Sujet: Actualités Françaises Dim 28 Oct 2012 - 21:16
Rappel du premier message :
Citation :
Le site d'Euromillions piraté avec un message religieux anti-jeux
Le Monde.fr avec AFP | 28.10.2012 à 18h09 • Mis à jour le 28.10.2012 à 18h09
La page d'accueil du site d'information du jeu Euro Millions est victime depuis dimanche matin d'un piratage par des inconnus qui sont parvenus à afficher un message en arabe et un en français condamnant les jeux de hasard pour leur "impureté". L'internaute se connectant sur le site Euromillions.fr était accueilli vers 11 h par un fond noir porteur d'un double message écrit en caractères arabes puis en français.
Dans sa version française, le texte indique : "O, vous les croyants ! Le vin, les jeux de hasard, les statues, les augures ne sont qu'une impureté parmi les oeuvres du diable. Ecartez-vous en afin que vous réussissiez, Le Diable, ne veut que jeter l'hostilité et la haine entre vous par le vin et les jeux de hasard et vous détourner de l'évocation de Dieu et de la prière. Allez-vous donc y mettre fin ?" L'ensemble paraît placé sous l'enseigne d'un auteur baptisé "Moroccanghosts", appellation qui chapeaute la page. A 11h30, la page d'accueil n'était plus accessible.
La Française des Jeux (FDJ) a précisé que "seule la page d'accueil du site d'information Euromillions.fr avait été touchée" par ce piratage. Le site fdj.fr "continue a fonctionner normalement sans aucune conséquence sur les prises de jeu et sur l'intégrité du jeu", a assuré la FDJ en rappelant qu'elle est le seul opérateur de jeux en France à détenir la norme ISO27001, "le plus haut standard en matière de sécurité informatique".
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Françaises Sam 25 Jan 2014 - 12:53
charly a écrit:
MERCI pour les emplois sauves
de rien ....tu vois nous ne sommes pas rancuniers
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Françaises Sam 25 Jan 2014 - 15:21
Citation :
Rome : une bombe artisanale explose près d'une église française
L'engin a explosé à proximité d'une église française, à quelques heures de la visite de Hollande au Vatican.
Une bombe artisanale a explosé dans la nuit de jeudi à vendredi à proximité d'une église gérée par la France, à quelques heures de la visite de François Hollande au Vatican, a-t-on appris auprès de l'ambassade de France au Saint-Siège. L'explosion de la bombe artisanale, vers 2 h 30 (heure de Rome et de Paris) n'a fait que des dégâts matériels, "brisant une vitrine d'un immeuble et endommageant trois voitures stationnées" dans le Vicolo della Campana, une petite rue du centre historique de la capitale italienne, a précisé la police à l'AFP. "Aucun acte de revendication n'a été pour l'instant retrouvé ni transmis aux autorités", a-t-elle précisé. Dans cette très petite rue "ne se trouvent que l'église Saint-Yves des Bretons, qui fait partie des pieux établissements de la France à Rome et Lorette, et un restaurant", a dit à l'AFP la secrétaire de l'ambassadeur de France au Vatican. Selon elle, "l'une des hypothèses envisagées est celle d'un acte lié à la visite du président de la République" française. La bombe était en cours d'analyse vendredi matin par les artificiers des carabiniers de Rome, qui se sont rendus sur place. François Hollande rencontre vendredi matin au Vatican le pape, un entretien qui devrait être marqué par des convergences sur les crises internationales et la justice sociale, mais un désaccord profond sur les évolutions sociétales. C'est la première fois que le président français, qui s'est rendu quatre fois en Italie, franchira les murs du petit État, vingt mois après son élection. Défenseur de la laïcité et promoteur de projets sur le mariage pour tous et la fin de vie qui froissent l'Église, le chef de l'État socialiste a souhaité rencontrer le pape François, "grande autorité morale", qui peut être "utile" dans le règlement de la crise syrienne et du conflit israélo-palestinien. M. Hollande souhaite aussi, selon l'un de ses conseillers, adresser "un message fort de dialogue et d'attention" aux catholiques. Il est impopulaire auprès de la majorité d'entre eux à l'approche des élections municipales et européennes.
"Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir"
Proton General de Brigade
messages : 3496 Inscrit le : 27/06/2009 Localisation : Partout. Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Françaises Dim 9 Fév 2014 - 18:21
Citation :
La France est à l’origine de 87% des demandes de suppression de tweets reçues par Twitter au niveau mondial…
Au second semestre 2013, Twitter a reçu 365 demandes de suppressions de contenus (plusieurs tweets peuvent être concernés par une même demande) au niveau mondial, indique le réseau social dans son Transparency Report. Soit 305 de plus qu’au premier semestre 2013, qui n’en comptait que 60.
Le nombre de demandes provenant de la France? 309, dont 306 ne sont pas d’origine judiciaire. A titre de comparaison, de juillet à décembre, l’Allemagne ou la Chine ont fait une seule demande de retrait de tweet. La Grande-Bretagne en a fait 8, les Etats-Unis 6 et la Russie 14.
300 demandes reçues de la part d’une seule association
La France représente ainsi 87% des demandes de suppressions. Comment l’expliquer? Twitter précise avoir reçu «plus de 300 demandes de la part d’une association nationale de défense des droits», et qui concernaient «des contenus discriminatoires illégaux».
Puisqu’une seule association est concernée, il pourrait s’agir de l'Union des Etudiants Juifs de France (UEJF), en lutte avec Twitter jusqu'en juillet dernier pour interdire les messages antisémites. Un porte-parole de l’association interrogé par lemonde.fr «s’est étonné» de ces 306 demandes, sans pourtant démentir et en reconnaissant un «contact privilégié» avec Twitter. Sur ces 309 demandes, seuls 133 tweets ont été supprimés.
Autre enseignement du Transparency Report, les autorités françaises ont demandé des éléments d'identification de 102 comptes. La demande n’a été jugée légale par Twitter que dans 23% des cas
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Françaises Ven 21 Fév 2014 - 16:06
Citation :
Simuler les effets d’un bombe nucléaire
Le site www.nuclearsecrecy.com/nukemap3d permet de simuler les effets d’une explosion nucléaire en 2D ou 3D.
Créée Alex Wellerstein en juillet 2013, cette carte interactive utilise l’API Google Maps et des données non classifiées publié. Elle permet de modéliser l’explosion d’armes nucléaires selon plusieurs profils de bombes (Hiroshima, Nagasaki, URSS, USA) ou selon la puissance que vous spécifiez n’importe où sur le globe. La carte affiche plusieurs cercles colorés pour indiquer l’étendue des destructions et des radiations avec des estimations sur le nombre de morts et de blessés. Une animation avec le champignon atomique est aussi proposée. Au moment où nous écrivons ces lignes, plus de trois millions de personnes ont fait explosé quelques 17 millions de têtes nucléaires virtuelles. Nous avons simulé l’explosion d’une bombe nucléaire nord-coréenne de 10 kilotonnes (10 milliers de tonnes en TNT) sur Paris Notre-Dame. Voici le résultat :
Tout serait détruit sur 1 km avec des radiations étendues jusqu’à 1,5 km. On dénombrerait 180.000 morts et 570.000 blessés. Il s’agit néanmoins d’une petite bombe puisque celle de Hiroshima faisait 15 kt. La bombe standard B-83 utilisée dans l’arsenal nucléaire américain fait 1,2 mégatonnes et la bombe la plus puissante testée est la « Tsar » russe de 50 mégatonnes.
http://info-aviation.com/?p=16155
moro Colonel
messages : 1507 Inscrit le : 17/04/2008 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Françaises Dim 23 Fév 2014 - 19:52
Violences à Nantes: Qui sont les «Black Blocs»? http://www.liberation.fr/societe/2014/02/23/qui-sont-les-black-blocs_982388?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Françaises Dim 23 Fév 2014 - 20:00
en ukraine ils les appeleraient combattants de la liberté..ah l´occident
_________________
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Françaises Mar 25 Fév 2014 - 15:03
fort instructif
Citation :
Frustrée, la jeunesse française rêve d’en découdre
L'autoportrait est sombre. Amenés à définir leur génération, ce sont les mots « sacrifiée » ou « perdue » qui leur viennent le plus souvent à l'esprit. A l'automne 2013, les jeunes de 18 à 34 ans étaient conviés par France Télévisions à répondre à un long questionnaire en ligne sur eux-mêmes et leur génération. 210 000 se sont pris au jeu de cette opération « Génération quoi ? ». Leurs 21 millions de réponses fournissent un matériau de recherche exceptionnel pour les deux sociologues de la jeunesse Cécile Van de Velde et Camille Peugny, maîtres de conférences respectivement à l'EHESS et à l'université Paris-VIII, qui ont contribué à concevoir le questionnaire. Ils en tirent aujourd'hui pour Le Monde les principaux enseignements, en se focalisant sur la tranche d'âge des 18-25 ans, centrale pour l'analyse.
