messages : 8293 Inscrit le : 18/08/2010 Localisation : canada Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Armée Française / French Armed Forces Jeu 28 Fév 2013 - 10:10
Rappel du premier message :
Citation :
France selects ThalesRaytheonSystems to supply its third Ground Master 400 3d air defense radar The French defense procurement agency (DGA) has selected ThalesRaytheonSystems (TRS) to supply the French Air Force with a third Ground Master 406 radar for the Lyon Mont-Verdun airbase. The order follows an earlier award announced on September 7, 2012 to provide an identical radar for the Nice Mont-Agel base. Wednesday, February 27, 2013, 05:10 PM
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 19 Oct 2013 - 14:54
normal Serval ronge dans les credits MCO,c´est du passé lointain ou ca pouvait mener une guerre meme moyenne sans en sentir les effets sur le budget,bienvenue au 3eme rang
_________________
annabi Général de corps d'armée (ANP)
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 19 Oct 2013 - 19:22
Forces spéciales françaises vs Al Qaida MI, les images inédites de l'armée FR
Gémini Colonel-Major
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 19 Oct 2013 - 21:06
voire inexistant dans quelques annees. Une armée sous cocoon La dissuasion sera maintenu au top histoire qu'on nous emmerde pas trop.(du moins le pays).
annabi Général de corps d'armée (ANP)
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 19 Oct 2013 - 21:50
Gémini a écrit:
voire inexistant dans quelques annees. Une armée sous cocoon La dissuasion sera maintenu au top histoirequ'on nous emmerde pas trop.(du moins le pays).
certainement...et vivement que ce droit soit reconnu pour d'autre
jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 20 Oct 2013 - 16:58
Citation :
Serval : le défi du bataillon logistique « Croix du Sud »
Mise à jour : 20/10/2013 15:45
Du 05 au 10 octobre 2013, le bataillon logistique « Croix du Sud » de la force Serval a procédé aux ravitaillements des plateformes déserts relais (PfDR) de Kidal et Tessalit, dans le cadre de flux d’entretien. Profitant de son déplacement, le convoi a également ravitaillé le détachement de liaison avancé (DLA) d’Aghelhok, qui accompagne et soutient le bataillon tchadien de la MINUSMA.
Projeté au Mali depuis le mois de juin 2013, le bataillon logistique « Croix du Sud », commandé par le colonel BARBE, chef de corps du 515e régiment du Train, a pour mission majeure de soutenir les opérations de la force SERVAL dans l’ensemble du pays. De façon permanente, il contribue à la sécurisation et au renseignement de situation sur l’ensemble des axes logistiques majeurs (main supply road, « MSR »).
Agissant dans des conditions particulièrement rustiques et difficiles et dans un contexte sécuritaire dégradé, les pistes maliennes se révèlent être un défi permanent. Sable à perte de vue et oueds constituent le décor principal de l’action du bataillon, complexifiant les déplacements tactiques. Chaque convoi peut rapidement devenir un convoi de l’extrême, au déroulement imprévisible et à l’issue aléatoire. Ayant un rythme dense et soutenu, le bataillon s’adapte en toutes circonstances dictées par les contraintes opérationnelles.
Le défi logistique que représente ce théâtre d’opérations avec d’une part les élongations et d’autre part la dispersion, et ce dans des conditions éprouvantes tant pour les hommes que pour les matériels, est un défi unique et nouveau.
3000 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.
messages : 2735 Inscrit le : 09/12/2009 Localisation : Un peu partout!!! Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 21 Oct 2013 - 10:58
annabi a écrit:
Gémini a écrit:
voire inexistant dans quelques annees. Une armée sous cocoon La dissuasion sera maintenu au top histoirequ'on nous emmerde pas trop.(du moins le pays).
certainement...et vivement que ce droit soit reconnu pour d'autre
.............C'est mal barrée...............
Fahed64 Administrateur
messages : 25561 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 21 Oct 2013 - 14:04
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 21 Oct 2013 - 16:09
Citation :
Défense : l'armée française est-elle bien entraînée ?
Michel Cabirol | 21/10/2013
Les crédits pour l'entraînement des trois armées sont très souvent insuffisants pour tenir les engagements exigés par l'OTAN. Les pilotes de chasse de l'armée de l'air ne voleront en moyenne en 2013 que 150 heures. Soit 30 heures au-dessous des exigences de l'OTAN.
Il n'y a pas que les matériels qui flanchent dans les armées en raison d'impasses budgétaires dans le maintien en condition opérationnelle (MCO). Face aux contraintes financières qui pèsent sur le ministère de la Défense, la préparation des militaires dans les trois armées se réduit comme une peau de chagrin et s'éloigne de plus en plus des normes OTAN.
En 2013, par exemple, un pilote de chasse de l'armée de l'air ne volera en moyenne que 150 heures par an (contre un objectif de 160 heures fixé par la loi de finances initiale de 2013), selon les prévisions actualisée du ministère de la Défense. Soit 30 heures au-dessous de ce que l'OTAN recommande pour l'entrainement des pilotes de chasse. En 2011 et 2012, les pilotes ont respectivement volé 190 heures, puis 169 heures par an.
Un seuil plancher ?
Jusqu'ici les pilotes de l'aéronavale ont été mieux traités que ceux de l'armée de l'air (175 heures de vol, contre 180 heures, norme OTAN). Mais l'année prochaine, les pilotes de la marine devraient eux aussi connaître une diminution ponctuelle (150 heures).
Pourquoi un tel bilan ? Selon les explications du projet de loi pour 2014, "l'engagement au Mali a accru les tensions logistiques et la disponibilité en métropole pour la chasse et l'aviation de transport de l'armée de l'air. En 2014, l'effort portera sur l'activité de l'aviation de chasse qui restera à son niveau de 2013". Soit 150 heures. Un entraînement minimal quand on prend en compte l'objectif de la France de disposer d'une capacité à entrer en premier sur un théâtre d'opérations, démontrée récemment en Libye ou au Mali.
