Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC

Royal Moroccan Armed Forces Royal Moroccan Navy Royal Moroccan Air Forces Forces Armées Royales Forces Royales Air Marine Royale Marocaine
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 

 Économie marocaine

Aller en bas 
+58
romh
Ichkirne
yassine149
daama94
Arbalo
Adam
vinseeld
Shugan188
Socket-error
QuickShark
FarLouati
badr le patriotique
charly
Fremo
MAATAWI
KapMajid
Cherokee
venblack
pyromane
ScorpionDuDesert
forcemarok
Magreb777
YASSINE
RecepIvedik
felipe21
systra
klan
metkow
@Winners
butters
prince09
lemay
Fox-One
WRANGEL
atlas
dan
F-35
BOUBOU
simplet
jrad-killer
PGM
docleo
yassine1985
leadlord
FAMAS
juba2
Yakuza
Fahed64
arsenik
mbarki_49
kurahee
mourad27
moro
RadOne
FAR SOLDIER
Amgala Winner
youssef_ma73
RED BISHOP
62 participants
Aller à la page : Précédent  1 ... 18 ... 32, 33, 34 ... 36 ... 40  Suivant
AuteurMessage
RED BISHOP
Modérateur
Modérateur
RED BISHOP


messages : 12015
Inscrit le : 05/04/2008
Localisation : france
Nationalité : Maroc-France
Médailles de mérite : Économie marocaine - Page 33 Unbena21Économie marocaine - Page 33 Untitl10
Économie marocaine - Page 33 Unbena26Économie marocaine - Page 33 Cheval10
Économie marocaine - Page 33 Unbena13

Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeJeu 9 Juil - 23:46

Rappel du premier message :

Whaou un marché aussi grand que le Maroc
Revenir en haut Aller en bas

AuteurMessage
simplet
Colonel-Major
Colonel-Major



messages : 2873
Inscrit le : 20/05/2012
Localisation : MONTREAL
Nationalité : Maroco-Canadien
Médailles de mérite :
Économie marocaine - Page 33 Unbena32Économie marocaine - Page 33 Unbena11

Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeMer 11 Mai - 14:13

juba2 a écrit:
Ou est son passport diplomatique,est ce qu'il en a un si oui pourquoi il ne l'a pas utilise car pour un homme d'etat et meme les corporation quand on voyage a l'etranger il ya toute une liste de quoi faire et de quoi pas faire ,les passports les visas et en plus le briefing et debriefing.le type n'est pas aller lui meme a l'agence royal air Maroc et achete le ticket pour beijing sans demander des confirmites d'entrees,Moi je parle des procedures et tout ce que je sais quelqu'un doit etre degomer signifiant lui qui doit etre mis dehors ou celui ou celle qui ne lui a pas donner des procedures,ce n'est pas le passport qui m'interesse ou la comptence dans ce sujet mais plutot les procedures d'une institution qui n'ont pas ete suivis a la lettre point bar il faut rester dans le vif du sujet et pas aller de gauche  a droite et partout

depuis 1997 le gars est un haut fonctionnaire de l’état

être  Trésorier Général du Royaume et voyager avec un passeport Français ça pose pas problème

http://cs.mfa.gov.cn/wgrlh/bgzl/P020140328398504621618.pdf
.

_________________
.


"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."  Bob Marley.

.


Dernière édition par simplet le Mer 11 Mai - 14:37, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Adam
Modérateur
Modérateur
Adam


messages : 6300
Inscrit le : 25/03/2009
Localisation : Royaume pour tous les Marocains
Nationalité : Maroc
Médailles de mérite : Économie marocaine - Page 33 Unbena31Économie marocaine - Page 33 Ambass10
Économie marocaine - Page 33 Medail10Économie marocaine - Page 33 Unbena15

Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeMer 11 Mai - 14:26

MAP a écrit:

le Roi et le Président chinois signent à Pékin la déclaration conjointe concernant l’établissement d’un partenariat stratégique entre les deux pays

Pékin – Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, et le Président de la République populaire de Chine, SEM. Xi Jinping, ont procédé, mercredi au Palais du Peuple à Pékin, à la signature de la déclaration conjointe concernant l’établissement d’un partenariat stratégique entre les deux pays.

Les deux chefs d’Etat ont présidé, à cette occasion, la cérémonie de signature de plusieurs documents de coopération bilatérale, ayant trait notamment aux domaines judiciaire, économique, financier, industriel, culturel, touristique, énergétique, des infrastructures et consulaires.

Le premier document est un mémorandum de partenariat économique et industriel visant à renforcer la coopération entre les deux pays dans des secteurs à fort potentiel de création d’emplois et de valeur ajoutée, notamment l’automobile, le textile/habillement, l’électroménager, l’aéronautique et la logistique, ainsi que d’autres secteurs d’intérêt commun.

Ayant pour objectif d’aider les entreprises chinoises à s’implanter au Maroc et d’encourager la coopération entre les entreprises chinoises et marocaines, cette convention a été signée par le ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique, Moulay Hafid Elalamy, et le ministre chinois du Commerce, M. Gao Hucheng.

Le deuxième document est un mémorandum d’entente sur la création de la Zone de coopération économique et industrielle, signé par Moulay Hafid Elalamy et M. Gao Hucheng

Le troisième document est une convention d’extradition en vertu de laquelle les parties s’engagent à se livrer réciproquement, les individus qui, se trouvant sur le territoire de l’un des deux Etats, sont poursuivis ou condamnés par les autorités judiciaires de l’autre Etat. Cette convention, signée par le ministre de la Justice et des Libertés, M. Mustapha Ramid, et le vice-ministre des Affaires Etrangères, M. Zhang Yesui, prévoit également que les parties n’extraderont pas leurs ressortissants respectifs.

Le quatrième document est une convention d’entraide judiciaire en matière pénale, signée par MM. Mustapha Ramid et Zhang Yesui.

Le cinquième document est un accord de coopération économique et technique (don de 100.000.000 Yuans), a été signée par le ministre de l’Economie et des Finances, M. Mohamed Boussaid, et le ministre chinois du Commerce, M. Gao Hucheng.

Le sixième document est un mémorandum d’entente relatif à l’exemption de certaines catégories de visas et à la simplification réciproque des procédures de délivrance de certaines catégories de visas.

Ce mémorandum d’entente vise l’exemption de visa pour les titulaires de «Passeport pour affaires publiques» chinois et de «Passeport spécial» marocain délivré par le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération du Maroc, et la facilitation des procédures de délivrance de visas pour les ressortissants chinois désireux de se rendre au Maroc à des fins de tourisme, ainsi que les hommes d’affaires marocains et chinois détenteurs de passeports ordinaires.

Il a été signé par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Salaheddine Mezouar, et le Vice-ministre chinois des Affaires Etrangères, M. Zhang Yesui.

Le septième document est un mémorandum d’entente sur la coopération ferroviaire entre la Société Nationale des Chemins de Fer Chinois «China Railways», et l’Office Nationale des Chemins de Fer (ONCF) du Royaume du Maroc. Elle a été signé, côté marocain, par le ministre de l’Equipement, du Transport et de la Logistique, M. Aziz Rabbah, et le Directeur Général de l’ONCF, M. Rabie Khlie, et du côté chinois, par le ministre en charge de la Commission Nationale de Développement et de la réforme, M. Xu Shaoshi, et le Président du Directoire de China Railways, Sheng Guangzu.

Le huitième document est un mémorandum d’entente pour le renforcement de la coopération dans le secteur de la construction de l’infrastructure.

Signé par MM. Aziz Rabbah et Gao Hucheng, ce mémorandum a pour objectif de fournir un soutien aux entreprises de chacune des deux Parties dans le secteur des infrastructures, y compris la conception, la construction, l’installation, la mise en service et le fonctionnement ainsi que la production, la transformation et la fourniture de matériaux de construction et la fabrication d’équipements, entre autres activités.

Le neuvième document est un programme d’application de l’accord de coopération culturelle (2016-2020), signé par le ministre de la Culture, M. Mohamed Amine Sbihi, et le ministre chinois de la culture, M. Luo Shugang

Le dixième document est un accord de coopération dans les secteurs de la géologie et des mines, signé par le ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, M. Abdelkader Amara, et le ministre du territoire et des ressources naturelles, M. Jiang Daming

Le onzième document est un accord de SWAP de devises entre les Banques Centrales des deux pays, à savoir Bank Al Maghrib et la banque populaire de Chine. Cette Convention a été signée par le gouverneur de Bank Al Maghrib, M. Abdellatif Jouahri, et le vice-président de la Banque Centrale de Chine, M. Chen Yuyu.

Le douzième document est un mémorandum d’entente pour le renforcement de la coopération touristique, à travers notamment l’encouragement des activités promotionnelles en fournissant les facilités nécessaires sur la base de réciprocité, la formation des professionnels dans le domaine du tourisme, l’organisation des stages et échange des experts, et la collaboration entre les agences de voyage et les bureaux nationaux de tourisme.

Elle a été signée par le ministre du Tourisme, M. Lahcen Haddad, et le président de l’Administration nationale de tourisme, M. Li Jinzao.

Le treizième document est un accord de coopération dans les secteurs des hydrocarbures et de l’énergie.

Ce mémorandum, qui porte sur les secteurs des hydrocarbures (Exploration pétrolière; Exploration gazière; Hydrocarbures non conventionnels) et de l’énergie (Electricité, Energies renouvelables, Efficacité énergétique), a été signé par M. Abdelkader Amara, et le président de la Commission Nationale de l’Energie en Chine, M. Nur Bekri.

Le quatorzième document est un mémorandum d’entente sur la coopération dans le domaine de la sécurité des produits alimentaires importés et exportés. Il a été signé par le ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, M. Aziz Akhannouch, et le ministre chinois en charge de la supervision de la qualité, de l’inspection et de la quarantaine, M. Zhi Shuping

Le quinzième document est un accord de Coopération dans les domaines de la Science, de la Technologie et de l’Industrie de Défense, signé par le ministre délégué auprès du Chef du Gouvernement chargé de l’Administration de la Défense nationale, M. Abdeltif Loudiyi, et le directeur de l’autorité chinoise de l’énergie atomique, Xu Dazhe.

La cérémonie de signature des conventions s’est déroulée en présence de la délégation officielle accompagnant SM le Roi.

_________________
Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Revenir en haut Aller en bas
simplet
Colonel-Major
Colonel-Major



messages : 2873
Inscrit le : 20/05/2012
Localisation : MONTREAL
Nationalité : Maroco-Canadien
Médailles de mérite :
Économie marocaine - Page 33 Unbena32Économie marocaine - Page 33 Unbena11

Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeMer 11 Mai - 14:43

Adam a écrit:

le Roi et le Président chinois signent à Pékin la déclaration conjointe concernant l’établissement d’un partenariat stratégique entre les deux pays



excellent

_________________
.


"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."  Bob Marley.

.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeMer 11 Mai - 16:01

WRANGEL a écrit:
alphatango a écrit:
WRANGEL a écrit:

Quant a ta lecon de probité; tu fais surement partie de ceux qui reprochaient a Sa Majesté ses participations dans les huiles et la biscuuiterie par exemple.

Ces parts ont été vendues, peux tu me donner le nom de 2 ou 3 marocains du peuple qui grace a cette cession on pu grace a leurs economies acheter des actions et se goinfrer de benefices???? Cherche pas yen a pas.

Cette cession a fait le bonheur des multinationales Lesieur et Kraftfoods et de quelques dizaines de gros bourgeois marocains.

Meme un communiste anti-monarchiste comme jacob Cohen a convenu que la ""main mise "" de Moulay el Hassan sur les fleurons de l'economie marocaine revenait a nationaliser ces affaires sans en avoir l'air.

Les democrates dans ton genre ont fait font et feront encore longtemps le bonheur du grand capital.

Cher Wrangel, premierement, je voudrais que tu restes civile. J'apprecie tes commentaires et je ne vois pas pourquoi tu prends ce ton agressif.
Mon commentaire ne portait pas sur l'ONA et ses filliales. L'ONA, lorsqu'elle etait quotée en bourse offrait l'avantage de la transparence. Nous savions tous que la famille royale possédait l'huile, le sucre, le lait, les hypermarchés, le ciment, les boissons gazeuses (et la bière), nos meilleurs mines (hors phosphate)...
Ma critique porte sur ceux qui le font de manière cachée. 1/Pourquoi cacher que le prince Rachid etait actionnaire d'Upline Securities? Pourquoi cacher que Siger etait actionnaire d'Alliance.
Ma critique porte aussi sur les membres éloignés de la famille royale qui vivent d'avantages indus.

Quant à la revente des filliales de l'ONA et la sortie de secteurs de consommation, voici mon analyse: L'ONA est sortie de l'huile, du lait, du sucre car la liberalisation de ces secteurs avait rendu la situation intenable pour ces entreprises. Soit ils investissaient pour ameliorer les couts de production ou ils se retiraient car ces entreprises ne pouvaient plus servir de "cash cows" fournissant des dividendes gigantesques.
Tu nous dis que c'etait une nationalisation de fait (la famille royale possedant ces compagnies). Le fait est que c'etait un subside à la famille royale payé par chaque citoyen. Lessieur, Centrale, Cosumar payaient des dividendes avec un yield au delà de 8%... cet argent n'allait pas dans les caisses de l'etat, il allait dans les caisses de la famille royale. Les Brasseries du Maroc (qui appartenaient à la famille Royale) etaient 2/les premiers beneficiaires des subsides sur le sucre... c'est de l'argent qui allait des caisses de l'etat (ta poche si tu vis au Maroc) vers les caisses de la famille royale.
La revente de ces entreprises n'etait pas un geste altruiste, la famille royale est sortie de secteurs sans croissance et avec une competition de plus en plus dure et où la production au Maroc dans le cadre des (mauvais) accords de libre echanges que nous avons signés est vouée à l'échec... Ils ne voulaient pas etre liés à la fermeture d'usines.
3/La revente de ces entreprises acquises lors des privatisations de 93 ou dans les années 60 pour une bouchée de pain a mis dans les caisses de l'ONA plus de 2 milliards de dollars... cet argent n'est pas allé dans les caisses de l'etat... Je ne vois donc pas comment tu peux parler de "nationalisation". 4/La famille royale investit et desinvestit selon ses propres interets et non l'interet du Maroc.

Aujourd'hui, on veut nous presenter l'ONA comme etant une entreprise de capital risque investissant dans des secteurs d'avenir mais quelle est la réalité: 5/l'ONA investit dans des rentes d'un nouveau genre! l'ONA prend pratiquement tous les contrats eoliens mais ne produit presque rien au Maroc (oui je sais que son partenaire Siemens ouvre une petite usine au Maroc... mais la technologie dans ce secteur c'est les roulements à bille et les batteries... pas la production de pales). Il en va de meme pour leurs investissements dans l'immobilier. Ils donnent le mauvais exemple en ne cherchant que la rente au lieu de prendre de vrais risques entrepreneuriaux.
6/Le meilleurs exemple est le conflit du IKEA. Le blocage n'avait rien à voir avec le Sahara, le vrai probleme etait que l'ONA voulait 25% de la société sans avoir mis le moindre centime dans le capital d'IKEA Maroc...
7/Cela s'appelle du racket! Ils veulent etre associés à des investisseurs etrangers sans mettre le moindre capital mais veulent recevoir une large part des benefices sinon ils bloquent tout (c'etait le meme probleme avec Auchan).

Voilà ce qui me derange. Alors ne viens pas me donner de leçons de patriotisme. Un vrai patriote se doit de souligner que 8/ce genre de comportement est toxique et effraye les investisseurs (locaux et etrangers).

Tout d'abord je suis désolé si le ton de mon com a pu te heurter. Ce n'etait pas une réponse ad hominem, d'autant que je ne regarde pas a qui je réponds.
Mon ton traduit uniquement un agacement et une lassitude devant un argumentaire convenu, que l'on nous sert depuis des decennies, qui ne resiste pas plus de 2 minutes quand on approfondi un peu et qui s'evapore totalement quand on constate l'evolution socio-economique  constante du Maroc depuis des decennies et ce a fortiori quand on compare le Royaume avec les autres pays qui jouent dans la categorie ''j'ai un pib d'a peine 100 milliards de dollars pour faire tourner la boutique (pour rappel la grece et ses 10 millions d'habitants avait en 2010 un pib superieur a celui de l'ensemble des 5 pays du maghreb et aujourd'hui encore ce pays qui coule, ou une grande partie de la population survit grace aux ''soupes populaires" et autres distribution alimentaires,  a encore 2.5 fois notre pib.

1/ On ne connait meme pas les proprietaires d'une simple SA, donc des que tu participes a des montages financiers un tant soit peu complexes avec des societés qui possedent des parts dans d'autres sociétés qui elles memes... Tu disparais de fait que tu le veuilles ou non. Des que tu depasses le stade PME-PMI Ce genre de montages sont on ne peut plus naturels pour tout un tas de raisons ( optimisation fiscale transferts internationaux de fonds etc etc.
Dans la France tres tres democratique patrie des droits de l'homme, la toute puissante administration fiscale n'est pas capable de dire precisement combien d'impots paient les entreprises du cac 40, ca parait fou mais c'est la réalité.

2/ Tu aurais donc préféré, au nom de la democratie economique, que les "subsides" sur le sucre aillent dans les poches de multinationales et de la grosse bourgeoisie marocaine plutot que dans celles de la famille royale???
Moi pas!!! Le Roi n'est ni un roi de pacotille en mode farouk ni un fils de cosaques 2eme et dernier souverain de sa dynastie comme le pahlavi. Les Alaouites sont riches depuis pres de 5siecles et je ne les voit pas pas scier la branche sur laquelle ils sont assis depuis si longtemps pour un zero de plus sur leur compte en banque.
Par contre un gros bourgeois parvenu et les multinationales...

3/Tu aurais donc préféré, au nom de la démocratie economique et fiscale, qu'au moment des privatisations ces sociétés aient été achetées par des multinationales et nos gros bourgeois compradores au lieu de la famille royale et donc que ces 2 milliards de benefices aillent dans la poche de multinationales et des bougeois marocains.
Moi pas, car il est evident que directement ou indirectement ces benefices aux mains du Trône beneficiront tot ou tard et d'une maniere ou d'une autre au Maroc et aux marocains (voir point 5)

4/Le Roi n'est ni un roi de pacotille en mode farouk...
il est evident que directement ou indirectement ces benefices aux mains du Trône... (voir point5)

5/ La famille royale a certes cédée ses parts dans siemens maroc mais depuis l'epoque Hassan 2 elle est un gros actionnaire de siemens, cela n'a bien sur pas joué dans la decisions de siemens d'installer cette usine de pales au Maroc.
Dire que pour les eoliennes la technologie n'est pas dans les pales mais dans les batteries et les roulements a biles, là tu m'en bouches un coin  comme on dit vulgairement. Les batteries c'est en aval de l'eolienne et mettre la technicité necessaire a la fabrication des pales avec celle des roulements a billes (importante certes mais entre les 2 ya pas photo) c'est asses specieux comme argument. Quand bien meme cela serait vrai, dire que cette usine et ses 700 emplois c'est pas grand chose quand on sait qu'avec les plan eoliens et renouvelables on aurait été amené a en importer des centaines sans cette usine ne fait pas tres serieux.

6/ Quelles sont tes sources??? Si tu n'en a pas cela revient a tirer des plans sur la comete pour ne pas dire fabuler

7/ Je t'avoue que ""racketter"" des multinationales ou la famille auchan ne me derange absolument pas!!!! Mais ce que tu avances est encore une fois caricaturales. Le montant des IDE et le nombre croissant de societés etrangeres (dans tous les domaines et de la pme familiale aux multinationales leaders mondiales) qui s'installent et evoluent au Maroc demontrent que ton assertion est caricaturale.

8/Si j'en juge par le montant des IDE et le nombre croissant de societés etrangeres (dans tous les domaines et de la pme familiale aux multinationales leaders mondiales) qui s'installent et evoluent au Maroc d'une part et que je me compare aux pays ayant le meme pib que nous, , j'aurais tendance a en deduire que tes investisseurs locaux (nos gros bourgeois) et etrangers (les multinationales apatrides) ne sont pas plus effrayés que cela.



En conclusion, quand je regarde les progres constants et reguliers, realisés depuis 50ans,  dans les domaines socio-economiques de ce pays de 30 millions d'ames au pib de 100 milliards, orthodoxes ou non, les pratiques royales sont loin d'avoir desservies notre pays.
Et quand on relit les paragraphes  2/3/7/8 de ton playdoyer  on comprend mieux pourquoi nos gros bourgeois et le grand capital adorent les democrates. (les communistes avaient une expression pour ceux qui sans s'en rendre compte defendaient de bonne foi des causes qui en fin de compte leurs rendaient service tout en ayant l'air de defendre l'inverse).

bis repetita placent certes, mais les redites ne resistent pas au Réel.

(nous avons échangés nos theses, je propose de cloturer là cet échange)

Cher Wrangel,

Je vais essayer de repondre point par point:

1) Le fait que tu penses que l'on puisse faire un investissement en se cachant du fisc (dans les pays développés) est une méconnaissance des regles de compliance des banques internationales. Une société (SA, LTD ou partnership) doit donner ses documents de création, la liste de ses actionnaires, et si il n'y a qu'un actionnaire la source de sa fortune. Lorsque le prince Rachid utilise une société luxembourgeoise pour entrer dans le capital dine Upline Securities, ce n'etait pas pour un avantage fiscale ou pour etre invisible au fisc Marocain. C'etait pour etre invisible aux Marocains pour que l'on ne pose pas de questions sur les contrats obtenus par cette firme.
2) Tu ne comprends pas ma position. Je note que tant que les Brasseries appartenaient à l'ONA, les subsides etaient là. Dés que les Brasseries sont passées sous la coupe du groupe Castel, les sociétés industrielles ont été exclus de ces subsides. Est-ce une coincidence? A toi de me le dire? Cela donne en tous cas l'impression d'un traitement de faveur.
3)J'aurais préferé qu'au moment des privatisations, on crée un noyau dur d'actionnaires institutionnels Marocains qui contienne les fonds de pensions (CMR, CIMR etc) afin que le peuple beneficie des dividendes et que nos pensionnés puissent continuer à recevoir leur pension sans risque d'une faillite du systeme et que notre parc industriel ne se reduise pas comme peau de chagrin (privatisation de General Tyre, Goodyear, COTEF...).
5) Ce dont tu parles n'a rien à voir avec ce dont je parle. J'avais completement oublié que l'on disait dans les années 90 que le roi Hassan II etait actionnaire de Siemens. Ce dont je parle c'est de NAREVA qui obtient tous les contrats dans l'eolien (sans créer aucune valeur ajoutée industrielle). Quel savoir-faire a NAREVA? peuvent-ils construire des turbines? ont-ils un savoir-faire en ingenierie? Non, la seule chose qu'ils semblent apporter à leurs partenaires etrangers est le fait de garantir l'obtention des contrats.
Quant à venir parler de ce qui est le plus important dans une turbine... Vas demander à SKF ou a Schneider ce qui est le plus compliqué. Essaye de faire la transformation mecanique faisant passer quelque chose qui tourne à quelques tours par minute vers quelque chose qui doit tourner à 1500 tours/minute.
6) Mes sources sont Koweitiennes et Emiratis. Il y avait un conflit entre actionnaires. Le proprietaire de la licence ne voyait pas pourquoi payer 25% du profit à l'ONA si l'ONA ne participe pas au capital en cash pour le meme pourcentage.
7)En forçant un investisseur etranger à DONNER une part de ses benefices à un partenaire "dormant", il demandera à payer moins d'impots. C'est donc de l'argent qui n'ira pas dans les caisses de l'etats. Justement, les IDE vers le Maroc sont negligeable. La Thailande, le Vietnam, le Chili... font 5 à 10 fois mieux que le Maroc. Les IDE vers le Maroc ne sont que broutille comparé à des pays de meme taille et/ou de meme niveau de development que le Maroc.

Enfin, tu sembles ne pas vouloir comprendre que ma critique est avant tout à l'encontre des membres ELOIGNES de la famille royale. Ceux qui utilisent leur appartenance à cette famille pour beneficier de passe-droits


Lorsque nous analysons les progres fait par le Maroc, on est tous d'accord pour dire que les choses sont meilleurs et que le roi fait generalement du bon travail. Je n'ai certainement pas de probleme avec SIGER et l'ONA tant que cela se fait en toute transparence. Ceci etant dit, nos problemes de gouvernance ont et continuent de ralentir notre croissance.
Revenir en haut Aller en bas
WRANGEL
General de Division
General de Division
WRANGEL


messages : 4496
Inscrit le : 28/11/2009
Localisation : france
Nationalité : Maroc
Médailles de mérite : Économie marocaine - Page 33 Unbena10Économie marocaine - Page 33 Unbena31

Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeMer 11 Mai - 19:54

@alphatango Je prends note de tes arguments qui me rassurent quant à ta bonne foi car tu sembles avoir "etudié" les cas que tu me cites.

Moi le favoritisme et la prevarication m'insupportent quand ca touche le pekin populaire moyen comme moi (la justice qui favorise celui qui a le plus gros portefeuille le paysan qui se fait spolier par des gros pour tel ou tel projet, l'entrepreneur qui subit une concurrence deloyale de quelqu'un qui a des connaissances etc etc).

Ce qui se passe dans les macro boites ne m'interesse pas tant que ca n'a pas repercussion pour les petits et que ca ne siphonne pas les richesses du pays (comme au venezuela avant chavez).
Quand je compare le dvp du pays avec ceux de notre categorie 100M de pib ex colonies du tiers monde (et la thailande n'en fait pas partie puisque avec ses 60M d'hab elle a un pib plus important ou quasiment que tout le maghreb) je trouve que l'on est vraiment pas a plaindre.
Les agissements de la famille royale ne s'opposent donc pas a ce dvp (et si j'etais dans le secret je suis sur que ce serait plutot l'inverse), alors s'ils peuvent tondre du bourgeois ou de la multinationale besseha o raha 3ala zerda.

et quand tu fais l'historique economique de pays comme la thailande la coree du sud singapour et meme la chine les points communs sont autoritarisme ou dirigisme capitalistique et pour tous droit de cuissage economique..

democratie fair play egalité ne sont pas forcement synonymes de reussite.

Je conclurais en disant que l'important est que nous soyons mus, chacun de notre coté, par l'interet superieur de notre peuple.

_________________

""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste.
        Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""

Économie marocaine - Page 33 VUO9YX1

“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeJeu 12 Mai - 15:00

WRANGEL a écrit:
@alphatango Je prends note de tes arguments qui me rassurent quant à ta bonne foi car tu sembles avoir "etudié" les cas que tu me cites.

Moi le favoritisme et la prevarication m'insupportent quand ca touche le pekin populaire moyen comme moi (la justice qui favorise celui qui a le plus gros portefeuille le paysan qui se fait spolier par des gros pour tel ou tel projet, l'entrepreneur qui subit une concurrence deloyale de quelqu'un qui a des connaissances etc etc).

Ce qui se passe dans les macro boites ne m'interesse pas tant que ca n'a pas repercussion pour les petits et que ca ne siphonne pas les richesses du pays (comme au venezuela avant chavez).
Quand je compare le dvp du pays avec ceux de notre categorie 100M de pib ex colonies du tiers monde (et la thailande n'en fait pas partie puisque avec ses 60M d'hab elle a un pib plus important ou quasiment que tout le maghreb) je trouve que l'on est vraiment pas a plaindre.
Les agissements de la famille royale ne s'opposent donc pas a ce dvp (et si j'etais dans le secret je suis sur que ce serait plutot l'inverse), alors s'ils peuvent tondre du bourgeois ou de la multinationale besseha o raha 3ala zerda.

et quand tu fais l'historique economique de pays comme la thailande la coree du sud singapour et meme la chine les points communs sont autoritarisme ou dirigisme capitalistique et pour tous droit de cuissage economique..

democratie fair play egalité ne sont pas forcement synonymes de reussite.

Je conclurais en disant que l'important est que nous soyons mus, chacun de notre coté, par l'interet superieur de notre peuple.

Wrangel, nous sommes bien d'accord que ce qui est important est le passe-droit qui favorise untel du fait de son nom de famille ou de son lien de parenté. C'est cela qui pourri une société et, à mon avis, l'actionnariat caché du prince Rachid ou de SIGER entre dans ce cas de figure.

Maintenant, pour revenir à ton analyse historique comparée. Nous ne semblons pas utiliser la meme approche. Tu compare des pays ayant un PIB de 100mrds$. Je ne suis pas d'accord avec ton approche pour les raisons suivantes:
- Le PIB du Maroc est extremement sous-évalué du fait de la non fiscalisation du secteur agricole, de la prévalence du secteur informel "légal" (les employés de maison, les journaliers), de la prévalence du cash dans les professions liberales (qui ne facturent rien), de la sous-facturation généralisée de nos exportations et surfacturation de nos exportations (pour sortir du cash hors du pays). Mes calcules m'amenent à penser que le PIB du Maroc depasse les 200mrds. Nous avons eu un long echange sur ce sujet il y a une année ou deux. Je ne reviendrai donc pas sur la methodologie.
- Le PIB est de toute façon une mauvaise mesure et tant qu'à l'utiliser, je préfère utiliser le PIB/habitant qui me permet une meilleurs comparison.

C'est pour cela que je considère que une analyse comparative du development du Maroc doit inclure des pays comme la Turquie, le Brésil, la Thailande, les Philippines, la Colombie, la Tunisie, la Jordanie... Par contre, j'estime que nous comparer à des pays comme l'Argentine (meme population), le Chili, l'Afrique du Sud, l'Indonésie, la Bulgarie, la Roumanie, le Perou, la Cote d'Ivoire, le Mexique, la Corée... n'a pas de sens.

L'analyse comparative montre que l'acceleration de la croissance vient de la liberalisation de l'emprunt. Lorsque les sociétés (et les individus) ont plus de possibilité d'emprunter pour croître... le pays se développe. Pour ce qui est des IDE, le Maroc reste loin derriere son peer group (per capita). Ceci est dû à la difference entre la législation et la réalité. Les investisseurs etrangers sont confiants lorsqu'il s'agit de petits investissements (20 à 40m$) mais, pour de vrais investissements... ils veulent la "garantie royale" et ne font rien sans l'implication de l'ONA ou sans l'implication directe du roi (comme c'est le cas pour l'usine Renault et Peugeot).
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeJeu 12 Mai - 15:58

alphatango a écrit:
WRANGEL a écrit:
@alphatango Je prends note de tes arguments qui me rassurent quant à ta bonne foi car tu sembles avoir "etudié" les cas que tu me cites.

Moi le favoritisme et la prevarication m'insupportent quand ca touche le pekin populaire moyen comme moi (la justice qui favorise celui qui a le plus gros portefeuille le paysan qui se fait spolier par des gros pour tel ou tel projet, l'entrepreneur qui subit une concurrence deloyale de quelqu'un qui a des connaissances etc etc).

Ce qui se passe dans les macro boites ne m'interesse pas tant que ca n'a pas repercussion pour les petits et que ca ne siphonne pas les richesses du pays (comme au venezuela avant chavez).
Quand je compare le dvp du pays avec ceux de notre categorie 100M de pib ex colonies du tiers monde (et la thailande n'en fait pas partie puisque avec ses 60M d'hab elle a un pib plus important ou quasiment que tout le maghreb) je trouve que l'on est vraiment pas a plaindre.
Les agissements de la famille royale ne s'opposent donc pas a ce dvp (et si j'etais dans le secret je suis sur que ce serait plutot l'inverse), alors s'ils peuvent tondre du bourgeois ou de la multinationale besseha o raha 3ala zerda.

et quand tu fais l'historique economique de pays comme la thailande la coree du sud singapour et meme la chine les points communs sont autoritarisme ou dirigisme capitalistique et pour tous droit de cuissage economique..

democratie fair play egalité ne sont pas forcement synonymes de reussite.

Je conclurais en disant que l'important est que nous soyons mus, chacun de notre coté, par l'interet superieur de notre peuple.

Wrangel, nous sommes bien d'accord que ce qui est important est le passe-droit qui favorise untel du fait de son nom de famille ou de son lien de parenté. C'est cela qui pourri une société et, à mon avis, l'actionnariat caché du prince Rachid ou de SIGER entre dans ce cas de figure.

Maintenant, pour revenir à ton analyse historique comparée. Nous ne semblons pas utiliser la meme approche. Tu compare des pays ayant un PIB de 100mrds$. Je ne suis pas d'accord avec ton approche pour les raisons suivantes:
- Le PIB du Maroc est extremement sous-évalué du fait de la non fiscalisation du secteur agricole, de la prévalence du secteur informel "légal" (les employés de maison, les journaliers), de la prévalence du cash dans les professions liberales (qui ne facturent rien), de la sous-facturation généralisée de nos exportations et surfacturation de nos exportations (pour sortir du cash hors du pays). Mes calcules m'amenent à penser que le PIB du Maroc depasse les 200mrds. Nous avons eu un long echange sur ce sujet il y a une année ou deux. Je ne reviendrai donc pas sur la methodologie.
- Le PIB est de toute façon une mauvaise mesure et tant qu'à l'utiliser, je préfère utiliser le PIB/habitant qui me permet une meilleurs comparison.

C'est pour cela que je considère que une analyse comparative du development du Maroc doit inclure des pays comme la Turquie, le Brésil, la Thailande, les Philippines, la Colombie, la Tunisie, la Jordanie... Par contre, j'estime que nous comparer à des pays comme l'Argentine (meme population), le Chili, l'Afrique du Sud, l'Indonésie, la Bulgarie, la Roumanie, le Perou, la Cote d'Ivoire, le Mexique, la Corée... n'a pas de sens.

L'analyse comparative montre que l'acceleration de la croissance vient de la liberalisation de l'emprunt. Lorsque les sociétés (et les individus) ont plus de possibilité d'emprunter pour croître... le pays se développe. Pour ce qui est des IDE, le Maroc reste loin derriere son peer group (per capita). Ceci est dû à la difference entre la législation et la réalité. Les investisseurs etrangers sont confiants lorsqu'il s'agit de petits investissements (20 à 40m$) mais, pour de vrais investissements... ils veulent la "garantie royale" et ne font rien sans l'implication de l'ONA ou sans l'implication directe du roi (comme c'est le cas pour l'usine Renault et Peugeot).

Je trouve que tu y vas un peu fort, certe le PIB est sous évalué, mais la part de l'informel ne représente tout au plus qu'une appréciation de 25% du PIB, même des pays comme le Nigeria qui ont révisé leur PIB ne l'ont pas doublé avec l'informel . Mais je suis d'accord sur le fait qu'il faut transformer l'informel en formel et surtout changer l’année de base.
Revenir en haut Aller en bas
WRANGEL
General de Division
General de Division
WRANGEL


messages : 4496
Inscrit le : 28/11/2009
Localisation : france
Nationalité : Maroc
Médailles de mérite : Économie marocaine - Page 33 Unbena10Économie marocaine - Page 33 Unbena31

Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeJeu 12 Mai - 17:51

bens.othman a écrit:
alphatango a écrit:
WRANGEL a écrit:
@alphatango Je prends note de tes arguments qui me rassurent quant à ta bonne foi car tu sembles avoir "etudié" les cas que tu me cites.

Moi le favoritisme et la prevarication m'insupportent quand ca touche le pekin populaire moyen comme moi (la justice qui favorise celui qui a le plus gros portefeuille le paysan qui se fait spolier par des gros pour tel ou tel projet, l'entrepreneur qui subit une concurrence deloyale de quelqu'un qui a des connaissances etc etc).

Ce qui se passe dans les macro boites ne m'interesse pas tant que ca n'a pas repercussion pour les petits et que ca ne siphonne pas les richesses du pays (comme au venezuela avant chavez).
Quand je compare le dvp du pays avec ceux de notre categorie 100M de pib ex colonies du tiers monde (et la thailande n'en fait pas partie puisque avec ses 60M d'hab elle a un pib plus important ou quasiment que tout le maghreb) je trouve que l'on est vraiment pas a plaindre.
Les agissements de la famille royale ne s'opposent donc pas a ce dvp (et si j'etais dans le secret je suis sur que ce serait plutot l'inverse), alors s'ils peuvent tondre du bourgeois ou de la multinationale besseha o raha 3ala zerda.

et quand tu fais l'historique economique de pays comme la thailande la coree du sud singapour et meme la chine les points communs sont autoritarisme ou dirigisme capitalistique et pour tous droit de cuissage economique..

democratie fair play egalité ne sont pas forcement synonymes de reussite.

Je conclurais en disant que l'important est que nous soyons mus, chacun de notre coté, par l'interet superieur de notre peuple.

Wrangel, nous sommes bien d'accord que ce qui est important est le passe-droit qui favorise untel du fait de son nom de famille ou de son lien de parenté. C'est cela qui pourri une société et, à mon avis, l'actionnariat caché du prince Rachid ou de SIGER entre dans ce cas de figure.

Maintenant, pour revenir à ton analyse historique comparée. Nous ne semblons pas utiliser la meme approche. Tu compare des pays ayant un PIB de 100mrds$. Je ne suis pas d'accord avec ton approche pour les raisons suivantes:
- Le PIB du Maroc est extremement sous-évalué du fait de la non fiscalisation du secteur agricole, de la prévalence du secteur informel "légal" (les employés de maison, les journaliers), de la prévalence du cash dans les professions liberales (qui ne facturent rien), de la sous-facturation généralisée de nos exportations et surfacturation de nos exportations (pour sortir du cash hors du pays). Mes calcules m'amenent à penser que le PIB du Maroc depasse les 200mrds. Nous avons eu un long echange sur ce sujet il y a une année ou deux. Je ne reviendrai donc pas sur la methodologie.
- Le PIB est de toute façon une mauvaise mesure et tant qu'à l'utiliser, je préfère utiliser le PIB/habitant qui me permet une meilleurs comparison.

C'est pour cela que je considère que une analyse comparative du development du Maroc doit inclure des pays comme la Turquie, le Brésil, la Thailande, les Philippines, la Colombie, la Tunisie, la Jordanie... Par contre, j'estime que nous comparer à des pays comme l'Argentine (meme population), le Chili, l'Afrique du Sud, l'Indonésie, la Bulgarie, la Roumanie, le Perou, la Cote d'Ivoire, le Mexique, la Corée... n'a pas de sens.

L'analyse comparative montre que l'acceleration de la croissance vient de la liberalisation de l'emprunt. Lorsque les sociétés (et les individus) ont plus de possibilité d'emprunter pour croître... le pays se développe. Pour ce qui est des IDE, le Maroc reste loin derriere son peer group (per capita). Ceci est dû à la difference entre la législation et la réalité. Les investisseurs etrangers sont confiants lorsqu'il s'agit de petits investissements (20 à 40m$) mais, pour de vrais investissements... ils veulent la "garantie royale" et ne font rien sans l'implication de l'ONA ou sans l'implication directe du roi (comme c'est le cas pour l'usine Renault et Peugeot).

Je trouve que tu y vas un peu fort, certe le PIB est sous évalué, mais la part de l'informel ne représente tout au plus qu'une appréciation de 25% du PIB, même des pays comme le Nigeria qui ont révisé leur PIB ne l'ont pas doublé avec l'informel . Mais je suis d'accord sur le fait qu'il faut transformer l'informel en formel et surtout changer l’année de base.

Et de toutes les facons cette objection sur le pib ne tient pas car les pays pris comme etant dans notre categorie ne prennent pas en compte non plus l'informel dans ce calcul et chez eux aussi l'informel n'est pas quantité négligeable (Turquie, le Brésil, la Thailande, les Philippines, la Colombie, la Tunisie, la Jordanie)(et soit dit en passant seuls tunisie jordanie et peut etre colombie jouent dans notre categorie et je prefere etre pauvre au Maroc pluyoy que pauvre dans n'importe lequel des pays que tu cites a part peut etre la turquie)

Donc je maintiens que pour un pays de 35millions d'ames de 100Milliards de pib ex colonies du tiers monde (dont les portes des villes,entourées du murailles, etaient encore fermées au couché du soleil jusque dans les annees 30 et ou en 1910 il n'y avait pas une route etc etc) je trouve que l'on fait mieux que bien se defendre.  J'imagine notre pays avec un pib ne serait-ce que de 200milliards ( la grece en faillite et avec des millions de grecs a la soupe populaire fait encore 245Milliards de pib en 2013 / a quoi ressembleraient les rues de france et combien de mendiants et d'enfants des rues sans le rmi les aides sociales et les HLM que ses 3 000 Milliards de pib pour a peine 2 fois plus d'habitants que le Maroc)

Quand on juge par rapport a l'ideal (voire l'utopie) on ne peut qu'etre insatisfait, mais des que l'on regarde les realisations et notre etat en fonction de notre portefeuille et surtout que l'on se compare avec nos concurrents directs on ne peux que dire el hamdulillah.

Citation :
"Quand je me regarde, je me désole, quand je me compare, je me console " Talleyrand

_________________

""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste.
        Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""

Économie marocaine - Page 33 VUO9YX1

“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeJeu 12 Mai - 18:07

Voici une analyse interessante. Le cas du Maroc est à la fin (The Economist)


Citation :
Black gold, white gold

The rentier system is in trouble, in the big oil-producing states and beyond

May 14th 2016  | From the print edition


Profitable at almost any price

FROM THE AIR, the red sand dunes of the Empty Quarter stretch out beyond the bend of the earth, like countless piles of powdered brick. Between the mounds the winds have exposed patches of grey: salt flats that encrust the rock, and great riches of oil. The Empty Quarter was once the passage for camel caravans carrying precious frankincense across the southern Arabian peninsula. These days Saudi Aramco, the giant state-owned oil company, has laid roads and pipelines in the wilderness to carry the much-prized Arabian extra light crude and gas to the refineries and export terminals hundreds of kilometres further north.

Shaybah, a small town of 1,500 people, emerges from the sand. Those who work there say the winds never move the dunes, yet they quickly cover anything that has cut through them, such as the airstrip, which must be cleared regularly. Everything, including sand for construction (the local stuff being too fine), had to be brought by long convoys of lorries. Drilling through the dunes is impossible, so oil wells start from the patches of salt flats and then push out horizontally to get at the oil. Aramco is one part of the Saudi state that works impressively well. In fact, it is more of a state within a state, with its own schools and air services.

Aramco’s executives dismiss the idea that the slump in oil prices, from a peak of about $115 a barrel in 2014 to little more than $45, spells doom for Saudi Arabia’s oil economy. Shaybah was developed when oil was at $15 a barrel, and its fields would still be profitable at $10 a barrel, Aramco claims. The company continues to drill exploration wells to keep up its proven reserves and is investing both upstream and downstream. Producers of more expensive oil, including some from shale in America, will be driven out of business long before before Aramco is in trouble, its managers say; as global production falls and demand recovers, the price is bound to rise again.



Abundant and easily accessible, oil has been the basis of the Gulf’s rentier model of the state: the ruling family collects the rent from oil and distributes the proceeds generously, in the form of public goods, welfare and subsidies, in return for compliance from the population.

This model applies across much of the Arab world. Its economies can be divided into three broad categories: resource-rich, labour-poor Gulf sheikhdoms with lots of oil and gas but few people; resource-rich, labour-abundant states, such as Algeria and Iraq, that have natural resources and larger populations; and resource-poor, labour-abundant countries, notably Egypt, that have little or no oil and gas but lots of mouths to feed (see charts).



It was once thought that the middle group, with the resources and manpower to industrialise, would do best; in fact it has done as badly as the oil-poor grouping. And those middling states tend to be more nakedly authoritarian: they may not have enough oil to buy the quiescence of their people, but plenty to pay for the machinery of repression.

To a degree the whole Arab world is an oil-driven economy: all three groups tend to rise and fall with the price of oil. Millions of Arabs from resource-poor countries are guest workers in oil-producing states. Conversely, high-spending Gulfies like to holiday in places like Cairo and Beirut. Grants and loans from Gulf states help sustain poorer Arab countries.

Some countries, such as Egypt and Jordan, also enjoy “strategic rents”: subsidies provided by Gulf states and the West because their stability is deemed essential to regional order. Egypt, for instance, has been heavily supported by Saudi Arabia and the United Arab Emirates since the coup in 2013.

Saudis may not be the richest people in the Gulf, but their country remains the world’s largest exporter of oil. And for all of Aramco’s bullish talk about the prospects for oil, there is anxiety about the future. The regional contest with Iran is keeping output high and oil prices low. Saudi Arabia says it will curtail production only if Iran does; Iran insists it has every right to return to pre-sanctions levels of output. The inconclusive war in Yemen, and support for governments and Sunni groups elsewhere, do not come cheap.

The Saudi budget deficit is forecast to reach 13.5% of GDP this year even after a raft of money-saving measures, including cuts to energy subsidies. The government is drawing down its large pile of reserves and is borrowing on international capital markets. But as Simon Williams, an analyst at HSBC, a bank, points out, “Saudi reserves of wealth do not offer a solution. They only buy time.”

What goes for Saudi Arabia applies, to a greater or lesser extent, to all members of the Gulf Co-operation Council. Qatar, the wealthiest of them, is likely to be least affected; Bahrain and Oman, with less oil, will be in deeper trouble. Plans to start taxing Gulf citizens are in the pipeline, starting with a 5% value-added tax in 2018.

Beyond oil

Saudi Arabia and other Gulf states will have to do what they have long promised but for the most part failed to achieve: diversify away from oil. Not every country can become a tourism and services centre like Dubai. Prince Muhammad bin Salman, the Saudi ruler’s 30-year-old son and the power behind the throne, has spoken most ambitiously about the change he wants to bring about through his “Vision 2030”, a plan to wean his country off oil by that date, if not sooner.

To listen to Saudi ministers, their answer to the ineffectiveness of the Arab state is to sidestep it as much as possible. Prince Muhammad intends to make wholesale use of the private sector, even to provide basic services such as education and health care, and wants to sell stakes in state assets including Aramco, the crown jewel and probably the biggest company in the world. The government talks of selling valuable land to developers, mining other sorts of minerals, creating a defence industry and greatly expanding tourism—but for pious Muslims, not the Western sort.

All this is likely to bring wrenching social change for which Saudi society may not be prepared. A generation of men that expected to be paid for do-nothing government jobs will have to learn to work. The talents of women, who already make up the majority of new university graduates, will have to be harnessed better. But for now even the limited reforms to give women more opportunities have gone into reverse. To achieve its goals, Saudi Arabia will have to promote transparency and international norms, which will mean overcoming resistance from the powerful religious establishment and the sprawling royal family.

But perhaps the biggest problem looming for Saudi Arabia is the need to find jobs for a rapidly rising population. Real output per person in the Gulf is lower today than it was in the 1970s (partly because of migration). Well over half of Saudis are 30 or younger. Public-sector jobs are a form of unemployment benefit that was unsustainable even when oil prices were high. This is a common problem across the Arab world. An abundance of young workers should prove a boon, but in many Arab countries the peak of the youth bulge in the 1990s coincided with a long period of stagnant output, high debt and painful economic adjustment.

Import-substitution models under which countries sought to promote domestic production behind protectionist barriers survived longer in the Arab world than elsewhere because oil and other rents masked the inefficiencies of its economies. Where Arab countries belatedly started to promote non-oil exports, they found that more competitive Asian countries had got there first. Still, the macroeconomic numbers gave few hints of the looming political explosion in 2011. In the preceding years growth had picked up, unemployment was stable (though high) and inequality seemed manageable.

The crisis seems to have been precipitated by two factors. First, the economic adjustment brought cutbacks in public-sector jobs and services; and second, part-liberalisation appeared to favour only the well-connected. This fed resentment of corruption. Of the three slogans of Egypt’s revolution—“bread, freedom, social justice”—two had an economic component. “Middle-class families were not able to maintain their living standards,” notes Amr Adly of the Carnegie Middle East Centre, a think-tank in Beirut. “People did not have the same opportunities as their parents, even though they were better educated.”

The turmoil of the five years since the Arab uprisings has dealt a blow to all the non-oil Arab economies, even if lower oil prices have provided some slight compensation. HSBC estimates that collectively they have lost about 15% of potential GDP. Egypt’s budget deficit has widened to more than 10% of GDP. Manufacturing has stagnated and tourism has suffered (see chart). Part of the crisis stems from the country’s self-inflicted shortage of dollars, induced by the government’s reluctance to allow the currency to fall to its market value. In a bid to keep down domestic prices for staples—Egypt imports much of its food—the central bank is, in effect, rationing the supply of dollars. This is at the expense of manufacturing industry, which cannot import the components it needs and finds its exports priced out by the high exchange rate.



Rather than unfetter the economy, Egypt persists in announcing grandiose projects: the expansion of the Suez Canal, a gleaming new city in the desert and even a bridge over the Red Sea to link Egypt with Saudi Arabia. If all this is to become reality, it will have to be financed by the Gulf. An audiotape of an unflattering conversation leaked last year allegedly captured Mr Sisi exclaiming: “Man, they have money like rice.”

For all of Egypt’s considerable advantages—comparatively early industrialisation in the 19th century, extensive irrigated agriculture thanks to the waters of the Nile, good transport provided by the Suez Canal, a large internal market and proximity to European ones—the country has been unable to seize the opportunity of globalisation. “We are still trapped in the time of Gamal Abdel Nasser, with state-led development and state-dependent workers,” says Mr Adly.

An instructive example is Egypt’s troubled cotton industry, once the country’s “white gold”. Premium-quality long-staple Egyptian cotton was brought to European markets in the early 19th century by a Frenchman, Louis Alexis Jumel, who gave his name to luxury cotton. Production of Egyptian cotton for British and French mills increased rapidly, boosted by the interruption of cotton trade with America during the civil war of 1861-65.

Under Nasser the industry was nationalised. Egypt tried to boost industrialisation by building a vast state-owned mill at Mahalla, in the Nile delta. The production of cotton was favoured over domestic food crops, and farmers had to sell below international market prices.

The premium varieties were exported for foreign currency, and the lower-quality medium- and short-staple cotton was used to make cheap clothes for local consumption. But as international textiles markets opened up, the inefficient Egyptian mills began to lose money. Growing labour unrest at the mills, culminating in a deadly riot in 2008, was an important precursor to the Tahrir Square demonstrations in 2011.

A rising star in the west

In Morocco, by contrast, the mood is hopeful. A smaller country than Egypt, and far from the upheavals to the east, it has been more successful than most other Arab states at holding on to its all-important tourist industry. It is building up its manufacturing sector by seeking to link into the European supply chain, doing for French industry, in particular, what eastern Europe has done for German companies. Renault-Nissan and PSA Peugeot Citroën have built new car-assembly plants in Morocco, and plans are in hand to develop a wider network of local suppliers.

Even more ambitiously, Morocco is working to build an aircraft industry, based outside Casablanca’s international airport. Emerging from the embryo of Royal Air Maroc’s engine-maintenance business, an early step was the manufacture of high-specification electrical wiring for aircraft. On the factory floor of Matis Aerospace, red-veiled women are hunched over the cables—Boeing on one side of the main aisle, Airbus on the other.

Nearby a subsidiary of Safran, a French technology group, is making carbon-fibre casings for jet engines. Bombardier, a Canadian aircraft-maker, is setting up shop to make parts for its airframes. The government is part-funding a vocational training school for the aeronautical industry.

Hamid Benbrahim el-Andaloussi, the president of GIMAS, the aerospace industry’s trade body, says Moroccan factories can make components 30% more cheaply than European or American ones without any loss of quality. At present the industry consists of about 100 companies with 11,500 employees and $1 billion-worth of exports; by 2020, he predicts, it will more than double in size.

Morocco still has far to go. Much of its agriculture, which employs about 40% of the workforce, is rain-fed, and a drought this season has knocked back growth from 4.5% in 2015 to a forecast 2% or less this year. Foreign investors must contend with entrenched incumbents, including the royal family’s large holdings through firms that go by such names as Ergis and Siger (anagrams of “Regis”, Latin for “of the king”). Even so, Morocco shows a dynamism that is sorely needed across the Arab region.

http://www.economist.com/news/special-report/21698438-rentier-system-trouble-big-oil-producing-states-and-beyond-black-gold
Revenir en haut Aller en bas
prince09
sergent
sergent
prince09


messages : 231
Inscrit le : 19/07/2010
Localisation : Germany
Nationalité : Maroco-Allemand

Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeJeu 12 Mai - 20:01

Citation :
Maroc-Chine : 1,2 milliard de DH pour des bus électriques

Économie marocaine - Page 33 Bus_el10

Le business Maroc-Chine est en train de prendre. Une unité de fabrication de bus électriques verra bientôt le jour au Maroc. Une convention de partenariat a en effet été scellée aujourd’hui entre le chinois Yangtse Ltd, la Société d’investissement électrique (SIE), Marita Group et BCP. L’accord porte sur la construction d’une unité industrielle de fabrication de bus électriques dernière génération (Ultra-Light) dans le Royaume. Le montant de l’investissement est estimé à 1,2 milliard
http://www.leconomiste.com/flash-infos/maroc-chine-1-2-milliard-de-dh-pour-des-bus-electriques

Citation :
Maroc-Chine : 1 milliard de DH pour le photovoltaïque

Une autre convention de partenariat a été signée entre le chinois Hareon Solar, la SIE Jet Contractor et Attijariwafa Bank. L’objectif est de développer d’une unité de production de cellules photovoltaïques au Maroc. Le montant de l’investissement, qui sera réalisé en quatre phases, est estimé à 1,1 milliard DH. Parallèlement, le Maroc a conclu avec le groupe chinois Haite un mémorandum d’entente portant sur la réalisation de zones logistiques et résidentielles dans la région de Tanger. Le montant de ce projet n’a pas été dévoilé.
http://www.leconomiste.com/flash-infos/maroc-chine-1-milliard-de-dh-pour-le-photovoltaique

Citation :
Maroc-Chine : AWB investit dans le business vert

Le groupe bancaire marocain s’est par ailleurs engagé dans des projets "verts" avec un accord signé avec le groupe chinois spécialisé dans les chauffe-eau solaires, Linuo Paradigma, le marocain Cap Holding et la SIE qui permettra à AWB de participer dans la réalisation d’une unité industrielle pouvant fabriquer 50.000 chauffe-eau solaires par an au Maroc pour un investissement estimé à 100 millions de DH. Il a également été question d’un partenariat avec le chinois Hareo Solar Energy, Jet Contractors et la SIE pour la réalisation d’une usine de production de modules et cellules photovoltaïques au Maroc. L’investissement est estimé à 1,1 milliard de DH.
http://www.leconomiste.com/flash-infos/maroc-chine-awb-investit-dans-le-business-vert
Revenir en haut Aller en bas
PGM
Administrateur
Administrateur
PGM


messages : 11663
Inscrit le : 12/12/2008
Localisation : paris
Nationalité : Maroc
Médailles de mérite : Économie marocaine - Page 33 Unbena21Économie marocaine - Page 33 Unbena31
Économie marocaine - Page 33 Unbena23Économie marocaine - Page 33 Unbena20
Économie marocaine - Page 33 Ambass10

Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeJeu 12 Mai - 20:53

J'ai à plusieurs reprises abordé la notion de pib avec des économistes marocains et effectivement, cela rejoint ce que dit alphatango. Si on appliquait au maroc, le formalisme strict des agrégats qui composent le pib et qu'on soit ' donc en capacité de "mesurer" toutes les valeurs ajoutées, nous serions proche des 200 mds.
il me suffit juste de de décomposer les actes qui ponctuent une journée ordinaire d'un marocain et corollairement vérifier si chacun des actes marchands qu'il réalise est formel ou pas. Et donc savoir s'il participe au calcul de la somme des valeurs ajoutées, ou pas.
Le maroc vit encore pour une grande part en circuit fermée, fait d'actes quotidiens vivriés, centré sur une consommation de produits locaux, artisanaux, etc dont le chiffrage exact (VA) est quasi impossible. Une somme de petites choses qui demeurent non comptabilisées mais n'en reste pas moins des créations de richesse. Cela vaut pour plein de pays.

Par ailleurs, cette année la récolte en céréales n'est que de 3,3 MT contre 11 MT en 2015 !
L'an dernier ces récoltes ont été valorisées à 100 mds DH. La perte est donc de +60 mds DH. Ce qui explique les prévision de croissance à 1 ou 2 %.
Hors effet sécheresse, si on prend les chiffres de MHE, le maroc aurait fait 6%. La dépendance à la pluviométrie est encore valable, d'ici que les plans tendant à faire diminuer la dépendance excessive à la pluie se mettent en place.
Ça avance malgré tout. Mais il faut accélérer.

_________________
Économie marocaine - Page 33 Marche12
Revenir en haut Aller en bas
Fox-One
General de Division
General de Division
Fox-One


messages : 7911
Inscrit le : 20/09/2007
Nationalité : Maroc
Médailles de mérite : Économie marocaine - Page 33 Unbena32 Économie marocaine - Page 33 Medail10
Économie marocaine - Page 33 Unbena24Économie marocaine - Page 33 Unbena10


Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeJeu 12 Mai - 22:10

j'espère que au moins une partie des futures zones d'investissement ira aux petites villes comme Larache, meknes ou fes pour favoriser l'emploi dans ces villes
Revenir en haut Aller en bas
RadOne
Capitaine
Capitaine
RadOne


messages : 815
Inscrit le : 11/10/2009
Nationalité : Maroc-France
Médailles de mérite : Économie marocaine - Page 33 Unbena32

Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeJeu 12 Mai - 22:45

PGM a écrit:
J'ai à plusieurs reprises abordé la notion de pib avec des économistes marocains et effectivement, cela rejoint ce que dit alphatango. Si on appliquait au maroc, le formalisme strict des agrégats qui composent le pib et qu'on soit ' donc en capacité de "mesurer" toutes les valeurs  ajoutées, nous serions proche des 200 mds.
il me suffit juste de de décomposer les actes qui ponctuent une journée ordinaire d'un marocain et corollairement vérifier si chacun des actes marchands qu'il  réalise  est formel ou pas.  Et donc savoir s'il  participe au calcul  de la somme des valeurs ajoutées, ou pas.
Le maroc vit encore pour une grande part en circuit fermée, fait d'actes quotidiens vivriés, centré sur une consommation de produits locaux, artisanaux, etc dont le chiffrage exact (VA) est quasi impossible. Une somme de petites choses  qui demeurent non comptabilisées mais n'en reste pas moins des créations de richesse. Cela vaut pour plein de pays.

Par ailleurs, cette année la récolte en céréales n'est que de 3,3 MT contre 11 MT en 2015 !
L'an dernier ces récoltes ont été valorisées à 100 mds DH.  La perte est donc de +60 mds DH.  Ce qui explique les prévision de croissance à 1 ou 2 %.
Hors effet sécheresse,  si on prend les chiffres de MHE, le maroc aurait fait 6%.  La dépendance à la pluviométrie est encore  valable, d'ici que les plans tendant à faire diminuer  la dépendance excessive à la pluie  se mettent en place.
Ça avance malgré tout. Mais il faut accélérer.

PGM, dans 60 minutes pour comprendre, le représentant du HCP et celui de la BAM disaient que contrairement à l'idée répandue, l'informel était compté dans le calcul du PIB.

ps: le hcp et la bam c'est pas le grand amour entre les deux.
Revenir en haut Aller en bas
WRANGEL
General de Division
General de Division
WRANGEL


messages : 4496
Inscrit le : 28/11/2009
Localisation : france
Nationalité : Maroc
Médailles de mérite : Économie marocaine - Page 33 Unbena10Économie marocaine - Page 33 Unbena31

Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeLun 16 Mai - 17:46

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/05/16/le-maroc-fait-les-yeux-doux-a-la-chine_4920195_3212.html a écrit:

Le Maroc fait les yeux doux à la Chine


Par Sébastien Le Belzic (chroniqueur Le Monde Afrique, Hongkong)

« Nous sommes une porte d’entrée vers l’Afrique », lance le représentant en Chine de la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE), Adil Zellou. A l’heure où la Chine n’a d’yeux que pour sa « route de la soie » qui l’emmène plus à l’Est, vers l’Egypte et Djibouti, Rabat joue une autre carte, celle de trait d’union entre l’Afrique francophone et l’Europe du Sud.

Le message a semble-t-il été bien reçu la semaine dernière à Pékin lors de la visite en grande pompe du roi Mohammed VI. Signatures d’un partenariat stratégique avec le président chinois et de quinze accords économiques et partenariats public-privé représentant plus de 110 millions d’euros de contrats. A terme, le Maroc se verrait bien conclure un accord de libre-échange avec Pékin et devenir ainsi le carrefour des investissements chinois en Afrique du Nord, devant l’Algérie pourtant en pointe dans ce domaine.

Quatrième partenaire commercial du Maroc

En 2015, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et le Maroc a atteint à peine 3,4 milliards de dollars (3 milliards d’euros), soit trois fois moins qu’entre l’Algérie et la Chine ! La Chine est le quatrième partenaire commercial du Maroc quand elle est le premier en Algérie depuis trois ans maintenant, devant la France.

Près de huit cents entreprises chinoises sont présentes en Algérie, notamment dans le bâtiment, les travaux publics et l’import-export. Différents projets très ambitieux y sont confiés à des entreprises chinoises, dont la grande mosquée et l’opéra d’Alger. A l’inverse, seuls une trentaine de groupes chinois opèrent pour l’instant au Maroc.

La visite de Mohammed VI à Pékin avait donc pour ambition de donner un coup d’accélérateur dans les relations sino-marocaines, avec une spécificité cependant : l’importance que revêt le secteur bancaire.

Accord d’échange de devises entre les deux pays

Les grands établissements du royaume dominent en effet la scène bancaire en zone francophone. Symboliquement d’ailleurs, cette visite avait débuté par la signature d’un accord d’échange de devises entre les deux pays. L’objectif étant de fournir aux banques des liquidités en yuan pour les comptes de leur clientèle et ainsi de fluidifier les investissements chinois au Maroc et dans le nord du continent.

Bank of China, l’une des quatre grandes banques commerciales d’Etat, a inauguré en mars à Casablanca son premier bureau de représentation au Maroc. Quant à Attijariwafa Bank, elle multiplie également les initiatives afin d’apparaître comme le partenaire local indispensable pour accompagner les entreprises et les investisseurs entre la Chine et l’Afrique francophone.

Un coup de fouet aux investissements chinois au Maroc

Il y a tout juste un an, la banque chinoise d’import-export ouvrait elle aussi son premier bureau au Maroc et son deuxième bureau en Afrique après celui de Johannesburg. Vingt-six pays du continent sont ainsi traités depuis Rabat. L’Exim Bank est le bras financier de Pékin sur le continent. C’est elle qui finance la plupart des gigantesques projets d’infrastructures menés par les entreprises chinoises. La banque chinoise ICBC prend également pied au Maroc via un partenariat avec le groupe Anouar Invest, la BMCE étant pour l’heure la seule implantée en Chine via son bureau de représentation de Pékin.

La signature la semaine dernière d’importants contrats allant d’une cimenterie aux bus électriques, en passant par un parc industriel à Tanger et un ambitieux projet de déviation des eaux du nord vers le sud du Maroc, sur le modèle de celui mené en Chine, devrait donner un coup de fouet aux investissements chinois au Maroc. Un fonds spécifique a également été mis en place entre le China Africa Development Fund et Attijariwafa Bank pour financer ces projets spécifiques sino-marocains.

Sébastien Le Belzic est installé en Chine depuis 2007. Il dirige le site Chinafrica.info, un magazine sur la « Chinafrique » et les économies émergentes.

_________________

""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste.
        Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""

Économie marocaine - Page 33 VUO9YX1

“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeLun 16 Mai - 21:15

PGM a écrit:
J'ai à plusieurs reprises abordé la notion de pib avec des économistes marocains et effectivement, cela rejoint ce que dit alphatango. Si on appliquait au maroc, le formalisme strict des agrégats qui composent le pib et qu'on soit ' donc en capacité de "mesurer" toutes les valeurs  ajoutées, nous serions proche des 200 mds.
il me suffit juste de de décomposer les actes qui ponctuent une journée ordinaire d'un marocain et corollairement vérifier si chacun des actes marchands qu'il  réalise  est formel ou pas.  Et donc savoir s'il  participe au calcul  de la somme des valeurs ajoutées, ou pas.
Le maroc vit encore pour une grande part en circuit fermée, fait d'actes quotidiens vivriés, centré sur une consommation de produits locaux, artisanaux, etc dont le chiffrage exact (VA) est quasi impossible. Une somme de petites choses  qui demeurent non comptabilisées mais n'en reste pas moins des créations de richesse. Cela vaut pour plein de pays.

Par ailleurs, cette année la récolte en céréales n'est que de 3,3 MT contre 11 MT en 2015 !
L'an dernier ces récoltes ont été valorisées à 100 mds DH.  La perte est donc de +60 mds DH.  Ce qui explique les prévision de croissance à 1 ou 2 %.
Hors effet sécheresse,  si on prend les chiffres de MHE, le maroc aurait fait 6%.  La dépendance à la pluviométrie est encore  valable, d'ici que les plans tendant à faire diminuer  la dépendance excessive à la pluie  se mettent en place.
Ça avance malgré tout. Mais il faut accélérer.

Merci PGM d'expliquer plus clairement ce que je n'ai pas réussi à faire comprendre. J'ajouterai un point. Le problème de l'informel légal (on ne parle pas de traffic ou de prostitution comme en Italie, on parle de la bonne, du vendeur ambulant, du recyclage) ne se retrouve pas avec une telle ampleur dans les autre pays en developpement.
Un exemple: Au Maroc, la patente pour un petit magasin (le hanout) est un montant fixe lié à la superficie du commerce et non au chiffre d'affaire. Les taxes (y compris la TVA ne permettent pas de determiner de manière correcte la valeur ajoutée par les differentes composantes du pays).

Enfin, je reponderai à Radone que le HCP et la Banque Centrale sont incités à donner un chiffre du PIB qui soit le plus bas possible... Afin d'obtenir quelques aides internationales je suppose. La Banque Mondiale a critiqué le Maroc sur sa "comptabilité" et lui a demandé de mettre à jour les techniques de calcul du PIB. Le HCP n'a fait qu'un travail de façade et se cache derrière des statistiques bidon pour dire que l'informel ne représente qu'un faible pourcentage du PIB... Bien entendu, si tu redefini informel comme etant les activités criminelles. Or, nous, nous parlons d'activités légales mais en dehors du circuit officiel ou non déclarés:
Le petit paysan n'est pas imposé. Il produit ses pommes de terre et va les vendre au marché du coin contre du cash (le circuit traditionnel est informel). L'etat ne reçoit que 10 dirham pour l'emplacement sur le marché. et le HCP ou Bank Al Maghrib n'a aucune idée de la quantité produite par ce paysan ni le prix de vente initial. Un petit commerçant lui achète ses pommes de terre et va les vendre dans son petit magasin 1 dirham plus cher. Cette plus value est invisible au yeux de l'etat. Ni le paysan ni le commerçant n'emettent de facture ni ne sont imposés sur leur chiffre d'affaire.

La seule indication que l'on pourrait avoir sur la taille réelle du PIB est la velocité du cash au Maroc et la comparer à d'autres pays. Or la masse monetaire tourne beaucoup plus que ne le laisserait entrevoir un PIB de 100mrds$. Alors soit on passe notre temps à echanger de l'argent pour le plaisir, ou on achete des biens et services ayant une valeur ajoutée. Si c'est la deuxieme option, la velocité de notre masse monétaire est incompatible avec un PIB de 100mrd. Les multiples ne mentent pas et le HCP et Halimi doivent retourner à leurs etudes.
Revenir en haut Aller en bas
mbarki_49
Colonel-Major
Colonel-Major



messages : 2492
Inscrit le : 13/12/2010
Localisation : Casablanca
Nationalité : Maroc
Médailles de mérite :
Économie marocaine - Page 33 Unbena11Économie marocaine - Page 33 Medail10

Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeMar 24 Mai - 18:21

Citation :
PORT DE CASABLANCA: LES TRAVAUX DU CHANTIER NAVAL SUR LA BONNE VOIE

La première partie des travaux du nouveau chantier naval du port de Casablanca ont atteint un taux d'avancement de 25%. La deuxième partie est pour sa part en cours de démarrage. Ces deux parties nécessiteront plus de 1,9 milliard de DH sur les 2,3 milliards budgétisés pour l'ensemble du projet.

Cela ressemble à une tournée d’adieux qui mène, à quelques mois de la fin de son mandat, le ministre de l’Equipement, du transport et de la logistique dans les sites des principaux chantiers lancés récemment par son département.

Pas plus tard que lundi 23 mai, Aziz Rabbah a opéré un dernier «checking» du nouveau chantier naval de Casablanca. Cette visite s’ajoute à d’autres faites récemment au niveau de plusieurs ports et aéroports concernés par des travaux.

Quelque soit l’objectif recherché par le ministre, cette visite est surtout l’occasion de s’enquérir de l’état d’avancement de ce chantier hautement stratégique.

Pour rappel, l’idée de construire un nouveau chantier naval au port de Casablanca a été, en partie, induite par le lancement du projet Wessal Casa Port qui devrait utiliser une partie du site où se situe actuellement le chantier naval.

En parallèle, il permettra, entre autres, une restructuration du secteur afin de mieux répondre aux besoins du marché et positionner le pays sur le marché international de la réparation navale.

A la mi-mai, les travaux du premier lot ont atteint un taux d’avancement de 25%, selon les données communiquées au ministre. Ils consistent surtout en la réalisation d’une forme de radoub, d’un quai d’une longueur 350 ml, d’un quai de liaison, d’un quai pour le portique à sangles ainsi que le remblaiement d’une plateforme d’environ 21 hectares. C’est la partie du projet qui consommera la plus grande part du budget, avec pas moins de 992 MDH sur les 2,3 milliards nécessaires pour tout le chantier.

Les travaux du deuxième lot, dont l’investissement devrait atteindre 987 MDH, sont actuellement en cours de démarrage. Ils consistent en la réalisation d’un élévateur à bateaux, d’un autre quai de liaison et le traitement du sol de la zone de transbordement des navires. Les travaux de ces deux lots devraient durer 24 mois.

Il restera alors les travaux de viabilisation et d’aménagement de 21 hectares de terre-plein et l’installation des équipements de la forme de radoub et du portique à sangles dont les études sont actuellement en cours.

http://www.le360.ma/fr/economie/port-de-casablanca-les-travaux-du-chantier-naval-sur-la-bonne-voie-73335
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeMer 25 Mai - 15:15

Pour revenir sur la discussion aau sujet du PIB national:

"Roland Berger assesses size of the Moroccan informal economy


25 May 2016 Consultancy.uk "

http://www.consultancy.uk/news/12010/roland-berger-assesses-size-of-the-moroccan-informal-economy

Il sera interessant de lire les conclusions de ROland Berger sur la taille de l'informel. Il sera aussi interessant de voir si ils inclueront les professions liberales ne fonctionnant qu'avec du cash.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeMer 25 Mai - 16:10

alphatango a écrit:
Pour revenir sur la discussion aau sujet du PIB national:

"Roland Berger assesses size of the Moroccan informal economy


25 May 2016 Consultancy.uk "

http://www.consultancy.uk/news/12010/roland-berger-assesses-size-of-the-moroccan-informal-economy

Il sera interessant de lire les conclusions de ROland Berger sur la taille de l'informel. Il sera aussi interessant de voir si ils inclueront les professions liberales ne fonctionnant qu'avec du cash.

44% c'est énorme !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeMer 25 Mai - 21:51

Une entreprise marocaine Smart Industrial Technology qui fabrique des imprimantes 3D

http://lavieeco.com/news/economie/une-tpe-veut-rehausser-la-cote-des-machines-made-in-morocco.html
Revenir en haut Aller en bas
Ichkirne
Capitaine
Capitaine
Ichkirne


messages : 827
Inscrit le : 19/08/2011
Localisation : Paris
Nationalité : Maroc
Médailles de mérite : Économie marocaine - Page 33 Unbena24Économie marocaine - Page 33 Unbena25

Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeJeu 26 Mai - 9:51

Citation :
BMCE Bank : Les entreprises marocaines lorgnent le marché est-africain

Après l’Afrique de l’Ouest et centrale, les entreprises marocaines s’intéressent aux opportunités en Afrique de l’Est. Pour se positionner sur ce marché, elles misent d’abord sur l’agroalimentaire, les énergies renouvelables, les infrastructures, la pharmacie, les mines, la manufacture et le secteur automobile, où elles estiment avoir un avantage comparatif.

La BMCE Bank Of Africa, première banque marocaine présente en Afrique de l’Est à travers ses filiales au Kenya, Éthiopie, Djibouti, Ouganda, Rwanda, Burundi et Tanzanie, s’est associée à l’Asmex pour accompagner les entreprises marocaines en Afrique de l’Est. C’est dans cette optique que s’inscrit la conférence de ce 23 mai à Casablanca sur les opportunités de développement en Afrique de l’Est. L’objectif a été d’explorer le potentiel économique et les moyens de développement dans cette région à forte croissance. L’Afrique représente un nouveau pôle de croissance avec l’arrivée à maturité d’une population jeune et dynamique.
À l’horizon 2050, l’Afrique devrait compter une classe moyenne de plus de 500 millions de personnes, selon différentes prévisions. Dans la région, où 6 pays se sont regroupés en un marché commun, à travers l’East African Community, certains États offrent de réels potentiels pour les entreprises marocaines. C’est le cas par exemple du Kenyan ou de l’Éthiopie, un géant au 100 millions d’habitants qui a triplé son PIB en moins de 12 ans.

Miser sur l’avantage comparatif

Les intervenants marocains ont convenu au cours de la conférence qu’il n’est pas question de se limiter à une approche purement commerciale mais plutôt d’envisager une existence et une identité locale par des investissements d’envergure, de véritables ponts pour un rapprochement économique, diplomatique et humain. Les entreprises marocaines comptent privilégier d’abord les secteurs pour lesquels le Maroc présente des avantages comparatifs.

C’est le cas de l’agroalimentaire pour valoriser le fort potentiel agricole. Les énergies renouvelables restent également un domaine où le Maroc peut bénéficier d’un avantage comparatif. Les mines et les infrastructures sont aussi des activités présentant un potentiel certain pour l’implantation et le développement des entreprises marocaines en Afrique de l’Est. Enfin, l’industrie manufacturière, textile, pharmacie et automobile, et les nouvelles technologies de l’information présentent d’autres opportunités.

http://www.lesafriques.com/actualite/bmce-bank-les-entreprises-marocaines-lorgnent-le-marche-est-afr.html?Itemid=89?articleid=46041
Revenir en haut Aller en bas
Shugan188
Modérateur
Modérateur
Shugan188


messages : 5294
Inscrit le : 12/05/2015
Localisation : Maroc
Nationalité : Maroc
Médailles de mérite : Économie marocaine - Page 33 Unbena32Économie marocaine - Page 33 Unbena11
Économie marocaine - Page 33 Unbena11

Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeJeu 26 Mai - 12:24

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeJeu 26 Mai - 14:01

bens.othman a écrit:
alphatango a écrit:
Pour revenir sur la discussion aau sujet du PIB national:

"Roland Berger assesses size of the Moroccan informal economy


25 May 2016 Consultancy.uk "

http://www.consultancy.uk/news/12010/roland-berger-assesses-size-of-the-moroccan-informal-economy

Il sera interessant de lire les conclusions de ROland Berger sur la taille de l'informel. Il sera aussi interessant de voir si ils inclueront les professions liberales ne fonctionnant qu'avec du cash.

44% c'est énorme !

Et je suis pret à parier que les resultats de l'etude montreront que la part de l'economie informelle "légale" (l'économie du cash. On ne parle pas du traffic de drogue ou de la contrebande) represente bien plus que les 44% du PIB officiel. Mais il faut inclure les petits commerçants, les petits agriculteurs, les services de proximités (les aides à la maison), l'artisanat, les professions libérales (avocats, médecins, architectes, notaires, dentistes...). Tout ce petit monde ne paye pas un impot basé sur le revenu mais des montants fixes qui n'ont aucun lien avec le taux d'activité.... Et il faut ajouter le probleme de sous facturation des exportation et de sur facturation des importations, et l'évasion fiscale dans l'economie formelle (les PME ne déclarent pas toute leurs activités)... Les transactions dans l'immobilier sont à 25% en "noir" (c'est la moyenne nationale). La valeur ajoutée de ce secteur est donc sous évaluée de 25%.

Et ainsi de suite.

Comme le dit l'article sur Roland Berger, l'etendue de ce probleme n'a pas d'équivalent dans le monde (en tout cas pas dans les pays comparable en niveau de developement).
Il ne faut pas un doctorat en macroéconomie pour se rendre compte de l'incompatibilité entre les chiffres du PIB et le niveau de vie des Marocains et je n'arrive pas à comprendre que le HCP, le CMC, et Bank Al Maghrib viennent nous servir le BS comme quoi le PIB est juste 100mrds$


Dernière édition par alphatango le Jeu 26 Mai - 16:00, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
atlas
General de Division
General de Division



messages : 6812
Inscrit le : 15/06/2008
Localisation : vitrolles
Nationalité : Maroc
Médailles de mérite :
Économie marocaine - Page 33 Unbena23Économie marocaine - Page 33 Unbena30
Économie marocaine - Page 33 Unbena25 Économie marocaine - Page 33 Medail10
Économie marocaine - Page 33 Unbena15Économie marocaine - Page 33 Cheval10

Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeJeu 26 Mai - 14:56

alphatango a écrit:
bens.othman a écrit:
alphatango a écrit:
Pour revenir sur la discussion aau sujet du PIB national:

"Roland Berger assesses size of the Moroccan informal economy


25 May 2016 Consultancy.uk "

http://www.consultancy.uk/news/12010/roland-berger-assesses-size-of-the-moroccan-informal-economy

Il sera interessant de lire les conclusions de ROland Berger sur la taille de l'informel. Il sera aussi interessant de voir si ils inclueront les professions liberales ne fonctionnant qu'avec du cash.

44% c'est énorme !

Et je suis pret à parier que les resultats de l'etude montreront que la part de l'economie informelle "légale" (l'économie du cash. On ne parle pas du traffic de drogue ou de la contrebande) represente bien plus que les 44% du PIB officiel. Mais il faut inclure les petits commerçants, les petits agriculteurs, les services de proximités (les aides à la maison), l'artisanat, les professions libérales (avocats, médecins, architectes, notaires, dentistes...). Tout ce petit monde ne paye pas un impot basé sur le revenu mais des montants fixes qui n'ont aucun lien avec le taux d'activité.... Et il faut ajouter le probleme de sous facturation des exportation et de sur facturation des importations, et l'évasion fiscale dans l'economie formelle (les PME ne déclarent pas toute leurs activités)... Les transactions dans l'immobilier sont à 25% en "noir" (c'est la moyenne nationale). La valeur ajoutée de ce secteur est donc sous évaluée de 25%.

Et ainsi de suite.

Comme le dit l'article sur Roland Berger, l'etendue de ce probleme n'a pas d'équivalent dans le monde (en tout cas pas dans les pays comparable en niveau de developement).
Il ne faut pas un doctorat en macroéconomie pour ce rendre compte de l'incompatibilité entre les chiffres du PIB et le niveau de vie des Marocains et je n'arrive pas à comprendre que le HCP, le CMC, et Bank Al Maghrib viennent nous servir le BS comme quoi le PIB est juste 100mrds$



Pendant que l'ethiopie est à 70 milliards $ de PIB


IL FAUT ALLER AU maroc ET VOYAGER POUR VOIR COMBIEN , les choses ont évoluées...

D'ailleurs on commence à parler de pays emergent....ET C4EST PAS POUR RIEN
Revenir en haut Aller en bas
http://hdefali@aol.fr
FarLouati
sergent
sergent
FarLouati


messages : 244
Inscrit le : 29/03/2015
Localisation : Maroc
Nationalité : Maroc

Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeVen 27 Mai - 21:57

Citation :

Le Maroc sera bientôt le Taïwan de l’Afrique

Confronté à l’absence d’un marché maghrébin intégré, le pays doit se tourner vers l’Europe et l’Afrique de l’Ouest pour continuer à se développer. Ce modèle est bien connu en Asie, où il a fait ses preuves.

Le Maroc n’est ni la Corée du Sud ni Singapour. Experts, militants, politiques, journalistes ne cessent de se le dire, avec parfois un brin de délectation morose. Mais au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Dans son double cadre régional – arabe et africain –, le Maroc confirme son choix d’un modèle de développement propre. Les sceptiques se gaussent de ses espoirs démesurés. Les plus emballés mobilisent, pêle-mêle, l’histoire – les Saadiens, les routes caravanières… –, les taux de croissance et les décisions géopolitiques. Mais le choix lui-même d’un tel modèle est rarement considéré d’un point de vue sociopolitique. Le Maroc veut se développer en se tournant vers son arrière-pays ouest-africain. Mieux, il semble que cette volonté rencontre auprès des décideurs comme du patronat un enthousiasme que ni les industries industrialisantes, ni la politique des barrages, ni la relance par la consommation intérieure n’ont rencontré. La comparaison avec l’Extrême-Orient n’est pas absurde, pour une fois : ce que le Maroc cherche et croit trouver en Asie, c’est le modèle compradorial [fondé sur les exportations à longue distance].
Le modèle de développement taïwanais

Après 1949 et le triomphe des communistes en Chine continentale, Taïwan, Hong Kong et Singapour se sont retrouvés coincés entre l’océan et le continent chinois refermé sur lui-même. Ceux qui parlent de la nécessité d’un marché régional (maghrébin) intégré devraient se souvenir de cette leçon asiatique. Comme le Maroc, bloqué par les choix autarciques du régime d’Alger, les pays de la mer de Chine se sont retrouvés bloqués par les choix de Mao et de Kim Il-sung. Taïwan a dû chercher très loin, en Occident et auprès des Japonais, le marché que la Chine lui interdisait. La fermeture chinoise a fait Taïwan. Elle a forgé le caractère du patronat taïwanais, obligé d’aller prospecter dans la chaîne de valeur asiatique une place entre le Japon investisseur et les marchés d’exportation occidentaux.

Le Maroc peut devenir un Taïwan de l’Afrique de l’Ouest. La bourgeoisie marocaine peut devenir une des locomotives de l’émergence africaine, dans la mesure même où l’union maghrébine, tant souhaitée, semble improbable dans un proche avenir. Le TGV, le port de Tanger Med ou les multiples accords de libre-échange sont incompréhensibles lorsqu’on les déchiffre à l’échelle maghrébine. Lus à l’aune de l’Afrique, on les comprend mieux : le Maroc investit à dimension continentale.
Deux décennies de croissance à l’européenne

Cette “mondialisation localisée”, à l’échelle ouest-africaine, s’accélère. Le Maroc, depuis deux décennies, est dépendant des taux de croissance européens. Il est aujourd’hui en passe de se créer une seconde dépendance, envers les marchés ouest-africains. Vendre des tomates à la France et des voitures au Sénégal deviendra la version marocaine de la croissance de type taïwanais.

Et le projet maghrébin dans tout ça ? De même que Taïwan ou la Corée du Sud – adossés à une Chine longtemps fermée, à une Corée du Nord toujours surmilitarisée – sont allés chercher leur croissance loin de leur voisinage naturel, le Maroc accomplira probablement sa mutation économique, non pas grâce à l’unification maghrébine, mais malgré son absence. On peut le regretter, mais il semble désormais inutile de se mentir sur les vues (ou l’absence de vision) du régime d’Alger. Alger a choisi : il n’y a pas eu, il n’y aura pas de marché intégré maghrébin à l’abri duquel se développer. Rabat doit sortir de sa tanière. Et c’est une chance paradoxale à saisir. Le commerce extérieur a beaucoup de défauts, mais il a cette vertu cruciale : il ne ment pas.
http://www.courrierinternational.com/article/economie-le-maroc-sera-bientot-le-taiwan-de-lafrique
Revenir en haut Aller en bas
PGM
Administrateur
Administrateur
PGM


messages : 11663
Inscrit le : 12/12/2008
Localisation : paris
Nationalité : Maroc
Médailles de mérite : Économie marocaine - Page 33 Unbena21Économie marocaine - Page 33 Unbena31
Économie marocaine - Page 33 Unbena23Économie marocaine - Page 33 Unbena20
Économie marocaine - Page 33 Ambass10

Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeDim 29 Mai - 0:51

alphatango a écrit:
WRANGEL a écrit:
Et tazi regrettant que si il y avait eu libre concurrence  le 3eme operateur aurait surement du etre italien ou une autre boite internationale, c'etait pas un passage d'anthologie ca.

Ou le mrabet qui ments effrontement en disant que le Roi fait des selfies a l'etranger mais une fois au Maroc c'est une divinité et tout le monde doit se prosterner et lui embrasser la main....
Les seuls obligés a se prosterner et a lui baiser la main ce sont les puissants du Maroc (civils et militaires) ceux la meme qui dans les autres pays du tiers monde se comportent en rois.
Les petits qui lui embrassent la main dans les bains de foules rien ne les y oblige et ils le font par respect et deferrence.

Et l'autre mongol d'agronome trotskyste qui """finement '' nous fait remarquer que comme par hasard le secteur agricole est exempté fiscalement et que si c'est le cas ne serait ce pas parce que le roi est un gros proprietaire agricole...
T'as raison taxons les productions agricoles ca les rendra encore plus competitives par rapport aux espagnols. Rien a foutre des devises que cela fait rentrer....

Et bien sur persnne n'a indiqué que la SNI seule participe a hauteur de 4.5% des rentrées fiscales de l'etat.

Encore une fois, toutes ces interventions ne defendent que les puissants marocains et les multinationales qui aimeraient bien se taper pa part du Roi a sa place.


Bon, calmons-nous un peu. Le documentaire était de la merde mais de là à dire que la defiscalisation du secteur agricole est une bonne chose, il y a un pas que seul un incompétent peut franchir.

La defiscalisation du secteur agricole date des années 80 et ne favorise que les grands proprietaires et les grandes exploitations agricoles. Le petit paysan qui ne fait que de l'agriculture de subsistance n'en profite pas.

Le roi avait prorogé cette defiscalisation pour 10 ans et cela devait prendre fin en 2014. Au delà de cette date, tous les grands exploitants terriens devaient commencer à payer leurs impots. Mais je n'ai vu aucune suite.

Maintenant, un petit cours de comptabilité: Dans le compte des Resultats (PnL), les impots sont tout en bas. Ils n'ont pas d'impact sur le prix de vente. Les impots sont payés sur le profit généré et non ajoutés à un prix de vente (ça c'est la TVA).

Pour revenir à la défiscalisation du secteur agricole, Akesbi a raison et il est sans doute l'un des economistes les plus eminents d'Afrique et un expert dans les economies en dévelopement. Donc l'insulter comme tu le fais est un geste médiocre et indigne.

Il ne faut pas confondre patriotisme et aveuglement. La defiscalisation du secteur agricole n'aide que les grands proprietaires terriens (comme les subventions n'aidaient que les plus riches d'entres nous). Obliger les grandes exploitations agricoles à payer l'IS est juste envers le reste de la population et amenerait plus de transparence à un secteur qui en a besoin. Cela permettrait aussi de financer un fonds secheresse qui aidera les petits exploitants en periode de crise comme cette année.


Propos liminaire et amical ; le sujet est important et complexe. Très  complexe. Aussi, le procès en incompétence,  n'a pas lieu d'être.  
L'esprit du forum, qui traite des sujets aussi complexes que divers, est l'enrichissement par apports mutuels. On peut ne pas être d'accord, s'inscrire en faux, contre - argumenter, mais faisons dans les  règles de la bienséance.

Sur le fond du sujet, j'ai pris le temps de parcourir plusieurs papiers, d'où il ressort que depuis 2015, un système de fiscalisation par palier, à été mis en oeuvre (en fonction du CA), et se poursuivra pour concerner de plus en plus d'exploitations. Les petits agriculteurs, formant 80% des exploitations resteront exonérés.
Il n'y a pas de réponse définitive à la question telle que posée (fiscaliser ou pas), tant ce secteur est divers.

Il y a un paradoxe de l'agriculture marocaine, qui améliore tout un tas de choses mais n'arrive pas à sécuriser des productions essentielles. Nous subventionnons/défiscalisons tout, sans égard pour la finalité de la production (exporter ou consommation interne). Nous devrions selon moi privilégier l'octroi d'aide à ceux qui produisent......Ce qui nous manque. Je sais bien que les exportations procurent des devises, mais ça reste tout de même moins important que la nécessité de ne pas dépendre de l'extérieur pour des produits essentiels.
Nous avons 4 productions très déficitaire , le blé, le sucre, les huiles végétales et le maïs. Seulement le bénéfice à l'hectare de ces productions est 2 à 3 fois inférieur à l'huile d'olive ou aux fleurs, et pourtant le niveau de subvention est le même !
Dirigeons les aides vers ce qui nous manque et pas nécessairement vers ce qui rapporte. Surtout que ce qui rapporte est souvent très carnivore en eau, ce qui est paradoxal pour un pays semi désertique. Faire entrer des devises en exportant son eau est un non sens economique. L'absence d'une auto - suffisance alimentaire est une vulnérabilité bien supérieur au risque de guerre...

Cdt

_________________
Économie marocaine - Page 33 Marche12
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Économie marocaine - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Économie marocaine
Revenir en haut 
Page 33 sur 40Aller à la page : Précédent  1 ... 18 ... 32, 33, 34 ... 36 ... 40  Suivant
 Sujets similaires
-
» Économie marocaine
» Économie marocaine
» Économie marocaine-Tome 1-
» Économie marocaine
» Économie marocaine

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC  :: Diversités :: Infos et Nouvelles Nationales-
Sauter vers: