"Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre..."
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annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 23 Mar - 16:01
Citation :
La famille Kadhafi aurait quitté l’Algérie La famille Kadhafi a quitté depuis longtemps l’Algérie. L’information a été dévoilée, ce jeudi 21 mars, par Abdelhamid Bouzaher, ambassadeur d’Algérie en Libye, cité par l’agence libyenne Lana, reprise par l’agence AFP. « La famille de Kadhafi a quitté l’Algérie depuis longtemps et aucun membre (de la famille) ne se trouve actuellement sur ses territoires », a déclaré M. Bouzaher à la sortie d’un entretien avec le ministre libyen de la Jeunesse et du Sport, Abdel-Salem Ghouila, selon la même source.
L’ambassadeur d’Algérie n’a fourni aucune indication concernant la destination de la famille de l’ancien dictateur libyen. Safia, épouse de Mouammar Kadhafi, et trois enfants de l’ex-président libyen (Aïcha, Hannibal et Mohamed) avaient trouvé refuge, en août 2011, en Algérie, après la chute de Tripoli, qui est passée aux mains des rebelles. Un autre de ses fils, Saâdi, s’est réfugié au Niger, en septembre.
L’annonce d’un départ « depuis longtemps » est un peu surprenante. Le 6 avril 2012, Ahmed Ouyahia, alors Premier ministre, affirmait dans un entretien au journal français Le Monde : les membres de la famille de Mouamar Kadhafi réfugiés en Algérie « seront là tout le temps qu'ils le souhaitent, et je suis heureux de vous dire que nos voisins libyens ont fini par comprendre ». « Car il n'est pas concevable dans nos traditions que la famille de votre voisin, fuyant un désastre, vienne dans votre maison et que vous la mettiez dehors », a-t-il ajouté.
Seule condition posée par Ouyahia : que les membres de la famille de l’ancien guide libyen ne se livrent pas à des activités hostiles à la Libye depuis le territoire algérien. « Ils sont chez nous en tant que citoyens libyens, étant entendu qu'ils ne se livrent à aucune hostilité ni subversion. Et c'est un contrat que nous arrivons à faire respecter », a-t-il expliqué. Depuis, on n’avait pas entendu les membres de la famille Kadhafi réfugiés en Algérie s’exprimer en Algérie.
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 23 Mar - 16:40
le rôle joué par l'algérie pendant les guerres arabo-israeliennes....
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 23 Mar - 17:00
tous ceux qui ont cru a une protection sovietique ont ete decus,naifs comme ils sont ils croyaient que l´atome sera a leur service les US ont tjs ete un peu plus fermes que les sovietiques les obligeant a des concessions mais c´est vrai aussi que leurs armes n´etaient pas bien utilisés,du en partie a leurs ventes en detail sans training adequat et sans exercices ,comme le font les US en package
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Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 23 Mar - 17:13
Barack Obama to visit Algeria http://en.lemag.ma/Barack-Obama-to-visit-in-Algeria-in-2013_a3752.html
Je commence : E/F18, B737 AEW&C, LCS frigates, USS Entreprise, Reaper ... what else ?
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 23 Mar - 17:52
Fremo a écrit:
Barack Obama to visit Algeria http://en.lemag.ma/Barack-Obama-to-visit-in-Algeria-in-2013_a3752.html
Je commence : E/F18, B737 AEW&C, LCS frigates, USS Entreprise, Reaper ... what else ?
Javelin, M2a2 bradley, NVG, M777.
jonas General de Brigade
messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 23 Mar - 18:14
vipsdesvips a écrit:
Fremo a écrit:
Barack Obama to visit Algeria http://en.lemag.ma/Barack-Obama-to-visit-in-Algeria-in-2013_a3752.html
Je commence : E/F18, B737 AEW&C, LCS frigates, USS Entreprise, Reaper ... what else ?
Javelin, M2a2 bradley, NVG, M777.
vous oubliez le MRCA sur les 80 a 100 avion de chasse !!!! donc F-18 F-15 et F-22 (ce dernier est bien un bi-réacteur comme les aiment nos chers voisins !!!)
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 23 Mar - 18:27
et qui sait http://www.echoroukonline.com/ara/articles/157452.html
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annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 23 Mar - 20:11
il y'a un topic pour les futures contrats et acquisitions de l'ANP vous êtes sur le mauvais là ok
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 24 Mar - 1:37
Manœuvres de la protection civile à Saïda : Des parachutistes pour lutter contre les feux de forêts
La Protection civile se situe aux mêmes standards internationaux que ses homologues européennes, soutient son directeur général qui affirme que ce corps qu'il dirige depuis l'année 2000 fait partie à présent de ces modèles qui n'ont rien à envier avec les protections civiles des pays avancés.
