Guerre Civile en Syrie

Rappel du premier message :

peur,demoralisation and poor training,c´est typique de ces pays

Vous ne partager pas le même avis, soit, mais vous devez pas verser dans les attaques ad hominem.
Le topic étant hautement inflammable, merci de garder vos allumettes dans vos poches. Tout incendie entrainant la clôture du topic.

Pgm

Baybars a écrit:

Leo Africanus a écrit:

La difference entre vous et moi, c'est que moi je parle de vos commentaries depuis déjà un an, et vous comme bons propagandistes au lieu de me lire avec respect et me respondre ainsi, vous essayer de manipuler mon denier post pour me faire paraitre comme je ne suis pas. Deputies le premier jour j'ai clairement fait la difference entre l'opposition syrienne em general et les egorgeurs en particular et ce que j'ai toujours soutenu, ce que vous avez jamaisfait, c'est de dire que pour que la revolte contre Assad triomphe il leurs fallait prendre les distances avec ce groupe, et mon/Notre analyse s'est averre juste. Alors s'il vous plait cessez de faire le ridicule intellectuel en traitant de me faire dire ce que je n'ai Jamais ni dit ni maintenu.

Toi, tu es le roi des propagandistes, je le suis aussi et je l'assume. Tu parle du ridicule intellectuel et que dire de toi? Tu nage dans l'utopie, tu crois être un intellectuel.

C'était juste un conseil de ma part pour ta "noble personne".

Faut juste savoir assumer, 1+1 fait 2, toi tu passe par différente manière de calculé pour obtenir ce résultat.

Tu avait l'arme charge et tu n'attendait que le bon moment pour trier, ah belle vengeance, mais maleureuseument pour toi ca fait bien long temps que tu a passé a l'histoire et quoi que tu puisse dire ni chaud ni froid. Mais merci de me lire de toute facon.

Citation :

Al-Qaïda, Jabhat Al-Nosra, leurs fausses menaces en Syrie et au Liban ! Après la chute de Michel Samaha, le Hezbollah est impliqué

Le régime syrien amplifie la menace islamiste et dépêche le Patriarche maronite le défendre en France.

La "fausse fusion" entre "Al-Qaïda en Irak et en Syrie", annoncée par le chef de l’Etat islamique en Mésopotamie, Al-Baghdadi, et démentie par Jabhat Al-Nosra, sert la stratégie de Bachar Al-Assad et de son allié Nouri Al-Maliki. Elle justifie leur guerre contre la rébellion en Syrie et le soulèvement de la province Al-Anbar en Irak. La fausse bombe démantelée par le Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, "signée" par Jabhat Al-Nosra, justifie aussi l’engagement du Parti de Dieu dans la guerre en Syrie et menace le Liban. Assad envoie le Patriarche maronite Bechara Raï à Paris pour le défendre.

Le régime syrien mène une virulente campagne médiatique, fondée sur des mensonges, pour justifier sa guerre d’extermination, et pour quémander le soutien de l’Occident, ou du moins sa neutralité, en amplifiant la menace d’Al-Qaïda en Syrie.

La « fausse fatwa » autorisant le « djihad sexuel » en Syrie, que les médias du régime syrien et de ses alliés (OTV, Al-Manar, Al-Mayadine et NTV, ainsi que la presse algérienne...) ne cessent de dénoncer depuis des jours, aurait permis, selon eux, à « des dizaines de jeunes adolescentes tunisiennes de rejoindre le front en Syrie pour soulager les combattants ». Mais cette information a été démentie par le ministre tunisien de l’Intérieur, interrogé en marge de la réunion des ministres de l’Intérieur des 5+5, qui regroupe les cinq pays arabes du sud de la Méditerranée (Tunisie, Algérie, Maroc, Mauritanie et Libye) et leurs cinq vis-à-vis européens (France, Italie, Espagne, Portugal, et Malte), et tenue à Alger le 09 avril. Sur la forme, plusieurs oulémas de renommée internationale ont démenti l’existence d’une telle fatwa, affirmant ignorer son auteur présumé. Sur le fond, ils lui ont ôté toute légitimité. En pratique, il est inconcevable pour l’intelligence humaine que des jeunes filles, âgées de plus de 14 ans, puissent obtenir un passeport et un billet d’avion pour quitter la Tunisie et se rendre en Syrie, à travers la Turquie, en toute quiétude. La fatwa du djihad sexuel s’est révélée fausse. L’imam saoudien Mohamed Al-Arifi, auquel la télévision « Al-Mayadine » (irano-hezbollahie) a attribué ce décret religieux, a formellement démenti en être l’auteur, dénonçant son contenu.

La fusion entre Al-Qaïda en Mésopotamie et Jabhat Al-Nosra en Syrie, annoncée par le chef de l’Etat islamique en Irak, a été démentie par la branche syrienne, bien que cette dernière ait fait allégeance à Ayman Al-Zawahiri. Or, Al-Zawahiri serait caché quelque part en Iran, sous la protection des Gardiens de la révolution qui l’exploitent et le manipulent, tantôt en Irak, tantôt en Syrie, mais aussi au Yémen et en Arabie saoudite. Faut-il rappeler qu’Al-Qaïda s’était installée et renforcée en Irak grâce au concours de la Syrie, pour y combattre les Américains ? Faut-il aussi se souvenir que Damas a utilisé Al-Qaïda au Liban, sous l’appellation Fatah Al-Islam ? L’été 2012, Michel Samaha ne devait-il pas commettre des attentats au Liban, y compris contre le Patriarche maronite, au nom d’Al-Qaïda, pour pulvériser le pays du Cèdre ? Aujourd’hui, la fausse fusion entre les terroristes d’Irak et de Syrie sert la stratégie syrienne. D’une part, elle justifie le génocide en cours ; d’autre part, elle oblige l’Occident à s’engager auprès d’Assad, ou du moins à observer une neutralité dans le conflit, au risque d’être accusé de soutenir le terrorisme internationale ; enfin, elle provoque des divisions entre l’Armée syrienne libre et les factions islamistes, en vue d’une autodestruction au profit du régime. L’Armée syrienne libre dément déjà tout lien idéologique avec Al-Nosra, et affirme combattre pour l’établissement d’un Etat pluraliste, démocratique et civil.

