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Sujet: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Sam 24 Aoû 2013 - 5:33
Rappel du premier message :
En attendant le bilan du plan d'urgence que le ministère de Mr El Ouafa est entrain de préparer, l'Etat commence à prendre quelques mesures pour "améliorer la qualité de l'enseignement surtout au 1° et 2° cycle, ainsi à partir de la rentrée scolaire prochaine, le français sera langue d'enseignement des maths, physiques et SVT ... progressivement, le français et l'anglais seront des langues d'enseignement et pas seulement des langues enseignées ... en parallèle l'Etat travaille depuis le discours royale de 20/08/12, pour l'élaboration de nouveaux programme scolaire, et la formation de enseignants ... pour réussir la rentrée 2013.
Pourquoi je vois un autre échec qui s'annonce
Medias24 a écrit:
Rentrées 2013 et 2014 : le français et l’anglais vont devenir des langues d’enseignement
Le secteur de l’enseignement va mal. Fouad Chafiqi, directeur du curricula au ministère de l’Education nationale, nous parle d’un projet ambitieux ; une refonte globale du programme scolaire. L’année dernière, dans son discours du 20 août 2012, le roi avait insisté sur l’importance de l’enseignement de base. Aussitôt dit, aussitôt fait. Le service pédagogique du ministère de l’Education nationale a fait en sorte d’élaborer une nouvelle approche pour l’enseignement. La refonte du programme implique à la fois l’élaboration de nouveaux manuels scolaires et la formation continue des enseignants. Plusieurs acteurs se sont joints à la préparation du nouveau programme, mais, force est de constater qu’il est « impossible d’intégrer tout le monde », confie Fouad Chafiqi. «D’ailleurs, il s’agit d’un rôle qui incombe au conseil supérieur de l’enseignement (CSE), que d’entamer un débat avec la société pour une consultation plus large, en s’imprégnant des expériences internationales. Sauf que l’instance a depuis longtemps été mise en hibernation après le décès de Meziane Belfkih en 2010. Désormais, après la nomination d’Omar Azziman à la tête du conseil, il sera possible d’ouvrir le débat,» conclut-il. Pour le moment, les futurs programmes scolaires présentent plusieurs nouveautés en matière de pédagogie, talon d’Achille de l’enseignement au Maroc. A partir de la rentrée 2013-2014, les langues seront au centre des programmes, l’enseignement sera réparti de telle sorte qu’il reprenne les mêmes thèmes, qu’il s’agisse d’enfant, de famille… etc. et ce dans les trois langues (arabe, amazigh et français). Le but étant de favoriser les 4 piliers de l’enseignement : la sociabilité, la lecture, l’expression orale et l’expression écrite. Exit donc les résumés de textes, la priorité est accordée à la production. Autre nouveauté, à partir de la rentrée prochaine,la langue française ne sera plus une langue enseignée, mais une langue d’enseignement. Cette mesure touchera, en premier lieu, quelques branches scientifiques conformément à une note adressée par le ministre de l’Education nationale à 7 directeurs d’académies. Ce projet pilote concerne les filières scientifique et mathématique. Suivant cette même approche, la deuxième langue étrangère, à savoir l’anglais, connaîtra une mutation. A partir de la rentrée scolaire 2014-2015, elle deviendra à son tour une langue d’enseignement dans les collèges et lycées du royaume. A ce propos, le ministère de l’Education nationale bénéficie de l’expertise du British Council avec qui il est en partenariat pour ce projet. Cette démarche s’inscrit dans la continuité du programme d’urgence lancé par l’ancien gouvernement. En effet, Fouad Chafiqi rassure : « bien que certains aspects du plan d’urgence aient été suspendus, au niveau du curricula, les améliorations suivent leurs cours. » Pour rappel, le plan d’urgence baptisé Najah 2009-2012 lancé sous le gouvernement Abbès El Fassi prévoyait d’améliorer le système éducatif en se basant sur 5 axes : la définition d’un programme ambitieux détaillé, l’adoption d’une logique participative, assurer la proximité et la faisabilité, l’élaboration d’un dispositif de suivi rapproché et la mise en place d’une plateforme de conduite de changement. Le dernier rapport régional de l’Unesco, publié en 2012, classe le Maroc parmi les pays qui connaissent le plus fort taux d’abandon scolaire, et révèle, par ailleurs, que le royaume accuse un retard considérable en ce qui concerne la scolarisation dans l’enseignement secondaire.
De coté des universités, Mr Daoudi, après avoir décider une augmentation "historique" du budget de la recherche scientifique dés la rentrée universitaire prochaine pour atteindre 3MM Mad, vient de décider de fusionner quelques universités marocaines ( Med V avec Souissi et Hassan II avec Mohammedia ) et créer des pôle des écoles de formation d'ingénieure pour supprimer les petites structures ... ceci dans le but d'améliorer le classement des universités marocaines. http://hespress.com/societe/87307.html notant que c'est projet qui traîne dans les tiroirs du ministère depuis 2008 ou plus ...
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romh General de Division
messages : 4161 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Jeu 24 Oct 2024 - 8:48
Pour expliquer un petit peu ce qui se passe en éducation Il y a le ministre son cabinet et il y a le secrétaire du ministère, ensuite il y a les directions central (au seins du ministère : ressources humaines, inspection générale, planification.....) et dans ces direction il y a des divisions et dans ces divisions il y a des services, ça c'est au niveau central, ensuite il y a les directeurs Régionaux et au sein des directions régionales il y a des divisions (un peu semblable au direction centrale) et ces divisions sont composés de service Bon c'est un système monstrueux de burocracia de corruption et de clientélisme donc il y a la question de désignation de responsable qui est soumis à plusieurs déterminants Certains sont des valoreux administrateurs qui ont travaillé longtemps et qui sont compétents et qui ont gravé les échelons avec leurs travail et assiduité mais il y on a beaucoup beaucoup qui se sont fait appuyé épaulé par leur appartenance politique et syndicale ou par leurs relations avec des entrepreneurs (des prestataires de service) ou des hommes incluent voir même par le ministère de l'intérieur qui a son mot à dire dans la gestion de ce secteur chez nous beaucoup de postes de responsabilité dans les directions régionales sont attribués par recommendation de la wilaya..... Maintenant qui ce qui ne va pas Au niveau politique stratégique on veut laisser beaucoup d'espace au secteur privé les objectifs non déclarés c'est plus 60% dans le milieu Urbain et 80% d'ici 2050 Il y a aussi une volonté de délégué la gestion des établissements au collectivités territoriales donc ils commencent par la restructuration des organigramme et donner plus d'indépendance au direction régionales etc en lus réduire l'investissement dans les nouveaux établissements coordonnées avec le secteur privé pour combler le manque par zone urbaine etc etc .... Cependant le problème c'est qu'il n y a aucun travail pour réguler le secteur privé ni au niveau des tarifs ni au niveau des cahiers de charges pédagogique etc etc et on laisse le citoyen face à des prédateurs qui n'ont de soucis que vider les poches de leurs clients... Autre chose la gestion du budget accordé au délégations régionales comporte beaucoup de défauts et les procédures laisse beaucoup de failles ce qui laisse l'occasion à plusieurs pratiques non légal Au niveau opérationnel la gestion des ressources humaines est catastrophique et il l était toujours car entre les dossiers défendu par les syndicats au profit de leurs connaissances etc etc et les dossiers défendu par les hauts responsables et les administrateurs centraux corrompu le pauvre enseignants lambda se trouve perdue et out of consideration En plus de la politique très improviste ni planification ni rien et les coupes budgétaires qui ont réduit les formations de prof de 2 à 4 ans jusqu'à six mois ce qui a impacté drastiquement le niveau et la compétence des enseignants sans évoquer qu'on commencer à attribuer des discipline à ceux qui n'ont pas de formation de base adéquat par exemple un diplômé en biologie va enseigner les mathématiques où un autre diplômé en littérature arabe va enseigner la sociologie/histoire géographie tout ca pour éviter le sous horaires au lycée et au collèges Maintenant les programmes le matériel scolaire malheureusement il y a une vraie mafia organisé entre créateurs de contenu ou de programmes (dont la majorité écrasante des inspecteurs pédagogique travaillant au sein du ministère) et entre maisons d'édition et imprimeries ou importateurs et entre les responsables de ce volets C'est un dossier qui vaut des milliards de dirhams chaque année prise en charge entièrement par le budget du ministère et par les parents et qui fait les beaux jours de cette mafia le truc c'est que chaque deux ans on impose un programme différents par zone et en trouve que au sein de la même ville il y a trois programmes différents et la même chose partout le problème ce que ces programmes ces livres etc ça n'a aucun impact sur la qualité de l'éducation ni sur le niveau des élèves c'est du vol toit court bref c'est un vrai bordel... Maintenant les budgets dédié aux infrastructures à la formation continue aux équipements etc etc c'est vraiment phénoménal il faut voir du côté des directeurs régionaux et centraux au côté des présidents des Universités etc leurs comptes bancaires leurs biens au Maroc et à l'étranger vous allez être choqué mais bon va tout coller sur le dos d'un seul responsable le ministre.... Cependant dans le cas de ce nouveau ministre ça montre une seule chose les rentiers veulent accélérer le processus de privatisation du secteur ils veulent plus beaucoup attendre il veulent avoir leurs 80% le plutôt possible c'est d'ailleurs la vocation de mettre un pure entrepreneur business man à la tête de ce secteur au lieu d'un homme du palais ou d'état comme benmoussa loifa Hassad ou un militant voir un homme du métier Je n'ai rien contre la personne mais le profil montre qu'est-ce qu'on veut faire de ce secteur
Antares, Socket-error et Anzarane aiment ce message
romh General de Division
messages : 4161 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Jeu 24 Oct 2024 - 9:00
simplet a écrit:
Anzarane a écrit:
Comment appliqué des programmes de réformes avec des gens corrompus jusqu'a l'os et le plus ingénieux dans tout ça c'est qu'ils font croire a toute la societé que tout les problémes de l'education vient des enseignants.
la proximité des syndicats et des décideurs une sorte de cuisine interne, la politique au Maroc jusqu'à un passé ressent y avait une sur représentation des instituteurs et dans tout les niveaux
Le secteur a besoin de leadership plus que de programmes. Faut rappeler que c'est feu Mohamed Ouafa qui a entamé la première grande révolution dans le secteur de l'éduction parce qu'il connait لقوالب. c'est lui qui a instauré le prélèvement sur les jours de grève. avant lui c"etait une sorte de congé payé , y a une panoplies de grèves, grèves nationale, régionales, au niveau de la ville ou aux niveau de l'école elle même.
autre révolution et qui n'a aucune relation avec les programmes de l'éducation mais qui aura un impact réelle sur l'éducation , c'est que le ministère a enfin délégué tout ce qui est béton à l’ANEP . comment vouloir réussir un programme d'éducation alors que tu donne aux académies régionales de s'occuper du béton et des décomptes et des relations avec les entrepreneurs et Ja3ba au lieu de s'occuper uniquement du cœur de métier qui est l'éducation
Loifa était un lâche certes il connaît lkoilb et il s'était attaqué uniquement au instituteurs mais il n 'a rien fait pour faire le ménage des grosses têtes et des réseaux de corruption au ministère et dans les directions régionales il a stoppé les centre de formations des inspecteurs et il a bloqué le programme des écoles communales ensuite il a collaboré avec Benkirane et lyazami pour détruire une bonne fois pour toute les centre de formation en instaurant la règle de séparer la formation du recrutement sachant que l'ors de l'accès au centres de formation les candidats doivent satisfaire tout les critères de recrutement et il passaient un concours de recrutement pas uniquement d'accès au centre de formation Loifa été un populistes qui exécuté à la lettre les instructions de Benkirane
Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Jeu 24 Oct 2024 - 9:10
Le secteur de l'éducation est irréformable. Conviction partagée par la majorité depuis belle lurette
simplet General de Brigade
messages : 3183 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Jeu 24 Oct 2024 - 9:20
romh a écrit:
simplet a écrit:
Anzarane a écrit:
Comment appliqué des programmes de réformes avec des gens corrompus jusqu'a l'os et le plus ingénieux dans tout ça c'est qu'ils font croire a toute la societé que tout les problémes de l'education vient des enseignants.
la proximité des syndicats et des décideurs une sorte de cuisine interne, la politique au Maroc jusqu'à un passé ressent y avait une sur représentation des instituteurs et dans tout les niveaux
Le secteur a besoin de leadership plus que de programmes. Faut rappeler que c'est feu Mohamed Ouafa qui a entamé la première grande révolution dans le secteur de l'éduction parce qu'il connait لقوالب. c'est lui qui a instauré le prélèvement sur les jours de grève. avant lui c"etait une sorte de congé payé , y a une panoplies de grèves, grèves nationale, régionales, au niveau de la ville ou aux niveau de l'école elle même.
autre révolution et qui n'a aucune relation avec les programmes de l'éducation mais qui aura un impact réelle sur l'éducation , c'est que le ministère a enfin délégué tout ce qui est béton à l’ANEP . comment vouloir réussir un programme d'éducation alors que tu donne aux académies régionales de s'occuper du béton et des décomptes et des relations avec les entrepreneurs et Ja3ba au lieu de s'occuper uniquement du cœur de métier qui est l'éducation
Loifa était un lâche certes il connaît lkoilb et il s'était attaqué uniquement au instituteurs mais il n 'a rien fait pour faire le ménage des grosses têtes et des réseaux de corruption au ministère et dans les directions régionales il a stoppé les centre de formations des inspecteurs et il a bloqué le programme des écoles communales ensuite il a collaboré avec Benkirane et lyazami pour détruire une bonne fois pour toute les centre de formation en instaurant la règle de séparer la formation du recrutement sachant que l'ors de l'accès au centres de formation les candidats doivent satisfaire tout les critères de recrutement et il passaient un concours de recrutement pas uniquement d'accès au centre de formation Loifa été un populistes qui exécuté à la lettre les instructions de Benkirane
on peut lui reproché tout , mais avant lui les fils du peuple avait droit a 4 mois de scolarité maximum par ans depuis au moins 8 ans, a cause des congés payé anarchiques . imaginez le gâchis
aussi El Ouafa était seulement 21 mois ministre de l'éducation pas un mandat et c'est lui qui amis fin a l'anarchie des professeurs qui laissent leur classes dans le publique vide pour aller bosser dans le privé
Mohamed El Ouafa Ministre de l'Éducation nationale 3 janvier 2012 – 10 octobre 2013
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Jeu 24 Oct 2024 - 14:42
romh a écrit:
Pour expliquer un petit peu ce qui se passe en éducation Il y a le ministre son cabinet et il y a le secrétaire du ministère, ensuite il y a les directions central (au seins du ministère : ressources humaines, inspection générale, planification.....) et dans ces direction il y a des divisions et dans ces divisions il y a des services, ça c'est au niveau central, ensuite il y a les directeurs Régionaux et au sein des directions régionales il y a des divisions (un peu semblable au direction centrale) et ces divisions sont composés de service Bon c'est un système monstrueux de burocracia de corruption et de clientélisme donc il y a la question de désignation de responsable qui est soumis à plusieurs déterminants Certains sont des valoreux administrateurs qui ont travaillé longtemps et qui sont compétents et qui ont gravé les échelons avec leurs travail et assiduité mais il y on a beaucoup beaucoup qui se sont fait appuyé épaulé par leur appartenance politique et syndicale ou par leurs relations avec des entrepreneurs (des prestataires de service) ou des hommes incluent voir même par le ministère de l'intérieur qui a son mot à dire dans la gestion de ce secteur chez nous beaucoup de postes de responsabilité dans les directions régionales sont attribués par recommendation de la wilaya..... Maintenant qui ce qui ne va pas Au niveau politique stratégique on veut laisser beaucoup d'espace au secteur privé les objectifs non déclarés c'est plus 60% dans le milieu Urbain et 80% d'ici 2050 Il y a aussi une volonté de délégué la gestion des établissements au collectivités territoriales donc ils commencent par la restructuration des organigramme et donner plus d'indépendance au direction régionales etc en lus réduire l'investissement dans les nouveaux établissements coordonnées avec le secteur privé pour combler le manque par zone urbaine etc etc .... Cependant le problème c'est qu'il n y a aucun travail pour réguler le secteur privé ni au niveau des tarifs ni au niveau des cahiers de charges pédagogique etc etc et on laisse le citoyen face à des prédateurs qui n'ont de soucis que vider les poches de leurs clients... Autre chose la gestion du budget accordé au délégations régionales comporte beaucoup de défauts et les procédures laisse beaucoup de failles ce qui laisse l'occasion à plusieurs pratiques non légal Au niveau opérationnel la gestion des ressources humaines est catastrophique et il l était toujours car entre les dossiers défendu par les syndicats au profit de leurs connaissances etc etc et les dossiers défendu par les hauts responsables et les administrateurs centraux corrompu le pauvre enseignants lambda se trouve perdue et out of consideration En plus de la politique très improviste ni planification ni rien et les coupes budgétaires qui ont réduit les formations de prof de 2 à 4 ans jusqu'à six mois ce qui a impacté drastiquement le niveau et la compétence des enseignants sans évoquer qu'on commencer à attribuer des discipline à ceux qui n'ont pas de formation de base adéquat par exemple un diplômé en biologie va enseigner les mathématiques où un autre diplômé en littérature arabe va enseigner la sociologie/histoire géographie tout ca pour éviter le sous horaires au lycée et au collèges Maintenant les programmes le matériel scolaire malheureusement il y a une vraie mafia organisé entre créateurs de contenu ou de programmes (dont la majorité écrasante des inspecteurs pédagogique travaillant au sein du ministère) et entre maisons d'édition et imprimeries ou importateurs et entre les responsables de ce volets C'est un dossier qui vaut des milliards de dirhams chaque année prise en charge entièrement par le budget du ministère et par les parents et qui fait les beaux jours de cette mafia le truc c'est que chaque deux ans on impose un programme différents par zone et en trouve que au sein de la même ville il y a trois programmes différents et la même chose partout le problème ce que ces programmes ces livres etc ça n'a aucun impact sur la qualité de l'éducation ni sur le niveau des élèves c'est du vol toit court bref c'est un vrai bordel... Maintenant les budgets dédié aux infrastructures à la formation continue aux équipements etc etc c'est vraiment phénoménal il faut voir du côté des directeurs régionaux et centraux au côté des présidents des Universités etc leurs comptes bancaires leurs biens au Maroc et à l'étranger vous allez être choqué mais bon va tout coller sur le dos d'un seul responsable le ministre.... Cependant dans le cas de ce nouveau ministre ça montre une seule chose les rentiers veulent accélérer le processus de privatisation du secteur ils veulent plus beaucoup attendre il veulent avoir leurs 80% le plutôt possible c'est d'ailleurs la vocation de mettre un pure entrepreneur business man à la tête de ce secteur au lieu d'un homme du palais ou d'état comme benmoussa loifa Hassad ou un militant voir un homme du métier Je n'ai rien contre la personne mais le profil montre qu'est-ce qu'on veut faire de ce secteur
Donc le palais mets Benmoussa qui met la reforme en marche et les rentiers replique par cet profile? Ca veut dire que le Palais n'as pas de pouvoir ou s'interesse pas à ce dossier?
Zakaria Commandant
messages : 1138 Inscrit le : 17/11/2021 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Jeu 24 Oct 2024 - 14:48
Pourtant malgré tout ce bordel, ils ont réussi à mettre en oeuvre les écoles pionnière qui obtients des résultats tres probants
romh General de Division
messages : 4161 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Jeu 24 Oct 2024 - 15:33
Zakaria a écrit:
Pourtant malgré tout ce bordel, ils ont réussi à mettre en oeuvre les écoles pionnière qui obtients des résultats tres probants
Justement j'ai dit qu'il y a des administrateurs compétents et intègres partout et c'est eux qui à chaque fois sauvé une partie de la mise mais les indicateurs ils sont là on doit faire plus d'effort maintenant pourquoi on a fait ce changement pour faire venir un business man ancien collaborateur à akwa c'est ça la grande question ? Je ne vois qu'une interprétation ce secteur va passer sous gestion directe de akhnouch et on sait tous son orientation dans tout les secteurs qu'il a géré.... L'ancrage de l'emprise des bouchkara sur ce secteur....
simplet General de Brigade
messages : 3183 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Sam 2 Nov 2024 - 6:13
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
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sraboutibada aime ce message
pyromane Colonel-Major
messages : 2349 Inscrit le : 22/06/2011 Localisation : Ailleurs Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Dim 3 Nov 2024 - 1:30
Socket-error a écrit:
Le mieux c'est, un montant fixe de base, auquel s'ajouterait une partie variable en fonction de leur productivité individuelle.
Cette productivité pourrait être évaluée à travers différents indicateurs, tels que :
- Le nombre de publications scientifiques, - La participation à des conférences, les collaborations avec des laboratoires ou entreprises, - L'impact des travaux de recherche.
J'aime bien comment on n'imagine aucun incitement en dehors de l'argent, ailleurs les gens veulent publier et faire du travail de qualité pour leur carrière scientifique, ici on sait que de toute façon on ne leur offre pas de carrière scientifique donc vous voulez y mettre de l'argent, avec toute la corruption que cela engendrera.
Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Dim 3 Nov 2024 - 2:45
pyromane a écrit:
Socket-error a écrit:
Le mieux c'est, un montant fixe de base, auquel s'ajouterait une partie variable en fonction de leur productivité individuelle.
Cette productivité pourrait être évaluée à travers différents indicateurs, tels que :
- Le nombre de publications scientifiques, - La participation à des conférences, les collaborations avec des laboratoires ou entreprises, - L'impact des travaux de recherche.
J'aime bien comment on n'imagine aucun incitement en dehors de l'argent, ailleurs les gens veulent publier et faire du travail de qualité pour leur carrière scientifique, ici on sait que de toute façon on ne leur offre pas de carrière scientifique donc vous voulez y mettre de l'argent, avec toute la corruption que cela engendrera.
I respect but seldom agree with your opinions pyromane. The uni teachers are not a monolytique bunch and depending on the sector they are more or less well versed in publications and research. The crux of the matter is that #1 our uni language limits people in making and publishing papers, the largest number of peer reviewed journals are in English a language very few of our professors master, french while also a publishing language offers significantly less publications, and Arabic it's not even worth discussing now. I think a first step for us is to help the setup of small scale local research journals for peer reviewed pieces, and ensure a better integration with global scientific research availability
Now like in any sector you need to incetitivize people to do and behave the way you would expect from them, and generally some KPIs are extremely helpful. Now for KPIs to work you need a way to push for adhérence (financial icentive) and you need to create and environment where adhérence and incentives are objective and non-competitive so you remove any middle men from the equation. While the first of what socket suggests is measurable and quantifiable, the other two are too abstract and don't offer equal chances. A quick benchmarking of KPI systems in successful countries with a high ratio of publications per professor could be a good start instead of trying to reinvent the wheel all the time (just like some of the recent methods applied in lower education or social support were based on indian experiences)
pyromane Colonel-Major
messages : 2349 Inscrit le : 22/06/2011 Localisation : Ailleurs Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Dim 3 Nov 2024 - 23:05
Antares a écrit:
pyromane a écrit:
Socket-error a écrit:
Le mieux c'est, un montant fixe de base, auquel s'ajouterait une partie variable en fonction de leur productivité individuelle.
Cette productivité pourrait être évaluée à travers différents indicateurs, tels que :
- Le nombre de publications scientifiques, - La participation à des conférences, les collaborations avec des laboratoires ou entreprises, - L'impact des travaux de recherche.
J'aime bien comment on n'imagine aucun incitement en dehors de l'argent, ailleurs les gens veulent publier et faire du travail de qualité pour leur carrière scientifique, ici on sait que de toute façon on ne leur offre pas de carrière scientifique donc vous voulez y mettre de l'argent, avec toute la corruption que cela engendrera.
I respect but seldom agree with your opinions pyromane. The uni teachers are not a monolytique bunch and depending on the sector they are more or less well versed in publications and research. The crux of the matter is that #1 our uni language limits people in making and publishing papers, the largest number of peer reviewed journals are in English a language very few of our professors master, french while also a publishing language offers significantly less publications, and Arabic it's not even worth discussing now. I think a first step for us is to help the setup of small scale local research journals for peer reviewed pieces, and ensure a better integration with global scientific research availability
Now like in any sector you need to incetitivize people to do and behave the way you would expect from them, and generally some KPIs are extremely helpful. Now for KPIs to work you need a way to push for adhérence (financial icentive) and you need to create and environment where adhérence and incentives are objective and non-competitive so you remove any middle men from the equation. While the first of what socket suggests is measurable and quantifiable, the other two are too abstract and don't offer equal chances. A quick benchmarking of KPI systems in successful countries with a high ratio of publications per professor could be a good start instead of trying to reinvent the wheel all the time (just like some of the recent methods applied in lower education or social support were based on indian experiences)
He was talking about PhD students, not professors. Of course we need measurable KPIs to evaluate researchers, and academic careers evolution should grant some financial advantages (they still have to eat and pay rent ), but you don't incentivise researchers with salary, because you'll never be able to compete with the private sector. If you want to keep good researchers you have to start granting : - well funded laboratoires. - enough students who can afford the diplomas. - then you can incintivise not on salary but on projects and research fundings.
For the "language" issue, at least in science and mathematics, I don't know any moroccan researcher (and I know few of them) who cannot read/write papers in english. It is an old problem from 30 years ago, today every PhD student reads english at least. And if you ever read an indian math paper you will notice that you definitly do not need to "master" english to be able to publish in good journals.
f16lover aime ce message
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Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur