messages : 174 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 5 Juin 2013 - 22:14
Rappel du premier message :
y'a eu une centaine de personne qui ont manifester accompagner du front de gauche et de tous les autres parties d’extrême gauche, c'est navrant. Nous somme vraiment dans un pays poubelle du monde, j'espere que plus tard la TURQUIE ne fera pas les même erreur sur l’immigration que la France, je suis plus en faveur du modele Japonais.
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Invité Invité
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 17 Nov 2013 - 20:05
Inanç a écrit:
Baybars a écrit:
L'Imam sera bientôt dans la m*** bientôt avec la fermeture des écoles éducatives..
Celui Outre-Atlantique ? Moi je compare RTE à un Imam à cause de ses discours.
Eclaires-moi
Dans sa guerre contre l'imam de l'Amérique, le gouvernement d'Erdogan veut fermer les Dershane "école d'aide au soutien éducative" qui sont pour la plupart gérée par la jama'a de Gülen.. Sa sera un coup dure pour lui..
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 17 Nov 2013 - 20:09
Le Cemaat se déchaîne via Twitter & ses médias, en tout cas, il voit le vrai visage de l'AKP (qui ne supporte pas les critiques).
Certains disent que c'est une demande du PKK, ils sont contre la présence du Cemaat dans les régions Kurdes (ça casse leur propagande).
Pour l'instant, tout va comme je l'avais prédis (Allah utandirmasin)
Gulen a traité Erdogan de pharaon (öff çok sert )
Invité Invité
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 17 Nov 2013 - 20:22
Inanç a écrit:
Le Cemaat se déchaîne via Twitter & ses médias, en tout cas, il voit le vrai visage de l'AKP (qui ne supporte pas les critiques).
Certains disent que c'est une demande du PKK, ils sont contre la présence du Cemaat dans les régions Kurdes (ça casse leur propagande).
Pour l'instant, tout va comme je l'avais prédis (Allah utandirmasin)
Gulen a traité Erdogan de pharaon (öff çok sert )
Sa sent plutôt la fin du Cemaat, si tu as bien suivi l'actualité, le gouvernement ne veut pas laisser les régions ni au Pkk et ni au Cemaat, Erdogan a invité la semaine dernière les représentants du Heezbollah kurde..
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 17 Nov 2013 - 20:27
Hur dava partisi (Le partir de la cause libre) => Hudapar => Huda => Allah en Kurde => Allah'in partisi => Hizbullah.
Je suis bien tout ça, même de pres, Situation awareness oblige
RTE a dégagé la tutelle militaire, il n'a plus besoin du Cemaat.
En coulisses, on dit que RTE a dit en parlant de Gulen "Iktidari kimseyle paylasmam" (je ne partage le pouvoir avec personne).
b46reich Caporal chef
messages : 174 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 17 Nov 2013 - 20:35
c'est un vrai feuilleton la politique en Turquie, moi je ne pense plus, je regarde maintenant......
Invité Invité
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 17 Nov 2013 - 22:52
La prochaine épisode serait un coup de massue contre les infiltrés du Cemaat au sein de l'appareil d'État, Erdogan à un allié de poids, Hakan Fidan, le chef du MIT.
Lorsque je vois STV, ils se déchaînent contre Erdogan lol. Bande d'hypocrite, sa sera bientôt votre fin.. Le fait qu'Erdogan touche au Dershane a fait super mal..
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Je sais que tu aimes bien Hakan Fidan, son élan te fait penser au Prince Bandar
Fidan a déjà commencé ce travail de nettoyage surtout dans le renseignement de la police voilà pourquoi il est critiqué par le Cemaat déjà, ils ont déjà essayé de le choper avec un procureur Guleniste.
RTE l'apprécie, il parle de lui en disant "o benim sir kupum" (il est mon confident/ma boite noire).
Sur les médias Gulen, on dit "les jeunes vont perdre de la disparition de ses écoles de préparation".
Tout le monde sait que c'est une lutte d'influence et de pouvoir.
Ça me permet de sortir ma petite citation de Cersei Lannister :
"When you play the game of thrones, you win or you die"
Soit AKP dégage, soit Gulen dégage, dans les 2 scénaris, je suis gagnant.
