Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC

Royal Moroccan Armed Forces Royal Moroccan Navy Royal Moroccan Air Forces Forces Armées Royales Forces Royales Air Marine Royale Marocaine
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
-47%
Le deal à ne pas rater :
SteelSeries Apex 9 TKL – Clavier de jeu mécanique – Switchs ...
79.99 € 149.99 €
Voir le deal

 

 La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur

Aller en bas 
+59
BennyBlanco
Neox
jrad-killer
klan
AHMED77130
QuickShark
moncef
Atlantic
Zakaria
metkow
Khalid
Hotel ECHO
simplet
youssef_ma73
Adam
Nova
sarah.saubry
Bruce Wayne
forcemarok
rafi
systra
mourad27
AIT
Nano
Anzarane
jf16
docleo
vinseeld
pyromane
RadOne
Arbalo
KapMajid
mbarki_49
Shugan188
PGM
Socket-error
Fahed64
Leo Africanus
gigg00
atlas
dragon-style
FAR SOLDIER
farewell
arsenik
jonas
yassine149
Fox-One
Chobham
yassine1985
atlasonline
RED BISHOP
romh
Spadassin
marques
eagle30
juba2
FAMAS
Yakuza
Fremo
63 participants
Aller à la page : Précédent  1 ... 6 ... 9, 10, 11 ... 16  Suivant
AuteurMessage
Fremo
Administrateur
Administrateur
Fremo


messages : 24818
Inscrit le : 14/02/2009
Localisation : 7Seas
Nationalité : Maroc
Médailles de mérite : La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena26La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena13
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Ambass10La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Untitl10
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena20

La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeSam 24 Aoû 2013 - 12:33

Rappel du premier message :

En attendant le bilan du plan d'urgence que le ministère de Mr El Ouafa est entrain de préparer, l'Etat commence à prendre quelques mesures pour "améliorer la qualité de l'enseignement surtout au 1° et 2° cycle, ainsi à partir de la rentrée scolaire prochaine, le français sera langue d'enseignement des maths, physiques et SVT ... progressivement, le français et l'anglais seront des langues d'enseignement et pas seulement des langues enseignées ... en parallèle l'Etat travaille depuis le discours royale de 20/08/12, pour l'élaboration de nouveaux programme scolaire, et la formation de enseignants ... pour réussir la rentrée 2013.

Pourquoi je vois un autre échec qui s'annonce Rolling Eyes 
Medias24 a écrit:
Rentrées 2013 et 2014 : le français et l’anglais vont devenir des langues d’enseignement

Le secteur de l’enseignement va mal. Fouad Chafiqi, directeur du curricula au ministère de l’Education nationale, nous parle d’un projet ambitieux ; une refonte globale du programme scolaire.
L’année dernière, dans son discours du 20 août 2012, le roi avait insisté sur l’importance de l’enseignement de base. Aussitôt dit, aussitôt fait. Le service pédagogique du ministère de l’Education nationale a fait en sorte d’élaborer une nouvelle approche pour l’enseignement.
La refonte du programme implique à la fois l’élaboration de nouveaux manuels scolaires et la formation continue des enseignants. Plusieurs acteurs se sont joints à la préparation du nouveau programme, mais, force est de constater qu’il est « impossible d’intégrer tout le monde », confie Fouad Chafiqi.
«D’ailleurs, il s’agit d’un rôle qui incombe au conseil supérieur de l’enseignement (CSE), que d’entamer un débat avec la société pour une consultation plus large, en s’imprégnant des expériences internationales. Sauf que l’instance a depuis longtemps été mise en hibernation après le décès de Meziane Belfkih en 2010. Désormais, après la nomination d’Omar Azziman à la tête du conseil, il sera possible d’ouvrir le débat,» conclut-il.
Pour le moment, les futurs programmes scolaires présentent plusieurs nouveautés en matière de pédagogie, talon d’Achille de l’enseignement au Maroc.
A partir de la rentrée 2013-2014, les langues seront au centre des programmes, l’enseignement sera réparti de telle sorte qu’il reprenne les mêmes thèmes, qu’il s’agisse d’enfant, de famille… etc. et ce dans les trois langues (arabe, amazigh et français). Le but étant de favoriser les 4 piliers de l’enseignement : la sociabilité, la lecture, l’expression orale et l’expression écrite. Exit donc les résumés de textes, la priorité est accordée à la production.
Autre nouveauté, à partir de la rentrée prochaine,la langue française ne sera plus une langue enseignée, mais une langue d’enseignement. Cette mesure touchera, en premier lieu, quelques branches scientifiques conformément à une note adressée par le ministre de l’Education nationale à 7 directeurs d’académies. Ce projet pilote concerne les filières scientifique et mathématique.
Suivant cette même approche, la deuxième langue étrangère, à savoir l’anglais, connaîtra une mutation. A partir de la rentrée scolaire 2014-2015, elle deviendra à son tour une langue d’enseignement dans les collèges et lycées du royaume. A ce propos, le ministère de l’Education nationale bénéficie de l’expertise du British Council avec qui il est en partenariat pour ce projet.
Cette démarche s’inscrit dans la continuité du programme d’urgence lancé par l’ancien gouvernement. En effet, Fouad Chafiqi rassure : « bien que certains aspects du plan d’urgence aient été suspendus, au niveau du curricula, les améliorations suivent leurs cours. »
Pour rappel, le plan d’urgence baptisé Najah 2009-2012 lancé sous le gouvernement Abbès El Fassi prévoyait d’améliorer le système éducatif en se basant sur 5 axes : la définition d’un programme ambitieux détaillé, l’adoption d’une logique participative, assurer la proximité et la faisabilité, l’élaboration d’un dispositif de suivi rapproché et la mise en place d’une plateforme de conduite de changement.
Le dernier rapport régional de l’Unesco, publié en 2012, classe le Maroc parmi les pays qui connaissent le plus fort taux d’abandon scolaire, et révèle, par ailleurs, que le royaume accuse un retard considérable en ce qui concerne la scolarisation dans l’enseignement secondaire.
De coté des universités, Mr Daoudi, après avoir décider une augmentation "historique" du budget de la recherche scientifique dés la rentrée universitaire prochaine pour atteindre 3MM Mad, vient de décider de fusionner quelques universités marocaines ( Med V avec Souissi  et Hassan II avec Mohammedia ) et créer des pôle des écoles de formation d'ingénieure pour supprimer les petites structures ... ceci dans le but d'améliorer le classement des universités marocaines.
http://hespress.com/societe/87307.html
notant que c'est projet qui traîne dans les tiroirs du ministère depuis 2008 ou plus ...

_________________
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Marche12
Revenir en haut Aller en bas

AuteurMessage
jf16
General de Division
General de Division
jf16


messages : 41477
Inscrit le : 20/10/2010
Localisation : france
Nationalité : France
Médailles de mérite :
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena32La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena24
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena25La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena26
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Cheval10La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena15
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Medail10

La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeMer 20 Déc 2017 - 22:38

Citation :
Maroc : l’université Mundiapolis ouvre un nouveau MBA

20 décembre 2017 à 19h55

Par Quentin Velluet


La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 83f12

L'université implantée à Casablanca lance un MBA développé avec la Regent Business School de Durban dans le cadre de sa participation au réseau Honoris.

C’est une formation prestigieuse qui débarque à l’université privée Mundiapolis de Casablanca. Le 18 février 2018, vingt étudiants triés sur le volet débuteront un cursus de 18 mois pour tenter d’obtenir le Global Pan-African MBA. Ce double diplôme aux standards anglo-saxons a été développé sur les bases du Master of Business Administration (MBA) de la Regent Business School de Durban en Afrique du Sud. Il est désormais proposé aux jeunes cadres et étudiants de tout le continent, moyennant 65 000 dirhams. Les futures recrues ont jusqu’au 1er février pour postuler.