■La vie en noir Interrogés sur leur devenir personnel, les jeunes répondants sont près des deux tiers à se déclarer plutôt ou très optimistes. En revanche, le regard qu'ils portent sur le destin de leur génération est extrêmement sombre. Vingt ans n'est pas le plus bel âge de la vie, pensent-ils majoritairement (à 51 %). Les mots-clés librement choisis pour définir leur génération sont édifiants : « sacrifiée », « perdue ». Et encore (après « Y », « Internet », « connectée »), « désabusée », « désenchantée », « galère »… « Autant sacrifiée” est un terme qui a pu être induit par le discours des médias, analysent Cécile Van de Velde et Camille Peugny, autant perdue” semble un choix spontané. » Donc révélateur.
Seuls 25 % des 18-25 ans ont la conviction que leur vie sera meilleure que celle de leurs parents. Ils sont 45 % à imaginer qu'elle sera pire, 29 % qu'elle sera semblable. Près d'un tiers (33 %) sont persuadés qu'ils ne connaîtront jamais autre chose que la crise. Quant à la vie de leurs propres enfants, 43 % pensent qu'elle sera encore pire que la leur. A toutes ces questions, les jeunes femmes répondent de façon encore plus pessimiste que leurs congénères masculins. « Ces pourcentages sont très élevés, sachant que les jeunes sont, dans la plupart des enquêtes, plus optimistes que leurs aînés. Ils le sont d'ailleurs dans cette enquête concernant leur avenir personnel, remarque M. Peugny. Ce qui apparaît ici, c'est le poids du discours de crise dans lequel nous baignons désormais, et le sentiment d'être pris dans une spirale du déclassement. »
Deux pondérations à apporter, selon lui, néanmoins. Les participants peuvent avoir été tentés de « surjouer un discours noir et cynique, ce qui est une manière de conjurer le sort ». Surtout, cette génération est fortement clivée en fonction des parcours et des statuts, précaires ou non. Ce n'est pas une mais des jeunesses qui se dessinent. En passant des étudiants ou salariés en CDI aux chômeurs-intérimaires-inactifs, le pessimisme gagne 20 points. L'expérience du chômage affecte fortement la projection dans l'avenir.
■Un besoin de reconnaissance « Les 18-25 ans qui ont participé font voler en éclats le mythe d'une société méritocratique » : voilà le second enseignement majeur de l'enquête, à entendre les deux sociologues. Près des trois quarts (70 %) d'entre eux ont le sentiment que la société française ne leur donne pas les moyens de montrer ce dont ils sont capables. « C'est massif, et en forte progression. En 2006, ils étaient 53 % dans ce cas. »
Les jeunes se montrent très sévères sur le fonctionnement du système éducatif à la française. Récompense-t-il le mérite ? Non, à 61 %. Donne-t-il sa chance à tous ? Non, à 61 %. Logiquement, plus le statut du jeune est précaire, plus son opinion est négative. Des réponses lourdes de rancoeurs dans une société « où formation initiale et diplôme exercent une si forte emprise sur les parcours de vie ».
D'autant que dans la sphère professionnelle non plus, les jeunes n'ont pas l'impression que leurs mérites et efforts soient récompensés. 60 % des répondants ne se croient pas payés, par exemple, à la hauteur de leurs qualifications.
Dans cette enquête transparaît donc, selon Cécile Van de Velde, « une génération consciente, lucide, désillusionnée, selon laquelle les instruments de mobilité sociale ne fonctionnent pas ». « Les jeunes se sentent abandonnés par la société. Ils ne sont pas aux commandes de leur vie, ils subissent. Sont frustrés de ne pas pouvoir faire leurs preuves, montrer qui ils sont. » Pour réussir dans la vie, la moitié des répondants pense donc ne pouvoir compter que sur soi-même. « Les jeunes sont individualistes, libéraux, par dépit plus que par essence. » Puisque très majoritairement (77 %), ils estiment également que dans la vie, on ne peut pas s'en sortir sans solidarité.
■La valeur travail Les jeunes valorisent d'autant plus le travail qu'il leur échappe, un quart d'entre eux connaissant le chômage. Seule une toute petite frange le rejette, envisageant de vivoter en marge du système. 81 % des répondants disent que le travail est important dans leur vie. Et pas seulement pour gagner de l'argent. La moitié déclare que travailler sert avant tout à s'épanouir. « Qu'ils soient soucieux de l'équilibre vie privée-vie professionnelle ne veut pas dire que la valeur travail se perd », commente Camille Peugny, pour qui rien n'est plus faux que les clichés sur une « génération feignasse » : « Impossible de faire une conférence sur les jeunes sans qu'un manager assure qu'à peine arrivés en entreprise, les jeunes ne s'intéressent qu'à leurs RTT. Platon déjà évoquait la décadence de la jeunesse, c'est un discours vieux comme le monde, lié au cycle de l'âge, à la difficulté à concevoir le changement apporté par les jeunes. »
A la question « Actuellement, es-tu épanoui dans ton travail ? », 62 % des 18-25 ans ont acquiescé. Mais la statistique chute à 43 % pour les intérimaires… L'enquête Génération quoi ? fournit le plus grand échantillon d'intérimaires jamais réuni (8 000 répondants dans cette situation), et leur « souffrance » saute aux yeux des sociologues. « Il faut sortir du discours sur l'intérim choisi. Ces jeunes veulent travailler davantage, ils ont le sentiment insupportable que leur destin est aux mains des autres, que leur sort dépend d'un coup de téléphone, ce qui interdit toute projection dans l'avenir. »
■La tentation du départ « T'installer à l'étranger, ça te tente ? » Evidemment oui, cela tente les trois quarts des participants à l'enquête. Inhérente à la jeunesse, cette envie d'aller voir ailleurs est plus que jamais valorisée dans la société. Mais 24 % des jeunes se sont reconnus dans une expression volontairement rageuse, hargneuse, qui leur était suggérée : « Dès que je peux, je me barre. » « Une réponse aux portes fermées pour tous les jeunes dans l'impasse, chômeurs, petits contrats, stagiaires… », à en croire les sociologues.
■Famille, je t'aime Toutes les questions portant sur les relations au sein de la famille suscitent des réponses unanimement positives. La famille apparaît plus que jamais comme la valeur refuge. S'ils doivent qualifier leurs relations avec les parents, 27 % des jeunes les décrivent comme « idéales », 53 % comme « cool », seuls 10 % les jugent « moyennes » ou « hypertendues ». Les parents, assurent-ils, sont fiers de leur parcours (89 %), les soutiennent dans leurs choix (91 %). Pour Camille Peugny, « les parents ont intériorisé le fait que la situation des jeunes est extrêmement difficile. Les quadras et quinquagénaires ont eux-mêmes connu la crise. Fini, les réflexions désagréables. Les deux générations sont solidaires dans la crise. Moralement et matériellement. »
Une bonne moitié des jeunes (53 %), même actifs, dit recevoir des aides parentales. Dans les familles, l'inquiétude est partagée. « Est-ce que tes parents sont angoissés par ton avenir ? » 63 % pensent que oui. Les réponses positives montent logiquement à 80 % pour les jeunes chômeurs ou inactifs. Mais atteignent tout de même 63 % chez les étudiants, et encore 47 % chez les jeunes en CDI. Même ce sésame recherché par tous ne parvient pas à apaiser l'anxiété familiale. « Cela rejoint les enquêtes sur les angoisses scolaires, la pression du diplôme, poursuit M. Peugny. Et cela montre que les parents sont parfois un brin schizophrènes : ce sont les mêmes qui, dans leurs fonctions en entreprise, ne sont guère pressés d'intégrer les jeunes dont ils ont une image peu flatteuse. »
■La faute aux baby-boomers Autre ambivalence, chez les jeunes cette fois : ils ne sont pas en conflit avec la génération parentale parce que les relations sont souples, les solidarités fortes. Mais cela ne les empêche pas d'en vouloir à leurs aînés de ne pas leur faire de place dans la société. Pour un jeune sur deux, les générations précédentes sont responsables de leurs difficultés. « C'est assez nouveau en France, et l'on peut penser que cela monte, surtout chez les étudiants, observe Cécile Van de Velde. Le problème d'équité entre générations se conscientise, sans doute du fait de la politique d'austérité, de la réforme des retraites et des débats sur le poids de la dette. Les jeunes pensent qu'ils font les frais de tout cela. » Mais sur une même génération, leur regard est double. Les mêmes qui disent « Marre des baby-boomers, on paye pour leur retraite, nous on n'en aura pas » ne veulent surtout pas que la retraite de leurs parents soit amputée – c'est particulièrement frappant chez les jeunes filles. « Ce qui explique en partie pourquoi le mouvement des Indignés a si peu pris en France… »
■La politique, ils n'y croient plus Vis-à-vis d'elle, la défiance est énorme. Près de la moitié (46 %) des répondants n'ont pas du tout confiance dans les femmes et hommes politiques. Certes, ils sont encore plus nombreux à se méfier des institutions religieuses (60 %) Et presque aussi sceptiques à l'égard des médias (40 % de non-confiance) que des politiques.
Mais pour la moitié des 18-25 ans, c'est tout vu, les politiques sont « tous corrompus ». Ces derniers ont bien encore du pouvoir (64 % des réponses), mais l'utilisent mal, puisqu'ils laissent la finance diriger le monde (90 %). La charge est violente, aux yeux des deux sociologues : « Les jeunes expriment une demande d'Etat, en souhaitant par exemple que leur période de formation soit financée. Ils pensent que les politiques, s'ils en avaient le courage, pourraient avoir une influence sur leur vie. Mais qu'ils ont laissé la finance prendre le pouvoir. Il y a du mépris dans ce regard des jeunes. Ils n'y croient plus. »
Chez eux, jeunes diplômés en tête, le sentiment que droite et gauche se valent semble encore plus fort que dans l'ensemble de la population. « Ils font l'expérience de la désillusion politique. C'est la première fois qu'ils vivent la gauche au pouvoir. Et ils ont le sentiment que rien ne change pour eux. » Voilà qui poussera massivement à l'abstention, anticipent les chercheurs. « Ce sont des gens informés, qui ne se fichent pas de la politique, qui ont des habitudes participatives liées à l'usage des réseaux sociaux. Mais l'offre politique ne répond pas à leurs attentes. La démocratie ne s'adresse pas à eux. Ils n'iront pas voter mais ce sera une abstention politique, réfléchie, presque militante. »
S'ils critiquent au plus haut point la politique traditionnelle, les 18-25 ans s'engagent plus volontiers dans un militantisme de terrain : manifestations, associations, solidarités locales… Leur altruisme semble plus marqué que celui du reste de la population. 80 %, par exemple, seraient favorables à un service civique obligatoire. Autre valeur classique de la jeunesse, la tolérance demeure forte (70 % estiment que l'immigration est une source d'enrichissement culturel) mais semble s'éroder. « A l'image de ce qui se passe dans l'ensemble de la société, une grosse minorité campe sur des positions autoritaires et xénophobes. Une véritable bombe à retardement, craint Mme Van de Velde. Ce sont les jeunes invisibles, dans des vies d'impasse, perdants de la mondialisation. Beaucoup de ruraux et de périurbains, en difficulté, déclassés. Ils sont souvent tentés par le Front national. » Un tiers des répondants envisagent que des emplois puissent être réservés aux Français.
Une Cocotte-Minute qui n'aurait pas de soupape. Telle est l'inquiétante image choisie par les deux sociologues pour décrire le « fort potentiel de révolte » perçu au travers de cette vaste enquête. « C'est une génération qui veut entrer de plain-pied dans une société vieillissante. Elle enrage de piétiner à son seuil. Elle ne veut rien renverser, elle n'est pas en conflit de valeurs, mais elle trouve toutes les portes fermées, et elle envoie un avertissement. »
Besoin d'expression étouffé. Frustrations de ne pas avoir de place, de n'obtenir aucune reconnaissance sociale, de ne pouvoir devenir des citoyens à part entière, dotés d'un travail et d'un logement. Trajectoires déviées parce que l'emploi trouvé ne correspond pas aux études. Craintes pour l'avenir. Défiance vis-à-vis du politique… « Ce sentiment d'être privés de l'essentiel constitue un terreau fertile à la contestation. »
Jamais la jeunesse, en France, n'a été aussi éduquée. Lorsqu'ils sont chômeurs, stagiaires, coincés dans l'intérim, ces enfants de la démocratisation scolaire et de la mondialisation culturelle, extrêmement informés, vivent comme une indignité de devoir se contenter de survivre alors que leurs études ont fait naître de forts espoirs. D'où cette frustration existentielle et cette capacité à développer un discours de plus en plus critique sur l'épreuve sociale qu'ils traversent. « Un nous'' pourrait se former, croient les sociologues, si les diplômés étaient rejoints par les jeunes en désespérance sociale. »
A la question « Est-ce que tu participerais à un mouvement de révolte type Mai 68 demain ou dans les prochains mois ? », ils sont 61 % à dire oui. Tous quasiment égaux dans la colère, femmes et hommes tirés d'affaire et jeunes en galère… 66 % des intérimaires. 63 % des chômeurs. 60 % des étudiants. Et même 54 % des employés en CDI !
« Les jeunes ne sont pas dans la résignation. Il y a une énergie latente, comme en 1968 », perçoit Cécile Van de Velde. En temps de crise, explique-t-elle, on peut adopter une stratégie d'adaptation au système (loyalty), de départ (exit), ou de révolte (voice). « Loyalty'' pourrait bien se transformer en voice'' si rien ne bouge… Il suffit d'une étincelle… » Et d'une figure cible. La chance des politiques jusqu'à présent ? Qu'il soit plus malaisé de se rebeller contre un ennemi lointain et abstrait – la finance, la mondialisation, l'Europe – que contre la génération de ses parents, comme en 1968.
Le Monde
Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Françaises Mer 5 Mar 2014 - 19:04
Ceux qui regardent la série House of Cards ne seront pas surpris. J'attends une réponse du patriote de droite prêt à mourir pour les intêréts de types genre sarko.... il est ou le Charly
Ma3a Salama Ya Sarko -I.... il est pas prêt de revenir
Citation :
Enregistrements de Buisson : Sarkozy et Carla Bruni, entre mépris du peuple et vulgarité ?
Dans le sillage du "Canard enchaîné", la publication des extraits "choisis" des enregistrements de Nicolas Sarkozy et de ses amis par le génial Patrick Buisson commence à se démultiplier à l'infini. Plus moderne que l'antique "Canard enchaîné" de papier, le site Atlantico apporte sa petite pierre à l'édifice en construction, livrant bruts d'authentiques extraits.
L'un des extraits d'Atlantico retient ici notre attention en ce qu'il est instructif du fonctionnement politique de la machine Sarkozy, notamment au sujet d'un aspect que les commentateurs et observateurs, qui dissertent sur cette affaire depuis mardi soir, ne mettent jamais en relief : le rôle politique de Carla Bruni auprès de Nicolas Sarkozy.
Espionner, une des ontologies de la droite
On ne jugera pas ici des aspects moraux de l'histoire, après tout, c'est la droite française, et il faut ne pas connaitre ses us et coutumes pour s'étonner de ce qu'a fait Patrick Buisson. Il est une telle culture de la barbouzerie à droite, qu'elle soit professionnelle ou amateur, qui s'est imprégnée dans ce corps politique avec le retour du général de Gaulle aux affaires, en 1958, qu'il lui est impossible de s'en départir.
Espionner, écouter, enregistrer, c'est l'une des ontologies de la droite. Contrairement à ce que racontent les innocents ou les ignorants, c'est d'abord et avant tout pour se défendre d'une pratique dont Mitterrand fut d'abord la victime que son entourage en vint à en user à son tour, trop instruit de la culture barbouze de la droite.
Le cadre étant posé, puisque les enregistrements Buisson existent, que tout débat moral à ce sujet est vain, autant examiner ce qu'ils apportent d'enseignement au regard du passé, du présent, et du futur.
Carla Bruni a placé son mari sous emprise
Ainsi, ce qui frappe dans l'un des enregistrements actuellement disponibles, c'est une conversation au sein de laquelle Carla Bruni tient la vedette. Ce n'est pas rien, car si l'on en croit la présentation faite, cette conversation a été enregistrée à la Lanterne de Versailles (ex-résidence du Premier ministre, volée par Sarkozy à Fillon au début de son quinquennat) le 26 février 2011 et elle portait sur le départ de Brice Hortefeux du ministère de l'Intérieur.
Premier enseignement : Carla Bruni assiste à une conversation influant le destin du pays. Si elle est présente, c'est qu'elle est influente. Si elle est influente, elle l'est alors qu'elle est dépourvue de toute légitimité.
Deuxième enseignement : Carla Bruni a placé son mari sous emprise. On entend même Nicolas Sarkozy dire : "Dans notre couple, y a l'homme c'est elle" (à 40'). Et Carla d'en rajouter : "C'est moi qui t'entretiens...", "je croyais que j'épousais un salaire..." Le président de la République n'assume pas seul la conduite des affaires du pays, mais sous l'influence de son épouse.
Les Sarkozy obsédés par l'argent
Troisième enseignement : Carla Bruni est aussi obsédée par l'argent que Nicolas Sarkozy. Et par le temps perdu à l’Élysée dans la mesure où elle ne peut pas amasser des "contrats".
Et de dire :
"Après moi je vais les re-signer les contrats. Je vais même pas attendre tellement longtemps… Si je peux me permettre… Un petit contrat à la cool comme ça…"
Et de se comparer, en âge et en contrats, aux plus grandes stars mondiales :
"Julia Roberts 44, Sharon Stone 52, Julianne Moore 53… Tout ça, ça a des contrats mirifiques hein ? Que je ne peux pas accepter pour l’instant…. Ça se fait pas."
Et Nicolas Sarkozy d'enchaîner, évoquant l'après-Élysée et les contrats de son épouse :
"Oh… je vais te dire, mon avenir c’est de devenir Monsieur Ramirez à la caisse."
Entre vulgarité et dédain du peuple
D'un certain point de vue, il convient de remercier Patrick Buisson. Car la publication de ces enregistrements permet de considérer que, quels que soient les échecs de François Hollande, il était temps de mettre fin au règne Sarkozy. En une conversation, l'ancien président et son entourage se démasquent.
L'homme est celui qui gagne de l'argent à la maison, et si la femme gagne plus que lui, c'est elle l'homme... Celui qui gagne de l'argent sur le dos des autres s'appelle "monsieur Ramirez"... Carla Bruni ne se pense pas en artiste, mais en "apporteuse" de contrat "cool" et "mirifique"... Chaque phrase prononcée dans cette conversation entre membres de la Sarkozie dominatrice exsude le mépris du peuple.
Échange éclairant. On vient de décider d'évincer un ministre de haut rang, d'engager l'avenir du pays, l'épouse du président, sans mandat ni fonction a participé à cette éviction, et voilà que ces gens, dédaigneux de la France et des Français parlent de leurs petites affaires. De l'argent que l'on pourrait se faire, que l'on se fait, que l'on se fera. Des privilèges : "Nous avons une maison en location alors qu’on a trois appartements de fonction"... Un misérable petits tas de secrets, certes, mais hautement révélateurs d'un rapport au pouvoir d'une abyssale vulgarité...
Vertige du pouvoir. Dédain du peuple. Obsession de la célébrité. Amour de l'argent. Hédonisme vulgaire. Voilà ce que montrent les enregistrements de Patrick Buisson. Y a-t-il vraiment une majorité de Français pour souhaiter ce retour-là, celui du couple Sarkozy-Bruni ? Voulons-nous vraiment revoir les lofteurs à l’Élysée et les Thénardier à la lanterne
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
charly Colonel-Major
messages : 2420 Inscrit le : 25/05/2011 Localisation : Aquitaine Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Françaises Mer 5 Mar 2014 - 20:57
Fahed64 a écrit:
Ceux qui regardent la série House of Cards ne seront pas surpris. J'attends une réponse du patriote de droite prêt à mourir pour les intêréts de types genre sarko.... il est ou le Charly
Ma3a Salama Ya Sarko -I.... il est pas prêt de revenir
Citation :
Enregistrements de Buisson : Sarkozy et Carla Bruni, entre mépris du peuple et vulgarité ?
Dans le sillage du "Canard enchaîné", la publication des extraits "choisis" des enregistrements de Nicolas Sarkozy et de ses amis par le génial Patrick Buisson commence à se démultiplier à l'infini. Plus moderne que l'antique "Canard enchaîné" de papier, le site Atlantico apporte sa petite pierre à l'édifice en construction, livrant bruts d'authentiques extraits.
L'un des extraits d'Atlantico retient ici notre attention en ce qu'il est instructif du fonctionnement politique de la machine Sarkozy, notamment au sujet d'un aspect que les commentateurs et observateurs, qui dissertent sur cette affaire depuis mardi soir, ne mettent jamais en relief : le rôle politique de Carla Bruni auprès de Nicolas Sarkozy.
Espionner, une des ontologies de la droite
On ne jugera pas ici des aspects moraux de l'histoire, après tout, c'est la droite française, et il faut ne pas connaitre ses us et coutumes pour s'étonner de ce qu'a fait Patrick Buisson. Il est une telle culture de la barbouzerie à droite, qu'elle soit professionnelle ou amateur, qui s'est imprégnée dans ce corps politique avec le retour du général de Gaulle aux affaires, en 1958, qu'il lui est impossible de s'en départir.
Espionner, écouter, enregistrer, c'est l'une des ontologies de la droite. Contrairement à ce que racontent les innocents ou les ignorants, c'est d'abord et avant tout pour se défendre d'une pratique dont Mitterrand fut d'abord la victime que son entourage en vint à en user à son tour, trop instruit de la culture barbouze de la droite.
Le cadre étant posé, puisque les enregistrements Buisson existent, que tout débat moral à ce sujet est vain, autant examiner ce qu'ils apportent d'enseignement au regard du passé, du présent, et du futur.
Carla Bruni a placé son mari sous emprise
Ainsi, ce qui frappe dans l'un des enregistrements actuellement disponibles, c'est une conversation au sein de laquelle Carla Bruni tient la vedette. Ce n'est pas rien, car si l'on en croit la présentation faite, cette conversation a été enregistrée à la Lanterne de Versailles (ex-résidence du Premier ministre, volée par Sarkozy à Fillon au début de son quinquennat) le 26 février 2011 et elle portait sur le départ de Brice Hortefeux du ministère de l'Intérieur.
Premier enseignement : Carla Bruni assiste à une conversation influant le destin du pays. Si elle est présente, c'est qu'elle est influente. Si elle est influente, elle l'est alors qu'elle est dépourvue de toute légitimité.
Deuxième enseignement : Carla Bruni a placé son mari sous emprise. On entend même Nicolas Sarkozy dire : "Dans notre couple, y a l'homme c'est elle" (à 40'). Et Carla d'en rajouter : "C'est moi qui t'entretiens...", "je croyais que j'épousais un salaire..." Le président de la République n'assume pas seul la conduite des affaires du pays, mais sous l'influence de son épouse.
Les Sarkozy obsédés par l'argent
Troisième enseignement : Carla Bruni est aussi obsédée par l'argent que Nicolas Sarkozy. Et par le temps perdu à l’Élysée dans la mesure où elle ne peut pas amasser des "contrats".
Et de dire :
"Après moi je vais les re-signer les contrats. Je vais même pas attendre tellement longtemps… Si je peux me permettre… Un petit contrat à la cool comme ça…"
Et de se comparer, en âge et en contrats, aux plus grandes stars mondiales :
"Julia Roberts 44, Sharon Stone 52, Julianne Moore 53… Tout ça, ça a des contrats mirifiques hein ? Que je ne peux pas accepter pour l’instant…. Ça se fait pas."
Et Nicolas Sarkozy d'enchaîner, évoquant l'après-Élysée et les contrats de son épouse :
"Oh… je vais te dire, mon avenir c’est de devenir Monsieur Ramirez à la caisse."
Entre vulgarité et dédain du peuple
D'un certain point de vue, il convient de remercier Patrick Buisson. Car la publication de ces enregistrements permet de considérer que, quels que soient les échecs de François Hollande, il était temps de mettre fin au règne Sarkozy. En une conversation, l'ancien président et son entourage se démasquent.
L'homme est celui qui gagne de l'argent à la maison, et si la femme gagne plus que lui, c'est elle l'homme... Celui qui gagne de l'argent sur le dos des autres s'appelle "monsieur Ramirez"... Carla Bruni ne se pense pas en artiste, mais en "apporteuse" de contrat "cool" et "mirifique"... Chaque phrase prononcée dans cette conversation entre membres de la Sarkozie dominatrice exsude le mépris du peuple.
Échange éclairant. On vient de décider d'évincer un ministre de haut rang, d'engager l'avenir du pays, l'épouse du président, sans mandat ni fonction a participé à cette éviction, et voilà que ces gens, dédaigneux de la France et des Français parlent de leurs petites affaires. De l'argent que l'on pourrait se faire, que l'on se fait, que l'on se fera. Des privilèges : "Nous avons une maison en location alors qu’on a trois appartements de fonction"... Un misérable petits tas de secrets, certes, mais hautement révélateurs d'un rapport au pouvoir d'une abyssale vulgarité...
Vertige du pouvoir. Dédain du peuple. Obsession de la célébrité. Amour de l'argent. Hédonisme vulgaire. Voilà ce que montrent les enregistrements de Patrick Buisson. Y a-t-il vraiment une majorité de Français pour souhaiter ce retour-là, celui du couple Sarkozy-Bruni ? Voulons-nous vraiment revoir les lofteurs à l’Élysée et les Thénardier à la lanterne
Le patriote rouge- il est a l apéro Charles , dégustation de bordeaux
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Actualités Françaises Mer 5 Mar 2014 - 22:07
1) Je suis pas "coco"
2) Je fais pas d'apéro
3) Je bois pas de vin ni ne mange de cochon, ce genre d'apéro je te les laisse
Ceux qui espéraient un retour de Sarkochrist Et bien ils sont entrain de la manger la quenelle
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
charly Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités Françaises Jeu 6 Mar 2014 - 0:05
Fahed64 a écrit:
1) Je suis pas "coco"
2) Je fais pas d'apéro
3) Je bois pas de vin ni ne mange de cochon, ce genre d'apéro je te les laisse
Ceux qui espéraient un retour de Sarkochrist Et bien ils sont entrain de la manger la quenelle
Bien tu loupes plein de chose, moi étant du pays basque vivant à bordeaux, je peux te dire que le vin avec la charcuterie c est ce qu il y a de meilleur. A Pau tu as du bon vin local aussi, tu devrais y goûter.