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| Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris | |
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FAR SOLDIER General de Division
messages : 7880 Inscrit le : 31/08/2010 Localisation : Nowhere Nationalité :
| Sujet: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 5 Déc 2013 - 18:07 | |
| J'ouvre ce thread pour plusieurs raisons . Premièrement , parce que aujourd’hui même officiellement l'ONU a donner son feu vert a la France pour une intervention militaire au coté des forces africaines , l'opération va se faire . Et deuxièmement , ce conflit nous intéresse en tant que musulmans , car le conflit opposent justement musulmans et chrétiens dans ce pays . Personnellement je n'ai jamais su que il y avait des musulmans en Centrafrique . Vos informations nous permettrons de mieux comprendre les raisons de ce conflits , les différentes parties de ce conflit , certains parlent de vengeances de l'ex president Bozizé et des milices chrétiennes , d'autres mettent en cause la rebelle du Séléka qui sont musulmans ... - Citation :
- Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté ce jeudi un projet de résolution de la Franceautorisant le recours à la force pour les troupes d'intervention africaines et françaises. Sur place, a tension est encore montée d'un cran à Bangui, la capitale de la Centrafrique.
Des tirs et détonations ont été entendus, faisant plusieurs victimes. Des journalistes ont dénombré ce jeudi après-midi 80 morts dans une mosquée de Bangui et des rues voisines.
Les accrochages opposent les membres de milices chrétiennes d'autodéfense, les «anti-balaka» (anti-machettes), à des hommesarmés issus des rangs de la coalition rebelle Séléka — depuis dissoute — dirigée par Michel Djotodia. Ces derniers, qui se revendiquent musulmans, ont renversé en mars par un coup d'Etat le président François Bozizé, arrivé au pouvoir dix ans plus tôt, plongeant le pays dans le chaos.
Environ 250 soldats français ont été déployés ce jeudi dans le centre-ville, a prévenu l'état-major des armées. Tout comme la force africaine, l'armée française, plus que jamais «gendarme» de l'Afrique après le Mali, attend le feu vert des Nations-Unies pour lancer son opération militaire, baptisée «Sangaris».
Suivez les évènements, minute par minute.
17h25. Environ 1,3 million de personnes ont besoin d'une aide alimentaire en République centrafricaine, en raison des troubles intérieurs, a mis en garde la FAO (Food and Agriculture organization, Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture).
16h48. Les soldats français pourraient intervenir dans les heures qui viennent.
Les 1200 soldats français, qui doivent être déployés en RCA, auront à leurs côtés 3000 hommes de la force africaine, la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafique : Tchad, Cameroun, Congo, Gabon), qu'ils sont chargés d'appuyer. Une force encore mal équipée, dont le commandement reste à mettre en place, qui devra prendre dans quelques mois le relai des Français.
La France dispose d'un dispositif unique de forces prépositionnées sur le continent africain, ce qui qui multiplie sa capacité de réaction : 940 hommes au Gabon, 350 au Sénégal, 2000 à Djibouti, 450 en Côte d'Ivoire, 250 en temps normal en Centrafrique.
La France table cette fois sur une opération ponctuelle. «Nous mobilisons un millier d'hommes pour une période de montée en puissance de 4 à 6 mois, puis de retrait progressif de 4 à 6 mois», a résumé mardi Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, dans une interview au quotidien Le Dauphiné.
Une facture de 400 M€ au Mali
Impossible de chiffrer pour l'instant le coût de l'opération française qui est sur le point de démarrer en Centrafrique.
La précédente intervention extérieure de la France en Afrique est l'opération Serval, au Mali, où les militaires ont traqué les jihadistes et aidé l'Etat Malien à rétablir l'ordre.
Le coût de l'opération Serval au Mali devrait «dépasser les 400 M€ à la fin de l'année» 2013, estimait fin juin le chef d'état-major des armées (CEMA), l'amiral Edouard Guillaud, selon La Tribune. La facture globale d'une telle opération est «de l'ordre de 100 000 € par homme et par an», a précisé le CEMA.
16h36. Jean-Yves Le Drian, le ministre de le Défense qui a écourté un déplacement à Toulon (Var) a commencé à préparer le conseil restreint de Défense avec les services de renseignement. Ce conseil de défense réunira notamment le chef d'état major des armées, Edouard Guillaud, et les ministres Jean-Yves Le Drian (Défense), Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Manuel Valls (Intérieur), autour du président Hollande.
16h33. Qui paiera pour une future force de casques bleus après l'intervention de la France ? C'est la question qui se pose déjà dans les couloirs de l'ONU. Les Etats-Unis ne cachent pas leur frilosité à l'idée de financer un tel dispositif.
16h21. François Hollande réunit un conseil restreint de défense à 18 heures.
16h15. La résolution a été votée à l'unanimité. Elle permet aux forces françaises engagées sur le terrain de sécuriser les civils et d'apporter une aide humanitaire. Elle est placée sous le chapitre 7, autrement dit l'usage de la France est autorisé.
Ce que prévoit la résolution de l'ONU Le Conseil, déclarant agir sous le chapitre 7 de la Charte de l'ONU (autorisant le recours à la force)... TRANSITION POLITIQUE ... «réclame l'application rapide des accords de transition (..) qui devront mener à la tenue d'élections présidentielle et législatives libres, équitables et transparentes...» DROITS DE L'HOMME ... «exprime sa profonde inquiétude devant la multiplication des violences inter-religieuses et inter-ethniques...», «demande au secrétaire général (Ban Ki-moon) de mettre en place rapidement une commission internationale d'enquête (...) pour une période initiale d'un an. L'enquête portera sur les exactions commises depuis le 1er janvier 2013.» MISCA ET FORCES FRANCAISES... «autorise le déploiement" de la force africaine présente en RCA (Misca) pour une période de douze mois, avec une clause de révision à six mois, afin de protéger les civils et rétablir l'ordre et la sécurité (...), stabiliser le pays (...) et créer les conditions propices à la fourniture d'aide humanitaire. Autorise les forces françaises en RCA, dans la limite de leurs capacités et de leurs zones de déploiement, et de manière temporaire, à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca dans l'accomplissement de son mandat et demande à Bangui et aux pays voisins de soutenir leur action.» EMBARGO SUR LES ARMES... « impose un embargo sur les armes et équipements militaires destinés à la RCA pour une période initiale d'un an. Cet embargo ne concernera pas les matériels destinés à la Misca ou aux forces françaises. Un comité des sanctions veillera au respect de l'embargo.» SANCTIONS CIBLEES... «exprime sa ferme intention d'envisager rapidement des sanctions ciblées, dont des gels d'avoirs et des interdictions de voyage, contre les individus qui violent l'embargo sur les armes ou les droits de l'homme, bloquent la transition politique dans le pays, ou exploitent illégalement des ressources naturelles comme les diamants.»
⇒ 16h11. Le Conseil de Sécurité de l'ONU donne son feu vert à l'intervention de la France en Centrafrique.
16h03. A la mosquée du quartier PK5, dans le centre de la capitale, 54 cadavres étaient alignés dans la salle de prière et la cour intérieure, portant des marques de blessures à l'arme blanche et par balles. Dans les rues voisines, les journalistes ont comptabilisé 25 cadavres abandonnés sur le bas coté.
«Les corps ont été amenés dans la matinée par des gens du quartier», a expliqué à l'AFP un responsable de la mosquée qui a souhaité garder l'anonymat. La mosquée était remplie d'hommes et de femmes venus chercher un parent disparu.
Signe de l'extrême tension régnant dans la ville, les abords de la mosquée étaient bondés d'hommes portant des machettes, alors que les rues voisines, dans lesquelles gisaient d'autres corps, étaient désertes.
15h47. Plus de 80 cadavres comptés dans une mosquée et dans les rues de Bangui.
14h45. Au moins huit morts et des dizaines de blessés, selon MSF. « Depuis ce matin, nous avons aidé à prendre en charge 65 blessés arrivés aux urgences. Une vingtaine présentait des blessures graves ; 8 sont morts ; 5 sont déjà passés en urgence au bloc » témoigne Thomas Curbillon, chef de mission MSF à Bangui. « La plupart présentent des blessures par balle et armes blanches, type machette ou couteau ».
13h51. Extension du couvre-feu. Appelant la population terrorisée «à garder son calme» dans une allocution radio-télévisée, le président centrafricain de transition Michel Djotodia annonce l'extension immédiate de quatre heures du couvre-feu, imposé désormais de 18 heures à 6 heures, face aux aux tirs et violences meurtrières qui ont éclaté avant l'aube. Il ajoute que «l'armée française est une amie de la Centrafrique», quelques heures avant le vote par le conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution autorisant la France à intervenir militairement pour rétablir la sécurité dans le pays.
13h31. Huit morts selon MSF. «Hôpital communautaire: 65 blessés, 8 morts», indique un bref message transmis par MSF, qui a dépêché dans cet établissement une équipe médicale et chirurgicale.
13h15. Le FN «appuie et soutient» l'intervention militaire imminente de la France en Centrafrique sous mandat de l'ONU, indique jeudi le parti dans un communiqué. «La dégradation de la situation civile et sécuritaire en Centrafrique justifie plus que jamais l'intervention militaire de la France sous l'égide de l'ONU», est-il écrit.
Pourquoi «Sangaris» ? L'armée française a baptisé son opération «Sangaris», baptisée du nom d'un petit papillon rouge. Pour les entomologistes du monde entier, la Centrafrique est en effet le paradis des papillons où, en saison, il suffit d'emprunter une piste forestière à la sortie de Bangui pour croiser des nuages de millions de ces insectes.
12h50. Environ 650 militaires français présents à Bangui. Le colonel Jaron indique qu'«aujourd'hui, environ 650 militaires français sont présents» dans la capitale de la Centrafrique.
12h45. «Environ 250 soldats français se sont déployés dans Bangui à la suite des incidents de la nuit», annonce le porte-parole de l'état-major des armées françaises, le colonel Gilles Jaron. «Vers 3 heures, il y a eu des accrochages entre des ex-Séléka et des éléments armés non identifiés à cette heure (...), les forces françaises ont dû réagir». Une partie des effectifs de l'opération Bouali «s'est déployée dans Bangui», déclare le porte-parole lors du point de presse hebdomadaire de la Défense, soulignant la «nette dégradation de la situation». La mission de ces 250 soldats français : «sécuriser les points sensible (ambassade...) et des points de regroupement pour assurer la sécurité des ressortissants».
12h15. Le Premier ministre centrafricain appelle à l'intervention «immédiatement» après le feu vert de l'ONU. «Vu l'urgence, mon souhait est que l'intervention se fasse dans les meilleurs délais, immédiatement après la résolution», déclare Nicolas Tiangaye, qui se trouve à Paris pour le sommet de l'Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique.
10h50. Les tirs à l'arme automatique jeudi matin à Bangui ont fait «plusieurs morts et des blessés», selon le chef de la mission de Médecins sans Frontières (MSF) en Centrafrique, Sylvain Groulx. «Il y a des morts et des blessés», qui ont été conduits à l'hôpital communautaire de Bangui, où MSF a dépêché une équipe médicale et chirurgicale, indique-t-il, incapable de donner de bilan précis dans l'immédiat.
10h30. Hollande reçoit ce jeudi après-midi le Premier ministre algérien à l'Elysée. Cet entretien, qui ne figurait pas initialement dans l'agenda hebdomadaire de l'Elysée, précède le Sommet sur la paix et la sécurité en Afrique organisé par la France vendredi et samedi, à Paris, en présence d'une quarantaine de dirigeants africains.
9h10. La France ne doit plus être le «mercenaire gratuit» de l'UE, selon Pierrre Lellouche (UMP). «On se retrouve, nous Français, encore une fois tout seuls», déclare-t-il sur France Inter. «Ca n'est pas supportable» s'indigne l'alu d'opposition. «L'Europe sait réguler le nombre de cigarettes dans le coffre de la voiture, mais dès qu'il y a un problème sérieux, il n'y a plus personne !»
8h50. «Ca ira très vite». «Dès que le président de la République aura donné le top, les choses vont aller très vite», explique Laurent Fabius. sur BFMTV/RMC. «Ca tombe bien puisque nous avons entre aujourd'hui et samedi à Paris à la fois tous les Etats africains, plus le secrétaire général des Nations unies, plus le président de l'Union européenne», rappelle-t-il.
8h48. La France interviendra «en appui» de la force africaine Misca, qui compte 2.500 hommes et doit à terme arriver à 3.600 soldats, souligne Laurent Fabius. Le but de l'intervention est «d'éviter les drames humanitaires épouvantables et de rétablir la sécurité. Dans un deuxième temps ce sera de favoriser une transition démocratique parce qu'il va falloir organiser des élections», théoriquement début 2015, ajoute Laurent Fabius.
8h45. Fabius : 1.200 soldats français déployés «dans les jours qui viennent». «Autour de 1.200» soldats seront déployés en Centrafrique, et l'intervention débutera «entre le vote de la résolution à l'ONU ce soir et la date que choisira le président de la République», déclare ole ministre des Affaires etrangères Fabius sur BFM TV/RMC, précisant que ce sera «dans les jours qui viennent».
6 heures. Des tirs d'armes automatiques et des détonations plus lourdes sont entendus depuis l'aube dans plusieurs quartiers de Bangui, la capitale centrafricaine, selon des journalistes de l'AFP. Ces tirs, dont l'origine était inconnue dans l'immédiat, ont débuté vers 05H30 dans la zone du PK-12, dans le nord de la ville, puis se sont étendus à d'autres quartiers de la ville, notamment non loin du centre-ville, dans la zone du fleuve.
Bilan de la veille Une douzaine de personnes ont été tuées près de Bangui dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris mercredi. A une centaine de kilomètres au nord de la capitale - où la tension monte dans les quartiers à l'approche du vote à l'ONU, dans un climat détestable de suspicion et de soif de vengeance - ces civils, des éleveurs peuls musulmans, ont été massacrés à la machette, selon des sources militaires. Dix très jeunes enfants ont été sauvagement blessés dans la même attaque, aux membres ou la tête, eux aussi à coups de machettes, et étaient hospitalisés mercredi à Bangui, ont constaté des journalistes de l'AFP. Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye a dénoncé des «actes horribles, odieux», tandis que les Etats-Unis se sont dits «horrifiés». http://www.leparisien.fr/international/en-direct-centrafrique-250-soldats-francais-deployes-a-bangui-jour-j-a-l-onu-05-12-2013-3379685.php | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25569 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 5 Déc 2013 - 18:35 | |
| Le créateur de ce pays, la France, vient tout naturellement nettoyer la merde (excusez le terme) qui est un parfait exemple de situation hérité de l'indépendance! Un nord musulman, un sud chrétien, on fait un mix bizarre éthnique et on crée un pays Après on s'étonne que sa part en guerre civil Bref, l'intervention de la France est naturelle pour X raison mais le jour ou ces pays dépasseront leur problème éthnico religieux, la il y aura un développement effectif _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | klan General de Brigade
messages : 3864 Inscrit le : 22/05/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 5 Déc 2013 - 19:41 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 5 Déc 2013 - 22:12 | |
| - Citation :
- Chronologie des événements en Centrafrique depuis le 24 mars
PAR REUTERS | JEU, 05/12/2013 - 17:45
Chronologie des principaux événements survenus en Centrafrique depuis le coup d'Etat du 24 mars qui a renversé le président François Bozizé.
- 24 mars : la coalition rebelle de la Séléka prend le contrôle de Bangui au terme d'une offensive éclair qui se traduit par la fuite du président élu François Bozizé au Cameroun voisin. La France renforce son contingent militaire dans la capitale centrafricaine pour assurer la sécurité de ses ressortissants.
Le chef de file de la Séléka, Michel Djotodia, s'auto-proclame président par intérim et le couvre-feu est instauré à Bangui.
- 25 mars : l'Union africaine suspend la République centrafricaine et la France, l'ancienne puissance coloniale, condamne le coup de force des insurgés.
- 29 mars : les chefs de l'armée centrafricaine font allégeance à Michel Djotodia.
- 31 mars : le chef de l'Etat forme un gouvernement dans lequel il s'approprie le ministère de la Défense.
- 17 avril : le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qualifie la situation en RCA d'"extrêmement tendue et inquiétante".
- 19 juillet : l'Union africaine annonce l'envoi en RCA d'une force de paix de 3.600 hommes pour contribuer à pacifier le pays, où la situation humanitaire est chaotique, avertit MSF.
- 15 août : la Centrafrique est au bord de l'effondrement et la crise dans laquelle elle est plongée menace de déborder ses frontières si le Conseil de sécurité de l'Onu ne soutient pas les efforts de l'UA, disent des responsables des Nations unies.
- 29 août : des milliers de civils se réfugient à l'aéroport international de Bangui pour fuir les attaques d'éléments de la Séléka.
- Début septembre, des combats entre partisans de François Bozizé et des hommes de la Séléka font plus de 70 morts dans la région de Bossangoa, à 300 km au nord de la capitale.
- 14 septembre : Michel Djotodia dissout la Séléka sur l'ensemble du territoire national.
- 24 septembre : le président français François Hollande lance à la tribune des Nations unies à New York un "cri d'alerte" pour un renforcement de la force africaine de paix (Misca).
- Début octobre, la police et l'évêque de Bangassou, dans l'est du pays, rapportent que des affrontements entre chrétiens et musulmans ont fait 14 morts en quelques jours.
- 13 octobre : en visite à Bangui, Laurent Fabius annonce l'envoi de troupes françaises supplémentaires en Centrafrique d'ici la fin de l'année, assurant que Paris n'abandonnera pas son ancienne colonie.
- 29 octobre : le Conseil de sécurité de l'Onu approuve l'envoi de troupes en RCA; un représentant des Nations unies estime que la moitié des 4,6 millions d'habitants ont besoin d'aide.
- 19 novembre : des milliers de villageois fuient de nouveaux affrontements dans le centre-ouest du pays entre la Séléka, composée majoritairement de musulmans, et des milices d'autodéfense chrétiennes baptisées "anti-balaka".
- 30 novembre : l'Elysée fait savoir qu'un mini-sommet informel sur la Centrafrique se tiendra à Paris le 7 décembre à l'issue du sommet franco-africain consacré à la paix et la sécurité en Afrique.
- 1er décembre : Michel Djotodia dément que son pays se trouve au bord d'un génocide et d'une guerre civile entre communautés religieuses. "Il n'y a pas de génocide, pas même de guerre inter-religieuse. Tout ça est créé pour manipuler l'opinion de la communauté internationale", dit-il.
- 3 décembre : une attaque fait au moins douze morts et une trentaine de blessés à Boali, ville située à une centaine de km au nord-ouest de Bangui, annonce la mission des Nations unies.
- 5 décembre : des affrontements font une vingtaine de morts et plusieurs dizaines de blessés à Bangui à quelques heures d'un vote à l'Onu censé autoriser la France à intervenir en soutien de la Misca pour y rétablir l'ordre.
Les ex-rebelles de la Séléka affirment être tombés sous le feu des milices "anti-balaka" et de combattants restés fidèles à François Bozizé.
Quelque 250 soldats français se sont déployés dans les rues de Bangui pour assurer la sécurité des ressortissants français et de points névralgiques.
La résolution du Conseil de sécurité donnera un mandat de six mois aux troupes françaises et à la Misca pour rétablir la sécurité dans le pays.
http://www.zamanfrance.fr/article/chronologie-evenements-en-centrafrique-24-mars-6358.html bref sa sent le burundi Bis , sans interventions exterieures. |
| | | klan General de Brigade
messages : 3864 Inscrit le : 22/05/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Ven 6 Déc 2013 - 11:22 | |
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| | | PGM Administrateur
messages : 11678 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Ven 6 Déc 2013 - 13:13 | |
| Medi 1 a annoncé l envoi de 150 soldats marocains en Centrafrique. - Citation :
Le Maroc envoie des unités des FAR en république centrafricaine
Lemag : Le Roi Mohammed VI a ordonné l’envoi de forces militaires marocaines en république centrafricaine, qui git depuis plusieurs mois, sous un conflit confessionnel dévastateur.
‘‘Le Maroc, sur Instructions du Roi, a décidé de déployer des éléments des FAR qui constitueront l’Unité de garde de la BINUCA (Bureau intégré des Nations unies pour la consolidation de la Paix en République Centrafricaine) et reste prêt à soutenir la RCA dans son chemin vers la paix et la stabilité’’, a indiqué un communiqué du ministère marocain des affaires étrangères.
Dans ce communiqué, le gouvernement a assuré que ‘‘le Royaume du Maroc continuant de suivre avec préoccupation les développements qui se poursuivent en République Centrafricaine (RCA), il appelle à la mise en place de mesures urgentes avec le soutien de la communauté internationale en vue d’empêcher une détérioration de la situation sur le terrain’’.
‘‘Le Maroc se félicite de l’adoption par le Conseil de Sécurité de la résolution 2127 qui autorise le déploiement de la Mission internationale de soutien à la République centrafricaine sous conduite africaine (MISCA) pour une période de 12 mois’’ a souligné le ministère marocain dans son communiqué, ajoutant que ‘‘le Maroc se réjouit de cette nouvelle étape décisive qui contribuera à la stabilisation et à la résolution de la crise en RCA’’.
‘‘Le Maroc prend note de la décision du Conseil de Sécurité de considérer une éventuelle transformation de la MISCA en une éventuelle opération de maintien de la paix des Nations Unies si les conditions sur le terrain le permettent’’ indique le département diplomatique marocain.
Le gouvernement assure en fin que ‘‘le Maroc remercie la France pour ses efforts inlassables en faveur de la paix sur le continent africain, hier au Mali, aujourd’hui en République Centrafricaine’’.
PGM | |
| | | FAR SOLDIER General de Division
messages : 7880 Inscrit le : 31/08/2010 Localisation : Nowhere Nationalité :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Ven 6 Déc 2013 - 15:30 | |
| Le terme "unité de garde" reste flou pour moi . Est ce que c'est des hommes qui seront uniquement chargé de garder des lieux ... Il faut plus de précisions la dessus | |
| | | PGM Administrateur
messages : 11678 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Ven 6 Déc 2013 - 16:58 | |
| Peut être profil gendarmerie. A voir. | |
| | | RED BISHOP Modérateur
messages : 12329 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Ven 6 Déc 2013 - 17:07 | |
| Oui je pense des troupes de la Police/Gendarmerie pour protéger le personnel et les bureau administratif de l'ONU et non pas des troupes de combats pour sécurisé les villes et le pays _________________ | |
| | | klan General de Brigade
messages : 3864 Inscrit le : 22/05/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Sam 7 Déc 2013 - 18:43 | |
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| | | FAR SOLDIER General de Division
messages : 7880 Inscrit le : 31/08/2010 Localisation : Nowhere Nationalité :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Dim 8 Déc 2013 - 16:38 | |
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| | | klan General de Brigade
messages : 3864 Inscrit le : 22/05/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 9 Déc 2013 - 13:02 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 9 Déc 2013 - 17:14 | |
| - Citation :
- Centrafrique: devant une foule survoltée, les soldats français désarment des miliciens Séléka
Ci-dessous l'excellent reportage réalisé ce matin dans les rues de Bangui par Frederic Dufour (photos) et Patrick Fort, de l'AFP. Un expatrié français, que j'ai joint par téléphone, en début d'après-midi, me disait que les "Séléka" ont tenté de planquer de nombreuses armes ou de se faire passer pour des policiers et des gendarmes dont ils auraient volé les uniformes.
Près de l'aéroport de Bangui, une douzaine d'hommes sont allongés par terre, bras sur la tête, devant une foule survoltée. Près d'eux, des lance-roquettes, des fusils AK-47, et quelques couteaux. Ce sont des combattants Séléka qui viennent d'être désarmés par les soldats français. Suivant les ordres reçus, les militaires français les relâchent presque aussitôt. Quelques instants plus tard, des tirs éclatent près des soldats. Ils ripostent aussitôt et se lancent dans une manœuvre d'encerclement du quartier par des chemins de terre, entre les maisons en bois. Les échanges de tirs sont nombreux: mais il n'y pas de blessé côté français, et il ne semble pas y en avoir parmi les Séléka.
Au PK4 (point kilométrique 4), un quartier situé non loin du principal marché de Bangui, trois VAB (véhicule blindé) et un camion français avancent lentement sur l'avenue Boganda et s'arrêtent devant une fabrique de savon. En soutien, un hélicoptère de combat tournoie en permanence au dessus de la patrouille française. "Nous allons d'un point A à un point B, en contrôlant tous les véhicules, en contrôlant certaines maisons, en faisant du +rens+ (renseignement)", explique l'adjudant Ludo. "On prend toutes les armes", souligne-t-il. "Les machettes sont considérées comme des armes aussi, on les confisque", précise le sous-officier. Plusieurs centaines de personnes sont massées autour de la fabrique de savons, propriété d'un homme d'affaires musulman. Selon les habitants, c'est un "repaire Séléka", une "cache d'armes". "Il y avait beaucoup de Séléka ici. Hier, ils ont tiré vers 4h du matin", affirme Bienvenue Goh, une secrétaire résidant dans le quartier. "Le soir, ils sortent et ils tuent les hommes jeunes. Ils nous ont traité comme des cafards pendant des mois. Il faut fouiller et prendre les armes", assure-t-elle. "Il y a des armes!", crie la foule, pendant que les militaires français pénètrent prudemment dans l'enceinte, en formation de combat, fusil Famas épaulé, et en se couvrant mutuellement. Le gardien, vêtu d'une djellaba blanche, Oumar Otar Oumar, parle à peine français et pas le sango, la langue nationale. Il se dit Tchadien, affirme ne pas avoir les clés du bâtiment intérieur et il jure qu"il n'y a pas d'armes". Le lieutenant Frédéric ordonne à un de ses hommes: "Tu lui dis qu'il ouvre, sinon on défonce" la porte de l'entrepôt. Un autre gardien, Abdelnasser Abakar proteste: "Nous sommes musulmans, alors la population nous accuse". Par terre, des douilles de Kalachnikov, des Rangers, et, accrochés à une fenêtre, des gris-gris censés protéger des balles. L'attirail habituel des combattants de la Séléka. Finalement, les soldats français pénètrent dans la fabrique artisanale. Le sergent-chef John découvre trois munitions de Kalachnikov, des lits de camp et quelques papiers du gardien. Les papiers sont photographiés. Un des propriétaires arrive. Son explication: "On payait deux Séléka pour nous protéger. 15 000 F CFA par jour chacun (20 euros). Ils sont partis", assure-t-il. Le lieutenant Frédéric n'est pas dupe: "On est passé ici il y a quelques jours jours, il y avait beaucoup de Séleka. On le sait. Maintenant, est-ce qu'ils sont encore là, c'est autre chose..."
Sur l'avenue, trois musulmans, apparemment des commerçants, sont contrôlés. L'un d'eux a un pistolet. L'arme lui est arrachée. La foule crie sa joie mais manifeste aussi sa déception, voire sa colère de constater que les soldats français n'ont pas trouvé d'armes dans la savonnerie. "Ca sert à quoi qu'on doigte (désigne) les maisons s'ils ne font rien. Ce soir, les Séléka vont revenir nous tuer pour se venger. Il faut fouiller encore. Il y a sûrement des Séléka en civil qui nous observent et vont nous doigter à leur tour". Le lieutenant Frédéric se veut rassurant: "On désarme". "Avant, les Séléka avaient des armes, maintenant ils n'ont plus le droit. Si on les voit, on les arrête. Ca va changer. Ils ne pourront plus faire ce qu'ils faisaient avant, ils le savent". Au marché Lakouanga, commerçantes et clients sont revenus timidement: "Ca fait plusieurs jours qu'on n'était pas sortis. On a pris des risques mais on a faim. Avec les militaires français on est un peu plus confiants, mais je n'ai pas pu me réapprovisionner", assure Elise Nzalé devant quelques tomates en partie pourries. "Ce n'est pas assez pour vivre". Arlette Papaye, une cliente, se plaint: "il faut que les Français sortent des axes et aillent dans les quartiers. Sinon, ca sert à rien. Il faut que les Français fassent partir les Séléka". Près de 1.600 soldats français sont en Centrafrique depuis dimanche pour faire cesser les massacres de civils, désarmer les milices. Leur mission, qui ne fait que débuter, s'annonce longue et laborieuse. Avec des risques de cas de lynchage de la part d'une population excédée, et le cycle infernal des représailles.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/12/09/temp-7bd8520fb123d8d48b12207ee430560e-10824.html | |
| | | RED BISHOP Modérateur
messages : 12329 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 9 Déc 2013 - 17:53 | |
| Ah la France ! décidément ils font mieux que les USA...une guerre par an ! Si ca continue on l'aura vraiment la 4ème armée du Monde.... _________________ | |
| | | klan General de Brigade
messages : 3864 Inscrit le : 22/05/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 9 Déc 2013 - 20:31 | |
| Ecouter a 0.34 a votre avis le soldat qui parle arabe il est de quel origine ?
_________________ | |
| | | Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mar 10 Déc 2013 - 9:45 | |
| 2 soldats KIA hier soir :
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/10/97001-20131210FILWWW00261-deux-soldats-francais-tues-hier-a-bangui-medias.php _________________ Site perso : http://defense-turque-infos.com/
| |
| | | PGM Administrateur
messages : 11678 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mar 10 Déc 2013 - 10:18 | |
| RIP PGM | |
| | | MAATAWI Modérateur
messages : 14757 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mar 10 Déc 2013 - 10:19 | |
| R.I.P | |
| | | klan General de Brigade
messages : 3864 Inscrit le : 22/05/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mar 10 Déc 2013 - 10:45 | |
| RIP _________________ | |
| | | FAR SOLDIER General de Division
messages : 7880 Inscrit le : 31/08/2010 Localisation : Nowhere Nationalité :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mar 10 Déc 2013 - 10:50 | |
| Rip . Tout d'un coup , j'ai peur pour les nôtres , sa commence a être dangereux ... | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25569 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mar 10 Déc 2013 - 11:10 | |
| RIP, les français serreront la vis après cet incident _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | mourad27 Modérateur
messages : 8010 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mar 10 Déc 2013 - 18:46 | |
| http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/mort-de-deux-soldats-francais | |
| | | Proton General de Brigade
messages : 3496 Inscrit le : 27/06/2009 Localisation : Partout. Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mar 10 Déc 2013 - 20:29 | |
| - marokino78000 a écrit:
- Rip . Tout d'un coup , j'ai peur pour les nôtres , sa commence a être dangereux ...
Je suis pas certain que nos unités soient combattantes.. RIP pour les deux soldats FR. | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mar 10 Déc 2013 - 20:59 | |
| RIP - Citation :
- Condoléances européennes pour les marsouins français morts en RCA
(BRUXELLES2 à Strasbourg) Martin Schulz, le président du Parlement européen, a présenté en conférence de presse ses condoléances aux familles des deux militaires français morts ce matin en République centrafricaine. « Tous nos sentiments sont avec les familles des victimes et avec l’armée française ». L’Elysée avait confirmé ce matin, la « mort au combat », la nuit dernière à Bangui, de deux militaires du 8e RPIMa, le régiment de parachutistes d’infanterie de marine de Castres.
Décédés lors d’une patrouille à pied
« Lors d’une patrouille à pied conduite dans le cadre de la mission de désarmement des groupes armé, un élément de la force Sangaris a été pris à partie à plusieurs reprises à l’arme légère d’infanterie par un groupe armé non-identifié » précise-t-on à l’Etat-major des armées. « Durant l’échange de tirs, deux militaires français ont été très grièvement blessés. » Les premiers soins donnés sur place, les blessés ont été évacués vers l’antenne chirurgicale avancée, basée à l’aéroport de Bangui – M’Poko. Trop tard. Nicolas V. et Antonin L.Q. sont « décédés des suites de leurs blessures » indique le communiqué.
« Nous ne serons jamais ingrats » dit le président malien
Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), qui a prononcé un discours devant les eurodéputés a tenu aussi à exprimer sa « solidarité avec les Centrafricains qui sont dans la difficulté aujourd’hui ». « Je m’incline devant la mémoire des deux soldats disparus en République centrafricaine. Chez nous également de jeunes Français ont donné leur vie. Nous ne serons jamais ingrats » à déclaré IBK, qui a salué le « courage » de François Hollande.
« Ils ont donné leur vie pour la paix et la sécurité »
« La France s’est engagée en Centrafrique pour éviter qu’une catastrophe humanitaire ne se produise au coeur de l’Afrique et qu’une zone de non-droit ne s’y instaure. Nos deux soldats ont donné leur vie pour que la paix et la sécurité reviennent en Centrafrique. » a exprimé le ministre délégué à la Défense, Kader Arif dans un communiqué. « Soyons fiers de leur sacrifice. »
http://www.bruxelles2.eu/?s=en - Citation :
- Centrafrique. Les Européens arrivent, un peu…
(BRUXELLES2 – exclusif) Le Royaume-Uni avec son C-17 aura été le premier et le plus rapide aux cotés de la France à apporter son aide en logistique de transport stratégique. Un effort de Londres qu’il faut saluer car il est pour l’instant le seul. Mais aussi relativiser. Car ce beau geste cache aussi un coup de poignard dans le dos.
Des avions mais pas de forces terrestres
Quelques jours avant, le gouvernement de David Cameron avait, en effet, littéralement torpillé l’envoi d’un battlegroup (groupement tactique européen). L’idée avait été émise par le Service diplomatique européen. Les Britanniques ont fait « pull » et réduit l’initiative en cendres. Hors de question d’avoir un soldat britannique sur le sol centrafricain. Et une intervention supplémentaire. Du coté des services de la Haute représentante, également britannique, Lady Ashton, on se fait évidemment discret sur cette descente en flamme. Mais c’est une réalité dont il faut tenir compte aujourd’hui en Europe. Quand le Royaume-Uni prend son tour de rôle dans un battlegroup européen, celui-ci restera au sol. Londres veut bien montrer sa solidarité, être actif militairement, aux côtés d’autres Européens, éventuellement, mais en bilatéral, voire en multilatéral. Il entend garder sa liberté pleine et entière d’action et, surtout, sans avoir un drapeau à bannière étoilée qui le couvre.
D’autres pays européens pourraient venir épauler les Français. Mais ils ne sont pas nombreux. Car plusieurs d’entre eux doivent encore assumer le retrait d’Afghanistan. Et d’autres se sont beaucoup engagés sur les Philippines. Avec la fin de l’année, les « budgétaires » allongent une moue dès qu’on parle d’une opération extérieure.
Aide soutenue de l’Allemagne
L’Allemagne devrait constituer l’apport européen le plus notable. Et ce « très rapidement ». Le ministre de la Défense, De Maizières, l’a confirmé lors d’une conversation téléphonique avec son homologue français, Jean-Yves Le Drian, aujourd’hui (9 décembre). Les moyens de transport stratégiques (type Airbus A310) vont être mis à disposition pour amener matériels et/ou hommes vers N’Djamena (Tchad) ou Libreville (Gabon). L’Allemagne aurait proposé également des ravitailleurs. Mais, contrairement au Mali, où l’opération Serval était « gourmande » en ravitailleurs, du fait des nombreux raids de surveillance et de bombardements des avions de chasse, la configuration de l’opération en Centrafrique est totalement différente. A ceux qui ricanent…, il faut rappeler que s’il est venu assez tardivement, le soutien allemand à l’opération Serval a ensuite été important : près de 2000 heures de vol, soit au bas mot environ 20 millions d’euros. Ce n’est pas le montant engagé par la France pour les OPEX. Mais c’est toujours cela en moins.
Trois pays dans les startings blocks
La Belgique devrait suivre – le gouvernement doit encore le décider mais ces avions pourraient voler jusqu’à Bangui – ainsi que l’Espagne – qui y réfléchit sérieusement. Un nouveau pays pourrait faire son apparition. La Pologne, qui dispose d’avions de transport tactique C-130, pourrait les mettre à disposition de l’opération Sangaris, sans vraiment de caveat. Ce qui est très utile. Varsovie réfléchit à aller plus loin, même, et à engager quelques éléments terrestres. On se souvient que les deux ministres polonais et français ont signé récemment un accord pour la formation des forces spéciales. Si cet engagement (aérien) était confirmé, ce serait un effort notable. Le pays n’ayant pas pour habitude d’évoluer sur le terrain africain. La seule exception date de 2008 où Varsovie avait engagé un bataillon dans l’opération EUFOR Tchad.
Les Américains en soutien limité
Les Etats-Unis ont confirmé ce lundi (9 décembre) par la voix du porte-parole du ministère de la Défense, leur participation, limitée pour l’instant. Chuck Hagel, le ministre de la Défense, a ainsi promis à Jean-Yves Le Drian, la mise à disposition d’avions C-17 de l’US Africom qui vont convoyer les militaires africains de la MISCA du Burundi vers le Centrafrique.
D’autres pays ont été testés : le Danemark – habituel soutien des opérations « à risque » – est très occupé par l’Afghanistan. L’Italie a des problèmes de budget et préoccupée par sa situation politique interne, « complexe ». Les Pays-Bas réfléchissent.
http://www.bruxelles2.eu/?s=en | |
| | | arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mer 11 Déc 2013 - 1:04 | |
| - Proton a écrit:
- marokino78000 a écrit:
- Rip . Tout d'un coup , j'ai peur pour les nôtres , sa commence a être dangereux ...
Je suis pas certain que nos unités soient combattantes.. RIP pour les deux soldats FR. en effet +1 Proton RIP aux 2 soldats français | |
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