Former des managers intermédiaires

Le programme a été rendu possible au Maroc grâce à la participation de Mundiapolis à Honoris United Universities. Ce réseau d’enseignement supérieur, financé par le fonds d’investissement britannique Actis, fédère 48 campus africains, dont l’école de commerce sud-africaine et l’université marocaine. Comme d’autres réseaux d’écoles panafricaines, il a pour ambition de faire émerger une génération de managers capables de s’adapter à différents contextes culturels.


De manière générale les profils qui ont une expérience en management sont les plus à même de suivre la formation

« Nous voulons faire monter en compétences les jeunes cadres locaux afin qu’ils acquièrent un profil international et atteignent rapidement des postes de management intermédiaire très demandés par les entreprises locales, notamment les PME », résume Amine Bensaid, président de l’université Mundiapolis. Pour y parvenir, Regent Business School et Mundiapolis proposent une formation qui jongle entre économie, management, entrepreneuriat, leadership ou encore éthique et marketing.

Quatrième du classement Eduniversal des meilleurs masters africains, le MBA s’adresse aux diplômés d’un Bac+4 et Bac+5 en management ou ingénierie. « De manière générale les profils qui ont une expérience en management sont les plus à même de suivre la formation, explique le président de l’université. Nous avons également des modules de mise à niveau sur des aspects plus business que les ingénieurs ou d’autres profils hors école de management n’ont pas forcément abordé dans leur formation ». Par ce moyen, les responsables du diplôme tentent d’attirer aussi les professions libérales et les professionnels de la santé. Quant aux titulaires d’un Bac+3, ils sont acceptés à condition d’avoir effectué une validation des acquis d’expérience (VAE).

Une formation bilingue et hybride

Une mise à niveau est également prévue pour la pratique de l’anglais, car contrairement à celle de la Regent Business School, la version marocaine du Global Pan-African MBA se fait à la fois en français et en anglais. Elle est aussi hybride sur les modes d’enseignement. Un tiers des cours sont en présentiel, soit deux week-end par mois, sur 648 heures de cours au total. Dans la pratique, cela prend la forme de sessions de 3 heures le vendredi et de 6 heures le samedi, animées au sein de l’université Mundiapolis par des professeurs marocains et des intervenants internationaux.

Le reste de l’apprentissage se fait à distance. Outre des vidéos pédagogiques à venir, les étudiants ont plusieurs outils numériques à leur disposition : des supports de cours, une plateforme d’échange avec des professeurs sud-africains et un student study guide, sorte de manuel qui permet à l’étudiant de connaître son état d’avancement et de se tester lui-même avant les véritables épreuves.

« Les examens se déroulent selon la norme anglo-saxonne. Nous évaluons les étudiants sur leurs capacités à gérer des projets en groupes, à travailler sur des études de cas traitant de problématiques régionales. Et ils rendent un article scientifique à la fin du cursus », conclut Amine Bensaid.

http://www.jeuneafrique.com/504250/economie/maroc-luniversite-mundiapolis-ouvre-un-nouveau-mba/?utm_source=Facebook&utm_medium=Articles&utm_campaign=PostFB_%2A
Revenir en haut Aller en bas
jf16
General de Division
General de Division
jf16


messages : 41477
Inscrit le : 20/10/2010
Localisation : france
Nationalité : France
Médailles de mérite :
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena32La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena24
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena25La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena26
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Cheval10La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena15
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Medail10

La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeVen 29 Déc 2017 - 16:56

Citation :
Le Maroc va mettre fin à la gratuité de l'enseignement supérieur


AFP 29/12/2017


Le gouvernement marocain s'apprête à adopter une loi instaurant des frais d'inscription dans l'enseignement supérieur public, ont rapporté vendredi des médias.

Selon plusieurs journaux marocains, le gouvernement va adopter la semaine prochaine une loi relative à la "réforme du système de l'éducation", visant notamment à "mettre fin à la gratuité de l'enseignement public supérieur".

Interrogé par l'AFP, un haut responsable du ministère de l'Education ayant requis l'anonymat a indiqué que des "frais d'inscription seront instaurés dans certaines branches de l'enseignement supérieur public", assurant toutefois que "l'enseignement primaire et secondaire ne sont pas concernés".

Les universités marocaines ont vu leur effectif passer de 780.000 étudiants l'an passé à quelque 900.000 étudiants cette année, dont plusieurs milliers d'étudiants ouest-africains.
Le Conseil supérieur de l'éducation, un organisme consultatif officiel, avait suggéré en novembre 2016 que "les familles aisées s'acquittent de frais d'inscription", à partir du lycée et jusqu'à l'université.
"La gratuité n'est pas en jeu, ce sont des frais d'inscription pour faire en sorte que les riches arrêtent de profiter du système", avait alors expliqué à l'AFP l'ex-ministre de l'Enseignement supérieur Lahcen Daoudi.
Cette proposition avait déclenché une levée de boucliers dans ce pays où les défaillances du système éducatif sont constamment pointées du doigt: classes surchargées, fermetures en cascade d'écoles, manque de professeurs, abandon scolaire...

L'Etat met pourtant les moyens, avec 25% de son budget consacré à l'enseignement.
Mais les résultats ne sont pas à la hauteur des investissements: le Maroc fait partie des 25 pays les moins avancés en termes de scolarisation, selon l'Unesco, accusant un taux d'analphabétisme d'environ 30%.
Les enfants des familles aisées vont dans le privé ou dans les écoles du système français, espagnol ou américain, tandis que des dizaines d'écoles publiques sont fermées chaque année, parfois pour laisser place à des projets immobiliers.

https://www.lorientlejour.com/article/1091817/le-maroc-va-mettre-fin-a-la-gratuite-de-lenseignement-superieur.html
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeVen 29 Déc 2017 - 18:38

Il est juste et equitable que ceux qui acceptent de payer pour que leurs enfants etudient au lycee français (donc payent la France) payent ensuite pour que leur progeniture aille dans les ecoles supérieures publiques (prépas y compris) et dans les universités. Ceci est valable pour tous ceux dont les etudes secondaires etaient dans une ecole privée. Si les parents ont les moyens de payer pour une ecole privée au secondaire, ils peuvent payer l'université.

La gratuité est devenu comme la caisse de compensation, un moyen de favoriser les plus riches.
L'ecole publique (primaire et secondaire) n'est plus un lieu de melange social et cela est un gros problème si nous voulons que notre pays ne tombe pas dans une vrai revolution.
Revenir en haut Aller en bas
Fahed64
Administrateur
Administrateur
Fahed64


messages : 25526
Inscrit le : 31/03/2008
Localisation : Pau-Marrakech
Nationalité : Maroc-France
Médailles de mérite : La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena10La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena13
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena15

La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeVen 29 Déc 2017 - 22:49

Ceux qui ont les moyen place déjà leur progéniture dans les écoles française ! L'université au maroc c'est pour les autres cha3b qui lui aura pas forcément les moyens de payer !

Alors le deal c'est quoi? Un model à la nord américaine ? Ou à la française -québécoise cad l'état subventionne une grosse majorité des frais !

