messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Intervention contre Daech Jeu 25 Sep 2014 - 20:09
Rappel du premier message :
Je vous propose de regrouper ici toutes les informations relatives a l'intervention contre Daech. Compte tenu du fait que ce conflit déborde un peu partout, l'idée est de regrouper ici, quelque soit le pays (Irak, Syrie, conséquences algériennes...), tout ce qui touche de près ou de loin a ce mouvement. Les dynamiques propres a chaque conflits (Syrie par exemple), continueront a être traitées sur le topic dédié. De la même manière, ce topic se voit affecter un statut spécial : les faits, rien que les faits. Les posts tendencieux seront supprimé sans préavis. Merci par avance pour votre diligence.
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Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention contre Daech Mer 8 Oct 2014 - 20:57
charly a écrit:
Il semblerait que le stalingrad kurde résiste avec l aide de ses alliées (aviation) aux barbares en noirs
Pour le Pentagone, les bombardements aériens ne suffiront pas à sauver Kobané
Les frappes aériennes de la coalition ne sont pas suffisantes, selon le Pentagone, pour sauver la ville de Kobané, assiégée par l'Etat islamique (EI). Depuis trois semaines, les djihadistes mènent l'offensive contre les forces qui défendent cette enclave syrienne à majorité kurde, à proximité de la frontière turque. « Il faudrait des troupes compétentes – des rebelles syriens ou des forces gouvernementales irakiennes – pour arriver à vaincre l'EI », a reconnu mercredi 8 octobre l'amiral James Kirby, porte-parole du Pentagone. L'armée américaine a affirmé avoir mené six raids aériens, mardi et mercredi, près de la localité. Les bombardements ont permis de détruire un véhicule blindé de transport de troupes, trois autres véhicules blindés, un véhicule armé et des pièces d'artillerie.
Le général Martin Dempsey, plus haut gradé américain, a déclaré à la chaîne américaine ABC que l'armée frappait dès qu'elle avait une cible. Selon lui, les djihadistes de l'EI « deviennent plus adroits dans l'utilisation des appareils électroniques ». « Ils ne plantent plus de drapeaux, ne se déplacent plus dans de longs convois, comme ils le faisaient avant, a-t-il précisé. Ils n'établissent pas de quartiers généraux qui sont visibles et identifiables. »
NOUVELLE PROGRESSION DES DJIHADISTES
De leur côté, les djihadistes de l'EI ont encore avancé mercredi dans Kobané, malgré la résistance des forces kurdes. D'après Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), « les djihadistes ont avancé à partir de l'est en direction du centre de la ville », notamment grâce à des renforts venus de Rakka, bastion de l'EI au nord de la Syrie.
Selon l'OSDH, les combattants de l'EI ont lancé dans la matinée une offensive pour reprendre les secteurs perdus dans l'est de la ville. La nuit précédente, les bombardements de la coalition pour appuyer les combattants kurdes avaient en effet permis de déloger les djihadistes de plusieurs positions.
La poussée de l'EI, qui a réussi à s'emparer de près de 70 villages sur le chemin de Kobané, a provoqué la mort de plus de 400 personnes, pour l'essentiel des combattants, selon l'OSDH. Elle a jeté sur les routes quelque 300 000 habitants, dont près de 200 000 ont trouvé refuge en Turquie.
Pour le Pentagone, les bombardements aériens ne suffiront pas à sauver Kobané
Les frappes aériennes de la coalition ne sont pas suffisantes, selon le Pentagone, pour sauver la ville de Kobané, assiégée par l'Etat islamique (EI). Depuis trois semaines, les djihadistes mènent l'offensive contre les forces qui défendent cette enclave syrienne à majorité kurde, à proximité de la frontière turque. « Il faudrait des troupes compétentes – des rebelles syriens ou des forces gouvernementales irakiennes – pour arriver à vaincre l'EI », a reconnu mercredi 8 octobre l'amiral James Kirby, porte-parole du Pentagone. L'armée américaine a affirmé avoir mené six raids aériens, mardi et mercredi, près de la localité. Les bombardements ont permis de détruire un véhicule blindé de transport de troupes, trois autres véhicules blindés, un véhicule armé et des pièces d'artillerie.
Le général Martin Dempsey, plus haut gradé américain, a déclaré à la chaîne américaine ABC que l'armée frappait dès qu'elle avait une cible. Selon lui, les djihadistes de l'EI « deviennent plus adroits dans l'utilisation des appareils électroniques ». « Ils ne plantent plus de drapeaux, ne se déplacent plus dans de longs convois, comme ils le faisaient avant, a-t-il précisé. Ils n'établissent pas de quartiers généraux qui sont visibles et identifiables. »
NOUVELLE PROGRESSION DES DJIHADISTES
De leur côté, les djihadistes de l'EI ont encore avancé mercredi dans Kobané, malgré la résistance des forces kurdes. D'après Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), « les djihadistes ont avancé à partir de l'est en direction du centre de la ville », notamment grâce à des renforts venus de Rakka, bastion de l'EI au nord de la Syrie.
Selon l'OSDH, les combattants de l'EI ont lancé dans la matinée une offensive pour reprendre les secteurs perdus dans l'est de la ville. La nuit précédente, les bombardements de la coalition pour appuyer les combattants kurdes avaient en effet permis de déloger les djihadistes de plusieurs positions.
La poussée de l'EI, qui a réussi à s'emparer de près de 70 villages sur le chemin de Kobané, a provoqué la mort de plus de 400 personnes, pour l'essentiel des combattants, selon l'OSDH. Elle a jeté sur les routes quelque 300 000 habitants, dont près de 200 000 ont trouvé refuge en Turquie.
Je ne sais pas si les us exagèrent volontairement pour mettre la pression sur la Turquie ou préparer l opinion à autre chose, ou si ils disent la vérité.....
_________________ « Je voudrais que les Français renouent avec cette idée simple selon laquelle ce n’est pas seulement un territoire qu’il leur faut défendre (…) mais aussi une façon d’être, une langue, une civilisation. Bref, l’ensemble d’un patrimoine dont nous sommes les héritiers. Et s’ils venaient à oublier ou à refuser cette idée, alors je craindrais beaucoup pour l’avenir de mon pays », plaidait François Léotard, peu suspect de sympathie avec des idées extrêmes.
Invité Invité
Sujet: Re: Intervention contre Daech Mer 8 Oct 2014 - 21:15
messages : 2420 Inscrit le : 25/05/2011 Localisation : Aquitaine Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention contre Daech Mer 8 Oct 2014 - 21:27
J ai lu cet article, il est intéressant.
Il rend bien hommage aux kurdes 3 semaines de résistance, après y a certain point pour lesquels je n'adhère pas.
_________________ « Je voudrais que les Français renouent avec cette idée simple selon laquelle ce n’est pas seulement un territoire qu’il leur faut défendre (…) mais aussi une façon d’être, une langue, une civilisation. Bref, l’ensemble d’un patrimoine dont nous sommes les héritiers. Et s’ils venaient à oublier ou à refuser cette idée, alors je craindrais beaucoup pour l’avenir de mon pays », plaidait François Léotard, peu suspect de sympathie avec des idées extrêmes.
Invité Invité
Sujet: Re: Intervention contre Daech Mer 8 Oct 2014 - 21:49
C'est pas la Syrie, mais la Turquie, deux groupes kurdes s'affrontent avec des armes a feu, pro-EI et pro-Pkk, 22 morts..
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention contre Daech Mer 8 Oct 2014 - 21:54
Un combattant EI avec un FN-6
Les photos https://imgur.com/a/GOiY2
Tout le monde se fout de Kobané, même les US, les mecs y arrivent sur Bagdad, y a d'autres chats à fouetter.
_________________ Site perso : http://defense-turque-infos.com/
charly Colonel-Major
messages : 2420 Inscrit le : 25/05/2011 Localisation : Aquitaine Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention contre Daech Mer 8 Oct 2014 - 22:13
Un article intéressant aussi, qui Partage certaine de tes positions Baybars :proximité de la Turquie avec la secte barbare Daech et la rupture avec l Occident
_________________ « Je voudrais que les Français renouent avec cette idée simple selon laquelle ce n’est pas seulement un territoire qu’il leur faut défendre (…) mais aussi une façon d’être, une langue, une civilisation. Bref, l’ensemble d’un patrimoine dont nous sommes les héritiers. Et s’ils venaient à oublier ou à refuser cette idée, alors je craindrais beaucoup pour l’avenir de mon pays », plaidait François Léotard, peu suspect de sympathie avec des idées extrêmes.
Invité Invité
Sujet: Re: Intervention contre Daech Mer 8 Oct 2014 - 22:18
Inanç a écrit:
Un combattant EI avec un FN-6
Les photos https://imgur.com/a/GOiY2
Tout le monde se fout de Kobané, même les US, les mecs y arrivent sur Bagdad, y a d'autres chats à fouetter.
L'EI déclare contrôlé totalement Ayn Al-Arab, il y a aurait des poches de résistances dans la ville. L'EI a changé son nom en Ayn Al-Islam.
Invité Invité
Sujet: Re: Intervention contre Daech Mer 8 Oct 2014 - 22:25
Citation :
Syrie: Erdogan se prononce pour une intervention au sol des forces turques Par LEXPRESS.fr, publié le 07/10/2014
Tandis que la ville kurde de Kobané, située à la frontière avec la Turquie est l'objet de violents combats de rue, le président turc Erdogan affirme la nécessité pour son pays de coopérer avec la coalition en vue d'une intervention au sol.
La ville syrienne de Kobané est "sur le point de tomber" entre les mains des jihadistes, a déclaré mardi le président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui a jugé nécessaire une opération militaire terrestre pour arrêter le groupe Etat islamique (EI).
Des bombardements "insuffisants"
"Larguer des bombes depuis les airs ne mettra pas un terme à la terreur. La terreur ne sera pas stoppée par des frappes aériennes et tant que nous ne coopérerons pas en vue d'une opération terrestre avec ceux qui mènent le combat sur le terrain", a déclaré le président turque devant des réfugiés syriens, dont il visitait le camp à Gazientep (sud de la Turquie).
Des avions de la coalition dirigée par les Etats-Unis ont bombardé mardi plusieurs positions tenues par les jihadistes à Kobané, a rapporté une journaliste de l'AFP depuis la frontière turque toute proche. Mais ces bombardements sont insuffisants, affirment également les combattants kurdes.
Lundi, les djihadistes de l'Etat islamique ont pris le contrôle de trois quartiers de l'est avant d'étendre mardi les combats au sud et à l'ouest, trois semaines après avoir lancé la bataille d'Aïn al-Arab (nom arabe de Kobané). Il s'agit désormais d'"une guérilla urbaine", a précisé le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.
Une menace pour le processus de paix entre turques et kurdes
La chute de la ville syrienne Kobané aux mains des jihadistes du groupe de l'Etat islamique (EI) ferait échouer le processus de paix engagé avec Ankara pour régler le conflit kurde en Turquie, a averti jeudi le chef kurde Abdullah Öcalan. "Le siège de Kobané (nom kurde d'Aïn al-Arab) est bien plus qu'un siège ordinaire (...) si cette tentative de massacre réussit, elle aura pour conséquence de mettre un terme au processus" de paix, a déclaré le chef historique des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), cité par l'agence de presse kurde Firat News.
Dans ce message transmis à une délégation de membres du Parti démocratique populaire (HDP) qui lui a rendu visite mercredi dans son île-prison d'Imrali (nord-ouest), Abdullah Öcalan a une nouvelle fois exhorté les Kurdes à combattre l'EI "afin que le processus et le voyage de la démocratie n'échouent pas en Turquie".
Les combattants kurdes, moins nombreux et moins armés que leurs ennemis, s'accrochent à cette ville stratégique située sur la frontière entre Syrie et Turquie. Mais, disent-ils, ils ne peuvent résister sans l'aide de la coalition menée par les Etats-Unis.
S'ils réussissaient à conquérir entièrement Kobané, la troisième ville kurde de Syrie, les jihadistes s'assureraient le contrôle sans discontinuité d'une longue bande de territoire à la frontière syro-turque.
La ville a été vidée ces dernières semaines de la majorité de ses habitants, qui craignent les représailles des jihadistes qui sèment la terreur dans les régions sous leur contrôle en Syrie mais aussi en Irak, où ils commettent viols, des exécutions et persécutions.
Une attaque suicide kurde
La ville est défendue par les Unités de protection du peuple kurde (YPG), la principale milice kurde syrienne.
Dimanche, pour tenter de repousser les assauts jihadistes qui assiègent la ville, une combattante de 20 ans avait mené un attentat suicide contre l'EI à la limite est, provoquant la mort de "dizaines" de jihadistes, selon des sources kurdes.
Il s'agit de la première kamikaze kurde recensée depuis le début des violences en Syrie en mars 2011. "Si nécessaire, tous les combattants des YPG suivront son exemple", a averti son mouvement.
Des centaines de morts dans les deux camps
Lancée le 16 septembre, l'offensive de l'EI pour prendre Kobané a déjà fait des centaines de morts dans les deux camps et poussé à la fuite quelque 300 000 habitants, dont 180 000 ont trouvé refuge en Turquie. L'EI a réussi à s'emparer de près de 70 villages sur le chemin de Kobané.
Kobané comptait avant la guerre en Syrie déclenchée en mars 2011, quelque 70 000 habitants mais un nombre égal de personnes s'y étaient réfugiées ces dernières années.
Sujet: Re: Intervention contre Daech Mer 8 Oct 2014 - 22:27
Les chiens du Pkk qui s'enfuient vers la frontière. Sa doit eux que l'armée Turque a chopée... Al-Jazeera confirme la prise de Ayn Al-Arab par l'EI.. Un grand jour pour la Turquie et une grande humiliation pour ces macaques..
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention contre Daech Mer 8 Oct 2014 - 22:42
Tout le monde a ses limites, ils s'enfuient habillé en femme.
Se donnent du courage en buvant de la Jack [Daniel's].
On est loin de Stalingrad ...
Pendant ce temps en Iraq, pas si loin de Bagdad :
_________________ Site perso : http://defense-turque-infos.com/
Invité Invité
Sujet: Re: Intervention contre Daech Mer 8 Oct 2014 - 22:51
Inanç a écrit:
Tout le monde a ses limites, ils s'enfuient habillé en femme.
Se donnent du courage en buvant de la Jack [Daniel's].
On est loin de Stalingrad ...
Pendant ce temps en Iraq, pas si loin de Bagdad :
Au miel ou le classique?
Sinon très violent combat signalé à Diyarbakir entre pro-EI et pro-Pkk malgré le couvre feu..
L'EI a Ayn Al-Arab (Kobani):
Invité Invité
Sujet: Re: Intervention contre Daech Mer 8 Oct 2014 - 22:57
En Egypte, Ansar Bayt Al-Maqdiss avait prêté allégeance a l'EI a défilé dans le Sinai en soutien à l'EI.
Invité Invité
Sujet: Re: Intervention contre Daech Mer 8 Oct 2014 - 23:09
Un soldat Turc confirme que l'EI contrôle Ayn Al-Arab, il dit aussi qu'il entend les cris et les tirs de victoire de l'EI..
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention contre Daech Mer 8 Oct 2014 - 23:41
Je partage leur conclusion. Celui de Mediapart est également pertinent. Les pressions sur la Turquie vont devenir pesantes. Entre le discours a consommation externe et la partition locale, il devient difficile pour Ankara d'être cohérent. Sans compter le risque de contagion/résurgence de la question intérne kurde qui il y a encore un an était sur le chemin d'une résolution. Décidément, pour comprendre le PO, faut pas décrocher trop longtemps.
Invité Invité
Sujet: Re: Intervention contre Daech Mer 8 Oct 2014 - 23:53
PGM a écrit:
Je partage leur conclusion. Celui de Mediapart est également pertinent. Les pressions sur la Turquie vont devenir pesantes. Entre le discours a consommation externe et la partition locale, il devient difficile pour Ankara d'être cohérent. Sans compter le risque de contagion/résurgence de la question intérne kurde qui il y a encore un an était sur le chemin d'une résolution. Décidément, pour comprendre le PO, faut pas décrocher trop longtemps.
Si le Pkk reprends les armes, je pense pas que la Turquie ai envie d'aller en Syrie.
Sinon, un peu d'eschatologie islamique.. Dabiq se trouve exactement à la frontière turco-syrienne.
Citation :
La bataille de Dabiq, symbole fort de la cause jihadiste
Menacée par une horde d'infidèles, l'armée des musulmans est décimée mais finit par triompher dans la cité syrienne de Dabiq, annonce une prophétie de l'islam que les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) espèrent voir se réaliser bientôt.
En plantant en août son drapeau noir sur Dabiq, l'EI a enflammé ses partisans et fait de cette petite ville du nord de la Syrie, située non loin de la frontière turque mais dépourvue d'intérêt stratégique, un symbole fort.
"Les lions de l'islam ont brandi la bannière du califat sur Dabiq. Ils attendent maintenant l'armée des Croisés", écrivait ainsi récemment sur Twitter un sympathisant tunisien du groupe extrémiste.
Et quand Washington a rassemblé une coalition pour lutter contre l'EI, qui contrôle de vastes territoires en Irak et en Syrie, et que le général américain Martin Dempsey a évoqué la possibilité d'envoyer des troupes au sol, des partisans de l'EI y ont vu un signal de la future bataille de Dabiq. Un hashtag sur Twitter, "Je vous jure que c'est Dabiq", a même été créé.
"Quand vous désespérerez de votre puissance aérienne, vous nous trouverez à Dabiq", a dit l'un d'eux sur le réseau social, en référence aux frappes aériennes de la coalition.
D'autres comptent maintenant le nombre de pays engagés dans la coalition --plus de 60 à l'heure actuelle--, en espérant que ce chiffre atteigne celui de 80 cité dans les hadiths, ces recueils des actes et paroles attribués au prophète Mahomet --compilés par ses compagnons ou des fidèles-- qui sont l'une des sources de l'islam.
"Cela renforce leur moral. On peut penser que la vaste majorité des combattants (de l'EI) croient dans ce type de discours", indique Shadi Hamid, chercheur au Brookings Institute.
- 'Etincelle allumée en Irak' -
Comme nombre de hadiths, celui-ci compte plusieurs versions, dont l'une assure qu'après Dabiq, l'armée musulmane ira prendre Constantinople, l'ancienne capitale de l'Empire chrétien d'Orient, aujourd'hui Istanbul.
De ce fait, la décision de la Turquie de se rallier à la coalition a été perçue par certains comme un nouveau présage.
Dabiq a tellement d'importance pour l'EI qu'il en a fait le titre de son magazine en ligne, édité en plusieurs langues.
C'est Abou Moussab al-Zarqaoui, l'ancien chef d'Al-Qaïda en Irak, groupe duquel est issu l'Etat islamique en Irak et au Levant (devenu ensuite EI), qui a popularisé parmi ses fidèles l'idée de la prophétie et de la bataille.
"L'étincelle a été allumée en Irak et ses flammes vont grandir jusqu'à ce qu'elle brûlent les armées croisées à Dabiq", avait-il dit dans un enregistrement audio avant sa mort en 2006 dans un raid aérien américain.
Pour les partisans de l'EI, l'avènement fin juin d'un "califat" à cheval sur la Syrie et l'Irak avec Abou Bakr al-Baghdadi à sa tête est déjà, en soi, la réalisation d'une prophétie.
Certains jihadistes combattant dans ces pays sont persuadés que Baghdadi est le calife annoncé et que les frappes de la coalition sont un présage de la bataille de Dabiq.
Mais tous les partisans de l'EI ne sont pas forcément convaincus.
"Il est possible que ça arrive à l'avenir, mais je ne pense pas que les musulmans soient obsédés par cela", explique à l'AFP Anjem Choudary, un prédicateur britannique qui a apporté son soutien à l'EI.
"Ce que nous devons faire maintenant, c'est appliquer la charia" dans les territoires que l'organisation contrôle, estime-t-il.
Sujet: Re: Intervention contre Daech Jeu 9 Oct 2014 - 0:05
Il y a encore des poches de résistances dans la ville, mais l'EI contrôle la ville, je pense que les affrontements vont durer jusqu'au matin..
Sinon, les victoires de l'EI leur font gagné beaucoup de sympathisant... Un grand opposant à l'EI déclare ça ce soir:
"O vous les Dai3shites, si la coalition d'une cinquantaine de pays vous bombarde depuis le ciel, et les 40 milles soldats Kurdes n'ont pas pu vous repousser et a tué une centaine de vos hommes, je témoigne que vous êtes les lions d'Allah"
Invité Invité
Sujet: Re: Intervention contre Daech Jeu 9 Oct 2014 - 0:28
Les miliciens de Hüdapar (islamistes Kurdes) disent avoir tué 18 miliciens pro-Pkk.. Ces premiers ont eu 5 morts.
Hizbullahtan 5 şehid var. Savunma pozisyonunda olan Hizbullah Pkkden 18 kişiyi cehenneme yolladı Savunma sonucu bu ise gerisini siz düşünün!
Sujet: Re: Intervention contre Daech Jeu 9 Oct 2014 - 8:34
l'IRAN envisage d'intérvenire militairement en Syrie pour aidé les kurdes
Mort du général Sido, responsable des Asayish forces de sécurité kurdes ,tué à Kobane.
Invité Invité
Sujet: Re: Intervention contre Daech Jeu 9 Oct 2014 - 9:59
moulay ismaiil a écrit:
l'IRAN envisage d'intérvenire militairement en Syrie pour aidé les kurdes
Mort du général Sido, responsable des Asayish forces de sécurité kurdes ,tué à Kobane.
Les Iraniens ont une grande gueule, c'est juste pour attirer la sympathie des Kurdes.
arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention contre Daech Jeu 9 Oct 2014 - 12:05
moulay ismaiil a écrit:
l'IRAN envisage d'intérvenire militairement en Syrie pour aidé les kurdes
Mort du général Sido, responsable des Asayish forces de sécurité kurdes ,tué à Kobane.
plus je vois les iranien et plus je me dis qu'elle philanthropie
Invité Invité
Sujet: Re: Intervention contre Daech Jeu 9 Oct 2014 - 12:18
Les poches de résistances des shemales du Pkk se trouvé dans les quartiers proche de la frontière turque et contrôle encore le poste frontière entre Syrie et Turquie.
Je ne comprends pas aussi l'ASL qui a des hommes a Ayn Al-Arab a vouloir combattre avec le Pkk.
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention contre Daech Jeu 9 Oct 2014 - 15:45
Citation :
Syrie : qui est le Français d'Al Qaïda que les Américains voudraient éliminer ?
Le nom de David Drugeon est avancé.
Publié le jeudi 09 octobre à 11h09
Paru dimanche dans la presse américaine, l'article du journaliste Mitchell Prothero a suscité une certaine émotion en France. Envoyé spécial au Kurdistan irakien, ce journaliste du groupe McClatchy affirme en effet qu'un ancien officier de la DGSE aurait rejoint les rangs d'Al Qaïda et aurait été visé par les frappes américaines en Syrie.
Dès lundi, le ministère français de la Défense démentait cette information que les milieux du renseignement jugeaient "farfelues". Selon nos propres informations, il semble en effet que la défection d'un agent de la DGSE - ou d'un militaire français - soit une affirmation fantaisiste, dont l'origine pourrait venir d'une confusion ou d'un règlement de comptes.
Ceci étant, les autorités françaises reconnaissent qu'un Français est réellement impliqué dans cette affaire. Nous pouvons donner l'identité de la personne visée : il s'agirait de David Drugeon, un jeune Breton de 25 ans, converti à l'Islam et qui aurait rejoint al-Qaïda au Pakistan en 2010. Il serait aujourd'hui en Syrie et fait l'objet d'une enquête du parquet antiterroriste.
La confusion vient-elle de là comme le suggère les autorités françaises ? Des sources américaines ne semblent pas le croire, assurant que le Français effectivement visé par les frappes contre al-Qaïda n'est pas le jeune David Drugeon. Comme on dit dans les mauvais romans, le mystère s'épaissit.
messages : 2420 Inscrit le : 25/05/2011 Localisation : Aquitaine Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention contre Daech Jeu 9 Oct 2014 - 21:14
La stalingrad kurde a tenu une journée de plus, courage aux résistants, les barbares en noir n ont pas encore pu faire leurs massacres quotidien.
Citation :
Syrie: Kobane, une résistance acharnée Par RFI media Des Kurdes, désemparés, regardent -depuis la frontière turque- les attaques du groupe Etat islamique sur la ville de Kobane, le 7 octobre 2017. AFP PHOTO / ARIS MESSINIS Syrie Syrie Etats-Unis Etats-Unis Turquie Turquie Irak Irak En Syrie, la ville de Kobane, à la frontière turque, pourrait tomber aux mains de l’organisation Etat islamique. La coalition internationale, menée par les Etats-Unis, a intensifié ses frappes et les combattants kurdes offrent une belle résistance ; cela va-t-il suffire pour enrayer l’avancée puissante des jihadistes ?
La coalition internationale a nettement intensifié ses raids contre le mouvement de l’Etat, islamique ces dernières 24 heures. C’est ce qui a permis à Kobane de tenir, car les jihadistes ont passé beaucoup de temps à se couvrir et n’ont pas pu progresser plus avant dans la ville. Mais l’est semble avoir été conquis par les islamistes et le sud est en proie à de violents combats. Une bataille « terrifiante », selon Washington.
Cinq sorties aériennes confirmées
Les Américains ont confirmé cinq sorties aériennes entre lundi et mardi. Les avions néerlandais sont aussi entrés en action. C'est bien mais c'est un peu tard pour les combattants kurdes syriens qui regrettent que les frappes n’aient pas été aussi intensives dès le début de l'assaut du groupe Etat islamique. Les Unités de protection du peuple kurde (YPG) se battent rue après rue mais sont mal équipés. Ils disposent ainsi essentiellement d’armes légères. En face, les jihadistes sont lourdement armés.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (ODSH), 400 personnes ont été tuées dans cette bataille depuis le 16 septembre. Et près de Kobané, l'hôpital de Suruc est assailli par les blessés depuis 48 heures. « C’est pire que l’enfer sur terre, explique un combattant kurde blessé à notre confrère de Radio France, Philippe Randé. On est pris en étau, en otage. Regardez, on est là seuls, avec nos blessés face aux monstres jihadistes. C’est horrible. Les morgues de Suruk et Urfa sont pleines de morts ! »
Un autre explique qu’un obus de l’organisation Etat islamique est tombé et a explosé près de son bataillon. « On nous a emmenés à la frontière pour nous faire passer en Turquie pour les soins, mais à la frontière ils nous ont à nouveau tiré dessus. »
Double-jeu turc
Kobane, avec ses 400 000 habitants avant la guerre, est la troisième ville kurde de Syrie. Elle est stratégique d'un point de vue militaire car si elle tombe, les jihadistes contrôleront une large bande de terres mitoyennes du territoire turc. Un atout aussi pour le trafic de pétrole, source de financement de l’organisation EI.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a plaidé, hier mardi, pour une intervention au sol coordonnée avec les frappes aériennes actuelles. Ankara a d’ailleurs massé ses troupes de son côté de la frontière. Mais les soldats turcs ne sont toujours pas entrés en action. Pour les Kurdes, Erdogan laisse Kobane sombrer sous les tirs de l’EI. D’autant que les Kurdes de Turquie, qui affluent pas milliers de tout le pays vers Kobane pour prêter main forte à leurs compatriotes, se sont vu interdire le franchissement de la frontière. Ankara craint ainsi qu'à la faveur de l'aide apportée, et malgré des négociations de paix, la rébellion kurde qui combattait jadis sur son territoire, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), ne se renforce.
L’inaction turque est très mal prise dans la communauté kurde de Turquie. Des manifestations se multiplient dans le pays, souvent émaillées de violences. Ainsi sept provinces sont de fait sous état d’urgence et une réunion exceptionnelle du gouvernement doit se tenir ce mercredi après-midi.
Syrie: les jihadistes de l'EI avancent dans Kobané Publié le 09 octobre 2014 à 21h00
Share on print Share on email More Sharing Services Mursitpinar (Turquie) (AFP)
Les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) continuaient jeudi d'avancer vers le centre de Kobané après avoir pris un tiers de la ville kurde syrienne, vers laquelle la Turquie voisine refuse d'envoyer des troupes.
Les combattants kurdes qui défendent Kobané, située à la frontière turque, savent désormais qu'ils ne devront compter que sur leurs propres forces car les Etats-Unis ont reconnu que les raids aériens de la coalition qu'ils dirigent ne suffiraient pas à sauver la ville.
"Malgré une résistance acharnée des forces kurdes, l'EI a avancé et s'est rendu maître de plus d'un tiers de Kobané", a dit à l'AFP le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.
"Les jihadistes se sont emparés de l'immeuble des Assayech (forces de sécurité kurdes) dans le nord-est de la ville" et se rapprochent du "carré de sécurité", secteur abritant les bâtiments officiels et le commandement des Unités de protection du peuple (YPG), la principale milice kurde, selon l'ONG.
En fin d'après-midi, les combats de rue se poursuivaient dans la ville où les jihadistes ont réussi à entrer lundi, a ajouté l'OSDH en faisant état de tirs d'obus sur les positions kurdes.
Le rapport de force dans cette troisième ville kurde de Syrie est cependant défavorable aux Kurdes, l'EI possédant véhicules blindés et armes sophistiquées.
- L'EI change de tactique -
Du côté turc de la frontière, une journaliste de l'AFP a vu quatre frappes dans la région de Kobané (Aïn al-Arab en langue arabe). D'épaisses fumées étaient visibles au-dessus de la ville et de violents échanges de tirs audibles.
L'armée américaine a confirmé cinq frappes jeudi contre des positions de l'EI, dont une "grande" unité, au sud de Kobané.
Les combattants kurdes continuent, selon elle, de contrôler la majeure partie de la ville assiégée par les jihadistes qui ont pris près de 70 villages sur le chemin de Kobané depuis le début de leur offensive le 16 septembre.
Néanmoins, le Pentagone a reconnu que "les frappes à elles seules ne vont pas sauver" la ville, soulignant la nécessité d'avoir des troupes "compétentes" en Syrie.
Les jihadistes ont changé de tactique pour s'adapter aux frappes que les Etats-Unis mènent en Syrie depuis le 23 septembre avec leurs alliés arabes, selon le plus haut gradé américain, le général Martin Dempsey. "Ils ne se déplacent plus dans de longs convois (...) Ils n'établissent pas de QG qui sont visibles".
S'ils réussissaient à conquérir Kobané, les jihadistes s'assureraient la maîtrise sans discontinuité d'une longue bande de territoire à la frontière syro-turque.
Depuis le début de l'offensive jihadiste, près de 500 personnes en majorité des combattants ont péri selon un dernier bilan de l'OSDH, et 300.000 habitants de la région ont pris la fuite, dont plus de 200.000 en Turquie.
- Débat sur une zone tampon -
Profitant de la guerre civile qui ravage la Syrie depuis plus de trois ans, le puissant groupe ultra-radical, fort de dizaines de milliers d'hommes et responsables d'atrocités, a réussi à s'emparer de larges pans de territoires dans le nord et l'est du pays.
Il contrôle en outre de grandes zones dans l'Irak voisin, où il a lancé une offensive fulgurante il y a exactement quatre mois, entraînant des raids aériens américains depuis le 8 août.
La bataille de Kobané, devenue le symbole de la résistance à l'EI, a provoqué mardi des émeutes meurtrières dans des provinces à majorité kurde de Turquie, déclenchées par le refus du gouvernement turc d'intervenir en Syrie. Un couvre-feu militaire y a ensuite été imposé.
Après le feu vert du Parlement turc à une opération militaire contre l'EI, le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a jugé qu'il n'était "pas réaliste" que son pays envoie seul des troupes combattre les jihadistes.
Les Etats-Unis ont exprimé leur frustration devant les réticences de la Turquie et, pour tenter de la convaincre, ont dépêché à Ankara le coordonnateur de la coalition, le général John Allen.
Les deux pays se sont par ailleurs indirectement accrochés sur l'opportunité de créer une zone tampon entre la Syrie et la Turquie pour protéger les secteurs tenus par la rébellion modérée contre le régime de Bachar al-Assad et les populations fuyant la guerre.
Ankara a plaidé pour une telle zone avec le soutien de Paris. Mais la Maison Blanche et l'Otan affirment que la question n'est pas à l'ordre du jour. Et pour Moscou, toute création d'une "zone tampon" nécessite un feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU.
Les combats à Kobané ont aussi un écho en Europe, de nouveaux heurts ayant eu lieu entre kurdes et militants islamistes en Allemagne.
_________________ « Je voudrais que les Français renouent avec cette idée simple selon laquelle ce n’est pas seulement un territoire qu’il leur faut défendre (…) mais aussi une façon d’être, une langue, une civilisation. Bref, l’ensemble d’un patrimoine dont nous sommes les héritiers. Et s’ils venaient à oublier ou à refuser cette idée, alors je craindrais beaucoup pour l’avenir de mon pays », plaidait François Léotard, peu suspect de sympathie avec des idées extrêmes.
arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention contre Daech Jeu 9 Oct 2014 - 21:33
charly a écrit:
La stalingrad kurde a tenu une journée de plus, courage aux résistants, les barbares en noir n ont pas encore pu faire leurs massacres quotidien.
Citation :
Syrie: Kobane, une résistance acharnée Par RFI media Des Kurdes, désemparés, regardent -depuis la frontière turque- les attaques du groupe Etat islamique sur la ville de Kobane, le 7 octobre 2017. AFP PHOTO / ARIS MESSINIS Syrie Syrie Etats-Unis Etats-Unis Turquie Turquie Irak Irak En Syrie, la ville de Kobane, à la frontière turque, pourrait tomber aux mains de l’organisation Etat islamique. La coalition internationale, menée par les Etats-Unis, a intensifié ses frappes et les combattants kurdes offrent une belle résistance ; cela va-t-il suffire pour enrayer l’avancée puissante des jihadistes ?
La coalition internationale a nettement intensifié ses raids contre le mouvement de l’Etat, islamique ces dernières 24 heures. C’est ce qui a permis à Kobane de tenir, car les jihadistes ont passé beaucoup de temps à se couvrir et n’ont pas pu progresser plus avant dans la ville. Mais l’est semble avoir été conquis par les islamistes et le sud est en proie à de violents combats. Une bataille « terrifiante », selon Washington.
Cinq sorties aériennes confirmées
Les Américains ont confirmé cinq sorties aériennes entre lundi et mardi. Les avions néerlandais sont aussi entrés en action. C'est bien mais c'est un peu tard pour les combattants kurdes syriens qui regrettent que les frappes n’aient pas été aussi intensives dès le début de l'assaut du groupe Etat islamique. Les Unités de protection du peuple kurde (YPG) se battent rue après rue mais sont mal équipés. Ils disposent ainsi essentiellement d’armes légères. En face, les jihadistes sont lourdement armés.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (ODSH), 400 personnes ont été tuées dans cette bataille depuis le 16 septembre. Et près de Kobané, l'hôpital de Suruc est assailli par les blessés depuis 48 heures. « C’est pire que l’enfer sur terre, explique un combattant kurde blessé à notre confrère de Radio France, Philippe Randé. On est pris en étau, en otage. Regardez, on est là seuls, avec nos blessés face aux monstres jihadistes. C’est horrible. Les morgues de Suruk et Urfa sont pleines de morts ! »
Un autre explique qu’un obus de l’organisation Etat islamique est tombé et a explosé près de son bataillon. « On nous a emmenés à la frontière pour nous faire passer en Turquie pour les soins, mais à la frontière ils nous ont à nouveau tiré dessus. »
Double-jeu turc
Kobane, avec ses 400 000 habitants avant la guerre, est la troisième ville kurde de Syrie. Elle est stratégique d'un point de vue militaire car si elle tombe, les jihadistes contrôleront une large bande de terres mitoyennes du territoire turc. Un atout aussi pour le trafic de pétrole, source de financement de l’organisation EI.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a plaidé, hier mardi, pour une intervention au sol coordonnée avec les frappes aériennes actuelles. Ankara a d’ailleurs massé ses troupes de son côté de la frontière. Mais les soldats turcs ne sont toujours pas entrés en action. Pour les Kurdes, Erdogan laisse Kobane sombrer sous les tirs de l’EI. D’autant que les Kurdes de Turquie, qui affluent pas milliers de tout le pays vers Kobane pour prêter main forte à leurs compatriotes, se sont vu interdire le franchissement de la frontière. Ankara craint ainsi qu'à la faveur de l'aide apportée, et malgré des négociations de paix, la rébellion kurde qui combattait jadis sur son territoire, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), ne se renforce.
L’inaction turque est très mal prise dans la communauté kurde de Turquie. Des manifestations se multiplient dans le pays, souvent émaillées de violences. Ainsi sept provinces sont de fait sous état d’urgence et une réunion exceptionnelle du gouvernement doit se tenir ce mercredi après-midi.
Syrie: les jihadistes de l'EI avancent dans Kobané Publié le 09 octobre 2014 à 21h00
Share on print Share on email More Sharing Services Mursitpinar (Turquie) (AFP)
Les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) continuaient jeudi d'avancer vers le centre de Kobané après avoir pris un tiers de la ville kurde syrienne, vers laquelle la Turquie voisine refuse d'envoyer des troupes.
Les combattants kurdes qui défendent Kobané, située à la frontière turque, savent désormais qu'ils ne devront compter que sur leurs propres forces car les Etats-Unis ont reconnu que les raids aériens de la coalition qu'ils dirigent ne suffiraient pas à sauver la ville.
"Malgré une résistance acharnée des forces kurdes, l'EI a avancé et s'est rendu maître de plus d'un tiers de Kobané", a dit à l'AFP le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.
"Les jihadistes se sont emparés de l'immeuble des Assayech (forces de sécurité kurdes) dans le nord-est de la ville" et se rapprochent du "carré de sécurité", secteur abritant les bâtiments officiels et le commandement des Unités de protection du peuple (YPG), la principale milice kurde, selon l'ONG.
En fin d'après-midi, les combats de rue se poursuivaient dans la ville où les jihadistes ont réussi à entrer lundi, a ajouté l'OSDH en faisant état de tirs d'obus sur les positions kurdes.
Le rapport de force dans cette troisième ville kurde de Syrie est cependant défavorable aux Kurdes, l'EI possédant véhicules blindés et armes sophistiquées.
- L'EI change de tactique -
Du côté turc de la frontière, une journaliste de l'AFP a vu quatre frappes dans la région de Kobané (Aïn al-Arab en langue arabe). D'épaisses fumées étaient visibles au-dessus de la ville et de violents échanges de tirs audibles.
L'armée américaine a confirmé cinq frappes jeudi contre des positions de l'EI, dont une "grande" unité, au sud de Kobané.
Les combattants kurdes continuent, selon elle, de contrôler la majeure partie de la ville assiégée par les jihadistes qui ont pris près de 70 villages sur le chemin de Kobané depuis le début de leur offensive le 16 septembre.
Néanmoins, le Pentagone a reconnu que "les frappes à elles seules ne vont pas sauver" la ville, soulignant la nécessité d'avoir des troupes "compétentes" en Syrie.
Les jihadistes ont changé de tactique pour s'adapter aux frappes que les Etats-Unis mènent en Syrie depuis le 23 septembre avec leurs alliés arabes, selon le plus haut gradé américain, le général Martin Dempsey. "Ils ne se déplacent plus dans de longs convois (...) Ils n'établissent pas de QG qui sont visibles".
S'ils réussissaient à conquérir Kobané, les jihadistes s'assureraient la maîtrise sans discontinuité d'une longue bande de territoire à la frontière syro-turque.
Depuis le début de l'offensive jihadiste, près de 500 personnes en majorité des combattants ont péri selon un dernier bilan de l'OSDH, et 300.000 habitants de la région ont pris la fuite, dont plus de 200.000 en Turquie.
- Débat sur une zone tampon -
Profitant de la guerre civile qui ravage la Syrie depuis plus de trois ans, le puissant groupe ultra-radical, fort de dizaines de milliers d'hommes et responsables d'atrocités, a réussi à s'emparer de larges pans de territoires dans le nord et l'est du pays.
Il contrôle en outre de grandes zones dans l'Irak voisin, où il a lancé une offensive fulgurante il y a exactement quatre mois, entraînant des raids aériens américains depuis le 8 août.
La bataille de Kobané, devenue le symbole de la résistance à l'EI, a provoqué mardi des émeutes meurtrières dans des provinces à majorité kurde de Turquie, déclenchées par le refus du gouvernement turc d'intervenir en Syrie. Un couvre-feu militaire y a ensuite été imposé.
Après le feu vert du Parlement turc à une opération militaire contre l'EI, le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a jugé qu'il n'était "pas réaliste" que son pays envoie seul des troupes combattre les jihadistes.
Les Etats-Unis ont exprimé leur frustration devant les réticences de la Turquie et, pour tenter de la convaincre, ont dépêché à Ankara le coordonnateur de la coalition, le général John Allen.
Les deux pays se sont par ailleurs indirectement accrochés sur l'opportunité de créer une zone tampon entre la Syrie et la Turquie pour protéger les secteurs tenus par la rébellion modérée contre le régime de Bachar al-Assad et les populations fuyant la guerre.
Ankara a plaidé pour une telle zone avec le soutien de Paris. Mais la Maison Blanche et l'Otan affirment que la question n'est pas à l'ordre du jour. Et pour Moscou, toute création d'une "zone tampon" nécessite un feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU.
Les combats à Kobané ont aussi un écho en Europe, de nouveaux heurts ayant eu lieu entre kurdes et militants islamistes en Allemagne.
arrete de comparé stalingrad avec une une vulgaire escarmouche comme a Aïn al arab
en tout cas les turque ont raison sur ce coup le pyd me rapelle un peu cette vermine du polisario dans sa com et ça façon de faire(même si ça à rien a voir sur certain points) ils vont pas aller aidé des gens qui ont tué des turc je les trouve cohérent contrairement a ce qu'on di sur ce coup