Sujet: Re: Économie marocaine Ven 30 Jan 2015 - 16:03
y'avait un débat sur le PIB sur le forum il y'a quelques temps et on avait dit que le Maroc le fait expré pour rester dans les conditions nécessaires pour bénéficier des différentes aides du FMI et la banque mondiale et des credits ...etc c'est pas qu'on sait pas mais peut être qu'on ne veut pas !
simplet General de Brigade
messages : 3192 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 30 Jan 2015 - 16:06
the Niss 45 a écrit:
y'avait un débat sur le PIB sur le forum il y'a quelques temps et on avait dit que le Maroc le fait expré pour rester dans les conditions nécessaires pour bénéficier des différentes aides du FMI et la banque mondiale et des credits ...etc c'est pas qu'on sait pas mais peut être qu'on ne veut pas !
fort probable
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Sujet: Re: Économie marocaine Ven 30 Jan 2015 - 17:38
Hddou a écrit:
le maoc se développera quand il y'aura une éducation de qualité au Maroc, et que l'Etat soit interventionniste la dessus dans les montagnes du Maroc, la richesses d'un nation c'est ses cerceau, et au contraire a ce moment la faudra une croissance démographique soutenue.
Citation :
http://www.lavieeco.com/news/actualites/le-maroc-atteint-plus-de-90-des-objectifs-du-millenaire-pour-le-developpement-32722.html Le Maroc atteint plus de 90% des objectifs du Millénaire pour le développement
L'extrême pauvreté et la faim ont été éradiquées et des progrès considérables ont été réalisés en matière de mortalité maternelle et infanto-juvénile.
Quels sont les progrès réalisés par le Maroc dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et quelles sont les attentes de la population au-delà de 2015 ? Telles sont les questions auxquelles a tenté de répondre Ahmed Lahlimi Alami, Haut commissaire au plan, à l’occasion du séminaire national de présentation du rapport national sur les objectifs du Millénaire pour le développement 2012. Le Haut commissaire au plan n’a pas caché sa satisfaction. Selon lui, «le Maroc a déjà réalisé une grande partie des OMD et il devrait avoir réalisé plus de 90% de l’ensemble des objectifs ciblés à l’horizon 2015». Depuis le début des années 2000, l’extrême pauvreté et la faim ont été pratiquement éradiquées. Néanmoins, la pauvreté reste une caractéristique du milieu rural et des régions les moins urbanisées. Quant à la scolarisation des enfants, elle a été quasi-généralisée avec en 2012 un taux net de 97% pour les enfants âgés de 6 à 11 ans et un indice de parité dans l’enseignement primaire de l’ordre de 91%, en 2011-2012. Le Royaume a également réalisé des progrès considérables en matière de santé, notamment en ce qui concerne la mortalité maternelle et infanto-juvénile qui ont respectivement diminué de près de 60% et 66%, au cours de ces vingt dernières années. Par ailleurs, l’accès des populations aux services sociaux de base a augmenté avec une cadence plus rapide. Le taux d’électrification rurale s’est établi à 98% en 2012, contre 9,7% en 1994; et celui de la desserte en eau potable à 93% en 2012, contre 14% en 1994. Il n’en reste pas moins que, bien qu’elles aient été stabilisées sur une longue période, «les inégalités sociales continuent à manifester une rigidité à la baisse de nature à menacer la consolidation des acquis dans le domaine de la lutte contre la pauvreté et la vulnérabilité».
De nouveaux objectifs pour l’après-2015
C’est la raison pour laquelle, au-delà de 2015, le Maroc est appelé à se fixer de nouveaux objectifs d’avenir conformes aux besoins émergents de sa société. A cet égard, une croissance économique soutenue par une politique de transformations structurelles du tissu productif national devrait être en mesure de générer de l’emploi et d’assurer la réduction des inégalités sociales et territoriales, ainsi que la durabilité de la cohésion sociale. Le pays devra aussi impérativement réformer son système d’éducation, car la différence en niveaux d’éducation-formation reste une source d’inégalité des chances. Avec 20,6%, le taux de chômage parmi les 15-24 ans reste deux fois plus élevé que le niveau national, tout comme celui des diplômés de niveau supérieur. Il convient également de rééquilibrer les inégalités hommes-femmes. Car en dépit des avancées réalisées en matière d’égalité des sexes, 45,7% des femmes continuent à souffrir de l’analphabétisme, ainsi que de niveaux d’inactivité et de taux de chômage beaucoup plus élevés que les hommes. Enfin, il est impératif d’assurer une retraite digne à une population âgée en croissance. La proportion des personnes âgées devrait passer de 9,6% en 2014 à 24,5% en 2050.
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 30 Jan 2015 - 17:50
l education est le premier budget de l etat,
atteindre 90 ou 100% de scolarité ne changera rien, il faut revoir le fonctionnement de l ensemble
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Sujet: Re: Économie marocaine Ven 30 Jan 2015 - 18:27
the Niss 45 a écrit:
y'avait un débat sur le PIB sur le forum il y'a quelques temps et on avait dit que le Maroc le fait expré pour rester dans les conditions nécessaires pour bénéficier des différentes aides du FMI et la banque mondiale et des credits ...etc c'est pas qu'on sait pas mais peut être qu'on ne veut pas !
Possible mais je n'ai aucune preuve ni dans un sens ni dans l'autre.
Pour ce qui est de la masse monétaire et de Bank Al Maghrib. Dans l'absolu c'est vrai que la connaissance de vitesse de circulation de la masse monetaire donne une indication de l'evolution du PIB (plus que de son total) mais nous sommes encore une economie bancarisee à seulement 36%. Les entreprises ne sont pas dans l'obligation d'avoir un compte bancaire. De ce fait, une part de la circulation de la masse monetaire est invisible à la Banque Centrale.
Donc on se retrouve avec le meme probleme. Ceci etant sur la base que c'est la vitesse de circulation de la masse monetaire qui donne une indication du PIB.
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2511 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 30 Jan 2015 - 18:43
le taux de bancarisation au Maroc était de 57 % début 2014
messages : 3192 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 30 Jan 2015 - 20:37
alphatango a écrit:
the Niss 45 a écrit:
y'avait un débat sur le PIB sur le forum il y'a quelques temps et on avait dit que le Maroc le fait expré pour rester dans les conditions nécessaires pour bénéficier des différentes aides du FMI et la banque mondiale et des credits ...etc c'est pas qu'on sait pas mais peut être qu'on ne veut pas !
Possible mais je n'ai aucune preuve ni dans un sens ni dans l'autre.
Pour ce qui est de la masse monétaire et de Bank Al Maghrib. Dans l'absolu c'est vrai que la connaissance de vitesse de circulation de la masse monetaire donne une indication de l'evolution du PIB (plus que de son total) mais nous sommes encore une economie bancarisee à seulement 36%. Les entreprises ne sont pas dans l'obligation d'avoir un compte bancaire. De ce fait, une part de la circulation de la masse monetaire est invisible à la Banque Centrale.
Donc on se retrouve avec le meme probleme. Ceci etant sur la base que c'est la vitesse de circulation de la masse monetaire qui donne une indication du PIB.
aucun rapport, tout les marocains font leurs transactions par la monnaie nationale qui est le dirhams, y compris l’économie informelle. BankAlMaghreb connait combien de dirhams circulent dans l’économie puisque c'est elle qui les imprime
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Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 31 Jan 2015 - 22:30
Citation :
Maroc : Sita Atlas fait basculer Meknès dans l'ère de la valorisation moderne des déchets
Après avoir emporté en 2014 l'appel d'offre, Sita Atlas, filiale marocaine de Suez environnement équipe la ville de Meknès d'un centre moderne de traitement des déchets ménagers dernier cri avec captation de biogaz. Démarré en janvier 2014, ce contrat va générer un chiffre d’affaires de près de 90 millions d’euros sur 20 ans pour un investissement de 19 millions d’euros.
Haro sur les déchets. Sita Atlas, filiale de Suez environnement a démarré la deuxième phase du projet de construction d'une unité d'élimination et de valorisation des déchets ménagers de la ville de Meknès au nord du royaume, initié il y a un an. Ce contrat emporté par Suez Environnement début 2014.nécessite 19 millions d'euros d'investissement sur la base d'un contrat de 20 ans et devra générer 90 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Un projet novateur
C'est au cours de la première année que le plus gros des dépenses est engagé. Ainsi, 9 millions d'euros seront consacrés en 2015 à la réalisation d'un premier casier d'infiltration pour éviter une surcharge des dépôts de surface.
Cette somme comprendra aussi la construction d'une station d'épuration des lixiviats, fraction liquide issue de la fermentation naturelle des déchets melangée à l'eau de pluie .
Ce projet novateur au Maroc entre dans le cadre de l'émergence de filières modernes de traitement de déchets ménagers dans ce pays. C'est même l'un des principaux chevaux de bataille de Hakima El Haïti, ministre déléguée chargée de l'environnement au Maroc(voir encadré). Outre Sita des groupes comme Averda, Tecmed ou Pizzorno opèrent dans le gestion déléguée de déchets au Maroc. Un système, comme ailleurs, parfois décrié, voire source de conflits ouverts comme entre Veolia (qui cherche à quitter le Maroc) et ses collectivités clientes. Mais à Meknès, pour l'instant tout va bien.
S'étalant sur près de 25 hectares, le site de l'ancienne décharge de Meknès reçoit chaque année 185 000 tonnes de déchets produits par 650 000 habitants. Dans sa nouvelle configuration, sa capacité de traitement sera porté de 200 000 à 330 000 tonnes de déchets ménagers et assimilés par an.
Le centre aura une superficie totale de 52 hectares. Le projet comprend aussi la construction par Sita Atlas d'un centre de tri, composé d’un hangar de tri et d’une plate-forme logistique de 3 000 m² chacune.
"La station d'épuration comprend le traitement des lixiviats. Sa construction se fera dans les prochains mois. Le lixiviat que l'on trouve dans les déchetteries marocaines est beaucoup plus chargé en matière organique que ce que l'on trouve en Europe", explique à L'Usine Nouvelle François Pyrek, directeur général de Sita au Maroc.
cap sur la valorisation
Les aspects novateurs du projet portent sur la valorisation de la ressource, dans un esprit de développement de l'économie circulaire voulant que le déchet soit recyclé en matière première. Coopérative locale Exigence des autorités délégantes de la ville de Meknès, le cahier des charges contenait un volet social consistant en la création d'une coopérative. Celle-ci regroupe près de 150 chiffonniers qui étaient jusqu’alors en activité sur le site pour trier les déchets bruts et récupérer les matières valorisables (plastique, métal, verre, carton,...). Un sujet très sensible car dans des projets comparable au Maroc la mise à l'écart de ces travailleurs informels a parfois dégénéré en agitation sociale La coopérative a tenu son assemblée générale constituante en décembre 2014.
Dans ce sens, il est ainsi prévu sur le site une unité de valorisation biologique de 3 000 m². Elle permettra de produire du compost à partir des déchets verts et de certains types de déchets organiques en mélange pour l’amendement des terres agricoles.
Des travaux de forage permettant le captage du biogaz se feront sur l’ancienne décharge dans un premier temps puis progressivement du biogaz sera capté sur le nouveau site après une année d’exploitation. Ce gaz sera alors valorisé énergétiquement pour le traitement thermique (incinération) des concentrats de lixiviats.
Le projet se déroule selon un calendrier bien cadencé. "Nous avons réalisé les études d'impact et commencé l'aménagement de la décharge dès janvier 2014. Les autorisations ont été obtenues en avril. Le permis de construire nous a été attribué en juin et la coopérative de triage, issue du regroupement des anciens chiffoniers travaillant sur le site, a tenu son assemblée générale constituante en décembre", note François Pyrek.
La première étape a consisté à viabiliser la décharge à ciel ouvert. Les travaux sont terminés à 80% et la suite est reportée au printemps de cette année à cause de la saison des pluies.
"Nous avons réalisé beaucoup de mouvements de gestion des déchets avant de poser la couverture végétale et mettre en place une décharge réhabilitée et réaménagée avec autour des espaces verts et des plantations d'arbres", note François Pyrek. Enfin, une valorisation complémentaire du biogaz est déjà à l’étude pour la production d’électricité ou l’alimentation des fours de briqueteries voisines.
JV Maroco-indienne pour laproduction de medicaments.
Citation :
New York : Cipla Limited, une entreprise indienne de l'industrie pharmaceutique, lance en Joint Venture avec des opérateurs marocains, une usine au Maroc.
La multinationale pharmaceutique indienne, Cipla, investit au Maroc En effet, Cipla Limited vient d’annoncer qu’elle lance au Maroc, un investissement, en co-entreprise avec des industriels pharmaceutiques marocains.
Selon le site indien, The Hindu Business Line, la multinationale indienne, qui possède des implantations industrielles en Inde, en Belgique et en Floride aux USA, a décidé de s’allier aux groupes marocains, ‘Societe Marocaine De Cooperation Pharmaceutique - Cooper Pharma’ et ‘The Pharmaceutical Institute – PHI’, pour lancer une Joint-Venture de 15 millions de dollars, qui aura pour cibles, les marchés nord-africains.
L'objectif initial de l'entreprise serait de produire des médicaments pour pathologies respiratoires et neurologiques.
La Joint-Venture sera détenue par l’indien Cipla Ltd, à hauteur de 60% de parts du capital alors que les marocains Cooper Pharma et PHI se partageront les 40% restant.
Cipla Ltd a été crée en 1935 à Mumbai, elle fait partie de l'indice boursier BSE Sensex. Son actif en 2013/14 était de 1.7 milliard de dollars. Le groupe emploie, de part le monde, plus de 20.000 salariés.
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 10 Fév 2015 - 18:16
Citation :
Après Marrakech health care city, les emiratis récidivent à Agadir. Complexe immobilier multiservices , 55M$ d'investissement. http://www.aujourdhui.ma/maroc/economie/un-mega-projet-immobilier-verra-bientot-le-jour-a-agadir-116479
Citation :
Le Maroc, hub eurafricain, au cœur de l’émergence. Lemonde http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/02/09/le-maroc-hub-eurafricain-au-c-ur-de-l-emergence_4572578_3212.html
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 10 Fév 2015 - 19:32
ready a écrit:
BOUBOU a écrit:
tant mieux... à 70 ou 75 dollars le baril les importateurs et exportateurs seraient gagnants.
En quoi les importateurs seraient gagnant à importer un Baril plus cher ?
Dans le cadre de la mondialisation, il faut savoir payer le prix juste! les rouages de l'économie mondiale peuvent êtres grippé si les pays exportateurs n'y trouvent par leur compte non-plus.
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feu Hassan II.
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Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 12 Fév 2015 - 3:38
L'un des projets les plus importants du maroc pour les générations à venir
Citation :
Environnement : ‘‘1 milliard d'arbres’’ pour reboiser le Maroc
Un projet ambitieux a été lancé cette semaine pour reboiser le Maroc.
Dénommée ‘‘1 milliards d’arbres’’, l’opération consiste à planter des arbres fruitiers tels que des oliviers, des figuiers, des grenadiers ou encore des citronniers.
30 000 graines et plants devront être plantés et le même nombre pour des arbres âgés de 2 ans.
Les terrains sont mis à la disposition de toutes les parties intéressées (particuliers, organismes gouvernementaux, municipalités, établissements d'enseignement, coopératives, associations de femmes et organismes culturels).
L'objectif de cette grande campagne de reboisement est cesser les pratiques agricoles de subsistance de certaines communautés et de développer l'économie locale et nationale à travers diverses initiatives
infomédiaire
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Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 12 Fév 2015 - 12:36
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 12 Fév 2015 - 19:28
Bientôt (inchallah) une méga zone industrielle a mediouna, la plus grande du royaume
Citation :
Les études sont en phase finale pour cette ZI de 840 ha et qui permettra de créer 100.000 emplois et de générer 25 MMDH d’investissement.
Casablanca sera bientôt dotée de la plus grande zone industrielle (ZI) du Maroc, à Ouled Hadda, dans la province de Médiouna. Zone agricole par le passé, Ouled Hadda change de vocation, en raison de sa situation géographique stratégique destinée à des activités industrielles.
La ZI s’étendra sur 840 ha et devrait nécessiter un investissement estimé à 25 MMDH.
L’étude a été lancée depuis le mois de décembre afin d’arrêter le cadre juridique, le montage financier et les modalités d’aménagement in-site et hors-site de la zone. Cette étude touchera dans quelques jours à sa fin, selon Abdallah Chater, joint par Médias 24, directeur par intérim du Centre régional d’investissement de Casablanca (CRI).
Elle se déroule en 3 phases :
-Phase 1 : Consiste en la réalisation des études préalables (géotechniques et topographiques), et l’estimation des coûts de travaux du projet. En outre, le groupement devra proposer des scenarios de montage technique, financier et juridique, et établir le business plan prévisionnel du projet. Le délai d’exécution de cette première étape est de 1 à 2 mois.
-Phase 2 : Porte sur l’arrêt de la structure de portage du projet ainsi que ses organes de gouvernance, sur la réalisation de documents juridiques nécessaires pour sa mise en œuvre, et sur l’élaboration d’un document de présentation et de placement du projet. Cette phase doit être réalisée dans un délai allant de 2 à 15 jours.
-Phase 3 : La dernière étape de cette étude consiste à remettre un rapport détaillant les structures de financements intéressées à participer au projet, et ce conformément au montage validé par les pouvoirs publics. Le dernier épisode de cette étude devra prendre entre 3 et 15 jours.
Après cette étude, il faudra lancer un appel d’offres pour trouver l’opérateur à même de réaliser le partenariat public-privé (PPP). C’est en effet sous cette forme que le parc sera édifié et exploité. Les entreprises industrielles apporteront leur contribution au projet pour donner naissance à ce qui deviendra la plus grande zone industrielle du pays.
Le coût de viabilisation du terrain est de 2 MMDH, alors que les estimations avancées par M. Chater pour ce qui est de la création d’emplois, portent sur le nombre de 100.000 sur la base du ratio d’un emploi pour chaque 50 m² net. http://www.medias24.com/ECONOMIE/ECONOMIE/152748-A-Mediouna-bientot-la-plus-grande-zone-industrielle-au-Maroc.html
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metkow Adjudant
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Sujet: Re: Économie marocaine Sam 14 Fév 2015 - 15:16
un article de CNN sur l'industie aéronautique au Maroc
Citation :
Editor's note : Violaine Larmandieu is an analyst at Infomineo, a business research company focusing on Africa and the Middle East. She is specialized in the Industry Practice. Infomineo provides its clients with ad hoc data on countries, markets, companies and people gathered through primary and secondary research. For more information visit www.infomineo.com.
This market is generating a turnover of around 800 million euros which represents 5% of Morocco's total exports, and the industry is one of the top priority sectors in Morocco's Industrial "Emergence plan." Factories are expanding and companies are recruiting to support their growth. According to the Moroccan Space and Aeronautical Industries Group, the sector is likely to double in size by 2020.
Nevertheless, in order to become a heavyweight player in the sub-contracting market, Morocco will need to manufacture more complex components and improve its training programs to meet the needs of global aircraft manufacturers.
Indeed, several countries are competing in the sub-contracting market such as Mexico, India or Malaysia. Even though the Moroccan aerospace and defense sector was in the worldwide top 8 recipients of inward investment between 2001 and 2011, some of its competitor countries offer lower-priced labor.
Consequently, Morocco has to counterbalance by producing more complex parts and by improving the efficiency of its local supply chain (i.e. licensing local distributors).
To become a key player and to attract global manufacturers, a significant pool of high-skilled personnel is required. The estimate is that 20,000 people will be needed by 2020 in this industry. This applies mostly to machinists and technicians levels, since there are already enough Moroccan engineers specialized in aeronautics.
The Institute of Aeronautics Professions and the ISMALA were hence established to quickly redirect and complement Morocco's public sector educational system which was not taking aeronautics as a priority.
Since then, more than 1,500 people have graduated from these institutes but aeronautics manufacturers still have to train young machinists in-house for an average of two years before they are completely up to speed.
Another influential factor for Morocco's aeronautics industry future is Bombardier's on-going establishment in the country scheduled to open at the end of this year; first plant on the African continent enabling the company to sell several of its aircrafts, well suited for the continent needs. This location choice is not random, but largely due to Moroccan incentives and tax benefits (not revealed but said to be close to $20 million).
This calculated move by the Moroccan authorities will have a big impact on the aeronautics industry and provide multiple business opportunities in this sector, especially for sub-contractors.
The government also created a free zone for aeronautics companies close to Casablanca's airport. The American company Alcoa Fastening Systems has already chosen to set up there and will benefit from VAT and corporate tax exemption among other incentives.
In 2012, Morocco's aeronautics exports exceeded its imports for the first time. The country has already achieved to attract several major global players but it seems that they are not yet planning to produce entire airplanes in the country.
Morocco needs to overcome its training challenge and create more added-value to be able to succeed in the aeronautics sector. If it does, Morocco will have put Africa on the map of the aeronautics sector.
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 19 Fév 2015 - 18:11
Citation :
La filière du thé va investir 1 MMDH
Les professionnels de la filière marocaine du thé, regroupés au sein de l’Association des professionnels du thé au Maroc (APTM),estiment à plus d’un MMDH les investissements qui seront réalisés par les professionnels du secteur.
« Ces investissements devraient permettre de créer environ 3.000 emplois directs et indirects » ajoute l’APTM dans un communiqué diffusé le 19 février.
Plus précisément, de nouvelles unités de conditionnement, devraient faire leur apparition, contribuant à faire baisser la facture des importations et permettant de développer les exportations vers le reste de l’Afrique.
La loi de Finances a prévu pour 2015 une baisse des droits de douane sur le thé : le thé en vrac est imposé à 2,5% (contre 24%) et le thé conditionné est taxé à 32,5% (contre 40%). http://www.medias24.com/Quoi-de-neuf/152919-La-filiere-du-the-va-investir-1-MMDH.html
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WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 24 Fév 2015 - 10:21
http://www.medias24.com/ECONOMIE/ECONOMIE/153008-Pour-le-FMI-la-croissance-marocaine-sera-superieure-a-5-apres-2015.html a écrit:
Pour le FMI, la croissance marocaine sera supérieure à 5% après 2015
Après un taux de croissance estimé entre 4,4% et 4,7% en 2015, l’économie marocaine devrait croître de 5% et plus entre 2016 et 2019:
c’est le constat mesuré et optimiste contenu dans le rapport du FMI sur le Maroc rendu public ce 23 février à Washington.
Après 5% en 2016, les prévisions sont de 5,3% en 2017, et 5,4% en 2018 et 2019. L’inflation reste à 2% en moyenne chaque année.
La publication de ce rapport Maroc intervient dans le cadre de la confirmation par le Fonds monétaire international au Maroc d’une ligne de précaution et de liquidités de près de 5 MM de dollars (3,2 MM de DTS, droits de tirage spéciaux) en juillet 2014 pour une période deux ans.
Selon les termes du FMI, cette ligne fournit «une assurance contre les risques extérieurs tout en soutenant le programme [de réformes] des autorités».
Des indicateurs de plus en plus dans le vert
Le déficit budgétaire qui était de -7,4% du PIB en 2012 devrait se réduire à 4,3% en 2015 et se poursuivre à la baisse : -3,5% en 2016 et -3% en 2017. -2,9 et -2,7% en 2018 et 2019.
Les investissements étrangers devraient se maintenir entre 2,7% du PIB en 2015 et 2,8% en 2019.
Ce même PIB du Maroc qui était de 95,9 MM de dollars en 2012 doit passer à 114 MM en 2016, puis 130 MM en 2017, 132MM en 2018 et 142 MM de dollars en 2019.
Entre 2013 et 2019, les recettes fiscales publiques (IS, IR, TVA, …) devraient passer de 200 MMDH à 308 MMDH.
Ces chiffres sont le fruit, selon le FMI «des progrès des autorités en matière de réduction des vulnérabilités, d’importants défis restant posés pour renforcer la croissance, réduire le chômage [qui frôle les 10%] et la pauvreté». La population marocaine devrait passer de 33,8 millions d’habitants en 2016 à 34,8 millions en 2019.
Des risques extérieurs au Moyen-Orient et sur le front Ukraine-Russie
Le rapport du FMI salue la contraction du déficit du compte courant et «un système financier qui reste globalement solide». Mais si «les risques ont baissé, souligne le FMI, [ils] restent substantiels».
Ces risques sont principalement externes note le FMI, avec une croissance lente dans les économies avancées, un risque de fragmentation au Moyen-Orient qui pourrait faire monter le prix du pétrole, des tensions continues entre la Russie et l’Ukraine, une soudaine volatilité sur les marchés financiers internationaux et «un ralentissement du rythme des réformes nécessaires».
Sur le chapitre du commerce extérieur, celui-ci s’est diversifié entre 2003 et 2013: La part des exportations vers la zone euro est passée de 69% à 56% en 10 ans, celle des Etats-Unis est passée de 3 à 4%, celle de l’Afrique subsaharienne de 3 à 6% et la zone MENA de 3 à 4%. La part de l’Amérique latine passe de 3 à 7% et l’Asie de 3 à 6%.
Par secteur, l’automobile, les phosphates, les produits agricoles et le textile et cuir constituent 80% des exportations marocaines. Aéronautique et électronique comptent pour 4% chacune avec des exportations de produits pharmaceutiques balbutiantes, moins de 1% du total.
Pour l’instant et en matière de réserves de change, le niveau est jugé «adéquat en temps normal». Pour les comptes courants, le FMI table sur une baisse du déficit de 9,7% en 2012 à 5,8% en 2014, et 2,8% à moyen terme.
Le système financier marocain s’internationalise
Le rapport remarque que le système financier marocain doit s’adapter au volume de l’activité internationale des banques marocaines, 19% du total, et 17% de l’activité bancaire en Afrique seulement. Les réformes du système de subventions sont par ailleurs bien accueillies notamment dans le domaine de l’énergie.
Le rapport rappelle également que «l’environnement des affaires s’est amélioré mais [que] beaucoup reste à faire pour améliorer la compétitivité et les opportunités d’affaires». Le rapport de la Banque mondiale Doing Business classe le Maroc au 71e rang sur 189 pays en 2015 contre la 87e place précédemment.
inch'ALLAH
Les taux de progression du PIB et des recettes fiscales est hallucinant!!!
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""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 24 Fév 2015 - 16:36
Il faut penser désormais au Maroc de l'intérieur des terres celui des montagnes et des zones reculés sans infrastructures des milliards on été investit dans les villes depuis des années mais pas assez dans les campagnes et zones reculées du Maroc ou la vie est encore dure et pour certaines zones c'est primitif , en ces temps de froid j'ai une pensée pour ces marocains je dirais pas laisser pour compte , mais qui , a ce stade de développement du Maroc ne peuvent pas profiter pleinement du développement socio économique , d'ailleurs on est un pays en développement appelé a devenir pays émergent comme l'a dit SM . En clair on est pas assez riche pour pouvoir construire des routes et infrastructures partout , soigner tout le monde et offrir des aides a tout le monde sur tout le territoire .
Le PIB augmente , recettes fiscales c'est bien on ne peux que s'en réjouir pour l'économie nationale , d'ailleurs quand je dit des milliards on été investit dans les villes je ne critique pas cette stratégie , c'est ce qui fallait faire puisque ce sont ces investissements productifs justement qui ont permit d'augmenter la richesse et donc le PIB .
Leo Africanus General de división (FFAA)
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 24 Fév 2015 - 17:47
Malheureusement les états n’ont pas les moyens financiers pour atteindre les besoins des populations habitant dans des contrés isolés, dans le cas du Maroc que sa soit dans les montagnes ou dans le désert. En Europe j’en suis sure que vous avez écouté parler des “villages abandonnés”, se sont des villages isolés auxquels les états ne pouvaient pas garantir les besoins minimums alors les populations de ses villages décidèrent d’aller vivre dans des villages moins isoles ou l'état était capable de garantir les services basics d’ habitat, santé et éducation. On avait déjà parlé de ça dans le passé et je continue a penser que le Maroc doit aider et encourager les marocains habitant dans des zones isoles de se déplacer a des villages plus proches des services centralisé et leur garantir une vie plus digne. Pendant que quelque chose de pareil puisse voir le jour c’est a l'état et a la société civile marocaine de mette main dans la main et prêter secours a ses pauvres gens.