Fondamental de remonter à 180 heures, selon le général Mercier
Pour le chef d'état-major de l'armée de l'air, Denis Mercier, "il est important de souligner que nous sommes aujourd'hui arrivés à un socle". .Et de rappeler lors sa récente audition à l'Assemblée nationale qu'il "est fondamental que ceux de nos pilotes, de Rafale notamment, qui assurent cette mission d'entrée en premier ne se contentent pas de 120 à 150 heures de vols annuelles mais en fassent 250 heures, dont 70 sur des simulateurs. Cette exigence impose de remonter à 180 heures le niveau d'activité en priorité de ceux qui assurent la mission d'entrée en premier".
Ce problème d'entraînement et de formation est encore plus aigu pour les pilotes de transport. En 2013, ils ne voleront que 280 heures par an (400 heures normes OTAN), en hausse par rapport à 2012 (265 heures) mais en nette baisse par rapport à 2011 (310). Les équipages de transport ont bénéficié cette année de l'opération Serval (20 heures supplémentaires de vol par rapport à l'objectif fixé par la loi de finances initiale). Mais cet accroissement "masque de grandes disparités de qualification entre les équipages", note le rapport. Le faible niveau d'activité prévu pour 2014 (230 heures) aura "une incidence sur le fonctionnement des armées pour l'ensemble des activités faisant appel au transport aérien (soutien opérations, projection exercices, entraînement troupes aéroportées,..)".
Le ministère rogne sur les heures de vol des pilotes d'hélicoptères
Les pilotes d'hélicoptères des trois armées (air, marine et terre) ne sont pas mieux lotis que les pilotes d'avions de combat. Les pilotes de l'armée de terre (Alat) effectueront 160 heures de vols en 2013 (contre 180 heures, norme OTAN), tout comme ceux de l'armée de l'air (contre 200 heures, norme OTAN). En revanche, les pilotes de l'aéronavale voleront 202 heures en 2013 (contre 220 heures norme OTAN).
En tout cas, le constat est le même pour les pilotes des trois armées, le nombre d'heures de vols a baissé ces deux dernières années : de 177 heures de vol en 2011à 160 heures en 2013 (terre) ; de 199 heures de vol en 2012 à 190 heures en 2013 (air) et de 220 heures de vol en 2012 à 202 heures en 2013 (marine). Et la tendance à la baisse va se poursuivre en 2014 : 156 heures (terre), 160 (air) et 180 (marine).
160 heures, une limite basse
"Compte tenu des retours d'expérience des engagements récents et actuels, le seuil de 160 heures de vol pour un équipage d'hélicoptère de l'armée de terre constitue une limite basse que le recours aux moyens de simulation ne permet pas de compenser", estime le rapport de la loi de finances initiale.
C'est la raison pour laquelle un effort a été fait pour "ne pas descendre significativement sous ce seuil. L'objectif des 180 heures de vol de la loi de programmation militaire permettra d'assurer les contrats, en garantissant un maintien en qualification et une régénération correcte des pilotes. Les opérations extérieures ont cependant des conséquences significatives sur l'entrainement des équipages des forces en métropole : un écart se creuse entre les pilotes projetés et les pilotes non ou peu projetés (notamment les jeunes pilotes)". Et de conclure que "la situation reste préoccupante (seuil plancher de 160 heure de vol atteint). Les effets s'en feront ressentir sur plusieurs années".
Pour la marine, la disponibilité des hélicoptères (en particulier Lynx et Caïman) ne permettra donc pas d'atteindre l'activité initialement prévue en 2013 (220 heures en loi de finances initiale). L'armée de l'air verra en 2014 aussi une baisse sensible d'activité des équipages d'hélicoptères.
Les bâtiments de la Royale restent à quai
En 2013, les jours de mer par bâtiment de la marine va encore baisser... à 88 jours (contre 92 jours en 2011 et 89 jours en 2012). Et l'année prochaine, ce sera 86 jours. Ce qui va à l'encontre des souhaits du chef de l'état-major de la marine, l'amiral Bernard Rogel, qui accorde beaucoup d'importance à l'activité des forces. "Le taux d'activité consacre non seulement l'aptitude aux missions des équipages, mais aussi leur moral", a-t-il estimé mi-septembre au Sénat.
Enfin, les jours d'activités opérationnelles par homme (JPO) de l'armée de terre, le nouvel indicateur qui remplace les JPAO (préparation opérationnelle plus opérations extérieures plus missions intérieures-MISSINT), ont été fixés à 83 jours. La préparation opérationnelle (JPO) a été en partie déterminée par l'opération Serval au Mali nécessitant la réorientation des activités vers des mises en condition avant projection. "Le niveau de préparation opérationnelle doit pouvoir être maintenu grâce à l'effort financier consenti", explique le ministère. Pour 2014, l'objectif est également de 83 jours.
Ce qui ne répond pas à l'ambition du chef d'état-major de l'armée de terre, le général Bertrand Ract-Madoux. Lors de son audition le 18 septembre au Sénat, il a rappelé que "la réalisation de l'objectif fixé dans le projet de loi de programmation militaire de 90 journées de préparation opérationnelle et de 180 heures de vol, hors simulation, permet à l'armée de Terre de remplir dans la durée son contrat opérationnel". Lucide, il a toutefois souligné que "pas plus qu'en 2013, le niveau de ressource inscrit ne permettra d'atteindre ces cibles en 2014 et en 2015. Il ne devrait pas être possible de réaliser plus de 83 journées de préparation opérationnelle et 156 heures de vol. Cette situation perdurant depuis trois ans, l'armée de Terre vit sur ses acquis".
Dégradation des conditions d'entraînement
L'armée de terre n'arrivera pas à réaliser 90 jours de préparation opérationnelle en raison des mesures d'économies décidées entre 2009 et 2012 essentiellement. "Elles ont, entre autres, eu pour effet de réduire les crédits d'activités, ceux dédiés à l'entretien programmé des matériels et aux opérations d'infrastructures associées, produisant par voie de conséquence une dégradation progressive des conditions d'entraînement", a précisé le général Ract-Madoux. Selon lui, l'effort inscrit dans le cadre de la LPM devrait permettre d'enrayer ce processus en stabilisant le niveau de préparation opérationnelle à terme.
Les conséquences de cette dégradation ne se font pas sentir en opérations extérieures, a noté le général Ract-Madoux. Si "les forces terrestres continuent à se comporter remarquablement, c'est en raison de leur expérience, acquise au fil des projections et des bonnes pratiques adoptées par l'armée de Terre en matière d'entraînement. Pour autant, il faut redouter les effets de cette dégradation à plus long terme si les objectifs du projet de LPM en matière de préparation opérationnelle se révélaient hors d'atteinte".
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 21 Oct 2013 - 16:46
Citation :
Une nouvelle génération de pilotes à bord du Charles de Gaulle
Mise à jour : 21/10/2013 12:07
Le porte-avions Charles de Gaulle et ses avions de combat embarqués ont repris la mer, du 16 au 21 octobre 2013, pour effectuer une période de qualification et de préparation opérationnelle en Méditerranée. Appelée École de l’aviation embarquée (EAé), cette phase est fondamentale dans le cursus de formation des pilotes de chasse de la Marine nationale. En quelques jours, cette EAé a permis de qualifier 9 pilotes de chasse embarquée.
« La qualification concerne tous les pilotes du Charles de Gaulle, sur tous les types d’aéronefs que compte le groupe aérien embarqué : chasseurs Rafale Marine et Super Etendard modernisé, avion de guet aérien Hawkeye », indique le capitaine de vaisseau Eric Aymard, commandant du groupe aérien embarqué (GAé) et responsable de l’entraînement des pilotes.
Débutée le 16 octobre dernier avec le départ du Charles de Gaulle de Toulon, l’EAé a pour objectif la formation et la qualification des jeunes pilotes de chasse de la Marine nationale.
"L’EAé est une figure imposée pour tout pilote de chasse de la Marine : c’est là qu’il acquiert sa qualité de pilote de porte-avions. Il devient marin du ciel apte à opérer de jour et de nuit depuis le Charles de Gaulle".
Deux fois par an, une période de quelques jours à la mer (EAé) est consacrée aux qualifications des pilotes. Avant d’embarquer, les pilotes en qualification ont enchaîné cinq semaines d’entraînement particulièrement intensif. Au cours de séances d’Appontages simulés sur piste (ASSP), ils ont répété à terre les manœuvres d’approche et d’appontage en suivant des paramètres de vol similaires à ceux du porte-avions.
« Dans la mesure où leurs aptitudes ont été confirmées à terre par les officiers d’appontage chargés de les entraîner et de les évaluer, ils ont été admis à poursuivre leur phase de qualification à bord du Charles de Gaulle. Ensuite, exposés aux contraintes liées à l’environnement maritime : aléas météo, mouvements du bateau et évolution au-dessus de la mer en l’absence de repère, ils gagneront en expérience et en aisance pour opérer depuis le porte-avions. »
Dans ce contexte, les jeunes pilotes du Groupe aérien effectuent lors de cette sortie leur tout premier appontage sur le pont du Charles de Gaulle. Précédemment, ils ont achevé leur cycle de formation aux États-Unis où ils ont obtenu leur brevet de pilote de chasse avant d’effectuer leurs premiers vols sur l’avion de combat Rafale au sein de l’Escadron de Transformation Rafale (ETR) de St Dizier (unité de l’armée de l’Air).
Pour obtenir leur qualification, les pilotes doivent réaliser six appontages et deux touch and go. Durant ces phases, les officiers d’appontage vont évaluer la précision des appontages selon différents critères (pente, incidence, vitesse, tenue d’axe). « Pour un appontage réussi, un haut niveau d’exigence dans la tenue des paramètres de vol est nécessaire », précise le CV Aymard.
L’EAé permet également aux pilotes les plus expérimentés de maintenir leur compétence opérationnelle (vols tactiques à plusieurs avions, ravitaillement en vol, combat aérien) depuis le porte-avions Charles de Gaulle. Cette EAé a marqué la première sortie du porte-avions Charles de Gaulle après l’obtention de sa qualification opérationnelle en août dernier (qualification complète des marins du porte-avions ainsi que du groupe aérien).
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 21 Oct 2013 - 18:15
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 21 Oct 2013 - 18:29
Citation :
La FREMM Aquitaine conduit de nombreux essais en Méditerranée
Mise à jour : 21/10/2013
La frégate multi missions (FREMM) Aquitaine a franchi le détroit de Gibraltar le 19 octobre 2013. Attendue à Toulon dans la journée du 21 octobre, la tête de série du programme FREMM vient en mer Méditerranée conduire une nouvelle campagne d’essais et parfaire son entraînement avec les unités de la Marine nationale basées en Méditerranée.
Au début du mois, l’Aquitaine a mené à son terme une période d’arrêt technique de six semaines dite aussi Unavailabily for maintenance period (UMP). Au-delà des opérations planifiées de maintien en condition opérationnelle, les travaux conduits à cette occasion ont permis, de faire évoluer le bâtiment afin de tenir compte du premier retour d’expérience accumulé depuis l’acceptation de la frégate notamment lors du déploiement de longue durée au printemps dernier.
Après son appareillage de Brest mi-octobre, l’Aquitaine a effectué, quelques jours d’entraînement ciblé en mer d’Iroise et dans le golfe de Gascogne, avant de mettre le cap sur Toulon.
En Méditerranée, la première frégate française de nouvelle génération vient conduire de nouveaux essais en liaison avec les divisions « techniques navales » et « essais de missiles » de la DGA et avec les industriels. Ces essais, prévus pour durer plusieurs semaines, seront centrés sur le système de combat, les liaisons de données tactiques, l’exploitation des différents senseurs, la mise en œuvre de l’artillerie de 76mm et celle des missiles, notamment des missiles antinavires MM40 Block 3. L’emport et la mise à l’eau des embarcations de nouvelle génération du type ECUME sera également expérimenté.
Avant de regagner son port base, l’Aquitaine terminera cette campagne d’essais par une série d’entraînements notamment dans le domaine de la lutte sous la mer et participera a plusieurs entraînements avec les bâtiments toulonnais.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 21 Oct 2013 - 18:46
C'est vrai qu'elle est belle cette frégate.
annabi Général de corps d'armée (ANP)
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 23 Oct 2013 - 1:09
Citation :
Défense : l'armée française est-elle bien entraînée ?
Les pilotes de chasse de la marine vont connaître une nette diminution de leurs heures de vol en 2014 : de 175 heures en 2013 à 150 heures en 2014
Les crédits pour l'entraînement des trois armées sont très souvent insuffisants pour tenir les engagements exigés par l'OTAN. Les pilotes de chasse de l'armée de l'air ne voleront en moyenne en 2013 que 150 heures. Soit 30 heures au-dessous des exigences de l'OTAN.
Il n'y a pas que les matériels qui flanchent dans les armées en raison d'impasses budgétaires dans le maintien en condition opérationnelle (MCO). Face aux contraintes financières qui pèsent sur le ministère de la Défense, la préparation des militaires dans les trois armées se réduit comme une peau de chagrin et s'éloigne de plus en plus des normes OTAN. En 2013, par exemple, un pilote de chasse de l'armée de l'air ne volera en moyenne que 150 heures par an (contre un objectif de 160 heures fixé par la loi de finances initiale de 2013), selon les prévisions actualisée du ministère de la Défense. Soit 30 heures au-dessous de ce que l'OTAN recommande pour l'entrainement des pilotes de chasse. En 2011 et 2012, les pilotes ont respectivement volé 190 heures, puis 169 heures par an. Un seuil plancher ? Jusqu'ici les pilotes de l'aéronavale ont été mieux traités que ceux de l'armée de l'air (175 heures de vol, contre 180 heures, norme OTAN). Mais l'année prochaine, les pilotes de la marine devraient eux aussi connaître une diminution ponctuelle (150 heures). Pourquoi un tel bilan ? Selon les explications du projet de loi pour 2014, "l'engagement au Mali a accru les tensions logistiques et la disponibilité en métropole pour la chasse et l'aviation de transport de l'armée de l'air. En 2014, l'effort portera sur l'activité de l'aviation de chasse qui restera à son niveau de 2013". Soit 150 heures. Un entraînement minimal quand on prend en compte l'objectif de la France de disposer d'une capacité à entrer en premier sur un théâtre d'opérations, démontrée récemment en Libye ou au Mali. Fondamental de remonter à 180 heures, selon le général Mercier Pour le chef d'état-major de l'armée de l'air, Denis Mercier, "il est important de souligner que nous sommes aujourd'hui arrivés à un socle". .Et de rappeler lors sa récente audition à l'Assemblée nationale : "Il est fondamental que ceux de nos pilotes, de Rafale notamment, qui assurent cette mission d'entrée en premier ne se contentent pas de 120 à 150 heures de vols annuelles mais en fassent 250 heures, dont 70 sur des simulateurs. Cette exigence impose de remonter à 180 heures le niveau d'activité en priorité de ceux qui assurent la mission d'entrée en premier". Ce problème d'entraînement et de formation est encore plus aigu pour les pilotes de transport. En 2013, ils ne voleront que 280 heures par an (400 heures normes OTAN), en hausse par rapport à 2012 (265 heures) mais en nette baisse par rapport à 2011 (310). Les équipages de transport ont bénéficié cette année de l'opération Serval (20 heures supplémentaires de vol par rapport à l'objectif fixé par la loi de finances initiale). Mais cet accroissement "masque de grandes disparités de qualification entre les équipages", note le rapport. Le faible niveau d'activité prévu pour 2014 (230 heures) aura "une incidence sur le fonctionnement des armées pour l'ensemble des activités faisant appel au transport aérien (soutien opérations, projection exercices, entraînement troupes aéroportées,..)". Le ministère rogne sur les heures de vol des pilotes d'hélicoptères Les pilotes d'hélicoptères des trois armées (air, marine et terre) ne sont pas mieux lotis que les pilotes d'avions de combat. Les pilotes de l'armée de terre (Alat) effectueront 160 heures de vols en 2013 (contre 180 heures, norme OTAN), tout comme ceux de l'armée de l'air (contre 200 heures, norme OTAN). En revanche, les pilotes de l'aéronavale voleront 202 heures en 2013 (contre 220 heures norme OTAN). En tout cas, le constat est le même pour les pilotes des trois armées, le nombre d'heures de vols a baissé ces deux dernières années : de 177 heures de vol en 2011à 160 heures en 2013 (terre) ; de 199 heures de vol en 2012 à 190 heures en 2013 (air) et de 220 heures de vol en 2012 à 202 heures en 2013 (marine). Et la tendance à la baisse va se poursuivre en 2014 : 156 heures (terre), 160 (air) et 180 (marine). 160 heures, une limite basse "Compte tenu des retours d'expérience des engagements récents et actuels, le seuil de 160 heures de vol pour un équipage d'hélicoptère de l'armée de terre constitue une limite basse que le recours aux moyens de simulation ne permet pas de compenser", estime le rapport de la loi de finances initiale.
Citation :
"Un effort a été fait ne pas descendre significativement sous ce seuil. L'objectif des 180 heures de vol de la loi de programmation militaire permettra d'assurer les contrats, en garantissant un maintien en qualification et une régénération correcte des pilotes. Les opérations extérieures ont cependant des conséquences significatives sur l'entrainement des équipages des forces en métropole : un écart se creuse entre les pilotes projetés et les pilotes non ou peu projetés (notamment les jeunes pilotes)".
Et de conclure que "la situation reste préoccupante (seuil plancher de 160 heure de vol atteint). Les effets s'en feront ressentir sur plusieurs années". Pour la marine, la disponibilité des hélicoptères (en particulier Lynx et Caïman) ne permettra donc pas d'atteindre l'activité initialement prévue en 2013 (220 heures en loi de finances initiale). L'armée de l'air verra en 2014 aussi une baisse sensible d'activité des équipages d'hélicoptères. Les bâtiments de la Royale restent à quai En 2013, les jours de mer par bâtiment de la marine va encore baisser... à 88 jours (contre 92 jours en 2011 et 89 jours en 2012). Et l'année prochaine, ce sera 86 jours. Ce qui va à l'encontre des souhaits du chef de l'état-major de la marine, l'amiral Bernard Rogel, qui accorde beaucoup d'importance à l'activité des forces. "Le taux d'activité consacre non seulement l'aptitude aux missions des équipages, mais aussi leur moral", a-t-il estimé mi-septembre au Sénat. Enfin, les jours d'activités opérationnelles par homme (JPO) de l'armée de terre, le nouvel indicateur qui remplace les JPAO (préparation opérationnelle plus opérations extérieures plus missions intérieures-MISSINT), ont été fixés à 83 jours. La préparation opérationnelle (JPO) a été en partie déterminée par l'opération Serval au Mali nécessitant la réorientation des activités vers des mises en condition avant projection. "Le niveau de préparation opérationnelle doit pouvoir être maintenu grâce à l'effort financier consenti", explique le ministère. Pour 2014, l'objectif est également de 83 jours.
