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| Intervention militaire en Syrie | |
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Auteur | Message |
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BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Intervention militaire en Syrie Sam 31 Aoû 2013 - 21:43 | |
| Une intervention en Syrie contre Assad, est imminente. La "machine" guerrière française est en marche. Celle des USA l'est également, malgré l'attente d'une réponse du congrès "comme on en a l'abitude".
Quels sont les scénarios possible? Quels moyens de défense dispose la Syrie? Peut-elle attaquer les navires qui la bombarderons? Quel serait le rôle de ses sous-marins...? _________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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| | | jonas General de Brigade
messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Syrie Dim 1 Sep 2013 - 1:31 | |
| - a écrit:
Intervention en Syrie : que valent les défenses militaires de Bachar al-Assad ?
Les images des victimes syriennes après l'usage d'armes chimiques, le 21 août, dans la Ghouta orientale, ont poussé les pays occidentaux, États-Unis en tête, à envisager une intervention militaire contre le régime de Bachar al-Assad. Alors que cette option n'a pas encore été décidée, l'armée syrienne indique d'ores et déjà qu'elle se défendra. En a-t-elle les moyens ? Quel est l'état de ses troupes ? États des lieux. Le 21 août 2013, quatre roquettes de BM-21 Grad (selon une source française) explosent dans la zone de la Ghouta orientale. Peu après, la mort atroce de plusieurs centaines de civils est dénoncée. Les images du drame démontrent qu'ils ont été tués par des gaz de combat, dispersés par des têtes chimiques de projectiles de Grad. Le BM-21 est une arme de saturation. Il lance ses quarante roquettes de 122 mm par salves de deux, en vingt secondes seulement. L'ouragan de feu s'abat sur une vaste surface jusqu'à 20 kilomètres de distance. Une vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux le 28 août désigne plutôt l'usage de roquettes de Falaq-2, d'origine iranienne. Mais quel que soit précisément le type de matériel, les projectiles expédiés ce 21 août provoquent un carnage. Il ne s'agit pas de la première utilisation d'armes chimiques en Syrie, ni de la première violation des règles internationales. En théorie, l'usage des armes incendiaires contre les civils est interdit. Pourtant, depuis l'été 2012, Damas n'a pas hésité à larguer des bombes incendiaires. Autre illustration d'une volonté délibérée de chasser et de massacrer toute une partie de la population : les files d'attente devant les boulangeries sont la cible quasi-systématique de tirs d'artillerie ou des raids aériens... Quant aux gaz de combat - et non gaz incapacitants à l'image du BZ-CS probablement employé par Damas, avant cette date - leur première utilisation remonte au 19 mars 2013 : 25 personnes sont tuées et 80 autres blessées. L'évolution de la nature du conflit d'une insurrection à une guerre civile (même si cette catégorisation est contestée, c'est bien de cela dont il s'agit ; une guerre civile n'exclut pas les acteurs extérieurs), les faiblesses grandissantes des forces syriennes, la stratégie de Bachar al-Assad s'inspirant de celle de son père lorsqu'il éradiquait les Frères musulmans de 1979 à 1984, la psyché du dictateur syrien et enfin, l'absence de réactions fermes de l'étranger ont conduit à une surenchère dans les moyens employés par Damas : de l'artillerie à l'aviation, de l'aviation aux missiles balistiques, des missiles balistiques aux armes chimiques. Le terrible bilan du 21 août (de 130 à 1 300 morts) en est une conséquence. Cette attaque chimique déclenche le processus qui pourrait conduire à une hypothétique action armée contre le régime. Face à cela, que valent les forces armées syriennes ? Quelques jours de frappes aériennes auront-elles un impact sur leurs capacités actuelles, notamment en matière de missiles balistiques et d'armes chimiques ? État des lieux de l'armée de terre syrienne Par rapport à ce qu'elles étaient en 2011, à l'aube de l'insurrection, les forces syriennes ont fondu : désertions des militaires (jusqu'à 100 000 évoquées), pertes (tués, blessés, matériels détruits), manque de pièces de rechange... En outre, Damas n'utilise pas tous les moyens dont elle dispose ; Bachar al-Assad se montre méfiant quant à la loyauté d'une partie de ses unités. De fait, sur les treize divisions (grandes unités - GU), seules deux sont totalement opérationnelles en 2011 (en sureffectifs, avec le matériel en meilleur état, le plus moderne : T-72A et T-72AV, BMP-2...). Il s'agit de la garde prétorienne du régime, à savoir, la 4e Division blindée et la Division d'infanterie mécanisée de la Garde présidentielle. Les défections amoindrissent les deux GU commandos (désignées "forces spéciales"), à savoir les 14e et 15e. Dans les rangs des régiments endivisionnés ainsi que dans ceux indépendants, un tiers des hommes, pour la plupart sunnites, rejoignent l'opposition ou disparaissent dans la nature. Les neuf autres divisions, blindées et mécanisées, valent chacune moins du quart de leur valeur théorique, soit l'équivalent d'une petite brigade par division. La loyauté des militaires varie grandement d'une brigade à l'autre, d'une division à l'autre. Paramètre qui oblige Bachar al-Assad à brasser ses unités pour réprimer les manifestations, puis combattre les opposants. Il mélange des éléments d'unités peu sûres (de la taille de compagnies ou d'un bataillon) avec des éléments d'unités fidèles, les secondes encadrant les premières lors des opérations. Par ailleurs, 1 500 officiers sunnites ont été arrêtés, selon des renseignements donnés par une source de l'opposition, confirmés par les travaux de Joseph Holliday pour l'Institute for the Study of War (ISW). Une armée de l'air aux ailes rognées L'armée de l'air n'a pas été épargnée par les désertions, réduisant le nombre de pilotes, mais aussi, le nombre de techniciens pour entretenir les appareils (avions et hélicoptères), pour les préparer aux missions, assurer le bon fonctionnement des bases, le contrôle aérien... Pour ne rien arranger, de nombreux avions n'ont aucune capacité d'attaque au sol, comme certains modèles de MiG-29 et de MiG-23. Leurs performances en combat aérien sont aujourd'hui dépassées et l'aviation d'une coalition étrangère n'aurait aucun mal à les rayer du ciel. Ceux qui peuvent mener des attaques au sol ne sont pas tous adaptés (MiG-21), les pilotes manquent d'entraînement de même que la troupe n'est pas habituée à travailler de concert avec l'aviation. Depuis 2012, très peu de missions d'appui direct ont été effectuées.
Les L39 Albatross d'entraînement et d'attaque, un reliquat de chasseur-bombardiers, les MiG-21, MiG-23, les hélicoptères de combat Mi-25 et ceux de transport d'assaut, Mi-8 et Mi-17, ont grandement contribué à contenir et à repousser l'opposition, tout en servant d'armes de terreur contre la population. Hélicoptères et avions de transport (Il-76 en particulier) ont permis le ravitaillement des forces déployées dans les "villes-môles" du régime, au nord. L'aviation constitue donc une pièce maîtresse de Damas. Néanmoins, viendra le moment où la plupart des appareils ne voleront plus : bases dont s'emparent les opposants, bases assiégées d'où il est impossible de décoller ou d'atterrir, manque de pièces de rechange, de carburant d'aviation... Le développement des moyens antiaériens rebelles y contribue, à l'image d'un MiG-21 récemment abattu par un missile d'origine chinoise FN-6... Aujourd'hui, les estimations donnent à la Syrie approximativement 150 avions capables de missions d'attaque au sol et une cinquantaine d'hélicoptères. Difficultés importantes sur le terrain Au bilan, les forces syriennes paraissent vacillantes. Pourtant, même si seulement un tiers des moyens de 2011 sont aujourd'hui opérationnels, cela représente toujours beaucoup de matériel, de cibles potentielles et pas nécessairement simples à atteindre. En détruire une quantité significative pour "punir" demanderait du temps, davantage encore si l'objectif était d'aider l'opposition ; beaucoup plus de temps qu'en Libye. Par exemple, sur les 300 lance-roquettes-multiples BM21 alignés en 2011, on peut estimer que moins d'une petite centaine est opérationnelle, et si d'autres sont en réserve, faute de personnels pour les servir, ils existent toujours. Les détruire tous en trois ou quatre jours est impossible. Si les munitions air-sol guidées en pulvériseront quelques dizaines, une partie échappera à la curée, embossée dans des ruelles, cachée dans des garages civils. Point positif pour une intervention, la question des dommages collatéraux en visant des chars et autres équipements lourds dans les villes ne se poserait pas de manière aussi critique que lors de précédents. Les forces du régime ont chassé la plupart des habitants des zones reconquises ou contestées. Selon l'IDMC (Internal Displacement Monitoring Centre), au moins 1,1 millions de personnes ont été déplacées à l'intérieur des frontières du pays, libérant des quartiers entiers où est retranchée la troupe, où sont positionnés les véhicules lourd et légers. Concernant la neutralisation des vecteurs aériens d'armes chimiques, la tâche est relativement simple : les bases aériennes ne bougent pas. C'est une autre paire de manches pour les pièces d'artillerie, automotrices ou mobiles, ou encore pour les lanceurs de Scud (les TEL) ou de FROG-7. Ceux-ci seraient des cibles prioritaires : la portée des missiles balistiques syriens, susceptibles d'emporter des têtes chimiques, va jusqu'à 700 kilomètres (le Scud-D). En dépit de batteries antimissiles, la menace serait grande pour le sud de la Turquie, Chypre, la Jordanie ou encore Israël. Bachar al-Assad a le moyen de faire payer ceux qui attaqueront la Syrie. Combattre efficacement la menace des Scud et autres SRBM nécessiterait de déployer des forces spéciales sur le terrain. Les membres d'une coalition seraient-ils prêts à le faire ? Probablement pas dans le cadre d'une action ponctuelle. Forces pro-gouvernementales "milicisées" résilientes Ceux qui affirment que les frappes de missiles de croisière et les raids aériens, pendant quelques jours, désorganiseraient et démoraliseraient l'armée syrienne font preuve d'une parfaite méconnaissance du sujet. Les forces syriennes de 2013 ne sont plus celles de 2011. À l'époque, il aurait été possible de les bousculer. La doctrine militaire soviétique qui met l'accent sur une centralisation du commandement était alors en vigueur. Cependant, en 2013, elle ne l'est plus. Pour Damas, l'enjeu est de tenir les zones urbaines et péri-urbaines, les localités. Les opposants, eux, rejetés dans les campagnes - avec les populations chassées des villes-, s'efforcent de grignoter les positions gouvernementales. Situation qui a pour corollaire une fragmentation des territoires contrôlés par les uns et les autres, d'où l'importance cruciale, pour Damas, des hélicoptères qui ravitaillent les "enclaves".
En outre, afin de gonfler le volume des forces disponibles, mais aussi pour disposer de combattants loyaux et sans scrupule constituant une infanterie légère indispensable en combat urbain, les unités régulières se sont "milicisées". Elles ont intégré des miliciens des Forces nationales de défense (les ex-Comités populaires), des soudards des Shabiha, voire des éléments du Hezbollah. Paradoxalement, avec l'expérience accumulée au fil des combats, avec des paramilitaires réorganisés (en particulier les Shabiha) et solidement entraînés par des conseillers militaires iraniens ou du Hezbollah, l'ensemble a gagné en efficacité tactique.
L'évolution de la nature du conflit conjuguée à cette "milicisation" sont synonymes de décentralisation prononcée du commandement. Les groupes armés, dont il est désormais difficile de déterminer qui parmi eux appartient aux forces régulières ou à des milices (port de vêtements civils, tenues débraillées, barda civil...), reçoivent des directives. À partir de celles-ci, ils opèrent sur le terrain comme bon leur semble. L'essentiel consiste à chasser les populations des villes et banlieues, par la terreur et à "casser de l'insurgé" (ou assimilé insurgé), sans faire dans le détail.
En général, les milices ne sont pas réputées pour leur discipline. Mais elles ont deux avantages. D'une part, elles n'ont pas plus besoin de grands dirigeants, d'officiers généraux, pour agir. Si les grands responsables disparaissent, les milices continuent de se battre, sous l'autorité des petits chefs locaux. Dans ce contexte, détruire les centres de commandement de l'armée syrienne ne déstabilisera pas foncièrement ces groupes de plus en plus disparates. Tout comme l'élimination de leur matériel lourd, son abandon faute d'un réseau logistique, ne les empêchera pas de haïr ceux d'en face et d'être convaincus qu'ils se battent pour leur survie et celle de leur communauté, voire pour ne pas répondre des exactions dont ils se sont rendus coupables... D'autre part, les hauts-dirigeants ne peuvent être accusés des crimes commis par des bandes qui, par essence, fonctionnent en-dehors d'une chaîne de commandement centralisée.
Le drame qui est survenu dans la plaine de la Ghouta est emblématique de cette situation. Comme en témoignent des interceptions électroniques de communications syriennes, aucun ordre n'aurait été donné en haut-lieu pour le tir des roquettes à charge chimique. Un officier l'aurait fait de sa propre initiative, convaincu d'accomplir son devoir en tuant un maximum d'adversaires...
La politique de Bachar al-Assad, arme de destruction ultime
Quoi qu'il en soit, même si Assad ou ses généraux n'ont pas donné cet ordre, ils ont créé les conditions pour que cette tragédie survienne. Ils ont transformé l'armée en un agglomérat de milices impitoyables, inoculant par les massacres le virus du terrorisme à toute une frange de l'opposition. Ils ont transformé la lutte contre une insurrection populaire en une guerre civile. Expulser les populations des villes par le feu, le fer et les neurotoxiques est assimilable à un véritable nettoyage ethnique. Amener des membres d'une communauté confessionnelle à exécuter sauvagement ceux d'une autre, c'est engendrer un monstre hideux.
Peu importe que tous les alaouites, tous les druzes, tous les chiites, tous les chrétiens ne soutiennent pas le régime. Peu importe que les sunnites ne sont pas tous des jihadistes fanatiques adeptes du terrorisme aveugle. C'est ce que beaucoup retiendront. Bachar al-Assad n'a pas juste tué son peuple. Il a assassiné toute une Nation. Un interminable assassinat qui se prolongera bien au-delà d'une hypothétique intervention limitée. D'ailleurs, cette guerre civile survivra à Assad et à ses généraux, même s'ils venaient à disparaître. La meilleure arme du dictateur de Damas, cela n'est pas son armée "milicisée", ni ce qui lui reste de chars, de pièces d'artillerie, d'avions, ses munitions chimiques ou ses missiles balistiques. Cela n'est pas non plus ses alliés russes, chinois et iraniens. Son arme de destruction ultime, c'est la haine qu'il a fabriquée.
jeune afrique
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| | | Proton General de Brigade
messages : 3496 Inscrit le : 27/06/2009 Localisation : Partout. Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Syrie Dim 1 Sep 2013 - 23:12 | |
| En décidant de soutenir plus que de raison l'ASL, la France soutient Al-Qaïda. Une attitude malsaine et contraire au droit international.. Sur l’aspect purement militaire, la force des occidentaux vient du Ciel, et la Syrie..est un des pays dans la région avec la meilleure DA au monde..grâce au Russe notamment ( présence permanente /base installée depuis longtemps) ce qui atteste l'attachement réel des Russes! La France joue avec un client trop gros pour elle, en + de pertes direct dans le conflit, il y'a 900 cibles en permanence au Liban ( FINUL), le jeu n'en vaut pas la chandelle. | |
| | | GlaivedeSion General de Brigade
messages : 3887 Inscrit le : 15/07/2009 Localisation : ici et la Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Syrie Lun 2 Sep 2013 - 15:36 | |
| La france a déployé des Atlantique 2 a Chypre,compte tenu de leurs signatures radar et des faibles moyens d'autoprotections dont ils disposent ses avions ne devrai pas s'approcher des cotes syriennes. http://www.air-cosmos.com/defense/syrie-la-france-deploie-deux-atlantique-2-a-chypre.html _________________ "Nous trouverons un chemin… ou nous en créerons un": Hannibal | |
| | | Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Syrie Lun 2 Sep 2013 - 16:35 | |
| un ATL2 shooté down par hasard* pourrait reverser le trend populaire francais vis a vis de cette guerre,le syndrome "F4 turc" les politiciens sont tjs prets a sacrifier du militaire pour atteindre leur but *provocation _________________ | |
| | | Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Syrie Lun 2 Sep 2013 - 16:39 | |
| De quel syndrome tu parles ? Les Turcs sont majoritairement contre une intervention Turque.
Même l'AKP dans les coulisses ne veut pas engager les TSK, trop risqué avant les municipales.
Edit : suppression des éléments superflus.
Dernière édition par Inanç le Lun 2 Sep 2013 - 16:50, édité 2 fois | |
| | | MAATAWI Modérateur
messages : 14757 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Syrie Lun 2 Sep 2013 - 16:42 | |
| - Citation :
- Exclusive: Syrian army moves Scud missiles to avoid strike
(Reuters) - President Bashar al-Assad's forces have removed several Scud missiles and dozens of launchers from a base north of Damascus, possibly to protect the weapons from a Western attack, opposition sources said on Thursday.
The move from the position in the foothills of the Qalamoun mountains, one of Syria's most heavily militarized districts, appears part of a precautionary but limited redeployment of armaments in areas of central Syria still held by Assad's forces, diplomats based in the Middle East told Reuters.
They said rebel raids and fighting near key roads had blocked a wider evacuation of the hundreds of security and army bases that dot the country of 22 million, where Assad's late father imposed his autocratic dynasty four decades ago.
With U.S. air strikes looming in response to poison gas attacks last week on rebel-held Damascus suburbs, some of the formations on the move are accused by Assad's opponents of firing the chemical weapons. The Syrian government blames rebels for releasing gas but Western powers hold Assad responsible.
At the headquarters of the army's 155th Brigade, a missile unit whose base sprawls along the western edge of Syria's main highway running north from the capital to Homs, rebel scouts saw dozens mobile Scud launchers pulling out early on Thursday.
Rebel military sources said spotters saw missiles draped in tarpaulins on the launchers, as well as trailer trucks carrying other rockets and equipment. More than two dozen Scuds - 11-metre (35-foot) long ballistic missiles with ranges of 300 km (200 miles) and more - were fired from the base in the Qalamoun area this year, some of which hit even Aleppo in the far north.
The base was among a list of suggested targets presented by the rebel Syrian National Coalition to Western envoys in Istanbul earlier this week, opposition sources said. Scud units, of Soviet or North Korean manufacture, are designed to be mobile and so could still be set up quickly to fire from new positions.
Syrian military authorities do not discuss troop movements publicly. No government spokesman was available for comment.
MISSILES, TROOPS GONE
Assad's forces appeared already by Wednesday to have evacuated most personnel from army and security command headquarters in central Damascus, residents and opposition sources in the capital said.
In the Qalamoun area, an activist calling himself Amer al-Qalamouni told Reuters by telephone: "Most of the personnel in the base appear to have left.
He added that trailer trucks loaded with military equipment were also seen on the Damascus ring road to the south: "Either the hardware is being transported to be stored elsewhere or it will remain constantly on the move to avoid being hit," he said.
Captain Firas Bitar of the Tahriri al-Sham rebel force, who is from the Qalamoun area but is based in a Damascus suburb, said two other missile units based near the 155th in the districts of Qutaifa and Nasiriya were also moving rockets out.
He said they could be move northwest to loyalist strongholds near Homs or further into the coastal mountain heartland of Assad's minority Alawite sect.
Opposition sources also suspected the evacuation of another missile unit based in Sahya, just south of Damascus.
"The Sahya barracks have been hitting the southern suburbs with rockets and artillery non-stop," said rebel commander Abu Ayham of the Ansar al-Islam brigade. "Since yesterday, nothing has been fired from the camp, suggesting it has been emptied."
(Editing by William Maclean and Alastair Macdonald) | |
| | | pyromane Colonel-Major
messages : 2383 Inscrit le : 22/06/2011 Localisation : Ailleurs Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Syrie Lun 2 Sep 2013 - 19:02 | |
| http://www.lefigaro.fr/international/2013/09/02/01003-20130902ARTFIG00532-la-mise-en-garde-d-el-assad-a-la-france.php _________________ | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25569 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Syrie Lun 2 Sep 2013 - 19:32 | |
| - Citation :
Synthèse nationale de renseignement déclassifié Programme chimique syrienCas d’emploi passés d’agents chimiques par le régimeAttaque chimique conduite par le régime le 21 août 2013 Ce document est constitué de renseignements déclassifiés issus des sourcespropres françaises. Il repose également sur l’analyse technique approfondie dessources ouvertes réalisée par nos services. Il reprend enfin certains élémentscomplémentaires recueillis dans le cadre de coopérations avec nos principauxpartenaires.La Syrie détient l’un des plus importants stocks opérationnels au monde d’armeschimiques, dans le cadre d’un programme ancien et diversifié qui fait depuislongtemps l’objet d’une surveillance des services français et de nos principauxpartenaires. Ce programme est l’une des principales menaces en termes deprolifération d’armes de destruction massive, dont la réduction est un objectif majeur de notre défense, réaffirmé dans le récent Livre blanc sur la défense et lasécurité nationale.Dans les combats engagés contre l’opposition au régime du Président Assad,Damas a déjà employé de telles armes, notamment du sarin, dans des attaqueslimitées contre sa propre population, en particulier au mois d’avril 2013.L’analyse des renseignements dont nous disposons aujourd’hui conduit àestimer que, le 21 août 2013, le régime syrien a lancé une attaque sur certainsquartiers de la banlieue de Damas tenus par les unités de l’opposition, associantmoyens conventionnels et usage massif d’agents chimiques.
1. – Le programme chimique syrien
La Syrie dispose de longue date d’un arsenal chimique conséquent, et denombreux vecteurs associés. Le régime syrien l’a reconnu le 23 juillet 2012 parla voix de son porte-parole du Ministère des Affaires étrangères, qui a confirméque « ces différentes armes [chimiques ou non conventionnelles] sont stockéeset sécurisées sous la supervision des forces armées ». La Syrie n’est pas partie àla Convention pour l’Interdiction des Armes Chimiques (CIAC) de 1993,contrairement à 189 Etats dans le monde.Le programme chimique syrien a commencé au cours des années 1970 avecl’importation de munitions chimiques. Depuis les années 1980, Damas aentrepris de se procurer les matériels, les produits et les savoir-faire nécessairesà la mise en place d’une capacité de production nationale autonome et massivedans ce domaine. La nature de l’arsenal chimique syrien Avec plus de mille tonnes d’agents chimiques de guerre et de précurseurs,Damas détient l’un des stocks opérationnels les plus importants au monde, sansperspective de destruction programmée, en l’absence de volonté d’adhésion deDamas à la Convention sur l’Interdiction des Armes Chimiques.L’arsenal chimique syrien est particulièrement massif et diversifié. Il comprend : •Plusieurs centaines de tonnes d’ypérite stockée sous forme finale. •Plusieurs dizaines de tonnes de VX. Le VX est le plus toxique des agentsde guerre chimique connus. •Plusieurs centaines de tonnes de sarin, qui constituent l’essentiel du stock.
Le sarin et le VX, neurotoxiques organophosphorés, sont en partie stockés sousforme binaire, c'est-à-dire conservés sous la forme de deux produits chimiques,appelés précurseurs, qui sont mélangés juste avant l’emploi. Cette technique etles procédures associées révèlent une grande maîtrise de la technologie desarmes chimiques par le régime syrien.
Les scientifiques syriens ont également travaillé sur l’ypérite à l’azote, agentvésicant de première génération, ainsi qu’un neurotoxique organophosphorédont la toxicité est supérieure à celle du sarin. Les vecteurs Damas est en mesure de mettre en œuvre ses armes chimiques au moyen d’unetrès large gamme de plusieurs milliers de vecteurs : •Des missiles SCUD C, dont la portée s’élève à 500 kilomètres. Ils sontcapables d’emporter ypérite, sarin ou VX. •Des missiles SCUD B, emportant du sarin ou du VX à 300 kilomètres. •Des missiles M600, d’une portée de 250 à 300 kilomètres. Ils peuvent êtrechargés de chacun des trois toxiques précités. •Des missiles SS21, adaptés à la mise en œuvre des trois agents toxiquesde guerre mentionnés, mais d’une portée plus réduite (70 kilomètres). •Des bombes aériennes, destinées à transporter du sarin. Selon le modèle,elles délivrent entre 100 et 300 litres d’agent toxique. •Des roquettes d’artillerie, notamment de 302 et 320 millimètres, destinéesà délivrer de l’ypérite, du sarin ou du VX à une distance plus courte (50km ou moins).
Certains missiles peuvent emporter jusqu’à plusieurs centaines de litres d’agenttoxique.Des activités observées depuis plusieurs années sur des sites d’essais syrienstémoignent que de nouveaux modes de dispersion sont à l’étude. Notamment,depuis le début du conflit, nos renseignements confirment une utilisation par lerégime de munitions transportant de plus faibles volumes d’agents chimiques,adaptées à un usage tactique, plus ciblé et localisé.
Il ne peut être exclu que ces essais aient aussi été conduits avec d’autres types deproduits chimiques détournés de leur usage civil et employés à dose létale. La chaîne de commandement et les responsabilités Le programme chimique syrien s’articule autour du Centre d’Etudes et deRecherches Scientifiques (CERS). Il est chargé notamment de la production desagents toxiques de guerre.Sa Branche 450 est responsable des opérations de remplissage des munitionschimiques, mais également de la sécurité des sites et des stocks chimiques.Composée uniquement de militaires alaouites, cette unité se distingue par unefidélité élevée au régime.Bachar al Assad et certains des membres les plus influents de son clan sont lesseuls habilités à donner l’ordre d’utiliser des armes chimiques. L’ordre estensuite transmis aux responsables des branches compétentes du CERS. Enparallèle, l’état-major des armées reçoit l’ordre et décide des cibles, des armes etdes toxiques à mettre en œuvre.
2.– Des attaques chimiques déjà conduites par le régime syrien
Des cas d’emploi d’agents chimiques par le régime syrien dans des attaquescontre des zones tenues par l’opposition, dans un but de conquête de terrain oude terreur, ont été constatés ces derniers mois. Le régime a ainsi violé sesengagements souscrits depuis 1968 au titre du protocole de Genève de 1925concernant la prohibition d'emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ousimilaires et de moyens bactériologiques.Les services compétents français ont récupéré des échantillons biomédicaux(sang, urine), environnementaux (sol) et matériels (munitions), prélevés sur desvictimes ou sur les sites des attaques de Saraqeb, le 29 avril 2013, et de Jobar, àla mi-avril 2013. Les analyses conduites ont confirmé l’emploi de sarin.Le 29 avril, nous savons que le régime syrien a conduit une attaque contre lalocalité de Saraqeb, située à 30 km au Sud-Est d’Idleb. Un hélicoptère a survoléà haute altitude la ville et a largué sur les quartiers ouest de petites munitionsdiffusant une fumée blanche. Environ vingt personnes ont été intoxiquées etévacuées vers les hôpitaux, où des personnels médicaux ont été intoxiqués partransfert de contamination. Les analyses ont confirmé que l’agent employé avaitété du sarin.A la mi-avril, quarante personnes ont été intoxiquées et évacuées dans lesquartiers est de Damas, dans la ville de Jobar. L’analyse des échantillonsbiomédicaux prélevés, dans des conditions vérifiées par nos services, sur desvictimes de cette attaque a également confirmé l’emploi de sarin.
Les attaques ainsi avérées ont montré que les forces du régime de Bachar ElAssad adaptaient leur tactique et les munitions de leur stock aux objectifs deterreur à l’encontre de la population civile.Ces événements passés et l’emploi simultané et massif d’agents chimiquesintervenu dans la nuit du 21 août 2013 sur la banlieue est de Damas confirment donc que le régime syrien a délibérément franchi un seuil. Nos servicesdisposent d’informations, de source nationale, laissant penser que d’autresactions de cette nature pourraient être encore conduites.
3.– Un emploi massif et coordonné d’agents chimiques contre la population civile le 21 août
Sur la base d’une analyse technique méthodique de 47 vidéos originales desévénements du 21 août, un premier décompte, quartier par quartier, du nombredes victimes a été réalisé. Au vu de ce seul échantillon de vidéos, ont étérecensés au moins 281 décès, localisés dans la Ghouta Est (quartiers d’AinTarma, de Douma, d’Erbin, de Jobar, de Kfar Batna, de Qas Alaa, de Zamalka)et Ouest (quartier de Mudamiyat Sham).Nos renseignements propres confirment que, dans l’hôpital de Douma, la moitiédes victimes sont des femmes et des enfants et que dans 50% des cas, la mort estimmédiate. Les médecins déduisent qu’une forte concentration de toxique adonc été employée.D’autres évaluations indépendantes, par exemple effectuées par Médecin sansfrontières, font état d’au moins 355 morts. Plusieurs décomptes techniques,selon différentes sources, évaluent le bilan à environ 1500 morts. Les travauxréalisés par nos experts, consistant à modéliser l’impact d’une attaque chimiquesur les populations des sites cités, sont cohérents avec ce nombre.Outre le fait que les victimes ne portent pas de blessures corporelles, lessymptômes agoniques sont pour l’essentiel des convulsions généralisées,nausées, vomissements, myosis, hypersécrétion de salive, dyspnée, étouffement,perte de connaissance, signes cliniques cohérents avec une intoxication auxagents chimiques. Des cas avérés de contaminations croisées des personnelssoignants ont été rapportés de plusieurs sources.
L'observation de nombreux enfants en bas âge souffrant de symptômes violents (convulsions notamment), sur huit sites différents, porte à conclure qu’une miseen scène ou une manipulation de la part de l’opposition sont très peu probables.Ces constats, de même que la multiplicité des sources vidéos et des témoignages,excluent toute possibilité de falsification par celle-ci.L’afflux massif de patients dans un temps très court dans différents hôpitaux, lenombre de victimes et leur provenance de plusieurs sites distincts, confortés parles analyses de l’ensemble des informations en notre disposition, sontcaractéristiques des effets d’une attaque au moyen d’agents chimiques de fortelétalité ; ils confirment qu’une attaque massive et coordonnée a été conduitedans la nuit du 21 août 2013.
4.– L’attaque du 21 août ne peut avoir été ordonnée et conduite que par le régime
L’attaque combinée du 21 août répond à un schéma tactique classique(préparation d'artillerie, puis offensive terrestre) et l’emploi d’agents chimiquess’est intégré dans une manœuvre tactique cohérente, au plan militaire, avec ladoctrine d’emploi des forces syriennes. Des renseignements crédibles deplusieurs partenaires font état de préparatifs spécifiques les jours précédents le21 août.Des bombardements conventionnels aériens et à l'artillerie ont eu lieu entre troisheures et quatre heures du matin sur la Ghouta Est. En parallèle, les localités deZamalka, Kafr Batna et Ayn Tarma ont été touchées par des attaques chimiques.A six heures du matin, une offensive terrestre du régime a été lancée sur ceslocalités.Plusieurs sources font état d’utilisation de roquettes d’artillerie, différentes decelles du stock de munitions le plus connu (missiles et bombes). Nos analysestechniques confirment que les restes de roquettes observés à cette occasion,comme lors de certains précédents ponctuels, se prêtent à l’emploi d’agentschimiques.
Le régime a ensuite conduit des frappes terrestres et aériennes importantes surles zones des attaques. Il s’est attaché à retarder l’arrivée des inspecteurspendant plusieurs jours. Ces éléments confirment une claire volonté dedestruction des preuves a posteriori. De plus, des militaires ont déclenché desincendies, qui visaient vraisemblablement à purifier l'atmosphère grâce aumouvement d'air généré.Nos renseignements confirment que le régime redoutait une attaque d’ampleurde l’opposition sur Damas dans cette période. Notre évaluation est que le régimea cherché par cette attaque à desserrer l’étau et à sécuriser des sites stratégiquespour le contrôle de la capitale. A titre d’exemple, le quartier de Moadamiyé estlocalisé à proximité de l’aéroport militaire de Mezzeh, emprise des services derenseignement de l’Armée de l’Air.Au demeurant, il est clair, à l’étude des points d’application de l’attaque, que nulautre que le régime ne pouvait s’en prendre ainsi à des positions stratégiquespour l’opposition.Nous estimons enfin que l’opposition syrienne n’a pas les capacités de conduireune opération d’une telle ampleur avec des agents chimiques. Aucun groupeappartenant à l'insurrection syrienne ne détient, à ce stade, la capacité de stockeret d'utiliser ces agents, a fortiori dans une proportion similaire à celle employéedans la nuit du 21 août 2013 à Damas. Ces groupes n’ont ni l’expérience ni lesavoir-faire pour les mettre en œuvre, en particulier par des vecteurs tels queceux utilisés lors de l’attaque du 21 août. _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Syrie Lun 2 Sep 2013 - 19:44 | |
| Y en a à la DGSE qui ont dû bien se marrer en rédigeant se rapport.. _________________ | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25569 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Syrie Lun 2 Sep 2013 - 19:46 | |
| N'est ce pas, il y a des fan de dieudo chez eux aussi Plus sérieusement, c'est encore plus vide que le flacon utilisé par Powel à l'ONU en 2003 pour démontrer l'existance d'ADM en Irak _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Syrie Lun 2 Sep 2013 - 19:53 | |
| | |
| | | Fremo Administrateur
messages : 24819 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Syrie Lun 2 Sep 2013 - 20:08 | |
| E-4B à Incirlik _________________ | |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Intervention militaire en Syrie Lun 2 Sep 2013 - 20:34 | |
| - Alloudi a écrit:
- les S-300 commandé au russe on deja etait livré ou bloqués
Bloqué, car ils n'ont pas payés (officiel). Sinon, le Nimitz se rapproche de la Syrie.. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/09/02/97001-20130902FILWWW00445-syrie-un-porte-avions-us-se-rapproche.php |
| | | Fremo Administrateur
messages : 24819 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Syrie Lun 2 Sep 2013 - 20:39 | |
| - Fremo a écrit:
- USS Barry ( DDG52 )
USS Ramage ( DDG61 ) USS Mahan ( DDG72 ) USS Gravely ( DDG107
Des OHIO peuvent être dans le coin
................
USS San Aantonio ( LPD17 ) a rejoint les Destroyers de l'US Navy se trouvant dans le méditerranée oriental, renforcés récemment par un autre Arleigh Burke ... USS Stout ( DDG55 ), ainsi 6 unités navales américaines ( 1 LPD et 5 DDG ) se trouvent actuellement prêt des côtes syriennes ...
D'un autre côté L'USS H.S. Truman est arrivée au golf arabe, alors que le retour prévu de l'USS Nimitz ( CVN68 ) a été annulé pour le moment ... le porte-avions se trouvent actuellement avec son escort au golf d'Oman ... aucun détail sur sa destination, s'il va renforcé le dispositif déployé au large de la Syrie ou il restera dans la zone d'opération de la 5° Flotte. L'USS Nimitz a entré en mer rouge ... http://abcnews.go.com/blogs/politics/2013/09/uss-nimitz-carrier-moving-toward-red-sea-but-no-orders-for-syria/ L'escort du CVN68 est composé d'un 1 CG et 3 DDG : USS Princeton ( CG59 ) USS Shoup ( DDG86 ) USS Stockdale ( DDG 106 ) USS William P. Lawrence ( DDG110 ) _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Intervention militaire en Syrie Lun 2 Sep 2013 - 20:56 | |
| ok,
donc la menace la plus serieuse dans les mains des syrien c est DCA moyenne/courte portée mobile ( pantsir/BUK....).
c est encore credible comme menace avec tout ce qui ce qui traine comme munition stand off, guidées couplé aux pod reco....?
quand je repense au blindé libyen shooté a 55km de distance par AASM, je me dit que non |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25569 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Syrie Lun 2 Sep 2013 - 21:42 | |
| _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Syrie Lun 2 Sep 2013 - 21:45 | |
| aucun pays ne peut y aller seul,surtout la France _________________ | |
| | | Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Syrie Lun 2 Sep 2013 - 22:15 | |
| La France n'a plus les moyens conventionnelles de faire ce genre d'opérations sans soutien.
Une petite quenelle à ceux qui nous parlent de dissuasion tous les jours, va voir ce que ça sert en Syrie.
Je veux un conflit un peu plus équilibré, pas comme Irak/Libye/Mali. C'est trop demandé ?? | |
| | | arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Syrie Lun 2 Sep 2013 - 22:37 | |
| - Yakuza a écrit:
- aucun pays ne peut y aller seul,surtout la France
si les usa | |
| | | arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Syrie Lun 2 Sep 2013 - 22:41 | |
| - Inanç a écrit:
- La France n'a plus les moyens conventionnelles de faire ce genre d'opérations sans soutien.
Une petite quenelle à ceux qui nous parlent de dissuasion tous les jours, va voir ce que ça sert en Syrie.
Je veux un conflit un peu plus équilibré, pas comme Irak/Libye/Mali. C'est trop demandé ?? bien sur que c'est trop demander c'est rare dans l'histoire moderne qu'un pays ait agressé un autre pays de force équivalente de mémoire le seul c'est iran vs irak les intervention en générale repose sur 1 des 2 protagoniste(ou une coalition) qui est certains de l'emporter sur l'autre | |
| | | Chobham Capitaine
messages : 869 Inscrit le : 12/04/2012 Localisation : Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Syrie Lun 2 Sep 2013 - 22:49 | |
| - Fahed64 a écrit:
- N'est ce pas, il y a des fan de dieudo chez eux aussi
Plus sérieusement, c'est encore plus vide que le flacon utilisé par Powel à l'ONU en 2003 pour démontrer l'existance d'ADM en Irak Elle était pas du tout Vide la Fiole de Powel en 2003 Fahed ! - Inanç a écrit:
- La France n'a plus les moyens conventionnelles de faire ce genre d'opérations sans soutien.
Je me permets une petite correction, La France n'a jamais eu les moyens conventionnels pour mener à bien ce genre d'opération. Ils ont en fait la malheureuse découverte durant Desert Storm (ce fut un réveil en choc pour eux), ensuite ce fut au Kosovo, et je trouve qu'enfin en Libye ou ce fut au F-16 danois et hollandais de faire tous le boulot, et au Apache britannique de faire le ménage avec leurs Hellfire pendant que le fier Tigre français se contentait de porter des paniers de roquettes pendant que les gens testaient déja les nouvelles générations de Fire & Forget ... - Inanç a écrit:
Je veux un conflit un peu plus équilibré, pas comme Irak/Libye/Mali. C'est trop demandé ?? Oui oui c'est trop demandé mon ami. Je pense que la dernière fois que ce fut assez équilibré d'une façon ou d'une autre fut en Ex-Yougoslavie ou l’obsolète DCA soviétique, couplé à l'originalité et la liberté octroyé aux opérateurs yougoslave permis de remplir partiellement le vide de l'armée de l'air presque inexistante (mais brave) que fut celle de l'Ex-Yougoslavie ... et le prix a payé fut assez lourd pour l'OTAN coté matériel, donc je doute qu'ils aient les C.... de refaire une telle gaffe. Et puis que serait leurs démocratie si c'était vraiment équilibré ? | |
| | | charly Colonel-Major
messages : 2420 Inscrit le : 25/05/2011 Localisation : Aquitaine Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Syrie Mar 3 Sep 2013 - 0:34 | |
| - Inanç a écrit:
- La France n'a plus les moyens conventionnelles de faire ce genre d'opérations sans soutien.
Une petite quenelle à ceux qui nous parlent de dissuasion tous les jours, va voir ce que ça sert en Syrie.
Je veux un conflit un peu plus équilibré, pas comme Irak/Libye/Mali. C'est trop demandé ?? @Inanc, je pense que le concept de disuasion nucléaire et la tranquillité que cela procure t échappera toujours Il y'a un article sur mer et marine qui parle de la modernisation de la dissuasion française et tout ce que cela apporte comme bénéfice pour le reste de l armée dit conventionnel. Enfin, on est bien dans l esprit français critiquer et vouloir perdre les acquis et le jour ou on en a besoin bien la c est la merde .... @chobham => tu es un rigolo cf ta remarque sur les apaches anglais et d autre, merci pour ce moment de détente. @Fahed : si tu relis ta phrase sur rafale vs DCA, il doit y avoir un truc qui doit te choquer ? Militairement parlant voir l efficacité de la technologie française et russe servit par des soldats français et russes serait super intéressant. Sauf que ce serait plus logique dans un conflit en Europe central. La on parle d un conflit syrien, ou le peuple se fait massacrer par les deux bords, et pour régler le problème on parle de soldat russes et français. Si la situation n était pas aussi grave, cela en serait comique. Le mieux c est de ne pas intervenir, laisser la Syrie régler son problème et laisser les puissances régionales stabiliser la région. Si elles ne le font pas, je pense que le mot puissance est usurpe, on devrait dire les guignols de la région, ou encore les puissances communales Hollande ferais mieux de mettre l argent prévu dans cette opex pour accélère l achat de ravitailleur, de a400m etc .... | |
| | | Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Syrie Mar 3 Sep 2013 - 11:11 | |
| Charly, je l'ai déjà dit et je vais le répéter. La France dans 95% de ses futurs conflits sera engagé dans des conflits asymétriques type Mali, Afghanistan, soit dans une logique de coalition internationale "humanitaire" type Libye, peut-être Syrie ou Iran plus tard qui sait. Dans ces pays, on ne fait pas la guerre au pays mais au régime donc le nucléaire n'est pas envisageable car il va toucher le peuple victime. Le nucléaire, je le sais, c'est l'assurance de la survie du pays, mais la France ne fera aucune guerre à domicile, protégé par l'UE/NATO, elle se doit si elle veut avoir un rôle sur l'échiquier mondial d'avoir des forces conventionnelles digne de cela. C'est ce que font les puissances nucléaires (surtout Chine, Russie), elles modernisent leurs forces conventionnelles. Je ne suis pas contre le nucléaire mais c'est pas ce qui permettra à la France de peser sur les affaires du Monde. Crois charly, entre nous il y a une toute petite nuance, vraiment pas grand chose. PS : le "trop demandé" était plus un cri du cœur, une tentative désespérée de voir un conflit un peu plus intéressant
Dernière édition par Inanç le Mar 3 Sep 2013 - 11:20, édité 1 fois | |
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