Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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 Économie marocaine

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MessageSujet: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeVen 8 Fév 2013 - 5:55

Rappel du premier message :

JSOW a écrit:
ait atta a écrit:
Citation :

juba2 a écrit:




Il n'y a rien pour etre fier de cet argent,il faut compter sur soit meme,cette somme peut etre gagner en diminuant le budger des ministre en leur donnant qu'une seule voiture de service avec un chauffeur seulement, rien pour madame la ministre et les enfant ministres,pas de cuisnier.pas de maison ni de vouture au dessous du ministre.les parlementaires pas de voitures,pour les generaux une voitures ,pas pas de cuisinier ni de femmes de menage au dessous du general nad rien que le salaire mais correcte,a la retaraite en leur retire tout pour vivre comme citoyen normale,least but last diminuer a grand echelle le budget du palais et le nombre des conseillers .En additinant tout cela il y aura diminussionn automatic des frais de deplacement et tout ce qui vient avec.Je vous promet que'a la fin vous trouverais entre 3 et 4 milliards de dollars. A vous les calculs.Faisant tous des recherches comme des vrais patriotes et ouvrons topic special comment economiser dans le bdget de l'etat .


Juba, comme d'habitude, ton racism anti arabe te fait dire des stupidities. Ils nous donnent 2.5mrds et toi tu dis qu'il suffit de reduire les budgets de fonctionnement des ministers pour trouver le meme montant? STUPIDE
Nous avons besoin de devises et de profondeur strategique a l'Est et au Sud. Nous avons besoin d'investisseurs qui comprennent que nous sommes dans le meme bateau et nous ne pouvons pas compter sur les Europeens (pas d'argent)
Alors arretes un peu ton Arabs bashing, nous connaissons tous ta tendance Amazigh chretien. Merci

salam nous sommes tous musulmans la n'est pas le débats, juba signale juste le gachis qui est fait avec l'argent des marocains(arabes,juifs,imazighnes)un exemple trouve -tu normale qu'un caïd qui est bien payé a un logement de fonction, une voiture de fonction et monsieur le caid de tazarine dans la régions de draa se permet de commencer sa journée a 11h00 trouve tu cela normale? alors que les citoyens l'attende depuis 8 h 30.

et comme les petits ruisseaux fonts les grandes rivière effectivement notre chère mère patrie devrait aisément économiser ceux quelle va demander au CCG .

pas tous dans ce forum nous sommes musulmans mon ami,il ya vraiment des Juifs sionistes qu'ils cachent leur véritable identité parmi nous dans ce forum,salam.

Typiquement mentalité obscure et dictatoriale si tu n'est pas d'accord avec nous Tu es un sioniste, juif, chretienne,atheist etc.
C'est pour cela que tous les pays arabes sans exception et musulman inclus le mien ne se developeront jamais car il sont condamnes a suivre une ideè, comme j'ai display avant une nation see develope avec un debat constructif avec differentes ideè
Allah yestar.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeJeu 1 Aoû 2013 - 20:52

vympel32 a écrit:
http://www.lemag.ma/Hafid-El-Alamy-Le-Maroc-doit-abandonner-le-modele-francais-pour-vaincre-sa-crise-economique_a71745.html
3la slama encore un qui vient enfin d'ouvrir les yeux.
3la slamtek toi parceque ca date de 2 mois deja et est deja postée

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeJeu 1 Aoû 2013 - 20:56

Ça m'as tout de même permis de (tenter de) poster un petit commentaire sur la page du journal. Économie marocaine - Page 18 Icon_mrg
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeJeu 1 Aoû 2013 - 23:21

Hereusement..Je n'ai jamais compris pourquoi tant de style a la francaise au Maroc,le pire c'est que ca ne lui va pas du tout!!! Surtout le mélange a la noix entre Darija et le Francais a la télé...Mad

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeJeu 1 Aoû 2013 - 23:43

L'ancien style dit "à la française" que l'on surnomme aussi en matière économique : les "30 glorieuses', soit de l'année 1945 à  l'année 1973, marque le passage à une forte croissance industrielle, une expansion démographique conséquente, des lois sociales bénéfiques pour tous dans une économie florissante, qui a fait de la France ce qu'elle est encore aujourd’hui. Ce système a particulièrement bien fonctionné jusqu'à ce que les spéculateurs (re)prennent le pouvoir comme ils l'ont eu dans les années 30, détruisent les institutions financières et l’économie mondiale, nous entrainant dans les mêmes affres que ce que l'on pu connaître nos aïeuls. Il est tout à fait normal que le Maroc, et d'autres pays, s'en soient inspirés.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeVen 2 Aoû 2013 - 11:01

Il y a d'autres modèles qui fonctionne bien comme dans les pays Scandinaves

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeVen 2 Aoû 2013 - 11:24

Ils nous faus soit elaborer notre propre modeles et dans ceci il n y a aucun mal de reprendre nos racines et de moderniser mais je doute qu'on ai le soufle et les ressources pour ceci..