Ce qui ne répond pas à l'ambition du chef d'état-major de l'armée de terre, le général Bertrand Ract-Madoux. Lors de son audition le 18 septembre au Sénat, il a rappelé :
"La réalisation de l'objectif fixé dans le projet de loi de programmation militaire de 90 journées de préparation opérationnelle et de 180 heures de vol, hors simulation, permet à l'armée de Terre de remplir dans la durée son contrat opérationnel". Lucide, il a toutefois souligné que "pas plus qu'en 2013, le niveau de ressource inscrit ne permettra d'atteindre ces cibles en 2014 et en 2015. Il ne devrait pas être possible de réaliser plus de 83 journées de préparation opérationnelle et 156 heures de vol. Cette situation perdurant depuis trois ans, l'armée de Terre vit sur ses acquis". Dégradation des conditions d'entraînement L'armée de terre n'arrivera pas à réaliser 90 jours de préparation opérationnelle en raison des mesures d'économies décidées entre 2009 et 2012 essentiellement. Le général Ract-Madoux précise : "Elles ont, entre autres, eu pour effet de réduire les crédits d'activités, ceux dédiés à l'entretien programmé des matériels et aux opérations d'infrastructures associées, produisant par voie de conséquence une dégradation progressive des conditions d'entraînement".
Selon lui, l'effort inscrit dans le cadre de la LPM devrait permettre d'enrayer ce processus en stabilisant le niveau de préparation opérationnelle à terme.Les conséquences de cette dégradation ne se font pas sentir en opérations extérieures, a noté le général Ract-Madoux. "Si les forces terrestres continuent à se comporter remarquablement, c'est en raison de leur expérience, acquise au fil des projections et des bonnes pratiques adoptées par l'armée de Terre en matière d'entraînement. Pour autant, il faut redouter les effets de cette dégradation à plus long terme si les objectifs du projet de LPM en matière de préparation opérationnelle se révélaient hors d'atteinte".
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 23 Oct 2013 - 18:42
Citation :
Premier ravitaillement en vol transatlantique d’un E-3F par un C135 FR
Mise à jour : 23/10/2013 11:21
C’est une première qui s’est déroulée, vendredi 11 octobre 2013, au-dessus de l’océan Atlantique.
Un C135 FR du groupe de ravitaillement en vol 2/91 «Bretagne» et un E-3F Awacs de l’escadron de détection et de contrôle aéroportés (EDCA) 36 «Berry» s’étaient donnés rendez-vous entre Avord et Fort-de-France, en Martinique, pour un ravitaillement en vol "lourd". D’une durée de huit heures environ, le vol s’est déroulé avec succès et en totale sécurité.
«La traversée de l’océan Atlantique et le ravitaillement en vol sont des missions que nous avons l’habitude de pratiquer, explique le commandant Étienne Ruellan, commandant en second de l’EDCA. Seulement, c’est la première fois que nous combinons les deux. Pour cela, une préparation minutieuse et une coordination parfaite entre les deux escadrons ont été nécessaires.»
Au-delà de l'instruction des équipages, cette mission a permis d'illustrer l'allonge de l’E-3F, ainsi que sa capacité à accompagner des raids «longue distance». Cette possibilité de ravitailler au dessus de l'Atlantique avait été explorée lors du repérage des débris du vol Air France AF 447 en 2009 au large du Brésil.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 24 Oct 2013 - 0:13
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Une nouvelle mine sous-marine à l’étude en France
La France a semble-t-il entrepris, discrètement, de lancer des études pour le développement de nouvelles mines pouvant être lancées depuis des sous-marins. L’idée est de remplacer les FG 29, qui ont une bonne trentaine d’années. D’un poids d’une tonne, avec une charge militaire de 600 kilos, ces mines de fond peuvent être mouillées par les sous-marins nucléaires d’attaque du type Rubis au moyen de leurs quatre tubes lance-torpilles. En tout, chaque SNA pourrait déployer une trentaine de ces engins afin, par exemple, d’interdire les accès à un port, un chenal ou une zone côtière. Le développement d’une nouvelle mine est logique dans le cadre du programme des nouveaux sous-marins d’attaque du type Barracuda, dont la tête de série doit être livrée en 2017 à la Marine nationale. La sécurité à bord de ces bateaux, qui seront dotés notamment de la nouvelle torpille lourde F21, a été significativement renforcée afin de tenir compte du durcissement de la règlementation en termes de sûreté nucléaire. Il y a, de plus, des impératifs technologiques et opérationnels, les moyens de guerre des mines ayant évolué ces dernières années, avec des systèmes de détection et de neutralisation bien plus performants. Il convient donc, pour conserver une capacité de mouillage de mines efficace, que la marine française se dote de nouvelles armes. On notera que les bâtiments de surface français peuvent également embarquer des mines. Celles-ci sont du type FG 26.
