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Sujet: industrie militaire US Jeu 26 Sep 2013 - 0:58
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ATK teste sa bombe Hatchet
Alliant Techsystems (ATK) prépare une série de tests de son système Hatchet de 7 livres (3,2kg) qui est conçu pour frapper des cibles moyennes allant des insurgés aux lanceurs de missiles Scud.
Il existe deux versions du Hatchet: l’une qui s’utilise avec un système de guidage GPS, et une autre variante plus coûteuse qui inclut le GPS et le guidage laser semi-actif pour les bombardements de précision. « Quand je veux frapper une cible à travers une fenêtre, j’utilise un laser semi-actif », explique Tim Strusz, directeur du développement chez ATK pour les programmes avancés. ATK va commencer à tester la Hatchet, qu’elle a développée avec ses fonds propres, dans le dernier trimestre de 2013. Les essais commenceront avec un test en « carry captive » (« retenue captive »), suivis de frappes contre une cible inerte au début de 2014 pour démontrer l’efficacité de l’arme. Enfin, un test complet aura lieu avec une ogive à la mi-2014. L’ogive représente environ la moitié du poids de l’Hatchet et s’appuie sur un coffre électronique d’ATK pour la mise à feu. ATK a déclaré que des militaires américains étaient intéressés par la Hatchet car elle peut équiper une large éventail d’appareils habités comme le F-35 Lightning II JSF ou bien des petits véhicules aériens sans pilote. Les militaires américains « attendent juste l’échéance opérationnelle du Hatchet » selon Tim Strusz. Il ajoute que ATK s’investit beaucoup sur les petites armes en raison de la demande croissante de l’armée américaine pour des munitions qui minimisent les dommages collatéraux. La société construit également une arme plus connue sous le nom de « Hammer » d’une masse de 16 livres (7.3 kg) que l’armée américaine prévoit d’utiliser sur un drone RQ-7B Shadow (AAI) à la fin de 2013 et début 2014
http://info-aviation.com/?p=15648
annabi Général de corps d'armée (ANP)
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Sujet: Re: industrie militaire US Ven 27 Sep 2013 - 1:40
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Phantom Swift, le nouveau X-Plane de Boeing
Boeing Research and Technology vient de dévoiler un modèle réduit du « Phantom Swift », futur démonstrateur d’aéronef à décollage et atterrissage vertical (VTOL).
Les équipes de l'avionneur américain ont réussi l'exploit de concevoir et fabriquer ce projet en moins d’un mois. Elles ont ainsi pu l'inclure dans leur proposition pour l’appel d’offre du programme « VTOL X-plane », lancé par la Darpa.
L'engin se distingue par sa configuration à quatre hélices, dont deux en tandem intégrées dans le fuselage et deux, carénées et orientables, en bout d'aile.
Avec ce programme, qui doit démarrer en octobre, l’agence de recherche militaire américaine cherche à améliorer la vitesse maximum des VTOL sans pour autant amoindrir leurs capacités.
Le cahier des charges demande que l’aéronef puisse atteindre une vitesse de 300-400 kt (550-750 km/h), d’améliorer l’efficacité du vol stationnaire et du vol de croisière, et enfin d’avoir une charge utile qui représente au moins 40% du poids brut de l’appareil. Celui-ci devrait êttre de l'ordre de 10.000-12.000 livres (4500-5500kg).
La Darpa a alloué un budget de 130 millions de dollars au programme VTOL-Plane. Celui-ci doit se dérouler sur plus de 52 mois selon trois phases.
La première, avec un budget de 47 millions de dollars, doit permettre la maturation du design et des technologies des différents concepts retenus. La phase II, après sélection d’un des candidats, sera consacrée à la conception et au développement. Enfin, les essais en vol auront lieu lors de la phase III.
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Sujet: Re: industrie militaire US Ven 4 Oct 2013 - 22:20
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Karem Aircraft propose un tiltrotor "optimisé" à l'US Army
Le 04/10/2013 à 14:36| Par Gabrielle Carpel
Après Bell, l’équipe Boeing/Sikorsky et AVX Aircraft, c’est au tour de Karem Aircraft d’être présélectionné pour le programme de démonstrateur JMR (Joint Multi-Role) de l'US Army.
Karem Aircraft, entreprise inconnue dans le milieu, se présente comme une « compagnie aéronautique spécialisée dans le prototypage et la conception d’aéronefs à voilure tournante ou fixe ainsi que dans les aéronefs à rotors basculants (tiltrotors) ».
Pour le JMR, Karem Aircraft présente le TR36TD qui « va démontrer la capacité d’innovation que peut apporter la technologie OSTR (« Optimum Speed Tiltrotor ») au domaine du décollage vertical ».
Le démonstrateur sera équipé de rotors à vitesse variable jumelés de 36 pieds (11 mètres environ) de diamètre. Il devrait atteindre des vitesses de vol de l’ordre de 360 KTAS (670km/h environ) et avoir un coût total de possession réduit grâce à un faible coût de maintenance et une consommation de carburant réduite.
Avec ce programme, l’armée américaine cherche des hélicoptère de classe moyenne, capable d’atteindre une vitesse d’au moins 426km/h tout en gardant une grande manœuvrabilité.
Dans neuf mois, l’US Army retiendra deux projets dans le but de construire un démonstrateur dont le premier vol est prévu pour 2017. Mise en service opérationnelle prévue pour 2030.
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Sujet: Re: industrie militaire US Sam 5 Oct 2013 - 3:34
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DARPA Commissions Enhanced Version of Legged Infantry-Support Robot
A US military project to develop a donkey-sized legged robot to help infantry warfighters haul ammunition, food, and other gear through rugged terrain is moving ahead with a research contract this week. Robotics experts at unmanned vehicles expert Boston Dynamics Inc. will develop an enhanced version of the company’s Legged Squad Support System (LS3) robot under terms of a $10 million contract awarded on Wednesday by unmanned vehicles scientists at the U.S. Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) in Arlington, Va. Boston Dynamics is developing the four-legged LS3 to help Army and Marine Corps infantry to carry as much as 400 pounds of a squad’s load, follow squad members through rugged terrain, and interact with troops in a natural way, similar to a trained animal and its handler, DARPA officials say. The semi-autonomous LS3 eventually could to go through the same terrain the squad goes through without hindering the squad’s mission. The robot also could serve as a mobile auxiliary power source to the squad, so troops can recharge batteries for radios and handheld devices while on patrol. The legged robot first was demonstrated outdoors in January 2012 by climbing and descending a hill and exercising its perception capabilities. In the second phase of the LS3 programme, robotics experts at Boston Dynamics will develop an enhanced version of the LS3 system with increased reliability and usability, enhanced survivability against small arms fire, and a quiet power supply to support stealthy tactical operations. Today’s infantry warfighter can be saddled with more than 100 pounds of gear, resulting in physical strain, fatigue, and degraded performance, DARPA researchers point out. The Army has identified physical overburden as one of its top five science and technology challenges. The latest contract to Boston Dynamics is part of a two-year effort expected to culminate in the LS3 robot’s participation in a planned military exercise. Boston Dynamics is working with the Army and Marine Corps to provide the LS3 with a suite of autonomy settings, including leader-follower tight, leader-follower corridor, and go-to-waypoint. Leader-follower tight has the LS3 follow as closely as possible to the path its leader takes. Leader-follower corridor has the robot stick to the leader but gives it freedom to make local path decisions. Go-to-waypoint, meanwhile, has the robot use its local perception to avoid obstacles on its way to a designated GPS coordinate. Boston Dynamics experts also are working to enable squad members to speak commands to LS3. On the contract awarded this week, Boston Dynamics experts will do the work in Waltham, Mass., and should be finished by 31 March 2015.
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Sujet: Re: industrie militaire US Sam 12 Oct 2013 - 23:11
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L’horizon s’éclaircit pour le viseur de casque du F-35
C’est une bonne nouvelle pour les pilotes du F-35. Les difficultés rencontrées dans la mise au point du viseur de casque HMDS (Helmet Mounted Display System) sont visiblement en train d’être surmontées.
En effet, Lockheed Martin a annoncé hier 10 octobre que le Pentagone avait décidé de mettre un terme aux travaux de développement d’une solution alternative — un programme qui avait été confié à BAE Systems en septembre 2011.
Selon le constructeur, c’est le signe de la confiance retrouvée dans le HMDS développé par la coentreprise Vision Systems International (Elbit-Rockwell Collins).
Pour mémoire, Lockheed a fait le choix audacieux sur le F-35 de supprimer le collimateur tête haute (HUD) au profit d'un viseur de casque très performant, le HMDS.
Or les essais en vol du HMDS Gen 2 n’ont pas donné satisfaction. Dès 2011, les pilotes ont constaté une série de problèmes, dont un manque de lisibilité des informations projetées devant les yeux du pilote dû au « buffeting » (vibrations aérodynamiques) dont souffrait le F-35.
Parmi les autres problèmes constatés à l’époque, le temps de latence lors de l'affichage de vidéo (issue des caméras infrarouges EO DAS) était beaucoup trop important (130 ms contre une spécification de 40 ms).
Enfin les performances du HMDS en mode vision nocturne étaient en deça des jumelles de vision nocturne en service à l’époque.
Si bien que Lockheed Martin avait attribué à BAE Systems le développement en parallèle d'un second viseur de casque, techniquement moins complexe (il était basé sur celui de l'Eurofighter), qui aurait eu l'avantage d'être disponible plus tôt, même s'il ne remplissait pas toutes les spécifications du F-35.
Lockheed Martin annonce donc que le lot de production numéro 7 du F-35 verra l’introduction de la version Gen 3 du HMDS avec notamment une caméra de vision nocturne plus performante, de nouveaux systèmes d’affichage à cristaux liquides, un système d’alignement automatique et des logiciels améliorés.
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Sujet: Re: industrie militaire US Ven 18 Oct 2013 - 22:36
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General Electric se place sur le V-280, le futur tiltrotor de Bell
Le Bell V-280 Valor n'est toujours qu'un aéronef de papier, et pourtant son développement semble déjà bien engagé.
Hier, l'hélicoptériste américain a en effet annoncé que ce serait General Electric qui motoriserait ce futur hélicoptère convertible à rotors basculants (tiltrotor). Pour le moment, le moteur qui sera utilisé n'a pas clairement été identifié. General Electric évoque une propulsion de nouvelle génération développée dans le cadre d'un programme de recherche baptisé Future Affordable Turbine Engine (FATE).
Lancé par l'US Army, le programme FATE a pour but de développer un ensemble de technologies pour des futures turbines d'une puissance de 5000 à 10000 chevaux, pour hélicoptères militaires.
Objectifs : une réduction de 20 % de la consommation en carburant par rapport aux moteurs actuels, une amélioration du rapport poussée/poids de 80 % et une réduction de 20 % des coûts de maintenance. General Electric avait été sélectionné pour ce programme en 2011, à la faveur d'un premier contrat de recherche de 45 M$.
Successeur du Black Hawk Pour mémoire, le V-280 doit avant tout servir au remplacement de l'UH-60 Black Hawk, le principal hélicoptère de manœuvre en service aux Etats-Unis. Cette hélicoptère, et sa myriade de dérivés, sont tous motorisés par General Electric, avec les turbines T700 et YT700 (qui elles-même existent en plusieurs variantes).
S'il n'y paraît pas forcément au premier abord, c'est donc une belle victoire pour le motoriste de Cincinnati, puisque ce dernier est maintenant en bonne voie pour sécuriser l'avenir d'un de ses moteurs les plus vendus. Sans compter que General Electric s'est également positionné comme motoriste du S-97 de Sikorsky, un appareil dont le concept doit être repris pour l'hélicoptère qui rivalisera avec le V-280.
C'est par contre un gros camouflet pour Pratt & Whitney et Honeywell. Sur le marché des hélicoptères de manœuvre, les deux motoristes se sont alliés au sein d'une coentreprise baptisée Advanced Turbine Engine Company (ATEC) qui a mis au point un moteur baptisé HPW3000.
Destinée à un hypothétique programme de remotorisation du Black Hawk et de l'Apache, cette turbine n'a visiblement pas séduit Bell pour la motorisation du Valor.
Rolls-Royce est également présent sur le marché de la motorisation des hélicoptères militaires, avec l'AE1107C qui équipe le V-22 Osprey. Mais la cession à Turbomeca de ses parts dans le programme RTM 322 (moteur du NH-90, AW101 et Apache AH1) indique que le motoriste britanique n'est plus trop intéressé par ce marché.
Lockheed Martin va supprimer 600 postes aux Etats-Unis
Le plan de restructuration annoncé par l'industriel américain de la défense Lockheed Martin le 17 octobre est sans lien direct avec la fermeture partielle des services dépendant du gouvernement fédéral, assure le groupe. Dans un communiqué diffusé par e-mail le 17 octobre, le groupe américain Lockheed Martin a annoncé la suppression de 600 postes dans ses effectifs aux Etats-Unis. "Cette décision est nécessaire pour faire face aux défis de l'environnement actuel de notre secteur, y compris certains financements de programmes, les retards dans l'attribution de contrats et un marché extrêmement concurrentiel", a commenté le groupe.
Il y a quelques semaines, touché par le "shutdown" ayant paralysé de nombreux services du gouvernement fédéral américain, Lockheed Martin avait été contraint de mettre temporairement au chômage partiel près de 2 400 employés. L'entreprise de défense et de sécurité assure pourtant que les 600 suppressions de postes ne sont pas liées au shutdown à la baisse d'activité consécutive. "Même si la fermeture partielle du gouvernement a eu un impact sur nos activités, cette mesure n'en découle pas", assure le communiqué.
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Sujet: Re: industrie militaire US Lun 21 Oct 2013 - 19:07
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La production du C-17 Globemaster III se termine à Long Beach
21 octobre 2013
Ces jours-ci, Boeing livre à l’Air Mobility Command de l’USAF le 223e et dernier quadriréacteur de transport stratégique C-17 Globemaster III. D’ultimes exemplaires en seront livrés dans les prochains mois à des acheteurs étrangers et la chaîne d’assemblage final sera ensuite définitivement arrêtée, mettant un terme à un volet emblématique des activités des usines de Long Beach, nées Douglas et passées chez Boeing en 1997.
Faute de programme susceptible de prendre la relève, 3 000 personnes occupées à l’assemblage du C-17 vont perdre leur travail, quelques-unes étant néanmoins mutées vers d’autres unités du groupe. L’intense campagne de lobbying affirmant que l’USAF pouvait justifier un nombre accru de C-17 n’a pas ému les décideurs politiques, malgré un slogan qui avait le mérite de la simplicité : « Why we need more C-17s ». L’Air Mobility Command devra donc se contenter des C-17 livrés et de Lockheed C-5M remotorisés pour assurer des capacités de projection de grande ampleur. Et, en cas d’urgence extrême, le Pentagone fera appel aux compagnies aériennes civiles dont la flotte peut être réquisitionnée à tout moment.
La fin de la production du C-17 constitue tout un symbole dans la mesure où il s’agit de la fin d’une époque au cœur de la Californie. C’est là, en effet, que s’était développé Douglas, à Santa Monica puis à Long Beach, qu’avait grandi North American Aviation (à El Segundo), que Lockheed avait installé la chaîne d’assemblage du L-1011 TriStar (à Palmdale). Et, avant cela, qu’étaient nés des avions historiques, par exemple le Ryan Spirit of St. Louis de Charles Lindbergh.
Bien sûr, la vocation aérospatiale californienne ne s’éteint pas pour autant, un groupement professionnel réunissant encore non moins de 220 membres, pour la plupart des PME mais aussi des sociétés emblématiques comme Scaled Composites qui met au point l’avion spatial de Virgin Galactic. En revanche, plus aucun avion de transport civil ou militaire n’y sera produit.
C’est vainement que Douglas, puis Boeing, avaient tenté de susciter un intérêt pour un dérivé civil du C-17, appelé BC-17X. Le marché potentiel avait été estimé tout au plus à une trentaine d’exemplaires et aurait pu intéresser, notamment, FedEx et UPS. Mais le projet n’eut pas de suite.