Citation :
La Protection civile se situe aux mêmes standards internationaux que ses homologues européennes, soutient son directeur général qui affirme que ce corps qu'il dirige depuis l'année 2000 fait partie à présent de ces modèles qui n'ont rien à envier avec les protections civiles des pays avancés. S'exprimant lors d'un point de presse en marge de la visite suprise qu'il a effectuée, avant-hier, à Saida pour assister à l'exercice de simulation d'un séisme, le colonel Mustapha El Habiri tient à rappeler le "formidable" développement connu par la protection civile lors de cette dernière décennie, que ce soit en termes de moyens matériels et équipements modernes ou en ce qui concerne le renforcement des effectifs, estimés à prés de 50.000 éléments, et relève le degré de professionnalisme atteint aujourd'hui par cette institution. "Nous sommes désormais en avance sur nos prévisions et ce, grâce aux efforts consentis par tout un chacun", se félicite-il non sans fierté avant de rassurer que la protection civile peut désormais faire face à d'éventuelles catastrophes tels les tremblements de terre ou les inondations. Pour donner un aperçu sur les avancées et les acquis, il citera la formation de 45 pompiers-parachutistes par l'Armée nationale populaire, ce qui constitue une première dans les annales mondiales. Nous avons réussi à faire de la protection civile un vrai corps paramilitaire sur lequel, vous pouvez compter", souligne-t-il, qualifiant cette manœuvre de Saida de "réussie". Et d'enchaîner : "De toutes les manières, nous sommes condamnés à être toujours présents et à redoubler d'efforts. C'est une tradition chez la protection civile que d'être au rendez-vous dans ce genre d'expériences, d'être prêts à parer à toute éventualité et de réduire les temps d'intervention. Je crois qu'on a été au rendez-vous et l'organisation était parfaite avec la présence de 22 détachements de renfort et de première intervention". Avec un taux de couverture de 85% et 1700 interventions/jour, la protection civile comprend pas moins de 4000 jeunes algériens qui sont recrutés puis formés chaque année
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/39570
mox Capitaine
messages : 949 Inscrit le : 27/07/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 24 Mar - 1:59
La Patrie des Droit de l'Homme que ne cesse de crié haut et fort les Dirigeant.
Citation :
Disparus : des ONG demandent à l’ONU d’appliquer des décisions contre l’Algérie
L’ONG suisse Trial, le Collectif des familles de disparus en Algérie et Alkarama ne lâchent pas prise. Dans un communiqué rendu public, ce vendredi 22 mars sur son site internet, Trial annonce que « les trois organisations précitées ont saisi par écrit le Comité des droits de l’Homme des Nation unies qui doit se réunir lundi prochain pour assurer le suivi de condamnations dans des affaires de violations des droits de l’Homme ».
« En vue de cette réunion, les trois organisations précitées ont écrit au Comité pour dénoncer la complète absence de mise en œuvre de seize décisions condamnant l’Algérie. D’une voix commune, les trois organisations ont réclamé des mesures énergiques pour que des enquêtes sur les crimes de disparition forcée et d’exécution sommaire commis pendant la "décennie noire" soient initiées par les autorités algériennes, que la lumière soit faite sur les faits en cause et enfin, que les responsables soient identifiés, poursuivis et sanctionnés », lit-on dans ce communiqué.
Les trois ONG exigent, dans leur document, que les victimes et leurs familles, dont la douleur demeure vive, « doivent avoir accès au plus vite à des réparations complètes et appropriées ». Les responsables des trois organisations, en l’occurrence Rachid Mesli (Alkarama), Nassera Dutour (CFDA) et Philip Grant (Trial) ont réitéré leurs attentes du Comité des droits de l’Homme de l’ONU. « Les familles de disparus ont placé leur confiance dans le Comité des droits de l’Homme en lui soumettant les graves violations dont elles ont été victimes. Elles attendent aujourd’hui que les décisions qu’il a rendues, reconnaissant leurs souffrances et établissant la responsabilité de l’État algérien, soient enfin mises en œuvre de manière effective », soutient Rachid Mesli.
Pour sa part Nassera Dutour rappelle que « les familles attendent déjà depuis vingt ans le retour de leurs enfants et se heurtent toujours au silence des autorités ». « Le refus de donner suite aux décisions du Comité est d’autant plus douloureux que le gouvernement algérien ne cesse de ternir la mémoire des victimes. Il est temps que les souffrances des proches de disparus soient entendues et que des réponses leur soient apportées », ajoute-t-elle.
