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 Guerre Civile en Syrie

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MessageSujet: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMer 8 Mai 2013 - 3:36

Rappel du premier message :

Citation :
La Syrie subitement privée d'internet

SAN FRANCISCO, 8 mai (Reuters) - Les connexions entre la Syrie et l'extérieur ont été coupées mardi, selon des données de Google et d'autres groupes spécialistes du secteur.

Selon Google, le trafic de données a subitement cessé peu de temps avant 19h00 GMT.

"C'est quelque chose que nous avons vu à deux reprises", a dit Christine Chen, responsable en chef chargée de la liberté d'expression chez Google. "Cela s'est produit en Syrie en novembre dernier et en Egypte au cours du Printemps arabe."

En l'état, rien ne permet de déterminer avec certitude l'origine de la coupure, à moins qu'une des parties du conflit qui ensanglante le pays ne la revendique, ont dit des experts.

Les données de Google montrent que les perturbations sont limitées à la Syrie et qu'elles affectent tout le pays.

L'immense majorité des sites syriens étaient de leur côté inaccessibles depuis l'étranger.

"Effectivement, (les perturbations) déconnectent la Syrie des communications passant par internet. Rien ne permet de dire si les communications par internet avec la Syrie fonctionnent encore", a écrit Dan Hubbard, un cadre du cabinet OpenDNS, spécialisé dans les infrastructures de services.

"Si nous ne pouvons pas nous permettre d'émettre le moindre commentaire sur l'origine de ces perturbations, les incidents précédents avaient été provoqués à la fois par des fermetures demandées par le gouvernement et par des dégâts subis par les infrastructures, qu'il s'agisse de coupures de réseaux de fibres ou de coupures de courant." (Joseph Menn, Nicolas Delame pour le service français)

http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL6N0DP00Z20130508
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Chobham
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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 17:32

vipsdesvips a écrit:
Inanç a écrit:
vipsdesvips a écrit:

Raison de plus de redoubler vos efforts dans l'industrie militaire et accumuler les partenaires, pas seulement USA+UE, pour tuer toute sorte de dependance.


J'ai lu que la Syrie voulait coopérer de manière transparente avec la Turquie sur les attentats, envisages-tu un false flag de la part des rebelles "Islamistes" ?

La coordination des attentats porte un peu la marque d'Al Qaida, quand je vois ce qu'ils ont fait en Irak, j'envisage tout de ces adeptes du chaos Rolling Eyes

Faut envisager tous les cas, puis leur assigner un coefficient de probabilite.
Si tu integres, le lieu, le moment, la sympathie d'alaouites "turcs" pour Assad tres connue de vos services, le modus operandi fort connu au Liban, t'es a 99.9% sure que ca vient de Damas. Peu de chances d'un false flag turc ou extremiste, dans quel but ?

Et si c'était les soit disons rebelles ? Peut être pensaient ils accélérer l'entrée de la Turquie dans le conflit et ce de façon directe, pourvu qu'ils arrêtent l'avancée de l'armée nationale syrienne dans certaines régions
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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 17:33

Mais tu as oublié un autre aspect dans ton raisonnement c'est le regime qui gagne en cas de negociations.je sais pas si tu as suivi la conference kerry-lavrov mais les negociations seront entre le regime et l'opposition,qui a interet a torpillé cette conference pour la syrie.il y a des pays dans la region qui ne veulent pas d 'une solution politique et qui veulent imposer un type de gouvernement a la syrie et a chaque on fait en sorte de saboter les efforts de paix.Geneve I,la mission des observateurs,la mission de Kofi annan etc...comme le regime a ses proxy dans le coin les autres aussi ont les leurs "al nusra" et les autres groupes.pour le modus operandi ca ne veut rien c'est plutot la marque des terroristes d'al nusra (combien de voitures piégées ont ils fait exploser en plein coeur de damas).tu as aussi le chef de l'asl qui dit vouloir continuer le combat et qu'il n a qu'a faire des negociations alors ca ne fait pas un peu de suspects tout ca.
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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 17:33

Je ne sais pas, peut-être pour mettre la pression sur la Turquie en vue de créer une no-fly zone (RTE soutient sous l'égide de l'ONU), faire bouger les positions un peu des grandes puissances.

Quoi qu'il en soit, il y a des élections municipales en Mars 2014 en Turquie donc je ne vois pas l'AKP bouger et prendre des risques et je suis curieux de voir leurs scores dans les zones proches de la Syrie.

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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 17:36

y´a pas de peu de chance,quand t´es determiné tu peux le faire meme au sein d´une base hypersecurisé,la ruse bat tout contexte contraignant.
j´y ai pensé aussi Inanc,surtout avec la deseperence atteinte diplotico-militairement et leurs references (coups mortiers 2012,chimiques..),ca ne recule devant rien
wallaho a3lam

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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 18:08

vympel32 a écrit:
Mais tu as oublié un autre aspect dans ton raisonnement c'est le regime qui gagne en cas de negociations.je sais pas si tu as suivi la conference kerry-lavrov mais les negociations seront entre le regime et l'opposition,qui a interet a torpillé cette conference pour la syrie.il y a des pays dans la region qui ne veulent pas d 'une solution politique et qui veulent imposer un type de gouvernement a la syrie et a chaque on fait en sorte de saboter les efforts de paix.Geneve I,la mission des observateurs,la mission de Kofi annan etc...comme le regime a ses proxy dans le coin les autres aussi ont les leurs "al nusra" et les autres groupes.pour le modus operandi ca ne veut rien c'est plutot la marque des terroristes d'al nusra (combien de voitures piégées ont ils fait exploser en plein coeur de damas).tu as aussi le chef de l'asl qui dit vouloir continuer le combat et qu'il n a qu'a faire des negociations alors ca ne fait pas un peu de suspects tout ca.

- pour le modus operandi, tu as parler hier de beirut 82, donc tu connais la guerre du liban et j'ai pas besoin de te faire la liste des gens qui ont subi ca.

- Les syriens savent que les assads mettent des baffes a la turquie depuis des annees et ceux ci reagissent pas, car la syrie a de puissants allies US, Russie, Israel< Iran.
L'opposition realiste sait qu'il y aura jamais de NFZ, que la ligne rouge s'est du pipo.

Nusra revendique ses attaques et n'ont jusqu'ici viser que le regime. Un type qui est dans le delire AQ, califat, OBL ect ne pense pas en terme de false flag, intervention OTAN, ect... Ils ont d'autres valeurs/reperes que l'on connait tous du martyr...

Je n'omet la possibilite que les attentats ont ete commis par des turcs, kurdes, Nusra, ect.. mais en l'absence d'elements, je me refuse de tomber dans la phobie parano qui voit AQ et sbires partout.

Y a un seul regime dans la region qui a recours systematiquement au voitures piegees et terrorisme et on sait tous qui c'est.
S ils sont arriver a infiltrer les services turques, a kidnapper un colonel ASL en Turquie et le ramener en Syrie, 2 bombes c'est dans leur corde.
By the way, le ministre turc de l'interieur parlait pas d'aveux ?
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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 18:14

Assaidi a écrit:
arsenik a écrit:
Assaidi a écrit:



Serais-tu en train de nous dire que l'armée syrienne n'utilise actuellement pas tout son potentiel contre les terroristes,rebelles ?


non mais disons qu'elle a quelque surprise pour les coup dur à la fin.


Mmmh donc la surprise des SCUD et autres armes chimiques est venue avant celle des Gazelle.. Fort logique, je me demande pourquoi je ne l'avais pas deviné avant, merci.

il reste encore des centaines de scud pour le boom final jusqu'a présent l'arsenal balistique n'a été utilisé que très rarement
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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 18:22

Tu viens de le dire un type en delire mais qui ne sait pas qui le dirige et quels maitres et interets il sert.bref depuis le conflit afghan tout le monde connait les connections de ces groupes pas besoin de s'etaler la dessus.sinon pour les attaques d'al nusra tu sembles balayer toutes les attaques contre des cibles civiles surtout dans des quartiers dits pro-regime a damas et dans d'autres villes des attaques pour punir les populations et les terroriser.
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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 18:27

vympel32 a écrit:
Tu viens de le dire un type en delire mais qui ne sait pas qui le dirige et quels maitres et interets il sert.bref depuis le conflit afghan tout le monde connait les connections de ces groupes pas besoin de s'etaler la dessus.sinon pour les attaques d'al nusra tu sembles balayer toutes les attaques contre des cibles civiles surtout dans des quartiers dits pro-regime a damas et dans d'autres villes des attaques pour punir les populations et les terroriser.

Lesquelles stp ?
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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 18:37

Tu mets juste "syrian civil war timeline" ou tu fais une recherche sur google et tu auras la reponse.sinon moi je te donne juste 2 exemples:les attaques contre la banlieue "jaramana" habitait par des druzes et l'attaque contre la faculté d'architecture.
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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 18:45

Beau et long texte. Je vous le recommande chaudement :

Citation :
Syrie, de la révolte au déchirement

Par Peter Harling et Sarah Birke


Il y avait une façon d'être syrien et d'en être fier. C'était une fierté adossée à une histoire remontant au premier alphabet, à une culture et à une langue raffinées, à un savoir-vivre exprimé par des manières subtiles, une cuisine délicate et une hospitalité sincère. La géopolitique n'y était pas étrangère, puisque la Syrie avait su se donner un rôle plus grand, plus osé que ses maigres ressources n'auraient dû le lui permettre, par exemple sur la cause palestinienne, presque aussi chère aux Syriens qu'aux principaux concernés. Le régime avait beau conserver une réserve commode pour Israël, il n'en était pas moins un adversaire – le dernier Etat arabe à résister.
La fierté d'être syrien était d'une évidence si naturelle qu'elle permettait d'absorber des vagues d'étrangers. Les Palestiniens chassés de ce qui est devenu Israël avaient trouvé en Syrie une société dans laquelle ils pouvaient se fondre, contrairement à leur statut plus précaire dans les Etats voisins. En 2006, Libanais et Irakiens fuyant la violence de leur pays découvraient, eux aussi, un nouveau foyer. Les tensions n'étaient certes pas absentes ; elles restaient cependant remarquablement limitées, au vu du nombre de réfugiés et du climat sectaire qui pesait alors partout ailleurs dans la région. La société syrienne était assez à l'aise et consciente d'elle-même pour s'ouvrir à l'Autre sans crispation.