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
+ Ce coup d'Etat est une punition de Dieu, c'est elle qui a ouvert la voie à l'Islam politique en Turquie, a donné naissance à tous ses cafards de contre-révolutionnaires ...
b46reich Caporal chef
messages : 174 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : Paris Nationalité :
Je sais que tu aimes bien Hakan Fidan, son élan te fait penser au Prince Bandar
Fidan a déjà commencé ce travail de nettoyage surtout dans le renseignement de la police voilà pourquoi il est critiqué par le Cemaat déjà, ils ont déjà essayé de le choper avec un procureur Guleniste.
RTE l'apprécie, il parle de lui en disant "o benim sir kupum" (il est mon confident/ma boite noire).
Sur les médias Gulen, on dit "les jeunes vont perdre de la disparition de ses écoles de préparation".
Tout le monde sait que c'est une lutte d'influence et de pouvoir.
Ça me permet de sortir ma petite citation de Cersei Lannister :
"When you play the game of thrones, you win or you die"
Soit AKP dégage, soit Gulen dégage, dans les 2 scénaris, je suis gagnant.
tu as très bon gout, franchement j’apprécie beaucoup tes interventions sur le forum, chapeau. Sinon Erdogan qui agit veut dire qu'il se sent en force pour dégager le Gullen et on peut voir qu'il y a des tensions entre lui et Arinç qui est proche de Gullen en même temps.
Invité Invité
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 19 Nov 2013 - 17:17
Citation :
Turquie : les femmes voilées relèvent la tête
Une journaliste en hijab a présenté les informations sur une chaîne publique. Un petit événement dans un pays naguère farouchement laïque.
Après l'université et l'Assemblée nationale, c'est sur une chaîne de la télévision publique turque que le voile islamique a fait son apparition, pour la première fois, samedi 16 novembre. La présentatrice Feyza Cigdem Tahmaz est apparue sur TRT Türk, une chaîne câblée, pour présenter les informations de 17 heures, la tête recouverte d'un strict voile noir.
La jeune femme est un pur produit de la société turque conservatrice, diplômée de la faculté de théologie et ancienne militante de l'AKP (Parti de la justice et du développement) de Recep Tayyip Erdogan. Elle exerçait auparavant sur une petite chaîne privée. Les journalistes portant le voile sont déjà un certain nombre à tenir des éditos dans les quotidiens, à prendre part à la vie des médias, aux débats politiques et aux émissions sur les plateaux télévisés, mais jamais encore la télévision publique, placée sous le contrôle du gouvernement, n'avait franchi un tel pas.
Pour Feyza Cigdem Tahmaz, une forme de "normalisation" est en marche en Turquie, sous l'impulsion de l'AKP. Longtemps des femmes turques ont été mises au ban de la société en raison du voile qu'elles portaient. "Il fallait en finir avec ce problème", déclare la présentatrice. L'exclusion était pratiquée par la junte militaire après le coup d'État de 1980. Elle a été renforcée après le renversement par les généraux du gouvernement islamiste, en 1997. Une vague de répression et de dissolutions s'était alors abattue sur les fondations et les organisations islamistes, conduisant également à l'interdiction du parti de la Vertu (Fazilet), où militaient la plupart des membres de l'actuel gouvernement. Combattu au nom de la laïcité instaurée par Mustafa Kemal Atatürk dans les années vingt, le voile est devenu un symbole, un objet de lutte pour les politiciens islamistes.
Le voile autorisé pour les fonctionnaires
Deux semaines avant la diffusion sur la TRT d'un bulletin d'information présenté par une femme voilée, un autre tabou avait été brisé. Quatre élues de l'AKP se sont présentées à l'Assemblée nationale pour siéger la tête couverte. Les quatre femmes, qui avaient été élues non voilées en 2011, ont expliqué avoir fait ce choix de vie depuis leur pèlerinage à La Mecque, accompli cette année. "J'attends que tout le monde respecte ma décision. Le voile est une question entre un fidèle et son Dieu", a déclaré l'une d'elles, Gönül Sahkulubey.
Cette entrée au Parlement a été rendue possible par la levée de l'interdiction légale qui pesait sur les employées de la fonction publique. Une mesure soutenue par le pouvoir. "Chacun doit respecter la décision de nos soeurs", a déclaré le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. Fin septembre, il avait annoncé dans son "paquet démocratique", la fin de l'obligation faite aux fonctionnaires d'officier tête nue. Infirmières, enseignantes, avocates, employées de bureau sont désormais autorisées à arborer le symbole religieux sur leur lieu de travail. Quelques exceptions sont maintenues pour l'armée, la police et la magistrature.
La nouvelle visibilité du voile, qui est porté par environ deux tiers des femmes turques, une proportion stable, continue de diviser la société turque. La majorité des partis politiques sont favorables à l'insertion professionnelle des femmes voilées au nom de la "liberté de croyance". À condition que les femmes qui ont choisi un autre mode de vie ne subissent pas la pression de ce modèle conservateur.
Évolution des moeurs
Mais pour une frange attachée à la laïcité kémaliste, Erdogan instrumentalise le voile à des fins électorales. Le député Faruk Logoglu, du parti kémaliste (CHP), principale force d'opposition, a jugé que le voile représente une mentalité anti-laïque". C'est pour ce motif que l'armée s'opposait, en 2007, à l'élection à la présidence de la République du candidat Abdullah Gül, dont la femme portait le foulard. Cela ne l'a pas empêché d'être élu.
La Turquie a en tout cas nettement évolué depuis les années 90. À l'époque, la députée du parti de la Vertu, Merve Kavakçi, s'était présentée à la séance inaugurale de la nouvelle assemblée vêtue de son hijab. L'apparition avait provoqué un tollé et la jeune femme avait été exclue manu militari du Parlement, déchue de son mandat et même, par la suite, de sa nationalité turque. Elle vit depuis aux États-Unis, pays plus libéral en la matière.
C'est aussi aux États-Unis qu'étaient parties étudier les filles de Recep Tayyip Erdogan pour ne pas avoir à renoncer à leur voile, au début des années 2000. C'était avant la réforme, en 2008, dans les universités turques. Après un long débat, le gouvernement avait finalement ordonné par décret aux recteurs de tolérer les étudiantes voilées dans leurs établissements. Jusque-là, elles devaient se découvrir avant de franchir les grilles. Certaines n'hésitaient pas à se coiffer d'une perruque pour contourner l'interdiction. Cette réforme avait braqué les milieux laïques. Cinq ans plus tard, le débat est moins passionné. Aujourd'hui, Sümeyya Erdogan, l'aînée, coiffée de son hijab, accompagne son père dans tous ses déplacements, en Turquie comme à l'étranger.
Tous les matins, les cours d'école retentissaient du serment immuable envers le "père des Turcs". "Heureux celui qui peut se dire turc !" Aujourd'hui, plus de dix ans après l'arrivée au pouvoir des islamo-conservateurs du Parti pour la justice et le développement (AKP), les petits Turcs ne prêtent plus le serment de fidélité à la mémoire de Mustafa Kemal Atatürk, le père de la Turquie laïque et moderne, érigée dans la douleur sur les ruines de l'Empire ottoman considéré depuis le milieu du XIXe siècle comme "l'homme malade de l'Europe". Aisément reconduit au pouvoir depuis 2002, l'AKP, mouvement issu de la mouvance politique islamique, ne se prive pas de donner à la population des "conseils avisés" applicables à la vie de tous les jours, tandis que l'opposition laïque dénonce une islamisation larvée du pays. Le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, qui défend l'adhésion de son pays à l'Union européenne, combat publiquement la consommation d'alcool, conseille les femmes sur le nombre d'enfants qu'elles devraient avoir, s'insurge contre la mixité dans les résidences universitaires. Le mois dernier, la Turquie a officiellement mis fin à l'interdiction faite aux femmes de porter le foulard islamique dans les institutions publiques - sauf dans l'armée et le monde judiciaire, secteurs exclus de la nouvelle législation. Cette interdiction remontait à 1925. Face à la puissante armée turque, qui se présente depuis près d'un siècle comme la garante des idéaux kémalistes et a mené trois coups d'Etat entre 1960 et 1980, les autorités ont mené ces dernières années une offensive judiciaire. Accusés de complot, des centaines de généraux et d'officiers se sont retrouvés en prison. LIGNES DE FAILLE Ces procès tout comme la violente répression du mouvement contestataire du printemps dernier ont souligné les lignes de faille de plus en plus prononcées entre élites laïques et musulmanes. Dans ces temps difficiles, les nostalgiques de Mustafa Kemal