Selon Philip Grant, le Comité des droits de l’Homme des Nations unies a donné raison aux victimes dans ces seize affaires et ce, après un examen approfondi et impartial de leur plainte. De ce fait, estime-t-il, les autorités algériennes doivent dès lors se conformer aux conclusions du Comité et à leurs obligations internationales de toute urgence. « Un terme doit être mis à l’impunité pour ces graves violations des droits de l’Homme; et les victimes et leurs familles doivent être pleinement rétablies dans leurs droits. Elles ont assez souffert ! », lance-t-il
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 25 Mar - 2:18
Citation :
La famille Kadhafi a quitté l’Algérie pour le sultanat d’Oman Les membres de la famille Kadhafi ont quitté, il y a quelques mois, l'Algérie à destination du sultanat d’Oman, a indiqué à TSA, ce dimanche 24 mars, une source sûre. « La famille Kadhafi a quitté l’Algérie, à sa demande, il y a quelques mois, à destination du sultanat d'Oman, et ce, après accord de toutes les parties », a précisé cette source.
Le 21 mars, l’ambassadeur d’Algérie à Tripoli (Libye), Abdelhamid Bouzaher, avait indiqué que les membres de la famille Kadhafi avaient quitté l’Algérie depuis longtemps, sans préciser leur destination. « La famille Kadhafi a quitté l’Algérie depuis longtemps et aucun membre (de la famille) ne se trouve actuellement sur ses territoires », a déclaré M. Bouzaher à la sortie d’un entretien avec un ministre libyen.
Safia, épouse du défunt Mouammar Kadhafi, et trois enfants de l’ex-dictateur libyen (Aïcha, Hannibal et Mohamed) avaient trouvé refuge, en août 2011, en Algérie, après que Tripoli soit tombée entre les mains des rebelles.
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 25 Mar - 2:21
Citation :
Les Algériens préfèrent les marques françaises Plus d’un milliard de dollars d’importation de véhicules en deux mois
Les importations algériennes de véhicules continuent d’augmenter. L’Algérie a importé, en effet, 91.891 véhicules durant les deux premiers mois de 2013, contre 74.534 unités pour la même période de 2012, soit une hausse de 23,28%, a indiqué, ce dimanche 24 mars, le Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes algériennes à l’agence officielle APS. En valeur, les importations effectuées en janvier et février derniers ont coûté 88,82 milliards DA (1,1 milliard de dollars), contre 63,72 milliards DA durant la même période de 2012, selon la même source.
Les automobilistes continuent de préférer les marques françaises, qui arrivent en tête des véhicules importés par l'Algérie, suivies par les constructeurs coréens. Le groupe PSA (Peugeot-Citroën) a, ainsi, surclassé son rival Renault (Renault-Dacia) durant cette période, avec 19.622 véhicules vendus pour une valeur de plus de 17 milliards DA, contre seulement 17.388 véhicules vendus par ce dernier pour une valeur de 13,73 milliards DA, a précisé le Cnis.
En 2012, le groupe Renault avait occupé la première place sur le marché algérien, avec 115.502 véhicules vendus pour une valeur de 91,83 milliard DA, contre 75.956 unités en 2011, en hausse de 52,06% en termes de nombre. Durant la même année, Peugeot avait occupé la deuxième place, avec 65.756 voitures (61,75 milliards DA) vendues, contre 35.130 (32,65 milliards DA) une année auparavant, en hausse en nombre de 87,18% et de 87,30% en valeur.
Durant les deux premiers mois de 2013, le constructeur sud-coréen Hyundai a écoulé 9.250 unités sur le marché algérien, pour une valeur de plus de 7 milliards DA, contre 6.853 unités vendues durant la même période de l'année 2012, pour une valeur de 4,36 milliards DA. En 2012, Hyundai avait occupé la troisième place avec 51.048 véhicules vendus (33,84 milliards DA), contre 50.697 unités (29,46 milliards DA) en 2011, enregistrant également une hausse en termes de valeur et de nombre de respectivement 14,89% et 0,69%.
En 2012, l'Algérie a importé 568.610 véhicules pour une valeur de 514,43 milliards DA, contre 390.140 véhicules en 2011 (354,16 milliards DA), une hausse de 45,75%.
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 25 Mar - 2:48
J'avais apprécié le geste algérien d'accueillir la famille Kaddhafi, sûrement calculé, mais quand même humanitaire. Il fallait bien qu'un pays les accepte puisque leur sécurité était plus que compromise en Libye. Les algériens achètent-ils des logan montées à Tanger ?
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annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 25 Mar - 2:55
Samyadams a écrit:
J'avais apprécié le geste algérien d'accueillir la famille Kaddhafi, sûrement calculé, mais quand même humanitaire. Il fallait bien qu'un pays les accepte puisque leur sécurité était plus que compromise en Libye. Les algériens achètent-ils des logan montées à Tanger ?
salut samy ...toujours un plaisir de te lire mon cher....oui la famille kaddhafi était bien accuillée il y'a eu même une naissance ( une fille de aicha) ...mais ils n'ont pas respécté les consignes algériennes ( pas de politique )....nous ne sommes pas les seuls bcp de pays arabes ( égypte ,maroc,tunisie...) tous ont hébergé les anciens du régime dictatorial.... Pour les logan pourquoi pas ...mais pas moi, j'ai une préference pour BMW (X6 surtout )....