L’engin explosif découvert dans la Banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, dont le démantèlement a été annoncé cette semaine par le parti de Hassan Nasrallah, s’est révélée être une fausse bombe dissimulée sous un papier blanc sur lequel il était écrit : « A bas Assad, à bas le Hezbollah. Al-Nosra vaincra ».

Plusieurs sources libanaises, citées par le site Akhbarpress.com affirment qu’il s’agit d’une « blague de mauvais goût », et qu’une enquête est en cours pour identifier les auteurs de cet acte. Les experts notent en effet que si Al-Nosra parvient à placer une bombe dans le fief du Hezbollah, pourquoi ne l’a-t-elle pas fait exploser ? Pourquoi n’a-t-elle pas envoyé l’un de ses nombreux kamikazes actifs en Syrie et en Irak pour se faire exploser à Beyrouth ? En réalité, la popularité du Hezbollah s’effondre à fur et à mesure qu’il enterre ses combattants tombés en Syrie. Il lui fallait donc un alibi pour justifier son engagement auprès d’Assad, et une menace pour resserrer les rangs.

Les propos attribués à Yves Bonnet, ancien chef de la DST française, accusant nommément Hind Bint Hamad Al-Thani, la fille de l’émir du Qatar, de diriger un réseau de prostitution destiné à recruter des combattants et des filles pour les envoyer en Syrie dans le cadre du djihad sexuel, visent à accréditer les thèses du régime. Selon la propagande syrienne, Yves Bonnet a tenu ces propos dans une interview accordée au quotidien « La Dépêche du Midi ». Certes, « Bonnet est très critique à l’égard du Qatar et de l’Arabie, mais il n’a jamais tenu de tels propos », affirme la rédaction du journal français, contactée par Mediarabe.info. Notre interlocuteur a formellement démenti la publication de telles déclarations. Outre l’amplification de la menace radicale, l’objectif syrien serait de semer la discorde entre Paris et Doha, en attribuant à un ancien officiel français des propos aussi irresponsables qu’ignobles et faux. Ce nouveau mensonge rappelle la fausse interview attribuée à Olivier Roy, en 2012.

Cette propagande mensongère s’appuie sur certains religieux chrétiens pour séduire l’Occident. Après la conférence tenue à Paris par Agnès-Mariam de la Croix, à l’invitation de l’association France-Israël, et son appel à l’Etat hébreu pour protéger les minorités, Assad peut compter sur la tournée du Patriarche maronite Bechara Raï en France et en Amérique du Sud, pour défendre son point de vue. Selon le quotidien « Al Hayat » du 10 avril, « le chef de l’Eglise a tenté de convaincre François Hollande et Laurent Fabius, que Bachar Al-Assad est moins mauvais que ses adversaires », et qu’il faut donc cesser d’œuvrer à sa chute. En septembre 2011, Bechara Raï avait tenu les mêmes propos devant Nicolas Sarkozy. Ces propos ont fait réagir plusieurs personnalités politiques libanaises souverainistes, comme le vice-président du Parlement, Farid Makary, qui a qualifié le Patriarche d’« ambassadeur de Bachar Al-Assad ». Le 10 avril, à l’Institut Catholique de Paris, Raï a rappelé que « les Chrétiens en Orient vivent parmi 350 millions de musulmans et 7 millions de juifs. La majorité d’entre eux (musulmans et juifs) vivent sous un mode théocratique. La chute du régime syrien et l’installation d’un régime islamique est donc une menace pour les Chrétiens... ». N’étant pas à une contradiction près, Raï a ajouté que « pour nous, les musulmans ne sont pas des terroristes. L’Islam c’est la paix... ». Le 11 avril, à la Cathédrale Notre Dame du Liban à Paris, le Patriarche a regretté que les médias mentent et déforment ses propos, invitant les fidèles à s’en tenir aux communiqués officiels. Or, le site « Youkal.net » affirme que les fuites concernant les entretiens de Raï avec les responsables français, publiées par le quotidien « Al Hayat » notamment, ont été sciemment organisées par la partie française, particulièrement choquée par les propos du Patriarche. En effet, il est légitime de s’interroger sur les raisons qui motivent le Prélat à défendre Assad, alors que ce même Assad avait commandité l’assassinat du Patriarche ? Ces contradictions tendent à confirmer les soupçons qui pèsent sur le chef de l’Eglise maronite qui serait l’objet d’un chantage syrien.

En définitive, l’addition des mensonges syriens, relayés par tant d’alliés, d’amis ou d’obligés, ne fera jamais une vérité. Une responsable d’Amnesty internationale France avoue, en privé, que « la communauté internationale en général, et l’Occident en particulier, ont malheureusement gobé tous les mensonges syriens destinés à présenter les insurgés comme des terroristes et justifier le massacre ». Mais cette interlocutrice et son ONG estiment qu’il n’est pas de leurs compétences de dénoncer ces mensonges. Elles se contentent de compter les morts et de constater l’utilisation des armes prohibées ! Mais Bachar Al-Assad, qui a perdu toute légitimité depuis longtemps, est bien engagé pour perdre le pouvoir, et sans doute la vie, à l’instar de Saddam Hussein et Moammar Kadhafi. En attendant, c’est la Syrie et les Syriens qui enregistrent les plus importantes pertes humaines et matérielles, sous l’œil complice de ces pires aveugles qui ne veulent voir.

samedi 13 avril 2013 - 01h03, par Stefano B.C.
MédiArabe.Info

vipsdesvips a écrit:

Citation :

L’Armée syrienne libre dément déjà tout lien idéologique avec Al-Nosra, et affirme combattre pour l’établissement d’un Etat pluraliste, démocratique et civil.

Tout est dit. Si ca donne ses fruits les jours du régime des assads sont comptés pour le grand maleur de la Turquie et d'Israel qui veulent que le conflict se degenere a l'iraquienne.

Leo Africanus a écrit:

vipsdesvips a écrit:

Citation :

L’Armée syrienne libre dément déjà tout lien idéologique avec Al-Nosra, et affirme combattre pour l’établissement d’un Etat pluraliste, démocratique et civil.

Tout est dit. Si ca donne ses fruits les jours du régime des assads sont comptés pour le grand maleur de la Turquie et d'Israel qui veulent que le conflict se degenere a l'iraquienne.

Pour la Turquie? Tu rigole j'espère?

Le but de la Turquie est de virer Assad, l'ASL reçoit tout son soutient à partir de la Turquie.. Regarde une carte et tu verra que tout le nord du pays est sous contrôle de l'ASL.

Citation :

Syrie: Londres a la preuve de l’utilisation d’armes chimiques

Par AFP

Des scientifiques de l’armée britannique ont trouvé des preuves médico-légales que des armes chimiques avaient été utilisées dans le conflit en Syrie, a rapporté le journal The Times samedi.

Un échantillon de terre prélevé dans une zone proche de Damas et sorti clandestinement du pays vers le Royaume-Uni a apporté la preuve qu'«un certain type d’arme chimique» avait été utilisé, ont indiqué des sources du ministère de la Défense citées par le quotidien britannique.

Les tests ont été conduits au département de recherche chimique et biologique du ministère de la Défense britannique à Porton Down, est-il précisé dans l’article, qui fait la Une.

Les pays occidentaux ont des «preuves solides» que des armes chimiques ont été utilisées au moins une fois dans le conflit syrien, avaient par ailleurs indiqué jeudi des diplomates à l’ONU.

L’unité britannique n’a pas été en mesure de déterminer si les armes avaient été utilisées par le régime du président Bachar al-Assad ou par les rebelles qui le combattent, et si cette utilisation avait été systématique, indique The Times.

«Il y a eu certaines informations selon lesquelles ce serait juste un puissant agent antiémeute mais ce n’est pas le cas - c’est autre chose, bien qu’il soit impossible de dire avec certitude qu’il s’agit de gaz sarin», a détaillé une source anonyme citée par le journal.

Joint par l’AFP, le ministère de la Défense n’a pas souhaité faire de commentaires, alors que le ministère des Affaires étrangères a dit être «profondément inquiet» vis-à-vis d’une éventuelle utilisation d’armes chimiques.

«Nous avons fait part de nos inquiétudes au secrétaire général de l’ONU et soutenons pleinement sa décision d’enquêter», a déclaré un porte-parole. «L’utilisation d’armes chimiques serait un crime terrifiant. Ceux qui ont ordonné l’utilisation d’armes chimiques et ceux qui ont participé à leur utilisation devront rendre des comptes.»

Le gouvernement syrien et l’opposition armée s’accusent mutuellement d’avoir employé des armes chimiques dans la guerre civile qui fait rage dans le pays depuis mars 2011.

Damas a déposé le 20 mars une requête officielle pour une enquête de l’ONU, se plaignant d’une attaque aux armes chimiques par les rebelles le 19 mars à Alep.

Une mission d’experts, conduits par le Suédois Ake Sellstrom, a été constituée par l’ONU.

Mais les autorités syriennes ont refusé cette semaine l’accès à leur territoire aux membres de cette mission, Ban Ki-moon ayant souligné que «toutes les allégations» feraient l’objet d’enquêtes.

Citation :

L'adhésion d'Al-Nosra à Al-Qaïda, un "cadeau" pour le régime syrien


Par AFP

L'adhésion publique à Al-Qaïda du Front Al-Nosra, le groupe rebelle le plus combatif en Syrie, est une aubaine pour le régime qui pourrait intensifier ses opérations contre les insurgés en profitant de la gêne des pays occidentaux après cette annonce.

"C'est un point en faveur du régime car cela conforte la version officielle qui parlait de groupes terroristes et de forces étrangères qui les soutiennent", estime Bassam Abou Abdallah, directeur du centre de Damas pour les études stratégiques.

Le Front al-Nosra, composé de jihadistes et étrangers, a annoncé mercredi avoir prêté allégeance au chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, qui avait appelé quatre jours plus tôt les rebelles à lutter pour l'instauration d'un "Etat islamique jihadiste".

"Tout ce qui contribue à associer l'opposition à Al-Qaïda est une aubaine pour le régime. Il lui suffit de regarder l'emballement médiatique occidental et savourer le moment", assure Thomas Pierret, un expert de l'islam en Syrie.