Soit prendre un modele assez proche de nous et donc aura plus de chance de bien rouler au lieu de rester sur du papier, l'économie est fortement lié au social.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeVen 2 Aoû 2013 - 11:29

lié au social, mais aussi au mentalité, a la culture, etc
les économies asiatique sont basé pour certaine sur la philosophie confusionniste qui y règne.
Donc il faut monté une économie basé la dessus, on est pas la France, on ressemble a un peu à l'Espagne ou l'Italie, il y a aussi certain aspects anglo-saxons, turque et même hébraique etc

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeVen 2 Aoû 2013 - 12:08

On est surtout musulmans arabes et bérbéres sinon oui tu as raison.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeVen 2 Aoû 2013 - 12:14

Le modèle dit scandinave s'applique à de petits pays, qui de surcroit écrasent d'impôts pour assurer un service social qui connait aussi des failles. Le système français est un modèle et comme tout modèle il peut être adapté partout. Il n'y a pas lieu de penser que c'est un système figé, un système franco-français. Qui peut faire mieux que ça et surtout plus juste en matière sociale par exemple: "chacun cotise en rapport à ce qu'il gagne, et reçoit au prorata de ce qu'il a besoin". Comme tout système, il reste bien évidemment perfectible. Si le Maroc doit faire un choix, y compris un choix synthétisant différentes options, il doit le faire selon les critères que les citoyens estiment être ceux dont-on a besoin pour développer tant le pays que ses citoyens. Le système ne doit pas être à deux vitesses, l'une qui enrichit les fainéant et les profiteurs sur le dos de la population, l'autre qui brime le peuple au profit des ces derniers.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeDim 4 Aoû 2013 - 1:13

Citation :
Maroc : le grand essor des zones d'activités spécialisées .

Vendredi, 02 Août 2013 13:26 Par Pascal Airault, envoyé spécial ..

Une unité de microélectronique de Nemotek, à Technopolis, près de Rabat. © Hassan Ouazzani pour J.A.

Quatre ans après la relance du plan industriel, les zones d'activités spécialisées, en plein essor, essaiment dans tout le Maroc. Avec plus ou moins de réussite.

Derrière les baies vitrées, des hommes et des femmes en tenue immaculée, coiffés de charlotte et équipés de masque de protection, s'affairent sur des machines high-tech. On se croirait dans une chambre stérile d'un hôpital de pointe... Il s'agit, en réalité, de la salle blanche de l'usine ultramoderne de Nemotek Technologie. Ses ingénieurs et techniciens contrôlent la production de mini-caméras : des lentilles et capteurs pour la téléphonie mobile, les ordinateurs portables, l'imagerie médicale ou encore l'industrie automobile. Ici, tout le processus est en anglais et la moyenne d'âge des employés, pour la plupart marocains, est de 25 ans. Ils sont environ 200 à travailler dans ce complexe extrêmement sécurisé, implanté sur le parc de Technopolis, dans la banlieue de Rabat.

Dans ce complexe ultrasécurisé, on élabore des pilules intelligentes.

Niches

Filiale de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), Nemotek a démarré ses activités en 2008 en reprenant la licence américaine de Tessera. Des projets de recherche et développement sont menés avec des équipes scientifiques basées outre-Atlantique, notamment sur les pilules intelligentes, utilisées en médecine. Une fois absorbées par le patient, elles parcourent le système digestif, livrant des images très précises aux praticiens leur permettant de dresser un diagnostic. « Nos clients sont en Corée, à Taïwan, au Japon, explique Zouhair Sbiaa, vice-président de Nemotek. Ils préfèrent venir ici car nous veillons à la sauvegarde de la propriété intellectuelle. Elle est plus difficile à préserver en Asie. On travaille aussi avec des entreprises européennes, sur des marchés de niche et pour des prototypes. » Ingénieur, Zouhair Sbiaa a passé quinze ans en Californie, au coeur de la Silicon Valley. Aujourd'hui, il est fier de participer au développement du pays et à la formation des jeunes Marocains, malgré la baisse de salaire de près de 30 % qu'il a dû accepter en revenant au pays. Vitrine d'un royaume moderne dont l'économie est tournée vers l'extérieur, Nemotek n'est que l'une des nombreuses sociétés désormais installées dans les parcs technologiques développés ces dernières années dans le cadre des plans de régionalisation. Le grand timonier de cette politique, née d'une volonté royale, est l'ancien Premier ministre Driss Jettou. En nommant ce capitaine d'industrie à la tête du gouvernement en 2002, Mohammed VI voulait que la politique économique soit revue en profondeur. Et elle a profondément changé. En 2003, les autorités ont lancé le plan d'industrialisation Émergence (élaboré avec le cabinet de conseil McKinsey), qui a été relancé en 2009 à travers le Pacte national pour l'émergence industrielle (PNEI). Appuyé par l'État, il se concentre sur le développement de six secteurs : l'automobile, l'électronique, l'aéronautique, l'agroalimentaire, le textile et l'externalisation de services (alias business process outsourcing, BPO).



L'Institut spécialisé dans les métiers de l'offshoring (Ismo), sur la zone de Tétouan Shore. © Hassan Ouazzani

Allégements fiscaux

Quatre ans après son lancement, ce programme a permis la création de 85 000 emplois. Mais la crise économique et financière internationale, doublée d'une grande morosité dans la zone euro, a eu évidemment une incidence sur l'évolution des activités. Si certains domaines progressent, à l'image des industries extractives (plus 17 000 postes en 2012), d'autres souffrent. Parmi les plus sinistrés : le textile, la bonneterie, l'habillement et le cuir. Selon le Haut-Commissariat au plan (HCP), 24 000 emplois ont été perdus chaque année entre 2009 et 2011 dans l'industrie et l'artisanat, et 28 000 rien qu'en 2012. Pas de quoi, cependant, remettre en cause le PNEI. Pour en assurer la mise en oeuvre et aider les entreprises, le gouvernement utilise notamment les institutions comme la CDG et poursuit la mise à niveau des infrastructures, ainsi que le développement d'un réseau de zones économiques spéciales, dans lesquelles les investisseurs bénéficient d'allégements fiscaux et d'autres dispositifs incitatifs.

Pour le moment, la plus grande réussite est celle de Tanger Med, dont la zone franche a attiré Renault et, dans son sillage, plusieurs sous-traitants. À Tanger, le constructeur français fabrique deux modèles d'entrée de gamme, avec une ligne de production dont la capacité sera de 400 000 voitures par an à terme. L'essor de Tanger a rééquilibré la carte du tissu économique marocain, autrefois concentré à Casablanca. Ce qui n'empêche pas la capitale économique de poursuivre son développement, en particulier sur le site de Casanearshore. Sur 164 000 m2, occupés à près de 80 %, le parc d'activités compte 70 entreprises, dont de grands groupes de l'automobile, des services bancaires et financiers et de l'aéronautique. Dans ce dernier secteur a été créé Midparc, situé à côté de l'aéropôle de Casablanca, où de nombreux fournisseurs comme Aircelle, SERMP et Ratier-Figeac sont déjà établis et où le canadien Bombardier prépare l'installation d'une usine (un investissement de 200 millions de dollars, soit 153 millions d'euros). Et c'est à moins d'une heure de route, en banlieue de Rabat, que le parc Technopolis, ouvert en 2009 pour accueillir des unités industrielles de pointe et des activités offshore, monte en puissance. Forte de cette dynamique, MedZ, filiale de la CDG, travaille au développement de nouvelles zones industrielles et commerciales.

Le parc Fès Shore devrait s'étendre sur 20 ha et offrir 130 000 m2 de plateaux de bureaux et de services. Une première tranche de 16 000 m2 a déjà été livrée et les premières sociétés s'installent. Dans l'Oriental (nord-est du pays), à 5 km de l'aéroport et intégré dans la technopole d'Oujda, le parc Oujda Shore compte déjà 11 000 m2 de bâtiments construits (sur les 20 000 prévus).

Public-privé

Marrakech et Agadir seront les deux prochaines villes à bénéficier du programme. Premières en termes d'implantation, les entreprises du Vieux Continent ont réduit leurs investissements, et le rythme de remplissage des parcs baisse. Des études sont donc en cours pour évaluer les secteurs les plus porteurs et identifier de nouveaux partenaires, notamment dans les pays arabes et en Asie. Sur tous ces sites, les autorités ont créé des facilités (guichet unique, services de transport, de restauration, banques, lieux de culte, etc.) et les sociétés collaborent à la formation en créant elles-mêmes des centres d'apprentissage ou en travaillant avec les écoles existantes, auprès desquelles elles expriment leurs besoins. Exemple de ce partenariat public-privé : l'Institut de formation aux métiers de l'industrie automobile (Ifmia), le centre de formation de Renault. L'État a investi 8 millions d'euros pour sa construction. Plus de 5 000 étudiants sont déjà sortis de l'école et 4 200 d'entre eux travaillent aujourd'hui pour le groupe français.

Abdelhakim Zirzir : « Entreprises et universités doivent travailler en synergie »

L'économiste Abdelhakim Zirzir, directeur de Technopolis, revient sur l'évolution du pôle de compétitivité rbati depuis son ouverture fin 2008.

Jeune afrique : Comment le parc de Rabat s'est-il développé ?

Abdelhakim Zirizir : Environ 58 000 m² de bâtiments ont été livrés sur les 205 000 m² prévus. Le parc compte actuellement une trentaine d'entreprises (dont Axa, Cap Gemini, CGI, Gemalto, Amazon, HP CDG, Sofrecom...). Elles emploient plus de 8 000 personnes dans la zone d'activités offshore, dont le taux d'occupation est de 90 %. Nous hébergeons aussi des industriels, comme Nemotek Technologie (nanotechnologies) et Lear (composants électroniques pour l'automobile). L'objectif à terme est d'employer plus de 30 000 personnes sur le site.

Quels services proposez-vous aux entreprises et à leurs employés ?
Le parc, entièrement clos et sécurisé, met à leur disposition un guichet unique pour l'installation, un bureau de légalisation de signature, les services de l'Anapec [Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences], des offres en matière de formation avec l'OFPPT, la maintenance des bâtiments... Pour les salariés, des agences bancaires, une poste, un service médical et un restaurant interentreprises sont implantés dans le parc, ainsi que des espaces food court. Nous avons aussi aménagé des lieux de prière. L'installation d'une crèche et la construction d'une mosquée sont prévues, ainsi que celle d'un complexe sportif. Bientôt les visiteurs pourront séjourner au sein même du site, où le groupe français Accor prévoit de construire un Ibis et un Novotel.

Le centre-ville est à près de 20 km. Comment les salariés viennent-ils ?
Certains viennent avec leur propre voiture et se garent sur les parkings ; quelques sociétés ont organisé un système de transport spécial pour leurs salariés. Mais nous avons mis en place un service de transport collectif mutualisé, pour lequel nous avons négocié avec un prestataire le trajet et les points de ramassage en ville.

Les entreprises trouvent-elles localement les compétences dont elles ont besoin ?
Notre modèle favorise la synergie entre les milieux économiques et académiques, notamment en matière de recherche et développement. Depuis 2010, le site abrite la nouvelle université internationale de Rabat, d'où sortent 1 000 diplômés par an, et bientôt 5 000. De gros efforts ont été faits et les entreprises trouvent désormais bien plus facilement les profils d'ingénieurs, de techniciens, de managers qu'elles recherchent. Les universités et centres d'apprentissage travaillent avec elles pour définir les besoins et établir les filières de formation des futurs cadres. P.A.

Attractions tangéroises

Comptant parmi les projets phares de la politique industrielle marocaine de ces dix dernières années, la zone franche de Tanger (TFZ) accueille désormais près de 500 entreprises actives dans l'aéronautique, l'automobile, l'électronique et le textile, pour environ 35 000 emplois.

« Nous en espérons 45 000 d'ici à 2015 », explique Mehdi Tazi de l'agence Tanger Med, la société d'économie mixte gestionnaire de la zone. Alors que des extensions sont en cours (comme la Cité automobile), TFZ profite de ses atouts : une proximité avec l'Europe, de nouvelles infrastructures, un chemin de fer et une autoroute reliant l'agglomération aux grandes villes du Sud, des compétences et une main-d'oeuvre bon marché. Portée par la volonté de l'État et des autorités locales de faire de Tanger une plateforme industrielle et portuaire, la renaissance socio-économique de la région devrait bientôt s'accompagner de nouveaux programmes : rocade et autoroute de l'Est, logements sociaux, modernisation de la ville, mais aussi extension de la capacité du port de Tanger Med (ouvert en 2007), dont la capacité de traitement sera portée à 8,5 millions d'EVP (l'unité de mesure des conteneurs, représentant environ 38,5 m3) en 2015, lorsque Tanger Med II sera mis en service. Le site subit cependant la concurrence du port espagnol d'Algésiras et a connu une année 2012 difficile, avec un trafic en baisse de 1,8 million d'EVP. Mais sur les six premiers mois de 2013, il est reparti à la hausse (plus de 37 %). Les affaires reprennent. P.A.


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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeMer 7 Aoû 2013 - 19:11

lemag a écrit:
Secteur automobile: signature de 6 contrats d'investissement de 360 millions de dirhams


Rabat - Une enveloppe financière de 360 millions de dirhams (MDH) a été consacrée à la réalisation au Maroc de projets d'investissement portant sur le secteur automobile et devant générer, à terme, un chiffre d'affaires à l'export global de plus de 870 MDH et plus de 1.060 emplois directs, et ce en vertu de 6 contrats d'investissement signés mercredi à Rabat.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeJeu 8 Aoû 2013 - 12:17

http://www.lavieeco.com/news/economie/maroc-une-collecte-record-pour-la-campagne-agricole-2012-2013-26251.html a écrit:
Près de 97 millions de quintaux de céréales ont été récoltés. La région de Chaouia se classe en tête avec une production de plus de 15 millions de quintaux.

Le Maroc vient de vivre une excellente année agricole. Selon le ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, ce sont près de 97 millions de quintaux de céréales qui ont été récoltés au titre de la campagne agricole 2012-2013, soit une hausse de plus de 90% comparée à la campagne précédente. En tout, 51 millions de quintaux de blé tendre ont été récoltés, soit 52,5% de la production nationale. Suivent le blé dur avec 19 millions de quintaux (19,5%) et l’orge avec 27 millions de quintaux (28%). A noter que sur les dix dernières années, la production de blé tendre de cette année dépasse même celle enregistrée lors de la campagne record de 2008-2009 (43,5 millions de quintaux). Mieux, nous avons un blé tendre “de très bon niveau”, selon le ministère qui fait état d’un poids spécifique moyen de 79,5 kg/hectolitre comparé au standard national de 77kg/hectolitre, avec un taux très faible d’impureté, ce qui optimise son utilisation dans la meunerie. Par région, la Chaouia ouvre la marche avec plus de 15 millions de quintaux de blé tendre produit suivi de la région de Doukkala.

Il faut dire aussi que l’importante pluviométrique -450 mm, en augmentation de 20% par rapport à une année normale et de 87% par rapport à la campagne de 2011-2012 (240 mm), couplée aux efforts déployés par les agriculteurs, ont donc permis, selon le ministère, de réaliser une bonne campagne qui devra à terme contribuer à la hausse du PIB. L’année passée, des niveaux de production inférieurs à la moyenne ont entraîné le tassement du taux de croissance du PIB qui, selon les statistiques du FMI, est passé de 5% en 2011 à 3,2% en 2012. En somme, l’impact des céréales est encore très significatif sur la température de l’économie. Le Plan Maroc vert devrait en principe réduire cette distorsion. Rappelons que 53 milliards de dirhams ont été investis dans ce plan depuis son lancement en 2008, dont 12,3 milliards mobilisés via des partenariats. Le montant de la subvention de l’État est, quant à lui, estimé à 5,3 milliards de DH
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeVen 9 Aoû 2013 - 12:23

http://www.maghrebemergent.info/actualite/breves/fil-maghreb/item/27908-maroc-activites-generatrices-de-revenus-738-nouvelles-cooperatives-agreees-au-1er-semestre-2013.html a écrit:
Quelque 738 coopératives exerçant des activités génératrices de revenus ont été agréées durant le premier semestre 2013 par le ministère délégué auprès du chef du gouvernement chargé des affaires générales et de la gouvernance.

Ces nouvelles organisations dotées d'un capital de plus de 7,80 millions de dirhams (MDH) ont mobilisé 9551 adhérents et adhérentes dans plusieurs activités, indique jeudi un communiqué de l'Office du développement de la coopération (ODCO).

Par secteur, les coopératives agricoles s'accaparent la part du lion avec 71% (525), suivies de l'artisanat (150), des denrées alimentaires (18), d'argane (10), d'habitat (8 ), de plantes aromatiques et médicinales (7), de main-d'œuvre et pêche (5 chacune), d'alphabétisation (3), de traitement de déchets et forêt (2 chacune), de tourisme, communication et commerçants détaillants (1 chacune), précise l'ODCO.

Ces coopératives appartiennent géographiquement aux régions de Laâyoune-Boujdour (96), Meknès-Tafilalet (83), Taza- Al-Hoceima-Taounate (78), Souss-Massa-Drâa (63), Guelmim-Smara (61), Marrakech-Tensift-El Haouz (56), Fès Boulemane (53), Tanger-Tétouan (45), Doukkala-Abda (40), Rabat-Salé-Zemmour-Zaërs (38), l'Oriental (31), Tadla-Azilal (29), Gharb-Chrarda Bni Hssen (26), Chaouia-Ouardigha (24), Grand Casablanca (9) et Oued Eddahab-Lagouira (6).

Côté genre, les femmes ont pu créer dans cette période 124 coopératives féminines (401.200 DH), soit 17% du total des entités créées, relève le communiqué, notant que ces coopératives féminines regroupent quelque 1.453 femmes dont la plupart sont issues du monde rural.

A noter que le nombre des coopératives au Maroc s'est élevé, à fin juin 2013, à 11.354 entités mobilisant 430.911 adhérents et générant un capital de 6.438.271.693 DH.  
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeDim 11 Aoû 2013 - 5:49

Mesure protectionniste à compter du 10 août 2013 : Le droit d'importation du blé tendre sera relevé à 45 %
http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=34158
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeLun 12 Aoû 2013 - 17:32

Pour une fois que c'est pas Européen Rolling Eyes 

Citation :
Maroc : Daewoo décroche un contrat de 1,8 milliard de dollars à Safi

Le géant sud-coréen, Daewoo Engineering & construction, a remporté un contrat d’une valeur de 1,8 milliard de dollars au Maroc pour un projet qui comprend la construction d'une centrale électrique alimentée au charbon près de la ville de Safi.
Selon l'entreprise sud-coréenne, le projet énergétique à Safi est, jusque là, le plus important jamais obtenu par la société à l'étranger. Il s’agit d’un projet de financement privé qui permettra de construire une centrale de charbon électrique d'une puissance de 1.320 MW et des équipements supplémentaires sur 15 kilomètres au large de la côte de Safi.
Le constructeur sud-coréen a déclaré qu’il prévoit d'achever le projet 46 mois après le début des travaux en vertu de l'accord paraphé avec Safi Energy Company.

http://www.yabiladi.com/articles/details/18942/maroc-daewoo-decroche-contrat-milliard.html

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeLun 12 Aoû 2013 - 17:49

Daewoo décroche souvent des marchés pour le compte de l'OCP c'est l'un des partenaires favoris de l'office

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeLun 12 Aoû 2013 - 18:18

j espere qu il y aura pas mal de travail pour les jeunes de la ville qui se tournent les pousses 3 ans c est pas mal
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeLun 12 Aoû 2013 - 19:59

Citation :
Grandes familles marocaines : qui gère vraiment le royaume ?

Économie marocaine - Page 18 008082013150301000000000_Par7617298

Démêler l´écheveau des grandes familles marocaines est un voeu pieux. De l´avis de Maria Moukrim, une journaliste qui a longuement enquêté sur le sujet, « une vie de recherches ne suffirait pas à retracer les connexions innombrables qui lient les élites administratives, politiques et économiques du Maroc ».

Le politologue John Waterbury, dont Le Commandeur des croyants : la monarchie marocaine et son élite (paru aux Presses universitaires de France en 1975) reste l´ouvrage de référence sur le pouvoir marocain, constate que « l´élite est un monde clos, une société étroite dont l´esprit de clan est encore renforcé par la pratique croissante d´intermariages ». Et d´ajouter : « Il faut insister sur l´ampleur de ce phénomène caractéristique : tous les Marocains des classes dirigeantes se connaissent personnellement. Que ces relations soient amicales ou hostiles importe moins que le fait qu´elles existent. »

Les principaux concernés ne cachent pas leurs liens avec les happy few qui tirent les ficelles du royaume. « En réalité, nous avons grandi ensemble, fréquenté les mêmes écoles et partagé nos goûters d´anniversaire », explique Lamia F., jeune cadre casablancaise issue d´une lignée fassie. Dans sa famille, Lamia compte une foule de hauts fonctionnaires, de patrons, d´avocats d´affaires, de diplomates... et même quatre anciens ministres.

Trois strates

Dans un système pyramidal où tout remonte vers le sommet, la monarchie a développé sur la durée une clientèle de grandes familles sur lesquelles elle s´est appuyée pour gérer le royaume. L´élite est ainsi structurée, depuis des siècles, en trois strates. Le groupe le plus important en nombre est celui des grands bourgeois commerçants. Issus pour la plupart des immigrés andalous chassés de la péninsule Ibérique par la Reconquista, au XVe siècle, ils se sont installés dans les grandes villes du nord du pays : Fès, Meknès, Salé, Tétouan. Maîtrisant les arcanes du commerce international naissant, ils exportaient du cuir et des grains et importaient des produits de consommation courante (thé, sucre).




Les trois strates de l'élite marocaine. © Jeune Afrique

La légende veut que les Sebti, dont l´un des rejetons illustres, Ghali, est poursuivi depuis plus de vingt ans dans l´affaire dite des minotiers, aient assis leur fortune pendant les années de disette. De manière générale, le capitalisme fassi a profité de la spéculation, et bien des trésors dorment encore dans les terrains que gardent jalousement les barons d´industrie. Mais les affaires se sont diversifiées, et les plus grands noms dominent aujourd´hui des groupes modernes. Qu´on pense à Mohamed El Kettani (PDG d´Attijariwafa Bank), à Anas Sefrioui (patron du géant de l´immobilier Addoha), à Othman Benjelloun (BMCE Bank), à Moulay Hafid Elalamy (Saham), à Saïda Karim Lamrani (Safari)... Tous ont fait grandir le business familial pour conquérir de nouveaux marchés.

Deuxième affluent du Maroc d´en haut, les familles dites Makhzen. Au service des sultans depuis plusieurs générations - notamment au sein de l´armée -, elles ont progressivement pris part à l´administration, surtout dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Aujourd´hui encore, nombre de caïdats leur reviennent. Enfin, complétant ce tableau, les chorfa sont les descendants du prophète Mohammed. Tirant de ce prestige un pouvoir d´abord religieux et symbolique, ils reçoivent les offrandes du roi, lui-même cherif alaouite - du nom de la dynastie qui règne sur le pays depuis trois siècles et demi. La plus célèbre des lignées chorfa est celle des Idrissides, descendants de Hassan, petit-fils du Prophète.



Se marier entre cousins pour éviter la dispersion du patrimoine

Cette situation a été renforcée pendant l´époque coloniale, par cynisme ou par facilité. Ce dont témoigne le regret exprimé en 1947 par le résident général Eirik Labonne : « Nous avons misé sur une oligarchie, sur une caricature d´aristocratie. Jouons maintenant la carte du peuple. » Au début du protectorat, la politique des grands caïds était conçue par le premier résident général, Hubert Lyautey, comme un calque de la « noblesse d´épée » d´Ancien Régime. Dans un discours aux grandes familles en 1916, l´officier souhaitait que « les rangs et les hiérarchies soient conservés et respectés, que les gens et les choses restent à leur place ancienne, que ceux qui sont les chefs naturels commandent et que les autres obéissent ». Lyautey, « monarchiste au service de la République », selon la formule de l´historien Pierre Vermeren, voyait dans le Maroc un terrain idéal pour conserver un ordre ancien. À côté des collèges musulmans Moulay-Idriss et Moulay-Youssef, il créa des établissements pour les fils de notables et notamment, à Meknès, l´école des officiers de Dar El Beïda, devenue l´Académie royale militaire.

Aujourd´hui encore, au sein des clans, l´excellence est recherchée du plus jeune âge jusqu´au monde professionnel. Pour éviter la dispersion du patrimoine, on se marie entre familles du même milieu, pourquoi pas entre cousins. L´endogamie favorise les affaires et les renvois d´ascenseurs atténuent les coups durs. « Nous ne donnons pas nos biens à autrui », dit le dicton local. Ainsi les chorfa, qui ont longtemps été les plus pauvres, ont-ils pu forger des alliances avec des familles moins nobles... mais riches.

Les Fassi : un lignage préstigieux

Au coeur de ce maillage de « la haute », ce sont les familles fassies qui prédominent. Mieux que les autres composantes de la bourgeoisie (notables ruraux, riches familles du Souss, etc.), elles ont réussi à tirer leur épingle du jeu. C´est en leur sein que l´on trouve, aujourd´hui encore, l´écrasante majorité de l´élite marocaine : ministres, conseillers royaux, hauts fonctionnaires et capitaines d´industrie. Dans les organigrammes des grands groupes marocains ou de l´administration, leurs noms reviennent en litanie depuis des décennies : Alami, Benjelloun, Berrada, Chraïbi, Fassi, Guessous, Iraqi, Kettani, Lazrak, Skalli, Tazi...

Si depuis longtemps on se targue d´être fassi (littéralement, habitant de Fès) même quand on est né à Casablanca, Manchester ou Rabat, l´origine elle-même est le produit d´un métissage exceptionnel, que le professeur Roger Le Tourneau (1907-1971) a résumé ainsi : « L´Arabe a apporté sa noblesse, l´Andalou son raffinement, le Kairouanais sa dextérité, le Juif son astuce et le Berbère sa ténacité. » « La notion même de Fassi n´est-elle pas une vue de l´esprit ? » s´amusait l´historien français dans La Vie quotidienne à Fès en 1900 - un classique. Avec le développement du port de Casablanca, au début du XXe siècle, une partie des grands commerçants de Fès contribuèrent à l´émergence industrielle de cette ville, qui est encore aujourd´hui la capitale économique du royaume. Du coup, le mot « fassi » est devenu moins une indication géographique que la marque d´un lignage.



Le mouvement du 20-février rejette le pouvoir des familles

Aujourd´hui encore, alors qu´émerge la troisième génération née à Casablanca, les Fassis de la ville se reconnaissent comme tels. Les traditions se transmettent dans le cadre familial, les intermariages renforcent les liens entre dynasties. C´est une aristocratie qui ne dit pas son nom, d´autant que la monarchie s´appuie encore sur les talents et les ressources financières de cette noblesse de savoir et de pouvoir. Le clan ne compte plus les ministres et diplomates : Abbas et Abdallah El Fassi, respectivement grand vizir et ministre des Affaires étrangères du sultan Abdelhafid (qui a régné de 1908 à 1912), mais aussi Allal El Fassi (1910-1974), figure emblématique du nationalisme marocain...

Depuis, le profil s´est modernisé : le Fassi new look est plutôt technocrate, formé à l´étranger. Conseiller du roi, Taïeb Fassi-Fihri a été dès l´accession au trône de Mohammed VI la pièce maîtresse de sa diplomatie, en tant que secrétaire d´État puis ministre des Affaires étrangères. Son cousin Nizar Baraka, ministre des Finances (démissionnaire depuis le 9 juillet), a gravi tous les échelons du ministère et s´est imposé comme un interlocuteur privilégié des institutions internationales. Ministre de la Santé de 2007 à 2012, Yasmina Baddou est mariée à Ali Fassi-Fihri, frère de Taïeb et patron de l´Office national de l´électricité et de l´eau potable - ainsi que président, jusque il y a peu, de la Fédération royale marocaine de football.

