messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Actualités au Moyen Orient Sam 19 Oct 2013 - 20:30
Rappel du premier message :
C'est un religieux... Donne lui l'objectif, il te fournit le texte qui va bien.
Pgm
Auteur
Message
pyromane Colonel-Major
messages : 2349 Inscrit le : 22/06/2011 Localisation : Ailleurs Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mer 6 Aoû 2014 - 13:44
je dis bien que l'occident n'est pas le paradis, que comme toute société humaine il a ses défaut, je dis juste que dans les faits c'est une des régions les plus paisibles du monde, et ça tu ne peux pas le nier, et ca rend caduque tous les discours sur la décadence morale de l'occident, car c'est bien chez nous que la décadence existe.
_________________
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mer 6 Aoû 2014 - 14:28
Je vous propose de poursuivre cet échange sur le topic "Islam" et laisser cet espace pour les infos relatives au PO.
cdt
atlasonline Colonel-Major
messages : 2010 Inscrit le : 23/05/2010 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mer 6 Aoû 2014 - 15:47
Edit : je repost, dans le topic Islam.
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Jeu 7 Aoû 2014 - 2:57
que signifie "lakom dinokom wa lya dine" vous me respecter je vous respecte,a chacun sa religion mais dans la societe on n'impose pas sa doctrine ou sa religion meme le prophete mohamed saaws quand il est juge daun contentieux entre juif ou chretiens ils utilisait leur loi.c'est pour cela qu'aucun musulnan n'arrivera meme pas a ses orteilles il etait trop en avance sur son temps,il ne croyait meme pas aux tribalisme ni les contentieux familiaux.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Jeu 7 Aoû 2014 - 8:53
juba2 a écrit:
que signifie "lakom dinokom wa lya dine" vous me respecter je vous respecte,a chacun sa religion mais dans la societe on n'impose pas sa doctrine ou sa religion meme le prophete mohamed saaws quand il est juge daun contentieux entre juif ou chretiens ils utilisait leur loi.c'est pour cela qu'aucun musulnan n'arrivera meme pas a ses orteilles il etait trop en avance sur son temps,il ne croyait meme pas aux tribalisme ni les contentieux familiaux.
En parlant de tribalisme, tu es un mauvais exemple juba. Tu défends certes ton peuple, mais en rabaissant les autres. C'est qu'on appel, nationalisme ou xénophobie.
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Ven 8 Aoû 2014 - 3:01
Baybars a écrit:
juba2 a écrit:
que signifie "lakom dinokom wa lya dine" vous me respecter je vous respecte,a chacun sa religion mais dans la societe on n'impose pas sa doctrine ou sa religion meme le prophete mohamed saaws quand il est juge daun contentieux entre juif ou chretiens ils utilisait leur loi.c'est pour cela qu'aucun musulnan n'arrivera meme pas a ses orteilles il etait trop en avance sur son temps,il ne croyait meme pas aux tribalisme ni les contentieux familiaux.
En parlant de tribalisme, tu es un mauvais exemple juba. Tu défends certes ton peuple, mais en rabaissant les autres. C'est qu'on appel, nationalisme ou xénophobie.
baybars tu m'as mal compris je defends la liberte culturelle,mais ma nation c'est le Maroc que je defends toujours comme toi tu defends ta nation qui est la turquie,je respecte tes idees meme si je ne suis pas d'accord, je ne crois pas au tribalisme mais je crois au respect des autres cultures mais qu'on ne m'impose pas les leurs. si vous m'avez pas compris je vous donnerais plus d'explications enj faisant la turquies comme example comme imposant vos cultures a d'autres/.
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mer 13 Aoû 2014 - 0:25
Citation :
L'Etat Islamique a commencé la conquête du Liban; un djihadiste flamand glorifie l'EI dans une vidéo de RP
L’Etat islamique (EI), également connu sous le sigle EIIL, pour l'Etat islamique d'Irak et du Levant, vient de s’emparer d’une petite ville frontalière au Liban. C'est la première fois que le groupe terroriste traverse la frontière libanaise. 16 soldats libanais ont été tués et des dizaines de personnes ont été blessées ou sont portées disparues, selon l'agence de presse Reuters.
Les combats ont eu lieu la petite ville d’Arsal, située à 120 km au nord-est de la capitale libanaise Beyrouth. Ils auraient été initiés en riposte à l’arrestation samedi d’un commandant de l’armée islamique par les services de sécurité libanais.
Selon Beyrouth, les corps de 50 militants tués au cours des affrontements auraient été trouvés, et selon un prêtre dans un village, 50 civils auraient également été tués. 5 religieux sunnites libanais qui ont essayé de s’interposer pour servir de médiateurs dans le conflit ont été pris sous le feu des forces de l’EI et ont été blessés.
Le premier ministre du Liban, Tammam Salam, qui est lui-même sunnite, a déclaré qu'un accord politique avec l'État islamique était exclu. « La seule solution proposée aujourd’hui est le retrait des militants d’Arsal et de ses environs », a-t-il dit. Il pense que l'État islamique tente maintenant « d’exporter ses mauvaises pratiques au Liban ».
Selon l’armée libanaise, l’incursion de l’Etat Islamique était une attaque planifiée de longue date, et les rebelles ont exploité l’antagonisme entre les sunnites et les chiites du pays.
Le Liban compte 4 millions d'habitants, à la frontière d'Israël.
Les présentateurs des émissions d’actualités libanaises sont apparus en treillis militaire pour manifester leur soutien aux forces armées.
Pendant ce temps, une vidéo vantant les mérites du califat est apparue sur internet. L’un des témoignages de cette vidéo émanant de l'EI est fourni par un homme appelé Abu al-Hamifah Belgiki, qui explique en flamand qu’il ne s’est jamais aussi senti aussi musulman que depuis qu’il vit dans le califat, et que les gens y sont heureux, qu’ils s'y sentent en paix et en sécurité. La vidéo ne montre que des hommes ou des garçons, parfois armés, dans la rue, ou à la mosquée. Elle a été publiée par Al Hayat Media Center, une organisation qui agit comme un organe de communication et de propagande pour l'EI.
«L’Etat islamique est dans une logique apocalyptique»
Entretien avec Wassim Nasr, journaliste, veilleur-analyste pour France 24 et spécialiste du Moyen-Orient et des mouvements djihadistes.
« L’Etat islamique est plus qu’un simple groupe terroriste. Il allie idéologie et sophistication militaire. Il est incroyablement bien financé. Cela va au-delà de tout ce qu’il nous a été donné de voir », a déclaré le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, jeudi 21 août. Malgré les frappes aériennes américaines qui durent depuis deux semaines contre les bastions djihadistes en Irak, et les appels internationaux à lutter contre lui, l’Etat islamique poursuit sa conquête du territoire dans une logique de « fin du monde ».
Bagdad : le maillon fort ?
JOL Press : Le territoire que l’Etat islamique contrôle est-il aussi vaste qu’il le prétend ? Pourquoi n’a-t-il pas encore pris Bagdad ?
Wassim Nasr : Oui, il contrôle un pan important du territoire syrien et irakien. Même s’il y a beaucoup de grandes étendues désertiques inhabitées, notamment en Irak, l’Etat islamique contrôle des villes importantes et des champs gaziers stratégiques. Bagdad n’a jamais vraiment été en danger, pour la simple raison que la situation démographique de la ville a changé depuis la chute de Saddam Hussein. Bagdad, qui était une ville à majorité sunnite, est devenue majoritairement chiite entre 2003 et aujourd’hui.
L’Etat islamique n’a donc jamais investi cette grande agglomération qui ne lui est pas favorable. Il lui faudrait des ressources humaines et matérielles énormes pour tenir Bagdad. Investir la ville avec armes et bagages, comme il l’a fait à Mossoul ou Fallouja, n’est pas dans la logique de l’Etat islamique. En d’autres mots, l’EI a les moyens de son ambition, jusqu’à ce qu’il se heurte à un terrain hostile.
Par contre, il opère dans la ceinture sunnite de Bagdad, au nord et au sud de la ville. Là, il a une certaine liberté d’action, il peut harceler l’armée, la police, commettre des attentats à l’intérieur de la ville. Mais il est encore loin de planter son drapeau noir dans Bagdad.
Le « rempart » kurde
JOL Press : En s’attaquant au Kurdistan, principal allié des Etats-Unis, l’Etat islamique n’a-t-il pas pris un gros risque ?
Wassim Nasr : En fait, jusqu’à maintenant, l’Etat islamique n’a pas attaqué directement le Kurdistan. Il a attaqué les peshmergas [combattants kurdes, ndlr] dans des zones contestées avec Bagdad, hors des frontières administratives du Kurdistan tracées en 1991, après la première guerre du Golfe, quand les Kurdes ont obtenu leur autonomie.
Après 2003 et la chute de Saddam Hussein, les peshmergas ont avancé et sont sortis du Kurdistan administratif. Désormais, avec la débandade de l’armée irakienne, les Kurdes ont continué leur expansion et pris des zones riches en pétrole, comme Kirkouk. Ils veulent créer une sorte de ceinture de sécurité autour de leur territoire, mais cela n’a pas vraiment fonctionné, parce que l’Etat islamique a repris certaines de ces zones.
Après la débandade de l’armée irakienne, les Kurdes ont été perçus par le monde entier comme les uniques remparts contre l’Etat islamique. Il était donc inévitable que l’Etat islamique se retourne contre eux. Les djihadistes se sentaient obligés d’opérer une sorte d’attaque préventive pour se protéger, sans pour autant dépasser les frontières administratives du Kurdistan.
Les Kurdes, par ailleurs, ont un rôle assez ambigu. Ils ont aidé l’armée irakienne à certains moments. De même, en Syrie, certains Kurdes aident l’armée syrienne et d’autres combattent Bachar al-Assad. Les Kurdes ne sont pas une entité homogène, il y a beaucoup de mouvances au sein de leur groupe : on trouve même des Kurdes, notamment dans la ville d’Halabja, qui rejoignent les rangs des djihadistes de l’Etat islamique. À mon sens, le danger pour le Kurdistan vient plutôt de ces gens-là que d’une invasion avec tentes, chars et drapeaux de l’Etat islamique.
Le paradoxe des frappes américaines
JOL Press : Contrairement à Al-Qaïda, qui n’a pas cherché à instaurer un califat, l’EI peut désormais s’appuyer sur un espace territorial bien défini, et jouit de nombreuses ressources pétrolières. Mais en ayant un territoire beaucoup plus identifiable, il devient en même temps une cible beaucoup plus facile à repérer et combattre...