"Assad peut logiquement en conclure que les débordements idéologiques de ses opposants préoccupent plus les Occidentaux que les tonnes d'explosifs qu'il déverse quotidiennement sur sa population", ajoute ce maître de conférence sur l'Islam contemporain à l'Université d'Edimbourg.

L'annonce d'Al-Nosra a embarrassé aussi bien l'opposition syrienne que la communauté internationale.

"La position de l'opposition se trouve affaiblie devant l'opinion syrienne et internationale", affirme M. Abou Abdallah, qui est un ancien conseiller culturel à l'ambassade de Syrie à Ankara.

"L'opposition syrienne ne peut pas justifier la présence de jihadistes en Syrie devant les Européens. Que va-telle faire après cette annonce? C'est embarassant pour la communauté occidentale qui appelle à un changement démocratique en Syrie", a-t-il ajouté.

Les insurgés sont divisés globalement en trois courants: l'Armée syrienne libre (ASL), principale composante de la rébellion qui dit combattre pour un changement démocratique et est soutenue par les Occidentaux, les salafistes du Front islamisque syrien et les jihadistes d'Al-Nosra.

Selon des chiffres non vérifiables avancés par les experts, l'ASL compte 140.000 membres contre 8.000 combattants d'Al-Nosra, mais ces derniers sont les plus audacieux au combat et bénéficient d'une réelle aura dans la population.

Pour M. Abou Abdallah, le régime va en profiter pour frapper plus fort. "C'est un feu vert pour les autorités", dit-il.

"La situation est devenue plus claire. Nous allons voir une grand changement sur le terrain et une intensification des opérations militaires pour en finir avec ce groupe", poursuit l'analyste.

Sur le terrain, les lignes de front semblent s'être stabilisées, sauf dans le sud où la rébellion progresse. Le régime tient le littoral et les grandes villes, à l'exception de Raqa (à l'est) et d'une grande partie d'Alep, alors que les insurgés sont solidement installés dans l'est et le nord.

Mais c'est principalement au niveau international que l'opposition risque de pâtir de l'annonce. "Cela met les pays occidentaux dans un grand embarras; d'autant plus que la coopération entre les rebelles et ces jihadistes rend quasiment impossible d'armer" l'ASL, selon Charles Lister, analyste du Jane's Terrorism and Insurgency Centre (JTIC), à Londres.

Pour ce chef du département Moyen-Orient et Afrique du Nord, les pays occidentaux "se doutaient depuis longtemps d'un lien entre Al-Nosra et Al-Qaïda, et c'est probablement la principale raison derrière leur refus d'armer les rebelles".

Réunis jeudi à Londres, les ministres du G8 n'ont pas répondu à l'appel de l'opposition à armer la rebellion et la France a annoncé vouloir discuter avec ses partenaires européens et au Conseil de sécurité d'un éventuel classement du Front al-Nosra comme "organisation terroriste".

Mais pour M. Pierret, en fait tout cela arrange bien l'Occident. "Un embarras pour les pays occidentaux? Non, au contraire: un nouveau prétexte bien commode pour justifier leur immobilisme puisque, contrairement à ce qu'ils affirment de manière peu convaincante, ils ne souhaitent pas réellement aider l'opposition", regrette-t-il.

C'est un cercle vicieux :

Les Occidentaux n'envoient pas des armes à l'ASL ==> Les Rebelles deviennent plus radical ==> Renforcement du Front Al Nosra


Justification des Occidentaux <== Décredibilisation de l'ASL <== Crédibilisation d'Assad

Citation :

Syrie : trois morts dans une attaque au gaz dans le nord

Une femme et deux enfants ont été tués et seize autres personnes blessées samedi à Alep dans une attaque au gaz, rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Rami Abdelrahman, président de l’ONG proche de l’opposition, cite des témoins selon lesquels deux bombes de gaz ont été larguées d’un hélicoptère des forces gouvernementales.

Des médecins de la ville d’Afrin, où les blessés ont été transportés, ont déclaré à l’OSDH que ces derniers étaient victimes d’hallucinations, de vomissements, d’un excès de sécrétions de mucus et qu’ils se plaignaient d’avoir les yeux qui brûlent. Reuters n’a pu vérifier l’information en raison des restrictions imposées à la presse dans le pays.

Le quartier de Cheikh Maksoud à Alep, où les deux bombes auraient été larguées samedi, est contrôlé par la rébellion. L’OSDH a distribué des photos de fragments d’explosifs prises par des militants de l’opposition. Il a également diffusé des photos de la femme et des enfants tués. Aucune des trois victimes n’a de blessure apparente. Une équipe d’experts des Nations unies attend à Chypre le feu vert des autorités syriennes pour enquêter sur trois précédentes attaques présumées à l’arme chimique en Syrie.

Damas demande que des investigations soient conduites uniquement sur une attaque à l’arme chimique menée, selon elle, par des rebelles à Alep le mois dernier. L’opposition syrienne souhaite pour sa part que l’Onu puisse enquêter sur d’autres attaques de ce type qu’elle impute aux forces pro-Assad. Il y aurait eu trois attaques chimiques, l’une près d’Alep et une autre près de Damas, toutes deux en mars, et une troisième à Homs en décembre. Les insurgés et le gouvernement syrien se rejettent mutuellement la responsabilité de ces agressions. (Reuters).

Citation :

A Alep, jihadistes et rebelles régissent la vie des Syriens

"C'est comme si on avait un vrai Etat": à la sortie du tribunal, ...


ALEP - «C'est comme si on avait un vrai Etat»: à la sortie du tribunal, Mohamed montre fièrement l'acte de propriété de son magasin. Il porte le sceau de la cour islamique qui régit désormais la vie des quartiers rebelles de la ville d'Alep, la métropole du nord de la Syrie.
«Maintenant, nos droits sont garantis, tout est officiel», poursuit-il, évoquant les nouvelles institutions mises en place par la rébellion à la faveur d'une relative accalmie dans les combats qui ensanglantent depuis neuf mois la capitale économique de la Syrie en guerre.
Mariage, héritage, contrats commerciaux, tout passe maintenant par cette autorité judiciaire gérée par des juges et des avocats passés à la rébellion et placée sous le patronage du Front islamique.

La cour islamique régit désormais la vie des quartiers rebelles.

Sous cette bannière sont regroupées les plus importantes forces rebelles d'Alep, avec à leur tête les jihadistes du Front Al-Nosra (une branche d'Al-Qaïda en Irak) et les salafistes d'Ahrar al-Cham, ainsi que Liwa al-Tawhid, une importante brigade soutenue par la Coalition de l'opposition en exil.
Si les chefs de ces formations assurent s'en tenir au volet militaire, leur mainmise se fait pourtant sentir bien au-delà des lignes de front.
Liwa al-Tawhid, par exemple, a mis en place des écoles ainsi qu'une «autorité de l'électricité» pour tenter de réalimenter des dizaines de quartiers privés depuis des mois de courant.

«L'idée, explique un commandant rebelle sous le couvert de l'anonymat, c'est qu'il n'y ait pas un jour de vacance quand le régime va tomber, l'administration et les institutions doivent être opérationnelles dès maintenant».
Par ailleurs, alors que monte la grogne des civils, qui dénoncent des pillages commis par des rebelles, Liwa al-Tawhid a mis en place une police militaire, en charge de faire appliquer la loi aux combattants.
Une «bonne idée», selon Oum Ahmed, qui affirme que sa première préoccupation désormais ce sont «les hommes armés qui se réclament de l'Armée libre (rebelles) qui viennent nous voler nos biens». «Parfois même juste après un bombardement, on les voit se ruer sur les décombres», dit-elle.
C'est justement à cause de ces vols de plus en plus fréquents qu'Abdallah, 28 ans, se présente ce matin au tribunal islamique.

«Je veux déménager et donc je fais enregistrer tous mes biens à mon nom, comme ça on ne pourra pas m'accuser de les avoir volés», dit-il.

Mais face à ces rebelles sans foi ni loi, les civils comme les combattants préfèrent faire appel à Al-Nosra, qui fait figure de modèle d'intégrité. «Quand on veut arrêter un rebelle, on se tourne vers eux car ce sont les seuls qui ont la force suffisante», explique un combattant.

Le Front a d'ailleurs été appelé à plusieurs reprises pour mettre fin à des affrontements entre brigades rebelles à Alep, notamment lors de litiges pour la distribution de munitions ou du butin de pillages, selon plusieurs habitants.
Mais le Front Al-Nosra et les salafistes de Ahrar al-Cham, loués pour les importantes victoires qu'ils ont remportées et appréciés des civils pour leur travail humanitaire, suscitent aussi des questionnements car leur radicalisme religieux fait peur à certains.
«Le problème avec nos frères d'Al-Nosra, c'est qu'ils veulent du jour au lendemain voiler nos femmes comme en Afghanistan», juge le chef d'une brigade rebelle d'origine kurde. «Nous n'avons jamais vécu comme cela, on ne peut pas nous imposer la charia comme ça d'un coup».


http://www.20minutes.fr/monde/syrie/1135755-20130411-alep-jihadistes-rebelles-regissent-vie-syriens

Selon l'ONU, la Turquie accueillera 1 million de réfugiés syrien d'ici la fin de l'année.

Ryad a écrit:

C'est un cercle vicieux :

Les Occidentaux n'envoient pas des armes à l'ASL ==> Les Rebelles deviennent plus radical ==> Renforcement du Front Al Nosra

Justification des Occidentaux <== Décredibilisation de l'ASL <== Crédibilisation d'Assad

Dans un cercle vicieux, y a un lien de cause a effet entre les evenements, ici c'est pas le cas, on essaie juste de le faire croire par cynisme politique et pour calmer les opinions publiques, genre on les arme pas car integriste.

Pourtant les defecteurs, ils les ont pas armer non plus et ils sont pas "extremistes".
Au contraire, on leur impose un embargo et systeme de vetting ultrastricte.

Et y a pas si longtemps le noyau dur des gens qui ont ete armer a Benghazi etait assez "extremiste", donc faut arreter la blague du danger islamiste.

Comme en 91 y a eu les couveuses, en 2003 les ADM, maintenant c'est alqaeda.
Et ca marche avec la populace qui questionne pas et raisonne pas.
La region a ete pendant plus de mille ans sous domination totale sunnite, si ces derniers avaient voulus exterminer les chiites et les chretiens, ils l'auraient fait sans difficultes. Y a juste que c'est pas dans notre religion.

Beaucoup de syriens ont compris la realite des gouvernements occidentaux.
Ils sont pas regis comme ils le pretendent par l'humanisme, les DH, la defense des minorites, la justice ou la liberte.
Mais juste par les interets....

Le premier jour, ils ont decider de pas aider le peuple syrien, de maintenir le feu allumer le plus longtemps possible.
Et ils vont le faire en utilisant tous les tours dans leur sac.

Baybars a écrit:

Le fondateur, Al-Joulani est un ancien de l'Irak, il a combattu en Irak avant de retourner en Syrie, là il a été emprisonné. Les cadres de ce groupe ont toujours été torturé par le régime en prison.

T'as deja vu une video de Joulani ou quelqu'un la deja vu en Syrie ?

Citation :

Is Syria Moving Toward Partition?

http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2013/04/syria-conflict-possible-partition.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

Citation :

AFP: Defeat would spell the end for Syria, Assad says

Citation :

Moroccan diplomat to succeed Brahimi as Syria envoy

http://english.alarabiya.net/en/News/middle-east/2013/04/17/Moroccon-diplomant-to-succeed-Brahimi-as-Syria-envoy.html

vipsdesvips a écrit:

Nosra ou les defecteurs de l'armee syrienne ?
Tu as entendu les infos comme quoi la Turquie et Qatar soutiennent Jabha et les freres musulmans, alors que l'AS et les emirats seraient plus avec les militaires qui ont fait defection, i.e. Gen. Salim Idriss, Gen. Mustafa Shaikh, ect... ?

Baybars a écrit:

Sinon, les derniers moments de Bouti.. +18..

Il est donc bien mort dans la mosquee en donnant un darss.
Soubhanallah il remet son chapeau en place avant de mourir...

Et c'est tout ce que tu remarques??
Il parait avoir survécu dans un premier temps à "l'explosion" qui ressemble plus à un écran de fumée. Puis le gars qui vient accourir directement l'achève et s'en va.
En comparaison il me semble que le régime ait parlé d'importante déflagration causée par un "kamikaze" ainsi que plusieurs autres morts.
Comme je l'ai dit le régime s'en est tout simplement débarrassé.

On l'a tous remarquer Cyrax, et sans etre sure a 100%, ca parait evident qu'il y a quelque chose qui cloche.
Et meme sans videos et photos, quand tu connais un peu le regime et tu reflechis, ca saute aux yeux.

Mais bon y a des centaines de Boutis qui meurent tous les jours, +-6000 le mois passe,je parle pas des disparus et des 194.000 detenus, donc faut pas donner trop d'importance a ce vieillard, rabi irahmo.

On est a une centaine de scuds utilises, des armes "chimiques" ont fait leur apparition a plusieurs endroits.
En analysant les 2 derniers discours d'assad, celui du chef du hizb, l'offensive sur homs de l'aas, celle du hizb sur alqusayr, l'arrivee de milliers de libanais, iraniens dernierment pour l'offensive de printemps, on peut conclure sans trop de risque qu'assad va tenter la partition.

Ou le dernier baroud avant de disparaitre cet été.

Cyrax a écrit:

Ou le dernier baroud avant de disparaitre cet été.

Rien est moins sure, il a les moyens de ses ambitions.
Il vient de faire un redecoupage administratif pour mieux epouser la ligne de front qui deviendrait une frontiere de facto.

Citation :

On April 2, the Syrian parliament, the People’s Assembly, announced from Damascus that it was recommending that Syria’s administrative divisions be revised. Of particular note, it recommended the creation of three new provinces. The first consists of Aleppo’s countryside, separated from Aleppo and named Manbej province. The second would be Qamishli province, which is now part of Hasakah province. The third would be Badiya province, created from Palmyra and the surrounding areas of Homs. Of course, the rationale for the new provinces was given various pretexts, but it is difficult to ignore the connection between the new provinces and the military situation in those three areas.
In Aleppo, the new administrative divisions, proposed under the pretext of “administrative development,” divide the province into two areas — one controlled by the opposition and the other by the regime. The same applies in Homs. It is interesting that battles erupted in Qamishli a few days after the parliamentary recommendations.
As soon as the proposals were issued, the regime seemed keen to deny them a partitionist character. From a practical perspective, however, the new divisions delineate the areas controlled by the regime and mesh with the first indicator, an “interim government” to administer the remaining areas.
Experts say the redistricting has clear sectarian dimensions. The Aleppo countryside, Manbej province, is adjacent to Turkey and is mostly Sunni. This effectively reduces the Sunni presence in Aleppo. The province of Qamishli, detached from Hasaka, has a Kurdish majority while most Hasaka residents are Sunni Arabs. The new Badiya province, consisting of the city of Palmyra and the eastern desert, is also Sunni. This reduces the number of Sunnis in Homs, where the western countryside is mostly Christian and Alawite.
The third indicator is what President Assad said April 5 to the Turkish TV station Ulusal a few hours after the administrative redistricting. Assad acknowledged that partition is a possibility, although he said it as a warning and as something he rejects. This is similar to official statements throughout history in similar situations. “Everyone knows that if things reach the point of partition, or if the terrorists gain control in Syria, or both, the situation will directly spread to neighboring countries and the domino effect may eventually reach distant countries.... This means that there will be a state of instability for years, perhaps decades,” said the president.

http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2013/04/syria-conflict-possible-partition.html#ixzz2QluKVJsC

Citation :

Syrie : les rebelles infligent de lourdes pertes au Hezbollah

Un porte-parole de l’Armée Syrienne Libre a affirmé, hier mercredi, que les pertes humaines dans les rangs du Hezbollah sont considérables. Dans son communiqué, l’ASL affirme en effet qu’entre 80 et 100 combattants du Parti de Dieu ont été tués dans les violents combats qui se déroulent dans la région de Homs et d’Al-Qussayr, près de la frontière libanaise, et où les rebelles se sont emparés de l’aéroport militaire. Ce jeudi, des sources libanaises parlent de « la mort d’un commandant des forces d’élites du parti chiite, originaire de Baalbeck, et que son cadavre est toujours sur le terrain des opérations. Ses hommes se battent pour pouvoir récupérer le corps ». C’est dans ce climat que Hassan Nasrallah doit pendre la parole, dans un discours télévisé, ces prochains jours, affirment encore les sources libanaises, qui n’excluent pas une visite de Nasrallah à Téhéran pour s’entretenir avec les responsables iraniens.

mediarabe.info

Citation :

Syrie : les rebelles s’emparèrent de l’aéroport militaire à Homs

Les rebelles syriens ont pris un aéroport militaire dans le sud-ouest de Homs et à quelques kilomètres de la frontière libanaise.

Pendant ce temps, sur le web ont été publiées de nombreuses vidéos amateurs qui montrent l’arrivée des insurgés dans le périmètre de l’aéroport après une attaque coordonnée de plusieurs groupes d’insurgés dans la région de Homs. « Nous avons tué le commandant des forces d’Assad et de nombreux autres membres de son armée », affirment des sources, soulignant que durant le siège de l’aéroport, les troupes gouvernementales prises au piège dans l’aéroport ont reçu par parachutage les rations alimentaires étant donné que « l’aéroport était totalement encerclé ». L’aéroport est situé à une quinzaine de km de la frontière libanaise et est situé pas loin des combats qui opposent la milice du Hezbollah chiite libanais et les alliés d’Assad aux insurgés sunnites de Qusayr. (tg1.rai).

Citation :

Syrie: l'armée resserre son étau autour des rebelles dans la région de Homs

AFP | 18/04/2013 | 17h11

L'armée syrienne resserrait jeudi son étau autour des rebelles dans la région stratégique de Homs (centre), en s'emparant d'un village de manière à les isoler davantage dans cette zone, rapporte une ONG syrienne.

L'armée a pris le contrôle du village d'Abel, situé sur le chemin reliant la ville de Homs à celle de Qousseir, fief des rebelles près de la frontière avec le Liban, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Le bourg se situe également à 4 km proche de l'autoroute Damas-Homs-Alep.

"Cela va entraver le mouvement des rebelles entre Qousseir et la ville de Homs", explique Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.

Les rebelles ont pris de leur côté le contrôle d'un aéroport militaire désaffecté de Dabaa proche de Qousseir, s'emparant des munitions laissées par l'armée, qui s'en est retirée après de violents combats.

"Cet aéroport était supposé permettre aux insurgés d'alléger la pression sur eux dans la zone mais avec la prise d'Abel par l'armée, c'est devenu plus compliqué", explique M. Abdel Rahmane.

Les troupes régulières concentrent depuis plusieurs jours leurs offensive sur Qousseir et les villages environnants pour tenter d'y étouffer la rébellion.

Selon l'OSDH, l'armée s'appuie dans les combats sur des combattants loyaux au mouvement chiite libanais Hezbollah, allié du régime et sur des supplétifs de l'armée.

La région de Homs est stratégique car elle se trouve au centre du pays et relie Damas au littoral.

Les violences en Syrie ont fait 139 morts mercredi --60 rebelles, 43 civils (dont six enfants), 36 soldats.

Mercredi, le président syrien Bachar al-Assad s'est montré de nouveau intransigeant, affirmant ne pas avoir "d'autres options que la victoire" face aux rebelles et que la fin de son régime signifiait la fin de la Syrie", pays ravagé par deux ans de conflit.

Mais quand va-t-on finir avec ce massacre, vaudrait mieux une intervention militaire conjointe entre les occidenteaux et la turquie que de voir chaque jour sur la télé mourir des 10aines de personne.déjà le conflit "fête" ses trois ans ça soule vraiment.
Domage qu'avec ce temps de crise et le refus d'intervention militaire les syriens n'ont aucun choix que de continuer leur lute contre le regime.

La rébellion compterait 148 000 hommes, les forces du régime compterait autour de 130 000 hommes.

http://english.ahram.org.eg/NewsContent/2/8/69138/World/Region/Nusra-pledge-to-Qaeda-boosts-Syria-regime-Analysts.aspx

Citation :

Syrie: Lakhdar Brahimi demeure à son poste d'envoyé spécial



NEW YORK (Nations unies), 19 avril - RIA Novosti

L'envoyé spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie Lakhdar Brahimi a annoncé vendredi à New York qu'il resterait à son poste et œuvrerait pour le règlement du conflit syrien.

"Je ne démissionne pas", a indiqué M.Brahimi lors d'une conférence de presse organisée à l'issue de ses consultations au sein du Conseil de sécurité de l'ONU.

M.Brahimi a démenti les informations diffusées par certains médias, selon lesquelles il avait accepté de devenir émissaire spécial pour la Syrie pour une période de trois mois.

Des médias ont antérieurement rapporté que l'ancien diplomate algérien renoncerait à sa mission, parce que l'opposition et les autorités syriennes n'avaient pas réussi à lancer un dialogue politique.

http://fr.rian.ru/world/20130419/198125653.html

Baybars a écrit:

La rébellion compterait 148 000 hommes, les forces du régime compterait autour de 130 000 hommes.

http://english.ahram.org.eg/NewsContent/2/8/69138/World/Region/Nusra-pledge-to-Qaeda-boosts-Syria-regime-Analysts.aspx

Article datant du mois dernier, l'armée du régime fond comme de la neige.. Les estimations varies entre 110 000 et 130 000 hommes pour l'armée syrienne et plus de 140 000 hommes pour la rébellion (Al-Nusra et les autres groupes jihadistes et étrangers compris).

Citation :

SYRIE: L'ARMÉE DE BACHAR EL-ASSAD A ÉTÉ DIVISÉE PAR DEUX

Alors que j’éditais un article sur la Syrie l’année dernière, je me souviens avoir demandé à son auteur une statistiques qui, je l’espérais, allait donner aux lecteurs une meilleure idée de la direction que prenait le pays. La réponse du journaliste:

«Bienvenue en Syrie, il n’y a pas de statistiques.»

C’est en grande partie vrai. Deux ans après le début du soulèvement, on ne manque pas d’anecdotes, que ce soit sur la vie quotidienne des Syriens, le destin de tel village, ou ce qui s’est passé au cours de telle bataille. Mais il y a très peu de faits autour de la manière dont la guerre se joue au niveau global.

L’International institute for strategic studies (IISS) a réalisé une bonne partie du travail de terrain pour répondre à une des questions persistantes pour avoir une vue d’ensemble du conflit syrien: quel est l’état de l’armée de Bachar el-Assad, et comment a-t-elle été affectée par le soulèvement? L’étude Military Balance de 2013 apporte une estimation exhaustive de la puissance de combat de l’armée syrienne, et de la lutte des deux camps pour prendre l’avantage dans le conflit.

110.000 soldats

Les conclusions de Military Balance: entre le début du soulèvement et l’automne 2012, la puissance de combat de l’armée syrienne a été divisée par deux pour atteindre 110.000 soldats. Au sein de ce total, le régime ne peut être certain de la loyauté que d’environ 50.000, ceux des forces spéciales à majorité alaouite, de la garde républicaine et des 3e et 4e divisions.

La Syrie abrite à peu près 22 millions d’habitants, ce qui signifie qu’Assad ne peut pas maintenir son niveau substantiel de contrôle avec seulement 50.000 soldats. C’est pourquoi on peut raisonnablement penser que son noyau dur de 50.000 personnes reçoit un soutien substantiel de la part d’autres franges de l’armée.

Plus précisément, il est complété par 60.000 soldats actifs de plus, 60.000 personnels de l’armée de l’air et un nombre indéterminé de policiers et de forces paramilitaires. Et c’est sans même parler des forces du Hezbollah ou iraniennes qui ont contribué à l’effort de guerre.

Des rebelles désorganisés

Military Balance n’essaie pas de quantifier les forces rebelles syriennes, mais il fournit une évaluation de leurs méthodes. On peut lire dans le rapport:

«Les rebelles employaient de plus en plus les méthodes de l’insurrection moderne comme les attaques surprise, les embuscades, les assassinats et les attentats suicides.»

Mais ils ont été freinés par leur manque d’organisation:

«Les rebelles syriens étaient grandement handicapés par un manque presque total d’autorité politique et de stratégie unifiées.»

La structure décentralisée des rebelles les a empêchés de se faire écraser par une armée syrienne numériquement et technologiquement supérieure. Mais cela a aussi entraîné des stratégies douteuses, comme la décision d’envahir la ville d’Alep avant d’avoir assez de forces pour la prendre, et pourrait entraîner des luttes internes entre les factions rebelles avant ou après la chute d’Assad. Comme l’écrit Military Balance:

«Assad pourrait ne pas gagner, mais les rebelles pourraient toujours perdre.»

David Kenner

http://www.slate.fr/monde/69655/syrie-bachar-assad-armee

Champ de bataille de Qusayr:

Rak 12 128mm croate dans le sud de la Syrie

Citation :

Citation :

Le chef de l'opposition syrienne soumet de nouveau sa démission

AFP | 21/04/2013 | 17h43

Le chef de l'opposition syrienne, Ahmed Moaz al-Khatib, a soumis pour la deuxième fois sa démission, a affirmé un membre de la Coalition qui rassemble les opposants au régime syrien.

M. Khatib avait jeté l'éponge une première fois il y a près d'un mois, mais la Coalition de l'opposition syrienne n'avait pas donné suite.

Cette nouvelle démission intervient à deux semaines d'élections destinées à doter la Coalition d'un nouveau chef, selon un autre membre de la Coalition.

"Je peux confirmer que la démission d'Ahmed Moaz al-Khatib est définitive", a indiqué Marwan Hajjo, membre de la Coalition, indiquant que M. Khatib a informé la Coalition de sa décision à Istanbul.

C'est dans cette ville turque que s'est tenue samedi une réunion du groupe des "Amis de la Syrie" durant laquelle Washington a annoncé le doublement de son assistance directe et la livraison d'équipements militaires défensifs, mais toujours pas les armes que l'opposition réclame avec insistance.

"M. Khatib a démissionné pour dénoncer le manque d'action de la communauté internationale pour aider le peuple syrien", a indiqué M. Hajjo, qui est le chef du comité d'adhésion à la Coalition.

"La communauté internationale, le groupe des Amis de la Syrie, doivent fournir des armes lourdes pour permettre aux Syriens de se défendre", a-t-il ajouté.

Un membre de la Coalition a par ailleurs affirmé à l'AFP sous couvert de l'anonymat que l'opposition allait se réunir les 10-11 mai pour élire son nouveau chef, une réunion prévue avant la démission de M. Khatib. Le mandat du président de la Coalition est soumis au vote tous les six mois.

M. Khatib, un islamiste modéré et populaire sur le terrain, a été élu en novembre pour diriger la Coalition nationale, censée représenter toute l'opposition syrienne.

Connu pour franc-parler, il a participé sur le terrain, jusqu'en 2012, au soulèvement contre le régime de Bachar al-Assad, lancé en mars 2011, notamment dans les régions rebelles près de Damas.