Tout ce beau monde a longtemps été placé sous l´autorité théorique d´Abbas El Fassi, Premier ministre de 2007 à 2011... Mais tant de réussite attire jalousies et convoitises. En 2011, le Mouvement du 20-Février a surfé sur le rejet du pouvoir des familles, en mettant l´accent sur le chef du gouvernement. Pour éviter les coups, la famille a donc pris du champ depuis les législatives de 2011. Mais qu´on se rassure : elle n´a pas que la politique pour prospérer.

>> Lire aussi : Une hégémonie des grandes familles dorénavant contestée en politique

Les Berbères concurrencent les Fassi

Le constat d´une ultradomination des Fassis doit être nuancé. Si beaucoup d´argent atterrit dans les cassettes des gens de Fès, il y a dans le gotha marocain de la place pour des patrons issus d´autres communautés. Et les Berbères, notamment, sont bien représentés. Ainsi d´Aziz Akhannouch, actuel ministre de l´Agriculture, qui a fait de son groupe, Akwa, un modèle de réussite marocaine. Quant à Miloud Chaabi (Ynna Holding), il dispute régulièrement au Fassi Othman Benjelloun le rang de première fortune du royaume au classement établi par le magazine Forbes. Abdeslam Ahizoune (Maroc Télécom) fait également partie des patrons de la génération de Mohammed VI. Et dans le nord du pays, la famille Abaakil compte aussi.

http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2743p024.xml0/maroc-mohammed-vi-oulemas-familles-marocainesgrandes-familles-marocaines-qui-gere-vraiment-le-royaume.html

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeVen 16 Aoû 2013 - 11:03

Citation :
Maroc : les fruits et légumes marocains s'imposent sur les étals ouest africains


Agrumes et légumes en provenance du Maroc sont devenus incontournables dans certains marchés ouest africains notamment au Mali. Touché par une production insuffisante et parfois de basse qualité, ce pays s’approvisionne de plus en plus depuis le Maroc.
C’est la période hivernale en Afrique de l’Ouest et les marchés « changent de visage ». La rareté de certains produits comme les fruits et légumes oblige. Le Mali n’échappe pas à cette règle. Les produits maliens disparaissent petit à petit des étals au profit des fruits et légumes importés d'Europe mais aussi de plus en plus du Maroc. Oignons, choux, carottes, pommes de terre et autres légumes marocains ornent les étals au grand bonheur des grands commençants qui se réjouissent de leur bonne qualité, peut-on lire sur Mali actualités.

Côté fruits, pommes, oranges, raisins et autres sont aussi dans le décor. Pour cause, les agrumes par exemple ne sont pas suffisamment produits au Mali, au Sénégal et dans d’autres pays ouest africains. De ce fait, les gros commerçants les importent en empruntant un circuit terrestre aujourd’hui plus facile. Chaque jour, ce sont des dizaines de camions qui déchargent des cargaisons de fruits et légumes en provenance du Royaume chérifien, précise le portail malien.

Jadis, le marché malien était alimenté par les produits sénégalais et burkinabés. Seulement, ces deux pays sont aussi affectés en période hivernale et sont eux-même obligés de se tourner vers le Maroc pour pouvoir fournir leurs marchés. Le Mali fait de même. « Au Sénégal on a entendu parler de forte production du Maroc et des facilités d’importation », explique un commerçant de la capitale malienne, Bamako. « La commande des fruits et légumes marocains est faite à partir de la Mauritanie, ce pays dispose de camions adaptés pour ce type de marchandises. Le circuit marocain des légumes et agrumes est très facile », indique-t-il.

Une aubaine pour les producteurs marocains

Un autre élément est remarqué dans ces marchés : les produits importés depuis le Maroc se vendent très chers. Ainsi, un kilogramme de pommes de terre produites au Maroc coûte aux alentours de 800 francs CFA, soit 12 dirhams alors qu'au Maroc le prix est beaucoup plus bas. C’est aussi le cas pour le kilogramme d’oignons qui s’écoule à environ 10 dirhams dans ces marchés ouest africains. Les prix des tomates, raisins et autres agrumes connaissent la même flambée. Mais selon les commerçants et acheteurs, ces produits en valent le prix car ils sont de qualité.

Les producteurs marocains pourraient donc avoir une emprise sur certains marchés ouest africains sachant que ces pays ne produisent pas suffisamment de fruits et légumes pour leur consommation locale. Reconnus pour leur qualité, poivrons, betteraves, concombres, raisins et autres produits marocains se trouvent aujourd’hui plus facilement en Afrique de l’ouest.

Si les facilités d’importations sont garanties et la qualité des routes améliorée, ces produits auront de beaux jours devant eux et les producteurs marocains pourront se frotter les mains.
yabiladi
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeJeu 22 Aoû 2013 - 14:49

excellente etude des indicateurs économique du Maroc. Très complet :

http://www.finances.gov.ma/depf/publications/en_chiffres/bord_annuel/tableau_annuel.pdf


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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeJeu 22 Aoû 2013 - 19:52

Hammad Kassal : Le Dirham marocain est en grand danger

http://www.lemag.ma/Hammad-Kassal-Le-Dirham-marocain-est-en-grand-danger_a74295.html
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeLun 26 Aoû 2013 - 11:17

Medias24 a écrit:
Une compagnie de transport maritime maroco-saoudienne. La rencontre d’affaires maroco-saoudienne tenue ce week-end à Jeddah en Arabie saoudite, a permis d’avancer sur la voie du projet de création d’une compagnie conjointe de transport maritime, projet dont les études sont désormais finalisées. Le conseil d’affaires maroco-saoudien mobilisera 30 millions d’euros comme capital de départ de cette société.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeLun 26 Aoû 2013 - 11:41

Fremo a écrit:
Medias24 a écrit:
Une compagnie de transport maritime maroco-saoudienne. La rencontre d’affaires maroco-saoudienne tenue ce week-end à Jeddah en Arabie saoudite, a permis d’avancer sur la voie du projet de création d’une compagnie conjointe de transport maritime, projet dont les études sont désormais finalisées. Le conseil d’affaires maroco-saoudien mobilisera 30 millions d’euros comme capital de départ de cette société.
S'agit-il d'une compagnie de transport de passager?
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeLun 26 Aoû 2013 - 13:46

dan a écrit:
Fremo a écrit:
Medias24 a écrit:
Une compagnie de transport maritime maroco-saoudienne. La rencontre d’affaires maroco-saoudienne tenue ce week-end à Jeddah en Arabie saoudite, a permis d’avancer sur la voie du projet de création d’une compagnie conjointe de transport maritime, projet dont les études sont désormais finalisées. Le conseil d’affaires maroco-saoudien mobilisera 30 millions d’euros comme capital de départ de cette société.
S'agit-il d'une compagnie de transport de passager?
pourquoi pas pour le tout ?? que ce soit fret ou bien passager ?? c'est bien dommage qu'il n'ai pas sauvé la comarit et la comanav plutôt !!!
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 18 Icon_minitimeMar 27 Aoû 2013 - 13:40

a écrit:

Le secteur de l'immobilier en crise de cash

L’offre est désormais supérieure à la demande au Maroc et les opérateurs immobiliers n’en peuvent plus. Même la récente baisse des prix n’a visiblement pas arrangé la situation, si bien que le secteur est actuellement en crise de cash. Les promoteurs sont actuellement en quête de solutions, mais les décisions de l'Etat semble ne pas arranger les choses.

« A l’exception des villes de Casablanca et Rabat, l’activité est morte et les gens n’achètent plus », déclarait en juin dernier au journal Le Soir, Chakib Bennani, l’un des vice-présidents de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI).

26% des nouveaux projets prévus au 1er semestre n’ont pas trouvé preneur

Deux mois plus tard, la donne n’a pas changé. En effet, le secteur va mal, si bien que les promoteurs ont été contraints de baisser les prix de vente dès le deuxième trimestre de l’année en cours. A fin juillet, à titre d’exemple, les prix des villas affichaient une baisse de 1,7% depuis le début de l’année, selon l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC). Aujourd'hui, « les promoteurs immobiliers au Maroc ont une grande préoccupation actuellement, il s’agit du cash », a déclaré à l'agence Bloomberg Mohamed Chbani, responsable de la recherche à CDG Capital SA.
Cette année, 26% des nouveaux projets prévus au cours du premier semestre n’ont pu voir le jour, car les promoteurs ont réduit la voilure, révèle-t-il, reconnaissant que l’année 2012 n’était pas non plus reluisante. L’un des problèmes du marché immobilier en ce moment est la prépondérance de l’offre par rapport à la demande. En outre, au terme du premier semestre, la croissance de 9,1% des prêts hypothécaires accuse son plus grand ralentissement depuis 2004 .

Optimisation de la trésorerie, le nerf de la guerre

Les choses sont telles que les grands groupes, en situation difficile, cherche par tous les moyens à maintenir la tête hors de l’eau. Addoha par exemple rémunérera ses actionnaires en leur accordant des actions supplémentaires, en lieu et place des dividendes pour le compte de l’exercice 2012. Cela se fera via une augmentation de capital d’une valeur déjà validée par le CDVM (Caisse déontologique des valeurs mobilières). Le groupe envisage d'émettre 12,6 millions d'actions pour un prix unitaire de 45 dirhams et une prime d'émission de 35 dirhams. Le tout devrait atteindre les 567 millions de dirhams. Le but, pour la société dirigée par Anas Sefrioui, est d’optimiser la trésorerie du groupe dans une perspective de réduction de son taux d’endettement.
De son côté, le groupe Alliances a prévu de distribuer des dividendes inférieurs à ceux habituels. Le groupe procèdera également à l’augmentation de son capital, en émettant 242 000 actions pour un montant total de 121 millions de dirhams, afin de faire face au ralentissement du marché immobilier chérifien. « Les constructeurs ont d'énormes besoins de trésorerie et ces augmentations de capital devraient garder la machine en marche en pleine baisse actuelle de la demande et des conditions de financement restrictives auxquelles ils sont confrontés aujourd'hui », a déclaré au journal Bloomberg Bachir Tazi, directeur des ventes à Casablanca Finance Group.

Les décisions fiscales de l'Etat, source de pression

Les constructeurs doivent encore faire face à la dernière décision du gouvernement de taxer les logements vacants au titre de la loi de Finances 2014. Une décision qui tombe au mauvais moment pour les professionnels de l'immobilier qui appellent plutôt l’Etat à réduire leurs charges fiscales. Pourtant la réalité actuelle de l’immobilier marocain est en partie due à la mauvaise santé économique et financière qui prévaut actuellement au royaume, comme le soulignait l'ANCFCC dans l'un de ses rapports.
Il est vrai que les grands groupes comme Addoha et Alliances détiennent d’autres projets à l’étranger, notamment en Afrique subsaharienne, ce qui leur donne une certaine marge de manœuvre. Mais les constructeurs opérant uniquement au niveau national doivent être encore plus impactés par la conjoncture qui prévaut actuellement.

yabiladi
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