DCNS s’associe aux 30 ans du Centre d’Interprétation et de Reconnaissance Acoustique de la Marine nationale
Dans le cadre de ses activités dans le domaine de la reconnaissance acoustique, DCNS travaille en étroite collaboration avec le Centre d’Interprétation et de Reconnaissance Acoustique (CIRA) qui regroupe les « oreilles d’or »* de la Marine nationale. C’est donc tout naturellement que le Groupe s’est associé, samedi 28 septembre, au 30ème anniversaire du CIRA, célébré à St-Mandrier près des côtes toulonnaises. La reconnaissance acoustique fait partie intégrante des activités de détection sous-marine de DCNS. Pour aider les opérateurs à classifier les signaux sonar et identifier leur origine, le Groupe propose des systèmes qui permettent de caractériser les différents indices acoustiques grâce à un fichier de signatures. Les « oreilles d’or » sont les utilisateurs exclusifs de ces systèmes d’identification. A bord d’un sous-marin, c’est en effet à ces experts de l’analyse des sons qu’est confiée la tâche d’écoute des signaux pour repérer les sons suspects. DCNS conçoit et réalise des systèmes de classification en s’appuyant sur l’expertise des analystes du CIRA. Le Groupe s’intéresse notamment à la capacité de l’humain à déterminer la classe d’un signal sonore –ami ou ennemi- sur la base de son acuité auditive. L’oreille humaine a le pouvoir de différencier deux sons distincts à travers des critères de perception psycho-acoustiques tels que le timbre, la hauteur ou l’intensité. L’objectif pour DCNS : automatiser certains traitements de l’information pour soulager l’analyste et lui offrir une aide à la décision. En s’associant au 30ème anniversaire du CIRA, DCNS a souhaité rendre hommage à cette collaboration efficace, démarrée il y a plus de 20 ans avec le premier système de classification embarqué et qui se poursuit aujourd’hui avec les grands programmes et études menés dans le domaine de la reconnaissance acoustique. * Dans le jargon sous-marinier, les oreilles d’or sont les analystes détecteurs de bruits qui permettent au sous-marin d’identifier les navires.
Le Siroco devrait quitter la marine française à l’horizon 2015
En dehors du pétrolier-ravitailleur Meuse, la Marine nationale prévoit de se séparer d’un second grand bâtiment à l’horizon 2015. Il s’agit du transport de chalands de débarquement Siroco. Ce dernier pourrait être vendu au Chili, qui a déjà acheté son sistership, la Foudre, en décembre 2011. Cette cession serait logique dans la mesure où la marine chilienne pourrait, ainsi, disposer d’une force amphibie homogène, avec des TCD ayant encore un bon potentiel. C’est notamment le cas du Siroco, qui est de 8 ans le cadet de l’ex-Foudre (aujourd’hui Sargento Aldea), sa mise en service remontant à 1998, contre 1990 pour son aîné. Quant à la marine française, elle se conformera, ainsi, au format établi par le nouveau Livre Blanc sur la défense, qui a réduit de quatre à trois le nombre de ses bâtiments de projection. Un choix qui entraine l’abandon de la construction du quatrième BPC du type Mistral, prévue à la fin de la décennie pour succéder au Siroco. On notera cependant que les Mistral, Tonnerre et Dixmude, livrés entre 2006 et 2012, présentent des capacités bien supérieures à celles des anciens TCD, et sont dans le même temps bien plus polyvalents, tout en offrant une meilleure disponibilité. La réduction de format n’obère donc pas les capacités globales de la Marine nationale en matière d’opérations amphibies, même s’il est vrai que la diminution du nombre de bâtiments présente aussi un risque en cas d’indisponibilité d’une ou plusieurs unités pour diverses raisons. Sans oublier qu’à la mer, le nombre de passerelles demeure important pour couvrir une vaste surface ou être en mesure de se déployer sur plusieurs théâtres d’opérations.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 24 Oct 2013 - 15:46
Reportage sur un exercice de sauvetage au combat diffusé au journal de 20H de TF1. https://www.facebook.com/photo.php?v=640146746029626&set=vb.176770602367245&type=2&theater
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 24 Oct 2013 - 15:51
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Publiée le 24 oct. 2013
Le bataillon d'hélicoptères de reconnaissance et d'attaque du 3e régiment d'hélicoptères de combat a organisé un exercice de type BATEX du 14 au 18 octobre 2013 depuis sa base d'Etain. Cette activité opérationnelle, baptisée « Seuil d'Argonne», a mis en œuvre un groupement tactique interarmes aéromobile de niveau « bataillon renforcé » avec 300 militaires et 23 hélicoptères. Différentes unités extérieures ont participé à cet exercice. Cela a permis d'élargir les capacités d'entrainement du régiment dans un concept de partenariat interarmes, interarmées, et interallié par la présence d'une unité ALAT italienne (27e groupe d'hélicoptères multirôles "MERCURIO" du 5e régiment de l'aviation italienne "RIGEL"). L'exercice a deux objectifs : entraînement à la planification et conduite de missions, poursuite de l'expérimentation du SITALAT dans la numérisation de l'espace de bataille (NEB) avec les moyens ATLAS de l'artillerie et FEL
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 24 Oct 2013 - 16:03
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Nord du Mali : opération "de grande ampleur" des armées française et malienne avec la Minusma
24/10/2013 à 15:45 Par Jeune Afrique
L'opération "Hydre" a pour but "de faire pression sur les mouvements terroristes éventuels pour éviter leur résurgence", a annoncé, jeudi, le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major des armées françaises. Les forces maliennes et la Minusma y participent également.
"Nous avons engagé, avec l'armée malienne et la Minusma (Force de l'ONU au Mali), une opération de grande ampleur au nord et au sud de la boucle du Niger", a déclaré, jeudi 24 octobre, le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major des armées françaises.
"Plusieurs centaines" de soldats français sont engagés, de l'ordre d'un "bataillon", a déclaré le colonel Jaron, sans préciser le nombre total de militaires impliqués.
Cette opération, baptisée "Hydre", a pour objectif "de faire pression sur les mouvements terroristes éventuels pour éviter leur résurgence (...) Cela fait partie de ces opérations qui sont régulièrement menées (...) pour participer à la stabilité du pays", a ajouté le colonel Jaron, en assurant qu'il ne s'agissait pas d'une réponse aux attaques menées récemment par des éléments jihadistes.
"Frapper les esprits"
Mercredi, un attentat soigneusement planifié a tué au moins deux soldats tchadiens du contingent de la Minusma à Tessalit, dans le nord-est. Interrogé sur ces attaques jihadistes, le colonel Jaron a souligné que les forces françaises n'étaient pas surprises de "voir ponctuellement de tels groupuscules se mettre en œuvre" à l'approche des législatives, dont le premier tour est prévu le 24 novembre.
"À chaque fois, il s'agit d'opérations très concentrées géographiquement, qui ne s'inscrivent pas dans la durée et qui reposent sur un mode d'action de terroristes", en voulant "frapper les esprits sans avoir forcément une capacité à engager un combat dans le temps", a-t-il analysé.
Les assaillants à Tessalit voulaient aussi "frapper les esprits" et non pas "conquérir la ville", a ajouté le colonel Jaron, en saluant la réactivité du bataillon tchadien, qui "a très rapidement repris l'initiative".
"Nous savons que la totalité des groupes terroristes présents (...) au Mali n'ont pas été éliminés. Et par moments, ils peuvent resurgir alors que nous allons vers les élections législatives", a-t-il poursuivi.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 24 Oct 2013 - 17:23
Frigate Chevalier Paul (D621) & USS Nimitz (CVN-68)
_________________ Le Prophéte (saw) a dit: Les Hommes Les meilleurs sont ceux qui sont les plus utiles aux autres
annabi Général de corps d'armée (ANP)
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 24 Oct 2013 - 22:14
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Le système de combat aérien du futur sera d'abord franco-britannique
La coopération franco-britannique, issue du traité de Lancaster House en 2010, trouve des prolongements intéressants en matière d'industrie. C'est le cas du missile anti-navire léger (MBDA) et du système de lutte anti-mines SLAMF (DCNS, Thales Underwater Systems et ECA). Le dossier des drones de combat ou système de combat aérien futur (SCAF ou FCAS en anglais) est lui aussi en cours de décollage (ici le démonstrateur nEUROn, photo Dassault aviation). Et ce tournant-là, il serait bon de ne pas le manquer...
" La négociation sur le sujet a bien progressé tant au niveau étatique qu'industriel ", a expliqué le 16 octobre le Délégué général à l'armement, Laurent Collet-Bignon, aux sénateurs de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées. Dassault et BAE Systems pour la maîtrise d'œuvre et le prototype (chacun a son démonstrateur technologique, nEUROn pour le premier, Taranis pour le second), Safran et Rolls-Royce pour la motorisation, Thales et Selex UK (transmission, radar, guerre électronique) " ont tous, dans leur domaine respectif, atteint un consensus basé sur la compétence industrielle ", a rapporté le DGA. Il s'agit d'un drone de combat, appelé à remplir des missions de reconnaissance, de frappe et de bombardement. Pas encore de combat aérien, dirons-nous pour rassurer les aviateurs (mais bon...). Il sera furtif et quasiment autonome (décollage, vol, atterrissage). Le pilote ne devrait donc pas bénéficier d'un joystick (à la différence des Reaper) mais validera certaines phases, notamment le largage des bombes... " Il faut accepter les dépendances mutuelles " Un contrat de développement doit être notifié en 2014. Il concernera des travaux technologiques, de design et de simulation. " Ce projet peut s'interpréter comme une suite du démonstrateur nEUROn avec la recherche d'une optimisation d'ensemble et d'un élargissement de la maîtrise d'œuvre à deux nations, puis une ouverture aux autres partenaires en fonction de savoir-faire ", a prolongé Laurent Collet-Bignon. " Il faut accepter les dépendances mutuelles. " Pour être tout à fait honnête, le DGA a aussitôt ajouté " mais on ne peut les avoir qu'avec des pays ayant les mêmes ambitions, comme le Royaume-Uni ". Rappelons que nEUROn, le démonstrateur de Dassault est le fruit d'une collaboration avec Thales, Saab (Suède), Alenia (Italie, filiale de Finmeccanica), Casa (Espagne, filiale d'EADS), HAI (Grèce) et RUAG (Suisse). Le montage industriel est hautement politique et le reste quand il s'agit de travailler avec des partenaires britanniques : " Il ne me semble pas opportun d'afficher ce sujet comme une proposition commune franco-britannique pour le futur avion de combat européen, ce qui serait le meilleur moyen de faire fuir les Britanniques. " Il faudra également attendre les prochaines élections générales britanniques, en mai 2015... Mais le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l'a assuré en juin lors du salon du Bourget : " Les drones de combat, à l’horizon 2030, viendront compléter, voire remplacer nos flottes d’avions de chasse. Ce rendez-vous, nous ne le manquerons pas. " Sous peine de louper un nouveau virage capital, comme celui des drones MALE (moyenne altitude longue endurance) fin 90-début 2000. Les deux premiers MQ-9 Reaper de l'Américain General Atomics, sur les douze commandés par la France, s'apprêtent d'ailleurs à atterrir à Niamey au Niger.
Vidéo AFP et Dassault aviation du premier vol du démonstrateur technologique nEUROn le 1er décembre à la base d'Istres... Premier vol pour le précurseur du drone européen de combat en 2012
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 25 Oct 2013 - 17:04
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vendredi 25 octobre 2013
Le nom de votre ville sur un A400M : envoyez vos propositions
Il n'y aura que... 14 noms possibles jusqu'en 2017, aussi il va falloir être très sélectif : le général Denis Mercier, CEMAA, a lancé, lors de son audition à l'assemblée, qu'il attendait des "propositions" de la part des élus, pour baptiser les A400M. Jean-Yves Le Drian a baptisé le premier "Ville d'Orléans" fin septembre (photo Jean-Marc Tanguy), un clin d'oeil au Transall R18 "Ville de Kolwezi", mais plus évidemment encore, la volonté de resserrer, concrètement, le lien armée-Nation. Car, et les unités de l'armée de l'air le font déjà, ces liens se traduisent par des rendez-vous réguliers avec les populations de villes et régions concernées (1).
Le CEMAA a proposé, dans cette même logique, de retenir des villes "dont la base aérienne a été fermée (2) afin de maintenir un lien avec les "déserts militaires".
De plus, le CEMAA a glissé le détail des livraisons d'A400M, qui ont donc perdu par rapport aux prévisions initiales. L'armée de l'air doit en recevoir deux cette année (un perçu), quatre en 2014, autant en 2014, trois en 2016 et deux en 2017. S'ensuivront "quelques années" sans livraison. Ce qui fait que la cible de 50 appareils, qui est maintenue, assure le CEMAA, ne sera atteinte "qu'au-delà des années 2020". L'A400M est déjà un succès sur le plan de la coopération des forces aériennes européennes, puisque la France et la Grande-Bretagne ont un accord sur le MCO, tandis qu'avec l'Allemagne, c'est sur la formation des personnels. (1) citons ainsi par exemple les liens établis entre l'escadron de chasse 2/3 Champagne et la ville de Valenciennes, ou l'escadron de reconnaissance 2/33 Savoie et... la Savoie. (2) ce qui laisse donc un choix particulièrement vaste, car rien que les fermetures imposées ces dernières années constituent une liste déjà longue : Reims, Le Bourget, Chartres, Apt, Limoges, Nîmes, Contrexeville, Doullens, Brétigny, Metz, Cambrai, Lamentin, Hao, Faa'a, Strasbourg, Dakar, Francazal -haut lieu du transport militaire-, Colmar, Toul, Aix-les-Milles. Et demain, Dijon, Varennes sur Allier...
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 25 Oct 2013 - 18:03
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Fuite radioactive sans danger sur le porte-avions Charles de Gaulle
TOULON, 24 oct 2013 (AFP) -
Une fuite de vapeur radioactive s'est produite le week-end dernier à bord du porte-avions Charles de Gaulle au large de Toulon, sans conséquence sur les marins à bord ni sur la conduite du navire, a-t-on appris auprès de la préfecture maritime.
La fuite a eu lieu dans la chaufferie de ce bâtiment à propulsion nucléaire, mais n'est pas sortie de l'ensemble de confinement prévu à cet effet, a indiqué la préfecture, confirmant une information de France Bleu Provence.
Un capteur défectueux est à l'origine de ce que la préfecture maritime qualifie de "petite avarie, qui peut arriver sur ce type de bâtiment". Aucune contamination n'a été constatée.
Le porte-avions, parti de Toulon le 16 octobre pour des opérations de qualifications de jeunes pilotes, est rentré à quai lundi à son port d'origine et la fuite n'a pas empêché les manoeuvres. Les réparations sont en cours, avec la DCNS, le constructeur du bâtiment.
"Cela ne devrait pas poser de problème pour un nouveau déplacement en fin d'année", a ajouté la préfecture maritime
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 25 Oct 2013 - 18:30
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Joint Warrior 13.2 : manœuvres aéromaritimes au large de l’Ecosse
Mise à jour : 25/10/2013 17:04
La frégate La Motte Picquet dans un Loch Ecossais en entrainement Joint Warrior
Organisé deux fois par an au Royaume-Uni, Joint Warrior est un exercice interalliés organisé conjointement par la Royal Navy et la Royal Air Force. Il est l’héritier des entraînements navals Joint Maritime course (de 1970 à 2005, 3 éditions par an) puis Neptune Warrior (de 2006 à 2007). D’initiative britannique, Joint Warrior représente une excellente opportunité pour les nations participantes de travailler conjointement avec les procédures de l'OTAN dans un contexte se rapprochant au plus près de celui que connaissent actuellement les marines en zone de crise.
L’objectif principal est la mutualisation des moyens d'entrainement. Incidemment, le travail de l’interopérabilité entre les nations participantes est un des objectifs majeurs de Joint Warrior. Dans le cadre FR/UK, la coopération se construit aussi par ce biais dans la perspective de la mise sur pied du CJEF (Combined Joint Task Force).
Joint Warrior 13.2 s’est déroulé du 7 au 17 octobre au large des côtes écossaises. Après une première édition de cet entraînement annuel au printemps dernier, la Marine nationale a engagé pour Joint Warrior 13.2 la frégate anti-sous-marine La Motte-Picquet et son hélicoptère embarqué Lynx (flottille 34F), ainsi qu’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la flottille 23F.
Pour cette édition, un scénario évolutif a permis d’entraîner toutes les unités participantes à travailler ensemble dans un environnement de crise de faible et moyenne intensité. La mission de la force multinationale était de lutter contre un parti illégitime s’installant en « Pastonie » - pays inventé pour l’occasion. Le scénario prévoyait une dégradation de la situation avec une volonté des forces du parti illégitime de s’emparer des ressources énergétiques de la « Pastonie ». Il s’agissait donc pour la force multinationale de les en empêcher.
« Au-delà du besoin de s’entrainer régulièrement avec les autres marines, dont la marine britannique en particulier, pour maintenir au meilleur niveau l’interopérabilité de nos forces, ce type d’exercice permet d’habituer les différents échelons opérationnels à proportionner et graduer le recours aux armes en fonction de la perception de la menace. » rappelle le capitaine de vaisseau Geoffroy d’Andigné, commandant la frégate La Motte-Picquet. La frégate a ainsi mis en œuvre ses moyens d’autodéfense contre des embarcations rapides et des aéronefs et, élément notable, effectué quatre passes de tir contre terre au 100mm balayant ainsi de nombreux domaines de lutte, de la lutte contre les menaces de surface à la lutte anti-aérienne, en passant par l’action vers la terre et la guerre électronique.
Mais pour une frégate anti-sous-marine, le domaine de lutte par excellence est celui de la chasse aux sous-marins. La lutte anti-sous-marine a donc été au cœur de l’entraînement de la FASM avec la participation du sous-marin nucléaire d’attaque britannique HMS Triumph et du sous-marin diesel norvégien HDMSUtvaer. Le Lynx a également pu montrer ses capacités ASM avec plus de vingt cinq heures de vols effectuées et la mise en œuvre de son sonar embarqué. La combinaison des senseurs de l’ATL 2, du Lynx et de la FASM, coordonnés par le central opérations du La Motte-Picquet, a démontré la cohérence et la complémentarité de ces moyens, indispensables pour garantir l’efficacité du dispositif de lutte anti-sous-marine.
Durant ces quinze jours, le rapprochement de ces dernières années avec le Royaume-Uni (traité de Lancaster House) s’est une nouvelle fois traduit très concrètement à la mer. Les résultats obtenus ont permis de montrer que l’interopérabilité fonctionne pleinement au plan tactique. La frégate La Motte-Picquet retrouvera d’ailleurs la côte britannique très prochainement à l’occasion d’un nouvel entraînement opérationnel où elle pourra, une nouvelle fois, faire vivre la dynamique de coopération franco-britannique et démontrer le savoir-faire français dans le domaine de la lutte anti-sous-marine.