Sujet: Re: Économie marocaine Mar 7 Avr 2015 - 18:59
Attijariwafa bank est juste partenaire, mais en aucun cas elle a crée le projet...
C'est une bonne nouvelle 2 compagnies maritimes, on en a besoin !
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 7 Avr 2015 - 19:20
la chose importante est qu'il ya deux nouvelles sociétés nationales , Je crois que nous devrions développer l'intelligence économique . pour que nous devenions cas repiter comme Comanav (Taoufik Ibrahimi) https://fas.org/irp/threat/handbook/economic.pdf
dan Capitaine
messages : 936 Inscrit le : 02/11/2010 Localisation : FRANCE Nationalité :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 7 Avr 2015 - 19:33
Il ya trois societé maritime marocaine Navline a reçu l'autorisation et bientot y'aura Intershipping et Redfish mais ces compagnie ne deserveront que les ligne tanger algeciras et tanger med algeciras.
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 7 Avr 2015 - 19:56
Intershipping existe déjà, j'ai eu l'occasion de l'emprunter une fois.. et Redfish sera une filiale de FRS.
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 9 Avr 2015 - 15:57
Citation :
Maroc : pourquoi Fametal et Qatar Ingenierie investissent 4,5 millions d’euros dans une usine de construction métallique Publié le 09 avril 2015, à 06h00
Associée à Qatar Ingenierie, Fametal, une société de construction métallique portugaise vient de lancer un investissement de 4,5 millions d’euros près de Casablanca, dans une usine de 10 000 m². Les deux associés ont créé la société Fimetal détenue à 51% par les Qataris pour servir le marché marocain et au delà.
L’entreprise de construction métallique portugaise Fametal associée à Qatar Ingenierie a annoncé début mars un investissement de 4,5 millions d’euros, à Mohammedia, au nord de Casablanca. Objet : une usine de 10 000 m² livrable en 2017 ou 2018. Les deux associés ont pour cela créé la société Fimetal de construction métallique détenue à 51% par les Qataris.
"L’usine sera réalisée en plusieurs phases, détaille Helder Frade, directeur général de Fametal. La première de 500 m² pour septembre, doit nous permettre de commencer à produire certaines petites pièces des structures métalliques, avant de parvenir in fine à produire la totalité des structures métalliques au Maroc. Elle sera financée en principe à 50/50 par Qatar Ingenierie et nous",
UN PARTENARIAT STRATÉGIQUE DE 15 ANS
Installée à Mohammedia sur un terrain de Qatar Ingenierie, l’usine est en chantier. Les premiers travaux de raccordement aux réseaux sont en cours. "Nous sommes en discussion pour développer le programme de construction métallique", nous indique Helder Frade.
Jusqu’à présent l’activité de Fametal au Maroc se limitait à quelques contrats ponctuels et aléatoires. "Le but de cette usine est précisément de servir de pôle pour concentrer plus de chantiers", explique le directeur général. Son association avec Qatar Ingenierie, avec qui elle a signé un contrat d’exclusivité pour le Maroc, doit lui ouvrir de nouvelles perspectives.
La société qatarie a notamment conclu un partenariat stratégique de 15 ans avec le groupe Zinafrik développement, dans le cadre de son programme logisitique Logintek Maroc, pour le préfinancement des travaux d’aménagement et de développement. Au-delà du Maroc, le but de Fametal est également de se servir de ce partenariat pour participer à d’autres chantiers au Maghreb. Pleine d’ambition, Fimetal n’intervient pour l’heure sur aucun chantier. "Nous sommes en discussions commerciales pour plusieurs chantiers. Nous discutons ensemble, clients, chiffrage … mais rien n’est encore officiel", précise Helder Frade.
Le Maroc est la deuxième implantation à l’étranger de Fametal. La société qui exportait en France a décidé de créer, en 2012, une unité de construction et d’assemblage au Plessis Trévise dans la région parisienne. Le Maroc, comme la France, n’est qu’une étape de l’expansion internationale de la PME portugaise basé à Ourèm, à 140 km au nord-est de Lisbonne.
"Après le Maroc, nous pourrions nous installer en Angola car nous avons quelques projets ponctuels en Afrique subsaharienne, mais ce n’est encore, à l’heure actuelle, qu’une hypothèse", glisse Helder Frade.
Morocco reduces euro's weighting in its currency basket
By Reuters Monday, 13 April 2015
Morocco's central bank has reduced the euro's weighting in the currency basket used to set the dirham's exchange rate, to reflect a fall in trade with the euro zone, it said on Monday.
It is the first time in a decade that the bank has changed the basket's weighting, aiming to make its currency regime more flexible, as recommended by the International Monetary Fund.
The dirham is still mostly pegged to the euro but the single currency's weighting falls to 60 percent from 80 percent, while the dollar's weighting rises to 40 percent from 20 percent.
The North African country has seen an increase in trade with the United States, China and the rest of Africa as it sought new export markets in the wake of the euro zone debt crisis, which badly hurt the Moroccan economy.
"The new weighting has not an impact on the dirham's value," the central bank said in a statement.
It is the first step toward adopting more exchange rate flexibility to make its economy more competitive and better able to absorb shocks, it added.
The IMF, which gave Morocco a $5 billion credit line last year to help the country purse economic reforms, has urged Rabat to make its currency regime more flexible.
As part of financial reforms, the government proposed in February a draft law that gives the central bank much more independence and prepares it for major financial reforms and a more flexible currency system.
Morocco is also set to allow the creation of Islamic banks and enable private firms to issue Islamic debt, after parliament approved and Islamic finance bill last November.
_________________
Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 15 Avr 2015 - 20:08
Casablanca construit son rêve de place économique internationale http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/04/15/casablanca-construit-son-reve-de-place-economique-internationale_4616523_3212.html Le Monde
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Fox-One General de Division
messages : 8026 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 15 Avr 2015 - 23:42
A partir du 20 mai meme les motoscyclettes devront porter des immatriculations
arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
après une entrée quasi réeussi des grands groupes le nouveau cheval de bataille africain du maroc serait l'entrée des pme et une augmentation de leurs valeurs ajoutées
Citation :
Sud-Sud : le Maroc va-t-il réussir à renouveler sa stratégie africaine ?
messages : 3864 Inscrit le : 22/05/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 22 Avr 2015 - 13:59
Citation :
Mecanyvois, l'expert des machines spéciales aéronautiques s’installe au Maroc pour suivre Aerolia
La PME ardennaise Mecanyvois, spécialisée dans l’étude et la réalisation de machines spéciales et d'outillages pour l’aéronautique, s’implante à Casablanca pour suivre ses clients notamment Aerolia. Amine Slim, directeur du site tunisien de Mecanyvois et futur directeur de la filiale marocaine explique ce projet.
Le PME familiale Mecanyvois outre ses sites français à Carignan et Bazeilles (Ardennes dans les deux cas), s'est également implantée en Tunisie en 2009 sur un site spécialisé dans la conception et la fabrication d'outillages aéronautiques, en tant que partenaire d'Aerolia Tunisie.
Fournissant aussi Airbus, Arcelormittal, Bombardier Transport ou encore Dassault Aviation, Mécanyvois, créé en 1966, a réalise un chiffre d’affaire de 13 millions d’euros. Amine Slim, directeur de la filiale tunisienne, détaille dans un entretien pour L'Usine Nouvelle le projet d'implantation de la société à Casablanca au Maroc.
L'Usine Nouvelle : Mecanyvois va s'installer au Maroc ?
Amine Slim : Oui. Nous sondons le marché marocain depuis deux ans. Jusqu’ici, il était encore trop petit. Là, on sent un nouvel essor. Les volumes de production deviennent plus importants et les aérostructures assemblées sont plus grandes; ce qui correspond à ce que Mecanyvois a à offrir en terme de compétences.
Aujourd’hui Aerolia, notre client en Tunisie, celui pour lequel nous nous sommes implantés près de Tunis, va s'installer au Maroc, donc nous le suivons. Aerolia dispose d'ailleurs déjà d’un local temporaire sur l’Aéropole de Casablanca avec une chaîne de montage que nous avons réalisée pour eux depuis la Tunisie [en attendant la construction de l'usine Aerolia dans la zone franche du Midparc, ndlr]. Nous sommes également déjà intervenus sur le site de Bombardier au Maroc.
Quels sont les objectifs de Mecanyvois en termes d’implantation et de chiffre d'affaires au Maroc ?
Le site tunisien de Mecanyvois est installé à Fouchana près de Tunis. Nous y sommes présent depuis 2009. C'est LA référence par rapport à ce que l’on prévoit de faire ici, au Maroc. Là-bas, notre usine est passée de 200 m² à 1500 m² pour un investissement de 2,5 millions d’euros sur 5 ans. Nous allons débuter comme ça au Maroc et puis monter en puissance en même temps que nos clients. On pourra peut-être atteindre 1000 m² d’ici 4 ans. Notre filiale tunisienne réalise un chiffre d’affaires de 1,2 million d’euros, soit environ 10% de l'ensemble de l'entreprise. Nous avons à peu près les mêmes objectifs sur le Maroc.
Vous venez seulement d’initier la création de votre filiale au Maroc. Savez-vous déjà où sera située votre usine ?
En France, nous sommes assez éloignés géographiquement de nos clients, donc nous réalisons plutôt des opérations ponctuelles sur de grandes chaînes d’assemblage. En Tunisie, grâce à la proximité géographique, nous avons développé d’autres services d’entretien, de réparation, de modification, d’urgence... Au Maroc notre modèle étant le même qu’en Tunisie, nous cherchons à nous installer le plus près possible de nos clients.
Dans l’idéal, l'entreprise s’installera donc sur l’Aéropole de Nouaceur, zone gérée par l’ONDA, en second choix, le Midparc et en troisième option, Sapino, une zone industrielle un peu plus éloignée des grosses usines, mais qui reste dans la zone de l’aéroport de Casablanca.
Quels sont les autres clients que vous visez ?
Tous ceux qui font de l’assemblage au Maroc nous intéressent, en particulier dans l’aérostructure. Nous travaillons aussi bien avec les avionneurs eux-mêmes qu’avec leurs fournisseurs de rang 1 ou 2 dont beaucoup se sont installés au Maroc comme Aircelle…
En France, Mecanyvois travaillons directement avec les grands avionneurs Airbus, Dassault et Bombardier. Il n’y a finalement que Boeing avec qui l’on ne travaille pas encore, mais nous sommes également en discussions avancées avec eux. Ils ont visité nos trois sites de production en France et en Tunisie et se sont montrés intéressés. Ils achètent plusieurs millions d’euros chaque mois en outillage ; ils ont évoqué un appel d’offre ciblé.
Avez vous d'autres compétences métiers?
A l’origine, Mecanyvois faisait de l’outillage pour le secteur automobile, puis l’entreprise s’est dirigée vers l’aéronautique. L’automobile ne concerne aujourd’hui qu’une toute petite part de notre activité. Mais elle pourrait également représenter un relais de croissance pour notre filiale marocaine dans quelques années.
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 22 Avr 2015 - 14:59
Citation :
*Al Alam.:
- Le ministre délégué auprès du ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Economie numérique, chargé du Commerce extérieur, Mohamed Abbou, a indiqué lundi que le Maroc a proposé à la Russie de signer un accord de libre-échange pour stimuler l'échange économique entre les deux pays. Abbou a déclaré à l'agence de presse russe Sputnik, à l'issue de sa visite à Moscou, que "nous avons invité les responsables russes à penser à un nouveau cadre juridique pour les échanges commerciaux à même d'être un catalyseur de l'efficience économique à l'instar des accords reliant le Maroc à de nombreux pays", ajoutant que la partie russe s'est montrée réceptive à cette demande pour bénéficier de la convention du "corridor vert" qui permet l'assouplissement des transactions commerciales avec la Russie.
LeMag.ma
RadOne Capitaine
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 28 Avr 2015 - 0:42
après mecachrome, le piston français s'agrandit lui aussi :
Citation :
Le Piston français réinvestit 1,7 million d’euros au Maroc pour y doubler son activité http://www.usinenouvelle.com/article/le-piston-francais-reinvestit-1-7-million-d-euros-au-maroc-pour-y-doubler-son-activite.N323753
passage important:
Citation :
Pour cette raison, le nouvel investissement n’entraînera pas de transfert d’activité de la France vers le Maroc. "De plus en plus, notre filiale marocaine devient la porte d’entrée sur le groupe de nos nouveaux clients", estime au contraire François Belluco. L’usine actuelle fait de l'usinage, de l’engineering et de l’industrialisation.
RadOne Capitaine
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 28 Avr 2015 - 3:02
Citation :
Céréales : Akhannouch annonce une production record au Maroc http://www.infomediaire.net/news/maroc/cereales-akhannouch-annonce-une-production-record-au-maroc
La production céréalière au titre de la campagne agricole 2014-2015 devrait atteindre le chiffre record de 110 millions de quintaux. La récolte de la campagne précédente (2013-2014) s'est établie à 68 millions de quintaux, alors que celle de 2012-2013 a enregistré une collecte estimée à 97 millions de quintaux.
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 28 Avr 2015 - 3:37
annéé des superlatifs inchallah(oil price/cereals/phos/auto/lower import...)
_________________
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 28 Avr 2015 - 10:05
inch'ALLAH
_________________
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 28 Avr 2015 - 10:52
inchallah el kheir !
_________________
klan General de Brigade
messages : 3864 Inscrit le : 22/05/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 28 Avr 2015 - 12:40
Citation :
Textile au Maroc : 3.8 milliards de dollars d’exportations
Lemag : Le secteur de l’industrie textile et d’habillement est l’un des métiers mondiaux du Maroc, déterminé, niche de développement de l’offre export du royaume par le plan émergence.
Le textile marocain se porte bien. Ainsi a assuré le ministre de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique, Moulay Hafid Elalamy.
Le ministre, nouvellement installé au gouvernement d’Abdelilah Benkirane, a indiqué que les exportations du secteur textile et habillement, ont atteint, au titre de cet exercice, les 31 milliards de Dhs (3.8 milliards de dollars).
Le secteur textile est aussi un bon employeur, selon le ministre, il crée actuellement plus de 175 000 postes d’emploi.
Le secteur, qui a dû faire face à la dévastatrice concurrence chinoise, sur le marché européen, surtout après l’expiration en 2004, du MFA (Multi Fibre Arrangement) qui permettait aux pays émergents dont le Maroc, de bénéficier de facilités à l’export vers les grands marchés mondiaux, a pu redéfinir son positionnement afin d’échapper à cette concurrence chinoise, qui se spécialise plus dans le bas de gamme massif.
Selon Moulay Hafid Elalamy, «Le secteur du textile et de l’habillement se porte bien et ira de mieux en mieux. Il a fait preuve de résilience en traversant sa période la plus difficile et nous sommes confiants en sa capacité à se développer davantage dans les années à venir».
Des uniformes ‘marocains’ pour les éboueurs de Paris
Paris : Les uniformes des éboueurs et autres agents municipaux de la Ville de Paris, sont fabriqués en partie au Maroc. Un budget annuel de 6 millions d’euros, y est dépensé.
En effet, les tenues des éboueurs de la capitale française, un contingent de 28.000 agents représente un juteux marché pour l’industrie textile marocaine.
Selon le site du journal français, Le Parisien, se sont des entreprises textiles établies au Maroc, qui s’occupent d'une partie de la confection des uniformes des éboueurs de Paris mais aussi, d’autres classes d’agents municipaux, comme les huissier du Conseil de Paris, agent d’accueil en mairie ou les bûcheron.
Il s’agit selon la même source, de 143 lignes de produits différentes, fabriquant près de 371.000 pièces, qui sont renouvelées annuellement pour les agents.
La Ville de Paris dépense pour ce poste, chaque année 6 millions d’euros.
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 28 Avr 2015 - 13:32
http://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-pme/02135811034-le-grand-retour-de-marseille-dans-le-trafic-de-fruits-exotiques-1115119.php a écrit:
Le grand retour de Marseille dans le trafic de fruits exotiques
Le négociant d’agrumes et de bananes rapatrie ses importations dans la cité phocéenne. Un signe d’embellie pour la place qui a perdu l’import de fruits exotiques depuis 2000. C’est une nouvelle qui a donné la banane à la place portuaire marseillaise.
Apres quinze ans de préférence pour les quais d’Anvers et de Dunkerque, jugés plus fiables, le grossiste en fruits Canavese a décidé de rapatrier dans le Sud la réception de 2.000 conteneurs annuels de fruits exotiques destinés à ses trois mûrisseries de Marseille, Aubagne et Valence. Le transfert était jusque-là opéré par camion réfrigéré, moyennant un surcoût de 1.000 euros.
Désormais, chaque mardi, le porte-conteneurs « AHS St Georg », affrété par CMA CGM, assurera la liaison entre l’Afrique de l’Ouest et le port méditerranéen, via Tanger, connectant au passage un des « chaînons manquants » de l’armateur. Marseille avait totalement perdu ce trafic qui fit sa fortune dans les années 1960. La privatisation de la manutention et la création par le troisième transporteur mondial du terminal Med Europe, doté de 1 kilomètre de quais et d’un accès direct à l’autoroute, ont peu à peu modifié la donne. L’an dernier, le port de Marseille Fos a traité 547.000 tonnes de fruits et légumes, en hausse de 6,5 % par rapport à 2013, dont 40 % ont profité aux bassins de Marseille intra-muros. « Ce retour historique du trafic de bananes est l’occasion d’attirer d’autres productions de la filière », explique le patron du terminal, Sébastien Latz.
Garantir l’approvisionnement
Canavese devrait logiquement participer à ce développement. Depuis cinq ans, le négociant marseillais s’est fait exploitant en plantant 600 hectares d’agrumes dans la plaine de Souss, proche d’Agadir, et la région de Berkane, la « Province des clémentines », au nord-est du Maroc. « La production y atteint maintenant 9.500 tonnes et devrait doubler en 2017 pour sécuriser et garantir la qualité de notre approvisionnement », explique son président, Gérard Canavese. Pour mener à bien ce projet, l’entreprise a dû fonder, avec un cultivateur local, la Compagnie Agricole Belhaj-Canavese (CABC), dont il contrôle la majorité. Le verger, loué pour quarante ans, emploie 130 salariés. Le négociant y a investi un peu plus de 3 millions d’euros (70 millions de dirhams) dans l’irrigation et l’enrichissement des sols. Il étiquette les fruits sous sa propre marque, Kini Citrus. « Nous avons apporté à ces vergers les améliorations agronomiques nécessaires pour assurer à nos productions les standards de qualité et la traçabilité de la production à sa mise en marché réclamés par l’Europe », explique le président.
L’entreprise maîtrise également le choix des variétés pour assurer un approvisionnement en continu toute la saison. Sa diversification comme producteur s’exprime aussi en Côte d’Ivoire, où la société produit des bananes et des ananas sur 2.500 hectares de plantations. 1.730 salariés extraient 53.000 tonnes de fruits destinés au marché européen. En France, ces développements appuient la croissance du groupe, qui dispose désormais de sept plates-formes logistiques pour alimenter la restauration collective, les détaillants et la grande distribution. L’ensemble, quant à lui, assure 130 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 20 millions à l’exportation, et emploie 450 personnes.
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“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
Amgala Winner Colonel
messages : 1670 Inscrit le : 14/11/2010 Localisation : Pole Nord Nationalité :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 28 Avr 2015 - 16:12
Bravo le maroc
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 28 Avr 2015 - 16:38
WRANGEL a écrit:
http://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-pme/02135811034-le-grand-retour-de-marseille-dans-le-trafic-de-fruits-exotiques-1115119.php a écrit:
Le grand retour de Marseille dans le trafic de fruits exotiques
Le négociant d’agrumes et de bananes rapatrie ses importations dans la cité phocéenne. Un signe d’embellie pour la place qui a perdu l’import de fruits exotiques depuis 2000. C’est une nouvelle qui a donné la banane à la place portuaire marseillaise.
Apres quinze ans de préférence pour les quais d’Anvers et de Dunkerque, jugés plus fiables, le grossiste en fruits Canavese a décidé de rapatrier dans le Sud la réception de 2.000 conteneurs annuels de fruits exotiques destinés à ses trois mûrisseries de Marseille, Aubagne et Valence. Le transfert était jusque-là opéré par camion réfrigéré, moyennant un surcoût de 1.000 euros.
Désormais, chaque mardi, le porte-conteneurs « AHS St Georg », affrété par CMA CGM, assurera la liaison entre l’Afrique de l’Ouest et le port méditerranéen, via Tanger, connectant au passage un des « chaînons manquants » de l’armateur. Marseille avait totalement perdu ce trafic qui fit sa fortune dans les années 1960. La privatisation de la manutention et la création par le troisième transporteur mondial du terminal Med Europe, doté de 1 kilomètre de quais et d’un accès direct à l’autoroute, ont peu à peu modifié la donne. L’an dernier, le port de Marseille Fos a traité 547.000 tonnes de fruits et légumes, en hausse de 6,5 % par rapport à 2013, dont 40 % ont profité aux bassins de Marseille intra-muros. « Ce retour historique du trafic de bananes est l’occasion d’attirer d’autres productions de la filière », explique le patron du terminal, Sébastien Latz.
Garantir l’approvisionnement
Canavese devrait logiquement participer à ce développement. Depuis cinq ans, le négociant marseillais s’est fait exploitant en plantant 600 hectares d’agrumes dans la plaine de Souss, proche d’Agadir, et la région de Berkane, la « Province des clémentines », au nord-est du Maroc. « La production y atteint maintenant 9.500 tonnes et devrait doubler en 2017 pour sécuriser et garantir la qualité de notre approvisionnement », explique son président, Gérard Canavese. Pour mener à bien ce projet, l’entreprise a dû fonder, avec un cultivateur local, la Compagnie Agricole Belhaj-Canavese (CABC), dont il contrôle la majorité. Le verger, loué pour quarante ans, emploie 130 salariés. Le négociant y a investi un peu plus de 3 millions d’euros (70 millions de dirhams) dans l’irrigation et l’enrichissement des sols. Il étiquette les fruits sous sa propre marque, Kini Citrus. « Nous avons apporté à ces vergers les améliorations agronomiques nécessaires pour assurer à nos productions les standards de qualité et la traçabilité de la production à sa mise en marché réclamés par l’Europe », explique le président.
L’entreprise maîtrise également le choix des variétés pour assurer un approvisionnement en continu toute la saison. Sa diversification comme producteur s’exprime aussi en Côte d’Ivoire, où la société produit des bananes et des ananas sur 2.500 hectares de plantations. 1.730 salariés extraient 53.000 tonnes de fruits destinés au marché européen. En France, ces développements appuient la croissance du groupe, qui dispose désormais de sept plates-formes logistiques pour alimenter la restauration collective, les détaillants et la grande distribution. L’ensemble, quant à lui, assure 130 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 20 millions à l’exportation, et emploie 450 personnes.
3 millions d'euros c'est environ 33 millions de dirhams et non pas 70 .
RadOne Capitaine
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 30 Avr 2015 - 0:20
Citation :
Le russe Gazprom prêt à fournir du gaz au Maroc
Le géant gazier russe se dit intéressé à accompagner le Maroc dans son projet de développement d’une filière GNL. Du gaz liquéfié russe débarquant dans un port du Maroc ? Un jour peut être. En visite de travail à Moscou du 26 au 28 avril, Abdelkader Amara, le Ministre de l'Energie, a rencontré des responsables économiques et énergétique russes comme Monsieur Alexander Valentinovich Novak, Ministre de l’Energie de la Fédération de Russie. Objectif : leur présenter les grands chantiers énergétiques du royaume et notamment le vaste plan de développement du GNL au Maroc. Annoncé le 16 décembre 2014, celui-ci qui prévoit d’ici à 2020, des investissements estimés à 4,6 milliards avec notamment la création d’un terminal GNL à Jorf Lasfar.
Un terminal qu’il faudra alimenter en gaz, d’où cette amorce de discussion avec la Russie, premier producteur mondial de gaz. Car si l’Algérie voisine regorge elle aussi de gaz, les relations politiques tendues entre Alger et Rabat empêchent à horizon prévisible tout accord énergétique entre les deux pays. De quoi faire les affaires d’autres fournisseurs mondiaux de GNL comme le Qatar ou la Russie donc De son côté, la directrice générale de Gazprom export, Elena Burmistrova, a exprimé le souhait de son entreprise de participer au développement du GNL au Maroc et en assurer la sécurité d’approvisionnement.
LA RUSSIE VEUT DOPER SES EXPORTATIONS DE GNL
Pour rappel, les groupes Shell et GDF-Suez ou encore le qatari Taqa ont aussi manifesté ces derniers mois leur intérêt pour la création de la filière gaz au Maroc Quand à Gazprom, si le groupe public russe est le premier producteur, exportateur et détenteur mondial de gaz naturel, il n'est qu'un acteur récent et relativement modeste du GNL (marché dominé par le Qatar), privilégiant jusque là les liaisons par gazoducs avec l'Europe ou la Chine. En 2013, les exportations russes de GNL se sont élevées à 14,2 milliards de m3 sur un marché mondial de 325,3 milliards de m3. Mais au vu des problèmes géopolitiques en Ukraine et ailleurs, Gazprom mène désormais une politique affirmée de développement de ses capacités exportatrices par le renforcement de ses terminaux GNL. Selon le plan présenté par Abdelkader Amara, la consommation de gaz naturel du Maroc passerait de 900 millions de m3 en 2014, à 3,5 milliards de m3 en 2020 , ceci pour une utilisation à 90% dans le secteur électrique.
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 30 Avr 2015 - 15:57
http://www.huffpostmaghreb.com/2015/04/30/classement-entreprises-africaines_n_7179032.html a écrit:
Classement: Le Maroc brille dans le classement des 500 grandes entreprises africaines
SOCIETÉS - Les entreprises marocaines montent de plus en plus en puissance sur le continent. Dans le dernier classement de Jeune Afrique des 500 grandes entreprises africaines, 71 sont marocaines, contre 28 firmes algériennes, 18 entreprises tunisiennes et à peine 3 mauritaniennes.
Au delà du nombre, les entreprises marocaines pèsent aussi lourd dans le classement: elles représentent ainsi plus de 9% du chiffre d'affaires global des 500 premières compagnies africaines, contre à peine 2% pour les firmes tunisiennes.
"Alors que leurs confrères marocains pèsent de plus en plus dans notre palmarès des 500 et brillent hors de leurs frontières par leur dynamisme, les grands groupes de Tunis restent en retrait", note ainsi le magazine panafricain, qui publie chaque année un classement détaillé des 500 grandes compagnies du continent.
Si la première place du classement a été emporté par le géant Algérien Sontarach, compagnie qui gère la manne pétrolière du pays, la compagnie marocaine arrivé première dans le classement n'est autre que la SNI, un groupe diversifié dont les ramifications s'étendent de la banque, à l'assurance, en passant par les énergies renouvelables, la grande distribution, les mines l'immobilier et autres métiers du BTP.
Le groupe royal, véritable locomotive de l'économie marocaine arrive ainsi 15ème au classement général, derrière l'algérien Sonatrach et une dizaine de géants sud-africains. Autre mention spéciale pour les champions marocains: leur suprématie dans la zone Afrique du Nord, qui comprend en plus des 5 pays du Maghreb, l'Egypte.
"Les compagnies marocaines réalisent 42,47% des revenus des 150 premières entreprises de la zone Afrique du Nord, en enlevant l'algérienne Sontarach dont le poids économique change tout", note Jeune Afrique.
Dans le top ten Afrique du Nord, 5 entreprises marocaines sont d'ailleurs présentes: la SNI arrive 2ème après la Sontarach, suivi de la Samir (3ème), OCP (4ème), le groupe Maroc Telecom (8ème), et l'ONEE qui ferme le top ten.
Une belle réalisation pour un pays qui ne dispose pas de ressources énergétiques et dont l'économie se base essentiellement sur l'agriculture, les services (banque, télécoms, assurance...) et l'industrie à l'export, comme l'automobile, les phosphates ou encore l'aéronautique. Rien à voir avec le voisin algérien où la manne pétrolière représente toujours selon Jeune Afrique 95% des recettes d'exportations et pas moins de 70% des recettes fiscales.
La diversification de l'économie marocaine entamée sous Hassan II et renforcée par la politique des champions nationaux initié au début du règne de Mohammed VI donne aussi des résultats quand on scrute de près les classements sectoriels réalisés par le magazine panafricain.
Agroalimentaire: On est deuxième!
Dans le secteur agroalimentaire par exemple, les entreprises marocaines se classent deuxième du continent après les firmes sud africaines. Et ca grâce à des fleurons industriels tels que la Centrale Laitière, la Société Marocaine des Tabacs, Lesieur Cristal, Cosumar, Zalagh Holding ou encore Unimer, groupe actif dans le secteur pêche, présenté par Jeune Afrique comme une succes story africaine.
Télécom: Maroc Télécom, l'unique maghrébin du classement
Idem dans les télécoms, où le groupe Maroc Télécom arrive sixième dans le classement sectoriel après les géants sud-africains (MTN Group, Vodacom...) et le nigérian MTN Nigéria. Le groupe dirigé par Abdeslam Ahizoune est d'ailleurs le seul représentant du Maghreb dans le top ten du classement télécoms.
Hydrocarbures. Samir, troisième compagnie d'Afrique
Le royaume figure aussi en bonne position dans le secteur des hydrocarbures, grâce à la Samir qui arrive troisième au classement africain, derrière la Sonatrach algérienne et le géant angolais Sonagol. Ou encore Afriquia SMDC, classé 9 ème avec un chiffre d'affaires de 2,5 milliards de dollars.
BTP: Addoha, sixième compagnie du continent
Les Marocains s'illustrent aussi dans le secteur du BTP, avec le groupe Addoha, classé par Jeune Afrique comme la sixième plus grosse compagnie du secteur sur le continent, après les géants de travaux publics sud-africain Murray & Roberts (1er), l'Egyptien The Arab Contractors (3ème) ou encore le nigérian Julius Berger (5ème). Dans ce classement sectionnel, le holding public Al Omrane arrive 16ème, Alliances 19ème et la CGI 20e.
Mines: Médaille d'argent pour l'OCP
L'OCP maintient aussi une bonne position se classant comme la deuxième grosse compagnie minière du continent après le sud africain De Beers Consolidated Mines, qui distance le groupe public marocain d'à peine 340 millions de dollars de chiffres d'affaires. Managem, filiale de la SNI, figure aussi parmi les géants continentaux, puisqu'elle se classe 29ème dans le top 50 des entreprises minières du continent.
Distribution. Marjane, Label vie et les autres...
Dans la grande distribution, le Maroc est représenté par quatre firmes: Marjane qui arrive 14ème, sachant que les 13 premières compagnies sont toutes sud-africaines. Autres représentants du Maroc dans le top 50 des entreprises de grande distribution: Label Vie (16ème), Acima (28ème) et Aswak Assalam (30ème).
Transport Aérien: La RAM, star du ciel africain
Mention spéciale aussi pour le Maroc dans le secteur du transport, où la RAM est classée comme le sixième transporteur du continent, après les sud-africains Transnet (1er), South African Airways (3ème), Ethiopian Airlines (4ème) ou encore Egyptair (5ème).
Le magazine panafricain note par la même occasion la longueur d'avance prise par la RAM par rapport aux autres compagnies maghrébines. Avec une flotte de 53 appareils, fortement présente en Afrique Subsaharienne, la compagnie marocaine est classée au 95e rang des plus grandes entreprises africaines, loin devant Air Algérie (185ème) ou encore Tunisiar (201ème).
Il y a une infographie mais moi yen a pas pouvoir/savoir c comment faire pour l'inclure ici
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Yakuza Administrateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 30 Avr 2015 - 17:14
celle la? y' a le bouton integrer/partager que tu vois en bas/gauche
messages : 8026 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 1 Mai 2015 - 14:01
RadOne a écrit:
Citation :
Le russe Gazprom prêt à fournir du gaz au Maroc
Le géant gazier russe se dit intéressé à accompagner le Maroc dans son projet de développement d’une filière GNL. Du gaz liquéfié russe débarquant dans un port du Maroc ? Un jour peut être. En visite de travail à Moscou du 26 au 28 avril, Abdelkader Amara, le Ministre de l'Energie, a rencontré des responsables économiques et énergétique russes comme Monsieur Alexander Valentinovich Novak, Ministre de l’Energie de la Fédération de Russie. Objectif : leur présenter les grands chantiers énergétiques du royaume et notamment le vaste plan de développement du GNL au Maroc. Annoncé le 16 décembre 2014, celui-ci qui prévoit d’ici à 2020, des investissements estimés à 4,6 milliards avec notamment la création d’un terminal GNL à Jorf Lasfar.
Un terminal qu’il faudra alimenter en gaz, d’où cette amorce de discussion avec la Russie, premier producteur mondial de gaz. Car si l’Algérie voisine regorge elle aussi de gaz, les relations politiques tendues entre Alger et Rabat empêchent à horizon prévisible tout accord énergétique entre les deux pays. De quoi faire les affaires d’autres fournisseurs mondiaux de GNL comme le Qatar ou la Russie donc De son côté, la directrice générale de Gazprom export, Elena Burmistrova, a exprimé le souhait de son entreprise de participer au développement du GNL au Maroc et en assurer la sécurité d’approvisionnement.
LA RUSSIE VEUT DOPER SES EXPORTATIONS DE GNL
Pour rappel, les groupes Shell et GDF-Suez ou encore le qatari Taqa ont aussi manifesté ces derniers mois leur intérêt pour la création de la filière gaz au Maroc Quand à Gazprom, si le groupe public russe est le premier producteur, exportateur et détenteur mondial de gaz naturel, il n'est qu'un acteur récent et relativement modeste du GNL (marché dominé par le Qatar), privilégiant jusque là les liaisons par gazoducs avec l'Europe ou la Chine. En 2013, les exportations russes de GNL se sont élevées à 14,2 milliards de m3 sur un marché mondial de 325,3 milliards de m3. Mais au vu des problèmes géopolitiques en Ukraine et ailleurs, Gazprom mène désormais une politique affirmée de développement de ses capacités exportatrices par le renforcement de ses terminaux GNL. Selon le plan présenté par Abdelkader Amara, la consommation de gaz naturel du Maroc passerait de 900 millions de m3 en 2014, à 3,5 milliards de m3 en 2020 , ceci pour une utilisation à 90% dans le secteur électrique.