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Sujet: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 2 Avr 2015 - 22:08
Rappel du premier message :
Citation :
Mission des Nations Unies au Mali - MINUSMA
Hier en fin d'après-midi, une cérémonie de transfert d'autorité a eu lieu au quartier général de la Mission à Bamako à l'occasion de la prise de fonctions du général Lollesgaard comme Commandant de la Force.
Le transfert d'autorité entre le Commandant de la Force par Interim le général Bikimo et le général Lollesgaard s'est déroulé en présence notamment du Chef de la MINUSMA M. Mongi Hamdi.
Le général danois Michael Lollesgaard succède ainsi au général rwandais Jean Bosco Kazura.
Le général Lollesgaard a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l’armée danoise, et au niveau international pendant les 30 dernières années. Il a notamment servi dans des missions de maintien de la paix en Irak et dans les Balkans, et dirigé le centre multinational de formation aux opérations de soutien de la paix en Bosnie-Herzégovine entre 2007 et 2009.
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Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 25 Déc 2021 - 14:48
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 17 Jan 2022 - 20:55
La pleine capacité opérationnelle pour la TF Jacana, contingent de la TF #Takuba
3 CH-47F du 1e régiment d'aviation, 3 AH-129D Mangusta des 5e & 7e régiments de la brigade aéromobile, 1 hôpital Rôle 1 & des éléments du 66e régiment d'infanterie aéromobile pic.twitter.com/RVpVWmN4O7
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 27 Jan 2022 - 23:36
Citation :
Le Danemark retire finalement ses soldats du Mali
Publié le : 27/01/2022 - 15:57 Modifié le : 27/01/2022 - 17:53
Le Danemark avaient envoyé une centaine de forces spéciales à Ménaka, dans le nord du Mali, pour participer à la lutte antiterroriste au sein de la force Takouba.
La décision a été prise après une demande des autorités de transition maliennes formulée lundi et renouvelée mercredi 26 janvier. Bamako affirmait ne pas avoir donné son consentement pour le déploiement des militaires danois intégrés à la force antiterroriste Takouba
L'annonce du retrait des soldats danois du Mali a été faite ce jeudi après-midi par le ministre danois des Affaires étrangères, Jeppe Kofod. « Le Danemark n'est pas le bienvenu au Mali. Nous ne l'acceptons pas et pour cette raison, nous avons décidé de rapatrier nos soldats », a-t-il déclaré. Le chef de la diplomatie danoise dénonce le « jeu politique sale » des militaires putschistes au pouvoir, accusés de « ne pas vouloir d’un plan rapide de retour à la démocratie. »
Ces propos empreints de colère viennent clore une séquence de quatre jours durant lesquels la tension n’aura cessé de monter. Après l’arrivée d’une centaine de forces spéciales danoises à Ménaka, dans le nord du Mali, pour participer à la lutte antiterroriste au sein de la force Takouba, Bamako avait déploré l’absence d’accord bilatéral entre le Mali et le Danemark.
Copenhague, puis quinze pays européens contributeurs de Takouba, avaient répondu que ce déploiement s’était fait sur invitation des autorités maliennes et dans le respect des statuts prévus. Mais suite à la demande renouvelée de retrait formulée par Bamako, le Danemark n’a pas insisté davantage.
Les autorités maliennes de transition comme les pays contributeurs de Takouba affichent officiellement leur volonté de poursuivre leur coopération. Mais cet épisode, au cours duquel la ministre française des Armées Florence Parly a au passage accusé les autorités maliennes de « multiplier les provocations », avant d’être invitée au silence par le porte-parole du gouvernement malien, pourrait laisser des traces.
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 29 Jan 2022 - 20:32
Citation :
Mali: quel avenir pour la force antiterroriste Takuba?
Publié le : 29/01/2022 - 04:28
Après le départ du contingent danois, annoncé jeudi 27 janvier, sur instance des autorités maliennes de transition, et après l’escalade verbale de ces derniers jours entre les dirigeants maliens, français et européens, quel avenir pour cette force antiterroriste Takuba ?
Une réunion a eu lieu vendredi matin rassemblant par visioconférence les ministres de la Défense et des Armées des pays contributeurs de Takuba. L’ordre du jour peut se résumer par cette simple question : comment continuer dans ces conditions ?
Alors aucune annonce, pas même de communiqué, à l’issue de cette réunion, mais selon un conseiller de la ministre française des Armées, Florence Parly, il s’agissait de poursuivre le cycle de concertation initié ces derniers jours. Une dizaine d’échanges téléphoniques bilatéraux puis cette réunion donc, qui a rassemblé la quinzaine de pays qui participent à cette force européenne : la France, qui en est le leader, le Danemark, qui vient de rapatrier ses soldats, mais aussi l’Estonie, la République tchèque, l’Italie, la Belgique et d'autres.
La force Takuba, ce sont environ 800 hommes, à ce jour, essentiellement des forces spéciales envoyées par ces pays européens dans la zone des trois frontières, Mali-Burkina-Niger, où sévissent notamment le Groupe État islamique et le GSIM lié à al-Qaïda.
Un contexte qui se tend À ce stade, le ministère des Armées explique que la position commune est de poursuivre la lutte antiterroriste au Sahel. Mais sous quelle forme ? Le dispositif actuel, articulé autour de la force française Barkhane, peut-il être maintenu ? C’est la réflexion en cours et l’idée était ce matin de recueillir les positions de chaque pays contributeur en vue d’une décision collective.
Ces derniers jours, un niveau de tension jamais égalé a été atteint. Cela fait déjà des mois que les dirigeants français et maliens s’échangent des amabilités, mais à présent d’autres pays sont impliqués. Le Mali veut revoir ses accords de coopération militaire avec la France, des propositions d’amendements ont été soumis au Quai d’Orsay, le 31 décembre.
À présent, c’est avec l’ensemble des pays impliqués dans Takuba que le Mali veut passer de nouveaux accords bilatéraux. C’est d’ailleurs le nœud de l’épisode du contingent danois. Lundi, les autorités maliennes de transition ont affirmé que les forces spéciales danoises avaient débarqué à Ménaka, dans le nord du Mali, sans leur consentement. Il en a découlé un jeu de communiqués successifs, du Mali, du Danemark, de l’ensemble des pays contributeurs de Takuba : la conclusion, c’est que l’invitation initiale du gouvernement malien ne suffit plus, que le statut des forces déployées au sein de Takuba, le même que celui de la force Barkhane, ne suffit plus non plus.
Une escalade verbale qui continue L’objectif de Bamako est en fait de reprendre la main sur la présence militaire étrangère sur son sol, de mieux contrôler « qui fait quoi ». C’est une question de souveraineté nationale. Un principe que les alliés militaires du Mali ne contestent pas, mais l’épisode en question est vécu comme une provocation et même comme une humiliation : le ministre des Affaires étrangères du Danemark a dit « nous ne sommes pas les bienvenus au Mali, nous ne l’acceptons pas ».
Et il a décidé de faire rentrer au pays des soldats qui venaient à peine d’arriver, et qui devaient contribuer à la lutte contre les groupes terroristes. La veille, le Premier ministre malien Choguel Maïga avait posé la question, dans les médias maliens : « ne sont-ils pas là pour préparer quelque chose dans notre pays » ? Après quoi le chef de la diplomatie danoise a dénoncé « le jeu sale » des autorités maliennes…
Il y a aussi eu, bien sûr, les propos de Jean-Yves le Drian sur « la fuite en avant d’une junte illégitime qui refuse le suffrage universel ». Et la réponse de son homologue malien Abdoulaye Diop, qui dénonce des propos « inacceptables [...] emprunts de mépris », et demande que la France « respecte le Mali en tant que pays ». Donc l’escalade verbale se poursuit.
Les autorités nient toujours la présence du groupe Wagner Le Mali est aussi engagé dans un bras de fer avec les pays ouest-africains de la Cédéao sur l’organisation de ses élections. Tout cela sur fond de polémique autour de la présence de mercenaires russes du groupe Wagner au Mali. Les pays occidentaux affirment qu’ils sont plusieurs centaines déjà déployés au Mali. Bamako dément catégoriquement et dénonce une campagne de dénigrement du Mali.
Officiellement, que ce soit les Maliens, les Français, les Européens, tout le monde assure vouloir maintenir le dialogue et la coopération, notamment en matière de lutte antiterroriste. Mais tout le monde s’invective, et finalement, c'est un peu à qui se sent le plus offensé par l’autre.
Dans ces conditions, une réadaptation des dispositifs, pour le dire pudiquement, semble inéluctable. Mais laquelle, et dans quelles conditions, c’est tout ce qui est en train de se jouer en ce moment.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 29 Jan 2022 - 20:42
Citation :
Mali: la France «ne peut pas rester au Mali à n’importe quel prix» (Ministre des Armées)
Publié le : 29/01/2022 - 09:48
Au lendemain de la décision de Paris et de ses alliés de se donner deux semaines pour décider de l'évolution de leur engagement militaire au Mali, Florence Parly, ministre française des Armées, a déclaré, ce samedi 29 janvier, sur France Inter: «Nous devons constater que les conditions de notre intervention, qu'elle soit militaire, économique et politique sont rendues de plus en plus difficiles, bref, on ne peut pas rester au Mali à n'importe quel prix.»
Sanctions contre le Mali: la Cédéao tente de se justifier
Publié le : 28/01/2022
Texte par : David Baché
Ce jeudi 27 janvier 2022, l’organisation sous-régionale a publié une longue note technique sur le Mali. Depuis qu’elle a imposé des sanctions économiques et financières au Mali, il y a presque trois semaines, la Cédéao essuie énormément de critiques. Il y a eu ces manifestations monstres dans le pays, il y a deux semaines, mais aussi beaucoup de solidarité exprimée par les sociétés civiles des pays voisins d’Afrique de l’Ouest. Du coup, avec cette note, la Cédéao tente de se justifier.
« La Cédéao demande seulement aux autorités de la transition militaire de permettre aux Maliens de choisir eux-mêmes leurs dirigeants. » L’organisation sous-régionale tente de briser son image de club de chefs d’État et de prouver que c’est bien le respect de la volonté du peuple qu’elle essaie de défendre, en prônant l’organisation d’« élections démocratiques ».
Revenant en détail sur son accompagnement de la transition au Mali, la Cédéao rappelle avoir dès le premier coup d’État d’août 2020 engagé le dialogue avec les « autorités militaires » et accepté leur projet de mettre en place une transition civile de 18 mois.
« Plus qu’un mandat présidentiel constitutionnel » « Malheureusement », déplore la Cédéao, avec le « nouveau coup d’État de mai dernier, les objectifs des nouvelles Autorités de la Transition Militaire ont radicalement changé », « celles-ci ne faisant plus du respect du calendrier électoral une priorité ».
La Cédéao indique que la prolongation de la transition de cinq ans, puis de quatre ans, faite au début du mois par Bamako équivaudrait à « une durée totale de la transition de cinq ans et demi », « plus qu’un un mandat présidentiel constitutionnel normal au Mali et dans la Région ».
Les réformes que souhaitent mettre en place les autorités de transition sont qualifiées de « prétexte » : « les réformes sont nécessaires et indispensables », reconnait la Cédéao, mais « leur mise en œuvre participe d’un processus continu et permanent, conduit par les gouvernements successifs ». « Elles ne peuvent donc pas être un préalable pour l’organisation des élections. » Certaines d’entre elles nécessitent enfin, selon l’organisation ouest-africaine, d’« être engagées par des gouvernements légitimes issus d’un scrutin traduisant la volonté du peuple. »
La sécurité « ne saurait être un argument » Bamako justifie également la prolongation de la transition par le contexte sécuritaire dégradé dans le pays, tout en mettant en avant les récents succès des forces nationales dans la lutte antiterroriste. Là encore, la Cédéao tente d’argumenter : « Le Niger, le Burkina Faso et le Nigeria, trois autres pays subissant des attaques terroristes, organisent régulièrement des élections », note l’organisation, qui estime que le contexte sécuritaire « ne saurait être un argument pour ne pas aller aux élections ».
« Cette posture des Autorités de la Transition Militaire laisse clairement entrevoir une volonté de se maintenir au pouvoir pendant une durée de plus de cinq ans », estime encore la Cédéao, qui regrette le peuple malien soit ainsi privé de « son droit légitime à désigner démocratiquement, de manière libre et transparente, ses dirigeants ».
Sanctions Quant aux sanctions imposées au Mali, la Cédéao rappelle qu’elles peuvent être « allégées, voire supprimées » dès que les autorités de transition auront montré des avancées sur l’organisation des élections. « Les exceptions faites pour les produits de base et de grande consommation visent à épargner les populations », répète l’organisation ouest-africaine.
Rien de neuf donc, mais une tentative inhabituelle et presque désespérée de regagner une opinion publique de plus en plus hostile.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 8 Fév 2022 - 21:48
Citation :
08.02.2022
Takuba et les FAMa ont neutralisé une trentaine de combattants djihadistes dans le Liptako
L'EMA français a annoncé ce mardi soir que du 1er au 6 février 2022, une unité de la Task force Takuba, composée du Task Group n°1 (TG1) franco-estonien en partenariat de combat avec l’Unité légère de reconnaissance et d’intervention (ULRI) n°4, a opéré dans le Liptako malien. Cette opération avait pour objectif de renforcer la présence des FAMa à l’ouest d’In Délimane, dans une zone de refuge de groupes armés terroristes (GAT). Elle a permis de repousser les terroristes entre In Delimane et la vallée d’Eranga (Mali).
Selon l'EMA, durant cette mission de harcèlement, différents groupes de terroristes ont été localisés, identifiés et neutralisés par les soldats maliens, appuyés par la Force Barkhane.
L'EMA a donné le détail de ces opérations: - Au cours d’une phase d’infiltration le 1er février, l’ULRI n°4, appuyée par le TG1, a engagé le combat avec un groupe terroriste dans la région d’Inlaglaou. La très bonne réactivité de l’ULRI n°4 a permis de neutraliser trois terroristes et de saisir du matériel. - Le 2 février, au cours d’une reconnaissance au sud de la RN20 jusqu’à la frontière malo-nigérienne, l’ULRI n°4 et le TG1 ont découvert trois plots logistiques comprenant de nombreuses ressources : près de 2 000 litres de carburant, du matériel de combat et des vivres ont été saisis. - Ces opérations menées par l’ULRI n°4 et le TG1 ont provoqué l’exfiltration d’une colonne de terroristes à moto vers In Délimane, qui a été détectée, le 3 février, par un drone Reaper engagé en appui de l’opération. L’engagement d’une patrouille de Mirage 2000, en appui des forces maliennes et européennes déployées au sol, a conduit à la mise hors de combat d’une vingtaine de terroristes. La reconnaissance ultérieure de la zone d’engagement, menée par l’ULRI n°4, a permis la destruction d’un véhicule contenant une dizaine de kilogrammes d’explosif ainsi que de l’armement et des motos. - Le 5 février dans l’après-midi, les soldats maliens qui manœuvraient à l’approche du village d’Imenas, ont été pris à partie. Leur riposte, appuyée par les opérateurs du TG1, a conduit à la neutralisation de deux terroristes armés sur leur moto.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 12 Mar 2022 - 22:07
Citation :
Mali: l'offensive des jihadistes de l'EIGS près de Ménaka
Publié le : 12/03/2022 - 00:04
La ville de Ménaka, dans le nord du Mali. Wikimedia Commons / Animali Texte par :David Baché
Des combats opposent depuis le début de la semaine les jihadistes de l’EIGS, la branche sahélienne du groupe État islamique, au MSA et au Gatia, deux groupes armés maliens du Nord, signataires de l’accord de paix de 2015. Les affrontements se déroulent dans l’est de la région de Ménaka, près de la frontière avec le Niger. De nombreux civils ont été tués par les jihadistes.
Tamalat le mardi, puis Inchinane le mercredi : ces deux positions tenues par le MSA et le Gatia, groupes armés signataires de l’accord de paix de 2015, ont été attaquées par des jihadistes de l’EIGS, venus du Niger voisin. En masse, pour créer le surnombre, expliquent des chefs des deux groupes armés, qui évoquent 200 à 300 motos, avec généralement deux jihadistes à bord. Forcés de se replier, les hommes du MSA et du Gatia finissent par recevoir des renforts. L’armée malienne n’a pas pris part aux combats. Sollicitée par RFI, ni l’armée, ni le ministère de la Défense n’ont souhaité s’exprimer. Les jihadistes de l’EIGS ont en tout cas fini par se replier vers le Niger. Mais le calme est précaire et les groupes n’excluent pas une reprise des combats. Surtout, ces groupes ainsi que de nombreuses sources civiles locales confirment le massacre de nombreux habitants par les jihadistes. « C’est une hécatombe, une horreur indescriptible », déplore un notable de Ménaka. Aucun chiffre précis n’a pu être recoupé, mais on parle de plusieurs dizaines de civils exécutés - une quarantaine, voire une centaine, selon les sources -, y compris des femmes. De nombreuses familles se sont déplacées vers des campements ou des localités alentours, pour fuir les combats. Et nécessitent à présent une aide d’urgence. Il n'y a toujours aucun communiqué officiel de la part des autorités maliennes de transition sur ces affrontements et ces morts.
Mali: l'offensive des jihadistes de l'EIGS près de Ménaka (rfi.fr)
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 2 Avr 2022 - 21:03
Citation :
Mali : L'armée annonce avoir tué plus de 200 djihadistes en huit jours
reuters.com | 02/04/2022, 16:17
(Crédits : Luc Gnago)
DAKAR (Reuters) - L'armée malienne a annoncé samedi avoir tué plus de 200 djihadistes lors d'une opération menée dans le centre du pays. Des forces aériennes et terrestres ont mené cette opération entre le 23 et le 31 mars dans la région de Moura, présentée par l'armée comme un bastion de groupes djihadistes. "Cette opération fait suite à renseignements bien précis qui ont permis de localiser la tenue d'une rencontre entre différents Katibats (groupes djihadistes) à Moura, fief des terroristes depuis plusieurs années", déclare l'état-major général des armées maliennes dans un communiqué. L'armée a "procédé ensuite aux nettoyages systématiques de toute la zone", ajoute-t-il, précisant que plusieurs personnes ont été interpellées et transférées au pôle judiciaire chargé des affaires de terrorisme.
(Reportage Edward McAllister, version française Marc Angrand)
[size=14]reuters.com[/size]
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 12 Avr 2022 - 22:58
Citation :
12.04.2022
Le glas sonne pour l'EUTM Mali
L'Union européenne a décidé lundi "d'arrêter" ses missions de formation et d'entraînement de l'armée et de la garde nationale au Mali, a annoncé le chef de la diplomatie européenne. Exit donc l'EUTM Mali, lancé en 2013 et dont le présent mandat devait durer jusqu'en 2024.
"On arrête les missions de formation et les entraînements des forces armées et de la garde nationale, mais nous allons poursuivre les formations sur les lois de la guerre, car il faut que les militaires sachent que la guerre a des lois et des règles du jeu", a expliqué l'Espagnol Josep Borrell à l'issue d'une réunion avec les ministres des Affaires étrangères de l'UE à Luxembourg.
"Les événements nous forcent à cette décision. Nous n'avons pas obtenu (de la junte) les garanties demandées. Mais nous n'abandonnons pas le Sahel. Nous allons nous déployer dans les pays voisins", a-t-il expliqué, sans préciser dans quels pays.
Pas de décision, en revanche, en ce qui concerne l'EUCAP Sahel Mali, dont le mandat doit prendre fin en janvier 2023. Pour rappel, sa mission est de renforcer sa capacité à assister et à conseiller les forces de sécurité intérieure maliennes en soutenant un redéploiement progressif des autorités administratives civiles maliennes vers le centre du Mali.
Le glas sonne pour l'EUTM Mali : Lignes de défense (ouest-france.fr)
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 16 Mai 2022 - 21:50
Citation :
16.05.2022
Navrant mais prévisible: le Mali quitte le G5 Sahel et sa Force conjointe
La junte au pouvoir au Mali, a annoncé dimanche quitter le G5 Sahel et sa force antidjihadiste, une organisation qu'il accuse d'être "instrumentalisée" par l'"extérieur" et dont elle serait empêchée d'assurer la présidence pour l'isoler. Pays visés: la France et le Tchad...
Voici la 2e partie du communiqué:
Le G5 Sahel avait été créé en 2014 sous l'impulsion de la France; en 2017 avait été mise en place sa force militaire, à raison d'un bataillon par pays membre. Après le départ annoncé du Mali, l'organisation régionale sahélienne est réduite à quatre pays: la Mauritanie, le Tchad, le Burkina et le Niger.
Prochaine étape : provoquer le départ de la Minusma? Des appels ont déjà été lancés en ce sens et les critiques envers la force onusienne se multiplie.
Navrant mais prévisible: le Mali quitte le G5 Sahel et sa Force conjointe : Lignes de défense (ouest-france.fr)
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 1 Juin 2022 - 22:48
Citation :
01.06.2022
Les hélicoptères ukrainiens des Casques bleus du Mali retirés du théâtre
Après la Monusco, c'est la Minusma qui perd ses hélicoptères ukrainiens.
Selon Africa Intelligence, "pour parer l'invasion des forces russes, Kiev a réquisitionné à la mi-mai, auprès de la société Ukrainian Helicopters, six appareils qui étaient en service au sein de la mission onusienne déployée au Mali. Une défection qui affaiblit l'action des casques bleus sur le terrain."
En mars, c'est la mission onusienne en RDC qui a perdu ses hélicoptères, suite au retrait par Kiev des Casques bleus ukrainiens et des hélicoptères militaires déployés en RDC.
Au Mali, six Mi-8 appartenant à la société Ukrainian Helicopters soutenaient les opérations de la Minusma. Ces appareils ont donc été réquisitionnés par Kiev qui en a bien besoin sur place face aux Russes. Cette société affirme disposer de 28 Mi-8 MTV-1. Elle en déploie au Congo, en Somalie, au Soudan et au Mali.
L'arrivée hier de trois Ch-53 et de trois NH90 allemands à Gao ne permettra pas de compenser le départ des Mi-8 ukrainiens.
Les hélicoptères ukrainiens des Casques bleus du Mali retirés du théâtre : Lignes de défense (ouest-france.fr)
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 3 Juin 2022 - 23:22
RIP
Citation :
Trois Casques bleus tués en trois jours au Mali
La MINUSMA, dont certains Maliens réclament de plus en plus ouvertement le départ, a de nouveau subi des pertes.
Sur les quatre Casques bleus blessés vendredi matin suite à engin explosif sur axe Douentza-Tombouctou, 2 sont décédés,. Cette l'attaque contre la MINUSMA suit de peu celle survenue près de Kidal le 1er juin, qui a coûté la vie à un casque bleu jordanien et en a blessé trois autres de même nationalité.
Depuis le 22 mai, les Casques bleus de le MINUSMA ont subi six attaques contre leurs convois.
Trois Casques bleus tués en trois jours au Mali : Lignes de défense (ouest-france.fr)
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 7 Juin 2022 - 23:03
Citation :
06.06.2022
Vide-caserne en BSS: le redéploiement militaire français se poursuit
Alors qu'approche la saison des pluies dans la bande sahélo-saharienne, les forces françaises du Mali poursuivent leur désengagement. Après Gossi, c'est la base de Ménaka qui est en cours de "vidage" pour être transférée aux forces armées maliennes (FAMa) début juillet.
Le plus "gros morceau" de cette manoeuvre de redéploiement est en cours. Il s'agit d'une part de déconstruire une partie des installations de la plateforme opérationnelle désert de Gao (PfOD):
Il s'agit aussi de vider cette PfOD où ont été stockés, triés et reconditionnés les matériels sortis de Tessalit, Kidal, Tombouctou, Gossi et Ménaka.
Ces équipements ont commencé à être évacués de Gao dans le cadre d'une manoeuvre multimodale.
Elle est à la fois aérienne, avec des vols d'A400M et de C-17 dont les capacités permettent le déplacement de véhicules comme des VBL (ci-dessous). A noter que les VBCI et les Griffon sont en cours de transfert hors de la BSS.
Elles est aussi terrestre comme le montrent des communiqués de l'EMA.
Du 11 au 21 mai, plus de 130 camions civils ont permis l’acheminement de près de deux mille tonnes de matériels depuis Ménaka et Gao, hors du Mali, sous la surveillance armée des Mirage 2000 de la BAP de Niamey.
Plus récemment, deux nouveaux convois à destination de Niamey ont été escortés par le groupement tactique désert logistique Phénix, toujours appuyé par les Mirage 2000:
Cette partie terrestre prend la direction du Niger où une petite partie sera mise à la disposition des forces françaises sur place dont le GTD de partenariat de combat qui est localisé depuis l'an dernier. Les effectifs, selon l'EMA, ne vont y augmenter qu'à la marge. Le reste des équipements envoyés vers le Niger va prendre la route des ports de Cotonou et d'Abidjan pour y être chargé sur des affrétés à destination de la métropole.
Si toutes les conditions restent optimales, cette manoeuvre "coordonnée et assez vive" sera complète "en fin d'été".
Vide-caserne en BSS: le redéploiement militaire français se poursuit : Lignes de défense (ouest-france.fr)
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 15 Juin 2022 - 20:09
Citation :
15.06.2022
Pas de relève pour 2 480 Casques bleus africains de la Minusma
2 480 soldats africains de la MINUSMA, venant de sept pays de la CEDEAO, n’ont toujours pas été relevés à cause du veto des autorités maliennes, selon un rapport onusien du 10 juin. Ces relèves auraient du avoir lieu depuis février mais les autorités maliennes ont bloqué les vols onusiens permettant la norias des continents sortante et entrant.
Sont concernés les Casques bleus du Bénin, de la Côte d'Ivoire, de la Gambie, du Ghana, du Niger, du Sénégal (photo ci-dessus, Minusma), du Togo.
Cette décision des autorités maliennes a été prise en représailles aux sanction décidés en janvier dernier par les pays de la CEDAO (Economic Community of West African States ou ECOWAS) pour mettre la pression sur la junte et forcer le lancement rapide d'une transition après les coups d'Etat de 2020 et 2021. Le 4 juin, lors d'un sommet extraordinaire à Accra au Ghana, la CEDEAO a décidé de maintenir les sanctions imposées au Mali. Ce qui n'a guère détendu l'ambiance.
Le mandat de la Minusma arrive à échéance à la fin du mois; le Secrétaire général a recommandé de le renouveler pour un an de plus. Lors de la réunion au conseil de sécurité sur le renouvellement du mandat de la Minusma, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, Abdoulaye Diop a fait une mise au point:
"Sur les allégations de restrictions imposées à la MINUSMA, il est à préciser que le Gouvernement malien n’a pris aucune mesure restrictive visant particulièrement la MINUSMA. La mise en place de mesures de restriction temporaire sur une partie de l’espace aérien national, qui est une décision souveraine, vise un double objectif. Il s’agit d’abord de protéger les forces maliennes engagées dans une nouvelle posture dynamique et offensive pour reprendre l’initiative et réduire la capacité de nuisance des groupes terroristes sur les populations maliennes. Le succès de cette dynamique repose sur la liberté de manœuvre des forces nationales. Le deuxième objectif est de maîtriser les risques pour le trafic aérien, liés à l’utilisation intensive de la troisième dimension par les forces maliennes, notamment avec des vols d’aéronefs militaires, y compris sans pilote, et des tirs d’artillerie fréquents."
Pas de relève pour 2 480 Casques bleus africains de la Minusma : Lignes de défense (ouest-france.fr)
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 1 Juil 2022 - 23:33
Citation :
01.07.2022
La TF TAKUBA au Mali: les opérations, c'est fini depuis le 30 juin
La réorganisation du dispositif militaire français au Sahel, "décidée en relation étroite avec les partenaires européens et nord-américains", comme l'a rappelé le ministère des Armées, a conduit à la fin des opérations de la TF TAKUBA au Mali à compter du 30 juin.
Lancée le 27 mars 2020, la TF TAKUBA a réuni jusqu'à 10 nations contributrices (Belgique, République Tchèque, Danemark, Estonie, France, Hongrie, Italie, Pays-Bas, Portugal, Suède). La capacité opérationnelle initiale (IOC - Initial Operational Capability) a été déclarée le 15 juillet 2020, et la pleine capacité opérationnelle (FOC - Full Operational Capability), le 2 avril 2021.
Avec ses deux Task Groups (TG), sa force d'intervention rapide (QRF - Quick Response Force) motorisée et héliportée et son unité de protection, la TF a prouvé son efficacité en apportant un soutien continu aux forces armées maliennes. La TF TAKUBA a rassemblé environ 800 soldats de 10 pays et a même été placée sous le commandement de l’un d’entre eux : la Suède.
Le devenir des contingents étrangers relèvent désormais des gouvernements concernés. Certains ont déjà indiqué leur retrait du Sahel; d'autres pourraient négocier avec des pays d'accueil comme le Niger en vue du maintien d'une capacité de formation, conseil etc.
La TF TAKUBA au Mali: les opérations, c'est fini depuis le 30 juin : Lignes de défense (ouest-france.fr)
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 12 Juil 2022 - 23:27
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12.07.2022
Au Mali, qui veut noyer son chien l'accuse d'être un mercenaire
La junte militaire malienne ne manque pas d’air: elle considère que les 49 soldats ivoiriens interpellés dimanche à l’aéroport de Bamako sont "des mercenaires" et elle a décidé de les "mettre à disposition des autorités judiciaires compétentes" selon le communiqué qui suit:
Le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maiga, a assez cyniquement expliqué que "le dessein funeste des personnes interpellées était manifestement de briser la dynamique de la refondation et de la sécurisation du Mali, ainsi que du retour à l’ordre constitutionnel".
Le statut des Ivoiriens arrêtés ne correspond en rien à la définition du mercenariat selon la Convention de l’Organisation de l’unité africaine invoquée par Bamako.
Ces militaires appartiennent à l’armée régulière ivoirienne et étaient en mission officielle comme l’a précisé le porte-parole de la mission des Nations unies au Mali (Minusma). Selon lui, les militaires interpellés faisaient partie d’"éléments nationaux de soutien" logistique à la Minusma qui sont "des effectifs nationaux déployés par les pays contributeurs de troupes, en soutien à leurs contingents", "une pratique communément appliquée dans les missions de maintien de la paix". Un document ivoirien en témoigne:
En outre, comme le résume un humanitaire français sur Twitter: "Invoquer la convention de l’OUA sur le mercenariat en Afrique contre la RCI, alors qu’en même temps, on paye à prix d’or les tueurs de Wagner qui mènent des exactions majeures contre sa propre population, il faut vraiment être nés avant la honte, quoi...".
Enfin, l’activité de protection de la compagnie aérienne "Sahelian Aviation Services"(SAS, qui travaille entre autres pour la Minusma), assurée par les Ivoiriens, sera confiée aux forces armées maliennes. Contre rétribution bien sûr.
Au Mali, qui veut noyer son chien l'accuse d'être un mercenaire : Lignes de défense (ouest-france.fr)
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 14 Juil 2022 - 23:05
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14.07.2022
Mali: les rotations de Casques bleus sont toutes suspendues par la junte
Episode 3 de la saga Mali/Casques bleus...
Episode 1: dans un post du 15 juin, j'annonçais: "Pas de relève pour 2 480 Casques bleus africains de la Minusma". La décision des autorités maliennes de geler les rotations avait été prise en représailles aux sanction décidés en janvier dernier par les pays de la CEDAO (Economic Community of West African States ou ECOWAS) pour mettre la pression sur la junte et forcer le lancement rapide d'une transition après les coups d'Etat de 2020 et 2021
Episode 2: dimanche dernier, 49 militaires ivoiriens sont interpellés à Bamako et accusés d'être des mercenaires. Voir mon post: "Au Mali, qui veut noyer son chien l'accuse d'être un mercenaire".
Episode 3: selon la note malienne de ce 14 juillet, les rotations de personnels militaires ou policiers de la Minusma sont suspendues, en attendant une réunion pour clarifier la situation... Voici donc un nouveau coup de pression de la junte sur la Minusma, cette fois encore pour éviter toute nouvelle enquête onusienne sur les exactions des FAMas et de leurs collègues de Wagner. Ou bien, à très court terme, pour convaincre l'Onu de ne pas publier de rapport sur le massacre de Dibaly!
Mali: les rotations de Casques bleus sont toutes suspendues par la junte : Lignes de défense (ouest-france.fr)
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Dim 17 Juil 2022 - 20:22
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15.07.2022
L'Egypte suspend sa participation à la Minusma, mais sans pouvoir retirer ses Casques bleus
L'Egypte va suspendre temporairement la participation de ses soldats à la Mission de l'ONU au Mali (Minusma); la décision prendra effet à partir du 15 août pour une durée indéterminée (photo Minusma).
Elle intervient après plusieurs attaques meurtrières contre son contingent. Sept Casques bleus égyptiens ont ainsi été tués au Mali depuis le début de l'année. Le Caire a exprimé en début de semaine au cours d'une réunion de l'ONU à New York, "son inquiétude face à la multiplication des attaques contre ses Casques bleus".
L'Egypte a un contingent de 1 035 militaires déployés au Mali sur un total de 12 261 Casques bleus à la Minusma.
La Minusma --créée en 2013 pour soutenir le processus politique malien-- est la mission de maintien de la paix de l'ONU ayant subi le plus de pertes humaines. Au total, 177 de ses Casques bleus sont morts dans des actes hostiles, dont dix depuis janvier.
La décision égyptienne a été annoncée au lendemain de celle prise par le Mali de suspendre toutes les rotations des contingents militaires et policiers de la Minusma en raison "du contexte de sécurité nationale".
L'Egypte suspend sa participation à la Minusma, mais sans pouvoir retirer ses Casques bleus : Lignes de défense (ouest-france.fr)
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 20 Juil 2022 - 23:30
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20.07.2022
Le Mali expulse le porte-parole de la Minusma
Le Français Olivier Salgado, porte-parole de la mission onusienne depuis 2013, a été prié de quitter le Mali dans un délai de 72 heures.
Cette expulsion, motivée par des "publications tendancieuses" du porte-parole selon les autorités locales, témoigne du pourrissement des relations entre la junte et la mission onusienne dont les relèves sont actuellement interdites par les autorités maliennes.
Voici le communiqué:
Le Mali expulse le porte-parole de la Minusma : Lignes de défense (ouest-france.fr)
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 23 Juil 2022 - 23:16
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22.07.2022
Mali: le camp de Kati attaqué par de probables djihadistes ce vendredi matin (actualisé)
Une attaque matinale a eu lieu, ce vendredi 22 juillet 2022 contre le camp de Kati au Mali, haut-lieu de l’histoire politico militaire malienne.
Cette attaque ne peut signifier que deux choses. Soit un nouveau coup d’État visant cette fois la junte dirigée par le colonel Assimi Goita, soit une attaque terroriste contre un site militaire situé aux portes de Bamako.
Les premiers rapports confirment la seconde hypothèse. Une attaque complexe à la roquette et au véhicule piégé a visé le camp Soundjata-Keïta, provoquant une riposte "vigoureuse" des forces armées maliennes qui ont perdu un soldat. 7 assaillants ont été tués et 8 capturés.
Ce scénario a été confirmé vers midi (heure française) par les FAMAs puis précisé avec un bilan plus précis:
Cette attaque, imputée au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans qui ne l’a pas revendiquée toutefois, intervient après plusieurs attaques «complexes et simultanées» des djihadistes au cours des dernières heures dans plusieurs localités du nord de Bamako (Douentza, Koro, Thy, Bapho, Ségou, Kolokani), comme l’a annoncé l’état-major malien.
Le raid de ce vendredi matin, s’il a bien été lancé par la Katiba Macina (le groupe du prédicateur peul Amadou Kouffa) et par l’une des cellules dormantes dont la présence est régulièrement évoquée, constituerait une première. Depuis 2013, aucune attaque n’a visé la capitale ou ses abords (Kati est à une quinzaine de kilomètres du centre de Bamako). Il témoigne d’une dégradation sécuritaire généralisée, avec une incapacité des forces de sécurité nationales à contrôler l’insurrection, même avec le soutien des Russes du groupe paramilitaire Wagner.
Pour le reste, beaucoup de rumeurs en circulation... A suivre.
Mali: le camp de Kati attaqué par de probables djihadistes ce vendredi matin (actualisé) : Lignes de défense (ouest-france.fr)
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 28 Juil 2022 - 22:56
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28.07.2022
Mali: le GSIM annonce des opérations d'envergure alors que les attaques se multiplient dans le centre
Au moins 15 soldats maliens et trois civils ont été tués, mercredi, dans trois attaques coordonnées et attribuées à des" terroristes", ce qui porte à 11 leur nombre en moins d’une semaine au Mali.
À Kalumba, près de la frontière mauritanienne, "le bilan côté ami est de 12 morts dont trois civils d’une entreprise de construction de route", a indiqué dans un communiqué le colonel Souleymane Dembélé, directeur de l’information et des relations publiques de l’armée.
À Sokolo, dans le centre, l’armée fait état de six militaires morts et 25 blessés dont cinq graves. L’armée affirme avoir tué 48 assaillants et "neutralisé trois Pick-up terroristes à 15 km de Sokolo avec des occupants estimés à une quinzaine de combattants et leurs équipements ", a-t-il écrit.
Une troisième attaque s’est déroulée dans la nuit à Mopti (centre), sans faire de victime.Plusieurs attaques ces derniers joursCes attaques interviennent cinq jours après celle de Kati, au cœur de l’appareil militaire malien, revendiqué par les jihadistes de la Katiba Macina, affiliée à Al-Qaida. Cette attaque suicide commise avec deux camions piégés avait tué un soldat malien et fait six blessés dont un civil.
La veille, une série de raids quasi simultanés attribués à des jihadistes avaient frappé six localités différentes du Mali, dans les régions de Koulikoro (proche de Bamako) ainsi que de Ségou et Mopti (centre). Des hommes armés identifiés par l’armée comme membres de la katiba Macina, affiliée au groupe djihadiste Al-Qaida, avaient attaqué des postes de contrôle, gendarmerie, camp militaire, notamment dans la localité de Kolokani, à une centaine de kilomètres au nord de Bamako.
Attaques concertées
C’est la première fois depuis 2012 que des attaques coordonnées se déroulent en si grand nombre, dont certaines proches de la capitale.
Cette recrudescence témoigne du déplacement du pôle de conflictualité vers Bamako, les djihadistes mettant la pression sur les régions de Ségou et de Sévaré et harcelant les garnisons maliennes qui ne peuvent plus compter sur la France et l’ONU mais seulement sur les mercenaires russes dont le palmarès n’est guère impressionnant.
Elle pourrait démontrer un rapprochement des groupes armés pour mettre la pression sur Bamako. C’est le sens de la déclaration faite, mercredi soir, par Abou Yahya, membre du conseil de la choura du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM). Ce groupe créé en 2017 par la fusion de plusieurs factions: Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi, pionnier du jihad sahélien, né en Algérie en 2007), les groupes Ansar Dine du Malien Iyad Ag Ghali et Al-Mourabitoune de feu Mokhtar Belmokhtar, et la Katiba Macina d’Amadou Koufa, a revendiqué la plupart des attaques.
Dans une vidéo de quatre minutes, Abou Yahya a annoncé le déclenchement d'opérations d’envergure de la coalition djihadiste et le blocus de Bamako dans les prochains jours "jusqu’à l’aboutissement de la charia".
Le responsable djihadiste souligne que le GSIM s’est déployé dans toutes les périphéries de la capitale et opérera de jour comme de nuit à l’intérieur de Bamako et toutes les grandes villes maliennes. Des nouvelles stratégies sont annoncées.
Intox ? Désinformation ? C’est une possibilité mais cette annonce intervient dans un contexte qui démontre que la tactique sur le terrain est en phase avec cette nouvelle stratégie.
Mali: le GSIM annonce des opérations d'envergure alors que les attaques se multiplient dans le centre : Lignes de défense (ouest-france.fr)
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