions contre des lieux de culte chrétiens se sont multipliées ces derniers mois. Le suspect, âgé de 16 ans, a été interrogé et comparaîtra mercredi devant un tribunal de Jérusalem en vue de prolonger sa détention, a précisé la police.
Depuis des années, des activistes d'extrême droite ou des colons israéliens se livrent en Israël et dans les Territoires palestiniens, sous l'appellation du "Prix à payer", à des agressions et des actes de vandalisme contre des Palestiniens, des Arabes israéliens, des lieux de culte musulmans et chrétiens.
Un porte-parole des églises catholiques en Terre sainte, Wadi Abounassar, avait précisé dimanche à l'AFP que parmi les graffitis on pouvait lire: "Que le nom de Jésus soit effacé", "Mort aux incroyants chrétiens, ennemis d'Israël", "Les chrétiens en enfer" ou encore "Il faut massacrer les païens". Un dessin figurait un sabre ensanglanté assorti de la mention: "La vengeance du peuple d'Israël viendra". "Cette fois-ci il s'agit de véritables appels au meurtre de chrétiens", a affirmé M. Abounassar.
Il faisait allusion au fait que l'abbaye de la Dormition, qui se trouve à Jérusalem-est annexée par Israël, avait été déjà visée par des exactions. En mai 2014, du mobilier et des croix en bois avaient été brûlés par un incendie criminel.
L'abbaye de la Dormition se dresse sur les lieux où, selon la tradition chrétienne, Marie, la mère de Jésus, serait entrée dans le sommeil éternel. Elle est voisine du Cénacle, où aurait eu lieu le dernier repas de Jésus avec les apôtres.
Israël: l'ex-Premier ministre Olmert plaide pour la première fois coupable
AFP 02/02/2016
L'ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert a pour la première fois plaidé coupable mardi pour entrave à la justice dans deux affaires de corruption dont une doit le conduire en prison le 15 février.
M. Olmert, 70 ans, avait jusqu'alors toujours proclamé son innocence devant les juges face aux accusations de corruption. Déjà sous le coup de deux condamnations (dont une définitive), il a pour la première fois, par l'intermédiaire de son avocate, reconnu ses fautes devant un tribunal de Jérusalem en vertu d'une procédure de plaider-coupable qui lui permettrait de fusionner des peines et lui épargnerait six mois supplémentaires en prison.
M. Olmert, qui a été une figure centrale de la politique israélienne, soupçonné de longue date de malversations, a été rattrapé par la justice en 2014. Il a été condamné définitivement le 29 décembre à 18 mois de prison ferme pour des pots de vin touchés dans le cadre du pharaonique projet immobilier Holyland à Jérusalem lorsqu'il était maire de 1993 à 2003.
Celui qui fut à la tête du gouvernement de 2006 à 2009 doit commencer à purger sa peine le 15 février. Il sera le premier ex-chef de gouvernement israélien à se retrouver derrière les barreaux. Il a également été condamné en mai 2015 à huit mois ferme pour avoir perçu et dissimulé des dizaines de milliers de dollars de l'homme d'affaires américain Morris Talansky alors qu'il était ministre du Commerce et de l'Industrie (à partir de 2003).
Cette deuxième affaire doit encore être examinée en seconde instance par la Cour suprême. Mais, dans ces deux dossiers, M. Olmert doit aussi répondre d'entrave à la justice pour avoir tenté de convaincre son ancienne secrétaire et femme de confiance Shula Zacken de ne pas témoigner contre lui. Shula Zacken, témoin capital, avait enregistré en catimini M. Olmert qui lui proposait de l'argent contre son silence.
Keren Bar Menahem, l'avocate de M. Olmert, présent à l'audience mais resté silencieux, a indiqué mardi devant le tribunal de Jérusalem que son client acceptait de plaider coupable et d'être condamné à une peine à six mois de prison et une amende de 50.000 shekels (12.600 dollars) aux termes d'un accord entre la défense et le procureur. Cet accord prévoit que ces mois de prison seront confondus avec les autres peines. Le tribunal a pris acte des aveux, mais n'a pas décidé s'il acceptait le compromis. Il statuera le 10 février.
Palestinien brûlé vif en Israël : perpétuité et 21 ans de prison pour 2 Israëliens 04 Févr. 2016
L'assassinat avait contribué à l'escalade des violences menant à la guerre de Gaza en juillet-août 2014. Un tribunal de Jérusalem a condamné jeudi un jeune Israélien à perpétuité et un autre à 21 ans de prison pour leur participation au meurtre d'un adolescent palestinien brûlé vif en 2014.
Les deux jeunes ont été condamnés par la justice israélienne pour l'enlèvement et l'assassinat de Mohammed Abou Khdeir le 2 juillet 2014 à Jérusalem-Est. Leurs noms n'ont pas été rendus publics parce qu'ils étaient mineurs au moment des faits.
La perpétuité est la peine la plus forte que le tribunal pouvait infliger. Les seuls crimes passibles de la peine de mort en Israël sont les crimes de guerre et de trahison, depuis l'abolition de la peine capitale pour meurtre en 1954.
La cour doit encore se prononcer sur la santé mentale d'un troisième accusé, qui passe pour l'instigateur du crime: Yosef Haim Ben David, 31 ans. Une audience est prévue le 11 février.
Entre Israël et l’Allemagne, des relations pas très conventionnelles Publié le 08 février 2016
D'ici à 2017, Berlin achèvera la livraison à Tel-Aviv de trois nouveaux sous-marins à capacité nucléaire qu'il a entièrement ou partiellement financés. Est-ce bien raisonnable ?
Sur l’étroite passerelle du sous-marin, c’est au Premier ministre Benyamin Netanyahou qu’est revenu l’honneur de hisser le petit pavillon bleu et blanc frappé d’une étoile de David. Alors que résonne la fanfare, les commandants de la marine entourent au garde-à-vous Reuven Rivline, président de l’État hébreu, et Moshe Ya’alon, ministre de la Défense, qui observent fièrement la scène. Le 12 janvier, au port militaire de Haïfa, Israël accueillait en grande pompe son cinquième sous-marin allemand, parti trois semaines plus tôt des industries navales de Kiel.
L’INS Rahav, nom du submersible, se veut une référence au dieu grec Neptune. Mais en hébreu moderne ce mot évoque plutôt le défi et l’arrogance. « La loi de fer qui régit le Moyen-Orient est très simple : un État faible peut difficilement survivre, tandis qu’un État fort peut repousser toute menace et assurer son existence », résume Netanyahou. Dans son allocution, le président Rivline s’est enorgueilli du symbole : le Rahav est « le plus grand sous-marin construit en Allemagne depuis la Seconde Guerre mondiale ». Israël en a fait un élément clé de sa stratégie de dissuasion.
Ce bâtiment de guerre – U-212 de classe Dolphin – dispose d’une autonomie de cinquante jours et peut opérer sur un rayon de 10 000 kilomètres. Sur requête israélienne, le constructeur allemand HDW aurait aménagé dans chaque sous-marin quatre tubes de 650 mm pour les missiles de croisière de longue portée. Des Popeye Turbo, croit savoir Der Spiegel, d’une portée de 1 500 km et, surtout, pouvant charger des têtes nucléaires.
L’Allemagne, partenaire d’Israël depuis 1952
Si Tsahal est en passe de doubler sa flotte sous-marine, elle le doit d’abord aux largesses du gouvernement allemand. En 2005, le ministère israélien de la Défense signe un contrat avec l’entreprise Thyssenkrupp pour acquérir deux navires submersibles. La même année, Angela Merkel visite l’État hébreu à trois reprises et propose de prendre en charge un tiers de la commande, estimée à 2 milliards d’euros. En 2011, un accord est trouvé pour la livraison d’un troisième sous-marin Dolphin. Là aussi, Berlin s’engage à régler une partie de la facture.
À cette époque, les relations israélo-allemandes ne sont pourtant pas au beau fixe. La chancelière allemande est exaspérée par l’attitude de Netanyahou sur le dossier palestinien. Sous la pression des sociaux-démocrates du SPD, qui l’appellent à interrompre ses ventes d’armes à Israël, comme au temps de la seconde Intifada, en 2000, Merkel se résout à conditionner la livraison des Dolphin à un gel de la colonisation, avant de se rétracter. Au sein du SPD, certaines voix dénoncent aujourd’hui une « tromperie ». La presse germanique est encore plus sévère.
D’anciens hauts fonctionnaires allemands révèlent que Berlin connaissait l’existence du « projet Samson » – le programme nucléaire israélien – depuis 1961
« L’Allemagne veut compenser ses crimes contre le peuple juif en faisant d’Israël le plus grand danger contemporain », écrit le journaliste Jakob Augstein. D’anciens hauts fonctionnaires allemands révèlent alors que Berlin connaissait l’existence du « projet Samson » – le programme nucléaire israélien – depuis 1961. L’affaire devient embarrassante, d’autant que Tel-Aviv n’est pas signataire du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).
La mauvaise conscience allemande dicte les rapports avec l’État hébreu bien au-delà de l’accord de compensation économique signé entre les deux pays en 1952. Dans les années 1990, l’Allemagne avait déjà offert deux sous-marins à l’armée israélienne, puis financé la construction d’un troisième appareil à hauteur de 50 %. À l’époque, le chancelier Helmut Kohl souhaitait se racheter de l’implication de firmes allemandes dans le renforcement de la machine de guerre de Saddam Hussein. Le choix de sous-marins offrant à l’État hébreu une « capacité de seconde frappe » nucléaire n’est pas anodin. En 2005, Angela Merkel déclarait à la Knesset : « La sécurité d’Israël fait partie de notre raison d’État. »
La chasseuse de nazis Beate Klarsfeld reçoit la nationalité israélienne
AFP 15/02/2016
Beate Klarsfeld, la chasseuse de nazis allemande, a reçu lundi la nationalité israélienne à titre honorifique pour "sa contribution au peuple juif", alors qu'elle même n'est pas juive, a constaté un journaliste de l'AFP.
"C'est un honneur pour moi de vous attribuer la nationalité israélienne", a affirmé le ministre de l'Intérieur Arye Deri en remettant dans son bureau sa carte d'identité à Mme Klarsfeld. "Vous êtes une héroïne qui a dédié sa vie au peuple juif", a ajouté M. Deri. "En tant qu'allemande et non juive, c'est un honneur pour moi de recevoir cette citoyenneté", a répondu Mme Klarsfeld au ministre. Elle a confié à l'AFP sa "fierté" de devenir israélienne, rappelant son engagement en faveur d'Israël depuis plus de 50 ans.
Beate Klarsfeld, 77 ans, fille d'un soldat de la Wehrmarcht, l'armée allemande, et son mari Serge, 79 ans, juif et fils de déporté, ont créé l'Association des fils et filles des déportés juifs de France (FFDJF). Ils ont joué un rôle essentiel pour faire juger Klaus Barbie, l'ancien chef de la Gestapo dans la région de Lyon pendant la deuxième guerre mondiale ainsi que des fonctionnaires français ayant collaboré avec l'occupant nazi, tels René Bousquet, Paul Touvier, Jean Leguay et Maurice Papon. Ils ont été nommés en octobre dernier ambassadeurs honoraires et envoyés spéciaux de l'Unesco pour l'enseignement de l'histoire de l'Holocauste et la prévention de génocide. Serge Klarsfeld son mari et son fils l'avocat Arno Klarsfeld disposent déjà de la nationalité israélienne.
Nadav ArgamanBenjamin Netanyahu a choisi Nadav Argaman, un homme à poigne et du sérail, pour diriger le Shin Beth. Ce professionnel de 55 ans était jusqu’à présent numéro deux du service chargé du contre-espionnage, de la lutte contre le terrorisme et de la protection des personnalités officielles.
Nadav Argaman, après avoir servi dans une unité d’élite de l’armée, le commando de l’état-major (Sayeret Matkal), a été directeur des opérations au Shin Beth, puis représentant de ce service aux Etats-Unis, responsable des relations avec le FBI pour l’échange d’informations et la coordination d’opérations conjointes dans la guerre contre le terrorisme, en particulier dans la lutte contre le financement du Hamas. Nadav Argaman a également intégré la Commission de l’Energie atomique en 2014, pendant une brève période, avant d’être nommé directeur adjoint du Shin Beth à la demande du patron actuel, Yoram Cohen, qui prend sa retraite.
Parmi les “hauts faits d’armes” qui lui sont attribués figure l’élimination d’Ahmed Jaabari, une des figures centrales de la branche militaire du Hamas à Gaza, responsable de l’enlèvement en 2006 du soldat israélien Gilad Shalit, à la lisière de la bande de Gaza, qui a été libéré en 2011 en échange d’un millier de prisonniers palestiniens. Cet assassinat avait été à l’origine d’affrontements qui avaient abouti à l’opération menée par l’armée israélienne surnommée «Pilier de Défense» en 2012, qui avait coûté la vie à plus de 160 Palestiniens à Gaza.
La nomination de Nadav Argaman marque toutefois une nouveauté. Depuis la guerre des six jours en 1967, le Shin Beth s’est surtout spécialisé dans la lutte contre le terrorisme palestinien. Les trois derniers dirigeants du service venaient du Département chargé des affaires arabes. Nadav Argaman, contrairement à ses prédécesseurs, ne parle pas arabe et vient de la sphère opérationnelle et technologique spécialisée notamment dans le SIGINT, les renseignements d’origine électromagnétique. Le Shin Beth a développé cette activité ces dernières années, mais l’organisation reste avant tout basée sur le HUMINT, c’est-à-dire sur les renseignements fournis par un vaste réseau d’agents recrutés sur le terrain.
Parmi les défis que le nouveau patron du Shin Beth va devoir relever figure la surveillance des réseaux sociaux, utilisés massivement par les jeunes Palestiniens pour encourager les attaques à coups de couteau contre des civils et militaires, qui se sont multipliées ces cinq derniers mois. Le Shin Beth doit également se préparer à l’hypothèse de l’effondrement de l’Autorité palestinienne, qui se traduirait par la fin de la coopération avec les services de sécurité palestiniens, sans compter les tentatives de l’Organisation de l’Etat islamique de recruter des activistes parmi les arabes israéliens, qui représentent 17 % de la population. L’autre front concerne la lutte contre les cyber-attaques de la part de hackers ou de pays tels que l’Iran, la Chine ou la Russie, qui tentent de saboter ou d’espionner l’armée et les entreprises spécialisées dans la haute technologie.
Israël : les soldats vont garder leurs armes en dehors de leur service
AFP 23/02/2016
Les soldats israéliens ont reçu ordre de porter leurs armes personnelles en rentrant chez eux même en dehors de leur service pour pouvoir intervenir à la suite de la recrudescence des attaques de Palestiniens, a indiqué mardi l'armée.
"Le chef d'état-major, le général Gadi Eisenkot a ordonné que les soldats portent leurs armes même en dehors de leurs service" en rentrant chez eux pour des permissions, par exemple, a affirmé une porte-parole militaire à l'AFP.
Cette décision a été prise à la suite de la polémique provoquée par la mort jeudi dernier d'un soldat en permission qui a été tué à coups de couteau lorsqu'il faisait ses courses par deux Palestiniens dans une zone commerciale israélienne en Cisjordanie occupée.
Son épouse a ensuite raconté aux médias que son mari avait demandé à ses supérieurs d'emporter son arme pour se protéger, mais que ses supérieurs avaient refusé. Le soldat avait été contraint de déposer son arme dans l'armurerie de sa base. Le couple résidait dans la colonie israélienne de Maale Mikhmas proche du lieu de l'attaque.
Ce témoignage avait provoqué une vive polémique dans les médias dont la plupart avaient critiqué le fait que l'immense majorité des soldats en permission revenaient chez eux désarmés et ne pouvaient pas se défendre ou intervenir en cas d'attaques de Palestiniens. Jusqu'à présent, les soldats n'étaient pas autorisés à emporter leurs armes de crainte qu'elles ne soient volées ou utilisées pour commettre des suicides.
Depuis le début de la vague de violence actuelle il y a près de cinq mois, 176 Palestiniens et 27 Israéliens ont été tués, ainsi qu'un Erythréen, un Américain et un Soudanais, selon un décompte de l'AFP. La plupart des Palestiniens tués sont les auteurs ou auteurs présumés d'attaques contre des Israéliens, commises dans leur très grande majorité à l'arme blanche.
L’armée israélienne et le Mossad gèrent de plus en plus leur propre diplomatie en occupant le vide créé par un ministère des Affaires étrangères en perte de vitesse. Les militaires disposent d’une unité de relations internationales, dont les effectifs ont été augmentés par le général Gadi Eisenkot, le chef d’état-major, pour renforcer les liens et les contacts avec des armées étrangères. De même, le Mossad mise sur la division «Tevel», chargée des relations avec les autres services de renseignements.
Ces deux organismes mènent, par exemple, ces derniers mois, des discussions régulières avec la Jordanie, la Russie, les Etats-Unis, l’Egypte et la Grèce, notamment par le biais du réseau d’attachés militaires. «L’avantage de ce genre de diplomatie menée parfois avec des pays qui n’entretiennent pas de relations officielles avec Israël, c’est qu’elle est par nature discrète et non soumise à des polémiques politiques», explique un responsable de la Défense.
Des réunions sont organisées avec les Russes, pour renforcer la coopération et éviter des accidents en Syrie entre les deux armées de l’air. Des contacts gérés par les attachés militaires israéliens et russes à Moscou et Tel-Aviv. Avec le Pentagone, des vidéo-conférences cryptées, auxquelles très peu de pays ont accès, sont régulièrement organisées pour discuter de sécurité au Moyen-Orient. «Plus les relations sont “froides” entre Israël et Washington, plus l’administration américaine mise sur les militaires israéliens», constate un diplomate israélien.
Parmi les autres pays où les militaires jouent un rôle primordial figure l’Inde, un marché qui absorbe à lui seul un tiers des exportations d’armes israéliennes, mais aussi l’Egypte, avec laquelle la coopération entre militaires est quotidienne, et qui s’est notamment traduite par le feu vert donné au déploiement de bataillons d’infanterie, de blindés, de forces spéciales, d’hélicoptères Apache et de F-16 dans le Sinaï. Ainsi qu’avec la Jordanie : en septembre, des chasseurs israéliens et jordaniens ont participé, aux côtés des Américains et des Singapouriens, à un exercice commun, les appareils israéliens ravitaillant en vol des avions jordaniens.
Avec la Grèce, un projet de manœuvres terrestres est en discussion et un attaché militaire a été nommé à Athènes l’an dernier. Parallèlement, l’influence des Affaires étrangères ne cesse de s’affaiblir. Le refus de Benjamin Netanyahu de nommer un ministre et de conserver le portefeuille lui a porté un coup très dur.