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 25 Mar - 3:26
Les chômeurs de Ouargla, qui chassent les "députés"
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 25 Mar - 9:15
Citation :
Aqmi désigne Djamel Okacha pour succéder à Abou Zeid tué au Mali lundi 25 mars 2013, par RFI
D'après la télévision algérienne, l'Algérien Djamel Okacha, 34 ans, a été désigné comme successeur d'Abdelhamid Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dont Paris vient de confirmer la mort au Mali. Okacha, pseudonyme de Yahia Abou el-Hammam, est un proche du chef d'Aqmi, Abdelmalek Droukdel. Il a été désigné « il y a quelques jours » mais, toujours d'après la télévision algérienne, il doit encore être confirmé dans ses fonctions lors d'une réunion de la direction d'Aqmi. Djamel Oukacha, connu aussi sous le nom de Yahia Abou el-Hammam est né en Algérie, près de la capitale. Il a une trentaine d’année et, selon les spécialistes, c’est un proche de Abdelmalek Droukdel, le chef d’Aqmi, al-Qaïda au Maghreb islamique. Djamel Oukacha s’est fait connaître en participant à des opérations armées et à des enlèvements d’étrangers. Il aurait rejoint le nord du Mali en 2004. Il était devenu émir du Sahara pour Aqmi, c’est-à-dire le chef de l’une des zones de l’organisation terroriste. Si certaines sources affirment que Djamel Oukacha remplace désormais Abou Zeid, cette nomination soulève quelques interrogations. Djamel Oukacha était l’émir du Sahara, ce qui veut dire qu’il était le supérieur d’Abou Zeid, un chef de brigade. Selon des observateurs, la solide réputation de Djamel Oukacha au sein d’Aqmi aurait joué dans sa nomination. Mais surtout, l’homme, réputé fin stratège, ne compte pas s’opposer à Mokhtar Belmokhtar, l’autre chef de brigade d’Aqmi dans le Sahel. Ce dernier, qui a revendiqué la prise d’otages d’In Amenas en Algérie, est très bien implanté au nord du Mali.
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 25 Mar - 18:13
L’alerte enlèvement bientôt mise en place, La Gendarmerie nationale prépare le dispositif
Citation :
L’Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale (INCC) est en train de préparer un dispositif d’alerte enlèvement pour faire face aux cas éventuels de rapt et mettre toutes les chances du côté des enquêteurs pour sauver les victimes.
C’est ce qu’a expliqué le colonel Demane Debih Mohamed Lazher, directeur d’études à l’INCC, lors de son intervention à la conférence de presse dédiée au bilan annuel de la Gendarmerie nationale concernant la délinquance juvénile. «Ce plan est en cours de réflexion pour sa mise en place, une véritable chasse à l’homme que l’auteur d’un enlèvement déclenchera lui-même par son passage à l’acte. C’est un système d’actions coordonnées de recherche et de communication pour chasser l’auteur jusqu’à son arrestation», explique le même responsable.
Durant les deux premiers mois de l’année en cours, 3 cas d’enlèvement de mineurs ont été enregistrés, dont un a été suivi d’assassinat à Ghardaïa, les deux autres à Alger et Annaba. Aussi, le bilan de la gendarmerie fait état de 7 tentatives d’enlèvement à Oran (2), El Tarf (1), Aïn Témouchent (1), Saïda (1), Alger (1) et Boumerdès (1). Les chiffres ne concernent que les zones relevant de la compétence de la gendarmerie. 15 cas de prétendu enlèvement ont été également enregistrés, alors que les enquêtes ont révélé qu’il s’agissait de détournement de mineurs (2 cas) et de fugues (13 cas) pour diverses raisons (échec scolaire, problèmes familiaux). La gendarmerie lance un appel aux parents pour redoubler de vigilance.
L’agression sexuelle a été le mobile principal de toutes affaires élucidées, souligne le colonel Banaâmane Mohamed Tahar, directeur de la sécurité publique de la Gendarmerie nationale. Selon le même bilan, sur les 13 296 personnes arrêtées durant les deux premiers mois de 2013, 410 sont mineures, soit un taux de 3,08%. Les affaires de vol (132 mineurs) les coups et blessures volontaires (100 mineurs) viennent en tête des délits commis par ces jeunes. Durant la même période, 355 mineurs ont été victimes dans différents types de criminalité avec un taux de 6,12%, soit une baisse de 1,93% par rapport à la même période de 2012. Les plus grandes proportions de mineurs sont victimes de coups et blessures volontaires (27,89%) suivi d’attentat à la pudeur (17,75%).
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 25 Mar - 18:59
Citation :
"En prison, à Ouargla, j’entendais parler de sécession du Sud"
Comment expliquez‑vous la multiplication des mouvements de protestation des chômeurs, ces derniers mois, dans le sud du pays, et particulièrement à Ouargla ?
Dans le sud du pays, le système pratique une sorte de politique de marginalisation des habitants, quand il s’agit de recruter dans les compagnies et dans les structures pétrolières de la région. C’est la seule explication que je peux donner. Il y a pourtant une loi qui stipule que les habitants de la région sont prioritaires, quand il s’agit de recruter. La compagnie envoie un bulletin au bureau de main‑d’œuvre. Si ce dernier n’est pas en mesure de lui envoyer des personnes qualifiées, elle peut procéder autrement. Et puis le Sud, ce n’est pas Alger, Sidi Bel Abbès, Constantine ou Oran. Les jeunes de Ouargla, Touggourt ou Illizi qui n’ont pas eu la chance d’être recrutés par ces entreprises [pétrolières] n’ont pas d’autre alternative que de s’adonner à la contrebande ou au trafic d’armes.
Pourquoi les autorités voudraient‑elles exclure les enfants de la région des compagnies pétrolières ?
Elles ne voudraient pas qu’ils constituent une force. Imaginez un seul instant que les habitants de Ouargla soient majoritaires dans les compagnies pétrolières et qu’ils se mobilisent et manifestent pour exiger du gouvernement une meilleure prise en charge de leur région…
Pourquoi a‑t‑on arrêté Tahar Belabès ?
Parce que quelqu’un comme lui peut constituer un danger. Il est connu à Ouargla, à Touggourt et à Illizi. Les chômeurs lui font confiance. Avant la création du Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC), il y avait le Comité national des chômeurs du Sud. Ils étaient marginalisés. On ne parlait pas souvent d’eux. Et quand certains journaux le faisaient, c’était pour dire que les jeunes de Ouargla mettent le feu [à des pneus] et font ceci et cela. Ces jeunes se sont organisés. Ils ont commencé à communiquer avec les médias. Tahar faisait entendre la voix des déshérités. Le chômage touche de nombreux jeunes partout en Algérie.
Pourquoi en entend‑on parler au Sud plus qu’ailleurs, selon vous ?
Au sud, les gens souffrent. Ils voient les pipelines devant chez eux et les bus venant de Sidi Bel Abbès, d’Oran ou d’Alger transporter des gens employés comme agents de sécurité, agents polyvalents, ou manœuvres. Alors qu’eux, demeurent sans emploi. Ils n’ont rien que la canicule. En été, là‑bas, il fait parfois 56 degrés. Il n’y a pas de maison de jeunes digne de ce nom, d’espaces verts, des jardins ou de centre‑ville comme ailleurs. Ils disent souvent que la vache [puits de pétrole], est chez nous, mais que ses mamelles sont au nord. Ils n’ont d’autre choix que de faire dans la contrebande, le trafic d’armes ou de rejoindre Al Qaïda. Ces jeunes pourront, d’ailleurs, être facilement manipulés par les groupes armés.
En prison, à Ouargla, j’entendais parler de sécession du Sud. Avant, je pensais qu’une minorité de personnes seulement tenait ce discours, car dans ma famille et dans mon entourage, nous sommes hostiles à cette idée. Mais en prison, j’ai appris qu’une partie des Algériens éprouvent de la haine non seulement envers le pouvoir algérien mais aussi envers les autres Algériens, parce qu’ils en ont marre. Les détenus me disaient : « quand on sortira d’ici, on va rejoindre les groupes armés et on saura comment faire pour se défendre ». Je ne sais pas s’ils [les autorités] mesurent la gravité des choses.
On évoque souvent le problème de la sous‑qualification des jeunes du Sud…
C’est tout à fait le contraire ! Les jeunes que nous avons rencontrés nous montraient leurs diplômes et disaient ne pas réussir à trouver du travail. Parfois, il leur est demandé dix ans d’expérience. Un jeune qui voulait travailler comme jardinier dans une compagnie s’est vu exiger la maîtrise du français !
Y a‑t‑il eu des changements après les visites de hauts responsables dans la région, notamment à Ouargla, dernièrement ?
Il y a de plus en plus de manifestations. Les responsables qui sont venus n’ont pas le sens de la responsabilité, ils font des discours et rencontrent une société civile fabriquée par le pouvoir. Parfois, ils ramènent des gens des zaouïas qui récitent la Fatiha et disent "Dieu merci, tout va bien ici, et vive Bouteflika".
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 25 Mar - 19:35
aptes a polisarioriser donc si seulement on etait mechants/hraymia..
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 25 Mar - 20:12
Yakuza a écrit:
aptes a polisarioriser donc si seulement on etait mechants/hraymia..
j y ai penser ( noyauter/radicaliser, financer)
mais comme tu dit, ce n est pas nos methodes
Citation :
polisarioriser
Zwina hadi
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 25 Mar - 20:33
Citation :
L’Algérie et le Qatar renforcent leur coopération économique
L’Algérie et le Qatat ont signé plusieurs accords visant à renforcer la coopération économique entre les deux pays. lundi 25 mars 2013.
La coopération économique entre l’Algérie et le Qatar, particulièrement dans le domaine de l’industrie, de l’énergie et des mines a été renforcée dimanche à Doha (Qatar) lors de la visite de travail officielle du Premier ministre Abdelmalek Sellal, ponctuée par plusieurs accords. Cette visite de travail de M. Sellal au Qatar été ainsi ponctuée par la signature de plusieurs accords de nature à renforcer la coopération économique entre les deux pays, estime-t-on dans l’entourage de la délégation algérienne. Il s’agit notamment de l’accord portant réalisation d’un complexe sidérurgique à Bellara, dans la wilaya de Jijel avec une capacité de production à terme de 5 millions de tonnes/an.
L’investissement va coûter deux milliards de dollars dans une première phase et permettra de produire deux millions de tonnes d’acier par an à partir de 2017, une production qui va s’élever progressivement à cinq millions de tonnes, selon les termes du contrat signé par les partenaires de ce projet, regroupés en société mixte. Le capital du complexe sera détenu à 51% par l’entreprise Sider et le Fonds national de l’investissement (FNI) et à 49% par Qatar International, une joint-venture entre Qatar Steel et Qatar Mining. Le futur complexe de Bellara, qui devrait générer quelque 2.000 emplois, devrait augmenter la production nationale de produits sidérurgiques, d’autant que les importations de ce produit stratégique pour l’économie algérienne sont annuellement d’environ 10 milliards de dollars, soit 20% du montant global des achats à l’international de l’Algérie.
Dans le domaine de l’énergie, l’Algérie et le Qatar confirment leurs intentions de créer des projets de partenariat durables et des sociétés mixtes dans plusieurs filières, dont le transport maritime de gaz, la production d’engrais et produits chimiques et pétrochimiques. A Doha, les deux pays ont ainsi signé trois accords : l’un porte sur l’acquisition de deux méthaniers de transport de GNL d’une capacité de 117.000 M3 chacun avec un coût global de 450 millions de dollars.
http://www.algerie-dz.com/article19550.html
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 25 Mar - 21:54
Le commandant de la Gendarmerie nationale en visite de travail en France
Citation :
Le commandant de la Gendarmerie nationale, le général-major Ahmed Bousteïla, est, depuis hier, en visite de travail en France à l’invitation du directeur général de la Gendarmerie française, indique un communiqué de la Gendarmerie nationale. Le commandant de la Gendarmerie nationale « aura des entretiens avec son homologue français sur les questions d’intérêt commun ». Les responsables des deux institutions, « convaincus de la nécessité de conjuguer leurs efforts pour lutter contre la criminalité sous toutes ses formes et afin de garantir la sécurité des personnes et de biens », auront à traiter de la « coopération opérationnelle et de l’échange d’expériences dans plusieurs domaines liés à la sécurité publique », a précisé la même source. Le général-major Ahmed Bousteïla, « accompagné d’une délégation de haut niveau de la Gendarmerie nationale, s’intéressera de près à cette institution qui partage les mêmes préoccupations de la sécurité publique et de lutte contre la criminalité », ajoute le communiqué. La coopération entre la Gendarmerie nationale et la Gendarmerie française connaît une « nouvelle impulsion » à la faveur des visites effectuées par le commandant de la Gendarmerie nationale en France et celle du directeur général de la Gendarmerie française en Algérie. La dernière visite en Algérie du commandant de la Gendarmerie française, le général de corps d’armée, Jacques Mignaux, effectuée en octobre dernier, s’inscrit dans le cadre d’échange d’expériences professionnelles dans plusieurs domaines. Depuis, « de nombreuses actions de coopération ont été initiées par les deux parties (...) portant, notamment, sur l’échange d’expériences à travers une série de visites effectuées auprès des deux institutions et des actions de formation et de spécialisation des personnels, particulièrement dans le cadre de la police judiciaire, la sécurité routière et la criminalistique », a-t-on rappelé. Cette coopération a été consolidée par la signature, en juillet 2009 à Alger, d’un protocole de coopération et de partenariat, qui a permis le développement des relations bilatérales entre les deux institutions et l’intensification des échanges d’expériences dans plusieurs domaines, a-t-on souligné
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 26 Mar - 0:37
Alloudi a écrit:
Yakuza a écrit:
aptes a polisarioriser donc si seulement on etait mechants/hraymia..
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polisarioriser
Zwina hadi
Yak viens d'introduire une nouvelle terminologie dans le dictionnaire
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butters Caporal chef
messages : 177 Inscrit le : 17/01/2010 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 26 Mar - 18:54
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Algérie - France : secret d'État explosif
26/03/2013 à 07h:14 Par Cherif Ouazani
Jusqu'en 1978, l'armée française a conservé un site d'essais d'armes chimiques en Algérie, dans le Sahara, avec la bénédiction de Boumédiène.
La visite d'État du président François Hollande à Alger, les 19 et 20 décembre 2012, s'était soldée par la signature de nombreux accords de coopération économique et politique. Selon Jean-Dominique Merchet, journaliste à l'hebdomadaire français Marianne, parmi les textes paraphés par les deux délégations en présence des deux chefs d'État, un accord confidentiel a été signé loin de tout protocole et de toute présence médiatique. Selon Merchet, « la France va dépolluer un ancien site d'essais d'armes chimiques en Algérie que l'armée française a utilisé jusque dans les années 1970 ». Ledit site s'appelle B2-Namous.
L'existence de ce centre de tirs d'essais d'armes chimiques et bactériologiques avait déjà été révélée en octobre 1997 par la presse française. Mais, à l'époque, les autoroutes de l'information n'étaient pas aussi efficaces. La nouvelle n'avait provoqué aucun émoi au sein de l'opinion algérienne. En France, elle n'avait débouché que sur l'esquisse d'un débat autour de l'utilisation des armes chimiques. Une quinzaine d'années plus tard, le retour de B2-Namous dans l'actualité a une tout autre résonance, éveillant l'intérêt pour un vieux secret d'État que ni Paris ni Alger ne souhaitent pour l'heure déclassifier. L'Algérie, dont la « souveraineté retrouvée » a longtemps servi de légitimation du pouvoir politique, n'a récupéré la totalité de son territoire que seize ans après l'indépendance. Jusqu'en 1978, près de 6 000 kilomètres carrés de son Sahara, dans la région de Beni Ounif, frontalière avec le Maroc, sont demeurés sous le contrôle de l'armée française. Et ce avec l'accord et, à partir de 1972, la protection de l'armée algérienne.
Stupeur
Aujourd'hui, l'opinion algérienne n'en revient pas : Houari Boumédiène, deuxième président de la République (1965-1978), tiers-mondiste affirmé, héraut de l'anti-impérialisme, champion du non-alignement, farouchement opposé à toute présence militaire étrangère dans son pays et ailleurs, avait sacrifié une partie du territoire au profit d'une armée occidentale, qui plus est celle de l'ex-puissance coloniale.
Quand, en 1997, Bouteflika découvre le pot aux roses, il entre dans une colère noire.
Alger, octobre 1997. Abdelaziz Bouteflika n'est pas encore revenu aux affaires quand l'hebdomadaire français Le Nouvel Observateur évoque pour la première fois l'existence de B2-Namous. « Je ne l'avais jamais vu aussi irrité, raconte un membre de son entourage. Quand je lui ai demandé le motif de sa colère, il m'a répondu : "Boumédiène m'a fait un enfant dans le dos !" » Pour avoir été le compagnon de lutte et confident de ce dernier, et son chef de la diplomatie, Bouteflika se considérait comme « la boîte noire du régime », au fait des secrets les mieux gardés. Et voilà que l'hebdomadaire de Jean Daniel lui apprend que Boumédiène l'a écarté d'une affaire d'État relevant pourtant de son champ régalien : un accord diplomatique. Notre témoin poursuit : « Bouteflika était furieux d'apprendre que son mentor s'était rendu coupable de deux mensonges d'État. Une première fois en mai 1967 et une seconde fois en 1972. »
Tout a commencé au début des années 1950, quand l'armée coloniale procède, dans ce centre de tirs d'essais installé sur un plateau calcaire dominé par les falaises d'Oued Namous, à des manoeuvres de tir d'armes chimiques et bactériologiques. Après sept ans de guerre de libération, les indépendantistes du FLN et l'ex-métropole entament des négociations à Évian qui déboucheront sur un accord de cessez-le-feu et l'organisation d'un référendum d'autodétermination. Mais les accords d'Évian contenaient une annexe secrète : la France conservera durant une période de cinq ans quatre centres d'essais au Sahara : Reggane et In Ekker, pour le nucléaire, Colomb-Béchar (futur B2-Namous) pour les armes chimiques et bactériologiques, et enfin Hammaguir pour la balistique et les fusées spatiales. À l'échéance du délai convenu, Alger et Paris confirment officiellement la fermeture de tous les sites sahariens de l'armée française. Sauf celle de B2-Namous. Guerre froide et course aux armements incitent Charles de Gaulle à demander à Boumédiène la prorogation de l'accord pour le maintien du centre de Beni Ounif. Contre toute attente, le leader algérien concède une période supplémentaire de cinq ans. Il impose cependant une condition : B2-Namous sera exclusivement une affaire militaire. En d'autres termes, pas question d'y associer ou d'en informer les circuits diplomatiques, donc Bouteflika. Un accord-cadre est secrètement signé, le 27 mai 1967, entre l'ambassadeur de France (contrairement à Alger, Paris n'a aucun a priori à l'égard des autorités civiles) et le commandant Abdelkader Chabou, secrétaire général du ministère de la Défense et homme fort de l'armée algérienne.
Vieux débat
Le second mensonge d'État de Boumédiène intervient cinq ans plus tard, à l'issue de l'échéance prévue par l'accord secret. Nous sommes en 1972, quelques mois après la nationalisation des actifs de toutes les sociétés pétrolières françaises opérant dans le secteur des hydrocarbures algériens. Il règne un climat des plus délétères entre Alger et Paris. Le discours de Boumédiène n'a jamais été aussi violent à l'égard du néocolonialisme français. Le commandant Chabou, tué dans un accident d'hélicoptère une année auparavant, n'est plus de ce monde. Le président algérien confie alors le dossier au colonel Abderrahmane Latrèche. À l'exigence de discrétion, Boumédiène ajoute une autre condition : que des militaires algériens participent aux essais auxquels procède l'armée française à Oued Namous. Paris accepte et six officiers algériens sont associés (« de loin » assure une note diplomatique française) aux tirs et essais opérés à B2-Namous.
En 1978, Paris démantèle B2-Namous aussi discrètement qu'il a réussi à en obtenir la prorogation.
Il n'y aura pas de troisième mensonge de Boumédiène. En 1977, à terme échu, l'intérêt tactique et stratégique des armes chimiques est remis en question. La multiplication d'accidents industriels et les images de la population vietnamienne soumise aux bombardements au napalm ont un effet ravageur sur l'utilisation de ce type d'armement. En 1978, Paris démantèle B2-Namous aussi discrètement qu'il a réussi à en obtenir la prorogation.
Les fuites à propos de l'accord de dépollution du site d'Oued Namous ont relancé un vieux débat en Algérie : le rôle trouble des « déserteurs de l'armée française » (DAF), ces officiers de la guerre de libération qui ont abandonné la coloniale pour rejoindre le maquis et qui ont hérité, sur décision de Boumédiène, des plus hauts postes de commandement dans l'état-major au lendemain de l'indépendance. Le commandant Abdelkader Chabou en était le chef de file. Autre conséquence de ces fuites : une extension du contentieux franco-algérien. Les organisations de la société civile algérienne luttaient pour obtenir l'indemnisation des victimes autochtones des opérations Gerboise (essais de tirs nucléaires à Reggane et In Ekker). Elles exigent désormais que ces indemnités soient élargies aux nombreux « transhumants » ayant parcouru, au cours des cinquante dernières années, les alentours du site d'Oued Namous. Et si indemnisation il y a, elle ne concernerait pas uniquement les Algériens. Les habitants de la ville marocaine de Figuig, à moins de 30 km à vol d'oiseau du site, sont en droit d'attendre, eux aussi, des compensations pour les atteintes à la faune et à la flore de leur région du fait des essais chimiques.
Jeune Afrique
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 26 Mar - 22:37
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Les candidats étrangers doivent s’engager à investir selon la règle 49/51 Lancement du processus de réalisation de trois nouveaux téléphériques en Algérie
L’Entreprise du Métro d’Alger (EMA) a lancé ce mardi 26 mars des avis d’appels d’offres national et international pour la réalisation de télécabines à Bab El Oued (Alger), Constantine et Béni Saf (Aïn Témouchent). Ces appels d’offres, publiés dans la presse nationale, concernent la réalisation d’un nouveau téléphérique dans la capitale pour relier le quartier populaire de Bab El Oued à Zghara via le Village Celeste sur les hauteurs de Bouzaréah. À Constantine, la future télécabine reliera les quartiers de « La Gare routière », Bekira, Kerikri et Daksi. Le téléphérique de Beni Saf est prévue pour relier la Zone industrielle, le centre-ville et Béni Khaled.
Ces appels d’offres, destinés aux entreprises et groupements spécialisés dans la réalisation des projets de remontées mécaniques (transport par câble), fixent plusieurs critères pour les soumissionnaires, dont une expérience minimale de 10 ans et la réalisation d’un projet de télécabine au moins durant les dix dernières années. Quant aux soumissionnaires étrangers, ils sont assujettis à l’obligation d’investir dans le cadre d’un partenariat selon la règle 49/51. Les offres doivent être déposées au plus tard le 24 juin 2013, et l’ouverture des plis s’effectuera le même jour.
Le gouvernement a décidé d’investir 10 milliards de DA (100 millions d’euros) pour la réalisation et la rénovation de téléphériques. Outre la ligne Bab El Oued-Village Celeste-Zghara , un deuxième projet sera réalisé à Alger. Il s’agit de la ligne reliant Oued Koriche et la commune de Bouzaréah, dont le taux d’avancement est de plus de 70%. Un autre projet de télécabine est attendu à Tizi Ouzou, pour relier sa banlieue sud et le siège de la Zaouïa de Sidi Beloua. Une opération de rénovation et de mise à niveau de la télécabine d’Oran est également prévue par le programme de l’EMA.