Wassim Nasr : C’est vrai. Mais à la différence d’Al-Qaïda, dont les combattants se trouvent dans des grottes et des zones désertiques – ce qui était le cas de l’Etat islamique jusqu’en janvier 2014 – l’EI se trouve dans les villes. Cela signifie, en cas de frappes américaines sur ces villes, un nombre inimaginable de morts civils. On a déjà vu les ravages que pouvaient faire les drones américains au Pakistan et au Yémen, qui pour cibler un seul terroriste tuent parfois des dizaines de civils. Ces frappes ont-elles réussi à éradiquer Al-Qaïda ? Non, cela l’a même rendue plus populaire. Or, on parle là des montagnes afghano-pakistanaises et des étendues montagneuses et désertiques du Yémen.
Imaginons maintenant ces mêmes drones et l’aviation américaine frapper Fallouja ou Mossoul (qui a 2 millions d’habitants), pour extirper l’Etat islamique... S’ils le font, on est partis pour une guerre de quinze ans. Et s’ils frappent en Irak, ils doivent aussi frapper en Syrie, ce qui signifie coopérer avec Bachar al-Assad. Ce serait un changement radical de la politique régionale.
En parlant avec Assad, les Etats-Unis risquent de se mettre à dos tous les sunnites de la région, et cela rendra aussi l’Etat islamique plus populaire. À la différence d’Al-Qaïda, que les Américains peuvent frapper « ad vitam aeternam » sans trop faire de victimes civiles, on est maintenant au cœur du monde arabe, dans des villes importantes, où l’on voit tout ce qui se passe en live, que ce soit sur YouTube, Twitter, ou par les journalistes sur place.
« L'EI veut accomplir la prophétie »
JOL Press : Si les Etats-Unis, l’Iran, les puissances occidentales et les monarchies du Golfe se mettent à combattre l’Etat islamique, celui-ci peut-il vraiment faire le poids ?
Wassim Nasr : Si on réfléchit comme les émirs de l’Etat islamique réfléchissent, c’est en fait exactement ce qu’ils veulent. Ils sont dans une logique apocalyptique. Ils sont par exemple en train de faire une poussée au nord d’Alep. Cette poussée a une utilité militaire, certes, mais surtout symbolique.
Ils ont en effet pris le village très symbolique de Dabiq, et ont d’ailleurs appelé leur journal officiel du nom de ce village. C’est à Dabiq qu’a eu lieu la guerre entre les Ottomans et les Mamlouks au XVIème siècle, qui a ouvert les portes de Damas et du Caire au sultan. Dans un hadith du Coran [parole du prophète, ndlr], la plaine de Dabiq est citée comme l’endroit où aura lieu la grande confrontation entre les armées occidentales (ou croisées) et les armées musulmanes. La prise de ce village-là est donc très importante pour l’Etat islamique.
L’Etat islamique ne craint pas d’attirer les Etats-Unis vers l’Irak : au contraire, il pense qu’il est en train d’accomplir la prophétie. Ils ont également pris un petit village à la frontière iranienne, Jalawla. C’est le village de la dernière bataille entre l’armée perse et l’armée musulmane au VIIème siècle : les musulmans ont gagné, et les Perses ont été convertis.
Si les Etats-Unis, les Iraniens, les puissances occidentales et les monarchies du Golfe, qui sont aux yeux de l’Etat islamique des mécréants et des régimes corrompus, se mettent à les combattre, cela les conforte dans l’idée que ce sont eux qui ont raison.
Dernières confrontations
JOL Press : La majorité du monde musulman sunnite rejette le califat instauré par al-Baghdadi. Cela ne va-t-il pas finir par se retourner contre lui ?
Wassim Nasr : Encore une fois, l’Etat islamique considère que si la majorité pense dans un sens, et que l’EI est le seul à penser dans l’autre, c’est qu’il a raison.
C’est maintenant un vrai jeu d’équilibriste, car si les Américains frappent des villes en Irak et font des morts, l’EI peut devenir plus populaire auprès des populations sunnites. C’est un grand dilemme pour les Américains aujourd’hui.
Par ailleurs, certains grands théoriciens d’Al-Qaïda, comme al-Maqdisi qui était en prison en Jordanie, et était persona non grata partout, est sorti de prison et passé sur Al Jazeera pour faire une diatribe contre l’Etat islamique. Que va répondre l’EI ? Que Maqdisi est vendu. L’Etat islamique n’a que faire de ce que pensent le monde musulman et les Occidentaux. Il suit sa logique apocalyptique, continue d’instaurer son califat, et prépare les dernières confrontations avant la descente du Mahdi [le « Messie », ndlr] sur Terre...
Propos recueillis par Anaïs Lefébure pour JOL Press
On a remarqué que nous traitions de la “crise ISIS”, – puisqu’il s’agit bien d’une “crise” en raison du “bruit de communication” que l’événement a provoqué depuis l’exécution du journaliste Foley, – uniquement du point de vue de sa position, de son importance, de son influence dans l’ensemble crisique qui continue son travail de déstabilisation du Système. Ainsi faisons-nous de telles observations, dans notre texte du 23 août 2014, et sans nous préoccuper en aucune façon des conditions opérationnelles, des manigances diverses, des projets des uns et des autres, écrivant ceci qui concerne ce seul aspect crisique par rapport à la situation du Système...
