Turquie : 28 maires relevés de leurs fonctions pour des liens présumés avec le PKK ou les gülenistes
AFP 11/09/2016
La Turquie a relevé dimanche de leurs fonctions 28 maires soupçonnés d'être liés aux militants kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ou à l'ex-prédicateur Gülen, accusé d'être à l'origine du putsch avorté de mi-juillet, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Suleyman Soylu.
Les 28 élus démis de leurs fonctions ont été remplacés par des administrateurs proches du parti au pouvoir, a précisé le ministre dont les propos ont été reproduits par l'agence de presse Dogan. Les mairies ne peuvent être contrôlées plus longtemps par "les terroristes ou leurs chefs qui donnent des instructions de Qandil (bastion du PKK en Irak)", a estimé M. Soylu. L'organisation du PKK - considérée par Ankara et ses alliés occidentaux comme un groupe "terroriste" - et l'armée turque ont rompu il y a un an un fragile cessez-le-feu et repris les hostilités, entamées en 1984.
Les mairies concernées sont situées en grande partie dans des régions du sud-est de la Turquie et peuplées en majorité de Kurdes. Certaines d'entre elles, telles Sur et Silvan dans la région de Diyarbakir, Nusaybin dans celle de Mardin, sont connues pour abriter des centres de la rébellion kurde du PKK. 24 des 28 maires sont accusés d'avoir des liens avec la milice kurde et les quatre autres avec la confrérie güleniste, a dit le ministre de l'Intérieur, précisant que 12 d'entre eux étaient déjà emprisonnés.
Cette réorganisation a été mise en oeuvre dans le cadre de l'état d'urgence décrété après la tentative de coup d'Etat du 15 juillet. "C'est une violation des droits de l'homme" et des "traités internationaux", a réagi le parti HDP (Parti démocratique du peuple, prokurde) dans un communiqué. "Il n'y a pas de différences entre bombarder un Parlement élu par le peuple et déloger des élus municipaux" désignés en 2014, a-t-il estimé.
Dans la nuit du 15 au 16 juillet, au moment de la tentative de putsch en Turquie, le Parlement turc avait été bombardé à Ankara. Le HDP a invité le gouvernement à cesser de "profiter" de la situation qui prévaut depuis le 15 juillet, avertissant que ces évictions de maires élus pourraient "amplifier les tensions dans la région".
Des échauffourées ont éclaté entre manifestants, rassemblés devant les mairies d'Hakkari et de Suruç, dans la région de Sanliurfa, et policiers peu après l'annonce de la décision des autorités turques. A Diyarbakir, les forces de l'ordre ont fait usage de canons à eau pour déloger les contestataires, selon un journaliste de l'AFP. "Etre élu ne donne pas le droit de commettre un crime", a répondu sur le réseau social Twitter le ministre de la Justice Bekir Bozdag, balayant les critiques sur une carence démocratique.
Dans un communiqué, l'ambassade des Etats-Unis s'est dite "préoccupée par les affrontements dans le sud-est de la Turquie", tout en affirmant que "la Turquie a le droit de se défendre" face au "terrorisme" et en espérant l'organisation de nouvelles élections municipales dans ces villes.
La Turquie a demandé mardi aux États-Unis d'arrêter l'ex-prédicateur Fethullah Gülen, accusé d'être l'instigateur de la tentative de coup d'État du 15 juillet. REUTERS/Charles Mostoller/File photo
putsch C'est la première fois que les autorités turques demandent l'arrestation de l'ex-prédicateur.
OLJ/AFP 13/09/2016
La Turquie a demandé mardi aux États-Unis d'arrêter l'ex-prédicateur Fethullah Gülen, accusé d'être l'instigateur de la tentative de coup d'État du 15 juillet et dont Ankara a réclamé l'extradition, a rapporté l'agence progouvernementale Anadolu.
Le ministère de la Justice a demandé à Washington d'arrêter M. Gülen, 75 ans, qui vit en exil aux États-Unis depuis 1999, l'accusant d'avoir "ordonné et dirigé la tentative de coup d'État", a précisé Anadolu. C'est la première fois que les autorités turques demandent l'arrestation de l'ex-prédicateur, qui nie avoir joué un rôle dans la tentative de putsch.
Ankara a à de multiples reprises exigé auprès de Washington l'extradition de Fethullah Gülen, et a adressé aux autorités américaines des documents qui prouvent selon les Turcs son implication dans le putsch avorté.
En visite en Turquie fin août, le vice-président américain Joe Biden avait déclaré "comprendre les sentiments intenses" du gouvernement et du peuple turcs au sujet de Gülen tout en réclamant des preuves. Mais il avait ajouté que la Turquie devait fournir plus d'éléments incriminant l'ex-imam si elle voulait obtenir son extradition, précisant qu'"aucune preuve" de son implication présumée dans le coup d'État raté n'avait été présentée.
Dans la nuit du 15 au 16 juillet, une fraction de l'armée s'est soulevée tentant de renverser le pouvoir. En réponse, Ankara a lancé une purge sans précédent dans l'administration turque (armée, justice, médias, éducation) pour chasser les sympathisants de Fethullah Gülen. La tentative de coup d'État a fait au moins 270 morts.
Turquie : coup de filet contre des membres présumés de l'EI, soupçonnés de préparer une attaque à Istanbul
AFP 17/09/2016
Une vingtaine de personnes présumées membres du groupe Etat islamique (EI), dont le chef des opérations en Turquie, et soupçonnées de préparer un attentat à Istanbul ont été arrêtées par la police turque, a rapporté samedi le journal Haber-Türk.
Parmi les interpellés figure Ali al-Aggal, un Syrien connu pour être l'organisateur des attaques survenues en Turquie et attribuées à l'EI. Connu sous le nom de code d'Azzoz, il a été arrêté au cours d'un raid de la police dans la capitale turque. Vingt-quatre autres personnes, d'origine syrienne ou irakienne, ont quant à elles été interpellées au cours d'une autre opération dans le district de Kucukcekmece, à Istanbul, a précisé le quotidien Haber-Türk.
Neuf des suspects sont soupçonnés avoir eu des liens directs avec al-Aggal, qui devait leur envoyer explosifs et munitions en vue de commettre un attentat à Istanbul, selon le quotidien. Les quinze autres suspects sont soupçonnés de vouloir traversé la frontière turque pour rejoindre les zones de combat, est-il indiqué. La police turque, qui pense avoir mis à jour à Kucukcekmece une "cellule dormante", a saisi de nombreux documents et du matériel informatique supposés appartenir à l'organisation jihadiste, a rapporté le journal.
La Turquie est la cible de nombreuses attaques de l'EI depuis un an. La dernière en date est survenue au cours d'un mariage en août dans la ville de Gaziantep (sud-est), non loin de la frontière syrienne, faisant 55 morts.
Ce vaste coup de filet survient au lendemain de l'arrestation de quatre personnes dans le cadre de l'enquête sur des menaces contre plusieurs ambassades, dont la représentation britannique qui est restée fermée vendredi pour des raisons de sécurité.
Après avoir longtemps été soupçonnée de complaisance avec l'EI, la Turquie a mené ces derniers mois plusieurs opérations policières contre des cellules dormantes de l'organisation, et lancé le 24 août une opération militaire pour chasser les jihadistes de sa frontière.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a récemment déclaré que la Turquie et les Etats-Unis avaient mené des discussions sur une opération commune dont l'objectif est d'éradiquer l'EI de Raqqa en Syrie, considérée comme la capitale de l'organisation jihadiste.
Turquie : près de 900 kilomètres carrés "nettoyés" d'"éléments terroristes" en Syrie, déclare Erdogan
AFP 19/09/2016
"Près de 900 kilomètres carrés" de territoire au nord de la Syrie ont été nettoyés de la présence d'"éléments terroristes", dont les jihadistes du groupe Etat islamique (EI), un nombre qui pourrait aller jusqu'à "5.000", a annoncé lundi le président turc Recep Tayyip Erdogan.
L'opération militaire lancée par la Turquie a permis de "nettoyer jusqu'à présent près de 900 kilomètres carrés du territoire (syrien) de la présence d'éléments terroristes", a estimé le président turc, au cours d'une conférence de presse à Istanbul. "Nous progressons vers le sud", a-t-il ajouté, affirmant que "cette zone de sécurité pourra bientôt atteindre 5.000 kilomètres carrés".
L'armée turque a lancé le 24 août une offensive militaire - "Bouclier de l'Euphrate" - dans le but de chasser du nord de la Syrie les jihadistes de l'EI ainsi que les rebelles kurdes du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan, milice turque) ou son prolongement syrien le YPG (Unités de protection du peuple kurde), toutes deux considérées comme "terroristes" par Ankara.
S'exprimant à l'aéroport Atatürk d'Istanbul, le président turc a précisé qu'il réitérerait à l'Assemblée générale de l'Onu, qui s'ouvre mardi, "la nécessité d'avoir une zone de sécurité purgée de la présence des terroristes, pour résoudre le problème".
Ankara a déjà appelé à plusieurs reprises à une zone protégée et interdite de survol à l'intérieur de la Syrie. "Le problème syrien n'est pas que celui de sa population, ou celui des pays voisins", a insisté Recep Tayyip Erdogan, estimant que "les conséquences de ce conflit se font sentir dans d'autres régions". Pour le président turc, "chaque seconde, chaque minute perdue pour résoudre ce problème, constitue une honte pour les Nations unies".
Le président turc s'est par ailleurs réjoui du retour de certains réfugiés syriens vers la localité de Jarablos (nord de la Syrie), d'où les jihadistes de l'EI ont été chassés par des combattants pro-Ankara appuyées par l'armée turque. "Si Dieu le veut, nos efforts vont permettre d'augmenter l'étendue de ces zones sécurisées pour que de plus en plus de Syriens, sans avoir peur des terroristes, puissent retourner" dans leur pays, a-t-il ajouté. Un retour qui sera basé sur le volontariat, a à plusieurs reprises indiqué la Turquie, qui accueille plus de 2,5 millions de réfugiés syriens sur son sol.
Images de la base turque en construction en Somalie:
Citation :
Djibouti: Turkish First Mideast Military Base in Qatar, Djibouti and Somalia Soon
DJIBOUTI (HAN) December 26, 2015 – Public Diplomacy and Regional Stability Initiatives News. The regional statecraft Institute of SIRAD reviews research that has provided insights about the impact of Turkish military involvement in the region. Turkey diversifies allies with first Mideast military base in Qatar; is it possible also in Djibouti and in Mogadishu, Somalia, Soon? The military agreement signed by Turkey and Qatar in December, whose details became public this year, has symbolic and material implications for security in the Arabian Gulf Region, as well as Somalia and particular in the Horn of African maritime security.
The news opinion by Menekse Tokyay – Special to Al Arabiya News, Istanbul Saturday, 19 December 2015. In view of rising regional threats, Turkey seems to be diversifying its potential allies, especially on the military and energy fronts. According to a decision announced Wednesday by Turkey’s ambassador to Qatar, Ankara will have its first Middle East military base in Qatar, with 3,000 troops to be stationed in the country.
The base will be supported by air and naval units, special forces and military trainers. Joint training exercises will be held at the base, and Qatar will be able to set up its own base in Turkey. Qatar is home to the largest U.S. air base in the Middle East, where about 10,000 military personnel are placed. Currently, 100 Turkish troops are providing the Qatari army with military training. This move is in line with a bilateral defense agreement – signed in 2014 and ratified by the Turkish parliament in June – with the aim of confronting “common enemies.” The base and deepening bilateral partnership have strategic importance, particularly at such a critical time of rising instability and terrorism threats in the region.
Policy alignment The regional policies of the two countries coincide with their support for the Muslim Brotherhood in Egypt, while they also support efforts to overthrow Syrian President Bashar al-Assad. They oppose Iran’s growing regional influence, and Russia’s intervention in Syria. Turkey and Qatar are members of the recently-announced, Saudi-led Muslim military coalition against terrorism. Aykan Erdemir, non-resident senior fellow at the Washington-based Foundation for Defense of Democracies, said Turkish-Qatari partnership is asymmetric, and based more on ideological affinity than realpolitik.
“Turkey has a wide range of security threats, and prioritizing the base in Qatar as Turkey’s first military installation abroad doesn’t address its immediate security needs,” Erdemir told Al Arabiya News. “The unfortunate reference to Turkey’s and Qatar’s ‘common enemies’ could further alienate Turkey from its neighbors and increase security risks.” Erdemir said it will be perceived in the Middle East as an alliance aiming to promote Muslim Brotherhood ideology. He said he expects the military base to draw further criticism from Iran, Russia, Syria, and Iraq, among others. “Turkey will therefore bear not only economic but also diplomatic costs arising from the base.”
Mutual benefit However, building closer ties with Qatar is important in terms of diversifying Turkey’s energy sources, particularly amid a serious crisis with its main gas provider Russia. “Turkey is a brother country for us, and we stand by Turkey in every issue including energy,” said Qatar’s ambassador to Turkey, Salem Mubarak Al-Shafi. Brahim Saidy, professor of international relations at Qatar University, told Al Arabiya News: “This military base represents a Turkish commitment to the regional order, especially by extending its security guarantees to its Qatari ally.”
Saidy said the base will contribute to the external and internal security of its host. “It’s a key institutionalization of bilateral defense cooperation in terms of exchanging specialized technical committees and deploying joint forces.” Eyup Ersoy, an expert on Gulf politics from Bilkent University in Ankara, says the deal is an attempt by both states to address their perceived strategic isolation in the Gulf and the wider Middle East – a continuation of politics by other means. “For Turkey, Qatar has proved to be a reliable partner to achieve durable multilateralism in the Middle East, with whom it shares almost identical stances on most regional developments,” Ersoy told Al Arabiya News.
“By elevating their partnership, both Turkey and Qatar intend to realize strategic consolidation of their respective positions amid regional volatility and instability.” Ersoy said military cooperation with Qatar will enhance Turkey’s operational latitude in the Middle East in case of emergencies, while the base will constitute a concrete example of Ankara’s strategic depth in the region. However, “over time ensuring the safety of the military base and its personnel will become a liability for Turkey.” Source: alarabiya
Depuis le déclenchement de l’opération «Bouclier de l’Euphrate», en août, les rebelles réussissent peu à peu, avec l'aide de l’armée turque, à chasser l’Etat islamique vers ses derniers fiefs d’Al-Bab et Raqqa.
Les autorités changent le nom d'une école Républicaine, l'école sera appelée: "l'école du martyr Soner Özübek", un coin est dédié au sein de l'école pour saluer la mémoire du soldat:
Il ne faut pas oublier, que la Turquie célèbre le martyrisme et inculque cela depuis l'enfance par des poésies nationalistes.
jf16 General de Division
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La Turquie reporte la visite de l'expert de l'Onu sur la torture
AFP 21/09/2016
La Turquie a décidé de reporter d'un ou de deux mois la visite du Rapporteur spécial de l'Onu sur la torture, Ankara expliquant être "actuellement trop occupé", a déploré mercredi le Haut-Commissariat de l'Onu aux droits de l'Homme.
La visite devait avoir lieu du 10 au 14 octobre et la Turquie propose de la reporter à novembre ou décembre, a indiqué le Haut-Commissariat dans un communiqué. "Bien que je comprenne que les développements en Turquie au cours de ces derniers mois exigent la plus grande attention du gouvernement, je crois que le report de ma visite à ce stade envoie un mauvais message", a déclaré le rapporteur spécial sur la torture, l'Argentin Juan Mendez.
"A la lumière des milliers d'arrestations faites à la suite du coup d'Etat raté du 15 juillet et des allégations de surpopulation et de mauvaises conditions dans de nombreux centres de détention à travers le pays, ma visite est d'une importance capitale", a-t-il ajouté.
D'après Jon Izagirre, du Haut-Commissariat de l'Onu aux droits de l'Homme, la raison invoquée par les autorités turques pour le report de la venue du rapporteur spécial de l'Onu est qu"ils sont actuellement trop occupés pour consacrer suffisamment de temps à la visite".
Le mandat de Juan Mendez s'achève au 31 octobre. Son successeur sera nommé durant l'actuelle session du Conseil des droits de l'Homme, qui s'achève le 30 septembre. "En raison de la sensibilité de mon mandat il n'y aura jamais un moment parfait pour ma visite", a relevé M. Mendez. "Un suivi indépendant de la situation dans les lieux où les personnes sont privées de leur liberté est une garantie essentielle contre les mauvais traitements et la torture", a-t-il fait valoir.
En juillet, l'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International a affirmé avoir réuni des "preuves crédibles" de cas de tortures de détenus dans des centres de détention en Turquie après la tentative de coup d'Etat. Ces affirmations avaient été vigoureusement démenties par un haut responsable turc.
Après la tentative du putsch manqué du 15 juillet et attribué par le pouvoir à la confrérie de l'ex-prédicateur Fethullah Gülen, les autorités turques ont lancé une vaste purge dans tous les corps de l'administration, pour se défaire de l'influence des gülenistes et des soutiens aux rebelles kurdes.
La Grèce refuse l'asile à un des militaires turcs arrivés après le coup d'Etat manqué
AFP 22/09/2016
Le service d'asile grec a rejeté mercredi en première instance la demande d'un des huit militaires turcs ayant fui en Grèce après le coup d'Etat avorté en Turquie, a indiqué jeudi leur avocate, et refusé d'examiner la demande de deux autres, selon une source judiciaire.
Les autorités grecques "ont rejeté la demande d'un de ces militaires turcs" et "gelé la demande de deux autres", a indiqué à l'AFP Me Stravroula Tomara. Selon une source judiciaire interrogée par l'AFP, ce "gel" signifie en fait que le service d'asile a refusé "de discuter l'affaire des deux autres militaires" car leurs arguments "ont été considérés insuffisants" pour être examinés. "Nous attendons toujours la décision pour les cinq derniers", a ajouté Me Tomara. "La décision sur le rejet de la demande d'asile d'un des huit (militaires) est basée sur des conclusions arbitraires, selon lesquelles ce militaire aurait participé à la tentative du coup d'Etat en Turquie le 15 juillet", a estimé Me Tomara.
Selon la loi, un recours en appel contre cette décision est possible, "ce que nous allons faire prochainement, dans le délai prévu de 15 jours", a dit l'avocate. Pour les deux autres militaires, dont l'affaire a été "gelée", elle va demander le réexamen de leur cas dans le délai de neuf mois prévu par la loi. Ce refus intervient alors que le Premier ministre Alexis Tsipras s'est entretenu mercredi à New York avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, en marge de l'assemblée générale des Nations Unies.
Selon l'agence de presse grecque Ana, M. Tsipras a dit à M. Erdogan que la démocratie "était très importante" pour Athènes et que des putchistes présumés "n'étaient pas les bienvenus". Ankara a demandé l'extradition des huit militaires turcs mais cette demande ne sera examinée par la justice grecque qu'après que leur demande d'asile aura été définitivement tranchée.
Les huit militaires avaient atterri en hélicoptère à Alexandroupolis, une ville grecque proche de la frontière gréco-turque, le 16 juillet, quelques heures après le coup d'Etat manqué en Turquie. Ils avaient aussitôt demandé l'asile en Grèce, soutenant qu'ils avaient peur pour leur vie, mais niant avoir participé au coup d'Etat.
La justice grecque a condamné fin juillet les huit militaires à trois mois de prison avec sursis pour entrer illégale dans le pays et sont depuis en rétention dans les installations du village olympique, près d'Athènes. De nombreux militaires et fonctionnaires ont fui la Turquie après le 15 juillet, par peur d'être arrêtés après la purge lancée par le président Recep Tayyip Erdogan contre les soutiens présumés à l'ex-imam turc Fethullah Gülen, exilé aux Etats-Unis, qu'il accuse d'avoir fomenté ce coup d'Etat.
La tentative de coup d'Etat a fait au moins 270 morts et plus d'un millier de blessés. Amnesty International a indiqué avoir réuni des "preuves crédibles" attestant de cas de torture dans des centres de détention en Turquie après le 15 juillet. La gestion de l'affaire des huit militaires turcs est considérée comme délicate pour Athènes en raison des relations historiquement difficiles entre les deux pays.
Erdogan est allé à Moscou pour se rabibocher avec poutine avec lequel il a très mal manoeuvré depuis le début. Il y est allé aussi , pour avoir le feu vert d'intervenir en syrie. Pour la même raison vous avez envoyé des émissaires en Iran. Erdogan à procédé à un retournement de veste comme seule cette région sait le faire. Il revient à sa politique du "zéro ennemi", après s'être fourvoyé. Tu noteras que c'est Erdogan qui est allé à Saint péterbourg et pas Poutine qui est venu à Istanbul. Comme tu aimes les symboles, j'espère que celui là ne t'a pas échappé. Le boss n'est peut pas celui que tu crois.
Bonjour PGM,
Puisque ce message était à mon intention, il serait mal poli de ma part de ne pas y répondre :
https://fr.sputniknews.com/international/201609271027931907-turquie-syrie-aucune-coordination/ a écrit:
La Turquie n'a pas coordonné son opération en Syrie avec la Russie et l'Iran
REUTERS/ Revolutionary Forces of Syria Media Office/Handout
INTERNATIONAL 00:37 27.09.2016
Ankara n'a pas cordonné le déploiement de ses troupes en Syrie dans le cadre de l'opération Bouclier de l'Euphrate, a déclaré la conseillère du président Bachar el-Assad Bouthaina Shaaban.
La Turquie n'a donné aucune garantie et ne coordonnait pas ses actions avec la Russie ni l'Iran lorsqu'elle a déployé ses troupes sur le territoire syrien, a affirmé la conseillère du président syrien Bouthaina Shaaban dans un entretien à la chaîne Al Mayadeen. « Selon nos informations, aucune garantie et aucune coordination entre la Turquie, la Russie et l'Iran quant au déploiement des troupes turques en Syrie n'a eu lieu », a-t-elle annoncé niant absolument la possibilité de s'accorder en l'espèce entre la Russie et la Turquie ou l'Iran et la Turquie.
Entre-temps, la Russie transmet chaque document sur la Syrie à son gouvernement, alors qu'il y bien d'autres obstacles sur le chemin vers le règlement de la crise. Selon Mme Shaaban, les divergences au sein de l'administration des États-Unis empêchent d'observer l'accord russo-américain récemment conclu. « L'accord Russie-USA sera impossible à respecter si les divergences à ce sujet au sein du gouvernement américain ne sont pas résolues », a souligné la conseillère.
Le 24 août, l'armée turque, soutenue par les forces de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis, a lancé son opération Bouclier de l'Euphrate visant à déloger les djihadistes de l'Etat islamique (Daech) de la ville syrienne de Jarablus, frontalière de la Turquie. L'opération a également pour but d'évincer de cette région les groupes armés de Kurdes syriens qui, selon Ankara, font partie du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), interdit en Turquie. L'opération turque a engagé des avions, des chars et l'artillerie.
En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/international/201609271027931907-turquie-syrie-aucune-coordination/
Je vous souhaite une bonne continuation les amis.
PGM Administrateur
messages : 11678 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Tu avais déjà pris le temps de me répondre avant de conclure :
Citation :
. Erdogan n'est pas allé à Moscou.
Je suis aussi courtois qu'on l'est avec moi.
De toutes façons, je n'ai plus grand chose à faire ici.
Je vous laisse vous extasier sur une opération policière de nettoyage de contrebandiers de pièces de 504...
Vous pouvez effacer mon compte. Il ne sert a rien de tenter d'informer des gens qui sont adeptes de la politique de l'autruche..
Merci encore d'avoir eu cette courtoisie . C'est du reste la seule chose que je demandais quand tu as pris la mouche. Non, ton compte n'a pas été clos. Pas de raisons à ça. Bon c'est pas le tout mais j'ai un topic "504" a suivre aussi
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jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 1 Oct 2016 - 20:59
Citation :
Turquie: le Parlement prolonge d'un an le mandat des militaires turcs en Irak et Syrie
AFP 01/10/2016
Le Parlement turc a autorisé samedi, à une large majorité, les militaires turcs à mener pendant encore un an des missions en Irak et en Syrie.
En vertu de cette décision, les militaires turcs pourront agir en Irak et en Syrie jusque fin octobre 2017.
Après avoir longtemps été accusé de complaisance avec les jihadistes du groupe Etat islamique (EI), Ankara a lancé le 24 août une offensive militaire jusqu'en Syrie, baptisée "Bouclier de l'Euphrate", pour chasser l'EI mais aussi les milices kurdes de la frontière.
Le mandat des militaires avait été adoptée une première fois en octobre 2014 avant d'être prolongée une première fois jusqu'en septembre 2015, puis une seconde jusqu'au dimanche 2 octobre.
La décision a été approuvée par les élus du Parti de la justice et du développement (AKP, au pouvoir), les sociaux-démocrates du CHP et les nationalistes du MHP. Seul le parti prokurde du HDP (Parti démocratique du peuple) s'est opposé à cette prolongation, souhaitée par le gouvernement.
Compte tenu de la majorité dont dispose l'AKP au Parlement, l'issue du vote faisait peu de doute.
La Turquie dispose de troupes en Irak dans la base de Bashiqa, dans la province de Ninive, pour entraîner des volontaires irakiens sunnites en vue d'une reconquête de Mossoul, deuxième ville d'Irak tombée aux mains de l'EI en juin 2014.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a indiqué samedi dans un discours prononcé à l'occasion de la rentrée parlementaire que l'offensive militaire avait initialement pour objectif de créer "une zone de sécurité sans organisations terroristes", d'environ 5.000 kilomètres.
Durant son discours d'une quarantaine de minutes, le dirigeant turc s'est félicité de la réussite de l'offensive dans la ville syrienne de Jarablous. Il a affirmé que de nombreux Syriens étaient revenus y vivre depuis qu'elle avait été reprise à l'EI et que la population était passée de 2.000 à 40.000.
International16:31 03.10.2016(mis à jour 16:36 03.10.2016)
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a critiqué le Traité de Lausanne de 1923 sur la précision des frontières actuelles de la Turquie suite à la Première Guerre mondiale. Des deux côtés du Bosphore, la déclaration du président turc a suscité de vives réactions.
C'est une tentative de réécrire l'histoire de l'Etat turc, a déclaré Gülsün Bilgehan, députée d'opposition du Parti républicain du peuple turc (CHP) et petite-fille du 2e président turc Mustafa Ismet Inönü, proche soutien de Mustapha Kemal Atatürk, dans une interview accordée à Sputnik.
« J'accuse la politique inadéquate du président actuel à l'égard du Traité de Lausanne et des fondateurs de la République de Turquie. Au lieu d'opter pour des attaques illégitimes, M. Erdogan aurait mieux fait de penser à respecter les articles du Traité de la manière la plus minutieuse et efficace. De plus, sur fond du non-respect partiel de l'accord, on pourrait conseiller au chef d'Etat de consulter plus attentivement le texte du Traité et de prendre des mesures pour la réalisation de ses articles », a lancé Gülsün Bilgehan.
Selon elle, la critique d'Erdogan vise également son grand-père, M. Ismet Inönü, et le fondateur de la République de Turquie, M. Kemal Atatürk, afin d'essayer de fausser les faits et de réécrire l'histoire du pays.
« A vrai dire, ayant entendu la déclaration d'Erdogan, je n'en ai pas cru mes oreilles. La Turquie, qui traverse une étape si difficile et instable, le putsch échoué du 15 juillet, le parlement bombardé. Tous les partis politiques se sont soudés ces derniers temps pour protéger la démocratie dans notre pays. Une déclaration pareille de la part du président lors de l'ouverture de la session d'automne au parlement est inacceptable », a poursuivi la femme politique turque.
Le gouvernement de Turquie commence à rédiger une nouvelle ConstitutionLa critique du Traité de Lausanne de 1923 a été également très peu appréciée par les médias turcs. Pour sa part, le ministère grec des Affaires étrangères a qualifié cette démarche de tentative de remettre en question les frontières entre les deux pays et de prétention sur des territoires insulaires.
Turquie : l'état d'urgence prolongé de trois mois à partir du 19 octobre
AFP 03/10/2016
La Turquie a décidé de prolonger de trois mois l'état d'urgence instauré après la tentative de coup d'Etat survenue le 15 juillet, a annoncé lundi le Vice-Premier ministre turc Numan Kurtulmus.
"Nous avons décidé de reconduire l'état d'urgence pour 90 jours pour mener une bataille contre les organisations terroristes", a déclaré M. Kurtulmus. L'état d'urgence avait été imposé le 20 juillet pour une durée initiale de trois mois, qui expire le 19 octobre.
Depuis le putsch avorté, dont la responsabilité est attribuée à l'ex-prédicateur Fethullah Gülen, les autorités turques ont lancé des purges inédites. Selon un dernier bilan, 32.000 personnes ont été arrêtées, et 70.000 font l'objet d'enquêtes.
L'objectif est de débarrasser toute l'administration de l'influence des partisans de M. Gülen, qui vit en exil aux Etats-Unis depuis 1999, et dont Ankara réclame l'extradition. Education, université, magistrature, police, armée, sport, milieu pénitentiaire, journalistes: tous les secteurs de la société ont été visés par ces purges.
La semaine dernière, le président Recep Tayyip Erdogan avait plaidé en faveur d'une reconduction, et laissé entendre que l'état d'urgence pourrait être maintenu jusqu'à douze mois. Il avait estimé devant des élus locaux réunis à Ankara que la période de trois mois "n'était pas suffisante" et qu'il était dans l'intérêt du pays de la prolonger.
messages : 1147 Inscrit le : 25/10/2014 Localisation : FRANCE Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 5 Oct 2016 - 9:57
Bonjour à tous et à PGM en particulier ..
PGM a écrit:
Erdogan à procédé à un retournement de veste comme seule cette région sait le faire. Il revient à sa politique du "zéro ennemi", après s'être fourvoyé. Tu noteras que c'est Erdogan qui est allé à Saint péterbourg et pas Poutine qui est venu à Istanbul. Comme tu aimes les symboles, j'espère que celui là ne t'a pas échappé. Le boss n'est peut pas celui que tu crois.
Je reviens vers toi pour te signaler que Poutine sera à Istanbul le 10 Octobre. Il rencontrera Erdogan.
Ca ne sera que la troisième rencontre Erdogan Poutine en 2 mois après-tout...
J'espère que plusieurs semaine après tes déclarations tu sauras remettre en question tes préjugés et que tu ouvrira les yeux sur la réelle situation.
C'est Erdogan qui va tenter de calmer le jeu après les dernières escalades US / Russie..
Tu remarqueras que ce qui paraissait comme sorti des délires d'un fumeur de cannabis, est loin d'être aussi délirant qu'il y paraissait..
Que des moutons n'y comprennent rien me laisse indifférent. Mais que des personnes capable de comprendre les choses comme il y en a beaucoup sur ce forum, refuse de voir la réalité m'indispose..
Je vous invite à sortir du brouillard et à enfin voir les choses comme elles sont ...
PS : Les sorties de Erdogan sur le Traité de Lausanne ne sont pas fortuites.. Elles annoncent la couleur de ce qui va arriver d'ici quelques années...La récupération par la Turquie d'une part importante de la Méditerranée.
badr le patriotique Sous lieutenant
messages : 612 Inscrit le : 29/11/2013 Localisation : World Nationalité :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 5 Oct 2016 - 22:45
RecepIvedik a écrit:
PS : Les sorties de Erdogan sur le Traité de Lausanne ne sont pas fortuites.. Elles annoncent la couleur de ce qui va arriver d'ici quelques années...La récupération par la Turquie d'une part importante de la Méditerranée.
ça par contre c est vraiment utopique une turquie qui récupère qlq villes nord syrienne c est possible (vu la situation de la syrie aujourd hui) mais ce que t as affirmé en haut c est vraiment utopique et ridicule meme
_________________ ALLAH
AL WATAN AL MALIK
jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 8 Oct 2016 - 18:27
Citation :
Turquie. Stoppés par la police, deux kamikazes se tuent près d'Ankara
Turquie - Publié le 08/10/2016 à 09:02
Les médias d'État turcs rapportent que deux kamikazes sont morts samedi près d'Ankara, alors qu'ils s'apprêtaient à commettre un attentat. Sommés de se rendre par la police, ils ont actionné leurs bombes.
Deux kamikazes ont trouvé la mort en actionnant des explosifs samedi près d'Ankara, la capitale turque, après avoir été sommés de se rendre par la police, rapportent plusieurs télévisions dont CNN Turk.
Les deux personnes, apparemment un homme et une femme, sont soupçonnées d'avoir des liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et étaient semble-t-il été en possession d'explosifs et de 200 kg de nitrate d'ammonium, selon CNN Turk.
Une troisième personne est recherchée, précise la chaîne de télévision.
Le gouverneur d'Ankara Ercan Topaca a expliqué aux journalistes sur place qu'il était probable qu'ils aient des liens avec le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK). Ils étaient recherchés par les policiers après un renseignement qui leur était parvenu de la province kurde de Diyarbakir (sud-est), a-t-il précisé.
« Le matériel utilisé, la fabrication et la manière dont cela a été préparé ressemble un peu au PKK », a-t-il déclaré, cité par Anadolu.
Attentat à la voiture piégée
Selon l'agence de presse Anatolie, les deux personnes préparaient un attentat à la voiture piégée quand l'explosion s'est produite dans la campagne sur la route qui mène d'Ankara à la ville d'Haymana.
Le PKK est en lutte depuis plus de 30 ans pour l'autonomie des Kurdes en Turquie, principalement dans le sud-est du pays.
Cette guérilla a fait plus de 40 000 morts. Des islamistes et des membres de la gauche radicale ont également perpétré des attentats à la bombe en Turquie, les derniers du genre ayant été attribués à l'État islamique.
messages : 1147 Inscrit le : 25/10/2014 Localisation : FRANCE Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 11 Oct 2016 - 14:49
RecepIvedik a écrit:
Erdogan se rend à St Petersburg demain pour enterrer la hache de guerre avec notre ennemie historique russe.
Il n'est pas non plus à exclure que Erdogan revienne avec un système de défense antiaérien dans ses valises. Pour les endroits stratégiques, je pense que nous allons rapidement partir sur un système hors NATO.
Alloudi a écrit:
je ne pense pas que les russes soient prêts à lâcher du materiel militaire aprés l episode du SU-24, et encore moin de l anti-aerien.
La Russie va faire une proposition de prix pour le LORAMIDS Turk ...
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 11 Oct 2016 - 21:01
Citation :
Grèce: les militaires turcs demandeurs d'asile se disent victimes "des politiques bilatérales"
AFP 11/10/2016
Les huit militaires turcs ayant fui en Grèce après le coup d'Etat avorté en Turquie en juillet ont indiqué mardi avoir été victimes "des politiques bilatérales" après que leur demande d'asile eut été rejetée par les autorités grecques. "Le service d'asile a rejeté jusqu'ici la demande des sept militaires turcs en première instance, nous attendons la décision pour le huitième la semaine prochaine", a indiqué à l'AFP leur avocate Me Stravroula Tomara, soulignant qu'un recours en deuxième instance va suivre.
Selon un communiqué de presse diffusé via leur avocate, les militaires turcs ont estimé que la décision du service d'asile grec "n'avait pas été prise en vertu du droit international et européen, mais avait été dictée par des politiques bilatérales". "Nous sommes venus en Grèce pour sauver notre vie, nous ne souhaitons pas devenir des instruments de la politique des Affaires étrangères ou des traités bilatéraux", précise ce communiqué.
Les huit militaires avaient atterri en hélicoptère à Alexandroupolis, une ville grecque proche de la frontière gréco-turque, le 16 juillet, quelques heures après le coup d'Etat manqué en Turquie. Ils avaient aussitôt demandé l'asile en Grèce, soutenant qu'ils avaient peur pour leur vie, mais niant avoir participé au coup d'Etat. "Nous ne sommes pas qualifiés de terroristes dans notre pays, mais nous sommes considérés comme terroristes par un service public grec qui nous prive d'une protection internationale", conclut le communiqué des militaires turcs.
Ankara a demandé à Athènes leur extradition, mais cette demande ne sera examinée par la justice grecque qu'après que leur demande d'asile aura été définitivement tranchée, ce qui va prendre du temps, selon une source judiciaire grecque. Selon Me Tomara, les juges grecs ont demandé le 26 août plus de précisions juridiques sur la demande d'asile car "elle n'était pas juridiquement fondée".
La gestion de l'affaire des huit militaires turcs est considérée comme délicate pour Athènes en raison des relations historiquement difficiles entre les deux pays. De nombreux militaires et fonctionnaires ont fui la Turquie après le coup d'Etat manqué, par peur d'être arrêtés après la purge lancée par le président Recep Tayyip Erdogan contre les soutiens présumés à l'ex-imam turc Fethullah Gülen, exilé aux Etats-Unis et accusé d'avoir fomenté ce coup d'Etat.
messages : 1147 Inscrit le : 25/10/2014 Localisation : FRANCE Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 13 Oct 2016 - 2:04
La Turquie a ordonné le 27 Septembre à tous les officiers des TSK se trouvant dans les différentes bases et centre de commandement de l' OTAN de rentrer sous 3 jours en Turquie. La Turquie ne participe plus à aucune réunion de l' OTAN.
Erdogan a annoncé lors d'un conseil des ministres très récent, que soit la Turquie va grandir soit elle est condamné à rapetissir.
Le Chef d' Etat Major Turk est à la frontière Irakienne. De nombreuses troupes et matériel ont été acheminé à la frontière irakienne.
Erdogan à déclaré que la Turquie n'avait besoin d'aucune invitation ou autorisation pour défendre ses intérêts. Quel s'en soit le prix à payer.
A vous d'en tirer les conclusions que vous voulez....
RecepIvedik Commandant
messages : 1147 Inscrit le : 25/10/2014 Localisation : FRANCE Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 13 Oct 2016 - 22:22
RecepIvedik a écrit:
ah pardon... Il s'en est présenté un cet après midi.. En la personne de sa Majesté Hamad bin İsa el Halife
Il est venu prêter allégeance...
FarLouati a écrit:
Citation :
Il est venu prêter allégeance...
Et puis quoi encore ? Jo Biden est venu pour baiser la main de Erdogan Han et lui prêter également allégeance, comme Poutine qui n'est bien sûr que le Larbin d'Erdogan.
Plus sérieusement, je soutient l'intervention turque en Syrie, j'aime bien Erdogan mais faut te calmer un peu.. Et puis tes idées néo-ottomane tu peux te les garder. On sait tous pourquoi la Turquie est intervenue en Syrie.
http://www.dailysabah.com/war-on-terror/2016/10/13/gulf-cooperation-council-designates-feto-as-terror-group a écrit:
Gulf Cooperation Council designates FETÖ as terror group
http://www.dailysabah.com/energy/2016/10/12/saudi-aramco-signs-deals-with-18-turkish-companies a écrit:
Saudi Aramco signs deals with 18 Turkish companies
RecepIvedik a écrit:
Allé je suis sympa. Je te donne quelques indications.
Celui qui va faire Gendarme pour nous a notre sud est Israel. C'est à lui que va revenir la tâche de faire régner l'ordre sur notre flan sud. Notre flan nord lui va être sous la responsabilité russe. C'est à eux que va revenir le rôle de gendarme du Nord.
Je rigole d'avance sur vos réactions les amis... Vous ne semblez pas encore prêt à réaliser le changement géopolitique qui vient de se passer sous vos yeux..
PGM a écrit:
Recep,
Israël et russie ont respectivement des centaines et des milliers de têtes nucléaires. Et tu les imagine faire les gendarmes pour un pays non nucléaires ?
http://www.romandie.com/news/Israel-et-la-Turquie-vont-examiner-la-construction-dun-gazoduc-les-reliant/744362.rom a écrit:
Israël et la Turquie vont examiner la construction d'un gazoduc les reliant
http://www.france24.com/fr/20161013-russie-poutine-gaz-projet-gazoduc-turkstream-turquie-gazprom-ue-europe-ukraine a écrit:
Projet de gazoduc TurkStream : le nouveau coup de maître stratégique de Poutine
RecepIvedik Commandant
messages : 1147 Inscrit le : 25/10/2014 Localisation : FRANCE Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Ven 14 Oct 2016 - 15:25
Dimitri Peskov annonce aujourd'hui que le 10 Octobre entre Poutine Erdogan il a été convenu que " En cas de demande la Turquie, la Russie est disposé à lui exporter différents systèmes de défense anti-aérien"
Il se dit que la technologie livré sera le S400, avec un logiciel Aselsan pour une éventuel intégration avec l'OTAN, et pour garantir à la Russie la non divulgation de codes sources..
Invité Invité
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Ven 14 Oct 2016 - 15:26
Citation :
Erdogan à Abadi : « Pour qui se prend le Premier ministre d’Irak ! Avant tout, reste à ta place ! »
Erdogan fustige le Premier ministre irakien qui critiquait la présence de l'armée turque à Bachiqa 12.10.2016 ~ 14.10.2016
Le président Recep Tayyip Erdogan a nettement exprimé sa position au Premier ministre irakien Al-Abadi qui demandait à la Turquie de retirer ses forces militaires en employant des discours diffamatoires et comminatoires. « Ne dépasse par les bornes » a dit M. Erdogan au Premier ministre irakien lors du Congrès islamique d’Eurasie.
« Pour qui se prend le Premier ministre d’Irak ! (…) Avant tout, restes à ta place ! » a fustigé le président turc.
« Déjà tu n’es pas mon interlocuteur. Tu n'est pas à mon niveau Que tu cris en Irak cela n’a aucune importance pour nous. Saches que nous allons faire ce que nous envisageons. Nous allons continuer de faire ce qui est nécessaire » a poursuivi le président turc Recep Tayyip Erdogan.
« C’est eux qui avait demandé que nous fondions une base à Bachiqa. Nous avons des enregistrements le prouvant. Ces enregistrements vont d’ailleurs être diffusés à la télévision. Maintenant, ils nous disent de nous retirer de Bachiqa. L’armée turque ne recevra pas d’ordres de votre part ! » a assuré Erdogan.