_________________
Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire

La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Signat10
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeSam 30 Déc 2017 - 10:55

Je peux t'assurer qu'on les retrouvent dans les prepas marocaines et ensuite dans nos ecoles d'ingenieurs. Ils benficient alors de la meme gratuité que celui qui vient d'un petit village perdu.
Revenir en haut Aller en bas
Shugan188
Modérateur
Modérateur
Shugan188


messages : 5656
Inscrit le : 12/05/2015
Localisation : Maroc
Nationalité : Maroc
Médailles de mérite : La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena32La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena11
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena11

La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeVen 19 Jan 2018 - 21:58

http://telquel.ma/2018/01/19/exclusif-la-crise-de-leducation-menace-le-destin-du-maroc-conseil-superieur-de-leducation_1577028


Citation :

Rapport exclusif: La crise de l’éducation menace le « destin » du Maroc

par Omar Kabbadj

Dans un rapport daté de décembre 2017, le Conseil supérieur de l'enseignement recense les tares du modèle éducatif marocain: résistance au changement, inégalités, acculturation, crise morale... les mots sont durs et les maux profonds. Décryptage.

Le très attendu rapport du Conseil supérieur de l'enseignement, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS), dont nous vous livrons les premières conclusions en exclusivité, dresse d'emblée un constat sans concession: l'école marocaine est l'épicentre des inégalités et disparités sociales. Pis, elle les aggrave.

L'institution dirigée par Omar Azziman pointe les tares du modèle éducatif marocain dans ce document, long de 54 pages, intitulé "Une école de la justice sociale, une contribution à la réflexion autour du modèle de développement".

Dès les premières pages du rapport, le Conseil atteste que "les carences claires dans le domaine du développement humain engendrent des déficits dans l’éducation". Il estime que qualifiant la mise en application de la stratégie 2015-2030 pour la mise à niveau de l'éducation nationale est "hésitante" , deux ans après sa conception. Le CSEFRS tire la sonnette d'alarme. "La crise de l’éducation est une crise structurelle et morale, car elle menace l’avenir des générations montantes et le destin du pays", lit-on.

Pour l'institution, cette crise se manifeste de plusieurs manières dont le manque d’acquis chez les élèves, la non-compatibilité de ces acquis avec les besoins actuels et futurs du pays, l’acculturation quasi généralisée, la nature des valeurs apprises à l’école, l’absence d’égalité ou encore l’approfondissement des écarts.
Les disparités sociales déterminent la réussite scolaire

"Le déficit éducatif est aggravé par les disparités sociales produites et consacrées par l’école à tous les niveaux", indique le rapport, ajoutant que "les irrégularités de la gouvernance et la résistance du système à tout renouvellement transforment toute volonté de changement en réformes incomplètes".

Si le principe de mérite est la base de tout système d'éducation, le CSERFS relève que les disparités observées au niveau de la réussite scolaire en démontrent les limites, révélant que "l’origine sociale est le facteur principal".

Selon les chiffres du Programme national d'évaluation des acquis (PNEA) en 2016 cités par le rapport, "l’influence sociale (80%) est largement plus déterminante que l’influence scolaire (20%)". Le CSEFRS note ainsi que le concept de mérite personnel conduit à l’exclusion massive des élèves, "particulièrement en raison des retards accusés par la généralisation de l’enseignement obligatoire".

Le Conseil rappelle que "les étudiants possédant un ordinateur et internet à domicile ont un taux de réussite en français et en mathématiques plus élevé (53%) que ceux qui en sont dépourvus (26%)". De même, les élèves de 1ère Bac avec un parent titulaire du diplôme universitaire minimum obtiennent de meilleurs résultats (+64 pts en maths et +62 pts en sciences) que ceux ayant un parent qui ont seulement terminé le cycle du collège.

Ces disparités sont plus ou moins marquées en fonction du genre et du milieu géographique. Dans l'espace urbain, la moyenne des années de scolarisation des +15 ans s'élève à 7,13, contre 3,24 seulement dans le milieu rural, sachant que la moyenne nationale est de 5,64. Chez les hommes, cette moyenne est estimée à 6,52 contre 4,8 chez les femmes.

Les oppositions entre école privée et école publique, mais aussi entre écoles supérieures et facultés sont également pointées par le rapport. "Si l’école publique reste la plus prisée (84% pour le primaire et 91% pour le collège et le lycée), l’école privée reste le moyen d’assurer une éducation de qualité", souligne le document.

Pour ce qui est de l'enseignement supérieur, les établissements à accès limité (écoles d'ingénieurs, grandes écoles...) attirent les élèves ayant les meilleures notes au baccalauréat, tandis que les établissements à accès ouvert (facultés…) accusent un taux d’abandon très élevé (64% des étudiants quittent l’établissement sans le moindre diplôme).
Revenir en haut Aller en bas
Fremo
Administrateur
Administrateur
Fremo


messages : 24818
Inscrit le : 14/02/2009
Localisation : 7Seas
Nationalité : Maroc
Médailles de mérite : La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena26La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena13
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Ambass10La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Untitl10
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena20

La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeMer 12 Déc 2018 - 14:43

Enfin ... Des résultats chiffrés du PU
https://www.medias24.com/MAROC/EDUCATION/188367-Programme-d-urgence-de-l-education-Budgets-importants-resultats-peu-probants-Cour-des-comptes.html

_________________
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Marche12
Revenir en haut Aller en bas
simplet
General de Brigade
General de Brigade



messages : 3183
Inscrit le : 20/05/2012
Localisation : MONTREAL
Nationalité : Maroco-Canadien
Médailles de mérite :
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena32La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena11

La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeMer 12 Déc 2018 - 16:13

Fremo a écrit:
Enfin ... Des résultats chiffrés du PU
https://www.medias24.com/MAROC/EDUCATION/188367-Programme-d-urgence-de-l-education-Budgets-importants-resultats-peu-probants-Cour-des-comptes.html

normal, comment peut on espérer autre chose, On confie aux académies leur présidents et leur personnel le béton, les gros œuvres , la menuiserie et la finition et on veut qu'ils s'occupe de l’éducation. une équation bizarre


.

_________________
.


"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."  Bob Marley.

.
Revenir en haut Aller en bas
Adam
Modérateur
Modérateur
Adam


messages : 6300
Inscrit le : 25/03/2009
Localisation : Royaume pour tous les Marocains
Nationalité : Maroc
Médailles de mérite : La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena31La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Ambass10
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Medail10La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena15

La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeLun 21 Jan 2019 - 21:09

MAP a écrit:

L’école marocaine “s’ouvre sur le modèle anglais” pour diversifier l’offre nationale en matière d’éducation

lundi, 21 janvier, 2019 à 20:04

Londres – L’école marocaine ambitionne de s’ouvrir sur le modèle anglais dans la perspective de diversifier l’offre nationale en matière d’éducation, a indiqué, lundi à Londres, le ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Said Amzazi, actuellement en visite de travail au Royaume Uni.

Il ne s’agit pas d’un changement du modèle francophone vers le modèle anglo-saxon, mais d’ «un clivage vers une nouvelle orientation » du système marocain dans le but de “diversifier l’offre” en matière d’éducation et d'”offrir aux lauréats des universités marocaines l’opportunité de poursuivre leurs études dans des écoles britanniques”, a expliqué M. Amzazi dans un entretien à la MAP, à l’issue d’une entrevue avec le ministre d’Etat britannique chargé du Moyen Orient au ministère des Affaires étrangères et du Commonwealth, Alistair Burt, dans le cadre de sa participation au Forum mondial de l’éducation (20-23 janvier).

Le ministre a également expliqué que le département de l’enseignement supérieur œuvre pour développer une nouvelle architecture de la licence qui tend vers le modèle anglo-saxon, en substituant le système de licence actuel par un “bachelor”.

Les entretiens avec M. Burt, qui se sont déroulés en présence du Directeur de l’Institut culturel britannique British Council, John Mitchell et du Secrétaire d’Etat, chargé de la formation professionnelle, Mohamed Rherras, ont permis d’échanger autour des moyens d’accompagner le ministère de l’Education nationale marocain pour la formation des formateurs dans la langue anglaise, notamment dans des disciplines scientifiques, telles que les mathématiques, la physique et la chimie, a affirmé M. Amzazi.