Nous écartions l’hypothèse que cette affaire ait, essentiellement du point de vue des pouvoirs du bloc BAO, le moindre sens ayant le moindre intérêt pour nous. («[...O]n’y trouve pas le moindre sens sinon que les crises tournent folles, non plus l’une après l’autre, mais l’une avec l’autre et l’une dans l’autre désormais» : cela signifie, pour notre compte, qu’il n’y a dans les événements en cours, depuis la décapitation de Foley pour cet aspect des événements, le moindre calcul et sens politique et stratégique digne d’un intérêt dépassant les 2-3 minutes de réflexions convenues et sans suite. C’est-à-dire que nous écartons tout le domaine analytique, spéculatif, “bien informé”, etc., sur les tenants et aboutissants du phénomène-ISIS, les montages et complots autour, – pour notre approche et pour le cas comme nous le traitons ici, aucun intérêt, vraiment.)
«Que faire de tout cela, finalement, qui ait le moindre sens ? Rien, puisqu’on n'y trouve pas le moindre sens sinon que les crises tournent folles, non plus l’une après l’autre, mais l’une avec l’autre et l’une dans l’autre désormais. Les pouvoirs du bloc BAO, particulièrement celui des USA, sont pris dans l’imbroglio de leurs narrative élaborées à l’occasion de ces crises, avec toutes les contradictions qui vont avec, tandis que les divers centres de pouvoir s’activent à faire la promotion de leurs conceptions, de leurs intérêts, etc., et le tout produit de plus en plus vite un désordre défiant la description. Rien n’est fixé, les orientations sont fluides, les axes de conception et d’action semblent être flottants et se tordre comme des serpentins, les buts et les objectifs aussi assurés qu’un mirage dans un désert regorgeant d’un pétrole insaisissable. Que faire de tout cela, finalement, qui ait le moindre sens ? Rien, puisqu’on n'y trouve pas le moindre sens sinon que les crises tournent folles, non plus l’une après l’autre, mais l’une avec l’autre et l’une dans l’autre désormais. Les pouvoirs du bloc BAO, particulièrement celui des USA, sont pris dans l’imbroglio de leurs narrative élaborées à l’occasion de ces crises, avec toutes les contradictions qui vont avec, tandis que les divers centres de pouvoir s’activent à faire la promotion de leurs conceptions, de leurs intérêts, etc., et le tout produit de plus en plus vite un désordre défiant la description. Rien n’est fixé, les orientations sont fluides, les axes de conception et d’action semblent être flottants et se tordre comme des serpentins, les buts et les objectifs aussi assurés qu’un mirage dans un désert regorgeant d’un pétrole insaisissable...»
...Poursuivons le propos introductif à cette citation pour bien marquer que l’“absence de sens” de l’événement-ISIS, à partir de la mobilisation hystérique depuis la décapitation de Foley, implique en réalité qu’il y a eu, surtout sinon essentiellement, une série événementielle dans le champ de la communication correspondant à la situation politique à Washington comme nous l’avons décrite. C’est-à-dire que l’événement de la décapitation de Foley, – barbare, terrible, etc., mais dérisoire à côté de toutes les horreurs qui se produisent partout, et dérisoire pae rapport aux effets provoqués, – a été transformé en symbole par le système de la communication et relayé de façon colossale, et, à partir de ce moment, a pris effectivement une importance colossale. Celle-là, par contre, cette “importance colossale”, est justifiée et tout à fait compréhensible en raison de la capacité extraordinaire du symbolisme à secréter sa propre importance à partir des événements qui le touchent et qui lui importent, ou à partir de tout autre fait qu’il prend à son compte. Par conséquent, le colossal effet de la décapitation de Foley est justifié ; par conséquent et au contraire de toutes les spéculations, analyses, etc., sur les évolutions stratégiques et fondamentalistes d’ISIS et toute la réflexion opérationnelle saupoudrée des observations pseudo-théoriques (religion, etc.), cet effet est d’une réelle importance et mérite d’être considéré.
Le cas des réactions du bloc BAO à ISIS étant typiquement anglo-saxon, dans le sens et dans le cadres des relations serviles UK-USA et des narrative qui vont avec (relance de la “guerre contre la Terreur” par BHO, ou plutôt de la narrative qui va bien, selon Bhadrakumar), comme ces réactions sont uniquement de communication et dans le système de la communication avec ses lois qui forment une part considérable de l’action politique et humaniste du domaine anglo-saxon, on trouve effectivement dans le système de la communication anglo-saxon des réflexions intéressantes dans le cadre d’un débat très large et très animé. C’est encore plus le cas du côté britannique parce que l’exécuteur de Foley ayant été identifié comme Britannique (et parce qu’il y a un nombre conséquent de jeunes Britannique, en général musulmans, qui ont fait défection vers l’ISIS), c’est tout le Royaume-Uni-Système, dont on sait la fragilité psychologique lorsqu’il s’agit du “parrain” d’outre-Atlantique, qui se trouve dans une terrible et fébrile situation de culpabilité vis-à-vis de lui, du susdit “parrain” dont l’indulgence et l’attention lui sont si chères. Que cela paraisse formidablement et colossalement puéril, tout cela, à cause de la disproportion entre les faits et leurs effets, n’enlève rien à la puissance et à l’importance de la chose puisque c’est ainsi que le Système tourne fou aujourd’hui, en donnant une importance formidable à la communication et aux narrative qui vont avec.
... Par conséquent, certes, quelques-unes parmi ces “réflexions intéressantes” méritent notre attention. Ainsi, cette réflexion de Mona Siddiqui, un des fleurons de l’intégration-Système d’une élite musulmane dans l’élite-Système du Royaume-Uni, en tant que musulmane et que professeur des Etudes Islamiques et Interreligieuses à l’Université d’Edimbourg. Siddiqui publie évidemment dans le Gardian (son édition Observer, le 24 août 2014), journal par excellence du libéralisme humanitaire, multiculturel et de l’intégration réussie ; car, pour elle, Siddiqui, le cas de ces jeunes musulmans de nationalité britannique rejoignant ISIS ne représentent nullement une démonstration d’échec de l’intégration, ni une illustration de l’antagonisme “l’Ouest contre l’Islam”.
Siddiqui développe l’argument que ce qui attire ces jeunes musulmans vers des groupes tels qu’ISIS, c’est moins l’islamisme, l’extrémisme religieux, que le radicalisme de l’action, le sens d’avoir un but à accomplir, un acte fondamental à poser, – fût-il cruel, barbare, etc., – et même, plus encore, parce qu’il est cruel, barbare, etc., et donc nécessairement “extrême” encore plus qu’extrémiste. Siddiqui y ajoute le traitement barbare qu’ISIS applique aux femmes, qui renvoie effectivement beaucoup plus à la barbarie qu’à une référence religieuse, fût-elle extrême là encore...
«This lethal mix of violence and sexual power, this deeply flawed view of manhood – is this what young British Muslims are drawn to? When religious narrative can justify this kind of oppression and moral blindness, everything suddenly seems simple and the cause appears even more worthy. Instead of oppression, they see honour; instead of killing, they see victory. Women who are victims of the Isis advance are losing their brothers, sons and fathers. You lose much in war but you can still hold on to your dignity. When women lose this, they might as well have lost everything.
»It is becoming increasingly difficult to explain why the wars of the Middle East appeal to some British youth. It can't be reduced to an Islam/west debate as the Isis advance wants to wipe out the Shia as well as other minorities; Muslims killing other Muslims for the sake of “pure” Islam is sadly nothing new. Many young men see war as a drug, all powerful and mindblowing, with the thrill of donning a uniform and carrying guns. But we are no nearer to understanding the appeal of a nihilistic rhetoric among middle-class, educated young men other than it may be a way of unleashing all kinds of psychological frustrations.
»This is not a failure of integration; there is a deeper malaise than that tapping into a sense of emotional unfulfilment when you have everything. I asked my 18-year-old son last week why he thought that some Muslim men would be drawn towards groups such as Isis. He said: “You don't suddenly turn; you already have the desire in you, however deep down, through your upbringing. A lot of it comes from home.”»
»It sounds simple but I can’t help agreeing with this.»
Madame Siddiqui semble à la fois nous suggérer quelques hypothèses comme réponse alternative à la tarte à la crème du recrutement islamiste des musulmans mal-intégrés dans les pays du bloc BAO, tout en laissant entendre que la chose est bien plus complexe que l’échec de l’intégration, – et d’ailleurs, sachant que, selon elle, il n’y a pas “échec de l’intégration”. Effectivement, au Royaume-Uni comme ailleurs, la question de l’intégration ne peut susciter une réponse négative, ni positive d’ailleurs, puisqu’elle ne se pose plus. Intégration au Royaume-Uni ? Intégration dans la République (Française), laïque et fière de l’être ? De quoi parle-t-on, en vérité ?
Pour s’intégrer, il faut une structure où s’intégrer ; pour s’intégrer dans une nation, il faut que la nation, qu’une nation existe... Où voyez-vous qu’existe encore le Royaume-Uni, ou la France, ou n’importe quel autre de ces “États-membres” devenus “espace communautaire”, ou bien “espace de globalisation”, dans cette espèce de patchwork de puissance et de violence sans le moindre sens qu’est le Système, tout cela qui plonge ses racines dans une inégalité produite par l’argent, l’argent produit par l’illégalité et la corruption, l’illégalité et la corruption produites par la déstructuration des formes souveraines et la dissolution des principes ? Où voyez-vous qu’il existe une hiérarchie respectable à laquelle l’on puisse se référer, à côté des hiérarchies du crime organisé, de celles des réseaux-Système de la République ou de Sa Majesté, de celles de la culture-Système et du business (show ou pas) et de tout ce qui va avec ? Où voyez-vous que l’on vous offre l’accès à une “vérité de situation”, alors que tout se règle par des narrative produites par les officines à la fois totalitaires et tremblantes devant le Système, des services de communication ? Où voyez-vous qu’il existe autre chose que l’incitation à ce désir individuel qui permet au Système de tourner par la production et la consommation, hors de tout bien public qui n’existe plus, et qui débouche nécessairement, références de communication obligent, sur des désirs de domination individuelle, de cruauté, de perversité, mais qui peuvent aussi être représentés comme des actes de rébellion, d’insurrection et qui peuvent ne pas être loin de l’être dans ce brassage insensé ? Comment madame Siddiqui croit-elle que les psychologies fragiles des enfants de ce temps, à l’image de celles de leurs ainés qui ont capitulé pour devenir employés-Système sans l’ombre d’un souffle d’une hésitation, comment croit-elle que leurs psychologies emportées par toutes leurs faiblesses pourraient-elles résister à l’attrait des causes toutes entières définies par leur violence et leur nihilisme ? Effectivement, on peut écarter les faux-nez de la religion et du “conflit de civilisation”, arrangeants pour alimenter les derniers feux des esprits attachés comme à un esquif dans la tempête aux restes d’une civilisation qui parvint à se faire prendre pour ce qu’elle ne fut jamais ; restent le nihilisme, les jeux-vidéo, les machins goupillés par toutes les CIA du monde... Alors, ISIS ou autre chose, manipulé par la CIA, la DIA, le SBU, le BND, la DGSE, le MI6, la NSA, le FSB, le GCHQ, ou bien même la SNCF, GDF, le Crédit Lyonnais, la Metro Goldwyn Mayer, chi lo sa et qu’importe de savoir...
Un autre collaborateur occasionnel du Guardian/porte-drapeau de nos valeurs essentielles, Hassan Hassan, analyste à l’Institut de Delam, à Abou Dhabi, un haut lieu de la pensée libérale, observe qu’il ne sert à rien de combattre ISIS si l’on ne combat pas les racines profondes d’ISIS, comme il fallait faire avec al Qaïda et que l’on ne fit pas. Que propose donc Hassa, Hassan ? Eh bien, par exemple, de ne pas s’allier avec l’épouvantable Assad sous le prétexte de combattre ISIS ; voici une mesure qui va au cœur de notre problème de la Fin de nos Temps usés... Bref, avec des critiques respectueux et réformistes de cette trempe, le Système a encore de beaux jours devant lui, c’est-à-dire assez d’espace pour produire de ces monstres comme ISIS qui le placeront devant toutes ses contradictions, legs de sa surpuissance accouchant de son autodestruction.
«Isis thrive on the inconsistencies and injustices that plague the region. A response to Isis cannot involve, for example, working with a government-linked militia that indiscriminately kills worshippers, while rhetorically recognising that a credible and viable political process is necessary for Iraq. Nor does it involve flirting with the Assad regime to fight Isis after it killed or caused the death of close to 200,000 people. The battle against Isis, which itself came on the heels of failure to address the root causes of al-Qaida before it, has to be far-reaching and consistent. Otherwise, the defeat of Isis will only give way to an even more extreme and formidable force.»
«Ils sont des combattants incroyables. les Équipes de l'Etat Islamique dans de nombreux endroits utilisent la méthode TTP des opérations spéciales", a déclaré la deuxième fonctionnaire, qui a une expérience de combat considérable, en utilisant le terme militaire pour "tactiques, techniques et procédures."
Très professionnel, bien formé, motivé et équipé. Ils fonctionnent comme un état avec une armée», a déclaré un fonctionnaire qui suit de près l'Etat Islamique. "Ce ne sont pas les mêmes gars contre qui nous nous sommes battus pendant l'OIF (Operation Iraqi Freedom) qui se dispersent quand vous avez laché une bombe près d'eux."
Je me rappelle quand je disais à Glaive que sur le moyen/long terme ces guerres allaient aguerrir les arabes et que sur le long terme l'expérience accumulé en plus du développement économique (+ du complexe militaro industriel) allait faire mal, très mal à Israël et leur soutient.
Maintenant ils font face à un monstre tel que Al Qaïda passe pour un groupuscule d'amateur
Citation :
“They’re beyond just a terrorist group. They marry ideology, a sophistication of strategic and tactical military prowess. They are tremendously well-funded,” he said. “This is beyond anything that we’ve seen.”
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Chobham Capitaine
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mer 27 Aoû 2014 - 22:33
C'est fort probable : dans les jours à venir le Qatar sera exclu du CCG. Le KSA, UAE, le Bahrein et dernièrement Oman ont formé un bloc anti Qatar...
Source DW en arabe : http://www.dw.de/%D8%AF%D9%88%D9%84-%D8%A7%D9%84%D8%AE%D9%84%D9%8A%D8%AC-%D8%AA%D8%B3%D8%AA%D8%B9%D8%AF-%D9%84%D8%A7%D8%AA%D8%AE%D8%A7%D8%B0-%D9%82%D8%B1%D8%A7%D8%B1-%D9%85%D8%A4%D9%84%D9%85-%D8%B6%D8%AF-%D9%82%D8%B7%D8%B1/a-17885167
atlasonline Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mar 9 Sep 2014 - 8:12
Les israéliens ont transformé la guerre en Syrie en une attraction touristique
Ils organisent des visites au Golan pour profiter d'un spectacles inédits : des arabo-musulmans qui s’entretuent.
Citation :
On Golan, Israelis grab a front-row seat to the war in Syria
For some, war-watching is a sort of a spectator sport; others – and these clearly represent the majority – are deeply concerned.
QUNEITRA OVERLOOK, Golan Heights – The beginning of the school year is usually a dead time for local tourism up on this rocky plateau. But in recent days, steady trickles of Israeli visitors have been turning up to engage in a rather unconventional pastime.
It’s not the fruit picking or nature reserves, for which this north-easternmost part of the country is known, that beckon them these days. Rather, these folks have come to get front-row seats to the war waging in their backyard – for a change, one in which Israel is not directly involved. Armed with binoculars and cameras, they search for those locations overlooking the Quneitra valley that provide the best possible views of battles between Syrian government troops and rebel forces, as the action shifts from day to day, and lately, even hour to hour.
Civil war broke out in Syria two-and-a-half years ago, but recent days have seen quite a bit of action right below this spot, with rebel forces seizing control of the strategic border crossing with Israel and progressing northward from there.
Some of the Israeli voyeurs stop for just a few minutes, during their breaks from work or other activities, to get a quick look. They make use of the coin-operated binoculars already available at some of these overlooks, though originally installed for very different purposes. For others, who lug along folding chairs, coffee and even water pipes, it can become a full-day activity.
They wait for signs of the rebel forces darting in and out of abandoned buildings below. When gunshots are fired, they search for the direction they came from in order to figure out whether the attackers were government troops or rebel forces. They look to see which flags are hoisted on the poles near certain buildings – a key indication of which side has prevailed that day or hour. They watch to see where mortar shells and rockets land and where sniper fire hits. They point out plumes of smoke from recent hits, and when a particularly loud explosion is heard, they sometimes burst into applause.
For some, with no vested interest, it’s become a sort of spectator sport. Others – and these clearly represent the majority – are deeply concerned that the radical Islamic rebel forces will topple the Syrian government, threatening what has long been Israel’s safest border. A day of scouting on the Israeli side of the Golan Heights revealed three of the most popular spots among Israelis to watch the war in Syria:
* Quneitra Overlook – Located just a bit north of Kibbutz Ein Zivan on the main road, this overlook is known by the regulars as the “mirpeset,” or veranda. The UNDOF (United Nations Disengagement Observer Force) base, which was overrun by Al-Qaida-affiliated rebels last week, is in full view from here. Just left of the UN base are the ruins of the old town of Quneitra, mostly deserted since the 1973 Yom Kippur War, and north of there, farther out in the distance, is the new and much larger town of Quneitra.
Four men from the Druze village of Bukata in the Golan Heights have set up camp here on folding chairs under a tree. They serve each other black coffee in paper cups and share a pack of Time cigarettes. “We come every day,” says one member of the group, who asks not to be identified. “It’s like watching a movie. We’re just waiting for the Syrian army to recapture the border crossing.”
Marwan, an Arab from Haifa, says he decided to take the day off work when the army announced it was safe to come again to the lookout – it had been blocked off by the military for several days over concerns that the fierce fighting would spill over the border. “About 10 minutes ago I heard cannon fire from there,” he points down toward the left.
Asked which side in the Syrian civil war he supports, Marwan responds diplomatically: “I support the right thing – that everyone be allowed to live well.”
Eli, from the northern town of Kiryat Shmona, is one of the regulars here. “I come every other day,” he says, introducing his wife, who looks a bit bored. On medical leave following surgery, he says he finds war-watching an interesting way to fill his free time. “The other day I saw lots of rebels hiding out over there,” he says, pointing to the left. “It’s like watching a game. One side shoots at the other.”
Ziad, a lawyer from Majdal Shams, the largest Druze town in the Golan, has just arrived from the courthouse, still wearing the compulsory white shirt and black tie. “I came because I’m very worried the rebels will maintain control of the border crossing,” he says. “If they do, that’ll be a danger for the whole area, and that’s why our hearts are with [Syrian President Bashir] Assad.”
The border crossing, manned by the UN peacekeeping forces, is the only means of passage for Druze residents of Israel into Syria, where many study.
Jojo, another Druze from the area, has arrived with a Jewish friend who lives about an hour away, near Tiberias. The two work together at one of the local kibbutzim and have taken advantage of their afternoon break to see what’s going on across the border. “I’m most concerned about the Druze in Syria,” says Jojo. “I have lots of family there, so it’s important for me to be able to see what’s going on with my own eyes.”
* Mount Bental Overview – A short drive to the north is the Mount Bental Overview, which provides war-watchers a much higher vantage point for the action. Because it is 1,160 meters above sea level, it also provides a panoramic view of a much larger area that also includes the Galilee. Managed by Merom Golan, the first kibbutz established after Israel captured the territory from Syrian in the 1967 Six-Day War, the overview is right near a popular café with spectacular views known as “Coffee Anan” (“anan” is Hebrew for “cloud,” and a cashier explains that the name was inspired by the heavy clouds that usually cover the mountain in the morning, and not by the former UN secretary general).
Unlike the Galilee and other areas of Israel where Jesus once roamed, the Golan doesn’t usually attract many pilgrimage groups. But this particular afternoon, two large ones are here at Mount Bental, one from the United States and one from the Czech Republic. Betsey and Henry Jacquez, from Ohio, seem a bit shaken up as they walk back to their bus. “I didn’t know I would hear bombs, and you can hear them very clearly from here,” says Betsey. “It made me sick to my stomach, to be honest.”
Cindy Kish, who is also on their tour, says she was actually glad the group made this stop. “Because we’re Christians, it was important that we see what’s going on,” she says. “Those are our Christian brothers and sisters over there in Syria who are being persecuted.”
Three burly Israeli men are pointing down below to the scorched kibbutz fields. “Probably some leakage,” remarks one of them, using the term commonly used to describe rocket and mortar fire that accidently hits Israel.
In a relatively concealed corner, two Canadian members of the UN peacekeeping forces are observing developments below through big binoculars, as an American couple and their Israeli guide walk by. “What’s to stop us from going into Syria?” the woman asks the guide, clearly impressed by the almost seamless way the two countries seem joined. “Nothing,” responds her guide. “It’s getting back that’s the problem.”
* Oz 77 Military Outpost – Not far from Emek Habakha, the area of the Golan where major tank battles were fought during the 1973 Yom Kippur War, this old IDF outpost is known among locals as having some of the best views of the territory north of Quneitra.
Dudu, a ginger-haired kibbutznik from nearby El-Rom, knows by heart the names of each and every village and hill on the other side of the border. A regular at this spot, where the winds are exceptionally strong, he maintains it’s the best place to see the action. “See that town over there,” he points toward the horizon. “It’s been a ghost town for a year. And that over there,” he moves his finger to the left, “that’s a Syrian quarry. That over there is a Syrian outpost, and there you have an Israeli outpost.”
Just as a swirl of black smoke rises from a patch of earth below, where a mortar shell has just hit, two men park their car and join the kibbutnik at the top of the hill. Shaul, who lives in England, says he’s here visiting with his friend Avi from Jerusalem, and they’ve decided to spend a day up north.
And what brings them to this particular spot? “We wanted to see how bad things are,” responds Avi, who proceeds to ask the local kibbutznik for his take on the situation.
“What I can tell you is we’re definitely not moving one inch from here,” responds Dudu. “If those kibbutzim down south can live for 14 years under Hamas rocket fire, you think we can’t deal with this?”
Shaul tells Dudu it’s important to look at the bright side of things. “With all that fighting going on down there below, you can rest assured no one will ever ask you to leave this place,” he says. “Israel will never return the Golan Heights to Syria now.”
Qaradaoui l'hypocrite: il est contre l'intervention militaire contre Da3esh, mais il implorait les occidentaux de venir bombarder Gaddafi et Bashar
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Ven 3 Oct 2014 - 10:44
L'Arabie Saoudite et le Moyen-Orient se réveil se matin sur des rumeurs, sur l'éventuel décès du roi d'Arabie Saoudite, Abdullah Ibn Abdulaziz.
Rien n'est confirmé. On sait qu'il était malade depuis un moment.
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Ven 3 Oct 2014 - 17:24
Un vendredi, jour d'Arafa, ce serait plutôt un bon jour pour tirer sa révérence.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Ven 3 Oct 2014 - 17:28
PGM a écrit:
Un vendredi, jour d'Arafa, ce serait plutôt un bon jour pour tirer sa révérence.
Le truc c'est qu'il est déjà mort plusieurs fois. En tout cas, il est malade, le prince Héritier aussi est malade. Seul Mouqrim pourrait lui succéder. Il y a beaucoup de guerre d'influence au sein de la famille Saoud. Le dernier est Mouqrim parmi les fils d'Abdulaziz Ibn Saoud. Après sa va être compliqué.
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 4 Oct 2014 - 2:42
et lepeuple dans tout cela??? meme le prophete Sidna Mohamed SAAWS est mort.
arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 4 Oct 2014 - 13:35
juba2 a écrit:
et lepeuple dans tout cela??? meme le prophete Sidna Mohamed SAAWS est mort.
Je crois que le peuple n'est pas très intéressé si jamais c'est arrivé sa va faire le buzz 1 semaine puis plus rien
atlasonline Colonel-Major
messages : 2010 Inscrit le : 23/05/2010 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Lun 6 Oct 2014 - 2:59
On combat le feu avec le feu ?
Citation :
Syrie : attentat suicide d'une Kurde contre l'Etat islamique
Une combattante kurde a mené dimanche 5 octobre un attentat suicide contre une position des djihadistes de l'Etat islamique (EI) aux abords de la ville syrienne de Kobané, faisant plusieurs morts, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Cette femme s'est faite exploser à l'est de Kobané, troisième ville kurde de Syrie assiégée par l'EI, qui tente de la prendre depuis le 16 septembre. L'attaque « a fait des morts, mais il n'y a pas de chiffre confirmé », a ajouté le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Il s'agit du premier attentat suicide connu d'une combattante kurde contre l'Etat islamique, groupe lui-même familier de ce type d'attaque, a-t-il précisé. Les djihadistes ne se trouvent désormais à certains endroits qu'à un kilomètre de Kobané. S'il parvenait à s'emparer de la ville, l'EI s'assurerait le contrôle sans discontinuité d'une longue bande de territoire à la frontière syro-turque.
Les combats, qui font rage autour de la ville, ont poussé à la fuite 300 000 habitants, dont 180 000 ont trouvé refuge en Turquie, où des obus de mortier tombent par intermittence depuis lundi. Dimanche, un obus s'est abattu sur une maison des faubourgs de la ville frontalière de Suruç, à quelque 2 km à l'intérieur du territoire, faisant cinq blessés.
Selon d'autres sources, la femme s'est explosé pour ne pas etre prise en otage par les Dawa3esh.