aiment à se retrouver autour de son imposant mausolée, l'Anitkabir, érigé sur une colline d'Ankara. Pour le 75e anniversaire de la mort d'Atatürk ce mois-ci, plus d'un million de personnes se sont rendues sur place, un chiffre record depuis plus de dix ans. "Aujourd'hui, on foule aux pieds tout ce que défendait Atatürk. Il fallait bien que je marque ma réprobation", explique Özgür Diker, un agent d'assurances de 36 ans venu pour la première fois tout spécialement d'Istanbul avec cinq amis pour se recueillir à l'Anitkabir. "Le peu de démocratie que nous avons aujourd'hui, nous le devons à Atatürk", ajoute-t-il. "Le débat sur la mixité dans les résidences universitaires, c'est pour moi la goutte d'eau qui a fait déborder le vase", affirme non loin de là Nese Yildiz, une ancienne employée de banque de 46 ans. "L'Etat et ses partisans veulent s'insinuer dans nos vies, dans nos maisons. Ils veulent faire croire qu'eux seuls inculquent les valeurs morales à leurs enfants, et pas nous..." Des dizaines de milliers d'autres kémalistes ont rendu hommage à l'ancien président au palais de Dolmabahçe, à Istanbul, où le fondateur de la Turquie moderne a passé ses derniers jours. Pour eux, le fossé se creuse de plus en plus entre les deux camps - "eux" et "nous". RÉÉQUILIBRAGE ? Il y a quelques mois, Recep Tayyip Erdogan a affirmé que les lois actuelles sur l'alcool, qu'il combat, avaient été rédigées par "deux ivrognes" - une déclaration qui a suscité la colère des kémalistes. Mustafa Kemal est mort d'une cirrhose le 10 novembre 1938. "On ne peut pas dire qu'il y ait un risque de voir la Turquie devenir un nouvel Iran mais il est vrai qu'on assiste à une offensive des censeurs en matière de morale", estime l'écrivain et universitaire Tanil Bora. Pour Erdogan et ses partisans, il s'agit tout simplement d'un rééquilibrage en faveur de la liberté religieuse après des décennies d'un régime laïque qui n'était guère enclin aux concessions. Avec toutefois un parfum de revanche. "Pendant des années, ces gens-là ont siroté leur whisky sur les rives du Bosphore (...), toisant de haut tous ceux qui n'étaient pas de leur monde", a lancé le Premier ministre lors d'une réunion publique cet été dans la province très conservatrice de Kayseri, dans le centre de l'Anatolie, visant les élites laïques. Malgré les critiques de l'opposition, Erdogan reste l'homme politique le plus populaire du pays, grâce notamment au "boom" économique que connaît l'Anatolie. "L'AKP et les partisans d'Erdogan ne cessent de caricaturer le kémalisme et de le présenter comme un courant de pensée extrémiste, ce qui attise la méfiance envers les laïques", explique Tanil Bora. Mais le Premier ministre n'est pas lui-même à l'abri de critiques, même au sein de son parti, sur son style autoritaire, illustré par la répression des manifestations du printemps dernier. Selon les statuts de l'AKP, Erdogan ne peut pas briguer un nouveau mandat de Premier ministre en 2015. Il est probable toutefois qu'il se présentera à l'élection présidentielle de 2014. S'il est élu, l'actuel chef de l'Etat, Abdullah Gül, pourrait devenir son Premier ministre. (Guy Kerivel pour le service français)
Russie-Turquie: rencontre prochaine Poutine-Erdogan
Le président russe Vladimir Poutine rencontrera le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan pendant sa visite en Russie programmée pour les 21 et 22 novembre, a annoncé mardi le service de presse du Kremlin. "Le président russe Vladimir Poutine se rendra à Saint-Pétersbourg où il participera à la quatrième réunion du Conseil de coopération de haut niveau Russie-Turquie. Il aura également une rencontre avec le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui effectuera une visite de travail en Russie les 21 et 22 novembre sur l'invitation du chef de l'Etat russe", a indiqué le service de presse.
http://fr.ria.ru/world/20131119/199821035.html
Citation :
À Istanbul, le pouvoir turc rêve d'islamiser Sainte-Sophie
Le vice-premier ministre, Bülent Arinç, souhaite reconvertir le célèbre musée-basilique en mosquée.
Le vice-premier ministre turc a profité samedi de la cérémonie d'ouverture d'un Musée du tapis, dans le quartier historique de Sultanahmet, pour exprimer son souhait de voir la basilique Sainte-Sophie qui se trouve juste à côté reconvertie en lieu de culte musulman. «La mosquée Sainte-Sophie, a espéré Bülent Arinç, sourira bientôt de nouveau», selon les médias. Cette déclaration intervient dans un contexte tendu où le Parti de la justice et du développement au pouvoir (AKP) est accusé d'islamiser la société et l'espace public turcs en multipliant les réformes en faveur d'une certaine conception de la religion. Pour étayer sa démonstration, le numéro deux du gouvernement a critiqué le statut actuel de l'édifice religieux, transformé en musée par un décret de 1934. Selon lui, «un lieu de culte ne peut pas servir à une autre fonction que celle initiale». Et à sa grande satisfaction, c'est fort de ce précepte que deux églises-musées également nommées Sainte-Sophie, l'une à Trabzon, sur les rives de la mer Noire, l'autre à Iznik, dans l'ouest du pays, ont été enregistrées comme des mosquées ces derniers mois. Attraction touristique phare d'Istanbul, Sainte-Sophie est un joyau architectural avec son immense coupole de trente mètres de diamètre et ses mosaïques recouvertes de feuilles d'or. Édifiée au VIe siècle après Jésus-Christ par l'empereur Justinien, la bâtisse qui fut le siège du patriarche orthodoxe de Constantinople, a été mise à sac au cours de la quatrième croisade puis changée en mosquée lors de la prise de la ville par les Ottomans en 1453. Les demandes de transformation de Sainte-Sophie en mosquée se multiplient
Sa reconversion en mosquée est une vieille revendication de l'extrême droite et des islamistes turcs. L'année dernière, au mois d'octobre, le jour de la fête du sacrifice, une centaine de membres du Parti de la grande unité (BBP), des islamo-nationalistes, a ainsi prié devant le musée-basilique. Mais ces derniers mois, les demandes se multiplient. Une pétition de particuliers réclamant sa transformation est ainsi étudiée par une commission parlementaire depuis le mois de février. Le numéro d'août de Skylife, le magazine de la compagnie aérienne Turkish Airlines, dont l'actionnaire majoritaire est l'État turc, consacrait sa couverture à «La mosquée des sultans». Sans faire mention de l'origine chrétienne de «cet héritage en grande partie ottoman», le dossier met en doute la légalité du statut de musée. Mosquée Sainte-Sophie «Comment ce nom résonne-t-il à vos oreilles?, fait mine de s'interroger l'éditorialiste Burak Bekdil dans le Hürriyet Daily News. ( ) Que signifierait la synagogue al-Aqsa ou l'église Sultanahmet pour les musulmans? Défaite et injustice n'est-ce pas? Cela serait exact.» Les propos de Bülent Arinç sur l'avenir de Sainte-Sophie suivent de quelques jours son opposition à un projet du premier ministre. Début novembre, Recep Tayyip Erdogan s'en était pris aux dortoirs mixtes pour étudiants, au motif que certains «modes de vie» ne sont pas «légitimes». Des descentes de police dans des colocations avaient suivi dans des immeubles de plusieurs grandes villes de Turquie. Cette prise de position morale, vécue comme une violation de la vie privée par une grande partie de la population, avait également été critiquée par le vice-premier ministre. Mais le statut de Sainte-Sophie s'ajoute à une liste, qui ne cesse de s'allonger ces derniers mois, de mesures en faveur d'une présence plus visible de l'islam, qu'il s'agisse de restrictions de la vente d'alcool ou de l'introduction de cours supplémentaires sur la religion sunnite dans le cursus scolaire.
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 19 Nov 2013 - 22:53
Le nombre de prisonniers dans les prisons turcs bat tous les records.
Sur une capacité de 151 444 places dans les prisons turcs (353 prisons dans toute la Turquie), il y a en tout aujourd'hui 140 520 prisonniers dont 28 597 prisonniers en attente de jugement.
http://www.hurriyet.com.tr/gundem/25159043.asp
Sinon, la construction du 3ème pont suspendu avance très vite (sa pousse de 2,5 mètres tous les jours)..
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 19 Nov 2013 - 23:11
Kemalreis avec son Smart-S sur la 3e photo
_________________ Site perso : http://defense-turque-infos.com/
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 20 Nov 2013 - 22:27
Bulent Arinç (Vice PM et porte parole du gvt) a encore été démenti par RTE ce soir, cet homme n'a aucune fierté
C'est la 3e (au moins) fois qu'il dit un truc et est démenti avec position inverse radicale de la part de RTE.
1) Manifestations Gezi Park
2) L'histoire des maisons étudiantes mixtes
3) Les écoles préparatoires
Invité Invité
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 20 Nov 2013 - 22:35
Tu as entendu, le gouvernement va interdire les écoles mixtes, il y aura des écoles pour garçon et pour filles.
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 20 Nov 2013 - 22:45
M'étonnes pas de ce parti, ils ont bien fait preuve de patience jusqu'à dégager les contre-pouvoirs, maintenant il dévoile le vrai "agenda".
C'est une bonne chose, faut jouer carte sur table, pas de dissimulation.
Je n'ai jamais eu de doute sur leur mentalité de Moyen Ageux, je rigole bien de tous ces libéraux pro-Européen qui voyaient en l'AKP un parti démocrate et élargissant les libertés individuelles .
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 20 Nov 2013 - 22:48
+ Je parle même pas de tout ces journaux à la solde du pouvoir qui se monnaie pour de l'argent.
Aucune conviction, suivent RTE comme des toutous.
Disgusting.
Ils veulent une jeunesse religieuse, ils vont avoir une jeunesse perverse, obsédée, complexée sexuellement comme on peut le voir en Egypte.
D'ailleurs, on le voit déjà avec les viols d'enfants et tous les scandales sexuels qui augmentent depuis 10 ans.
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 21 Nov 2013 - 9:42
La soif de pouvoir de RTE a atteint un tel point, il abandonne même ses "amis" de longue date.
Je l'ai comparé à un homme ayant basculé dans le côté obscur de la Force mais là ça ne suffit plus.
Un homme parlant tous les jours, se mêlant de tout sans connaitre les sujets, parlant comme un voyou, ne supportant aucune critique.
Aujourd'hui, je le représente sous une autre forme, un oeil malfaisant, un oeil terrifiant, l'oeil de Sauron.
Je n'oublie pas son armée d'orcs fanatisés.
Invité Invité
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 21 Nov 2013 - 11:55
Inanç a écrit:
+ Je parle même pas de tout ces journaux à la solde du pouvoir qui se monnaie pour de l'argent.
Aucune conviction, suivent RTE comme des toutous.
Disgusting.
Ils veulent une jeunesse religieuse, ils vont avoir une jeunesse perverse, obsédée, complexée sexuellement comme on peut le voir en Egypte.
D'ailleurs, on le voit déjà avec les viols d'enfants et tous les scandales sexuels qui augmentent depuis 10 ans.
Sa a déjà commencé, ton avatar n'est pas un oeil mais autre chose....
Sa me fait rappeler la polémique concernant un stade au Qatar.
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 21 Nov 2013 - 14:36
Baybars, soit ready, maintenant que les Gulenistes & AKPistes sont en guerre ouverte, on va voir les coups bas.
Je m'attends à des scandales de corruption des membres AKP, du moins les saletés de ce gouvernement
Le journal Zaman va être pire que Sozcu
arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 21 Nov 2013 - 14:48
Baybars a écrit:
Inanç a écrit:
+ Je parle même pas de tout ces journaux à la solde du pouvoir qui se monnaie pour de l'argent.
Aucune conviction, suivent RTE comme des toutous.
Disgusting.
Ils veulent une jeunesse religieuse, ils vont avoir une jeunesse perverse, obsédée, complexée sexuellement comme on peut le voir en Egypte.
D'ailleurs, on le voit déjà avec les viols d'enfants et tous les scandales sexuels qui augmentent depuis 10 ans.
Sa a déjà commencé, ton avatar n'est pas un oeil mais autre chose....
Sa me fait rappeler la polémique concernant un stade au Qatar.
ça c'est du grand art
mais il a pas tout a fait tord cela créer une société de pervers sexuelle donc pour palier a cela dans l'ancien temps on marié les gens jeunes , c'est sur ce point que le gouvernement turc et d'autres(comme le notre) doit s'ateler
Invité Invité
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Ven 22 Nov 2013 - 17:55
Nos relations commerciales avec la Russie se renforcent de jour en jour... Erdogan a rencontre Poutine à Moscou. La Turquie veut rejoindre l'Organisation de coopération de Shanghai
Citation :
Turquie/Russie : objectif du volume commercial à 100 milliards de dollars
La Russie et la Turquie vont collaborer ensemble pour atteindre le niveau du commerce bilatéral à 100 milliards de dollars, a indiqué le premier ministre Recep Tayyip Erdogan dans une interview avant la réunion du Conseil de coopération de haut niveau entre la Russie et la Turquie, qui aura lieu vendredi à Saint-Pétersbourg.
Le conseil est dirigé par deux leaders, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan. Selon le premier ministre turc, les relations entre la Russie et la Turquie ont atteint un niveau stratégique dans le domaine de l’énergie. Une percée importante a été réalisée dans le domaine du tourisme.
La Turquie intéressée par un accord de libre-échange avec l’Union eurasiatique
La Turquie se dit intéressée par la création d'une zone de libre-échange avec l'Union économique eurasienne qui remplacera l’Union douanière entre la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan à partir de 2014. A l’issue des pourparlers avec le président de la Russie Vladimir Poutine a réitéré l'intérêt d'Ankara à signer l’accord avec l’Union eurasiatique.
Il a également confirmé l’intention de la Turquie à rejoindre l'Organisation de coopération de Shanghai.
Erdogan juge important le dialogue entre la Russie et la Turquie
En Turquie une grande importance est accordée à la visite de deux jours du chef du gouvernement en Russie qui commence aujourd'hui, a déclaré dans une interview accordée à un quotidien russe le premier ministre de Turquie Recep Tayyip Erdogan. Il a souligné que des résultats importants avaient été obtenus au cours des réunions précédentes du Conseil pour la coopération au sommet entre la Russie et la Turquie. Le premier ministre s'est déclaré convaincu que « le développement d'un tel dialogue entre la Russie et la Turquie, deux pays voisins dont les rapports ont une riche histoire, servira d'un bon exemple pour les générations futures ».
Poutine confirme la construction de South Stream en Turquie
La construction du tronçon sous-marin du gazoduc South Stream dans la zone économique turque sera lancée en 2014, a confirmé le président russe Vladimir Poutine lors de la quatrième réunion du Conseil de coopération de haut niveau entre la Russie et la Turquie avec la participation du premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. Le gazoduc « Blue Stream » qui passe sous la mer Noire fonctionne sans arrêt, a ajouté le chef de l’Etat russe. Il a rappelé également que la Russie construit la première centrale nucléaire électrique en Turquie dont le cout total est estimé à près de 20 milliards de dollars.
Russie-Turquie: certaines divergences sans impact sur les rapports (Poutine)
Les divergences entre Moscou et Ankara sur certaines questions ne sont pas à même de refroidir les relations bilatérales, a indiqué vendredi à Moscou le président russe Vladimir Poutine lors de la 4e réunion du Conseil de coopération de haut niveau Turquie-Russie.
"Nous coopérons pour résoudre des problèmes clés régionaux et internationaux, notamment dans le cadre des Nations unies et du G20. Nous pouvons avoir des divergences sur certaines questions, mais cela ne débouche pas sur un refroidissement de nos relations", a déclaré le chef de l'Etat.
Et d'ajouter que les rapports entre deux pays se développaient intensément tous azimuts, et le dialogue politique était régulier.
M.Poutine a annoncé que ses négociations en petit comité avec le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan avaient permis de passer en revue l'ensemble des questions relatives à la coopération bilatérale.
La Russie et la Turquie ont mis en place le Conseil de coopération de haut niveau en mai 2010. Le Conseil se réunit tous les ans au niveau du premier ministre turc et du président russe. Les ministres des Affaires étrangères des deux pays participent en outre aux réunions régulières du Groupe russo-turc de planification stratégique, fonctionnant sous l'égide du Conseil.
http://fr.ria.ru/world/20131122/199846631.html
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Ven 22 Nov 2013 - 23:40
Aselsan a 38 ans et comme chaque année, une visite avec les 4000+ salariés au Maréchal Mustafa Kemal
Invité Invité
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 23 Nov 2013 - 19:02
L'egypte renvoi l'embassadeur Turque, la Turquie replique de la meme facon en renvoyant l'embassadeur egyptien.