Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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YAS
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YAS
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MessageSujet: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeJeu 21 Déc 2006 - 22:32

Rappel du premier message :

Course à l’armement au Maghreb



En réaction au contrat d’armes entre l’Algérie et la Russie du Printemps 2006, le Maroc ambitionne d’acquérir 18 avions Rafale dernier cri auprès du constructeur français Dassault. Ce processus de modernisation de l’aviation militaire royale est rendu possible grâce à l’appui financier de l’Arabie Saoudite.
Le renforcement du système algérien de défense aérien grâce à l’acquisition d’une soixantaine d’avions de combat russes modernes et puissants – 28 Sukkoi 30 et 37 chasseurs Mig 29- ne laisse pas indifférent son voisin de l’Ouest. Le Maroc voit d’un mauvais oeil ce partenariat stratégique, conclu en 2001, entre les présidents Vladimir Poutine et Abdelaziz Bouteflika. Le royaume chérifien perçoit clairement cet arsenal, qu’il soupçonne pouvoir être dirigé contre lui, comme une menace pour sa sécurité et entend bien combler ce déséquilibre militaire. Rabat serait sur le point d’acquérir 18 avions, de type Rafale, dernière génération. Avions polyvalents de pointe, les Rafale servent à la fois d’intercepteurs tactiques et d’avions d’attaque au sol ou en mer. Ils sont notamment appréciés pour leur grande autonomie en matière de kérosène, et se distinguent par leur discrétion. Difficilement repérables sur les radars, ils volent dans toutes les conditions climatiques et à toute altitude. En se dotant de ces avions Hi-Tech, le Maroc a fait le choix de miser sur un équipement militaire ultraperformant, privilégiant la qualité à la quantité.

Le Maroc sollicite la force de frappe financière saoudienne
Ce contrat, assuré par la compagnie française Dassault Aviation, est évalué à 2,5 milliards d’euros - soit l’équivalent du contrat passé entre l’Algérie et la Russie - et sera financé en grande partie par l’Arabie Saoudite, a annoncé le quotidien français Le Figaro dont Dassault est le principal actionnaire. Faisant face à un déficit budgétaire sans précédent, suite à la flambée des cours des hydrocarbures, le Maroc se tourne vers le royaume wahhabite – son principal fournisseur de pétrole – qui prendra en charge le règlement de 12 des 18 avions. Les raisons de cet engagement ? Certainement la volonté de Riyad de se réconcilier avec Dassault, et plus largement avec la France vexée par l’infidélité saoudienne qui s’était approvisionnée chez son rival européen EADS en avions de type Eurofighter. Ce n’est pas la première fois que le Maroc sollicite ainsi l’Arabie Saoudite à l’appuyer financièrement. Déjà en 1975, le Maroc, alors en pleine guerre avec le Front Polisario au Sahara occidental, se tourne vers le royaume saoudien et les Emirats Arabes Unis pour acheter des avions français de type Mirage. Il mit alors à profit le soutien inconditionnel du président français Valery Giscard d’Estaing contre la rébellion indépendantiste sahraouie. La question du Sahara occidental envenime encore et toujours les relations entre Rabat et Alger.
Dassault cumule les contrats
Sur le continent, le Maroc et l’Algérie sont ceux qui consacrent la plus grande part de leurs budgets à l’armement, aux côtés de la Libye. L’Etat, dirigé par le colonel Mouammar Kadhafi depuis 1969, entend bien ne pas rester à la traîne dans cette course régionale à l’armement. Considérablement affaibli par l’embargo sur les armes – de 1986 à 2004, le « guide » de la jamahirya libyenne compte rétablir son arsenal militaire, en acquérant des avions Rafale et des hélicoptères Tigre. Cette commande a été avalisée par la ministre française de la défense Michèle Alliot-Marie. Le Maghreb s’accapare donc le podium militaire africain et Dassault récolte les contrats. Fleuron de la technologie militaire fort de soixante années d’expérience, le constructeur français est aujourd’hui le premier exportateur européen d’avions de combat et l’un des acteurs majeurs de l’industrie aéronautique mondiale. Toutefois, jusqu’à ce jour, Dassault n’avait décroché aucun contrat à l’étranger pour ce type d’avion. Si le Maroc et la Libye confirment leurs achats de Rafale, ils deviendraient ainsi les premiers clients du monde à les acquérir. Les VRP de l’armement français, appuyés par le quai d’Orsay, incitent – à coup de propositions alléchantes- les voisins maghrébins à rétablir l’équilibre militaire avec l’Algérie, client historique de la Russie.
Ce processus de modernisation militaire constitue indéniablement une menace concrète pour la stabilité et l’harmonie géopolitique du Maghreb. Les puissances régionales se refont une santé militaire, aux dépens d’autres secteurs clés. Le Maroc, qui a de tout temps cherché à avoir une supériorité aérienne et militaire au Maghreb riposte au contrat algéro-russe par une commande de Rafale français. L’inextinguible rivalité militaire entre les deux voisins ne s’essouffle point. La course à l’armement se révèle être une course de fond.
Joan Tilouine
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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeMar 2 Sep 2008 - 21:11

je crois pas qu´on reservera une conference de presse apres son tete-a-tete avec Boutef,pour ne pas mettre ce dernier dans l´embarras des declarations Riciennes,ca passera mal devant les camera
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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeMar 2 Sep 2008 - 21:28

yakousa a écrit:
je crois pas qu´on reservera une conference de presse apres son tete-a-tete avec Boutef,pour ne pas mettre ce dernier dans l´embarras des declarations Riciennes,ca passera mal devant les camera

you are right on target my friend.that's what we call Bull's Eye not bull sh.......
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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeJeu 4 Sep 2008 - 17:02

j´aime bien les Editos de cette journaliste

Citation :
Vacances

Cette semaine, les rentrées des écoles commencent. Le gros se fera cependant la semaine prochaine, avec les écoles publiques, qui assurent, en dépit de ce que voulait la Charte, la quasi-totalité de l’enseignement marocain.
Les enfants et adolescents ont quitté leur classe début juin, un peu avant quand ces classes devaient servir de salle d’examens… ce qui n’est, parfois, qu’un bon prétexte.
Trois mois et demi de vacances d’été, plus les fêtes, les ponts et encore les petites vacances puis les vacances moyennes… sans oublier les gros bobos et vraies maladies des profs et des élèves…
Sur l’année, cela ne fait pas beaucoup de semaines pour apprendre.
L’enseignement marocain a pris les vices de l’enseignement français. Logique, puisque c’était le modèle de l’organisation (mais pas, malheureusement, la qualité de la formation!).
Le Maroc indépendant a repris, il y a cinquante ans et sans se poser de question, le calendrier du colonisateur, alors que le rythme agricole d’il y a cent cinquante ans en France n’a rien à voir avec celui d’aujourd’hui, et ce au Maroc!
La tentative, il y a quelques années, de laisser les académies fixer des dates plus appropriées au rythme local, s’est perdue dans les sables. Quelle que soit la puissance des ministres, elle n’est pas suffisante pour désarmer le pouvoir centralisateur du ministère.
Tout n’est pas perdu, puisque, on a quand même réussi à stopper la dérive des années 80-90, qui faisait qu’on rentrait fin octobre et qu’on sortait fin avril-début mai… sous prétexte de faire passer les examens.
Cependant, en considérant les dramatiques problèmes de niveau, ce ne serait pas du luxe d’accroître la durée de l’année scolaire.
Il est malheureux qu’il se trouve encore de ces drôles experts pour affirmer que les longues et fréquentes vacances sont productives. C’est évident: quand les écoles sont fermées, elles ne forment personne!

Nadia SALAH
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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeJeu 4 Sep 2008 - 17:20

je ne suis pas daccord avec cet edito,on avait beaucoup plus de vacances etant momes,du 10 15 juin a debut octobre,sans compter une dizaine de jour a partir de chaque sostice,decembre et mars,la fete du trone 2 ou 3 jours,pendant la guerre du golfe deux semaines Cool

pour le systeme francais,oui madame salah,il est le meilleur,je me souvient qu'a la fin du primaire,on etait a la classe "chahada" soit celle du cm2 et le directeur est venu nous dire qu'ils allaient rajouter une classe qui s'apelle "sixiemme" donc les gens qui avaient envoyer leurs gosses a l'ecole privée pour le primaire afin qu'ils aient de bonnes bases et qui disaient ouf a la fin de cette année la ils auront chahada (qui etait mieux que le bac de maintenant) nos gosses pourront aller au colege d'etat ou travailler avec nous se sont retrouvés avec une année de plus,nous egalement les premiers concérnes tout ca peut etre apres que danielle mitterand ait voulu aider les polzs,on a meme eus le jt en espagnol.
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MessageSujet: Révolution culturelle au Maroc   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeSam 6 Sep 2008 - 11:03

salam alikoum je poste ici un article-étude très intéressant j'espère que vous allez le lire en entier. l'un des co-auteur est Emmanuel Todd l'un de mes préféré et qui a écrit le livre Après l'empire
Citation :

Révolution culturelle au Maroc : le sens d'une transition démographique
par Youssef Courbage et Emmanuel Todd, Institut National d'Etudes Démographiques, Paris.
Le Maroc est à la veille de récolter les bénéfices de la transition. Cette transition de la fécondité et l'entrée dans la modernité comportent néanmoins quelques « déstabilisations ».


Les théories du développement dominantes ne parviennent pas à mettre au centre du processus de modernisation l'action spontanée, autonome des populations concernées. C'est pourtant ce qu'il faut faire si l'on veut comprendre l'ampleur des évolutions mentales qui transforment le monde : la hausse des taux d'alphabétisation et la chute des indices de fécondité, qui sont désormais des phénomènes universels.
Les spécialistes du développement, post-marxistes ou libéraux, ont du mal à considérer l'acquisition de la lecture et de l'écriture, puis la baisse de la fécondité, comme résultant d'une volonté propre des familles et des individus qui composent les populations. Ils ont encore plus de mal à admettre que le désir de progrès est, dans une large mesure, indépendant de l'action consciente des élites. Pourtant, on observe bien souvent une diffusion de l'alphabétisation qui se moque de la structuration politique des nations. L'un des plus beaux exemples est de ce point de vue la France, où les cartes du dix-neuvième siècle révèlent une alphabétisation en provenance de l'est du pays. La capitale, Paris n'a pas été le point d'origine du processus (1). Même chose pour la fécondité qui commence à baisser en France vers 1760, à l'insu des autorités et à la grande horreur de l'Eglise catholique. Les deux grands éléments de la modernité mentale –alphabétisation, contrôle des naissances- ont échappé en France au contrôle politique. Il s'agit là d'une loi sans doute universelle.
Ni l'alphabétisation ni le contrôle des naissances ne découlent simplement de l'évolution économique. En Europe, l'Allemagne fut le leader incontesté pour ce qui concerne l'alphabétisation, la France pour le contrôle des naissances. Mais c'est l'Angleterre qui réalisa la première des révolutions industrielles.
Une autre faiblesse des modèles généraux qui appréhendent le phénomène du développement est de ne percevoir que son aspect positif. La hausse du taux d'alphabétisation est certes une condition nécessaire de la baisse de la fécondité et du décollage économique. Mais la révolution mentale qui l'accompagne est déstabilisatrice dans l'ordre culturel, social et politique. Une population qui apprend à lire et écrire, cela signifie des fils qui savent lire alors que leurs pères sont analphabètes, une rupture donc des relations d'autorité dans la famille. Une population qui adopte le contrôle des naissances, cela signifie une modification radicale de la vie sexuelle, un réaménagement substantiel du rapport entre hommes et femmes. Il est donc rare que cette phase ascendante de la vie des sociétés ne soit pas également l'occasion de bouleversements dans l'ordre social.
La crise de transition vers la modernité frappe surtout, en ce moment à l'échelle mondiale, le monde musulman ; elle est à l'origine de ce que l'on appelle communément l'islamisme. Mais il faut comprendre que cette crise n'a pas de rapport intrinsèque avec la nature de l'Islam en tant que système religieux. Il y a quelques décennies la face noire du progrès se manifestait dans un pays comme le Cambodge, où la non-violence du bouddhisme n'a pas empêché le quasi-génocide Khmer rouge, ou au Pérou, où le catholicisme n'a pas fait obstacle à la férocité du mouvement « sentier lumineux ». La marche de l'alphabétisation est universelle et l'instabilité transitoire des systèmes culturels qu'elle entraîne ne l'est pas moins. La seule distribution des indices de fécondité dans le monde arabe et musulman révèle que celui-ci constitue la partie du monde qui subit de plein fouet le choc de la modernisation. C'est pour cela qu'il est le lieu d'une majorité des phénomènes d'anxiété religieuse ou idéologique, et de violence.
Le concept de désorientation de transition, effet de l'alphabétisation et de la diffusion du contrôle des naissances, ne permet pas de saisir dans toutes leurs dimensions les crises idéologiques. Il serait absurde de prétendre que la révolution islamique iranienne, menée au nom de la valeur d'égalité qui est au cœur de l'islam, et le génocide rwandais, dominé par une problématique raciale et inégalitaire, relèvent d'une même catégorie idéologique. Si l'on veut comprendre la forme prise par la crise de transition, il faut aller au plus profond des systèmes culturels pour trouver, dans l'anthropologie des systèmes familiaux, les valeurs qui structurent l'idéologie et la religion.


La famille arabe et la transition

La modernisation déstabilise des populations traditionnelles dont la structuration par les valeurs familiales suivait des modèles très divers.
Le système français était déjà, dans son état préurbain et préindustriel, d'allure moderne, prônant la liberté d'établissement des enfants et une relative égalité des garçons et des filles devant l'héritage. La transition vers la modernité ne supposait, par conséquent, qu'un ajustement minimal. Le système russe était beaucoup plus fortement négateur de l'individu, qu'il insérait dans une famille complexe, tenu par des relations d'autorité puissantes. Cet individu intégré ne considérait d'ailleurs pas sa situation comme merveilleuse : les descriptions de la paysannerie russe évoquent une rage sourde contre le père et contre l'oppression familiale. Aussi la modernisation a-t-elle entraîné une désintégration de la famille communautaire, dont l'autoritarisme et le principe de prédominance masculine s'accommodent mal de l'émancipation des jeunes par l'alphabétisation. La diffusion du contrôle des naissances achève la mise à bas du principe de prédominance masculine. Ce basculement permet d'expliquer la forme et la violence de la révolution russe, dans la phase de prise du pouvoir comme dans celle de la collectivisation stalinienne.
Le système arabe et iranien est encore plus englobant, on serait tenté de dire sécurisant, que le système russe, parce que, s'il est pleinement réalisé, il ajoute au maintien des fils dans leur famille d'origine celui des filles. En prônant l'union entre les enfants de deux frères, ou éventuellement d'un frère et d'une soeur ou de deux sœurs, le mariage endogame permet le repli du groupe familial sur lui-même. Il est clair que le système familial arabe et iranien, si décrié en Europe ou aux Etats-Unis pour cause de statut de la femme, est cependant vécu comme moins pénible que le système russe -et peut-être même pas pénible du tout- par les populations concernées. Le repli endogame supprime la violence explicite d'un système de type russe (ou chinois), qui traite les femmes comme des objets, échangées entre les familles comme des paquets. Il est protecteur pour les femmes, en un sens très concret, puisque le monde musulman ignore, à la différence de bien des systèmes communautaires exogames, l'infanticide des bébés de sexe féminin, répandu en Chine ou en Inde. Les monographies sur la famille arabe ne mettent pas en évidence cette rage contre leur propre système familial qui caractérisait les paysans russes. Il est vrai que le rôle du père, en principe capital dans le système arabe, est en pratique très diminué par la règle de mariage qui confie à la coutume le choix du conjoint et qui prive donc en pratique le père du droit de décider qui son fils ou sa fille va épouser. Le système communautaire endogame est dans une certaine mesure autorégulé. Il apparaît bien souvent que la relation fondamentale n'y est pas celle qui soumet le fils à l'autorité du père mais celle qui associe solidairement les frères.

Avec le monde arabe et iranien, nous sommes donc confrontés à un autre modèle de transition vers la modernité, qui n'est pas l'occasion d'un rejet, d'une rupture brutale avec le passé, même si pour le rapport homme/femme, le choc de l'alphabétisation et du contrôle des naissances est probablement encore supérieur à ce qu'il a été en Russie. L'islamisme est, dans une phase d'alphabétisation et de diffusion du contrôle des naissances, l'expression d'une ultime nostalgie de populations, ou de segments de population, qui vivent un arrachement aux valeurs communautaires et fortement patriarcales du passé. Mais parce que la famille arabe et iranienne est perçue au départ comme une structure protectrice et chaleureuse, dans laquelle le pouvoir du père n'a pas la dimension répressive ou sadique qui était celle du père russe, la famille et la tradition ne sont pas dénoncées ou rejetées. Tout comme n'est pas dénoncée ou rejetée l'image de Dieu, soutenue par celle du père.

Ce qui se produit est au contraire une réactivation nostalgique. L'islamisme se contente de réaffirmer la dimension égalitaire des valeurs familiales (égalité des frères). Mais nous avons bien affaire à un phénomène de transition vers la modernité : l'islamisme n'est qu'une étape, au-delà de laquelle il est possible d'entrevoir un monde dans lequel la rupture du système anthropologique traditionnel est acceptée, dans lequel l'autonomisation des fils et des filles, des hommes et des femmes est un résultat acquis.
C'est cette problématique de la modernisation, que nous appliquons dans cet article au Maroc, pays où se produit actuellement une révolution des mentalités d'une ampleur très supérieure à ce que suggère l'évolution modeste des paramètres économiques. L'indice de fécondité est passé entre 1982 et 2004 de 5,5 à 2,5 enfants par femmes. La même évolution avait eu lieu en France entre 1760 et 1910, en Russie entre 1928 et 1958. La population marocaine vient de faire en 22 ans, ce que la France avait mis 160 ans à réaliser, selon un rythme proche de celui de la Russie à laquelle il avait fallu 30 ans. Nous examinerons en détail la signification de cette évolution, non seulement en termes de causalité mais aussi en termes d'effets, positifs et négatifs.
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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeSam 6 Sep 2008 - 11:11

Citation :


Le modèle familial marocain

Les études anthropologiques sur le Maroc évoquent deux aspects contradictoires: un système familial arabe assez classique -communautaire, patrilocal et endogame- et la persistance de traditions berbères beaucoup plus favorables aux femmes. Les recensements et enquêtes de la période récente permettent de faire le point sur cette question, de situer le Maroc par rapport aux autres pays arabes, et de mesurer le degré d'homogénéité du pays sur le plan familial et anthropologique. La Syrie, pays arabe « central », est utilisée comme point de comparaison.

Patrilocalité

Le taux de patrilocalité permet de mesurer en partie l'intensité du principe de prédominance masculine. La supériorité de statut de l'homme se manifeste, dans le système de parenté, par une tendance pour le jeune couple à s'installer du côté de la famille du mari, éventuellement à co-résider avec les parents du mari dans le cadre d'un ménage complexe.
Le taux de matrilocalité rurale (établissement des jeunes couples ruraux à côté de la famille de la femme) était au Maroc en 1982 de 1,5% et en Syrie en 1981 de 1,6%. Aucune différence significative n'apparaît. Mais les taux de matrilocalité urbaine sont différents : celui de la Syrie n'était que de 5,2%, celui du Maroc de 12,3%.
Ces simples chiffres permettent de définir la patrilocalité du Maroc comme pleinement réalisée mais relativement fragile. Les variations provinciales de la matrilocalité donnent des résultats surprenants, en tout cas pour le lecteur de monographies anthropologiques qui s'attend à voir apparaître quelques zones de matrilocalité importante, spécialement en zone berbère. Le taux de matrilocalité ne dépasse 4% que dans six provinces dont la distribution n'a pas grand-chose à voir avec la pratique des parlers berbères, puisque pour l'essentiel elles représentent simplement l'environnement rural de villes comme Rabat, Fès, Meknès et Marrakech. C'est en fait un Maroc homogène que fait apparaître la matrilocalité, bien distinct en cela de la Syrie, où le taux global de 1,6% masque de fortes différences régionales. Dans les provinces à forte population alaouite : Lattaquié et Tartous le taux de matrilocalité rurale monte à 12,5 et 6,6%.

Endogamie

Les enquêtes réalisées dans la première moitié des années 90 situent bien le Maroc par rapport aux principaux pays arabes et à quelques pays musulmans comme le Pakistan, l'Iran et la Turquie. La partie centrale du monde arabe, constituée de l'Arabie Saoudite, de la Jordanie et de la Syrie, est caractérisée par des taux avoisinant 35% de mariages entre cousins germains. Au-delà de ce cœur, les taux baissent. L'endogamie marocaine, tout en étant substantielle, représente une variante atténuée du système arabe, la plus faible en réalité.
En 1997, dans la zone centrale du Maroc (2), le taux d'endogamie rural tombe en-dessous de 20%. En Iran, une cartographie du même type ferait apparaître dans la zone centrale des taux compris entre 25 et 30%. La comparaison avec la Syrie, et particulièrement avec sa zone centrale, se révèle à nouveau significative. Si l'on excluait du taux syrien les zones alaouites de faible endogamie, on atteindrait presque 40%. La comparaison de la zone centrale du Maroc avec la zone centrale de la Syrie rurale fait donc apparaître un rapport du simple au double.
Le système anthropologique marocain représente donc une variante faible du modèle arabe. La patrilocalité y est absolue mais fragile et l'endogamie plus faible qu'ailleurs. Les données suggèrent qu'au Maroc, le choc de la modernisation éducative et démographique a touché une société où l'arabisation du système familial était à peine en train de s'achever.


Originalité de la transition démographique marocaine

Pour prendre la mesure des transformations démographiques, culturelles et mentales du Maroc, il faut les situer dans un contexte comparatif adéquat. Le Maroc appartient à des ensembles plus vastes, structurés par des organisations internationales ou non : le Maghreb, l'Afrique, la Méditerranée, le monde arabe et le monde musulman.

Le Maroc : un précurseur dans le monde arabe

La baisse de la fécondité marocaine a pris une décennie d'avance sur celle de la plupart des pays arabes, et 20 ans sur les retardataires comme la Palestine ou le Yémen. Au moment où elle survint au milieu des années 70, elle a surpris les observateurs qui doutaient tous qu'elle puisse avoir lieu aussi vite et aussi tôt. La fécondité du Maroc ne différait en rien avant cette date de celle des pays arabes, exception faite de deux petits pays le Liban et la Tunisie. La préférence pour la famille nombreuse était tellement marquée que le pays s'est permis une légère hausse de 7,2 à 7,4 enfants entre 1962 et 1973, phénomène assez rare.
Ailleurs dans le monde arabe, deux précurseurs de la maîtrise de la croissance démographique, Habib Bourguiba et Jamal Abdel Nasser, ardents malthusiens, ont remporté plus de succès en Tunisie et en Egypte. Ces pays ont amorcé, avant le Maroc, une transition démographique réussie en Tunisie mais avortée en Egypte. En Tunisie, la baisse de la fécondité a été stimulée par une hausse de l'alphabétisation masculine, qui avait atteint 50% en 1969. Il convient néanmoins de relativiser la portée de l'alphabétisation sur la démographie. Malgré son retard séculaire sur la Tunisie en matière d'éducation -il y a aujourd'hui 2 fois plus d'analphabètes au Maroc (3)-, la fécondité marocaine n'est plus qu'à quelques décimales de la fécondité tunisienne. Le rôle de l'instruction comme vecteur de la transition démographique s‘est amorti avec le temps.
Les schémas démographiques du Maroc sont différents de ceux du Proche-Orient, avec une spécificité maghrébine très prononcée. En Egypte et en Syrie, depuis une quinzaine d'années, un sérieux coup de frein a figé la transition démographique et, serait-on tenté de dire, les autres formes de transition. De telle sorte que la fécondité y reste très élevée en termes mondiaux. Le Maroc est à 2,47 enfants par femme en 2004, la Syrie à 3,6 (45% de plus) et l'Egypte à 3,4 (37% de plus).

Une transition atypique, des discordances entre phénomènes

Le déclenchement précoce de la transition au Maroc contredit la théorie démographique. Celle-ci met en première position, dans la course au progrès démographique, les pays les plus avancés au plan économique, culturel et social. Or, dans le contexte arabe des années 70, le Maroc non seulement ne jouissait d'aucun atout particulier, largement distancé par les autres pays. D'où une série de discordances.
Première discordance : lorsque s'est déclenchée la chute de fécondité et par la suite, le niveau de vie était et reste faible. Aujourd'hui, le Maroc est l'un des pays arabes les moins bien lotis : le PIB per capita (en PPA) est modeste (3940 dollars en 2003). Pour tomber plus bas, il faut aller au Soudan, au Yémen, en Palestine et en Syrie, pays de faible niveau de vie et de forte fécondité.
Deuxième discordance : le pays était profondément rural et en principe moins prédisposé à la transition. Le poids de quelques villes-makhzen prestigieuses - Rabat, Fès, Meknès, Tanger- ou de la capitale économique - Casablanca -, ne doit pas faire illusion. Même ces villes étaient sous la coupe de la campagne. En remontant les générations, on trouvait un grand nombre de ruraux de souche chez les personnes âgées, qui participaient pleinement aux décisions de fécondité du couple. Aujourd'hui, la proportion officielle des urbains dépasse celle des ruraux, mais le poids de la campagne et de l'agriculture demeure. Toute l'économie reste tributaire des caprices de la pluviométrie et des fluctuations agricoles.
Troisième discordance : selon l'un des dogmes de la transition démographique, une baisse de la mortalité anticipe celle de la fécondité. Lorsque la mortalité baisse, la « productivité » des naissances augmente; il en faut moins pour conserver un enfant -un garçon- jusqu'à l'âge adulte. Or le Maroc n'a pas attendu l'accélération de la baisse de la mortalité des enfants pour que sa fécondité chute. Cet effet d'« assurance » n'a pas joué.
Quatrième discordance : un article du credo de la transition, plus récent, affirme que l'amélioration du statut de la femme est la condition sine qua non de la transition. Le cas du Maroc ne vérifie pas ce dogme. Le statut de la Marocaine a certes beaucoup évolué, avec des plus (comme la nouvelle Moudawana). Il est vrai que le foeticide féminin à l'aide des procédés de détection du sexe, bon indicateur du statut féminin, n'existe pas au Maroc contrairement à ce qu'on observe dans des pays d'Asie (et un peu en Tunisie). Mais après sa naissance, la fillette perd l'avantage biologique que lui confère la nature : la mortalité des fillettes marocaines est de 22% plus élevée que celle des garçons avant l'âge de 5 ans, alors qu'elle devrait être de 22% plus basse dans une société sans biais patrilinéaire et patrilocal.
Cinquième discordance : un autre lien établi par la théorie de la transition est celui qui associe mécaniquement la baisse de la fécondité aux progrès de la scolarisation et à la diminution de l'analphabétisme féminin. La scolarisation des enfants favorise la réduction de leur nombre en raison des coûts indirects (livres, vêtements, cantine…) et des coûts d'opportunité. Or, à la veille de la révolution démographique marocaine en 1975, la scolarisation était peu répandue (moins de 40% des enfants étaient scolarisés) et l'analphabétisme féminin dominant : 87% chez les femmes (1971). Depuis trois décennies, la fécondité baisse beaucoup sans que la sortie de l'analphabétisme féminin en apparaisse comme le moteur effectif. En 2004, 55% des Marocaines sont encore analphabètes. A l'encontre des dogmes les mieux enracinés, il apparaît que la transition de la fécondité marocaine a été plus guidée par l'alphabétisation des hommes : les hommes âgés de 20 ans atteignent un taux d'alphabétisation de 50% en 1972, ce qui contribue à expliquer la transition de la fécondité survenue 3 ans plus tard en 1975.
La déconnexion entre l'alphabétisation et la transition démographique permet d'envisager un avenir plus radieux pour les femmes. La transition de la fécondité, devenue inéluctable, se traduira concrètement par des naissances moins nombreuses ou stabilisées et, par conséquent, une pression beaucoup moins forte sur les entrées dans le système scolaire. Les filles en seront les premières bénéficiaires, avec une scolarisation universelle et, à terme, l'éradication de l'analphabétisme féminin. Depuis quelques années, l'accès à l'école remet en question le déséquilibre traditionnel entre les sexes. L'enseignement primaire assure une parité parfaite : en 2003/2004, 48,2% des nouveaux inscrits étaient des filles. L'enseignement secondaire (45,2% de filles en 2003-2004) et l'université (48,5%) comptent autant de filles que de garçons.
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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeSam 6 Sep 2008 - 11:12

Citation :
Moins de disparités entre régions : vers l'Etat-nation

Durant les années 60 et 70, dans une frange de la bourgeoise marocaine urbaine occidentalisée, musulmane ou juive, ainsi que chez les étrangers encore nombreux à l'époque, on se mariait tard et on pratiquait le contrôle des naissances. Ces groupes pesaient peu dans la balance; le mariage était précoce (17,3 ans chez les filles en 1960, 19,5 ans en 1971, aujourd'hui 26,3 ans) et la contraception rare : 9% (aujourd'hui 63%). La fécondité était partout élevée, sauf à Tanger (5,75 enfants), alors moins provinciale que Rabat (7,17) ou Casablanca (7,08), et qui n'avait pas eu le temps d'oublier son rayonnement de ville internationale.
Au milieu des années 70, la révolution démographique s'est rapidement diffusée du centre vers la périphérie. Partis de la côte atlantique, les nouveaux comportements familiaux ont conquis une partie appréciable du Maroc dit « utile ». Le Nord-Est et le Sous se sont également mis au diapason. En 1982, les deux capitales initient de nouveaux comportements démographiques, se plaçant nettement en deçà du reste du pays : 3,4 enfants par femme à Rabat et 4,0 à Casablanca, où le prolétariat rural récemment immigré a conservé quelques habitudes de son ancien mode de reproduction. La capitale politique, en revanche, lieu d'élection des classes moyennes et supérieures, fermée à la classe ouvrière, était plus moderne. A l'échelle du territoire, les différences démographiques étaient gigantesques : 8,3 enfants - plus que le Mali ou le Niger - à Chefchaouen et à Zagora, 5 enfants de plus qu'à Rabat.
Les comportements ont changé durant la décennie suivante. La fécondité du pays a considérablement baissé mais, en contrepartie, les contrastes démographiques se sont accentués et ont atteint un pic en 1994. Sans s'être totalement résorbée, la différence démographique est aujourd'hui très émoussée. On trouve toujours l'écart entre Chefchaouen avec 3,93 enfants et Rabat, où la fécondité est tombée à 1,63, un niveau aussi bas qu'à Paris, Milan ou Madrid. Mais ces écarts sont désormais mineurs. Les 14 provinces où la fécondité dépasse encore 3 enfants, ne regroupent que 13% de la population du Maroc. Un Marocain sur 8 seulement vit encore dans un contexte de famille nombreuse. Les provinces ouvertes à la migration internationale : Oujda, Nador, Al Hoceima et Agadir… se retrouvent parmi celles où la fécondité est la plus basse, voire inférieure au seuil de remplacement : 2,1 enfants par femme.
En 2004, la réduction des inégalités régionales est frappante et révèle une substantielle unité culturelle du pays, évidemment favorable à la stabilisation et à l'affirmation de l'Etat-Nation. Nouveau paradoxe : certains régimes arabes se sont voulus socialistes et jacobins, mais leurs efforts centralisateurs n'ont paradoxalement abouti qu'à un morcellement renforcé entre les régions, comme la Syrie: la fécondité des régions favorisées par le régime : Damas, la zone côtière alaouite, le Djebel Druze y était deux à trois fois inférieure à celle des régions délaissées ou frappées d'exclusion : Alep et son hinterland, par exemple.

Le déclenchement : crise économique, révolution mentale

En 1975, le Maroc s'est trouvé à la croisée des chemins, avec un double virage économique et politique. Le prix du phosphate, sa principale ressource d'exportation, a chuté, tandis que les dépenses de l'Etat se sont envolées après la Marche Verte de novembre 1975 et la récupération du Sahara espagnol. En 1983, le programme d'ajustement structurel a inauguré une longue phase d'austérité financière. Celle-ci a accéléré l'érosion de la préférence pour la famille nombreuse. La fécondité est tombée de 7,4 enfants avant la crise de 1975 à 4,4 en 1987.
La crise économique de 1975 a été douloureuse (4). Mais elle a participé à la modernisation des mentalités. Plutôt que de tendre la main à l'Etat pour satisfaire ses besoins, le citoyen a découvert qu'il ne pouvait plus compter que sur son initiative, sur ses ressources propres, et non sur celles d'un Etat patrimonial redistributeur. Les années de crise furent celles de l'irruption des femmes dans la vie active. La diminution de l'emploi public, la baisse du pouvoir d'achat, ont imposé la nécessité d'une 2ème source de revenus dans la famille. La féminisation de la main-d'œuvre est allée crescendo : en 1960, 10% des femmes de 20-34 ans avaient un emploi, 35% en 1995. Cette féminisation a accéléré la baisse de la fécondité.

Migration internationale et changement culturel

Que la transition démographique ait conquis les villes est somme toute un phénomène normal. Moins gagné d'avance était son déclenchement en milieu rural (deux habitants sur trois en 1975). Or la transition a non seulement gagné les campagnes, mais elle y a maintenu un rythme élevé de telle sorte que la fécondité rurale n'était plus que de 3,06 enfants par femme en 2004, malgré le taux de 75% d'analphabétisme féminin. Si le monde rural s'est mis à l'unisson des villes c'est qu'il en a subi la contagion et la diffusion de modèles familiaux plus modernes. Mais l'influence venue de dehors ne fut pas uniquement celle des villes. Les émigrés marocains, ces passeurs de cultures, ont accéléré la mutation des comportements.
Un Marocain sur 11 vit à l'étranger, une proportion qui a doublé en 10 ans. Le Maroc comptait 3,1 millions d'expatriés en 2004, dont 85% en Europe occidentale et 9% seulement dans les pays arabes. Le rôle visible ou caché de la diaspora sur les transformations du Maroc, démographiques en particulier, a augmenté en proportion de cette diaspora. Les remises d'épargne donnent la mesure du phénomène : elles sont passées de 1,5% du PNB en 1970 à 7,3% en 1993 et 8,3% en 2004, 4,1 milliards de dollars, un montant considérable. Or, la démographie des provinces sujettes à la migration internationale s'est transformée, ceteris paribus, plus vite que les autres.

L'ouverture par les langues

Une particularité du Maroc intimement liée à la précédente réside dans la pluralité de ses langues. Elle est inséparable de sa géographie et de son histoire. Après l'indépendance, le nombre des locuteurs en langues étrangères (français et espagnol) a été multiplié par 10.
Aujourd'hui, les Marocains bilingues arabe et français (ou espagnol), sont de très loin les plus nombreux : 9,4 millions d'individus, 70% des alphabétisés, contre 4,1 millions de monolingues en arabe. Ce multilinguisme - arabe dialectal, arabe littéraire, différentes variantes de l'amazigh, français, espagnol - a des effets divers sur la personnalité marocaine. Il est une ressource économique précieuse, un atout dans la communication avec le monde extérieur. La comparaison de la fécondité des provinces dénote une forte corrélation entre utilisation de langues étrangères et basse fécondité.
Le Maroc compte 8,4 millions de Berbérophones, soit 28,3% de la population en 2004. Mais contrairement à une idée communément admise, on ne trouve pas de liaison entre pratique de l'amazigh et fécondité. Il n'y a pas un fond anthropologique ou ethnique différent chez les « Arabes » et les « Berbères » au Maroc, mais un mouvement d'arabisation et de francisation linguistique, cheminant en parallèle au fil de l'urbanisation et de la scolarisation.
L'accès aux médias en langues étrangères est de plus en plus ouvert aux analphabètes et aux ruraux : 6 ménages ruraux sur 10 ont la télévision et 1 sur 7 la parabole, ce qui favorise la «mondialisation des esprits » et la diffusion des modes, y compris les modes démographiques conçues ailleurs – en l'occurrence la famille idéale de deux enfants -.
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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeSam 6 Sep 2008 - 11:13

Citation :
Le rôle décisif des hommes dans la transition démographique

Occulté dans le champ des études démographiques depuis la révolution féministe des années 70, le rôle des hommes dans la transition mérite d'être réhabilité. Dans le cas du Maroc, c'est une nécessité si l'on veut comprendre ce qui s'est passé. Il faut noter que cette mode idéologique a largement conquis le Maroc qui compte nombre d'ONG féministes et où les organisations internationales bien implantées, ont relayé, avec une belle constance, le credo féministe. L'un des dogmes de ce discours est que l'élévation du statut de la femme et l'égalisation des « genres » sont indispensables pour que la transition démographique ait lieu.
Il faut noter cependant qu'au Maroc, ce sont souvent les hommes qui ont été les pionniers à des phases cruciales de la transition démographique. Leur sortie plus rapide que celle des femmes de l'analphabétisme a imprimé sa marque décisive à la baisse de la fécondité lors du tournant des années 70. Aujourd'hui, trente ans plus tard, les contours de l'analphabétisme montrent une relation un peu plus forte entre alphabétisation masculine et basse fécondité qu'entre alphabétisation féminine et basse fécondité. Ce sont aussi les hommes qui ont pris le chemin de l'émigration vers l'Europe à la fin des années 50 avant que les femmes ne les rejoignent en diaspora à partir du regroupement familial des années 70. Ce sont les hommes qui, voyant leurs ressources économiques fondre, à partir de 1975, ont encouragé leur femme et leurs filles à travailler en usine ou dans des bureaux et à recourir aux moyens contraceptifs.
L'opposition des sexes est une idée toute faite qui trouve ses limites. Les enquêtes récentes montrent plus d'autonomie féminine et de concertation homme-femme dans les décisions cruciales de l'existence que ne le suggèrent les idées reçues. Les Marocaines qui peuvent décider de l'utilisation de leurs revenus dans le ménage sont 76%, le mari n'accaparant la décision que dans 9% des cas.


Implications économiques et politiques

Trois décennies de transition démographique du Maroc montrent que l'initiative du changement est partie de la société civile et non des injonctions gouvernementales. Une accumulation de facteurs économiques, culturels, sociaux, psychologiques, moraux a conduit le peuple marocain à percevoir les avantages de la famille restreinte et son comportement a basculé. Le gouvernement, à travers son programme de planning familial, n'a fait que suivre le désir de la population de limiter sa descendance.
Dans les deux à trois prochaines décennies, l'analphabétisme va s'effondrer et si son éradication complète prendra encore deux à trois décennies, le Maroc pourra cependant compter sur une population adulte instruite. Les analphabètes ne seront pas plus de 4% chez les hommes et 8% chez les femmes en 2030. La population, dans son ensemble, sera plus performante au plan professionnel et plus désireuse de limiter sa fécondité.

Avantages économiques à moyen terme de la chute de fécondité

La stabilité du nombre de naissances entre 2005 et 2030, aura pour contrepartie, avec 6 ans de décalage, l'arrêt de la croissance des entrées en première année de l'enseignement primaire, et avec 11 ans de décalage, en première année du secondaire. Le système éducatif marocain - très coûteux, 23% budget de l'Etat et 5,4% du PIB - pourra être amélioré en termes de qualité. Plus généralement, l'Etat utilisera plus efficacement ses ressources pour accompagner la croissance de la production en ayant moins le souci de colmater au coup par coup les déficits dans les secteurs sociaux par l'augmentation rapide de la population.
La forte pression sur le marché de l'emploi va diminuer: les entrées de jeunes sur le marché du travail vont progressivement se ralentir. Les départs en retraite s'accélérer, de sorte que des jeunes mieux formés vont remplacer des personnes âgées, moins compétentes. Ces transformations agiront sur la propension à émigrer à l'étranger; l'absence de travail ou l'insatisfaction liée au travail, en étant la principale raison. Il est même possible que l'immigration de travailleurs étrangers au Maroc puisse lui succéder ou cheminer en parallèle, comme dans la rive nord de la Méditerranée, en Espagne et Italie, désormais importateurs de main-d'œuvre.
La convergence des niveaux de fécondité suscite un rapprochement des tailles des familles et favorise la réduction des inégalités de répartition du revenu. De façon plus générale, la convergence générale des indicateurs de fécondité -régionaux, urbains et ruraux, arabophones ou berbérophones, par classe sociale - évoque l'émergence d'une société plus homogène et plus unitaire. Cette convergence est un acquis structurant précieux, qui renforce en profondeur le sentiment d'appartenance à une nation.
La scolarisation de masse transforme les relations verticales, entre aînés et jeunes, et horizontales, entre hommes et femmes. On doit imaginer, au-delà de la phase transitoire de déstabilisation et de désorientation des comportements, l'émergence d'une société plus égalitaire et plus ouverte. Les nouveaux modes d'union permettront de brasser les populations en rapprochant des conjoints venus d'horizons divers. Ces changements favoriseront l'avènement d'une classe moyenne plus consistante et d'une société plus égalitaire. En fait, la mutation démographique annonce, à moyen terme, l'avènement d'une société plus mûre pour la démocratie.
Il faut voir aussi qu'un passage de la fécondité au-dessous de 3 enfants par femme et a fortiori bien en deçà comme au Maroc, implique une rupture de l'idéologie patrilinéaire et des pratiques patrilocales qui structuraient la vie familiale. Lorsque l'on a 6 enfants, la probabilité d'avoir un garçon, condition nécessaire d'une succession en ligne masculine, est de 99%. Si l'on en a 4, de 94%. Si l'on en a 3, de 88%. Mais si l'on en a deux de 76% seulement; le quart des couples acceptant de ne pas avoir de descendance masculine.

Les risques du court terme

La transition démographique comporte cependant des risques. Eludons d'emblée celui qui est le plus communément invoqué : le vieillissement de la population. Vieillissement accéléré, beaucoup plus abrupt qu'en Europe, avec le doublement des effectifs des personnes âgées et en pourcentage de 5,5% à 9,3% entre 2005 et 2030. Or, cet inconvénient de la transition démographique est très exagéré. Il sera atténué grâce à la pérennité des structures sociales et familiales marocaines, et à la solidarité entre les générations.
En revanche, il faut être clair sur le fait que la transformation du cadre démographique de la vie économique et sociale n'interviendra qu'avec un temps de retard sur la baisse de la fécondité. Un décalage que les projections de population par tranches d'âge permettent d'évaluer avec précision. Avant la baisse de la tension démographique, doit être envisagée une période de tension sociale, durant laquelle la hausse du niveau éducatif et celle du niveau d'aspiration sociale de la population jeune, n'impliquent aucune amélioration de sa situation économique. Au contraire. Les projections indiquent aussi que le Maroc aura à gérer un marché de l'emploi tendu jusqu'au milieu de la prochaine décennie, et que la tension ne baissera qu'à partir de 2013. Mais il ne s'agit pas seulement de chômage. Dans l'immédiat doit être notée une aggravation de la condition concrète des jeunes adultes, qui résulte directement de la mutation du démographique : la forte montée du célibat qui accompagne et qui explique en partie, la chute de la fécondité. Le problème est que le Maroc allie deux éléments de structure sociale contradictoires et générateurs de tension : un régime démographique de plus en plus occidentalisé avec un système de relations entre les sexes largement traditionnel (insistance sur la virginité de la femme, réprobation des relations sexuelles avant le mariage, prohibition du concubinage). Les implications psychologiques et politiques sont sérieuses dans un pays qui compte dans ses villes, 1,3 million de jeunes célibataires, 92% de cette tranche d'âge masculine, par nature particulièrement dynamique pour ne pas dire remuante.
Les indicateurs de fécondité et d'alphabétisation, évoquent-ils la possibilité d'une crise islamiste semblable à celles qui ont touché l'Iran à partir de 1979 et l'Algérie de 1991? Ou sont-ils, à l'opposé, compatibles avec une modernisation de type tunisien, combinant mutation des mœurs et immobilisme politique ? L'examen des paramètres culturels suggère que la transition marocaine est absolument spécifique et ne semble mener ni à une explosion de type iranien ou algérien, ni à une stabilité de type tunisien.
Pas de ressemblance entre les trajectoires iranienne et marocaine tout d'abord. Le seuil de 50% d'hommes de 20 ans alphabétisés, atteint en 1964, a été suivi par des troubles politiques en 1979, soit 15 ans plus tard. Or au Maroc, 34 ans se sont déjà écoulés depuis le passage de ce seuil en 1972. L'alphabétisation de 50 % des femmes iraniennes en 1981 a quant à elle enclenché une chute immédiate de la fécondité. A la fin de la monarchie, la fécondité était de 7 enfants par femme, celle du Maroc actuel n'est déjà plus que de 2,47 (2004). Le Royaume du Maroc a donc passé la phase de transition sans crise idéologique ni politique.
L'examen du cas algérien amène à nuancer cet optimisme, car il rappelle que l'alphabétisation féminine est une variable cruciale. En effet, en Algérie, le seuil de 50% des jeunes hommes alphabétisés fut atteint dès 1964.,La hausse de l'alphabétisation en 1950-1960 rend compte de l'aspiration à l'indépendance. La guerre d'Algérie a absorbé certaines des énergies de rupture dues à la hausse de l'alphabétisation masculine. Après 1962, l'Algérie était par ailleurs trop épuisée par cette lutte. Et ce n'est qu'en 1991 qu'intervient la crise islamiste, soit dix ans après que les jeunes femmes aient atteint une alphabétisation à 50% (dans un système anthropologique patrilinéaire, comme le système arabe, l'éducation féminine est fortement déstabilisatrice). Or, au Maroc, les femmes de 20 ans ont dépassé le seuil d'alphabétisation de 50% en 1996, il y a 10 ans. Une telle évaluation situerait donc le Royaume dans la dernière zone dangereuse. Mais le Maroc n'est pas comparable point par point à l'Algérie du début des années 90, notamment en démographie. En 1991, lors de la poussée islamiste, l'Algérie vivait une chute de fécondité d'une extrême brutalité. Tous les éléments de désorientation psychologique jouaient donc en même temps. Au Maroc, la maîtrise de la fécondité qui date de 1975 est irréversible. On ne peut envisager une tension du niveau de celle qui a déstabilisé l'Algérie.
Trois autres éléments, anthropologiques, politiques et historiques renforcent l'hypothèse d'une différence de nature entre Maroc et Algérie : l'endogamie au Maroc est nettement plus basse que celle de l'Algérie, la contradiction entre modernité individualiste et système familial traditionnel y est moins violente et, d'un point de vue historique, les problèmes d'identité sont moindres, l'Etat marocain et sa monarchie étant inscrits dans une longue histoire.
Si l'on compare le Maroc à la Tunisie, enfin, on relève d'emblée que la baisse de la fécondité s'est déroulée, dans ces deux pays, avec 10 ans de décalage mais selon des rythmes comparables. En revanche, la grande différence est d'ordre familial et anthropologique. Le taux d'endogamie de la Tunisie - 36% - est proche de la norme arabe, alors que celui du Maroc n'est que de 25% (20% dans sa zone centrale). Or, l'endogamie est l'un des indicateurs de l'anti-individualisme du système familial : il existe un rapport entre le degré d'ouverture du système familial et le degré d'ouverture du système politique. En Tunisie, donc, c'est le repli du système familial qui freine la montée de comportements individualistes ou libéraux. Cette forte endogamie est sans doute la clef d'un certain mystère tunisien. L'armée et les femmes, qui font généralement mauvais ménage, ont trouvé en terre tunisienne un rare compromis, effet d'une aversion partagée pour le mouvement islamiste, dont les uns et les autres n'auraient qu'à pâtir. Une telle combinaison « féministe autoritaire » n'est pas envisageable au Maroc, où l'ouverture du système familial conduit à plus d'individualisme et une ouverture du système politique.

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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeSam 6 Sep 2008 - 11:14

Citation :
Le Maroc est à la veille de récolter les bénéfices de la transition ; ils se traduiront par une diminution de la pression démographique, sur le marché de l'emploi notamment, et un recul de la propension des jeunes à émigrer. Les différentes transitions - culturelle, démographique, anthropologique… - concernent l'ensemble du pays et tendent à atténuer les différences régionales et les différences de classe, favorisant ainsi la consolidation de l'Etat-Nation. A ce titre, la dichotomie arabe-berbère paraît de plus en plus artificielle, tout comme la différence linguistique : les processus d'acquisition de l'arabe écrit et celui des langues étrangères (français), ayant évolué en parallèle avec les progrès de la scolarisation et le recul de l'analphabétisme.

La transition de la fécondité et l'entrée dans la modernité comportent néanmoins quelques « déstabilisations », telles que l'érosion du modèle familial patriarcal, l'émergence des femmes dans la sphère publique avec les progrès de leur scolarisation et, enfin, la contradiction entre une liberté individuelle accrue offerte par la contraception et la croissance vertigineuse du nombre des célibataires, hommes et femmes. C'est au regard de ces évolutions que doivent s'analyser les phénomènes d'anxiété religieuse ou idéologique conjoncturels que l'on observe au Maroc et qui pourraient se traduire, à l'occasion des élections législatives de 2007, par une hausse relative du vote contestataire.

---------
1)Furet F. et Ozouf J., Lire et écrire : l'alphabétisation des Français de Calvin à Jules Ferry, Editions de Minuit, Paris, 1977.
2)La « zone centrale » du Maroc, aussi qualifiée de « Maroc utile » est composée des plaines côtières, des grandes villes (Rabat, Casablanca, Meknès, Fez, Tanger, Marrakech) et de leur périphérie.
3)Hommes analphabètes : 30,8% au Maroc contre 14,8% en Tunisie ; femmes analphabètes : 55% au Maroc contre 31% en Tunisie
4)Contrairement à la crise politique qui a permis l'union sacrée autour de la personne du Roi sur la question du Sahara
http://www.fondation-res-publica.org/_a210.html
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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeSam 6 Sep 2008 - 23:28

Citation :

Arrivée de Condoleezza Rice à Rabat


RABAT La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice est arrivée samedi soir à Rabat, dernière étape d'une tournée au Maghreb commencée vendredi par une visite historique en Libye, a constaté une journaliste de l'AFP.

L'avion de Mme Rice a atterri à 21H50 GMT, soit avec plus de deux heures de retard sur l'horaire prévu, car la secrétaire d'Etat avait participé à un iftar (repas de rupture du jeûne) à Alger à l'invitation du président algérien Abdelaziz Bouteflika.A Rabat, Mme Rice a été accueillie à l'aéroport par le ministre marocain des Affaires étrangères, Taïeb Fassi-Fihri.

La secrétaire d'Etat américaine doit s'entretenir dans la soirée avec le Premier ministre marocain Abbas El Fassi et M. Fassi-Fihri au cours d'un dîner à la résidence du chef du gouvernement.

"Toutes les questions internationales et régionales seront évoquées" avec Condoleezza Rice, a déclaré à l'AFP une source gouvernementale marocaine.Outre les relations maroco-américaines qualifiées par Rabat d'excellentes, "la lutte contre le terrorisme, la question du Sahara occidental ainsi que le processus d'intégration des pays de l'Union du Maghreb arabe" (UMA) seront au menu des entretiens.

L'entourage de Mme Rice avait auparavant indiqué que la question du Sahara occidental devait être évoquée aussi bien à Alger qu'à Rabat.
Le Maroc propose une autonomie du Sahara occidental sous sa souveraineté alors que le Polisario réclame l'indépendance de cette ancienne colonie espagnole, avec le soutien de l'Algérie.

L'UMA, crée en 1989, est en panne depuis 1994, en raison notamment du différend algéro-marocain au sujet du Sahara occidental, Rabat reprochant à son voisin de l'est de soutenir le Front Polisario, un mouvement indépendantiste armé.

Outre le Maroc et l'Algérie, l'UMA comprend la Tunisie, la Mauritanie et la Libye.Pour apaiser la tension, Rabat appelle régulièrement l'Algérie à rouvrir ses frontières avec le royaume - fermées depuis 1994 après un attentat contre un hôtel de Marrakech que Rabat avait imputé aux services algériens.

Mme Rice avait entamé vendredi sa tournée maghrébine par une visite historique en Libye et une rencontre inédite avec le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.

Elle a affirmé qu'ils avaient décidé "d'aller de l'avant d'une façon positive".Rabat est l'ultime étape de la tournée de Mme Rice au Maghreb après la Libye, la Tunisie et l'Algérie - la Mauritanie étant exclue du périple, après la condamnation par Washington du coup d'Etat, qui a renversé le président élu.

(©AFP / 07 septembre 2008 00h12)

http://www.romandie.com/ats/news/080906221248.2dtedlc5.asp
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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeDim 7 Sep 2008 - 14:21

Ils peuvent pas s'empêcher de délirer, la jalousie ou en perd le nord avec le jeune, ou ils sont payer pour le faire ,dieu sait !

Citation :


le roi Mohamed VI évite Condoleezza Rice

Le roi du Maroc Mohamed VI n’aime pas les sujets qui fâchent Actualités nationales - Page 18 Icon_lol ......
Mais cette absence semble en réalité liée aux sujets que devait aborder Mme Rice lors de ses entretiens avec les responsables marocains : le terrorisme et le Sahara occidental. Si le premier dossier ne semble poser aucun problème pour Rabat, la seconde question met les autorités marocaines dans une position peu confortable Actualités nationales - Page 18 Icon_lol Actualités nationales - Page 18 Icon_lol


http://www.toutsurlalgerie.com/suite_sinformer.php?id=4714
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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeDim 7 Sep 2008 - 15:03

conneries de frustrés Laughing

depuis quand le roi descend d´une region lointaine a rabat pour rencontrer un/e ministre Shocked

il ne l´a meme pas fait avec les presidents et rois qui font escale a rabat ou casa,et ils veulent que Rice soit une exception,seulement parce qu´elle est US zaâma Rolling Eyes

c´est pas bouteftef ca qui fait tout seulement pour figurer dans une photo avec les grands Laughing

ca s´appelle le complexe d´inferiorité
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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeDim 7 Sep 2008 - 17:59

yakousa a écrit:
conneries de frustrés Laughing

depuis quand le roi descend d´une region lointaine a rabat pour rencontrer un/e ministre Shocked

il ne l´a meme pas fait avec les presidents et rois qui font escale a rabat ou casa,et ils veulent que Rice soit une exception,seulement parce qu´elle est US zaâma Rolling Eyes

c´est pas bouteftef ca qui fait tout seulement pour figurer dans une photo avec les grands Laughing

ca s´appelle le complexe d´inferiorité


Agree.les amis pour comprendre Boutef lisez le livre du general Nezzar "les emirats de Bouteflika".Vous comprendrez que ce type a beasoin d'aide professionel.comme on dit aux Usa 'Me.me.me.me.meme.me.me....."
Une autre chose et je la repete encore les USA sont pour l'autonomie sous souverainete Marocaine,que cela soit Mc Caine ou Obama.Si c'est Mc caine cela sera un cauchemar audieus pour le gouv.algerien cela sera pire.Si c'est obama cela sera un peu avec la vaseline zaama,car son future conseiller sera Albright la femme qui a singne la lettre de ceux qui sont pour l'autonomie.Biden est aussi pour.Pour ceux qui delirent en algerie ou ailleurs,ici on ne joue pas avec les petits enfants.GROW UP!!!!!.On appelle cela politiue de continuite aux USA.combien de fois je dois la repeter
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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeDim 7 Sep 2008 - 18:34

haha analyse de la mort qui tue! SM évite Dr Rice. je crois qu'on doit pas mais vraiment pas du tout répondre a ce genre de commentaire ou d'analyse, et SM n'a pas a se justifier.
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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeLun 8 Sep 2008 - 2:31

Laughing Laughing http://www.lexpressiondz.com/article/2/2008-09-08/56059.html elle sait très bien a qui elle a affaire bravo
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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeLun 8 Sep 2008 - 17:35

dr.docleo a écrit:
Laughing Laughing http://www.lexpressiondz.com/article/2/2008-09-08/56059.html elle sait très bien a qui elle a affaire bravo

donc yakou avez raison quand il a predicte qu'il n'y aura pas de conference de press a Alger.Il va y avoir beaucoup de surprise avant la fin de l'annee.so long
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moro
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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeMar 9 Sep 2008 - 13:11

Citation :

Rice salutes progress made in Morocco

Rabat, Morocco/Washington - US Secretary of State Condoleezza Rice saluted the democratic and economic reforms carried out in Morocco under King Mohammed VI. Rice spoke Sunday in Rabat to reporters after having dinner the night before with Morrocan ministers, including her counterpart, Foreign Minister Fassi Fihri.

Rice and Fihri agreed that the US-Morocco Free Trade Agreement, which went into force in 2005, laid the basis for a new phase of development in Morocco and relations with the United States.

Rice said relations "have always been strong" and were getting better.

"I think it is deeper, and the foundation is stronger now, to take it to a new level, and from that new level, we are also able to work hard on the regional and global challenges that we all face," she said.

Morocco has been included in US President George W Bush's administration's Millennium Challenge Corporation project, which aims to support economic development and accountability around the world.

Rice said that by taking part in the project, Morocco had made wise choices about good governance, political openness, greater reform, empowering women and fighting corruption.

"It is not to say that all the work is done, but I think that everyone has been impressed by the reforms that have been launched under his majesty, King Mohammed VI," she said.

Fihri said the grants given under the project had encouraged "the democratization of the country and also for all the reform that has been launched in a new Morocco."

He said Rice and he had discussed issues taking place in the Maghreb Arab region, Palestinian-Israeli negotiations and efforts to fight common threats, such as international terrorism.

Morocco marked Rice's final stop in a historic trip that took her to Libya, where she and Libyan leader Moamer Gaddafi on Friday formally ended a half-century of hostility.

Rice said Libya's decision to give up its weapons of mass destruction and renounce terrorism allowed "the United States to have a Maghreb policy that does not have a hole in it."

She said the United States supported United Nations' efforts to find agreement over the disputed Western Sahara.

Copyright, respective author or news agency

http://www.earthtimes.org/articles/show/230255,rice-salutes-progress-made-in-morocco.html
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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeMar 9 Sep 2008 - 13:30

Citation :
محمد الراجي : سجين رأي جديد في المغرب

امحمد خيي من أكادير - هسبريس -

Tuesday, September 09, 2008

كاريكاتير سعد جلال

الراجي حضر المحاكمة بدون هيئة دفاع

النيابة العامة تقدمت بملتمس محاكمة محمد الراجي في جلسة مغلقة

صفعة أخرى لحرية التعبير في المغرب : سنتان سجنا لمحمد الراجي

قضت المحكمة الابتدائية باكادير زوال أمس الاثنين بسجن المدون المغربي ومراسل هسبريس في أكادير محمد الراجي سنتين نافدة وأداء 5000 درهم غرامة مالية مع تحميله الصائر، بعد متابعته من طرف النيابة العامة بتهمة الإخلال بالاحترام الواجب للملك على خلفية مقالاته بموقع "هسبريس" التي كان آخرها بعنوان "الملك يشجع الشعب على الاتكال".

وتقدم يوم الاثنين محمد الراجي أمام قضاة المحكمة الابتدائية لاكادير في حالة اعتقال وبدون هيأة دفاع بعدما تصادف اعتقاله مع نهاية الأسبوع، وعدم معرفة أقاربه ومعارفه بمصيره لأنه خضع لتحقيق أولي لمدة سبع ساعات يوم الخميس وأخلي سبيله على أساس استكمال التحقيق يوم الجمعة، إلا أن الشرطة الولائية اعتقلته تحت الحراسة النظرية بعد عودته لاستكمال التحقيق يوم الجمعة قبل إيداعه سجن انزكان مساء يوم الأحد.

وبدا محمد الراجي مشدوها حينما سأله القاضي عن دفاعه ، إذ ولى وجهه جهة الحضور قبل أن يدرك غياب الهيئات الحقوقية والصحفية لينهره رئيس المحكمة قائلا بقسوة " دور وجهك.."

وبعد مواجهة معتقل الرأي محمد الراجي بصك الاتهام من طرف هيئة المحكمة أمس الاثنين، اعترف لرئيس المحكمة بالمنسوب إليه وكتابته للمقال دون وعي منه بالجوانب القانونية وعواقب نشر مقالات من ذلك القبيل، حيث كان الراجي واثقا من نفسه رغم تغير ملامحه وانعكاس ظروف الاعتقال عليه،إلى درجة إجابته للقاضي باستعداده للمرافعة عن نفسه بعدما سئل عن دفاعه أما النيابة العامة فقد تقدمت بملتمس محاكمة سرية لمحمد الراجي رغم عدم توفر الدفاع إلا أن الهيئة رفضت الملتمس بعد التشاور لترفع الجلسة للمداولة والنطق بالحكم الابتدائي بسرعة فائقة.

هذا وتخلفت العديد من الهيئات الحقوقية والإعلامية عن حضور أشغال المحاكمة باستثناء مندوبي جريدنا الاتحاد الاشتراكي والأحداث المغربية ومواكبة جريدتي المساء والصباح عبر الهاتف، في الوقت الذي كنا ننتظر تقاطر المئات من المتتبعين والمعنيين والمتعاطفين إلى ردهات المحكمة الابتدائية باكادير خصوصا وأن طي ملف محمد الراجي كان بسرعة فائقة وتزامن اعتقاله مع نهاية الأسبوع وتقديمه للمحاكمة يوم الاثنين ما حال دون رؤيته مسبقا من طرف أسرته وأصدقائه لدعمه معنويا وتوجيهه بخصوص مطالبة القاضي بأجل لتوفير الدفاع عوض الإجابة بعزمه الدفاع عن نفسه.

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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeMar 9 Sep 2008 - 13:36

Citation :

محمد الراجي كما عاينته "هسبريس" داخل المحكمة تقدم للمحاكمة وسط غياب كلي للمهتمين والمتضامنين، باستثناء أبيه الحسن الراجي وهو شيخ طاعن في السن تكبد عناء السفر من نواحي إقليم اشتوكة ايت بها رفقة ابنه الحسين بعد سماعه خبر اعتقال ابنه مساء الأحد .

إلى ذلك أكد الحسين الراجي الأخ الأصغر لمحمد عدم علمهم بما جرى لأخيه وعدم معرفتهم باعتقاله قبلا إذ انه يشتغل باكادير بينما تسكن الأسرة بزاوية سيدي يحيى بتاعلات بنواحي إقليم اشتوكة ايت بها 35 كلومتر عن مدينة اكادير، فيما بدا السيد لحسن الراجي أب محمد ، مصدوما من خبر الاعتقال و إصدار حكم بهذه القسوة بسرعة فائقة في حق ابنه الشاب، أسى و حزن عميق عبرت عنه نظراته الهادئة من وسط سحنته البيضاء زادته الظروف الاجتماعية وضيق ذات اليد تعقيدا، فيما يبقى الأمل العريض معقودا على الدعم الذي سيحضى به الزميل محمد الراجي و تدارك خطأ غياب الدفاع في المرحلة الابتدائية بتوفير هيئة واسعة ترافع عنه في المرحلة الاستئنافية.

وازداد محمد الراجي سنة 1979 بزاوية سيدي يحيى بمنطقة تاعلات باشتوكة ايت بها، وتابع دراسته الابتدائية بمسقط رأسه إلى حدود السنة السادسة ابتدائي وولوجه إلى المسجد القرآني لذات الزاوية حيث أتم حفظ القران الكريم، قبل انتقاله إلى أكادير ليعمل مساعدا لدى عمه بحي الداخلة، ليميل في وقت الفراغ إلى ممارسة المسرح و كتابة السيناريو ليجد فيما بعد طريقه إلى التدوين عبر "عالم محمد الراجي" وعبر موقع هسبريس، إذ يعتبر من اشد المؤمنين بورش الإصلاح ودعم مطالب المواطنين في الحياة الكريمة، ومن المعتقدين بالممارسة الفعلية لحرية الرأي والتعبير، وكانت أفكاره وتصوراته ذات طابع شمولي تتناول السياسة والمجتمع و الثقافة والدين وكامل جوانب الحياة المغربية
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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeMar 9 Sep 2008 - 13:45

Vive la liberté d'expression Rolling Eyes !!!

Et moi je pense que tous les médias vont reprendre cette affaire, bien sure ils s'enfoutent du blogueur , mais c'est une aubaine , une chance d'or pour insulter le Maroc, et rappeler notre colonisation du Sahara, et les droits de l'homme quand bafouillent, puis a l'Aiid sghir le roi vas donner sa grâce a des centaines de prisonniers parmi eux ce blogueur, et l'affaire vas finir.
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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeMar 9 Sep 2008 - 14:10

premièrement, la grâce royale si elle est octroyé n'est pas une faveur, ce blogeur passera quand même un mois en prison (2ans à défaut de grâce), la justice lui doit des excuses aussi, puisque normalement on ne met pas en prison quelqu'un parce qu'il a écrit un article, c'est cela le plus important.

deuxièmement, pourrions nous critiquer le Maroc sans être accusé de manque de patriotisme, parce que je vois que la liberté d'expression est en net recul depuis 5 ans, rappelez vous qu'il n'y a que le temps avance toujours, par contre la liberté d'expression peut regresser, c'est pas parce que les choses se sont améliorées par rapport à Hassan 2, que ca continuera comme cela pour toujours.

PS : d'ailleurs on n'est pas les seuls à mettre de gens en prison à cause d'insultes (http://maitre-eolas.fr/)
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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeMar 9 Sep 2008 - 17:27

Citation :
Téléphonie : numérotation à 10 chiffres au Maroc à partir de Mars 2009

Selon Al Massae, des sources à l’agence nationale des télécommunications (ANRT), a affirmé que quelque 150 millions de dirhams seront alloués au projet qui vise à renouveler la base de numéros portables et fixes. La même source a ajouté que les frais de ce projet seront à la charge des sociétés travaillant dans le domaine ainsi que les sociétés de suivit technique.
A compter du 6 mars 2009, la nouvelle numérotation comprendra 10 chiffres au lieu des 9 aujourd'hui. En clair, vous devrez ajouter un chiffre 6 au début de tout numéro de portable (065 deviendra 0665) et un 5 pour les numéros des téléphones fixes (022 deviendra 0522).

L’objectif de ce changement selon l’agence, vise à renouveler le parc de numérotation national qui arrive à saturation en raison de la demande soutenue notamment au niveau du mobile. D’autre part l’ANRT a affirmé que la nouvelle numérotation offrira 200 millions de nouveaux numéros pour les portables et 10 millions pour le fixe. De quoi tenir encore quelques années avant de changer... une nouvelle fois.
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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeMar 9 Sep 2008 - 17:39

pour les portables,saturation a cause des puces qui se vendent sans contrat,pour 10 dh on a un numero de mobile,les gens quand ils ne rechargent pas a temps,la puce reste inactive et le numero n'est reatribué que 3 ou 4 ans apres,en france on vend pas un numero sfr a la sauvette dans le metro parterre ou chez les revendeurs de telephonie mobile

sinon pour le fixe,le nombre d'abonnés va baisser puisque beaucoup l'on pris que pour supporter l'adsl qui est detronné par le wifi de wana,sans fil,sans facture et sans abonnement,seuls les entreprises et administrations sauvent encore le fixe.

la numerotation actuelle a eté lancée en octobre 2000.
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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeMar 9 Sep 2008 - 20:49

Citation :
Les élus de l’Istiqlal relancent l’arabisation

· La proposition de loi débattue en octobre

ELLE croupit depuis plus d’une décennie dans les tiroirs parlementaires! C’est de la proposition de loi relative à l’arabisation de l’administration et de la vie publique qu’il s’agit. Aux dernières nouvelles, les conseillers istiqlaliens l’ont déposée, lors de la session printanière, à la commission droit et législation de la 2e chambre. Parmi ses grandes lignes, l’arabisation des correspondances administratives. Légalement, l’argument se justifie: «Une notification rédigée dans la langue de Molière pose un problème de preuve. C’est le cas lorsque le destinataire ne sait pas lire le français», commente un conseiller istiqlalien, Ahmed Kadiri. Il évoque aussi des considérations politiques: l’arabe est la langue officielle, la langue du Coran... Sa négligence laisserait la porte ouverte aux extrémistes.
Des boucliers se sont déjà levés contre la proposition de loi relative à l’arabisation de l’administration et la vie publique. Une pétition, accessible sur le site amazighworld.org, a été signée par près de 200 personnes. La majorité des signataires réside bien évidemment au Maroc. Quelques sympathisants et militants résidant en Europe ou en Amérique, voire même en Algérie, Israël et aux Emirats arabes unis ont apposé également leur signature. Les pétitionnaires demandent «le retrait pur et simple de ce texte qui porte atteinte au pluralisme linguistique» et à la «consécration constitutionnelle de la langue amazighe». Sur ce dernier point, tout le monde semble être d’accord. C’est le cas par exemple du conseiller Sliman Al Amrani (PJD) et du porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication, Khalid Naciri, qui, ne l’oublions pas, est membre du Parti progressiste socialiste (PPS). En tout cas sur cette question, tout le monde est en communion, même le Parti de l’Istiqlal Ce n’est pas la première fois que cette proposition de loi passe par le circuit parlementaire. Elle a déjà été plus ou moins débattue durant la précédente législature 2002-2007. A l’époque, c’est Abderrahim Aouad qui présidait le groupe istiqlalien. «Les parlementaires allaient débattre du texte sur l’arabisation, mais le ministère chargé des relations avec le Parlement l’a bloqué. Car le règlement exige qu’il ne peut être discuté au même moment dans les deux chambres», confie une source. Cette version des faits a été confirmée par le conseiller Al Amrani. Il précise tout de même que c’est plutôt «l’ex-président du Parlement et actuel ministre de la Justice, Abdelouahed Radi, qui a pour les mêmes raisons demandé la suspension des débats.
Le gouvernement va-t-il soutenir cette proposition, sachant que «l’Exécutif peut le faire en signant un décret»? «En principe oui, surtout que le Premier ministre a rédigé une correspondance dans ce sens. Mais comme disent les Anglais, wait and see», commente une source bien informée. Rendez-vous donc à la rentrée parlementaire en octobre!
http://www.leconomiste.com/article.html?r=4
techniquement c est impossible sinon il faut revoir tout le système éducatif (en l'arabisant) et ça sera la faute mortelle
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MessageSujet: Re: Actualités nationales   Actualités nationales - Page 18 Icon_minitimeMar 9 Sep 2008 - 20:54

il veulent vraiment foutre le pays dans merdier comme la syrie Evil or Very Mad
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