Le C-17 conserve l’image d’un avion mythique, synthèse de technologies de pointe liées, par exemple, au démonstrateur YC-15 à décollage court. D’où la capacité du gros quadriréacteur d’une masse maximale au décollage de 263 tonnes de décoller en moins de 1 000 mètres. La proposition de Douglas, dans le cadre du programme C-X, avait été choisie par l’USAF en 1981, le premier vol était intervenu 10 ans plus tard et la première livraison à la mi-1993. La production a connu un pic à 15 exemplaires par mois, est ensuite retombée à 11, reste actuellement de 10 pour répondre aux ultimes commandes étrangères (34 exemplaires au total) passées par le Royaume-Uni, le Canada, l’Inde, le Qatar, les Emirats arabes unis et l’OTAN, dans ce dernier cas pour concrétiser le principe de ce qu’il est convenu d’appeler la Strategic Airlift Capability.
Dans un contexte budgétaire qui n’a évidemment plus rien de comparable avec celui qui a prévalu tout au long de la Guerre Froide, on peut d’ores et déjà s’interroger sur la succession du C-17, à décider dans moins de 20 ans. On imagine difficilement le développement d’un avion entièrement nouveau et, à cette époque, en toute logique, le Boeing 747-8 ne sera plus produit. Des perspectives faites d’incertitudes qui ne tarderont sans doute pas à préoccuper les responsables de l’Air Mobility Command.
On entend dire que Boeing, devançant les demandes du Pentagone, commencerait à réfléchir à la conception d’un cargo militaire plus petit que le C-17 mais plus gros que le Lockheed Martin C-130J, ce qui reviendrait en quelque sorte à réinventer l’A400M. Il est vrai que les Européens, à force d’évoquer les perspectives d’exportations de leur avion, pourraient bien donner des idées à leur concurrent. Mais, faut-il le souligner, il s’agit là d’idées à long terme…
Pierre Sparaco
http://www.aerobuzz.fr/spip.php?article4343
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: industrie militaire US Mar 22 Oct 2013 - 0:37
jf16 a écrit:
Citation :
La production du C-17 Globemaster III se termine à Long Beach
Ces jours-ci, Boeing livre à l’Air Mobility Command de l’USAF le 223e et dernier quadriréacteur de transport stratégique C-17 Globemaster III. D’ultimes exemplaires en seront livrés dans les prochains mois à des acheteurs étrangers et la chaîne d’assemblage final sera ensuite définitivement arrêtée, mettant un terme à un volet emblématique des activités des usines de Long Beach, nées Douglas et passées chez Boeing en 1997.
j'espère qu'il y'aura une commande de l'AAF
jf16 General de Division
messages : 40867 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: industrie militaire US Mar 22 Oct 2013 - 17:09
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Sikorsky et Boeing dévoilent le SB>1 Defiant
Le 21/10/2013 à 18:30 | Par Gabrielle Carpel
Lors du meeting annuel de l’AUSA (Association of the United States Army), Sikorsky et Boeing ont annoncé le nom de leur démonstrateur pour le programme JMR (Joint Multi-Role Technology Demonstrator) : le SB>1 Defiant.
Le JMR vise à remplacer les Black Hawk de l’armée américaine. Ses principales exigences sont la vitesse, un minimum de 315 km/h, ainsi que le rayon d’action qui devra atteindre 400 km.
Quatre équipes ont été récemment sélectionnées pour la suite du programme. L’équipe Sikorsky-Boeing propose un démonstrateur héritant d’une formule hybride, testée avec l’engin expérimental X2, et qui utilise un rotor contrarotatif et une hélice propulsive. Le SB>1 Defiant devrait atteindre 426km/h.
messages : 40867 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: industrie militaire US Mer 23 Oct 2013 - 21:03
jf16 General de Division
messages : 40867 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: industrie militaire US Mer 23 Oct 2013 - 22:26
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: industrie militaire US Mer 23 Oct 2013 - 23:24
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Lockheed protests U.S. Navy's radar contract award to Raytheon
WASHINGTON, Oct 22 (Reuters) - Lockheed Martin Corp, the Pentagon's top supplier and maker of the Aegis combat system, on Tuesday said it had filed a formal protest against the U.S. Navy's decision to award a next-generation radar contract to Raytheon Co. Lockheed spokesman Keith Little said the company decided to file a protest with the U.S. Government Accountability Office (GAO) because it did not believe the merits of its bid were properly considered during the Navy's evaluation process.
"After careful consideration, Lockheed Martin has protested the Navy's award of the Air and Missile Defense Radar (AMDR) contract," Little said. "We submitted a technically compliant solution at a very affordable price." Lockheed's protest came as lawmakers from New Jersey, where Lockheed builds the Aegis system and related radars, raised concerns about the Raytheon contract award, arguing that it would be more expensive than the Lockheed proposal. Lockheed filed the protest late on Tuesday with the GAO, an arm of Congress that oversees disputes about federal contract awards, Little said. The agency now has 100 days to review the protest, with its ruling expected by Jan. 30. Raytheon earlier this month beat out Lockheed and Northrop Grumman Corp to win the contract to design a next-generation air and missile defense radar for use on the Navy's Aegis destroyers starting in 2016. Under the contract, Raytheon will build and test the new air and missile defense radar that will replace the existing SPY-1 radar built by Lockheed. A Northrop spokesman declined comment when asked whether the company had protested the contract award by Tuesday's deadline. Officials at Raytheon and at the Navy could not be reached for immediate comment on Lockheed's protest, which is expected to trigger a stop-work notice from the Navy.
LAWMAKERS' CONCERNS Lockheed Chief Executive Marillyn Hewson told analysts earlier on Tuesday, before the company filed its formal GAO protest, that the company was evaluating a briefing it received last week from the Navy about its decision. "We've been engaged on it, the Aegis system, for the past 42 years," she said. "We had deep understanding of that program and of the mission, so we were certainly disappointed." New Jersey lawmakers sent a letter to Navy Secretary Ray Mabus dated Oct. 16 in which they expressed concern about the Navy's decision to begin working with a new company given what they called the "unprecedented success" of the Aegis system. The lawmakers, from both the Democratic and Republican parties, asked Mabus to have the Navy reexamine its decision and brief the New Jersey delegation on why and how it was made. A copy of the letter was obtained by Reuters. They said Lockheed offered "the lowest cost AMDR solution," one that was low-risk, affordable, and technologically mature. Lockheed's proposal also represented the best value for the new radar given its record of investment in radar technology, according to the letter, which was signed by Senators Robert Menendez and Jeff Chiesa, and seven members of the House of Representatives. As well as past investment in SPY-1 radar technology, Lockheed also offered $135 million in direct investment in the new program and $70 million capital improvements at the Moorestown site in New Jersey, which first opened in 1954, according to the letter. "We are most concerned that the Navy's AMDR contract award decision, if implemented, would incur significant costs at this time of severe defense budget restrictions," they wrote, saying the decision could result in $400 million of extra costs.
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Sujet: Re: industrie militaire US Jeu 24 Oct 2013 - 23:38
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Gray Eagle Completes 20,000 Automated Takeoffs And Landings
General Atomics Aeronautical Systems, Inc. announced that its Gray Eagle Unmanned Aircraft System (UAS) has reached a record 20,000 successful automatic launch and recoveries with the Automatic Takeoff and Landing System (ATLS). This milestone was achieved on September 25 and comes just 15 months after reaching 10,000 events in June 2012. ATLS has been deployed at eight sites worldwide, including three overseas, with four additional sites planned by January 2015. Recently, successful ATLS flight testing was performed in support of a reduced Takeoff and Landing pattern for operations in limited air space. “In addition to providing the Army with significant cost savings through optimized operator workload and training, Gray Eagle’s ATLS continues to increase the aircraft’s reliability,” said Frank W. Pace, president, Aircraft Systems Group, GA-ASI. “These last 10,000 takeoffs and landings were achieved without a single event of significant damage.” Currently flying 3,200 flight hours per month, the Army’s Gray Eagle Block 1 aircraft has accumulated more than 80,000 flight hours since it was first deployed in 2009. The fleet has grown to 75 aircraft delivered, with another 34 planned within the next 14 months. Within the last year, cumulative flight hours were up 64 percent as Gray Eagle continues to provide unrivaled and innovative capabilities to the war fighter. A technologically advanced derivative of the combat-proven Predator® RPA, Gray Eagle is dedicated to direct operational control by Army field commanders. Its expansive mission set includes persistent, broad-area Reconnaissance, Surveillance, and Target Acquisition (RSTA); convoy protection; Improvised Explosive Device (IED) detection; providing aerial imagery to combat patrols; pattern of life analysis; and precision weapons delivery. A key force multiplier, Gray Eagle has an Intelligence, Surveillance and Reconnaissance (ISR)-only endurance of 25 hours, an operating altitude of up to 25,000 feet, and a payload capacity of over 1,000 lb. Source: Press Release
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Sujet: Re: industrie militaire US Sam 26 Oct 2013 - 12:48
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Lockheed Martin Links Ground Sensors to Unmanned Aircraft Systems
A covert, perpetually self-powered wireless sensor network developed by Lockheed Martin could revolutionise how to discreetly monitor one’s surroundings. Lockheed Martin’s Self-Powered Ad-hoc Network (SPAN) system is a network of “Field-and Forget” ground sensors that provides unobtrusive, continuous surveillance which can support a variety of missions and applications, such as border protection, area surveillance and even bridge, pipeline, aircraft and other structural monitoring requirements.
SPAN is a mesh network of self-organising, self-healing sensors. Information from this mesh is processed using proprietary algorithms that reduce false alarms, providing intelligent situational awareness for military, border patrol and structural monitoring applications. This smart sensor network can cue a camera or unmanned aerial vehicle to further study an area or call an engineer when a pipeline or bridge structure is in danger of fracture. With sensors small enough to be fit into one’s hand, SPAN sensors can be concealed in camouflage housings, such as those resembling rocks, to be inconspicuously positioned throughout an area. The SPAN system also operates with extremely low power, thereby making it possible to power it via energy-harvesting technology, such as solar panels. SPAN’s innovative power management harvests energy from its surroundings to provide perpetually powered sensors. Its ultra low sensor cost is predicated on the fact that each node within the SPAN network incorporates an energy harvesting subsystem that re-charges itself using simple energy sources in its surrounding environment. This innovation negates typical life and cost concerns of batteries and reduces the manual deployment and servicing. Battery life can be a critical differentiator when determining the safety of those in harm’s way. SPAN’s lighter power demand extends operational range, and its inconspicuous sensors reduce the likelihood of discovery and tampering, increasing the realization of persistent surveillance.
Aerial Anarchist Appeals $10K FAA Fine for Reckless Commercial UAS Flight
Raphael Pirker’s model-airplane-sized UAS darted around buildings, zoomed over a hospital heliport and buzzed passersby to shoot a promotional video. The implications of that 2011 flight at the University of Virginia in Charlottesville have been less routine. It resulted in a $10,000 fine issued June 27, the first U.S. enforcement action against a UAS pilot, and thrust Pirker into a debate over regulating unmanned aircraft as planes and helicopters costing less than $1,000 enter the market. “They really occupy a new space and it’s very difficult to figure out how to regulate them,” Peter Asaro, an assistant professor at the New School in New York who has written about drones and the ethics of using robots in war, said in an interview. UAS spending is expected to reach more than $89 billion in the next 10 years with annual expenditures more than doubling from $5.2 billion to $11.6 billion, as the aircraft take on more civilian tasks, according to Fairfax, Virginia-based consulting company the Teal Group Corp. Pushed by UAS’ military success, Congress last year passed a law giving the Federal Aviation Administration until 2015 to write rules for integrating unmanned aircraft into the nation’s airspace. Lawmakers also ordered the agency to move faster on standards for drones weighing less than 55 pounds. Pirker’s lawyer is appealing the fine against the Swiss citizen dubbed an “aerial anarchist” in a report by Bard College’s Center for the Study of the Drone. He doesn’t dispute the flight occurred while saying the fine should be dismissed because the FAA hasn’t written rules. The only way to operate a UAS in the U.S. now is to get a limited permit from the FAA, which doesn’t grant them for commercial flights like Pirker’s. The agency has awarded 1,014 such certificates since 2009, according to its website. The agency hasn’t completed rules for unmanned craft other than for those under 25 pounds used by law enforcement. It’s also wrestling with privacy issues raised by lawmakers and groups such as the San Francisco-based Electronic Frontier Foundation. An FAA order charged Pirker with operating a UAS made with a foam wing and weighing less than 5 pounds in a “careless or reckless manner.” The agency declined to comment on the case, citing the pending litigation, Laura Brown, a spokeswoman, said in an interview. The regulation cited by the FAA has been used against traditional pilots who buzzed homes or made other unsafe manoeuvres. In 2009, the FAA fined a Colorado man who launched an unmanned weather balloon that flew over Denver International Airport, according to agency records. Pirker’s lawyer, Brendan Schulman, said the regulation doesn’t apply in this case. Pirker was fined because he accepted money, making it a commercial flight that the FAA said it wouldn’t permit in a 2007 policy notice. That notice has no legal standing, Schulman, of the firm Kramer Levin Naftalis & Frankel LLP in New York, said an interview. Similar flights by hobbyists haven’t drawn enforcement by the FAA, Schulman says. Video of an unpaid foray by Pirker and his team over New York shows close encounters with pedestrians, apartment buildings and the Statue of Liberty. The group filmed over San Francisco’s Golden Gate Bridge and cable cars in another video. While the FAA has published voluntary guidelines for flying hobbyist aircraft, there aren’t any legal restrictions. Pirker and others in the group he helped form, Team BlackSheep, fly small, lightweight aircraft that can be operated near people and buildings without threatening safety, he said in an e-mail. Pirker, 29, now lives in Hong Kong. The FAA has authority over foreign citizens or companies that violate its regulations in the U.S. and can take legal action to collect fines if they’re upheld. “UAS have an outstanding safety record and most of them are made small and light enough to be safe to use around people, unlike manned aircraft or other tools that UAS are looking to replace,” he said. The agency’s order said Pirker flew a Ritewing Zephyr, a battery-powered flying wing, over the Charlottesville, Virginia, campus and medical center on Oct. 17, 2011. Pirker, who resembles a science fiction character as he wears goggles displaying real-time video he uses to steer his small aircraft, said he began flying gliders and gasoline-powered models while young. He makes his living selling small UAS and flying them for hire, he said. While he’s cited the lack of rules in trying to get his fine thrown out, he said he sees the need for regulations so the drone industry can grow. “Right now we use unmanned aircraft for playing, but I think there is a lot more potential for several industries,” he said. The FAA hasn’t responded to Schulman’s motion to dismiss the fine. Pirker’s appeal will be decided by a judge at the U.S. National Transportation Safety Board, which hears appeals of FAA enforcement actions. Pirker flew his UAS at “extremely low altitudes over vehicles, buildings, people, streets and structures,” the FAA said in its order. Pirker notified local officials he would be flying over the hospital heliport to prevent risk of a mid-air collision, Schulman said. While Pirker appears to be the first UAS operator to be fined by the FAA, according to Schulman, two recent incidents in New York raised safety and legal concerns. A Queens man died Sept. 5 after he was struck in the head by his remote-controlled copter. A Brooklyn man was charged this month with reckless endangerment after a drone struck buildings and crashed onto a sidewalk near Grand Central Terminal. Cases such as these make it crucial for FAA to move quickly while adopting appropriate restrictions, Kenneth Witcher, dean of the College of Aeronautics at Embry-Riddle Worldwide, said in an interview. “If we introduce unmanned aircraft systems into the U.S. airspace system and have a tragic accident, it’s going to hurt the industry,” he said. Pirker’s flight in Virginia ran afoul of rules that the Academy of Model Aeronautics, a Muncie, Indiana, group representing more than 150,000 hobbyists, recommends for its members, Richard Hanson, a spokesman said. The group’s safety code says planes shouldn’t be flown in public areas or over unprotected people. “It raises numerous safety questions and would be outside the safety guidelines that we establish for the members of the academy,” Hanson said of Pirker’s actions. “You know that these things are going to crash someday. You always fly them in an environment that’s not going to hurt anyone.”
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Sujet: Re: industrie militaire US Dim 27 Oct 2013 - 14:12
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Raytheon Test Fires Enhanced Anti-Tank Weapon System
Raytheon Company successfully completed an initial round of live-fire testing with a new U.S. Marine Corps Light Armored Vehicle Anti-Tank (LAV-AT) weapon system. The upgraded, highly mobile, anti-armor LAV-AT weapon system is designed to protect reconnaissance and light infantry. Its mission is to defeat threats at long-range, day or night, and in all weather conditions.
“Raytheon is delivering an enhanced capability designed to save Marines’ lives,” said Michelle Lohmeier, vice president of Land Warfare Systems for Raytheon Missile Systems. “The new turret and thermal systems can perform surveillance and targeting on the move, providing greater situational awareness. Raytheon has also reduced the size of the equipment to provide more crew space inside the vehicle.” In April 2012, the U.S. Marine Corps awarded Raytheon a contract to develop and integrate an anti-tank weapon system on four LAV-ATs. All four vehicles will go into development testing later this year, with operational testing to follow in late 2014.
Raytheon Company, with 2012 sales of $24 billion and 68,000 employees worldwide, is a technology and innovation leader specializing in defense, security and civil markets throughout the world. Raytheon is headquartered in Waltham, Mass.
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Sujet: Re: industrie militaire US Lun 28 Oct 2013 - 20:08
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Bombardier du futur : partenariat entre Boeing et Lockheed Martin
Le 28/10/2013 à 11:43 | Par François Julian
Boeing et Lockheed Martin ont annoncé le 25 octobre dernier qu'ils allaient collaborer dans le développement d'un nouveau bombardier développé dans le cadre du programme baptisé Long-Range Strike Bomber (LRS-B) de l'US Air Force. Dans cette équipe, Boeing sera le maitre d'oeuvre, tandis que Lockheed Martin agira en qualité de premier partenaire. Les deux constructeurs seront en compétition avec Northrop Grumman.
Le programme LRS-B est un programme classifié du Pentagone. On ne sait rien ou presque ce de ce « black program ». C'est en 2008, sous l'administration Georges W. Bush que le Pentagone lance de premières études préliminaires pour le développement du NGB (Next Generation Bomber), un nouveau bombardier sensé succéder au B-52, au B-1B puis plus tard au B-2. A l'époque, Boeing et Lockheed Martin avaient d'ailleurs déjà annoncé leur volonté de travailler ensemble.
En 2009, le secrétaire d'état à la Défense Robert Gates demande l'annulation du programme, le cahier des charges de ce dernier devant être revu en profondeur. C'est sous l'administration Obama que le programme renait sous le nom de LRS-B.
De son coté l'US Air Force a indiqué vouloir faire l'acquisition de 80 à 100 exemplaires de LRS-B. Il est prévu que de dernier soit opérationnel en 2025, et que 6 Md$ soient alloués à son développement entre les années fiscales 2013 et 2017. Le coût unitaire de chaque appareil pourrait avoisiner les 550 M$. Enfin, il est prévu que le LRS-B s'intègre dans une famille de nouveaux systèmes baptisés LRS, comprenant notamment un missile de croisière de nouvelle génération et un engin sans-pilote.
Pour le reste, et notamment les caractéristiques techniques, ce n'est pour le moment l'objet que de spéculations. On imagine que ce futur bombardier aura une distance franchissable sans ravitaillement et une capacité d'emport au moins similaires à celui du B-2, soit 9500 km avec 18 tonnes d'armements en soute. Il est également très probable que l'engin sera furtif.
Autre sujet de spéculation : la motorisation. Visiblement, le LRS-B sera un avion transsonique, éventuellement capable de franchir le mur du son. Il est acquis que General Electric et Pratt & Whitney travaillent sur de nouvelles technologies de moteur militaire, notamment par l'intermédiaire des programmes Advent (ADaptive Versatile ENgine Technology) et AETD (Adaptive Engine Technology Development). Des technologies qui ont largement dépassé le stade de la planche à dessin et qui font d'ores et déjà l'objet d'essais en laboratoire.
L'état d'avancement du programme LRS-B est inconnu. Il est probable que les avionneurs américains n'en soient encore qu'à une phase de réduction de risque. Les médias américains ont rapporté à plusieurs reprises que le laboratoire des Skunk Works de Lockheed Martin aurait déjà fait volé un démonstrateur, dans le cadre du programme NGB.
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Sujet: Re: industrie militaire US Lun 28 Oct 2013 - 23:32
suite à ton article jf16 avec plus de détails
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Boeing, Lockheed team up for new US Air Force bomber
Boeing and Lockheed Martin said Friday they have teamed up to bid for a new $55 billion US Air Force bomber program aimed at replacing the aging bomber fleet. Boeing is acting as the prime contractor, and Lockheed is the main teammate in the bid to supply the Air Force’s Long-Range Strike Bomber program, the companies said in a joint statement.
“Boeing and Lockheed Martin are bringing together the best of the two enterprises, and the rest of industry, in support of the Long-Range Strike Bomber program, and we are honored to support our US Air Force customer and this important national priority,” said Dennis Muilenburg, president and chief executive of Boeing Defense, Space & Security. Air force spokesman Ed Gulick said the program aims to build between 80 and 100 of the new, long-range stealthy bombers. “The LRS-B program is a top modernization priority for the Air Force and critical to our national security. The Air Force looks forward to working with all participating industry partners on this very important program,” he said.
The cost of each plane is about $550 million, he said, putting the total value of the program if all 100 planes are built at $55 billion. Deliveries are due to begin in the mid 2020s, “before the current aging fleet goes out of service,” he said. Shares in Dow member Boeing jumped 1.7 percent and Lockheed’s stock rose 1.0 percent. The air force has two programs, the B-1 and the B-2, aimed at replacing the aging B-52s but they were wracked with heavy cost overruns. The air force only bought 20 of Northrop Grumman’s B-2s, the newest long-range bomber in its fleet. For the development of the new bomber, the air force budgeted $292 million in fiscal year 2013 that ended September 30, and $379 million in the current fiscal 2014.
Both Boeing and Lockheed currently have projects underway for the US Air Force. Boeing, which built the B-52 fleet, is developing the KC-46 refueling tanker and Lockheed is working on the newest stealth F-35 fighter jet. “The team will be able to produce unique and affordable solutions that could not be achieved without partnering,” they said. Design using ‘proven technologies’ In 2011, then-defense secretary Robert Gates launched the next-generation bomber project. According to the Pentagon, the new bomber should be designed using “proven technologies” to create a long-range, nuclear-capable and optionally remotely piloted aircraft that will be able to operate and survive in highly contested areas densely protected by air defenses.
“We’re confident that our team will meet the well-defined system requirements and deliver a world-class next-generation Long-Range Strike Bomber to the US Air Force within the budget and timeframe required,” said Orlando Carvalho, executive vice president of Lockheed Martin Aeronautics. Despite the sharp “sequester” spending cuts for the Pentagon and a protracted budget battle in Washington, “the bomber program will go forward as planned,” said Loren Thompson, a defense consultant at the Lexington Institute. The United States has fewer than 200 long-range bombers, with an average age of 30 years, he noted.
The B-52s date back to the 1960s, the B-1s to the 1980s under the Reagan administration and the B-2 were built in the 1990s, he said. The B-2, built by Northrop Grumman, “is considered the most capable bomber we have” because it is “nearly invisible,” he said, but they were “extremely expensive.” The air force’s view of its needs has changed since the B-2 was launched, designed to destroy mobile nuclear targets in Russia during the Cold War. Today’s bomber mission is different, in that the aircraft are carrying essentially non-nuclear bombs over long distances. Thompson said it was likely Northrop Grumman would mount a team to bid on the program.
Richard Aboulafia, an aviation consultant with the Teal Group, said that Boeing and Lockheed had to partner in the bidding. “I would give them a good 65 percent chance together — on their own they had no chance,” Aboulafia said.
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Sujet: Re: industrie militaire US Mer 30 Oct 2013 - 21:06
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Après BAe, GDELS-Steyr licencie (actualisé)
Les constructeurs traditionnels de véhicules blindés vont mal. Le groupe européen de l’armement terrestre GD European Land Systems (GDELS), filiale européenne du géant américain General Dynamics s’apprête à supprimer jusqu’à 200 emplois dans sa filiale autrichienne Steyr. L’essentiel des licenciements vont dramatiquement affecter l’usine Steyr de Simmering, près de Vienne. Les négociations pour un plan social ont été lancées cet été et les premiers départs sont attendus début 2014. En cause, bien sûr, l’effondrement des commandes de véhicules blindés. Un marché des blindés qui devient très difficile dû aux baisses significatives des budgets défense et également à l’arrivée des pays « low cost » sur ce segment (Chine, Turquie, Corée…). Steyr terminera en avril 2014 la livraison des derniers transports de troupe de type Pandur II (photo) commandés par le Koweït. Steyr a notamment réalisé lʼAscod (véhicule de combat dʼinfanterie austro-espagnol), connu sous le nom d’Ulan dans l’armée autrichienne. Et même si l’Ascod serait retenu dans la compétition britannique FRES Scout, l’offre prévoit que les caisses seront réalisées par la filiale espagnole de GDELS (Santa Barbara Sistemas). Au final, il ne devrait rester chez Steyr à Simmering qu’entre 70 à 150 employés, autant dire rien. Steyr qui emploi encore 400 personnes aujourd’hui, va donc de facto quasiment disparaitre, ne conservant qu’une activité locale minime de MCO (Maintien en condition opérationnelle).
L’activité terrestre de BAe mal en point
Le mouvement des fermetures d’usines de plateformes terrestres a débuté déjà il y a quelques années. Le géant anglo-américain BAE licencie lui aussi à tour de bras, y compris aux USA, suite aux baisses importantes des budgets et contrats défense. Les 300 employés de l’usine texane de Sealy, près de Houston, vont se retrouver sur la carreau dès juin de l’année prochaine. Même sur ses terres, le britannique s’efface, l’usine de Leicester a déjà fermé ses portes et celle historique de Newcastle (plus de 300 salariés), qui produit le véhicule du génie Terrier va fermer dans les mois qui viennent. Il s’agit de la dernière usine de production de plateformes terrestres sur le territoire britannique. Les capacité de production de BAe en Europe vont bientôt se limiter à celle suédoise d’Hagglunds, qui a également vu sa surface diminuer…
A contrario, en France, Nexter semble bien se porter et la tendance est plutôt à l’embonpoint des effectifs. Pourvu que cela dur !
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Sujet: Re: industrie militaire US Mer 30 Oct 2013 - 22:59
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SDB II, JSOW C1 Demonstrate Advanced Aerial Strike Capabilities
Raytheon Company and the U.S. Air Force concluded a series of test flights with the Small Diameter Bomb II (SDB II) culminating in direct hits on targets moving at operationally representative speeds. SDB II can hit targets from a range of more than 40 nautical miles. It has a powerful warhead capable of destroying armored targets, yet keeps collateral damage to a minimum through a small explosive footprint. It is highly accurate and offers warfighters the flexibility to change targets through a datalink that passes inflight updates to the weapon. “These successes are the latest in a series of test flights demonstrating Raytheon’s readiness to progress the SDB II program to the System Verification Review and Milestone C,” said John O’Brien, SDB II program director for Raytheon Missile Systems. “These tests showcase the game-changing capability of Raytheon’s tri-mode seeker to detect, track and engage moving targets in adverse weather.” According to Raytheon, earlier supporting tests were performed in a multitude of different environments and scenarios, key to maturing seeker algorithms and validating the weapon’s aerodynamic performance. “All test flights helped reinforce the system’s capability to satisfy a critical warfighter need.” the announcement said. The Department of Defense has invested more than $700 million in the SDB II program.
Under another test program Raytheon, with the US Navy have recently confirmed testing the capability to guide the newest version of the Joint Standoff Weapon (JSOW) C-1 from an E-2D airborne early warning and control aircraft. The team demonstrated how an F/A-18E/F Super Hornet aircraft, an E-2D Advanced Hawkeye aircraft and the JSOW C-1 can network together for such task. The test was part of the Navy’s Trident Warrior 2013 demonstration in July. During the demonstration, fighters simulated the launch of a JSOW C-1 while the E-2D directed the weapon toward the positively identified target. The E-2D aircraft also received status updates sent from the JSOW C-1. “The success of the Trident Warrior 2013 demonstration proves the feasibility of providing the fleet a means of executing the complete kill chain with carrier-based assets utilizing the F/A-18E/F, JSOW C-1 and E-2D to engage maritime targets at range,” said Cmdr. Errol Campbell, the U.S. Navy’s Precision Strike Weapons program office deputy program manager for the JSOW program. Additionally, the team was able to track and designate a target; simulate the launch of the JSOW; send, receive and acknowledge target updates; and receive bomb hit indication data from the weapon. “This test further verifies the flexibility and seamless plug-and-play connectivity of JSOW C-1′s network-enabled capability,” said Celeste Mohr, JSOW program director for Raytheon Missile Systems. “The test demonstrates the relative ease with which the U.S. Navy can build on the ongoing integration of the JSOW C-1 on the U.S. Navy’s F/A-18 and expand the interoperability and connectivity to a fielded carrier-capable tactical airborne early warning aircraft.” In 2009, the Navy performed a similar demonstration of connectivity and interoperability among sensor platforms, a shooting platform and the JSOW C-1 during the Joint Surface Warfare Joint Capability Technology Demonstration. This demonstration involved a P-3 Orion aircraft’s littoral surveillance radar system and an E-8C Joint Surveillance Target Attack Radar System aircraft.
Sikorsky and Boeing have officially named their future rotorcraft partnership ‘Team Defiant’. The team has based their design on the Sikorsky’s X2 technology and Boeing’s coaxial rotor concepts? The design is one of four selected by the US Army for its JMR technology demonstration program. “The cooperation is aimed on 50-60 year program, forming the backbone of the US Army aviation” Sikorsky Sam Mehta, President of Sikorsky Military Systems, said during the announcement at the AUSA exhibition today. He said a team of engineers from Sikorsky and Boeing are exploring rapid prototyping techniques that have the potential to introduce new technologies and business advantages.
Le caillou, prochaine arme d'espionnage des États-Unis ?
L’un des principaux groupes américains de défense, Lockheed Martins, a démontré les capacités de surveillance d’un… caillou. Ou plutôt de capteurs qui peuvent être placés dans des pierres afin de rendre les dispositifs de surveillance plus discrets.
Il n'y a pas que la NSA qui espionne, il y a aussi les cailloux. Lockheed Martin, le géant américain de la défense, a réaffirmé, la semaine dernière lors de l’AUSA (le rassemblement annuel de tous ceux qui travaillent avec l’armée américaine) vouloir pousser sur le terrain son nouveau super-espion qui tient... dans un caillou. Baptisée SPAN (pour "Self-Powered Ad-hoc Network" - réseau ad-hoc auto-alimenté), cette technologie est en développement depuis près d’une décennie. Il s’agit d’un capteur suffisamment petit pour être placé dans des réceptacles aussi anodins que des petites pierres. À la différence des premiers prototypes, les SPAN de dernière génération peuvent être laissés "à l’abandon" sur place pendant des années car ils se rechargent grâce à l’énergie solaire. D’après Matt Plyburn, un responsable de Lockheed Martin interrogé par le site spécialisé dans les nouvelles technologies "Wired", ces petits dispositifs auraient une durée de vie de plus de 20 ans.
Une fois qu’un de ces mini-maîtres espions perçoit un mouvement suspect, il avertit un drone ou un agent en chair et en os qui peut ensuite aller observer de plus près de quoi il en retourne. Tout le défi de ces dernières années a été, pour les ingénieurs de Lockheed Martins, de réduire le nombre de "faux positifs". Le groupe américain assure qu’aujourd’hui, ses sentinelles rocailleuses savent parfaitement faire la part des choses. Mais pour l’heure, l'efficacité des SPAN n'a pas encore été officiellement testée. Pour Lockheed, les SPAN seraient de parfaits compagnons technologiques pour améliorer la surveillance aux frontières ou encore aux abords des QG des grands groupes qui hébergent d’importants secrets industriels. Le but, d’après Lockheed Martin, est d’offrir un système "de surveillance non-intrusive et en continu" à un coût opérationnel défiant toute concurrence, rapporte la chaîne russe d’informations en continu Russia Today. Chaque capteur est vendu 1 000 dollars. L’idée est de quadriller au maximum une zone grâce à ces cailloux afin de la sécuriser. Ils voient des cailloux partout Des espions tout terrain que l'armée américaine laisserait en souvenir au moment de quitter des zones où, comme en Afghanistan, les conflits sont toujours latents. "Nous allons laisser un grand nombre d’agents en Afghanistan et ils vont avoir besoin de ce genre de technologie facile à mettre en place pour surveiller, par exemple, un village sans pour autant installer des dispositifs trop voyants", affirme Matt Plyburn. Lockheed Martin n’est pas le seul à travailler sur ce genre de technologie. L’armée américaine finance, à hauteur de plusieurs millions de dollars, la société américaine Camgian Microsystem pour travailler sur des technologies de réduction de consommation d’énergie de ce genre de capteurs. Depuis 2008, Textron, un groupe américain spécialisé dans les technologies militaires, commercialise un système qui ressemble beaucoup au SPAN sans être aussi discret. Même les services secrets britanniques se sont déjà intéressés aux cailloux espions. Mais ils en ont gardé un amer souvenir : ils avaient essayé en 2006 d’espionner les Russes en installant un micro dans un caillou en plastique déposé dans une rue de Moscou. La Russie avait, rapidement, découvert le subterfuge, ce qui avait déclenché une mini-crise diplomatique entre les deux pays. "L’épisode du caillou espion a été plutôt embarrassant", a reconnu en 2012 Jonathan Powell, l’un des principaux conseiller de Tony Blair qui était Premier ministre britannique à l’époque.
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Sujet: Re: industrie militaire US Jeu 31 Oct 2013 - 16:15
ce SPAN serait bon a disperser hors du Mur au sud
_________________
annabi Général de corps d'armée (ANP)
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Sujet: Re: industrie militaire US Sam 2 Nov 2013 - 0:22
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DARPA Spends $26M on UAS Laser Defence Weapons
US military researchers are hiring two defence companies to develop technology for pod-mounted laser weapons to protect manned aircraft and unmanned aircraft systems (UAS) from electro-optical and infrared (EO/IR)-guided surface-to-air missiles.
Officials of the U.S. Defense Advanced Research Projects Agency are choosing the Northrop Grumman Corp. Aerospace Systems segment in Redondo Beach, Calif., and the Lockheed Martin Mission Systems and Training segment in Akron, Ohio, for Project Endurance to develop laser weapons to defend aircraft from missiles. Northrop Grumman is receiving a $14.6 million contract, and Lockheed Martin is receiving an $11.4 million for the Endurance programme. The contracts were announced on Monday. Project Endurance, previously part of the DARPA Excalibur laser weapons programme, focuses on miniaturizing component technologies, developing high-precision target tracking, identification, and lightweight agile beam control to support target engagement. The programme also focuses on the phenomenology of laser-target interactions and related threat vulnerabilities. Ultimately the programme seeks to develop pod-mounted lasers for UAS and planes. Among the Endurance programme’s goals are to design a miniaturized, flight-traceable, low-maintenance laser with an output beam strong enough to defeat incoming enemy missiles. The programme also seeks to design a lightweight agile beam director and beam control technology to support coarse and fine tracking of moving targets. DARPA researchers are interested in laser pods also capable of target-identification and target-engagement, and that can accommodate additional functions such as intelligence, surveillance, and reconnaissance (ISR) and target designation. Also part of the DARPA Endurance programme is the design of a high-precision coarse-to-fine-track and target identification subsystem, as well as test plans for laser effects testing. Later, the programme will design and test miniaturized airborne defence laser weapons, laser effects testing, and estimate the vulnerabilities of enemy anti-air missiles to specific laser power levels. The Endurance programme emerged from the DARPA Excalibur programme, which sought to develop coherent optical phased array technologies to enable scalable laser weapons that are 10 times lighter and more compact than high-power chemical laser systems. The laser phased arrays developed in the Excalibur programme were to combine low-power electrically driven lasers, such as diode lasers and fiber laser amplifiers, in a coherent way. The programme also focused on laser beam-steering technologies to make laser arrays conformal with aircraft. On the current contracts, Northrop Grumman will do the work in Redondo Beach, Calif.; Rolling Meadows, Ill.; Linthicum, Md.; Oxford, Mass.; and Pittsburgh, Pa. Lockheed Martin will do the work in Akron, Ohio; Orlando, Fla.; Sunnyvale, Calif.; and Palmdale, Calif. The companies should be finished with this phase of the Endurance programme by December 2016.
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Sujet: Re: industrie militaire US Sam 2 Nov 2013 - 18:02
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Lockheed Martin dévoile le SR-72 hypersonique
Le 02/11/2013 à 11:57 | Par François Julian
Lockheed Martin a dévoilé hier un projet d'avion militaire hypersonique baptisé SR-72. Ce bimoteur hypervéloce, qui pourrait être capable de voler jusqu'à Mach 6, est présenté par le constructeur américain comme le descendant direct du SR-71 Blackbird.
Comme ce fut le cas pour le légendaire avion de reconnaissance capable de voler à Mach 3, c'est le très secret bureau d'études des Skunk Works qui travaille à la mise au point de ce SR-72. Ce dernier est imaginé comme un avion de reconnaissance non-piloté, capable de traverser si rapidement un espace aérien qu'aucun adversaire n'aurait le temps de réagir. Eventuellement armé, l'engin pourrait également emporter à son bord des missiles de croisière, eux aussi hypersoniques, pour frapper un ennemi en plein coeur.
Le principal défi technologique dans la mise au point de ce SR-72, c'est évidemment la propulsion. Un tel engin sera en effet doté d'un mode propulsion à cycle combiné, lui permettant de décoller par ses propres moyens, puis d’accélérer jusqu'à six fois la vitesse du son, avant de revenir à sa base. On parle d'un système de propulsion à cycle combiné, car il est question d'associer un turboréacteur à un moteur de type statomixte (un statoréacteur lui-même combiné à un superstatoréacteur).
Le turboréacteur doit permettre à l'engin de décoller et d’accélérer jusqu'aux environs de Mach 2,5, vitesse au-delà de laquelle le rendement d'un tel moteur finit par s’effondrer. Au-delà de Mach 3, un moteur de type statoréacteur est par contre capable de prendre le relais, pour poursuivre l’accélération de l'engin jusqu'aux environs de Mach 6, où un statoréacteur prend à son tour le relais.
Pour le moment, le fonctionnement d'un tel moteur reste relativement théorique, bien que diverses programmes de recherche, co-financés par la Darpa et l'US Air Force, aient permis de travailler sur certaines des briques technologiques.
Parmi eux, on peut citer le programme Scramjet Engine Demonstrator-Wave- Rider (SED-WR) au sein duquel a été testé en vol l'engin hypersonique X-51A de Boeing et de la Nasa. Quatre vols d'essais ont eu lieu entre 2010 et 2013, avec un record de vitesse à Mach 5,1.
Autre programme de recherche : HiSTED (High-Speed Turbine Engine Demonstrator) par l'intermédiaire duquel Liberty Works (une branche américaine de Rolls-Royce) et Williams Engine ont testé en laboratoire des projets de nouveaux turboréacteurs pouvant fonctionner jusqu'à Mach 3. C'est dans le cadre de ce programme qu'a été testé en 2009 une turbine baptisée YJ102R.
En fait ces deux programmes devaient se rejoindre dans un autre programme baptisé FaCET (Falcon Combined Cycle Engine Technology), qui devait aboutir à un moteur à cycle à combiné pour propulser l'engin HTV-3X, là encore financé par la Darpa et l'US Air Force, et dont la maitrise d'oeuvre du développement fut confiée à Lockheed Martin. Lancé en 2003, il fut annulé en 2008, faute de financement. Le HTV-3X aurait dû être la suite du planeur hypersonique HTV-2, testé sans succès en 2010 et 2011. Dans une certaine mesure, le SR-72 est le descendant direct du HTV-3X, à quelques différences près.
Comme l'explique le magazine américain Aviation Week, qui a révélé l'existence du SR-72 le 1er novembre dernier, peu avant que Lockheed Martin ne confirme cette information via son propre site internet, la principale difficulté sur le plan technique est de faire le lien entre la vitesse maximale de fonctionnement d'un turboréacteur qui se situe aux alentours de Mach 2,2 et la vitesse auquel un moteur de type statoréacteur peut être amorcé, qui de l'ordre de Mach 3 ou Mach 3,5.
Sur le SR-71, le problème s'était déjà posé et avait nécessité la mise au point d'un système permettant de faire varier le débit d'air entrant dans le compresseur moteur J58 au moyen d'une entrée d'air mobile et d'un complexe système de clapets. Ainsi, à Mach 3,3, le J58 ne contribuait plus qu'à hauteur d'environ 17 % à l'effort total de poussée.
Le problème sera abordé différemment sur le SR-72. Selon l'hebdomadaire américain, le programme HiSTED n'ayant pas donné de résultats concluants, il est dorénavant envisagé d'utiliser un moteur militaire sur étagère pour réaliser la phase d'accélération au-delà de Mach 2. L'avionneur américain s'est visiblement associé au motoriste Rocketdyne pour modifier un turboréacteur de type F100 ou F110 (qui équipent les F-16 et F-15) dans ce but précis.
Plus généralement, l'américain Rocketdyne (qui appartenait à Pratt & Whitney avant d'être racheté par GenCorp et fusionné à Aerojet en juin dernier) est le principal partenaire de Lockheed Martin sur ces sujets de propulsion. Pour mémoire, c'est Rocketdyne qui a mis au point le superstatoréacteur à kérosène SJY61 du X-51A.
Pour le reste, et comme l'explique une fois de plus Aviation Week, Lockheed Martin envisage d'abord de faire voler un démonstrateur « de la taille d'un F-22 », avant d'envisager le constructeur du véritable appareil qui aurait une longueur similaire à celles du SR-71 (un peu plus de 30 m). Ce démonstrateur pourrait être prêt en 2018, tandis que le SR-72 ne doit pas être opérationnel avant 2030.
Plus généralement, le SR-72 s'inscrit dans doctrine baptisée « Prompt Global Strike », qui doit permettre à l'US Air Force de frapper n'importe quel point du globe en moins d'une heure. C'est cette même doctrine qui motive l'étude par Lockheed Martin d'un missile de croisière baptisé High Speed Strike Weapon (HSSW).
Au delà de ces considérations techniques et opérationnelles, on peut s'interroger sur la raison qui pousse aujourd'hui Lockheed Martin a levé le voile sur ce projet d'avion extrêmement futuriste, et donc le développement sera quoiqu'il arrive mené dans la plus grande discrétion. Il se pourrait que ce soit un moyen pour le constructeur de s'assurer plus facilement le soutien des pouvoirs publiques. Une semaine plus tôt, Lockheed Martin a également annoncé son partenariat avec Boeing pour le développement d'un nouveau bombardier lourd.
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Sujet: Re: industrie militaire US Lun 4 Nov 2013 - 19:32
Citation :
DARPA Awards Five Contracts for the Evaluation of TERN Naval UAS
Since August 2013 the U.S. Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) has awarded several contracts for concept evaluations of the ship-based Tactically Exploited Reconnaissance Node (TERN) – a low-cost, Medium Altitude Long Endurance (MALE) unmanned aerial vehicle program aimed to explore an innovative vertical takeoff and landing UAS suitable for vessels with limited deck space. These contracts are the first element in a three phase development and demonstration program, aimed to demonstrate the system design and technology maturation, culminating in actual flight demonstrations taking place in 2017. Over the course of three development phases that would demonstrate automatic launch and recovery and key technologies required by a TERN objective system. The mission performance goals for the operational TERN system are comparable to emerging land-based MALE UAV capabilities. According to the agency, the ultimate goal for a TERN objective system air vehicle is to enable persistent ISR capabilities with payloads of 600 pounds while operating up to 900 nautical miles from a host vessel. The TERN objective system is intended to operate from multiple ship types, including Littoral Combat Ship 2 (LCS-2) class ships, and in elevated sea states. Through the current TERN Phase I DARPA is exploring several conceptual designs and trade studies toward a future TERN design. Several companies were awarded contracts worth $2.8 – $2.2 million each for this work. These companies include Northrop Grumman, Aurora Flight Sciences, AeroVironment, Carter Aviation Technologies and Maritime Applied Physics Corp. “TERN represents an entirely new category of UAS that has the potential to meet the evolving needs of customers for ISR capabilities” said Roy Minson, AeroVironment senior vice president and general manager of the company’s UAS business segment. Aurora also commented on its role in the program, Dr. John S. Langford, Aurora’s CEO and founder said his company is forming an industry team that includes leading experts in shipboard integration, naval operations, robotics, and flight controls. “Aurora’s TERN solution would be a disruptive technology capable of transforming how the US Navy conducts operations in the 21st century,” said . “TERN would enable unmanned air vehicles with significant payload capabilities to operate from a large number of ships that do not have runways.” Dr. Langford added. Aurora would design a deployable UAS capable of launch and recovery from small naval ships. Leveraging innovative autonomous flight control technology originally developed for Aurora’s Orion UAS and Centaur Optionally Piloted Aircraft (OPA), Aurora would take a systems level approach to address the challenges of capture dispersion, capture load management, and ship-board integration with a minimal on-board footprint.
http://defense-update.com/20131104_tern.html
jf16 General de Division
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Sujet: Re: industrie militaire US Lun 4 Nov 2013 - 19:48
Citation :
Raytheon améliore les batteries « Patriot »
lundi 4 novembre
L’américain Raytheon améliore sans cesse les performances des systèmes anti-aériens moyenne portée « Patriot ». Cette fois les travaux concernent l’intégration de nouveaux calculateurs au niveau du radar ainsi que l’installation d’un logiciel plus performant. En parallèle, Raytheon propose l’installation de nouvelles consoles de commandes dotées d’écrans couleur et de claviers plus ergonomiques. Le « Patriot » a été choisi par 12 nations. Il se veut capable de contrer les avions les plus modernes ainsi que les drones et certains missiles balistiques.
http://www.aerobuzz.fr/spip.php?breve2709
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: industrie militaire US Mer 6 Nov 2013 - 0:15
SAN DIEGO – Nov. 4, 2013 – Northrop Grumman Corp. (NYSE:NOC) and Triumph Aerostructures – Vought Aircraft Division, a subsidiary of Triumph Group, Inc., have successfully demonstrated the structural strength of the U.S. Navy’s Triton unmanned aircraft system (UAS) wing. This is a key capability that will allow the aircraft to descend from high altitudes to make positive identification of targets of interest during surveillance missions. A team of engineers found that no failures or unacceptable deformations of the wing occurred when it was subjected to a load at 22 percent above the Navy’s requirement. “During surveillance missions using Triton, Navy operators may spot a target of interest and order the aircraft to a lower altitude to make positive identification,” said Mike Mackey, Northrop Gumman’s Triton UAS program director. “The wing’s strength allows the aircraft to safely descend, sometimes through weather patterns, to complete this maneuver.” Northrop Grumman’s wing supplier for its portfolio of high-altitude, long-endurance unmanned aircraft systems is Triumph Aerostructures ─ Vought Aircraft Division. The testing was conducted at their facility in Dallas. Additional steps needed to certify the wing’s life span include flight tests at various weights placed within the wing that simulate various fuel loads and a fatigue test of the entire airframe that will begin in 2017. The MQ-4C Triton will provide long-range intelligence, surveillance and reconnaissance to Navy commanders as a complement to the manned P-8 Poseidon maritime patrol aircraft. Using a specialized suite of sensors that sweep in a 360-degree field of view, Triton can monitor more than one million square miles of ocean in a single mission. Northrop Grumman is the Navy’s prime contractor for the Triton UAS with 68 aircraft planned to be built. Northrop Grumman is a leading global security company providing innovative systems, products and solutions in unmanned systems, cyber, C4ISR, and logistics and modernization to government and commercial customers worldwide. Please visit www.northropgrumman.com for more information.