Lors de ces entretiens, M. Burt a souligné la nécessité d’ouvrir aux étudiants marocains l’opportunité de poursuivre leurs études dans des universités britanniques et d’encourager les échanges universitaires entre les deux pays, a-t-il ajouté.

De son côté le Directeur du British Council a confirmé sa volonté d’entamer prochainement ce projet de formation linguistique des enseignants qui dispensent les matières scientifiques en arabe actuellement, et ce dans la perspective de l’adoption au Maroc d’une nouvelle loi, qui permettra d’enseigner ces matières scientifiques dans des langues étrangères.

Interrogé sur les projets de coopération prévus entre les deux pays en matière de l’éducation, M. Amzazi révèle que trois projets ” concrets” auront lieu très prochainement.

Le premier projet porte sur la mise en place du programme de formation en langue anglaise au profit de quatre vingt mille enseignants dans des disciplines non linguistiques, tandis que le deuxième porte sur l’élargissement du réseau de l’enseignement anglo-saxon au Maroc, notamment après l’ouverture de la première école britannique à Marrakech en septembre prochain, dans le cadre d’un accord scellé récemment entre le ministère des Affaires étrangères marocain et son homologue britannique.

Le 3ème projet, a ajouté M. Amzazi porte sur la visite des présidents d’universités marocaines au Royaume Uni pour renouveler des conventions signées par leurs prédécesseurs en vue de redynamiser la coopération bilatérale entre les universités des deux pays.

Ces visites porteront notamment sur le renforcement de la mobilité des étudiants et des enseignants entre les deux pays et le développement de projets de recherche entre le Maroc et l’Angleterre, a-t-il ajouté, faisant savoir qu’un mémorandum d’entente a été conclu entre une université anglaise et l’École nationale supérieure d’informatique et d’analyse des systèmes (ENSIAS), relevant de l’Université Mohammed V de Rabat pour le développement des recherches en technologie spatiale.

Le ministre a par ailleurs souligné que la présence du Maroc au Forum mondial de l’éducation est “fort importante” pour le secteur dans la mesure où elle permettra d’échanger avec une centaine de ministres de l’Education, ajoutant que c’est aussi “une occasion de positionner le système national marocain au cœur des meilleures pratiques et des grands chantiers de réforme à l’international”.

La participation à cette rencontre permettra également de “présenter les outils que nous avons au Maroc, en termes de généralisation de la scolarité, du développement de l’enseignement préscolaire ainsi qu’en termes de réformes pédagogiques”, a poursuivi le ministre.

L’anglais a une place importante en tant que langue de l’innovation et de l’économie et le Maroc est entrain de s’ouvrir sur cette langue pour que dans 10 ans, nous pouvons élargir cette offre de formation et dispenser un certain nombre de cursus totalement en anglais”, a relevé le ministre, rappelant que «c’est déjà le cas au sein d’un certain nombre d’universités marocaines”.

M. Amzazi a souligné la nécessité de «former nos enseignants des disciplines scientifiques en anglais pour qu’on puisse instaurer cette langue dès le primaire”.

Réunissant des ministres, des représentants d’organisations internationales et des professionnels de l’éducation du monde entier dans la capitale britannique, le Forum mondial de l’éducation (WEF) a pour but d’examiner les défis et enjeux du secteur et procéder à l’échange d’expériences en matière de modernisation des programmes éducatifs, de pédagogie et d’innovation technologique.

Le WEF est une rencontre qui se tient chaque année à Londres en vue de réunir les professionnels de l’éducation des quatre coins du globe pour débattre autour des pratiques futures pour le développement de ce secteur.

Les travaux du Forum seront sanctionnés par la publication du rapport annuel de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) “Regards sur l’éducation 2019”.

_________________
Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Revenir en haut Aller en bas
Fahed64
Administrateur
Administrateur
Fahed64


messages : 25526
Inscrit le : 31/03/2008
Localisation : Pau-Marrakech
Nationalité : Maroc-France
Médailles de mérite : La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena10La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena13
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena15

La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeLun 21 Jan 2019 - 22:18

Bye bye incha'Allah les chaînes du neocolonialisme !

_________________
Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire

La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Signat10
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeJeu 4 Avr 2019 - 21:58

Citation :

3,6 MMDH pour les 12 cités des métiers et des compétences dans les 12 régions

Le 04 avril 2019

3,6 MMDH, formation aux métiers du futur, complexes multifonctionnels construits sur plusieurs hectares, démarrage en 2021: telles sont les premières caractéristiques dévoilées ce jeudi concernant les futures cités de métiers et des compétences.

Toutes les régions du Royaume seront dotées de "Cités des Métiers et des Compétences", des structures multisectorielles et multifonctionnelles appelées à devenir un levier stratégique de la compétitivité et un facteur majeur de l'insertion des jeunes dans la vie active, a déclaré le ministre de l'Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Said Amzazi, lors de la séance de présentation, devant le Roi Mohammed VI, de la Feuille de route relative au développement du secteur de la formation professionnelle, ce jeudi 4 avril 2019.

Ces nouvelles cités vont privilégier des formations qui répondent aux spécificités et aux potentialités de chaque région, à la fois dans les métiers liés aux domaines d'activité porteurs de l’écosystème dans lequel elles s’implanteront, mais aussi dans les métiers du futur tels que le Digital-Offshoring, a expliqué, jeudi au palais royal à Rabat, M. Amzazi.

Le ministre a ajouté que ces futurs espaces devront comporter des structures spécifiques à l'instar des chaînes de production pédagogiques, des centres de simulation et les halls technologiques, de façon à recréer l’environnement professionnel nécessaire à l'acquisition des compétences s’inscrivant dans la pratique réelle d’un métier.

Les "Cités des Métiers et des Compétences" fonctionneront sur la base du principe de la mutualisation dans un esprit d’optimisation de l’utilisation des ressources disponibles, notamment pour les plateformes numériques, les Centres de Langues, les Career Centers, les bibliothèques et médiathèques, les internats et les terrains de sport, a-t-il dit.

Il a, à cet égard, fait savoir que les formations liées au Digital-Offshoring seront déployées dans les 12 régions du Royaume, alors que celles se rapportant à l’Intelligence artificielle seront proposées au sein des régions de Rabat-Salé-Kénitra et de Casablanca-Settat.

Pour l’agriculture-agroindustrie et l’industrie, secteurs majeurs et à très large spectre, leurs filières de formation seront proposées dans la majorité des régions, avec, en outre, des filières relatives à l’industrie navale à Agadir et Casablanca.

Huit régions devront, de leur côté, accueillir des formations en Hôtellerie-Tourisme,
l'autre secteur clé de l'économie nationale, a ajouté M. Amzazi.

En matière de Santé, seules les huit régions disposant d’un Centre Hospitalier Universitaire (CHU) fonctionnel ou en cours de construction accueilleront des filières de santé, afin de pourvoir ces centres hospitaliers en profils adéquats.

Le ministre a également souligné que les formations d'artisanat seront déployées essentiellement dans les régions de Fès-Meknès, Marrakech-Safi et Drâa-Tafilalet, au sein desquelles cette activité est prépondérante, conformément aux Instructions royales.

Sur le registre des méthodes pédagogiques, a-t-il poursuivi, l'approche préconisée privilégie la maîtrise des langues, l’approche par compétences, avec une priorité à la formation en milieu professionnel par le biais de l’alternance et l’apprentissage.


Eco-systèmes régionaux

M. Amzazi a fait observer que les "Cités des Métiers et des Compétences" seront implantées au sein d’écosystèmes au niveau régional, dans la logique d'une véritable proximité avec le monde professionnel.

L'ambition est, selon le ministre, de faire en sorte que ces structures puissent "incarner de véritables modèles d’efficience pour les dispositifs déjà existants, qui seront quant à eux appelés à être réhabilités et optimisés dans le cadre d’une mise à niveau globale de l’offre de formation proposée".

Conformément aux orientations royales éclairées émanant des réunions précédentes, ces nouvelles Cités pourront accueillir et développer l’ensemble des programmes destinés aux jeunes travaillant dans le secteur informel, visant à renforcer leurs compétences techniques et transversales, notamment en langues, afin de leur permettre d’intégrer le secteur formel dans des conditions satisfaisantes.

Dotées du statut de sociétés anonymes filiales de l'Office de la Formation professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT) ainsi que d'un conseil d'administration tripartite (professionnels, région, État), les "Cités des Métiers et des Compétences" devront ouvrir leurs portes dès la rentrée 2021, a fait savoir le ministre.

"L'échéancier de la Feuille de route relative à la Formation professionnelle prévoit le lancement des études relatives à la consistance physique des Cités et à leur ingénierie pédagogique est prévu dès ce mois d’avril 2019, ainsi qu'un démarrage des constructions en janvier 2020, afin que l'ouverture progressive de ces nouvelles structures puisse débuter à la rentrée 2021 et se poursuivre à la rentrée suivante", a précisé le ministre.

Dotées d'un Conseil d'administration tripartite, impliquant les Professionnels, la Région et l'Etat, ces Cités nécessiteront un investissement à hauteur de 3,6 milliards de dh provenant de la contribution de l'Etat, de l'OFFPT et des régions, a-t-il dit.

Ainsi, a fait observer M. Amzazi, la stratégie de développement du secteur de la formation professionnelle permettra au Maroc de rentabiliser l'existant, tout en instaurant les réformes nécessaires pour faire de ce secteur un véritable levier de la croissance économique nationale, mais aussi un facteur conséquent d'enrichissement du capital humain.

https://www.medias24.com/3-6-mmdh-pour-les-12-cites-des-metiers-et-des-competences-dans-les-12-regions-1361.html
Revenir en haut Aller en bas
Fremo
Administrateur
Administrateur
Fremo


messages : 24818
Inscrit le : 14/02/2009
Localisation : 7Seas
Nationalité : Maroc
Médailles de mérite : La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena26La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena13
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Ambass10La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Untitl10
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena20

La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeJeu 4 Avr 2019 - 22:09

Je pense, que nous avons atteint une situation semblable à celle 1965 ..
Je ne sais si vous suivez le débit stérile autour de la réforme de l'éducation et les langues .. un niveau de débat politique et sociale minable qui fait honte à ce pays !
déclarer l'Etat d'exception devient une solution plausible pour un changement profond .. y compris celui de la classe politique ... sinon c'est tout le système qui va s'effondrer sur nos tête .. Le tout puissant nous a collé des Mercenaires appelés "Parties Politiques" qui laissent de côté les appels du Roi et les attentes du Peuple ... pour ne s'intéresser qu'aux petites querelles électorales ..

Déjà cette réforme de la formation professionnelles, le nombre de fois que le Palais à rejeter les propositions de l’exécutif ... c'est dire l’amateurisme de notre gouvernement et la méthode de bâcler les programmes le temps de terminer leurs 5 ans ..

_________________
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Marche12
Revenir en haut Aller en bas
simplet
General de Brigade
General de Brigade



messages : 3183
Inscrit le : 20/05/2012
Localisation : MONTREAL
Nationalité : Maroco-Canadien
Médailles de mérite :
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena32La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena11

La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeVen 5 Avr 2019 - 1:45

Alloudi a écrit:

3,6 MMDH pour les 12 cités des métiers et des compétences dans les 12 régions








ils ont oublié l'essentiel, les formateurs

faut recruté un % de formateurs des pays développés , pour hausser le niveau


.

_________________
.


"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."  Bob Marley.

.


Dernière édition par simplet le Ven 5 Avr 2019 - 14:44, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anzarane
Lt-colonel
Lt-colonel



messages : 1447
Inscrit le : 14/03/2019
Localisation : Fes
Nationalité : Maroc
Médailles de mérite :
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena11

La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeVen 5 Avr 2019 - 11:25


L'enseignan c'est la pierre angulaire du système du systéme educatif . Et ne parlons même pas.des enseignants primaire/secondaire dont la sitituation et vraiment critique.......il faut revoir la grille salarial et c urgent (un enseignant 2eme grade apres 10 ans de travail n'atteint pas 6000dh)
Le promotion au 1er grade et vraiment au compte goute.......
Les classe depasse la plupart du temps les 45 élèves.......manque de personnels et de classes.
Mauvaise répartition des ressources humaines dû essentiellement au connivence entre administration régional et syndicats (vrai fléau ....)
Lhbib lmalki en 2003 je crois avait enlever 2 heures par semaine de cours sur trois matiére principale math/arabe/français au élèves du secondaire pour gagner en effectifs.....faite le calcul sur tte une année scolaire......

Il faut une vrai réflexion sur le systéme educatif et pas seulement les programmes......
Et donner les pleins pouvoirs a l'academie c'est vraiment très dangereux........c un retour en arrière ( bak sahbi 3awtani)
Revenir en haut Aller en bas
Nano
Colonel
Colonel
Nano


messages : 1650
Inscrit le : 17/05/2009
Localisation : Brest - Rabat
Nationalité : Maroc
Médailles de mérite :
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena24La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena31
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Medail10

La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeVen 5 Avr 2019 - 19:55

1 - Revoir de fond en comble la formation des enseignants marocains
2 - Aligner leur salaire sur celui des médecins pour créer une concurrence à l'entrée qui permettra déjà de filtrer et de garder la crème qui enseignera nos enfants.
3 - Investir massivement dans les écoles pour avoir un cadre de travail digne à la fois pour les élèves et les enseignants.
4 - Renforcer la sécurité des établissements scolaires à l'intérieur et à l’extérieur.
5 - Revoir tous les programmes et introduire une matière fondamentale : "LE CIVISME"
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeSam 6 Avr 2019 - 17:10

Anzarane, ce que tu dis est vrai mais cela aurait plus de poids avec une orthographe correcte. Cela dit, les fautes d'orthographe donnent une bonne indication de notre système d'éducation (publique et privée)... donc je vais en faire aussi pour rester dans le sujet.

En ce moment, les idiots qui ont été chargés de trouver une solution à la déliquescence de notre systeme d'education pensent qu'en enseignant les math en français tous les problemes seraient reglés. En fait, ce ne sont que des foutaises. Le probleme n'est pas la langue d'enseignement (je ne sais pas dans quelle langue il faut le dire) mais dans la formation des enseignants. La formation initiale et la formation continue.

On ne peut pas former un enseignant en un an. Ceci est un fait. Et on ne peut pas attirer les meilleurs avec des salaires faibles.

On ne peut pas non plus avoir un systeme éducatif sain si une partie est à but lucratif. Je continue à dire que nous devons obliger les écoles privées à etre des ASBL (sans but lucratif). Car, dés que l'objectif est le profit, alors il faut mettre le plus possible d'élèves ou d'étudiants par classe et minimiser le coût des enseignants.

La solution est relativement simple et ne demande pas nécéssairement un plus grand budget. A l'heure actuelle dans le public, chaque classe à deux enseignants... mais un des enseignants généralement corrige des tests ou fait autre chose. Ceci signifie que nous pouvons envoyé une partie du corps enseignant pour suivre des formations à temps plein sans impacter les classes. Les ENS doivent passer à une formation en 3 ans avec un concours d'entrée.
Le privée est forcé à devenir des ASBL ce qui force les propriétaires à se verser des salaires élevés (taxés à la source). L'augmentation des revenus fiscaux permet d'investir dans l'ecole publique.

Mais, ils (les gars du conseil pour l'education nationale) veulent uniquement parler de la langue d'enseignement car ils nous font tous un petit complexe d'infériorité car ils ne sont pas foutus d'ecrire un mot en arabe classique et pas foutus de lire une phrase en arabe classique sans massacrer les déclinaisons... Comme tous les minables, ils veulent détruire ce qu'ils ne maîtrisent pas... au lieu de prendre des cours d'arabe.

Juste une anecdote: En Belgique, les ministres sont obligés d'être bilngues (français - néerlandais). Le ministre du transport ne parlait pas le néerlandais. Il a présenté ses excuses le premier jour et expliqué qu'il avait recruté un tuteur pour apprendre à communiquer dans cette langue. Chez nous, la secretaire d'etat au tourisme, le ministre de l'industrie ou le ministre de l'agriculture (tous RNI) viennent au parlement avec des discours "en arabe" retranscrits en lettre latine écrits par leur assistants.
Revenir en haut Aller en bas
AIT
Victime
Victime
AIT


messages : 612
Inscrit le : 02/02/2019
Localisation : Ait Hdiddou
Nationalité : maroc-espagne
Médailles de mérite : La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena31

La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeSam 6 Avr 2019 - 20:57

D'un côté il faut proposer des idées pour raviver l'esprit d'une classe dirigeante gestionnaire que visionnaire. D'un côté faut avoir une idée globale de notre vie et du monde pour mieux comprendre, et donc pouvoir proposer des solutions.

Commençant par se placer dans la place d'un chef d'État, en quoi ça nous aiderez d'avoir une génération bien éduquée et formée dans 20 ans?, sachant que notre économie ne progresse que de +/-3%(fortement agriculture pluviométrique)? Cela suppose d'avoir des millions de chômeurs, qui sûrement vont s'organiser pour demander leurs droits (partage de la richesse, imposition des riches, gestion collégiale de la société, égalité de droit, abolition de privilège...)
1) A: pour un dirigeant, cela signifie forcément moins de pouvoir*. Mais surtout que si un chef n'a pas de vision d'une société future, donc dans le présent, faut pas enclenché une boule de neige que je peux pas canalisé.
(*Un système politique peut avoir du pouvoir dans une société très éduquée s'il a une vision et un savoir, en général un système politique a été rejeté ou à été mis à capacité réduite, est dû à son historique d'incapacité de leadership ou de mauvaises gestion ou d'adaptation, ce qui fait que le peuple le rejette vue l'absurdité du système).

1) B: le choix serait d'organiser la médiocrité, ou ce que j'appelle l'échec programmé: Je peux toujours formé des millions, mais tellement les ingrédients de l'échec pour un jeune de la classe pauvre (la majorité) commence dés l'école primaire, peu finiront leurs études, ceux qui ont finis leurs études se sentent incapable d'être à la hauteur des enfants de la classe bourgeoise (qui ont acheté leurs éducation et spécialisation avec de l'argent-éducation privé+éducation à l'étranger), ces jeunes pauvres choisiront n'importe quel travail sous qualifiés pour nourrir leurs familles (combien de licenciés vendant des cigarettes détails dans nos rues!). En fait peu d'enfant pauvres arriverons à percer vers des hautes études.
Le niveau de cette éducation publique est bourré de quantité, et de sujet vides et vagues qui ne développent pas l'esprit critique d'un jeune. La course vers le diplôme est une question de survie.
NB: ceux qui intégrerons les appareils de l'État, l'ont fait pour quelques un via corruption ou piston, ils savent qu'ils sont redevable à un système qui leurs a donné accès aux ressources, donc ils doivent le défendre bec et ongles contre le simple peuple.

2) Au niveau local, et comme tout État sous développé avec peu de ressources, le Makhzen a devellopé l'ADN de ce que j'appelle un système politique gestionnaire et équilibriste, c'est à dire contrôler la ressource en rareté, la distribuer pour assoir une légitimité et contrôle + neutralisé les forces intérieurs en organisant leurs mutuels (l'un contre l'autre) neutralisation, compensé les forces émergentes avec de la rente, ou les détruire...
Cette politique permet la survie du système au jour le jour, mais à long terme, y'a pas de vision, on se retrouve avec l'énergie populaire fatiguée et stérile, plus de forces vives, tout est passif et en attente....
Y'a une différence à long terme, entre canaliser les forces vives d'une Nation, et les neutralisé ou refoulé dans leurs propres embryons.
NB: En général, l'avantage du système politique très centralisé (royal, dictature...), est que ce genre de Nation tendent à avoir une vision long terme solide, voir une volonté de s'étendre hors de ses frontières. Chose dont sont dépourvues les systèmes centraux sous développés.

Cependant pour canalisé l'énergie d'un peuple, il faut avoir le tact de les mener quelques parts, et vers où ? Faut avoir une vision pour aller quelques parts. Sinon, faut juste savoir vivre avec ce qu'il y'a (=équilibrisme stérile)

Ceci dit, le capitalisme a orienté l'éducation vers la technicité au lieu de la création d'un citoyen pensant, notre éducation actuelle vient de changer de Cap, avant on proposait du vide dans nos programmes scolaires, maintenant on a eu conscience de ce que implique une telle bombe, alors on a décidé de donner une éducation précoce technique afin de permettre aux jeunes pauvres de répondre à une demande industrielle maigre mais surtout pour se débrouiller tout seul et créer son propre emploi.

L'éducation de qualité pour tous, implique une vision de société :
La Nation comme création commune de tout les citoyens égaux, et qui se sont réunies pour donner pouvoir souverain à l'entité État, de créer et gérer un bien être égalitaire commun avec contrat social (lois, institutions...), organiser au peuple un droit à l'élévation par l'esprit, et permettre à l'esprit et l'intellect de pouvoir comprendre le monde, sa science et ses lois. L'éducation est l'un des plus important service publique après la sécurité, l'alimentation.
Le progrès social est basé sur l'égalité. Cette égalité est assurer par un système éducatif publique pour tous. Le citoyen même en étant au chômage ou simple journalier, l'État (bien commun) l'a aidé a s'élevé par l'esprit.

Pour ce qui concerne les langues d'éducation au Maroc.
Un petit rappel historique s'impose, mais avant cela la sociologie nous apprend cela :
1) Une langue plus elle propose un bénéfice économique, plus elle attire vers elles d'autres citoyens du même pays utilisant une autre langue
2) Connaître une langue qui permet d'accès au ressources (=pouvoir), est une sorte de capital comme tout les autres forme de capital.
3) En général, le colonisateur impose une langue qui lui permet d'imposer sa supériorité, puis forme une élite locale et avant de partir laisse cette héritage linguistique à la même elite qui l'utilisera pour créer une barrière entre elle et le peuple lambda.

On peu comprendre maintenant, la politique française coloniale qui a créer le collège d'Azrou (fils de Caïds berbères, +méritants,...)(celle ci en général a intégré le ministère de l'intérieur, FAR, Police...), afin de contrer l'ancienne elite arabe Fassi. Celle ci une fois l'ndépendance acquise a sentit le danger de la démocratisation de la langue française (+ bourse d'étude à l'étranger pour les pauvres...), et donc elle a mis fin au francais à l'ecole et instauré l'arabisation. Mais cette elite a continué a éduqué ses enfants à l'étranger, et a délaissés (en partie) le vieux modèle d'élite arabique du Lycée Mly Youssef...

Simultanément avec le choix de l'arabe, une médiocrité généralisé a été instauré, qui aller de pire en pire après chaque manifestation populaire de masse....l'historique du budget réservé à l'éducation est témoin de ce choix de médiocrité.

Le Maroc conscient qu'il a besoin d'une main d'œuvre qualifié, a commencé a lâché prise à un démon (le cancer) qui est l'éducation privé. Celle ci a instauré de facto un Maroc a deux vitesse, ceux qui ont l'argent peuvent réussir  depuis l'école privé, et le peuple lambda qui doit fournir une main d'œuvre peu qualifié  se fracasse les dents dans un système absurde organisant l'échec en masse (d'ailleurs a part l'agriculture, on en a pas profiter économiquement).

Conclusion : Discutez de l'éducation exige de répondre à la question :1) Quelle est notre vision pour le Maroc de demain? quel modèle de société envisageant.?
2) Un système scolaire qui attire vers la profession d'enseignement le plus médiocre de sa jeunesse, ne peut produire que de la médiocrité. (Un parmi les outils de l'organisation de la médiocrité).
3) Débattre de l'éducation, c'est débattre du choix de société, de l'égalité des chances et l'ascenseur social, du progrès par l'élévation de l'âme par le savoir, d'un progrès social par le mérite....
NB: l'un des moyens utiliser par le libéralisme pour gérer les masses, est l'abrutissement des masses (télés réalités, programmes stupides, soap series, journalisme jaune...).
Revenir en haut Aller en bas
mourad27
Modérateur
Modérateur
mourad27


messages : 8006
Inscrit le : 19/02/2012
Localisation : Kech
Nationalité : Maroc
Médailles de mérite : La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena32La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena24
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena26La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena12
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena30

La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeSam 6 Avr 2019 - 22:31

parcontre il faut revoir le choix du francais comme langue de l'enseignement que ce soit partiellement ou totalement
la france ferme ses écoles université aux etudiants marocains pourquoi etre plus royaliste que le roi
au moment ou il a été decidé de maintenir le francais comme langue de l'enseignement pendant le mandat d'hollande les choses étaient differentes aujourd'hui la france veut faire de la francophonie un business plus que cela ne l'est deja en choisissant qui recevoir sur son sol comme étudiants et forcement les fortuné
au passage je doute fort que ces derniers choisissent la france car quand on a de l'argent on va ailleurs bref

_________________
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 477237Sanstitre
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme "
Hassan II 1996
Revenir en haut Aller en bas
AIT
Victime
Victime
AIT


messages : 612
Inscrit le : 02/02/2019
Localisation : Ait Hdiddou
Nationalité : maroc-espagne
Médailles de mérite : La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena31

La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeSam 6 Avr 2019 - 23:57

Le Marocain a un double problème, il voit le monde à travers les yeux des intellectuels français et de l'État français, en fait la France s'est placé entre nous et le monde, et y'a ceux qui pour s'accrocher à une identité (donc comportement conservateur et de refuge), il la trouve dans la langue arabe (langue non parlée quotidiennement, une sorte de latin pour les occidentaux, mais véhiculant des problématiques politiques arabes orientales).
NB: l'Amazigh est un citoyen de 3éme classe.

Le choix de seconde langue obligatoire est un choix qui témoigne de la vision de ce peuple pour l'avenir (20ans minimum). Alors que d'un côté la France intègre l'Etat des États Unis d'Europe, et d'un autre le poids du monde vire vers l'Asie. Donc..

Quelques remarques :
1) observez le nombre impressionnant d'intellectuels de world class 1er niveau, que produit l'Allemagne et ce depuis 3 siécles (Historiens, philosophes, anthropologues, scientifiques...)!
2) beaucoup d'intellectuels français qui à force d'un contenu vide, essayent de créer l'impression de produire de l'intellect, avec des tournures linguistiques et un jeu de mots, alors que les livres, les recherches en allemand ou anglais...vont droit au but, sans figures de style.
D'ailleurs, les intellectuels français, ont l'habitude de ne citer dans leurs livres que des livres français, une sorte de la France centre du monde, et de la grandeur française, in fine un patriotisme intellectuel, mais cela fait tourner le lecteur dans un "monde" purement français, et dans des problématiques purement françaises.
3) une fois j'ai discuter longuement sur twitter avec l'ambassadeur GB actuel, qui a twitté en français, et je lui est dit que les marocains sont pas des français, que l'Angleterre doit s'investir massivement dans l'éducation au Maroc, et que c'est une honte que même notre élite doit s'exprimer en français pour s'adresser à des délégations de d'autres peuples. Il m'a dit que personnellement, il s'investit dans cette mission, et qu'il y'a des projets en préparation (c'est un ambassadeur très actif, espérant que le Brexit aboutit).

4) L'amazighité et ses pseudo activistes makhzenistes, servent à l'État comme porte drapeau agité pour neutralisé l'arabisation, ou le mouvement POLDZ. Dans la pire tradition équilibriste stérile du Makhzen.
Revenir en haut Aller en bas
Anzarane
Lt-colonel
Lt-colonel



messages : 1447
Inscrit le : 14/03/2019
Localisation : Fes
Nationalité : Maroc
Médailles de mérite :
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena11

La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeDim 7 Avr 2019 - 14:06


Il faut une réelle volonté politique de mettre en place de vrai solutions......et pas seulement gérer des problémes ponctuels. La derniére en date recruter prés de 70 enseignants sans aucune formation.
Redonner aux CFI/CPR/ENS le rôle qui leurs incombe.
Revenir en haut Aller en bas
systra
1ere classe
1ere classe



messages : 55
Inscrit le : 12/02/2014
Localisation : maroc
Nationalité : Maroc

La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeLun 8 Avr 2019 - 14:55

Il faut rappeler qu il y a  plus de 3000 élèves ingénieurs marocains qui font des études gratuites en France, avec des bourses marocaines et pour quelques uns avec des bourses françaises. Si vous ajoutez à ce beau monde les dizaines de milliers d étudiants en masters, les doctorants en sciences ou les  médecins poursuivant des études de spécialités car ils n ont pas pu le faire au pays, cela fait beaucoup de monde. Avoir ce nombre dans des pays anglo-saxons ou les études sont payantes coûterait beaucoup de ressources aux familles marocaines qui n en  ont pas.  Pour ces raisons principalement, utiliser la langue française pour étudier les matières scientifiques est une bonne option comme c était le cas jadis, commencer à apprendre l anglais comme deuxième langue étrangère dès le primaire serait une bonne chose.

Pour les gens qui ont de l'argent , ils sont libres d aller étudier en anglais, en russe en allemand ou toutes autres langue , ils le font déjà  !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeLun 8 Avr 2019 - 15:14

sauf que ces etudes ne seront plus gratuites dés l'année prochaine. Aussi, ces étudiants que la "France forme gratuitement" restent en France et permette à la France de générer de la croissance. Systra, tu vois le probleme à l'envers: La France reçoit des jeunes de 18 ans ayant une excellente formation de base et nous les vole. Maintenant, ils nous prenent meme les ingenieurs qu'ils ne forment pas.

Donc, oui, le français n'a pas à etre la langue d'enseignement car c'est une langue morte d'un point de vue scientifique. L'Espagnol produit plus d'articles scientifiques que le Français.

Mais encore une fois, parler de la langue d'enseignement c'est de la masturbation intellectuelle. Nos enseignants ne sont pas capable d'enseigner dans quelque langue que ce soit (y compris le dialecte marocain darija). Cela ne sert à rien de dire que les maths seront enseigner en français si les enseignants ne maitrisent pas cette langue. De même pour l'anglais ou meme l'arabe.
Revenir en haut Aller en bas
systra
1ere classe
1ere classe



messages : 55
Inscrit le : 12/02/2014
Localisation : maroc
Nationalité : Maroc

La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeLun 8 Avr 2019 - 15:28

https://www.huffpostmaghreb.com/entry/la-france-exonere-les-etudiants-tunisiens-de-la-majoration-des-frais-dinscriptions-dans-ses-universites_mg_5c6683a1e4b05c889d1def59

La Tunisie vient d avoir l exonération des droits d inscriptions dans les universités françaises. Notre pays devrait faire de même.

Des professeurs nés avant 1970  qui  maîtrisent bien le français  sont toujours en activité. Il faut en profiter d ici 2030-2035 !

Les ingénieurs formés au pays qui partent en France, le font en général pour des raisons pécuniaires et pour une " certaine qualité de vie", il faut leur donner de bons salaires et de bonnes conditions ils resteront.  

Pour le nombre de publications en Espagne ou ailleurs, le système de recherche public en France est l un des meilleurs au monde ( Google : CNRS , CEA etc ) :

https://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/7/EESR7_R_45-le_positionnement_de_la_france_dans_le_monde_par_ses_publications_scientifiques.php


Dernière édition par systra le Lun 8 Avr 2019 - 15:55, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeLun 8 Avr 2019 - 15:45

Vue que la machine semble grippé, compétences méthodes, niveau...

La méthode émirati à petite échelle peu elle être viable et envisageable chez nous ? Pour relancer

L importation, de professeur de formateur voir cadres de hauts niveaux etrangers ,  dans une certaine mesure?

Une mini fuite des cerveaux mais en sens inverse avec incitation financière.
Revenir en haut Aller en bas
AIT
Victime
Victime
AIT


messages : 612
Inscrit le : 02/02/2019
Localisation : Ait Hdiddou
Nationalité : maroc-espagne
Médailles de mérite : La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Unbena31

La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitimeLun 8 Avr 2019 - 16:15

Citation :


Les Marocains en tête des étudiants étrangers en France
Et leur nombre est en nette progression depuis 5 ans.

13/04/2018 17h:11 CET
Rédaction du HuffPost Maroc

Plus de 38.000 étudiants marocains ont poursuivi leurs études en France en 2017. C’est ce que viennent de révéler les chiffres sur la mobilité estudiantine de “Campus France”, l’Agence française pour la promotion de l’enseignement supérieur, l’accueil et la mobilité internationale. Le rapport précise que les Marocains représentent 11,7% de la population totale des étudiants étrangers, ce qui place le royaume à la tête des nationalités ayant choisi l’Hexagone pour compléter leur cursus.

Ce nombre est d’ailleurs en nette progression et enregistre une hausse de 17% depuis 5 ans. L’analyse statistique montre par ailleurs que les étudiants marocains sont à peine plus nombreux (56,1%) que leurs camarades marocaines. Dans le détail, 11% des étudiants étrangers en université sont des Marocains (25.669), alors que 3.570 étudiants marocains sont en école de commerce et 4.698 en écoles d’ingénieurs. Les Marocains occupent en outre la 6e place parmi les doctorants étrangers en France avec un effectif de 991 durant 2016-2017.

Concernant les autres nationalités, les Chinois viennent en 2e position derrière les Marocains avec 28.760 étudiants (8,9%). Ils sont suivis des Algériens (26.116), des Tunisiens (12.390) et des Italiens (12.245). Ces derniers sont d’ailleurs, avec les Ivoiriens et les Portugais, les étudiants à avoir enregistré les plus fortes hausses en volume sur une période de 5 ans avec respectivement 53,9%, 64,7% et 38,8% de croissance.

Destination très attractive pour les étudiants étrangers, la France se classe en 4e position des pays d’accueil des étudiants internationaux, derrière les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie et devant l’Allemagne. Elle est également la première destination non-anglophone choisie par les étudiants en mobilité internationale. À noter que près de la moitié des étudiants étrangers en France sont originaires du continent africain, dont près d’un quart d’Afrique du Nord.

 

On a un total de +/-30000 étudiants en France. (Le reste payent dans des écoles privés françaises).
Mais est ce que vous intégrer le coût que ça implique d'être limité à la seule métropole France? au limite du français pour l'accès sur internet aux recherches internationals? aux limites d'accès au marché international?...

Vous faites une approche court termiste dépendante d'un besoin immédiat, mais est ce vous intégrer dans vos considérations cette sorte de " filet de pêche" qui est en train de nous entourée doucement, dans 20 ans nous serons un simple département français! Avec la progression de ce chiffre et les besoins croissants, ce besoin immédiat sera un sérieux problème. On est devenu petit à petit dépendant d'une unique langue portée par un unique pays!

N'importe quel pays avancé aimerait accueillir ses étudiants bien formés qui vont dépensé de l'argent, et en plus beaucoup ne retourneront pas avant un certain temps voir à jamais! L'Etat marocain est capable de trouver un accord avec multiples pays pour trouver un prix collectif plus économique. La GB serait ravis d'avoir ses jeunes et pleins d'autres pays (ce qui nous permettra d'en placer beaucoup plus plus.

Combien nous coûterait de payer une bourse pour les quelques centaines d'ingénieurs /an, une bourse pour les meilleures étudiants pour stimuler la compétition et proposer aux méritants un accès vers la réussite au lieu du système actuel basé sur les capacités  financières des parents), sûrement moins que le coût invisible dont on souffre.

Pour ce qui est d'inciter nos ingénieurs à revenir, je suis d'accord que nos salaires sont très faibles, je rencontre beaucoup d'étudiants ingénieurs en France, personne veut revenir, on me parle de salaire de 7000dh alors s'ils ont la chance d'être embauché en France, ils bénéficieront de bon salaire et des conditions de vie meilleure.
Pour une économie qui se plaigne de manque de compétences et qui veut monter en valeur industrielle, il est bizarre de proposer ses salaires, peut être l'État doit appliquer une réduction d'impôt sur certaines compétences pour qu'elles aillent un salaire attractif. C'est pas logique que nous organisons des caravanes pour embaucher des ingénieurs du Côte d'Ivoire par exemple, alors que nous arrivons pas à retenir les nôtres!

NB : 1)l'anglais comme langue obligatoire ne fera pas disparaitre le français, mais va équilibré les choses et nous donnnera plus d'ouverture et de choix. Le français doit rester avec l'Espagnole langue de choix.
2) Remarquez que même des pays non francophone étuduient en france, donc faisable pour nous maghrébins avec le français comme langue de choix et non obligatoire. Donc l'argument sans la France on va crever! et une simple dépendance psychologique, même les français s'oriente vers l'anglais, chinois...
3) Le Français et l'influence française (TV,...) va devenir un problème souverain à long terme. C'est l'anaconda qui nous serre doucement.

4) Je suis d'accord à Ssi Alloudi, il faut former les notres, et une des façons de le faire, et de les faire côtoyer avec mieux qu'eux venus de l'étranger.
5) et je vais le répétait, ces 30.000 ont en général les moyens financiers d'étudier en France même en ayant étudier en anglais, par contre il est injuste que les meilleurs  de nos étudiants mais qui sont malheureusement pauvres, n'ont aucune opportunité pour aller réalisé leurs rêves ailleurs!. Donc on est devant une injustice appliqué même aux meilleures des générations futures!
En réalité, les jeunes issues de milieux pauvres rarement arrive à réussir, et s'ils réussissent, ils seront cheffé par des fils d'écoles privés ayant fait quelques années ailleurs ! Et on se demande pourquoi les gens désespèrent ?!


Dernière édition par AIT le Lun 8 Avr 2019 - 21:05, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur   La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur - Page 10 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur
Revenir en haut 
Page 10 sur 16Aller à la page : Précédent  1 ... 6 ... 9, 10, 11 ... 16  Suivant
 Sujets similaires
-
» Conseil Supérieur de Sécurité (CSS)
» Secteur de la santé au Maroc
» secteur aeronautique au Maroc
» Secteur de la santé au Maroc
» la reforme de la constitution

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC  :: Diversités :: Infos et Nouvelles Nationales-
Sauter vers: