messages : 3864 Inscrit le : 22/05/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Actualités internationales Ven 10 Avr 2015 - 17:44
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualités internationales Sam 16 Sep 2017 - 17:51
Citation :
La Chine exprime son soutien aux efforts de la Birmanie pour "préserver la stabilité"
Mardi 12 Septembre 2017
La Chine a exprimé mardi son soutien aux "efforts" des autorités birmanes afin de "préserver la stabilité" dans l'ouest du pays où les violences ont poussé, depuis fin août, 370.000 musulmans Rohingyas à fuir le pays et se réfugier au Bangladesh.
"Nous pensons que la communauté internationale devrait soutenir les efforts de la Birmanie pour préserver la stabilité de son développement national", a ajouté le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères lors d'un point presse.
L'ONU a, de son côté, dénoncé un "nettoyage ethnique", et son conseil de sécurité va se réunir mercredi pour discuter de la crise.
Sujet: Re: Actualités internationales Sam 30 Sep 2017 - 4:15
Lors d’une entrevue avec une chaîne de télévision indienne, cette pourriture d'Hassoun ce pseudo moufti syrien assadiste ,nie le génocide Rohingya ,et les accuse même d'avoir des liens avec des organisations terroristes et des services de renseignement pakistanais.
C’est gent sont vraiment les ennemis d'Allah et de son messager .
jf16 General de Division
messages : 41440 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Dim 1 Oct 2017 - 17:36
Citation :
Attaque à Edmonton: Trudeau "extrêmement préoccupé et indigné"
AFP 01/10/2017
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau s'est déclaré dimanche "extrêmement préoccupé et indigné" par les attaques dans la nuit à Edmonton (ouest) dans lesquelles un policier et quatre piétons ont été blessés dans deux incidents séparés commis par le même suspect. "Nous ne pouvons pas laisser, et nous ne laisserons pas, l'extrémisme violent prendre racine" parmi les populations, a déclaré le chef du gouvernement canadien.
"Je suis extrêmement préoccupé et indigné par cette tragédie", a-t-il poursuivi en parlant d'"un attentat terroriste" visant "un policier (...) et d'autres personnes innocentes, qui étaient venues encourager leur équipe de football". La police canadienne a ouvert une enquête pour "acte de terrorisme" après l'agression au couteau d'un policier par un individu qui a ensuite renversé et blessé avec un véhicule quatre autres personnes dans la nuit de samedi à dimanche à Edmonton. "Nous savons que le Canada tire sa force de notre diversité, et nous ne nous laisserons pas intimider par ceux qui cherchent à nous diviser ou à promouvoir la peur", a ajouté Justin Trudeau.
"Les premiers rapports indiquent qu'il s'agit d'un autre exemple de la haine contre laquelle nous devons demeurer vigilants", a dit le Premier ministre qui a remercié les premiers secours et la police. "Chaque jour, les policiers s'exposent à des risques importants pour nous, et cet attentat nous rappelle durement les sacrifices auxquels ils consentent pour le bien de la population", a-t-il conclu.
messages : 41440 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Lun 2 Oct 2017 - 19:33
Citation :
Canada : l'auteur présumé de la tuerie de la mosquée de Québec inculpé
AFP 02/10/2017
L'auteur présumé de la tuerie qui a fait six morts dans une mosquée de Québec fin janvier a été formellement inculpé lundi d'homicide et de tentative de meurtre.
Pour la première fois depuis la fusillade du 29 janvier, un homme grièvement blessé lors du drame ainsi que quatre veuves de victimes ont assisté à la comparution d'Alexandre Bissonnette, qui est demeuré impassible lors de cette courte audition chargée d'émotion.
L'homme de 27 ans a été inculpé pour le meurtre de six personnes et de tentative de meurtre concernant les 35 autres fidèles qui se trouvaient dans la mosquée, selon le procureur aux poursuites criminelles et pénales.
"C'est un progrès énorme", a dit Boufeldja Benabdallah, cofondateur du Centre culturel islamique de Québec, tout en déplorant que l'ancien étudiant aux idées proches de l'extrême droite n'ait pas été accusé de "terrorisme". Les 35 fidèles survivants, dont quatre enfants de 8 à 12 ans, "ne doivent pas être laissés pour compte", a-t-il dit. "Ils étaient sur place, ils ont été blessés dans leur corps, leur moral, leur psychique. La justice est en train de jouer un rôle fondamental pour soigner ces blessures".
La date du procès, "qui aura lieu devant un juge et un jury de la Cour supérieure du Québec", sera fixée le 11 décembre, a indiqué le procureur.
Le 29 janvier, pendant la prière du dimanche soir, un tireur avait fait irruption dans la mosquée du quartier résidentiel de Sainte-Foy à Québec et ouvert le feu sur les fidèles rassemblés avec une arme de poing, faisant six morts, soit l'une des pires tueries contre des musulmans en Occident. Les jours suivants, des milliers de personnes dont le Premier ministre du Canada Justin Trudeau s'étaient rassemblées à Québec pour exprimer leur soutien à la communauté musulmane.
messages : 8005 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Mar 3 Oct 2017 - 14:10
RT a écrit:
Catalogne et Kosovo : la Serbie dénonce «l'hypocrisie» et le «deux poids deux mesures» de l'UE
3 oct. 2017, 09:39
jf16 General de Division
messages : 41440 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Jeu 5 Oct 2017 - 18:22
Citation :
Israël : la «sécurité» passe avant tout
5 octobre 2017
Alors que la Birmanie fait face à une vague de réprobation internationale, les ventes d’armes israéliennes à ce pays constituent un sujet très sensible. Rappelons que les ventes d’armes à la Birmanie ont été interdites par l’Union européenne et les Etats-Unis.
Fait exceptionnel, la cour suprême israélienne, saisie par des militants des droits de l’Homme qui dénoncent ces exportations à un pays accusé de crimes de guerre contre sa minorité musulmane, a gardé le secret sur ses délibérations. Selon ces activistes, la plus haute instance judiciaire israélienne a rejeté leur action pour des «raisons de sécurité» et autorisé le ministère de la Défense à poursuivre les exportations militaires en Birmanie.
Ces dernières années, la coopération entre les deux pays avait été totalement assumée, avant qu’une censure stricte soit imposée. L’Etat hébreu a ainsi accueilli en 2015 le chef d’état-major de l’armée birmane, Min Aung Hlaing, qui avait alors annoncé l’acquisition de vedettes de patrouille de type Dvora III, construites par le groupe public Israel Aerospace Industries.
L’an dernier, la firme israélienne TAR Ideal Concepts avait vendu des CornerShot, un équipement permettant de tirer dans des coins pour le compte des forces spéciales de sécurité de la Birmanie. Le chef de l’Agence pour les exportations militaires israéliennes s’est également rendu en Birmanie en 2016.
A noter que les ONG n’avaient pas eu davantage de succès l’an dernier lorsqu’elles avaient présenté un recours à la Cour suprême contre les ventes d’armes au Soudan du Sud, pays déchiré par la guerre civile, ou lorsqu’elles ont demandé de publier les données concernant les exportations militaires vers le Rwanda avant le génocide de 1994.
http://www.ttu.fr/israel-securite-passe/
jf16 General de Division
messages : 41440 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Ven 6 Oct 2017 - 15:53
Citation :
06.10.2017
Le pied de nez du comité Nobel aux puissances nucléaires
Le prix Nobel de la paix 2017 a été attribué à l'Ican, la campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires. L'Ican est une coalition d'organisations non gouvernementales présentes dans plus de cent pays. Elle a vu le jour en Australie et a été officiellement lancée à Vienne en 2007.
Dans un communiqué, l'Ican a dit sa "fierté" et parlé d'un "grand honneur" récompensant les efforts qui ont abouti le 7 juillet dernier à l'adoption par 122 pays du Traité de l'Onu sur l'interdiction des armes nucléaires, même si des puissances disposant de ce type d'armes comme les Etats-Unis, la Chine, la Russie, la France et la Grande-Bretagne sont restées à l'écart des négociations.
Avant la Campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires (ICAN), le prix Nobel de la paix a récompensé plusieurs acteurs engagés dans la lutte contre la prolifération nucléaire. 2005: l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et son directeur Mohamed El Baradei (Egypte) pour "leurs efforts visant à prévenir l'usage de l'énergie nucléaire à des fins militaires". 1995: le Mouvement anti-nucléaire Pugwash (fondé au Canada) et son créateur, le physicien Joseph Rotblat (Grande-Bretagne) pour "leurs efforts pour réduire et, à plus long terme, éliminer les armes nucléaires dans le monde". 1985: l'Internationale des médecins pour la prévention contre la guerre nucléaire (fondée aux Etats-Unis) pour son "travail d'information" afin d'améliorer la prise de conscience des conséquences d'une guerre nucléaire. 1982: les diplomates suédois Alva Myrdal et mexicain Alfonso Garcia Robles, pour leur rôle dans les négociations menées aux Nations unies sur le désarmement. 1975: le dissident et physicien nucléaire Andreï Sakharov (URSS), pour sa lutte en faveur du désarmement nucléaire. 1974: l'ancien Premier ministre japonais Eisaku Sato, pour avoir renoncé à l'option nucléaire pour son pays. 1962: le chimiste et physicien américain Linus Carl Pauling, pour sa campagne contre les essais nucléaires. 1959: l'homme politique britannique Philip Noel-Baker, pour ses efforts afin d'empêcher la guerre nucléaire entre les États-Unis et l'Union soviétique.
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Ven 6 Oct 2017 - 20:02
mince! j'avais parier que BOUTEFLIKATRE l'aurai cette année...
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 03/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Ven 6 Oct 2017 - 21:02
BOUBOU a écrit:
mince! j'avais parier que BOUTEFLIKATRE l'aurai cette année...
L'année prochaine inchallah pour booster sa campagne pour un 5e mandat... Quel algérien ne voudrait pas d'un prix nobel comme président ?
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
jf16 General de Division
messages : 41440 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Mer 11 Oct 2017 - 18:00
Citation :
La répression de l'armée conçue pour expulser les Rohingyas de Birmanie, selon l'ONU
AFP 11/10/2017
La campagne de répression "systématique" contre les Rohingyas a été conçue pour expulser définitivement la minorité musulmane de l'Etat Rakhine (ouest de la Birmanie), a déclaré mercredi l'ONU.
"Les attaques brutales contre les Rohingyas dans la partie septentrionale de l'Etat Rakhine ont été bien organisées, coordonnées et systématiques, avec l'intention non seulement de pousser la population en dehors de la Birmanie, mais aussi de les empêcher de revenir chez eux", a conclu une enquête de l'ONU.
Une équipe d'enquêteurs a interviewé des dizaines de réfugiés ayant fui vers le Bangladesh voisin après le déclenchement le 25 août d'attaques par des activistes rohingyas contre les forces de sécurité birmanes dans l'Etat Rakhine, qui ont provoqué la campagne de répression de l'armée. Plus d'un demi-million de Rohingyas ont fui depuis la fin août, selon l'ONU, soit la moitié de cette communauté musulmane apatride, installée en Birmanie depuis des décennies.
L'enquête a montré que la dernière vague d'"opérations de nettoyage" militaires dans cet Etat de l'ouest du pays avait en fait commencé avant le 25 août, peut-être début août, ce qui contredit les affirmations des autorités birmanes selon lesquelles la campagne de répression visait uniquement à répondre aux attaques des activistes. Les enquêteurs ont dessiné les grandes lignes d'une campagne militaire destinée à éradiquer les Rohingyas de la Birmanie bouddhiste, où ils ont souffert de persécutions depuis des décennies.
"Dans certains cas, avant et pendant les attaques, des mégaphones ont été utilisés pour annoncer: +Vous n'êtes pas d'ici - allez au Bangladesh. Si vous ne partez pas, nous allons brûler vos maisons et vous tuer+", a indiqué l'ONU dans son rapport.
Des enseignants, ainsi que des responsables culturels, religieux et communautaires ont également été visés dans la récente campagne de répression "avec la volonté de rabaisser l'histoire, la culture et les connaissances des Rohingyas", poursuit le rapport.
"Des efforts ont été entrepris pour effectivement effacer des repères dans la géographie du paysage et de la mémoire rohingyas de telle façon qu'un retour sur leurs terres n'aboutirait à rien d'autre qu'un terrain désolé et méconnaissable."
Les conclusions de l'enquête sont basées sur les interviews de réfugiés arrivés au Bangladesh entre le 14 et le 24 septembre. L'ONU a précisé que les enquêteurs avaient parlé à des centaines de personnes au cours de 65 interviews, certaines individuelles et d'autres avec des groupes allant jusqu'à 40 personnes.
messages : 41440 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Dim 15 Oct 2017 - 17:14
Citation :
Timor oriental et Australie se mettent d'accord sur leur frontière maritime
La Haye, 15 oct 2017 (AFP) -
L'Australie et le Timor oriental sont arrivés à un projet de traité délimitant leur frontière maritime, un sujet rendu particulièrement difficile par la présence d'importants gisements de gaz et de pétrole dans la zone contestée, a-t-on indiqué dimanche de source officielle.
"Le Timor oriental et l'Australie sont arrivés à un accord sur le texte complet d'un projet de traité" au cours de négociations confidentielles qui se sont tenues à La Haye cette semaine, a annoncé la Cour permanente d'Arbitrage, basée à La Haye.
Ce texte "délimite la frontière maritime entre eux dans la mer de Timor et règle notamment la question du statut légal du gisement de gaz de Greater Sunrise" et ouvre "une voie vers le développement de cette ressource et le partage des revenus", a ajouté la Cour sans donner plus de détails.
Un premier accord entre les deux pays avait été signé en 2006, notamment pour régler le partage des milliards de dollars de revenus des grands gisements de pétrole et de gaz de la zone frontalière.
Ces ressources représentent un revenu particulièrement important pour le Timor oriental, devenu indépendant de l'Indonésie en 2002 et qui vit toujours dans une grande pauvreté.
Mais le Timor avait dénoncé cet accord peu après l'avoir signé, estimant que l'Australie avait notamment utilisé l'espionnage pendant les négociations qui avaient commencé en 2004 pour obtenir un accord qui lui était plus favorable. L'Australie avait finalement accepté en janvier de cette année de renoncer à l'accord et de renégocier la question.
Les deux gouvernements devront maintenant approuver le traité, puis se retrouver en novembre à Singapour, notamment pour fixer une date pour la signature du traité, qui devrait avoir lieu en 2018.
messages : 41440 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Mar 17 Oct 2017 - 11:05
Citation :
17.10.2017
La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) a pris fin
Le dimanche 15 octobre a pris fin la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti, la MIinustah, après 13 ans sur le territoire haïtien.
Déployée en 2004 après l'éviction du président Jean-Bertrand Aristide, la Minustah a compté avec 6 700 soldats et 1 622 policiers civils.
La présence des soldats de l’Onu a vite été contestée par la population haïtienne. C’est surtout après le séisme de 2010 que l’Onu est montrée du doigt alors qu'un épidémie de choléra fait rage sur l’île et fait dix mille victimes. Elle aurait été provoquée par des casques bleus népalais. Le secrétaire général Ban Ki-Moon présentera les excuses des Nations Unies.
Lundi, la Munujusth (Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice en Haïti) a officiellement pris la relève. L’objectif de cette mission est de renforcer le système judiciaire en Haiti.
Sans composante militaire, la Minujusth comptera jusqu’à sept unités de police constituées –soit 980 personnes– et 295 policiers hors unités constituées, pour une période initiale de six mois allant du 16 octobre 2017 au 15 avril 2018, précise la résolution 2350.
Sujet: Re: Actualités internationales Lun 23 Oct 2017 - 18:56
Citation :
Italie: large victoire des autonomistes en Vénétie et en Lombardie le 23/10/2017
Les électeurs de ces riches régions italiennes ont voté dimanche en faveur d'une plus grande autonomie. Des négociations vont s'ouvrir avec Rome.
La Catalogne fait-elle des émules? Les riches régions italiennes de la Vénétie et de la Lombardie ont voté dimanche à une écrasante majorité en faveur d'une plus grande autonomie, avec une participation suffisamment importante pour leur donner un pouvoir de négociation face à Rome.
Selon les chiffres quasi-définitifs, les électeurs de ces référendums légaux ont voté à 95% en faveur du oui en Lombardie, et à 98% en Vénétie. La participation était, elle, estimée à respectivement 40% et 57%. Le président de la Lombardie, Roberto Maroni, avait indiqué qu'une participation supérieure à 34% serait un succès. En Vénétie, le scrutin n'était valide que si un quorum de 50% était dépassé.
Le président de la Vénétie, Luca Zaia, a évoqué un "big bang" institutionnel, soulignant que la volonté d'autonomie était partagée "par une population entière" et non portée par un seul parti. La Vénétie, qui compte un riche tissu de PME, a une forte identité, notamment autour de Venise, qui fut indépendante pendant un millénaire.
Négociations à venir avec Rome
Les électeurs devaient dire s'ils souhaitaient que leur région dispose de "formes supplémentaires et conditions particulières d'autonomie", selon la formule inscrite dans la Constitution. La nature et l'ampleur de cette autonomie doit désormais être négociée avec Rome, puis validée par le Parlement italien.
Matteo Salvini, le leader de la Ligue du Nord (extrême droite), parti au pouvoir dans les deux régions et promoteur du référendum, s'est félicité que des millions d'électeurs aient demandé "une politique plus proche, plus concrète et efficace, moins de bureaucratie et de gâchis".
Le oui avait aussi le soutien de Forza Italia de Silvio Berlusconi (centre droit), du Mouvement Cinq étoiles (populiste) et de plusieurs syndicats et organisations patronales. Le Parti démocrate (centre gauche, au pouvoir) n'avait pas donné de consigne de vote
Régions les plus riches d'Italie
La Lombardie (10 millions d'habitants) et la Vénétie (5 millions) figurent parmi les régions les plus riches d'Italie et contribuent à hauteur de 30% au PIB du pays. Elles sont aussi parmi les plus "vertueuses" en termes d'endettement, de dépenses publiques par habitant et de fonctionnement du système de santé. Surtout, elles présentent à elles deux un solde fiscal - différence entre ce que les habitants versent en taxes et impôts et reçoivent au titre des dépenses publiques - de 70 milliards d'euros.
Une somme colossale dont Roberto Maroni et Luca Zaia entendent réclamer la moitié à Rome, parallèlement à des compétences renforcées en matière d'infrastructures, de santé ou d'éducation. Ils estiment que les fonds publics sont mal gérés par l'État central et pourraient être utilisés de manière beaucoup plus efficace, y compris via des partenariats entre régions.
Sujet: Re: Actualités internationales Mar 14 Nov 2017 - 21:30
La cyber-guerre lancée par la Russie depuis quelques temps !
Citation :
How Russian bots appear in your timeline
http://www.bbc.com/news/technology-41982569
jf16 General de Division
messages : 41440 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Ven 1 Déc 2017 - 17:35
Citation :
Le demi-frère de Kim Jong-Un avait un antidote au VX (experte)
AFP 01/12/2017
Le demi-frère du dirigeant de la Corée du Nord Kim Jong-Un avait sur lui un médicament pouvant être utilisé comme antidote au VX, agent neurotoxique avec lequel il a été assassiné en Malaisie, a indiqué une experte au procès.
Kim Jong-Nam avait 12 comprimés d'Atropine dans son sac à dos quand il a été agressé le 13 février à l'aéroport international de Kuala Lumpur, avant de succomber peu après à cet agent, version hautement mortelle du gaz sarin considérée comme une arme de destruction massive.
Deux jeunes femmes, l'Indonésienne Siti Aisyah et la Vietnamienne Thi Huong, sont jugées pour assassinat par la Haute Cour de Shah Alam, un district proche de l'aéroport situé à la périphérie de Kuala Lumpur. Elles avaient été arrêtées peu après le crime et avaient plaidé non coupables à l'ouverture du procès le 2 octobre, affirmant avoir été trompées, croyant participer à une émission de télévision du style "caméra cachée".
Au cours d'une audience cette semaine, K. Sharmilah, une experte en matière de poisons auditionnée en tant que témoin, a déclaré que Kim Jong-Nam avait sur lui de l'Atropine, une substance organique qui peut être utilisée comme un traitement pour les personnes attaquées avec des agents neurotoxiques tels le VX. Elle a ajouté avoir reçu de la police plusieurs substances à tester, parmi lesquelles une bouteille contenant des comprimés qui se sont révélés être de l'Atropine.
La raison pour laquelle Kim Jong-Nam avait sur lui une telle substance n'a "jamais été établie", a indiqué pour sa part l'avocat de l'Indonésienne.
Des images de caméras de surveillance de l'aéroport ont montré les deux femmes s'approchant de Kim par derrière, avant de lui asperger un produit liquide sur le visage. Elles risquent la peine de mort.
Dès le début de l'affaire, la Corée du Sud a accusé le Nord d'avoir orchestré l'assassinat, ce que Pyongyang a toujours démenti. Kim Jong-Nam était un critique du régime nord-coréen et vivait en exil.
Jérusalem: Washington totalement isolé à l'ONU lors d'un vote
Par Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 18/12/2017 à 19:46 Publié le 18/12/2017 à 19:35
Les Etats-Unis ont mis aujourd'hui leur veto à une résolution de l'ONU condamnant leur reconnaissance unilatérale de Jérusalem comme capitale d'Israël, dont l'approbation par leurs quatorze partenaires au Conseil de sécurité représente un camouflet pour Washington. Le vote unanime de quatorze des quinze membres du Conseil de sécurité, dont la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni --les deux plus proches alliés européens des Etats-Unis--, a été vivement dénoncé par l'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley.
C'"est une insulte et un camouflet que nous n'oublierons pas", a lancé la diplomate, le regard noir.Nikki Haley n'a pas précisé si les Etats-Unis pourraient prendre des mesures de rétorsion contre les pays ayant voté le texte ou accentuer leur volonté de moins participer au financement de l'ONU dont ils sont les premiers contributeurs. Présenté par l'Egypte, qui a dénoncé les "graves répercussions" de la décision américaine, le texte réclamait que la décision annoncée il y a une dizaine de jours par le président républicain Donald Trump soit révoquée. La reconnaissance a déclenché la colère des Palestiniens, des manifestations dans le monde musulman et une réprobation quasi unanime de la communauté internationale.
C'est une belle claque ... il faut maintenant que la Palestine soit reconnue par l'ONU !
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités internationales Mer 3 Jan 2018 - 19:16
Citation :
Donald Trump à Kim Jong-Un: "Mon bouton nucléaire est beaucoup plus gros"
Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 03/01/2018 à 07:26
Dans un tweet dont il a le secret, et alors que Seoul tente de relancer les négociations avec la Corée du Nord, le président américain maintient la pression sur Pyongyang.
"Le leader nord-coréen Kim Jong-Un vient d'affirmer que le 'bouton nucléaire est sur son bureau en permanence' (...) informez-le que moi aussi j'ai un bouton nucléaire, mais il est beaucoup plus gros et plus puissant que le sien, et il fonctionne!". Le président américain Donald Trump a moqué mardi son homologue nord-coréen, alors que la Corée du Sud a appelé de ses voeux mardi à la relance des discussions avec Pyongyang.
Kim Jong-Un s'est servi de son adresse à la nation du Nouvel An pour répéter que son pays était un Etat nucléaire à part entière, avertissant qu'il avait en permanence à sa portée le "bouton" atomique. Le dirigeant nord-coréen avait parallèlement fait une ouverture en direction du Sud en expliquant que Pyongyang pourrait participer aux jeux Olympiques d'hiver en Corée du sud. Les sud-coréens proposent effectivement de discuter de la participation de la Corée du Nord aux jeux de Pyeongchang et "d'autres questions d'intérêt mutuel pour l'amélioration des relations intercoréennes".
Réouverture du canal de communication
Au lendemain de cette main tendue par la Corée du Sud, Pyongyang a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi qu'il rouvrirait le canal de communication intercoréen à 7h30 heure de Paris. Le dirigeant nord-coréen a également "salué" le soutien apporté par Séoul à sa proposition de paix, a déclaré de son côté Ri Son-Gwon, chef du Comité nord-coréen pour la réunification pacifique de la Corée (CRPC), à la télévision officielle nord-coréenne.
Washington a d'ores et déjà rejeté mardi la perspective de négociations entre la Corée du Nord et la Corée du Sud comme un simple "rafistolage", avertissant que les Etats-Unis n'accepteront jamais une Corée du Nord dotée de l'arme nucléaire. Les Etats-Unis ne "prendront aucun entretien au sérieux s'il ne porte pas sur l'interdiction de toutes les armes nucléaires en Corée du Nord", avait indiqué l'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley, avant les derniers tweets de Donald Trump.
Dès le 1er janvier, Donald Trump ouvre un conflit avec le Pakistan
Publié le 02/01/2018
Dans un tweet, le président américain a accusé le Pakistan de “mensonges” et de “duplicité” dans la lutte contre le terrorisme. La réaction d’Islamabad ne s’est pas fait attendre
L’année 2018 démarre mal pour les relations américano-pakistanaises. Dans son premier tweet de l’année, Donald Trump a dénoncé “les mensonges et la duplicité” d’Islamabad à l’égard des États-Unis, considérant que les dirigeants américains étaient “pris pour des idiots” et que cela devait cesser.
Le président américain affirme que le Pakistan continue d’“abriter” les terroristes contre lesquels les États-Unis luttent en Afghanistan, alors que l’Amérique a versé “33 milliards de dollars d’aide au Pakistan” ces quinze dernières années. “Cela suffit !” conclut-il.
Comme le souligne Dawn, ce “nouveau revers” arrive après “plusieurs semaines de tensions” entre les deux pays. Le journal pakistanais relève que le timing de ces propos – le tweet a été posté à 6 heures du matin heure de la côte est – suscite beaucoup d’interrogations sur un changement de stratégie à venir de la part des Américains dans la région.
Au bout d’une heure, le ministre pakistanais des Affaires étrangères avait déjà répliqué sur Twitter, annonçant qu’une réponse serait rapidement apportée et que la différence serait faite “entre les faits et la fiction”. L’ambassadeur des États-Unis au Pakistan a été convoqué le jour même par le gouvernement d’Islamabad en signe de “protestation”, afin de prévenir Washington que le Pakistan n’entendait “plus se laisser dicter sa conduite par qui que ce soit”, rapporte le quotidien The Nation. La prise de position de Donald Trump “n’a aucun sens”, a expliqué le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Khawaja Muhammad Asif, le Pakistan ayant déjà appelé les États-Unis à “être logiques dans leurs attentes”.
D’après The News, cependant, cette crise diplomatique annonce des temps “plus difficiles” entre Washington et Islamabad. “Nous avons affaire à un président américain très imprévisible, connu pour faire des déclarations qui sont par la suite démenties. Ce tweet n’annonce pas la fin définitive de l’aide financière américaine au Pakistan mais il augure d’une ligne plus dure”, estime dans ce journal Michal Kugelman, chercheur au think tank américain Wilson Center.
Sujet: Re: Actualités internationales Sam 6 Jan 2018 - 3:51
Citation :
Le Pakistan s’attaque à Trump : « l’histoire nous apprend à ne pas faire confiance aux Etats-Unis »
Par Cheikh Dieng - 5 janvier 2018
Le Pakistan a sèchement répondu aux Etats-Unis après la confirmation de l’administration Trump que le gouvernement américain a suspendu une aide militaire estimée à 255 millions de dollars destinés à ce pays pour le soutenir dans sa guerre contre le terrorisme
Rien ne va plus entre les Etats-Unis et le Pakistan. En effet, tout a commencé ce 1er janvier lorsque Donald Trump, président des Etats-Unis, s’est durement attaqué au Pakistan lui reprochant son manque d’engagement dans la lutte contre le terrorisme. Le président américain avait accusé le gouvernement pakistanais de n’avoir fourni que des mensonges.
Dans son twitte, Trump écrit : « les Etats-Unis ont stupidement donné au Pakistan plus de 33 millions de dollar en aide ces quinze dernières années, et il ne nous a fourni que des mensonges et de la supercherie, pensant que nos dirigeants sont des idiots. Il donne refuge aux terroristes que nous recherchons en Afghanistan, avec peu d’aide ».
« Le président est frustré de l’attitude du Pakistan »
Dans la presse américaine, on révélait que Trump était d’ailleurs sur le point de suspendre une aide de 225 millions de dollars destinés au Pakistan. Cette décision a été confirmée ce vendredi par l’administration américaine par le truchement de Heather Nauert, sa porte-parole. « Nous ne fournirons pas d’équipements militaires et des fonds au Pakistan à moins que la loi ne nous l’exige », martèle-t-elle.
CNN parle d’une aide estimée à 255 millions de dollars déduite du budget 2016. Ce vendredi, les autorités militaires américaines ont soutenu Donald Trump dans sa décision. Pour H.R McMaster, conseiller de Trump, le président est frustré. « Le président est frustré. (…) Il est frustré de l’attitude du Pakistan car ce pays continue de fournir de l’aide à ces groupes (terroristes, ndlr) », a-t-il déclaré dans une interview accordée à Voice of America.
« Notre pays a été témoin du pire bain de sang »
Au Pakistan, la décision de Trump de couper l’aide n’a pas manqué de susciter des réactions dans la classe politique. Khawaja Asif, ministre pakistanais des Affaires étrangères, ne décolère pas. « L’histoire nous enseigne de ne pas faire confiance aveuglément aux Etats-Unis », a-t-il réagi sur twitter.
Il ajoute :« Tu nous as demandé ce qu’on a fait. Un dictateur s’est rendu. (…) Notre pays a été témoin du pire bain de sang, vous avez mené 57 800 attaques contre l’Afghanistan à partir de nos bases, à partir de nos bases vos forces se sont approvisionnées en armes et en explosifs, des milliers de nos civils et de nos soldats sont devenus des victimes de la guerre que vous avez déclarée ».
Sujet: Re: Actualités internationales Mer 7 Mar 2018 - 10:04
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Le Sri Lanka proclame l'état d'urgence pour endiguer des émeutes anti-musulmans
AFP Modifié le 06/03/2018 à 18:34
Le Sri Lanka a proclamé mardi l'état d'urgence pour 10 jours après des émeutes dirigées contre la minorité musulmane et des violences qui ont causé la mort de deux personnes et la destuction d'une centaine d'habitations et commerces dans une région du centre du pays.
Le gouvernement a indiqué avoir pris cette décision, une première depuis sept ans, face à l'échec de la police à faire cesser la violence dans la région de Kandy.
Des militaires et des forces spéciales de la police lourdement armées ont été déployés pour rétablir l'ordre dans la région, où les émeutiers ont défié un couvre-feu décrété lundi.
"Le gouvernement prend toutes les mesures possibles pour protéger la population, en particulier les musulmans", a déclaré le Premier ministre Ranil Wickremesinghe, devant le Parlement.
Il a indiqué qu'une enquête avait été ouverte sur les failles dans l'action de la police, qui ont permis à des foules d'émeutiers cinghalais d'incendier des mosquées, des maisons et des commerces appartenant aux musulmans.
Le corps d'un homme musulman de 24 ans a été retrouvé mardi dans les ruines d'une maison incendiée. La police a indiqué qu'une vingtaine d'émeutiers avaient été arrêtés.
La région, connue pour ses plantations de thé et ses sites bouddhistes, est touchée depuis le week-end par des violences, qui ont fait suite au décès d'un Cinghalais bouddhiste battu par une foule la semaine dernière.
Les Cinghalais, majoritairement bouddhistes, constituent les trois quarts des 21 millions d'habitants de l'île. Les musulmans représentent environ 10 % de la population et les Tamouls, majoritairement hindous, environ 18 %.
Le Sri Lanka connaît une montée de l'extrémisme bouddhiste, attisé par des moines radicaux.
L'état d'urgence donne aux autorités des pouvoirs accrus pour déployer des forces, arrêter des suspects et les maintenir plus longtemps en détention.
Le président Maithripala Sirisena a déclaré que cette décision allait permettre de "corriger la situation de sécurité insatisfaisante qui prévaut dans certaines parties du pays".
"La police et les forces armées ont été dotés des pouvoirs nécessaires pour faire face aux éléments criminels dans la société et rétablir la normalité", a-t-il dit.
Le porte-parole de la police, Ruwan Gunasekera, a indiqué que l'état d'urgence avait donné aux forces de l'ordre le pouvoir d'arrêter ceux qui utiliseraient les réseaux sociaux pour inciter à la haîne et attiser les violences.
Le Parlement sri-lankais a formulé des excuses mardi à l'égard de la minorité musulmane.
Risque d'embrasement
La violence dans la région de Kandy, une région de collines verdoyantes habituellement fréquentée par les touristes et les pélerins, menace d'attiser les tensions qui ont suscité de récents épisodes de violences dans d'autres régions.
L'état d'urgence, proclamé à l'issue d'un Conseil des ministres extraordinaire, l'a été pour la première fois depuis 2011.
Ce pays insulaire avait été placé sous le régime de l'état d'urgence durant près de trois décennies avant la proclamation en 2009 par le gouvernement de sa victoire militaire contre la rébellion tamoule.
Selon le gouvernement, les violences se concentrent à Kandy, mais il a souligné lundi la nécessité d'empêcher que "la situation se développe en embrasement inter-communautaire".
La semaine dernière, des foules avaient incendié des commerces appartenant à des musulmans et attaqué une mosquée dans l'est du pays, après des accusations selon lesquelles un responsable musulman avait introduit des contraceptifs dans de la nourriture vendue à des Cinghalais.
Le gouvernement a dénoncé des accusations sans fondement et ordonné l'arrestation de ceux qui les propageaient. En novembre dernier, un homme avait été tué lors d'émeutes dans le sud de l'île. Des affrontements entre bouddhistes et musulmans avaient fait quatre morts et de nombreux blessés en juin 2014.
En Birmanie, autre pays à majorité bouddhiste, l'armée a été accusée d'épuration ethnique contre la minorité musulmane des rohingyas depuis le déclenchement fin août d'opérations dans l'ouest du pays.
Près de 690.000 musulmans rohingyas vivant dans cette région se sont réfugiés au Bangladesh. L'armée et des milices bouddhistes sont accusées de multiples exactions: viols, torture, meurtres, incendies de villages.
Sujet: Re: Actualités internationales Sam 14 Avr 2018 - 18:28
Citation :
Un labo suisse au coeur d'un imbroglio dans l'enquête sur l'affaire Skripal
La Russie accuse l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) d'avoir trafiqué les résultats de son enquête sur l'empoisonnement de l'ex-espion russe Sergueï Skripal, et d'avoir occulté des résultats du laboratoire suisse en charge des analyses. D'après le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le Laboratoire Spiez de l'Office fédéral de la protection de la population (OFPP), spécialisé dans les menaces chimiques, a envoyé à l'OIAC les résultats de son analyse à partir d'échantillons prélevés à Salisbury (sud de l'Angleterre), où Sergueï Skripal et sa fille ont été empoisonnés le 4 mars.
"La substance BZ a été découverte dans tous les échantillons. Le BZ est un agent neurotoxique (...), cette substance était en service en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et dans d'autres pays de l'Otan. Elle n'a jamais été utilisée en URSS et en Russie", a-t-il ajouté.
Conclusions du laboratoire suisse omises? "Le BZ n'est pas mentionné dans le rapport de l'OIAC. Nous nous demandons pourquoi cette information, qui reflète les conclusions des spécialistes du Laboratoire Spiez, a été omise dans ce document", a poursuivi le chef de la diplomatie russe.
"Et si l'OIAC réfute sa collaboration avec le Laboratoire Spiez, il sera intéressant d'écouter leurs explications", a encore déclaré Sergueï Lavrov.
Pas de fuite côté Spiez Contacté par la RTS, le Laboratoire Spiez n'a pas commenté cette annonce, mais s'est défendu d'être à l'origine d'une communication aux autorités russes. "Il est bien clair que le Laboratoire Spiez n'a pas donné d'informations à la Russie", a affirmé le responsable de la communication du Département fédéral de la défense, de la protection et des sports (DDPS), dont dépend l'OFPP et le laboratoire.
L'OIAC avait annoncé jeudi que les analyses en laboratoire "confirmaient les découvertes du Royaume-Uni quant à l'identité de l'agent chimique toxique utilisé à Salisbury" pour empoisonner Sergueï Skripal et sa fille.
Responsabilité pas établie La substance chimique est d'une "grande pureté", a précisé l'organisation, sans toutefois établir de responsabilités dans cette affaire où Londres accuse Moscou, qui clame son innocence.
L'empoisonnement de l'ex-agent double russe et de sa fille a provoqué une grave crise diplomatique entre Moscou d'un côté et Londres et ses alliés occidentaux de l'autre, se traduisant par la plus grande vague d'expulsions croisées de diplomates de l'histoire.
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Sujet: Re: Actualités internationales Mar 24 Avr 2018 - 22:30
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Sujet: Re: Actualités internationales Mer 27 Juin 2018 - 12:27
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Birmanie : nouveaux détails sur les responsables des massacres de Rohingya
Des enquêtes de Reuters et Amnesty lèvent le voile sur la chaîne de commandement à l’origine de la répression contre cette minorité en Birmanie.
LE MONDE | 27.06.2018
Une longue enquête de l’agence de presse Reuters et une étude approfondie de l’ONG de défense des droits de l’homme Amnesty International (AI) apportent une lumière inédite sur la chaîne de commandement et les unités de l’armée birmane qui ont mené à partir de l’été 2017 une vague de répression d’une ampleur inédite contre les Rohingya.
L’Organisation des Nations unies (ONU) a qualifié les massacres, viols, incendies de villages et autres violences perpétrés contre cette minorité musulmane d’« exemple même du nettoyage ethnique ». Plus de 700 000 personnes ont depuis fui la Birmanie pour se réfugier au Bangladesh voisin, soit plus de 80 % de la population rohingya qui vivait au début de l’été dernier dans le nord de l’Etat d’Arakan.
Les nouveaux travaux, publiés l’un mardi 26 juin par Reuters et l’autre mercredi 27 par Amnesty, montrent comment des unités connues pour leur particulière brutalité lors de campagnes précédentes dans des régions en proie à des insurrections armées, en particulier dans l’Etat Kachin dans le Nord birman, ont été envoyées dès le début du mois d’août 2017 dans l’Arakan.
« S’ils sont bengalis, ils seront tués »
Des centaines de soldats de deux groupes d’infanterie légère, les 33e et 99e divisions, avaient été déployés au moins deux semaines avant que ne débute le massacre de ceux que les Birmans qualifient de « Bengalis », les assimilant à des étrangers. Ainsi, l’agence de presse Reuters a-t-elle trouvé des posts et photos sur Facebook d’un lieutenant, Kyi Nyan Lynn, prenant l’avion puis atterrissant à Sittwe, la capitale régionale, le 10 août. « Ecrase les kalar, l’ami », commente un des contacts du soldat, en référence au surnom péjoratif donné aux Rohingya. « Je le ferai », répond-il. « S’ils sont bengalis, ils seront tués » écrit le soldat de 24 ans, le lendemain.
Les éléments récoltés tendent à confirmer l’envoi d’importants renforts dans la région, et donc l’intention du commandement d’y augmenter les opérations militaires. Le gouvernement civil, dont la plus importante figure est la Prix Nobel Aung San Suu Kyi même si elle n’a aucun contrôle sur l’armée, précisait alors que ces renforts visaient à apporter « paix, stabilité et sécurité ».
La zone était déjà sous tension après une attaque en octobre 2016 d’une nouvelle guérilla disant défendre la cause de la minorité musulmane, l’Armée du salut des Rohingya de l’Arakan (ARSA). Une hypothèse est que des renforts ont été envoyés dans la région début août 2017 en réponse à plusieurs cas de disparition de membres de l’ethnie bouddhiste locale, les Rakhine, qui s’étaient aventurés sur les collines ou dans la forêt et pourraient avoir été tués par des insurgés de l’ARSA – le conditionnel est d’usage ici, non pas pour minimiser les attaques de ce groupe mais parce qu’aucun témoin direct de ces faits n’a été identifié, les corps ayant été retrouvés plus tard.
Amnesty a recueilli le témoignage de 23 hommes adultes et deux adolescents rohingya qui ont été torturés dans le courant du mois d’août par l’armée birmane, pour tenter de leur faire donner des informations sur les membres de cette guérilla. Au poste des forces garde-frontière de Taung Bazar, les barbes des musulmans sont brûlées. Dans un village du quartier de Rathedaung, ce sont leurs parties génitales. Ils ne sont libérés qu’après versement d’un important pot-de-vin.
Villages incendiés, femmes violées
Autour du 20 août, un chef de la 33e division rassemble des responsables de villages rohingya des alentours dans la commune de Chut Pyin et menace s’ils font quoi que ce soit de « mal » ou s’il y a la moindre activité de l’ARSA dans les environs, de tirer directement sur les Rohingya, sans distinction, selon Amnesty. « Nous nous sommes très mal comportés dans l’état Kachin – et ce sont des citoyens. Vous n’êtes pas des citoyens, donc vous pouvez imaginer ce que ce sera », déclare à cette même occasion un responsable militaire, cité par Reuters.
Dans la commune d’Inn Din, un chef militaire détaille, selon un enregistrement obtenu par Amnesty : « Nous avons ordre de brûler le village dans son intégralité s’il y a le moindre désordre. Si vous les villageois ne restez pas tranquilles, nous détruirons tout. Nous commençons l’opération. Si vous restez calmes, il n’y aura pas de problème. Sinon, vous serez tous en danger. » A Taungpyoletwea, à la frontière avec le Bangladesh, un commandant de la 99e explique : « Si nous trouvons des terroristes, nous réduirons votre village en cendres. Vous n’aurez pas de générations futures », selon Reuters.
Survient alors l’attaque du 25 août, qui sera un déclencheur : au milieu de la nuit, une trentaine de postes de police et stations de garde-frontière sont la cible d’assaillants de l’ARSA, quelques-uns munis de fusils mais pour la plupart de machettes, couteaux, et bâtons. L’armée fera état de douze membres des forces de sécurité et 59 insurgés tués. Cette attaque donne la justification à la vague répressive, au moment où la 33e avançait à l’est et la 99e à l’ouest de la chaîne montagneuse Mayu, où se seraient dissimulés les membres de la guérilla.
L’armée birmane se déchaîne. Des villages sont incendiés dès le lever du jour le 25 août. A Chut Pyin où était la 33e,le 27 août, les soldats tirent sur les hommes puis emmènent les femmes dans l’école où elles sont violées : au moins 200 personnes sont tuées dans ce village ce jour-là. Trois jours plus tard, le 30 août, dans le village de Min Gyi, les soldats de la 99e séparent les hommes des femmes et enfants sur la berge de la rivière. Les premiers sont tués, par balle ou à la machette, les femmes sont forcées à observer le massacre de leurs époux puis sont violées, ont la gorge tranchée ou sont abattues à coups de crosse. Plus de 200 personnes sont tuées. Les survivants fuient, le mot se répand vite dans les autres villages rohingya, bientôt brûlés à leur tour.
Le chef de l’état-major épargné
L’Union européenne a imposé lundi 25 juin des sanctions contre sept militaires birmans, dont les commandants des 33e et 99e divisions ainsi que le général à la tête du bureau des opérations spéciales no 3, qui supervisait le commandement occidental du Myanmar, nom officiel du pays. Ils sont désormais interdits de voyage dans l’Union européenne (UE) et leurs avoirs en Europe sont gelés, si toutefois ils en avaient.
L’UE s’est en revanche gardée de cibler directement le chef d’état-major, Min Aung Hlaing, qui avait été reçu à Bruxelles en novembre 2016 par la cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, à l’heure où il s’agissait encore d’accompagner l’ouverture birmane.
Min Aung Hlaing avait rencontré les responsables de l’ethnie bouddhiste locale révoltée contre la présence des musulmans seulement quelques jours avant les déploiements de troupes, mouvements sur lesquels il a le dernier mot, selon un expert birman cité par Reuters. Puis il avait déclaré, le 1er septembre 2017, soit six jours après le début du nettoyage ethnique : « Le problème bengali (traînant) de longue date était devenu un travail inachevé », et s’était rendu dans la région le 19 septembre 2017.
Recevant les envoyés du Conseil de sécurité des Nations unies le 30 avril 2018, Min Aung Hlaing leur a expliqué, selon son compte Facebook, que les « incidents » en question étaient une « affaire interne » et que « la communauté internationale est intervenue parce que la question est exagérée ».