Aujourd'hui, le tissu urbain tombe en ruines. Le patrimoine architectural, si riche, est pillé quand il n'est pas réduit à néant par les bombes. Les structures économiques, religieuses et familiales se délitent, déchirées par la mort et les querelles des vivants. Les tueries, qui causent des dizaines de milliers de victimes, n'épargnent pas l'avenir de la nation : des militants inspirés, des médecins héroïques, des pères et des mères au courage inouï, et tous ces enfants si jeunes. Ils nous restent anonymes, mais pour leurs proches, que de parents, d'amis, de voisins de toujours, irrémédiablement perdus.

Parmi les combattants d'un camp comme de l'autre, les deuils ne se comptent plus : on encaisse le décès des frères d'armes dans l'amnésie d'un quotidien sanglant. Dans toute cette détresse, ce dont les Syriens souffrent parfois le plus, c'est l'humiliation qui s'ajoute à leur tragédie. Des familles amputées subsistent à peine dans les décombres.

Des multitudes se massent aux frontières, souvent refoulées par un Irak ingrat, une Jordanie rétive aux Palestiniens syriens, une Turquie qui parfois sature, et un Occident avare de visas. Ceux qui franchissent les frontières ne sont pas sauvés pour autant : pour les Syriens, le Liban offre la promesse d'un mépris quotidien, quand on ne tente pas d'acheter leurs femmes en Jordanie et en Egypte. La communauté internationale verse plus de larmes qu'elle n'abonde les budgets de l'action humanitaire. Plongé dans son heure la plus noire, ce peuple toujours si solidaire des victimes de l'injustice ne rencontre que l'indifférence.

Un jour, les violences cesseront. Dans les vestiges d'une nation où tout sera à refaire, rien ne sera plus difficile à reconstruire que ce sentiment de fierté nationale. Le régime, ses sympathisants et ses alliés ont très tôt sacrifié toute considération morale à une lutte existentielle où la fin justifie les plus abominables moyens. L'opposition les a graduellement rejoints, légitimant ses propres excès par la barbarie de son adversaire.

UN CONFLIT ASYMÉTRIQUE

Les horreurs que l'on subit permettent d'excuser celles que l'on inflige. Dans cette déshumanisation de l'Autre, chacun finit par perdre sa propre humanité. Une société autrefois placide assiste ébahie à un conflit fratricide dans lequel elle peine à se reconnaître. Au Liban, en Irak peut être, mais pas ici. Les Syriens sont nombreux à parler des tueries comme si elles avaient lieu ailleurs, des victimes comme si ce n'était pas des voisins. L'opposition conçoit le régime comme une "force d'occupation" et attribue aux alaouites – une minorité confessionnelle qui domine au sein de l'appareil répressif – un ethos "étranger". Les loyalistes, eux, veulent croire qu'ils combattent une invasion de hordes djihadistes. A la télévision officielle, la dépouille du prochain n'est plus que le corps d'un ennemi venu de loin.

Le conflit n'a jamais été symétrique. Le régime a d'emblée mis les ressources de l'Etat au seul service de l'habitus meurtrier des services de sécurité, pour se lancer dans une chevauchée infernale. L'époque où l'on "snipait" les manifestants et leurs processions funéraires, ou l'on cassait les jambes des jeunes pour les empêcher de retourner manifester, est déjà loin : aujourd'hui, des missiles balistiques tombent sur des quartiers résidentiels. Entre les deux, les milices du pouvoir ont massacré des familles à la chaine. D'un bout à l'autre, la même logique de terrorisation de la société a prévalu.

L'opposition, qui n'a jamais été complètement pacifique, s'est laissé prendre dans ce tourbillon. Les kidnappings, la torture, les exécutions sommaires, la mutilation des cadavres et les attaques dont les civils sont les premières victimes ne sont pas l'apanage de l'adversaire. Les impératifs du quotidien et les pulsions du moment l'emportent souvent sur les intérêts collectifs et de plus long terme. Certains saccagent bien plus que les symboles du pouvoir : des résidences huppées, des usines, des écoles, des lieux de culte. La prolifération des islamistes aux instincts hégémoniques n'arrange rien pour les minorités et les laïcs. Il reste que le régime a toujours pris l'initiative de l'escalade, consacrant au pourrissement une débauche de moyens. La dignité est un autre élément distinctif. Par peur communautaire, intérêt de classe ou reflexe égoïste, les loyalistes ont choisi de ne pas voir l'évidence d'une sauvagerie du pouvoir qui ne pouvait que conduire au désastre.

Dans le même temps, la moindre défaillance de l'opposition leur sautait aux yeux. Dans leur rationalisation du conflit comme une lutte héroïque contre un vaste complot, le régime est innocent des souffrances de la société : l'adversaire n'a qu'à s'en prendre à lui-même pour la destruction de ses mosquées, la dislocation de ses bases sociales, ou ses enfants martyrs. Les dérives de l'opposition créent même une fierté nouvelle à la combattre : en faisant son possible pour que le mouvement populaire des débuts devienne une insurrection islamiste adossée à des machinations étrangères, le régime a donné à ses troupes un ennemi digne de ce nom.

De fait, le moment de grâce des jeunes offrant des roses aux soldats, associant le Coran et la croix et chantant l'unité nationale, est passé. La haine, la violence et une idéologisation douteuse ne l'emportent pas toujours, mais souvent. Le rapport de force interne exige de faire appel à des acteurs externes qui sont loin d'être neutres dans la psyché collective : les monarchies conservatrices du Golfe, une Turquie issue de l'empire ottoman, l'ancienne puissance coloniale qu'est la France, et l'hégémon américain. Les Syriens se reprochent donc leur alignement sur un axe ou un autre – "impérialiste" et "sunnite", accusent les loyalistes, "chiite" et tout aussi dominateur, leurs répondent leurs détracteurs. Tous s'accordent sur un point : Israël trouve son compte dans la ruine du pays.

Il y a néanmoins, du côté de l'opposition, quelque chose que les émotions destructrices ne parviennent à dominer : une sorte d'éveil, de renaissance qui était là depuis le début. Si les Syriens ont pris le risque effroyable de sortir dans les rues, de se montrer solidaires, de développer une culture foisonnante de la contestation et de prendre les armes face à un adversaire redoutable, c'est parce qu'ils étaient fiers de ne plus avoir peur : ni du régime, ni de leurs compatriotes, ni de l'avenir. Découvrant un bonheur indéfinissable à se sentir en vie, ils ne craignaient plus la mort, et se disaient libérés alors que tombaient les bombes.

Cet instinct collectif, cette cause en un mot, était la hantise du régime. Elle s'est ternie à mesure que les activistes pacifistes sombraient, que les radicaux faisaient surface, et que les criminels s'immisçaient. Mais elle résiste au désespoir, et l'opposition a bien plus de comptes à rendre à sa base que le pouvoir à la sienne. Les attentats djihadistes provoquent un tollé dans les milieux hostiles au régime ; les missiles balistiques laissent ses sympathisants de marbre. Les groupes armés sont critiqués par ceux qu'ils disent défendre, pour leurs déclarations irresponsables, leurs appétits prédateurs, ou leurs comportements autoritaires. Quand l'appareil de sécurité torture à mort des loyalistes – erreur qui se répète étonnamment souvent – leurs familles se taisent et se terrent. Le programme du régime se réduit, pour ses partisans, à l'éradication de l'ennemi.

DAMNÉS DE LA TERRE

L'opposition, née d'un désir confus d'une Syrie meilleure, doit satisfaire des attentes plus ambitieuses, multiples et contradictoires. Abattre le président Bachar Al-Assad, son régime et ses soutiens vire certes à l'obsession pour certains. Beaucoup d'autres entendent donner du sens à leur souffrance. Ils veulent réinventer leur pays. Comme ailleurs dans cette région chamboulée, leurs aspirations sont tantôt démocratiques, tantôt islamistes, ou encore une vision symbiotique des deux. Suprême ironie du conflit, les Syriens sont d'accord, davantage qu'ils ne le soupçonnent. Ils se déchirent au sujet de Bachar Al-Assad – sauveur paternaliste ou mère de tous les maux. Ils insultent ceux qui refusent de comprendre qu'un régime autocratique serait préférable à une opposition fragmentaire... ou vice-versa.

Mais quand on leur demande ce qu'ils souhaitent pour la Syrie, ils dépeignent la même société unie et tolérante dans sa diversité, dotée d'un état juste et représentatif. Le fantasme djihadiste d'un Emirat islamique n'existe que dans des franges marginales. Et rares sont les loyalistes qui aspirent à une tyrannie perpétuelle. Les hommes qui combattent jour et nuit pour Bachar Al-Assad formulent, en privé, les mêmes critiques que ceux qu'ils massacrent pour l'avoir fait en public : la famille Assad est corrompue, cynique, indifférente à leur sort. Ils aimeraient tant servir l'Etat responsable, protecteur, pourvoyeur que le régime prétend être, mais ils en connaissent mieux que personne la réalité honteuse : la clique aux commandes, les mensonges éhontés, le vol endémique, les chambres de torture, et tout le sang innocent versé. Ils se réfèrent obsessionnellement à l'Etat, au devoir, aux martyrs, pour faire vivre la fiction au nom de laquelle ils tuent.

Quand leurs arguments sont battus en brèche, ils justifient leurs actes en les assimilant à ceux de leurs adversaires, qu'ils diabolisent pourtant. L'ironie ne s'arrête pas là. Ceux qui ne se voient plus qu'à travers leur viseur ont presque tout en commun. Ils sont les damnés de la terre, une classe prolétaire et provinciale dont le régime et le père de Bachar, Hafez (1930-2000), sont à l'origine issus, mais qui a été laissée à la dérive par une nouvelle élite politique plus urbaine et mondaine. Les combattants loyalistes, qu'ils soient alaouites ou non, vivent dans les mêmes conditions que les guérilleros de l'opposition, dans des quartiers informels, produits désordonnés d'un exode rural drainant un arrière-pays sous-développé et livré à lui-même. Le bas peuple alaouite partage avec son homologue arabe sunnite, principale composante de la société syrienne, le même profil socioéconomique. Il a rejoint en masse les services de sécurité faute de mieux, et le plus souvent pour y trouver des postes difficiles, mal payés, déconsidérés, et parfois dangereux.

Les privilèges, la corruption et l'influence de certains masquaient le gros des troupes de cette armée d'esclaves, dont les villages d'origine restaient misérables. Le prolétariat arabe sunnite s'est engagé dans le parti, la police et l'armée, quand il n'optait pas pour les autres métiers du pauvre : travailleur agricole, ouvrier saisonnier, et les mille et un petit emplois qui servent à peine à joindre les deux bouts. Beaucoup de jeunes ont désormais pris les armes, mais pas tous contre le régime. Il n'est pas rare qu'une même famille ait des martyrs dans les deux camps.

 

La confusion qui règne en milieu alaouite a son pendant dans la crise identitaire qui touche les rangs de l'opposition. Inspirés par la révolution tunisienne, l'hybride égyptien combinant soulèvement et coup d'Etat, et le mélange libyen d'insurrection et d'ingérence étrangère, des gens simples ont défié un régime qu'ils n'auraient jamais imaginé si solide dans ses structures, extrême dans ses méthodes, et impavide face aux pressions internationales. Explorant tous les moyens de résistance, ils ont décliné sans succès des registres qui faisaient sens instinctivement : manifestations pacifiques dans l'euphorie du "printemps arabe", appels à intervention militaire dans le sillage de la Libye, une "armée libre" d'auto-défense quand les désertions se multiplièrent, et le "djihad" suite au rôle grandissant de sponsors islamistes. Les opposants exilés leur ont emboité le pas, peu soucieux de définir la bonne voie, car misant surtout sur des solutions à venir de la communauté internationale. Militarisation, criminalisation, radicalisation et islamisation se mirent en branle dans un milieu dominé par des ruraux mal urbanisés, en panne de leadership, et dépourvu de cadres idéologiques, sociaux et même religieux de référence.

DESCENTE AUX ENFERS

Dans cette révolution en labyrinthe, la trajectoire du pire s'est dessinée à force de cul-de-sac. Tout comme les Alaouites combattent au nom d'un Etat qui est sa propre négation, l'opposition clame une ambition nationale, universelle, contredite par la place croissante d'un dogme exclusif et importé. Prétendre que le jihadisme est une tactique temporaire est naïf. Les officiers de sécurité eux-mêmes assurent que leur férocité est une anomalie, une parenthèse ouverte par le conflit, et que tout rentrera bientôt dans l'ordre. En réalité, les deux camps, dont les aspirations de départ étaient remarquablement centristes, ont glissé vers les extrêmes. Cette dynamique ne s'inversera pas facilement.

Dans cette guerre de l'apocalypse que le prolétariat se livre à lui-même, les élites urbaines qui font la vraie richesse du pays assistent stupéfaites au désastre – souvent à distance, par ailleurs, puisque ces gens dont la Syrie aura besoin pour renaitre ont été forcés de la fuir. Bien sûr, le conflit n'aurait jamais pris cette dimension tragique sans le rôle catalytique du monde extérieur. Bachar Al-Assad n'aurait pu s'appuyer si lourdement sur son armée fragile sans le soutien inespéré, politique et logistique, offert par la Russie depuis début 2012. Il aurait sans doute dû se résoudre à des compromis, peut-être sous l'influence de ses alliés indispensables, l'Iran et le Hezbollah. L'opposition, de son côté, aurait réfléchi à deux fois avant de prendre les armes si la vaine clameur de nos gouvernements outrés ne lui avait pas fait croire qu'elle n'affronterait pas seule les conséquences de l'escalade.

Sur le terrain, des Etats comme l'Arabie Saoudite et le Qatar paient l'ardoise de sa consommation effrénée d'armes, de munitions et d'argent. Les réseaux islamistes, les hommes d'affaires syriens et toutes formes de butins contribuent certes à l'économie de la violence, mais à cette échelle la guerre est affaire de fonds publics, plus que privés. Le coût humain exorbitant du conflit se précise, avec des estimations onusiennes anticipant 3,6 millions de réfugiés et 6 millions de personnes dans le besoin à l'intérieur des frontières – sur une population de 23 millions.


Mais les acteurs extérieurs ne donnent toujours aucun signe de vouloir s'accorder à aider les Syriens à trouver une issue. Le dialogue russo-américain divague, les premiers soutenant résolument Bachar Al-Assad, les seconds peu pressés de trouver les arguments pour faire évoluer la situation. Des pays unis seulement par leur détestation d'Assad continuent de donner la priorité à leurs tensions intestines, excitant l'instabilité d'une opposition fissile. La prochaine marche de cette descente aux enfers pourrait être la destruction de Damas, siège du pouvoir et point d'ancrage de l'identité syrienne.

Depuis le début de l'année, les groupes armés de l'opposition gagnent du terrain dans la courte plaine qui sépare la Jordanie de la capitale, où ils s'infiltrent aussi. Mais l'espoir d'une bataille décisive qui mettrait fin au massacre n'est plus qu'un souvenir des débuts du conflit, où un régime pris de court aurait peut-être pu être ainsi défait. Depuis, le pouvoir s'est retranché dans les hauteurs vraisemblablement imprenables de Damas, en prévision d'une lutte qui viendrait s'étendre jusqu'à ses contreforts.

L'offensive rebelle sur Alep en juillet 2012 a changé les dynamiques du conflit, et la bataille pour la capitale pourrait le faire aussi : la destruction de la ville emporterait alors avec elle ce qui reste d'une cause pourtant commune aux deux camps. Après quoi, ce serait l'inconnu. Le nihilisme qui s'empare déjà des esprits pourrait en ressortir seul vainqueur, si la communauté internationale ne se décidait pas à ramener les parties à la raison. Sa cohésion fissurée, le régime se disperserait en une multitude de milices plus qu'il ne "tomberait" proprement. L'opposition se morcellerait davantage encore. Un conflit qui revêt mal la définition d'une guerre civile pourrait s'y couler plus à l'aise, et en venir à rappeler les quinze années martyres du Liban.


Une note positive demeure. De toutes les blessures infligées au pays, aux corps et aux âmes, aucune n'est parvenue à anéantir la grâce qui touche encore cette société. La Syrie ressemble, dit-on, à la Somalie des chefs de guerre, ou à l'Irak marqué au fer des tensions communautaires. Mais la spécificité syrienne ne cesse de se réaffirmer dans d'innombrables petits signes obstinés. Des modes d'auto-gouvernance émergent dans le vide laissé par le repli du régime. L'art et l'humour se jouent des décombres. Les formes d'entraide humanitaire sont aussi spectaculaires que dépassées par l'ampleur des besoins. Dans des conditions dantesques, l'hospitalité reste de mise. Si la chance lui en était donnée, cette société se remettrait sans doute. Et si le conflit par miracle se terminait vite et bien, elle fleurirait peut-être.

Chaque jour qui passe l'avenir néanmoins s'obscurcit. Nous en sommes au jour 787 de conflit. Les "amis" et "alliés" de la Syrie sont sa malédiction et sa perte. Les Etats-Unis, la Russie, le Qatar, l'Iran, l'Arabie Saoudite, l'Irak, la Turquie et le Hezbollah tous prétendent ne vouloir que le bien des Syriens, qu'ils sacrifient à leurs intérêts égoïstes. Leurs ingérences insidieuses condamnent le pays à l'escalade. Une guerre civile de tous contre tous, si la Syrie en passe par là, sera vite mise sur le compte d'une banale explosion de haine scellant le sort d'une société mixte. Rien n'est plus loin de la réalité. Cette tragédie se nourrit d'un rapport de force international, qui en déterminera l'issue. Les Syriens n'ont plus prise sur leurs propres souffrances, dans une lutte qui leur ressemble moins qu'elle ne les défigure. D'un soulèvement prometteur... au crève-cœur syrien.

Peter Harling est directeur Irak-Syrie-Liban-Egypte-Golfe à l'International Crisis Group, un think tank spécialisé dans la résolution des conflits, dont le siège est à Bruxelles. Il a vécu en Syrie de 2006 à 2011 et continue à s'y rendre régulièrement. Il a travaillé en Irak de 1998 à 2004 en tant que chercheur en sciences sociales et consultant

Sarah Birke est journaliste. Elle couvre la Syrie, où elle a vécu trois ans, pour The Economist et se rend régulièrement sur le terrain.

Peter Harling et Sarah Birke
Le profond désarroi des alaouites
Au début de la crise, ceux qui la réprimaient s'y reconnaissaient aussi. Les demandes exprimaient un sentiment d'aliénation vis-à-vis d'une élite corrompue. Nombreux parmi ceux qui deviendraient les "loyalistes" attendaient de l'opposition qu'elle les convainque de l'alternative. Si la contestation avait été pacifique, les services de sécurité auraient pu changer de bord. Mais la mobilisation ne pouvait qu'être chaotique dans une société privée de toute expérience politique. Cette évolution fut confortée par la détermination du régime à ce que le chaos l'emporte, en investissant dans les peurs communautaires, surtout chez des alaouites pris au piège de l'Histoire.

Dès la seconde moitié du XXe siècle, les alaouites s'arrachent à la condition qui était la leur sous les Ottomans. Descendant des montagnes du Nord-Ouest, ils entament une ascension dans les villes de la côte et du centre du pays, passant du statut de serfs à celui de serviteurs de l'Etat. Les réformes agraires offrent des lopins aux paysans sans terre et la vente de jeunes filles aux familles aisées de Syrie et du Liban disparaît. La crainte des alaouites est de voir ce processus d'émancipation s'inverser.

LES ALAOUITES ONT TOUT À PERDRE

Cette peur est fondée sur la précarité d'un progrès sans intégration. Leur surreprésentation est visible dans l'administration, les médias et les institutions-clés, comme les services de sécurité.  Bien qu'il ait tendu la main à la majorité arabe sunnite, Bachar Al-Assad a confirmé le caractère confessionnel du régime et l'explosion de la corruption parmi ses proches a fait de la Syrie une sorte d'entreprise familiale. Aussi les alaouites ont-ils été absorbés dans la fiction de l'Etat plus que dans la société réelle. Coupés de leurs origines, ils ont cultivé une identité qui revendique son appartenance à la modernité. Beaucoup d'entre eux dissimulent leur accent, adoptant un style de vie urbain. L'idée d'un retour au village s'apparente à un bond en arrière et le projet de micro-Etat alaouite est en fait un repoussoir.

Dans la tragédie syrienne, la "communauté alaouite" n'est un problème central que dans la mesure où elle n'existe pas. La "chiisation" des alaouites sous Hafez Al-Assad et leur "sunnisation" par son fils les a surtout désorientés. Le clan Assad s'est imposé au détriment des élites alaouites. Bachar Al-Assad a même préféré des hommes liges, incompétents et peu respectés, aux grands barons de l'armée et du renseignement, sur qui se reposait son père.

Cet état de profond désarroi est, paradoxalement, le secret de la résilience du régime : les alaouites ont tout à perdre, nulle part où aller et personne à suivre, hormis ce leader qu'ils disent aduler et en réalité abhorrent.


Le monde

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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 18:55

vympel32 a écrit:
Tu mets juste "syrian civil war timeline" ou tu fais une recherche sur google et tu auras la reponse.sinon moi je te donne juste 2 exemples:les attaques contre la banlieue "jaramana" habitait par des druzes et l'attaque contre la faculté d'architecture.

preuves que nusra est derriere la fac d'archi ?
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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 19:45

Les preuves Very Happy c'est une guerre civile pas un scene de crime d'une serie americaine.
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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 19:59

vympel32 a écrit:
Les preuves Very Happy c'est une guerre civile pas un scene de crime d'une serie americaine.

un soupcon de preuves, un debut de raisonnement, quelque chose ?

C'est ca le probleme des gens qui voient AQ partout, ils sont dans l'imagination pas le reel.
C'est comme les gens qui croyaient a la menace rouge partout, apres 40 ans on leur dit, vous savez les attentats des brigades rouges, ect, c'etait nous, c'etait gladio.

Nusra a dit clairement que les USA sont les ennemis de l'islam, que s'ils interviennent ils seront combattus, et puis false flag pour qu'ils interviennent ?
Alors que dans des videos ils disent que Bachar est souteni par les Usa et l'occident ?
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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 20:24

Tu n'as pas bien cerné le Gladio,gladio c'etait pas uniquement des groupes d'extremes droites qui faisaient des attentats pour discrediter la gauche c'etait aussi des agents qu'on infiltrait au sein des organisations d'extreme gauche des agents provacateurs qui pousseront ces groupes a faire des conneries et perdre ainsi le soutien de la population.les exemples c'est l'IRA,les brigades rouges et les GIA algeriens personne ne sait qui tire les ficelles et il faut avoir une vue d'ensemble pour comprendre qui est derriere tout ca le vrai marrionetiste.oublie les declarations et les videos et analyse plutot l'action de ces groupes dans le temps tu comprendras peut etre a qui profite tout ca.la desinformation c'est ca tout est flou il faut passer de l'autre coté du mirroir pour comprendre.
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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 20:37

vipsdesvips a écrit:
vympel32 a écrit:
Les preuves Very Happy c'est une guerre civile pas un scene de crime d'une serie americaine.

un soupcon de preuves, un debut de raisonnement, quelque chose ?

C'est ca le probleme des gens qui voient AQ partout, ils sont dans l'imagination pas le reel.
C'est comme les gens qui croyaient a la menace rouge partout, apres 40 ans on leur dit, vous savez les attentats des brigades rouges, ect, c'etait nous, c'etait gladio.

Nusra a dit clairement que les USA sont les ennemis de l'islam, que s'ils interviennent ils seront combattus, et puis false flag pour qu'ils interviennent ?
Alors que dans des videos ils disent que Bachar est souteni par les Usa et l'occident ?

Pourtant ça les a pas dérangé en Libye avec la pluie de Tomahawk

Belhadj (Libye) = Al Qaida en Irak = Al-Jolani (Syrie).

Les extrémistes, c'est les plus pragmatiques ...

Evidemment que dans leur propagande, ils vont crié mort à l'Amérique mais d'une façon ou d'une autre, ils reçoivent des armes du Golfe supervisées par la CIA ...


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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 20:50

On remplace juste les outils c'est tout apres la seconde guerre mondiale et pour faire face au danger communiste on a recruté tout le ghotta de l'extreme droite:anciens nazi et membres de l'appareil securitaire d'hitler comme le general gehlen,les faschistes italiens avec le prince borghese,en turquie c'est les loups gris et autre organisations en amerique du sud c'etait le plan condor etc...quand l'extreme droite a fait son temps on change l'outil et on opte pour le djihadisme.pour 2 raisons l'extreme droite s'est vu essouflée par des decennies de conflit et la 2eme on envoit pas des faschistes se battre en afghanistan pays musulman ca rentre pas dans le decor.donc fallait trouver une autre parade et on remplace les faschistes par des islamistes pour casser le russe en afghanistan.Apres la chute de l'ennemi communiste on a le champ libre et que fait on avec notre outil on l'utilise pour servir notre nouvelle strategie dans la region.c'est aussi simple comme bonjour
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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 20:53

vympel32 a écrit:
Tu n'as pas bien cerné le Gladio,gladio c'etait pas uniquement des groupes d'extremes droites qui faisaient des attentats pour discrediter la gauche c'etait aussi des agents qu'on infiltrait au sein des organisations d'extreme gauche des agents provacateurs qui pousseront ces groupes a faire des conneries et perdre ainsi le soutien de la population.les exemples c'est l'IRA,les brigades rouges et les GIA algeriens personne ne sait qui tire les ficelles et il faut avoir une vue d'ensemble pour comprendre qui est derriere tout ca le vrai marrionetiste.oublie les declarations et les videos et analyse plutot l'action de ces groupes dans le temps tu comprendras peut etre a qui profite tout ca.la desinformation c'est ca tout est flou il faut passer de l'autre coté du mirroir pour comprendre.

J'ai non seulement cerner le processus d'infiltration de gladio et j'ai aussi emis la possibilite que ce soit le cas de certains combattants "barbus" liberer ou evader bizarement depuis le debut du conflit. Va relire les discussions passees.

Soit ils sont infiltrer/manipuler, tres dur a prouver.
Soit le regime depasser par une FSA normale et une revolte laique, c'est empresser de liberer ces zigotos pour prouver la these du complot jihadiste et non pas la revolte populaire.

J'aime ton raisonnement de voir a qui beneficie ces groupuscules.
Dans ce cas-ci, il est evident que c'est Assad, ca le legitimise a l'interieur comme a l'exterieur, et permet a l'occident de pas bouger.

Nusra et co a porter l'opprobe sur l'asl, la revolte.
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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 21:08

Oui tu as raison la transformation du soulevement en syrie en conflit armé et la militarisation de l'opposition n'a pas été une bonne decision.je ne veux pas faire le cynique mais si le regime n'avait en face de lui que des civils desarmés il n'aurait pas tenu jusqu'a maintenant.a un certain moment l'armée bien que dominer par des alaouites aurait dit stop,ses alliés iraniens et russes auraient aussi dit stop.le bilan humain n'aurait pas été aussi lourd qu'il l est maintenant.c'est comme le shah d'iran il avait massacré des dizaines de milliers mais il n a pas tenu face a une revolte civile.
je dois aussi te dire que j 'ai de fortes suspicions concernant le caractere pacifique du debut des evenements en syrie.
http://www.cf2r.org/fr/rapports-de-recherche/syrie-une-libanisation-fabriquee.php
tu peux lire ce document il est fort interessant
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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 22:07

La vie reprends dans les régions rebelles, ici la ville de Raqqa:

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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 22:56

Baybars a écrit:
La vie reprends dans les régions rebelles, ici la ville de Raqqa:

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pour une ville qui a connu la guerre elle parait pleine de vie
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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 23:12

Evidemment, c'est en plein centre de la Syrie, si ça se trouve y a quasi pas eu de combats ...

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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 23:18

Inanç a écrit:
Evidemment, c'est en plein centre de la Syrie, si ça se trouve y a quasi pas eu de combats ...

Citation :
Bataille de Racca

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La bataille de Racca est une bataille pour le contrôle de la ville de Racca dans le nord de la Syrie pendant la guerre civile syrienne. Elle oppose les insurgés djihadistes, principalement du front al-Nosra, soutenus par l'Armée syrienne libre (ASL) aux forces armées syriennes en mars 2013. Le 5 mars, les rebelles déclarent que la ville est presque entièrement sous leur contrôle, ce qui en fait la première capitale provinciale revendiquée être aux mains des rebelles depuis le début du conflit.

Elle débute le 3 mars lorsque les forces rebelles, y compris de nombreuses brigades islamistes basées dans la campagne environnante de Racca, attaquent la ville en prenant les positions de l'armée gouvernementale par le flanc nord. Elles engagent les forces de Bachar el-Assad autour des bâtiments-clés de l'État et prennent le contrôle de la place principale de la ville avant de faire tomber symboliquement la grande statue en or de l'ancien président Hafez el-Assad, le père de l'actuel président.

Les rebelles prennent par ailleurs d'assaut la résidence du gouverneur de la province, Jalali Hasan, avec Suleiman al-Suleiman, une des figures du Parti Baas du gouvernorat de Racca.

Les forces gouvernementales se retirent de la ville vers l'ouest et vers l'est, à 60 kilomètres de l'aéroport de Racca. L'armée de l'air syrienne mène des bombardements aériens contre les rebelles dans la ville après sa chute.

Les dernières poches de résistance loyalistes tombent le 6 mars après que les rebelles aient saisi les bâtiments gouvernementaux où les troupes loyalistes s'étaient retranchées, incitant l'OSDH à déclarer officiellement que Racca est entièrement sous contrôle rebelle. Le chef de la police locale est également tué dans les affrontements.

À la suite de la victoire rebelle, l'armée de l'air gouvernementale mène 25 frappes aériennes contre la ville, dans une tentative de déloger les forces de l'opposition. 39 personnes sont tuées au total, dont 17 sur une place et 10 ayant été confirmées comme des insurgés.

Les forces du régime syrien tentent alors d'envoyer des renforts depuis l'aéroport du barrage de Tabqa, mais les rebelles les auraient intercepté selon l'OSDH.

Une partie des soldats syriens capturés ont été exécuté publiquement par les insurgés et leurs corps ont été traînés dans les rues de la ville.

Le 10 mars, d'autres frappes aériennes gouvernementales résultent en la mort de 14 personnes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_ar-Raqqah
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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 23:20

Merci de confirmer ce que je viens de dire Wink

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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 23:23

Inanç a écrit:
Merci de confirmer ce que je viens de dire Wink

300 morts et 300 soldats capturés pour quasiment pas de bataille, mouai..
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MessageSujet: Re: Guerre Civile en Syrie   Guerre Civile en Syrie - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 23:27

Baybars a écrit:
Inanç a écrit:
Merci de confirmer ce que je viens de dire Wink

300 morts pour quasiment pas de bataille, mouai..

Rappelles moi juste les forces en présence, c'est pas toi qui parlent de + de 100k chacun.

Si je m'en tiens à Wiki, y a 200k d'habitants dans cette ville, en plus elle tombe en 3 jours si je comprends l'article*


(*) L'article qui j'en suis sur a été écrit par toi, oui ou non ? Wink

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