Un député israélien laisse entendre que l’État hébreu a assassiné Samir Kantar
Dans la presse "Un énorme succès pour Israël ?", "Oui, évidemment", affirme Omer Bar-Lev, selon le Jerusalem Post
OLJ 27/02/2016
Un parlementaire israélien, membre de l'opposition, a laissé entendre qu'Israël était responsable de l'assassinat de Samir Kantar, cadre du Hezbollah, lors d'un raid aérien près de Damas dans la nuit du 19 au 20 décembre 2015, rapporte samedi le quotidien israélien Jerusalem Post sur son site.
Prié de dire, lors d'un meeting municipal, si l'assassinat de Samir Kantar pouvait être considéré comme "un énorme succès pour Israël", Omer Bar-Lev, membre de la Knesset (Parlement israélien), a répondu : "Oui, certainement", souligne le Jerusalem Post.
"Le député Israélien, membre de l'opposition, a clairement affirmé publiquement samedi ce que de nombreuses personnes croient vrai, malgré le fait que le gouvernement ne l'a pas encore officiellement annoncé, à savoir qu'Israël est responsable de l'assassinat de Samir Kantar", explique le site israélien.
En 2008, Samir Kantar retrouve la liberté dans le cadre d'un échange entre le Hezbollah et l’État hébreu et rejoint les rangs de la formation chiite en tant que cadre. Il était considéré depuis comme une "cible" pour Israël.
Né en 1962, Samir Kantar s'est engagé à 14 ans dans la résistance contre Israël et avait rejoint le Front de la libération de la Palestine (FLP). Le 31 janvier 1978, il est arrêté par les services des renseignements jordaniens alors qu'il tente de se rendre en Israël. Il est relâché en décembre de la même année. Un an plus tard, Samir Kantar commettait l'opération meurtrière de Nahariya pour laquelle il a été incarcéré pendant près de 30 ans. Il avait tué un policier israélien et pris en otage un civil avant de l'abattre ainsi que sa fille.
Alors que le Hezbollah montre Israël du doigt, l’État hébreu n'a toujours pas revendiqué la responsabilité du raid, mais s'est félicité de la mort de Kantar. Un groupe se présentant comme étant une brigade de l'Armée syrienne libre (ASL) avait pour sa part revendiqué l'attaque dans une vidéo postée sur Internet.
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Mer 2 Mar - 7:03
Le porte-parole de l'armée israélienne publie sa photo avec le drapeau assadiste pour ce qui croient encore a l'histoire du Israël vs Iran,Assad ,Izbolat .
Invité Invité
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Mer 2 Mar - 19:38
Sources de l'image? Parce que ça peut être du photoshop...et si le porte parole l'a vraiment publié, cela peut être à titre strictement personnel, ce qui serait idiot et limogeage ou réprimande .
Invité Invité
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Mer 2 Mar - 19:43
vinseeld a écrit:
Le porte-parole de l'armée israélienne publie sa photo avec le drapeau assadiste pour ce qui croient encore a l'histoire du Israël vs Iran,Assad ,Izbolat .
alors ont met de coté les bombardement israeliens, sur le hezbollah au liban et contre le regime en Syrie
et ont tire une conclusion d un cliché, c est plus evident
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Mer 9 Mar - 17:11
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Israël : contrer le Hamas et l’Iran
Actualité des forces 9 mars 2016
Sur le «front» palestinien, les militaires israéliens entrevoient deux périls : le réarmement du Hamas dans la bande de Gaza et les tentatives de l’Iran d’étendre son influence en Cisjordanie. Les services de renseignements de Tsahal considèrent qu’un an et demi après l’opération «Bordure protectrice», les islamistes palestiniens ont réussi à regarnir leurs stocks de roquettes.
La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a tiré les leçons des succès remportés par les batteries israéliennes de «Dôme de Fer», qui ont réussi à intercepter en vol des centaines de roquettes. Le Hamas développe des roquettes à courte portée et a accéléré la production d’obus de mortiers artisanaux d’une portée de 7 à 10 km que les batteries israéliennes n’ont pas le temps de repérer et de détruire. La plupart peuvent être produits sur place alors que les engins plus sophistiqués, qui étaient montés avec des pièces détachées provenant d’Iran, via les tunnels reliant le Sinaï égyptien au sud de la bande de Gaza, ont de plus en plus de mal à passer suite à la destruction de la plupart de ces tunnels par l’armée égyptienne. Cette situation a provoqué une baisse de la qualité et de la puissance des explosifs utilisés pour les nouvelles roquettes, qui sont également moins précises.
L’autre priorité du Hamas porte sur le creusement de «tunnels offensifs» vers le territoire israélien, qui pourraient permettre l’infiltration de commandos pour enlever des civils, des militaires ou mener des attaques. Les géologues israéliens tentent de mettre au point un système qui permettrait de détecter à temps un tunnel en train d’être creusé.
Le Hamas se prépare également à une confrontation en mer en déguisant ses unités navales en bateaux de pêche. Des cadres du Hamas ont ainsi reçu une formation de la part de militaires iraniens sur la tactique à adopter pour lancer des attaques simultanées contre des vedettes israéliennes ou pour permettre à des nageurs de combat de débarquer sur les plages israéliennes. «L’essentiel est de provoquer le maximum de dommages et de pouvoir présenter des images d’une victoire, même si tous les membres des commandos sont ensuite tués», souligne un officier israélien. La marine israélienne multiplie les patrouilles et utilise de plus en plus de capteurs et d’explosifs sous-marins.
En Cisjordanie, le Hamas tente de lancer une campagne d’attentats sans succès pour le moment, en raison de l’étroite collaboration entre le Shin Beth et les services de sécurité de l’Autorité palestinienne. Chacun, y compris l’Iran, se prépare à un possible effondrement de l’Autorité palestinienne lors de la succession de Mahmoud Abbas, alors que la situation économique s’aggrave suite de la chute de l’aide financière internationale.
L’Iran, qui commence à avancer ses pions, versera 7 000 dollars à chaque famille de Palestiniens tués lors d’une attaque anti-israélienne et 30 000 dollars pour la reconstruction de chaque maison détruite par Israël en guise de représailles. Ces fonds, que l’Autorité palestinienne refuse de recevoir, vont transiter par des associations caritatives : un circuit plus difficile à repérer, qui pourrait permettre à l’Iran d’être présent sur le terrain.
http://www.ttu.fr/israel-contrer-hamas-liran/
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Jeu 10 Mar - 18:33
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Israël : un agent du Shin Beth abat un collègue pris pour un Palestinien
AFP 10/03/2016
Un agent du Shin Beth a abattu cette semaine un de ses collègues qu'il a pris par erreur pour un Palestinien le long de la frontière avec la bande de Gaza, a indiqué l'agence israélienne de renseignement et de lutte antiterroriste.
Amir Maimoni, 29 ans, a été tué mardi soir après avoir été confondu avec un assaillant palestinien, a déclaré le chef du Shin Beth Yoram Cohen cité dans un communiqué. "Il s'agissait d'une opération nécessaire et complexe à laquelle vous participiez en tant que combattant et commandant", a déclaré Yoram Cohen lors des funérailles de l'agent mercredi soir. De telles activités "sont très intenses et complexes, (elles) se déroulent parfois dans des circonstances peu claires, dans le secret et un environnement hostile", a-t-il poursuivi. "Un de ses camarades combattants du Shin Beth a commis une erreur d'identification et a tiré sur Amir", a-t-il ajouté sans fournir plus de précisions.
L'ancien chef du Shin Beth, Avi Dichter, a dit jeudi à la radio publique qu'il lui fallait remonter à il y a plus de vingt ans pour retrouver un cas semblable. Israël exerce une surveillance de tous les instants sur la bande de Gaza, territoire palestinien gouverné sans partage par le mouvement islamiste Hamas. L'enclave est hermétiquement close au nord et à l'est par une barrière de sécurité israélienne, au sud par la frontière égyptienne et à l'ouest par la Méditerranée.
Les environs de la barrière de sécurité sont un lieu de tension constante. Les forces israéliennes y ouvrent régulièrement le feu pour empêcher des agressions ou des infiltrations de la part de Palestiniens s'approchant trop près. Israël et les groupes armés palestiniens se sont livré trois guerres dans la bande de Gaza entre 2008 et 2014.
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Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Mer 16 Mar - 17:47
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Le Hezbollah : l’ennemi numéro un d’Israël
Actualité des forces 16 mars 2016
Le service de renseignements de l’armée israélienne (Aman) a élevé son évaluation de risque de guerre cette année avec le Hezbollah de «faible» à «moyen». L’organisation chiite libanaise soutenue par l’Iran est désormais considérée comme le danger numéro un par les militaires israéliens.
«Bien que le Hezbollah n’ait pas d’avions et de chars, cela ne l’empêche pas de disposer de capacités égales à une armée. L’organisation compte 45 000 combattants, ainsi que des dizaines de milliers de roquettes et de missiles à courte et moyenne portées», affirme un officier.
Ce constat traduit un changement dans la perception du Hezbollah. Au début des années 90, le Hezbollah entrait dans la catégorie des «organisations terroristes», puis le mouvement est passé dans celle des «organisations de guérilla» avant que, dans le contexte de la guerre en Syrie et de l’implication croissante du Hezbollah dans ce conflit, l’organisation soit désormais perçue comme une armée.
Parmi les scénarios envisagés par les spécialistes d’Aman figure une attaque surprise le long de la frontière libanaise avec des forces de commandos visant une ou plusieurs localités israéliennes ou des bases militaires isolées, afin d’entamer un conflit avec des images de victoire, un «coup» dont Israël aurait du mal à se remettre sur le front médiatique.
C’est à ce genre d’opération que Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, fait allusion lorsqu’il proclame son intention de «conquérir la Galilée». Dans cas de figure, il est évident que si ce genre d’infiltration réussissait, il ne manquerait pas de porter atteinte au dispositif des unités israéliennes le long de la frontière en désorganisant les plans tout en retardant la mobilisation des unités de réserves.
Il est difficile pour une armée régulière de manœuvrer rapidement dans la région frontalière avec le Liban en raison du caractère escarpé et montagneux du terrain. «Cette topographie joue en faveur de l’attaquant et lui offre des possibilités de nous surprendre, sans avoir, par exemple, à creuser des tunnels, comme c’est le cas dans la bande de Gaza avec le Hamas», ajoute l’officier.
Jusqu’à présent, les militaires israéliens estimaient que le Hezbollah est suffisamment «occupé» en Syrie pour ne pas déclencher une confrontation avec Israël. «Mais un conflit peut intervenir à la suite d’un simple malentendu des deux côtés de la frontière», poursuit l’officier. Pour faire face à cette éventualité, l’armée israélienne a accéléré, ces derniers mois, les travaux du génie le long de la frontière, en multipliant les obstacles, en vue de rendre plus difficiles des infiltrations tout en multipliant les missions de surveillance et de renseignements, notamment à l’aide de drones.
Sur le front intérieur, également, les militaires israéliens préparent peu à peu la population civile à l’idée qu’en cas de guerre, les pertes parmi les soldats risquent d’être lourdes, mais aussi que les roquettes du Hezbollah ne manqueront pas de toucher des localités israéliennes, dont les habitants devront être au moins partiellement évacués vers le sud du pays.
De plus les missiles de l’organisation chiite ont toutes les chances de provoquer des dégâts beaucoup plus importants dans la région de Tel-Aviv, le cœur économique du pays, que ceux enregistrés lors de la précédente guerre au Liban en 2006 ou lors d’attaques du Hamas en 2014. Face à ces menaces, les militaires espèrent que l’effet de dissuasion continuera à jouer.
L’actuel chef d’état-major, le général Gadi Eisenkot, est le principal concepteur de la doctrine «Dahiya», qui fait référence au quartier chiite de Beyrouth, qui abritait le quartier général du Hezbollah avant d’être rasé par l’aviation israélienne en 2006. Cette doctrine se rapporte à une guerre asymétrique en milieu urbain et prône un usage de la force «disproportionné» au cours de représailles contre des zones civiles à titre de dissuasion.
Israël "sauve" 19 juifs du Yémen en guerre lors d'une opération secrète (agence juive)
AFP 21/03/2016
Israël a exfiltré ces derniers jours du Yémen en guerre 19 juifs parmi les derniers survivants de l'une des plus vieilles communautés juives au monde, a annoncé l'Agence juive lundi.
Cette opération secrète, achevée dans la nuit de dimanche à lundi, conclut la "mission historique" consistant depuis 1949 à faire venir en Israël les juifs du Yémen, indique cette organisation dans un communiqué.
Une cinquantaine de juifs vivent encore au Yémen, dont une quarantaine dans la capitale Sanaa, mais ont décidé d'y rester, dit-elle.
"L'Agence juive a sauvé environ 200 juifs au cours d'opérations secrètes ces dernières années, dont plusieurs dizaines au cours des mois passés, alors qu'augmentait le nombre des attaques contre la communauté juive et que le pays (le Yémen) sombrait dans la guerre civile", dit le communiqué.
L'Agence juive a joué un rôle capital dans la création de l’État d'Israël et dans l'immigration et l'accueil de millions de juifs.
Depuis 1949, cette organisation a "ramené la communauté juive du Yémen chez elle, en Israël. Cette mission historique s'achève aujourd'hui", explique son chef Natan Sharansky dans le communiqué.
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Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Ven 25 Mar - 20:03
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La défense israélienne ferme vis-à-vis d’Ankara
25 mars 2016/Actualité Stratégie et politique
Les militaires israéliens ne cachent pas leur opposition à un rapprochement avec la Turquie. Selon eux, une réconciliation peut très difficilement être envisagée tant que Recep Tayyip Erdogan dirige le pays.
Depuis quelques mois, des informations se sont malgré tout multipliées sur l’imminence d’un accord de compensation, que pourrait verser Israël aux familles des dix ressortissants turcs, tués en 2010, qui se trouvaient à bord d’un bateau de militants pro-palestiniens tentant de forcer le blocus autour de la bande de Gaza. Cet incident sanglant avait provoqué un gel des relations entre les deux pays, déjà sérieusement dégradées l’année précédente, à la suite d’une opération menée par l’armée israélienne dans la bande de Gaza.
Depuis quelques mois, les deux pays mènent de discrètes discussions pour tenter de trouver une solution, mais elles n’ont toujours pas abouti. Ce retard est en grande partie dû aux réticences de Moshé Yaalon, le ministre de la Défense, et de l’état-major, qui considèrent que, dans l’épreuve de force opposant la Turquie à la Russie, Israël a tout intérêt à jouer la carte de Moscou, dont le pouvoir de nuisance, notamment en Syrie, est beaucoup plus important.
L’état-major israélien estime également qu’il est préférable de ne rien faire qui puisse remettre en cause la coopération militaire anti-djihadiste entre l’Etat hébreu et l’Egypte, qui entretient, elle aussi, des relations très tendues avec Ankara, en raison des sympathies d’Erdogan envers le Hamas et les Frères musulmans.
De plus, les militaires estiment qu’une alliance avec Ankara, sur le modèle de celle qui existait avant la crise et se traduisait par des ventes massives d’armes israéliennes, des manœuvres communes, des exercices d’entraînement de l’aviation israélienne en Turquie, n’a aucune chance d’être relancée à ce niveau. Israël doit également tenir compte des contacts politiques et militaires de plus en plus étroits noués ces derniers mois par Israël avec la Grèce.
Autant de facteurs qui expliquent les propos du chef d’état-major adjoint, le général Yair Golan. Selon lui, «tant que la Turquie sera dirigée par un parti ayant un forte orientation islamique proche des Frères musulmans et un dirigeant aussi imprévisible qu’Erdogan, nous pouvons nous attendre à des problèmes et des défis». Le général ne manque pas de souligner que la Turquie «abrite le poste de commandement du Hamas à l’extérieur de la bande de Gaza, ce qui est inacceptable pour nous».
Les militaires israéliens sont d’autant moins enclins à faire le moindre geste envers la Turquie que l’armée égyptienne mène une offensive en règle contre le Hamas. Youval Steinitz, le ministre israélien de l’Energie, a déclaré récemment que «certains des tunnels reliant la bande de Gaza au territoire égyptien, par où passent notamment des armes et des munitions, ont été inondés par l’armée égyptienne «dans une certaine mesure à notre demande». Bref, comme le souligne un responsable du ministère de la Défense, «nous devons éviter au maximum de prendre la moindre initiative incertaine susceptible de déplaire aux Egyptiens».
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Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Mar 29 Mar - 16:46
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Israël : un soldat accusé d'avoir achevé un Palestinien devant la justice
AFP 29/03/2016
Un soldat israélien accusé d'avoir achevé un assaillant palestinien blessé a comparu mardi devant une cour militaire, devant laquelle des dizaines de personnes lui ont manifesté leur soutien, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le tribunal réuni dans la base militaire Bar-Lev près de Kiryat Malakhi dans l'ouest d'Israël devait décider le maintien ou non en détention de ce jeune soldat, dans un climat passionné en Israël autour de son cas. La décision était attendue plus tard dans la journée. L'accusation a demandé que la détention soit prorogée jusqu'au 7 avril.
L'enquête en cours "appuie le soupçon que le soldat a tiré intentionnellement et sans aucune nécessité", a déclaré devant la cour le représentant de l'accusation, le lieutenant-colonel Adoram Rigler. A l'extérieur du tribunal, des dizaines de sympathisants du soldat ont réclamé sa libération.
Le soldat de 19 ans dont le nom et l'image sont frappés de censure est accusé d'avoir achevé d'une balle dans la tête un Palestinien déjà atteint par balles après avoir participé à une attaque au couteau contre des soldats israéliens le 24 mars à Hébron, en Cisjordanie occupée.
Le Palestinien, apparemment agonisant dans son sang, ne semblait plus représenter le moindre danger pour les soldats et les infirmiers alentour. Les défenseurs du soldat ont déclaré que le Palestinien aurait pu dissimuler une ceinture d'explosifs sous ses vêtements.
La vidéo qui a révélé les faits, prise par un militant d'une organisation de défense des droits de l'Homme, montre d'autres soldats visiblement peu inquiets à proximité immédiate du Palestinien juste avant qu'il ne reçoive une balle dans la tête de la part du soldat mis en cause. Ce dernier a été arrêté le jour même par l'armée israélienne.
Son cas a suscité une querelle enflammée parmi les Israéliens, entre ceux qui professent le respect par l'armée d'une certaine éthique, et ceux qui défendent le soldat en invoquant les attaques palestiniennes quasiment quotidiennes depuis bientôt six mois. L'affaire a aussi provoqué de vives tensions au sein de la majorité gouvernementale de droite du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Israël commence à ériger son mur de séparation dans un secteur chrétien
AFP 07/04/2016
Israël a commencé à ériger son mur de séparation avec la Cisjordanie occupée dans un secteur où le projet a donné lieu à une farouche résistance de la communauté chrétienne palestinienne locale, a constaté un photographe de l'AFP jeudi.
Après des mois de travaux préparatoires, des grues disposaient jeudi des blocs de béton de huit mètres de haut dans le secteur majoritairement chrétien de Beit Jala et de la vallée de Crémisan, non loin de la ville de Bethléem.
Nicola Khamis, maire de Beit Jala, a condamné ce qu'il considère comme une appropriation de terres par Israël. "Ces terres sont à nos familles, à nos enfants", a-t-il dit au téléphone à l'AFP près des lieux de la construction.
Contestée par les Palestiniens sur tout son parcours, la construction du mur a rencontré une résistance particulière autour de Beit Jala. La communauté chrétienne avait réussi à mobiliser le pape en sa faveur. Elle avait manifesté à maintes reprises et saisi la justice israélienne. L'affaire avait suscité d'autant plus d'attention que le mur devait passer entre un monastère et un couvent de l'ordre salésien.
Les habitants protestent contre la confiscation de leurs terres et la fragmentation de leur vie. Les Palestiniens voient aussi dans le tracé du mur le moyen pour Israël d'étendre encore les colonies adjacentes de Gilo et Har Gilo, illégales au yeux de la communauté internationale. Les Palestiniens avaient remporté une victoire provisoire en avril 2015 quand la Cour suprême israélienne avait bloqué le passage du mur et demandé à l'Etat de considérer d'autres tracés. Mais, trois mois plus tard, elle avait autorisé la construction, avec seulement quelques restrictions.
"Sans cette terre, tous les chrétiens vont quitter le pays", a dit le maire de Beit Jala. Beit Jala voudrait s'étendre, mais cela sera désormais "impossible", a-t-il ajouté. Il a exprimé l'espoir que la mobilisation allait se poursuivre, mais a reconnu que les recours légaux étaient épuisés. Interrogée, l'armée israélienne a renvoyé au ministère de la Défense qui n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP. La construction du mur dans le secteur est "cohérente avec la politique d'apartheid du gouvernement israélien en Cisjordanie", a dit Xavier Abou Eid, un porte-parole de l'Organisation de libération de la Palestine.
Israël a commencé en 2002, en pleine Intifada, à construire cette barrière censée le protéger des attaques venues de Cisjordanie. Achevée aux deux tiers, elle doit atteindre à terme environ 700 km. Elle est l'une des matérialisations les plus frappantes du conflit et, pour les Palestiniens, l'un des symboles les plus honnis de l'occupation.
Non seulement elle empoisonne la vie des Palestiniens, mais elle est accusée d'établir de fait de nouvelles frontières: son tracé se trouve à 85% en Cisjordanie, isolant 9,4% du territoire palestinien, selon l'Onu. La Cour internationale de justice a jugé le 9 juillet 2004 illégale la construction du mur et exigé son démantèlement, de même que l'Assemblée générale de l'Onu.
Netanyahu proclame que le Golan occupé restera "pour toujours" israélien
AFP 17/04/2016
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a proclamé dimanche que la partie annexée du plateau syrien du Golan "restera pour toujours dans les mains d'Israël". Il s'exprimait au début d'un Conseil des ministres hebdomadaire organisé pour la première fois sur le plateau du Golan depuis sa conquête par Israël en 1967. Ces déclarations interviennent au moment même où se tiennent à Genève des négociations sur l'avenir de la Syrie en guerre.
Le chef de la Ligue arabe veut un tribunal international pour juger Israël
AFP 21/04/2016
Le chef de la Ligue arabe a réclamé jeudi un tribunal international pour juger Israël et ses dirigeants dans le conflit qui les oppose aux Palestiniens, lors d'une réunion consacrée aux propos controversés de Benjamin Netanyahu sur l'annexion du Golan syrien.
Les représentants des 22 pays de l'organisation panarabe se réunissaient à son siège au Caire à la demande du Koweït pour voter une résolution dénonçant une sortie récente du Premier ministre de l'Etat hébreu affirmant que la partie occupée depuis 1967 puis annexée en 1981 du plateau du Golan syrien resterait à jamais israélienne. Israël "est un pays au-dessus des lois et de toute responsabilité", a déclaré le secrétaire général Nabil al-Arabi à l'ouverture des débats de cette session extraordinaire de la Ligue arabe. Il a réclamé "la création d'un tribunal pénal spécial pour la cause des Palestiniens", se référant notamment au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie de la Haye.
L'Etat hébreu occupe depuis la guerre de juin 1967 1.200 km² du plateau du Golan, au nord-est d'Israël, dont l'annexion en 1981 n'a jamais été reconnue par la communauté internationale, alors que les quelque 510 km² restants sont sous contrôle syrien. "Il est temps que la communauté internationale (...) reconnaisse enfin que le Golan restera à jamais sous souveraineté israélienne", affirmait dimanche M. Netanyahu, ajoutant: "Quoi qu'il se passe de l'autre côté (en Syrie), la frontière ne bougera pas".
Selon les médias israéliens , M. Netanyahu redoute qu'Israël soit soumis à des pressions pour un éventuel retrait du Golan en cas d'accord sur l'avenir de la Syrie en guerre.
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Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Mar 3 Mai - 16:52
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Palestinien brûlé vif en 2014: perpétuité réclamée contre l'accusé israélien N.1
AFP 03/05/2016
Le procureur de l'Etat israélien a réclamé mardi à Jérusalem la prison à vie contre un juif, principal accusé dans le meurtre d'un Palestinien brûlé vif en 2014.
Yosef Haim Ben David, 31 ans, est l'accusé numéro un au procès de l'enlèvement et de l'assassinat d'un Palestinien de 16 ans, Mohammed Abou Khdeir, le 2 juillet 2014 à Jérusalem-Est, partie palestinienne de Jérusalem annexée et occupée par Israël.
Ce crime a contribué à l'escalade des violences menant à la guerre de Gaza en juillet-août 2014 et a profondément marqué l'opinion palestinienne.
Le verdict devait être prononcé ce mardi après-midi, a indiqué le tribunal, après près de deux ans de procès.
"Nous avons affaire à un homme malveillant et cruel qui a fait honte à notre société civilisée et qui a offensé ses valeurs", a déclaré le procureur Uri Korb.
"Je suis désolé, je n'ai pas voulu ça", a dit Yosef Haim Ben David, assis au premier rang dans la salle d'audience.
Deux de ses complices israéliens, mineurs au moment des faits, ont été condamnés l'un à la perpétuité et l'autre à 21 ans de prison le 4 février par le même tribunal.
Les avocats de Yosef Haim Ben David avaient fait planer l'incertitude sur l'issue du procès en tentant d'obtenir qu'il soit déclaré mentalement malade au moment des faits. La cour a décidé en avril qu'il était sain d'esprit.
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Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Mar 3 Mai - 20:55
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Palestinien brûlé vif en 2014: l'accusé israélien N.1 condamné à la prison à vie
AFP 03/05/2016
Un tribunal de Jérusalem a condamné mardi à la prison à vie le principal accusé israélien dans le meurtre d'un Palestinien brûlé vif en 2014, un crime qui avait contribué à l'escalade des violences menant à la guerre de Gaza.
Yosef Haim Ben David, un juif de 31 ans, était l'accusé numéro un au procès de l'enlèvement et de l'assassinat d'un Palestinien de 16 ans, Mohammed Abou Khdeir, le 2 juillet 2014 à Jérusalem-Est, partie palestinienne de Jérusalem annexée et occupée par Israël. Le crime avait profondément marqué l'opinion palestinienne.
En plus de la perpétuité, le tribunal a condamné Yosef Haim Ben David à 20 années supplémentaires sans détailler à quoi cette période correspondait.
Auparavant, le procureur Uri Korb avait demandé au tribunal de condamner l'accusé, en plus de la prison à vie pour le meurtre de Mohammed Abou Khdeir, à 20 ans pour son enlèvement, à 12 ans pour une tentative manquée d'enlèvement d'un autre enfant palestinien la veille, et trois ans pour des incendies criminels contre des biens palestiniens.
La famille du disparu a laissé éclater sa colère contre l'accusé au moment du verdict, l'insultant et réclamant sa mort.
La perpétuité est la peine la plus lourde que le tribunal pouvait infliger. En dehors de crimes spécifiques comme les crimes de guerre ou de trahison, la peine de mort est abolie pour meurtre depuis 1954.
Deux complices de Ben David issus de familles ultra-orthodoxes juives et mineurs au moment des faits, ont été condamnés l'un à la perpétuité et l'autre à 21 ans de prison le 4 février par le même tribunal.
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Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Jeu 19 Mai - 15:42
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Israël : création d’une cyber-division
19 mai 2016/Actualité des forces
Le Mossad a décidé d’imiter la National Security Agency américaine et le GHCQ britannique en publiant des annonces de recrutement de hackers. Sous la forme d’un message codé apparaissant sur la photo d’un écran d’ordinateur où figuraient des listes de données avec un chiffre codé souligné qui donnait accès à une adresse IP (Internet Protocol). Une initiative prise par la branche spécialisée dans le secteur du cyber du Mossad. Qui n’est pas le seul à disposer d’un tel service spécialisé : l’armée, le Shin Beth et la police ont également des unités centrées sur le cyber. Cette profusion, estiment les experts, a provoqué une confusion qui entrave la coordination contre les hackers ou les attaques informatiques fomentées par des pays hostiles tels que l’Iran. C’est pour tenter d’éviter des conflits de compétences et/ou des guerres de services que l’armée va créer un nouvelle “cyber-division”, qui va rassembler des spécialistes de l’unité technologique Lotem et ceux qui sont chargés des attaques informatiques pour le compte des renseignements militaires (Aman). «La création d’une nouvelle division va permettre, pour la première fois, une interaction réelle et nous permettre d’ouvrir de nouvelle opportunités», explique un officier. Outre l’aspect strictement opérationnel, les instigateurs de cette fusion espèrent aussi offrir un cadre de travail plus motivant pour les jeunes recrues que l’armée a bien du mal à retenir face aux salaires plus élevés que leur offrent les start-ups et les entreprises de haute technologie à la recherche d’experts ayant fait leurs preuves au sein de l’armée. En général, les programmeurs restent entre cinq et six ans avant de se laisser séduire par les sirènes du privé. Les militaires espèrent que la nouvelle unité va renforcer leurs motivations. «Il est excitant de travailler dans le domaine de la cyber-guerre, de développer des systèmes de défense, de s’assurer que l’état-major peut continuer à fonctionner même lorsque ses systèmes de communications sont la cible d’attaques», ajoute l’officier. Pour compléter le tableau, la nouvelle unité va également être active dans un projet de «big data», dont l’objectif est pour le moment tenu secret. Un autre département d’une unité surnommée Matzpen, créée il y a un an et demi, a développé un système qui permet de fournir aux commandants de forces terrestres un accès en temps réel à une série de données, telles que le nombre de chars opérationnels et de ceux en cours de réparation, ou le degrés de préparation et d’entraînement de telle ou telle unité de réservistes.
http://www.ttu.fr/israel-cyber-division/
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Sujet: Re: Israel:Economie, contrats d’armements, R&D, coopération militaire.. Jeu 19 Mai - 20:07
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Israël: vers une nomination d'Avigdor Lieberman à la Défense? Par RFI Publié le 19-05-2016
En Israël d'intenses tractations politiques ont lieu jeudi 19 mai pour former une nouvelle coalition. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu recherche depuis le début de son nouveau mandat à élargir sa majorité trop fragile. Il n'a qu'une voix de majorité au Parlement. Les discussions se sont accélérées ces derniers jours avec des configurations radicalement opposées.
Avec notre correspondante à Jérusalem, Murielle Paradon
Selon la presse israélienne, c'est finalement Avigdor Lieberman qui pourrait faire son entrée au gouvernement. Figure de l'extrême droite populiste, l'ancien ministre des Affaires étrangères s'était fâché avec Benyamin Netanyahu. Il pourrait donc se voir confier le portefeuille de la Défense.
La presse du pays en est convaincue : Lieberman poserait des conditions à son entrée au gouvernement. Il demanderait notamment la peine de mort pour les auteurs d'attaques anti-israéliennes.
Cette nomination au gouvernement permettrait au Premier ministre d'élargir sa coalition, mais aussi de se débarrasser du ministre de la Défense actuel, Moshé Yaalon. Celui-ci a osé remettre en cause, avec des généraux de l'armée, les dérives de la politique gouvernementale.
Mais rien n'est encore fait. Les tractations avec Lieberman ne font que commencer et peuvent échouer. Il y a quelques jours, Isaac Herzog, le leader de centre-gauche, tenait la corde pour entrer au gouvernement. Tout le monde le voyait ministre des Affaires étrangères avec un espoir de relancer le processus de paix avec les Palestiniens. Mais les discussions ont été rompues.
Si Lieberman, tenant de la droite la plus extrême, rejoignait la coalition s'ajoutant aux nationalistes religieux, « ce gouvernement friserait la folie », selon Isaac Herzog.