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| Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - | |
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Auteur | Message |
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Spadassin Lt-colonel
messages : 1409 Inscrit le : 30/03/2010 Localisation : oum dreyga Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Mer 25 Nov 2015 - 1:17 | |
| Rappel du premier message : - Baybars a écrit:
- Les choses vont se calmée, au moins le message est passé: "la Russie fait attention à toi. On est ni l'Ukraine, ni la Géorgie. Tu joue à ma porte.."
Après tout dépendra de la riposte russe. Une riposte militaire est exclure, car la Russie n'a pas moyens d'une guerre contre la Turquie. Est ce que la turquie est devenue une superpuissance Si une guerre éclate les usa et l'otan vont lacher la turquie comme ils ont fait avec saddam en 91 , sincérement vous ne jouer pas dans la cour de la russie ,vous êtes fort mais pas assez et la confrontation direct détruira tout ce que vous avez construit pendant des décénnies et bienvenue l age de pierre ,donc allez y mollo vs n'etes pas face au pkk ou autres . | |
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Auteur | Message |
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vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Ven 25 Mar 2016 - 7:28 | |
| Le patagonne confirme la participation de la coalition (c'est a dire eux) au bombardement aérien de Palmyre . - Citation :
Palmyre, étape symbolique de la reconquête ?
Grâce à leur offensive d'ampleur, pour la première fois, depuis mai 2015, les forces gouvernementales ne sont plus confinées dans la « Syrie utile ».
L'armée syrienne appuyée par l'aviation russe a fait son entrée, hier, dans la ville de Palmyre, au dix-septième jour du début de l'offensive. La prise de contrôle de Jabal el-Tar et son avancée fulgurante dans cette localité semblent annoncer la fin prochaine de la phase de conquête débutée le 7 mars. La tactique d'encerclement rend difficile le repli des combattants du groupe État islamique (EI), et, à l'exception d'une base arrière située à une soixantaine de kilomètres de Palmyre, ces derniers ne disposent pas d'autre zone de repli dans cet espace désertique, configuration qui les fragilise davantage.
Si la reprise totale de Palmyre permettrait aux forces gouvernementales de tenir le nœud de communications essentielles au centre du triangle formé par les villes de Deir ez-Zor, de Homs et de Raqqa, elle constituerait surtout une victoire symbolique. L'armée syrienne repliée depuis mai 2015 sur la « Syrie utile » tente de rétablir sa souveraineté territoriale hors de ces régions. Palmyre permet également un nouvel élan stratégique pour poursuivre l'avancée jusqu'à la frontière irakienne en reprenant le dernier point de passage terrestre d'al-Tanf, et ouvrir le couloir stratégique Téhéran-Bagdad-Damas. Cette attaque programmée depuis la bataille de Lattaquié constitue surtout la première étape de la grande offensive visant à reprendre Raqqa à l'EI (après la levée du siège de Deir ez-Zor) et entériner la perte de souveraineté de l'organisation sur l'ensemble de ses fiefs. Mais le durcissement de la confrontation avec l'EI ne doit pas faire oublier que l'autre priorité stratégique de l'armée syrienne reste la reprise totale et la sécurisation de la ville d'Alep où subsistent encore quelques points d'approvisionnement en armes aux rebelles. Il est donc fort à parier que, sur le plan militaire et opérationnel, la finalité de l'armée syrienne demeure la reconquête totale du territoire. Une réoccupation totale du terrain semble néanmoins difficilement réalisable en l'absence d'une aide massive de la Russie qui a entamé son retrait partiel le 15 mars.
(Pour mémoire : Palmyre, visite guidée d'un trésor menacé)
Pour Richard Labévière, expert des questions internationales et stratégiques, et rédacteur en chef de procheetmoyen-orient.ch, la mésentente entre Damas et Moscou sur les options politiques dans la conduite du processus de Genève ne contredit pas l'objectif militaire d'une reconquête totale du territoire par l'armée syrienne. « Moscou est indisposé par le peu de créativité politique du partenaire syrien, et compte tenu de la situation géopolitique, dominée notamment par l'affrontement entre l'Arabie saoudite et l'Iran, la Russie doit adopter un calendrier politique qui ne soit pas contradictoire avec le processus des pourparlers. Des concessions sont donc attendues de la part du régime, mais la reconquête de l'ensemble du territoire est un principe sur lequel s'entendent les deux partenaires et qui demeure important pour envisager la suite de la négociation politique », explique le spécialiste. Mais cette perspective maximaliste sur le plan militaire requiert une participation conséquente de Moscou, qui s'est montré jusque-là peu enthousiaste à s'impliquer en profondeur sur le terrain. Dans son reportage réalisé début mars, « Les calculs de la Russie à l'heure du cessez-le-feu en Syrie », le spécialiste du Moyen-Orient, Alain Gresh, soulignait, avant même le retrait partiel russe, les limites d'un engagement plus poussé de la Russie pour la réalisation de cet objectif, les Russes recherchant coûte que coûte à éviter l'enlisement dans une conjoncture marquée par la chute des cours du pétrole et du gaz. « Le triomphalisme n'est pas à l'ordre du jour à Moscou. Certes, l'armée syrienne a remporté des succès, mais au prix de destructions massives. À supposer même qu'elle reconquière tout le pays – ce qui est peu probable, les Russes refusant un enlisement –, qui paierait la reconstruction ? » s'interrogeait Alain Gresh.
http://www.lorientlejour.com/article/977551/palmyre-etape-symbolique-de-la-reconquete-.html
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| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Ven 25 Mar 2016 - 8:11 | |
| Une petite analyse s'impose ,n'est ce pas !!? Une mauvaise estimation des forces rebelles et a plus forte raison de leur détermination ,a obliger les russkov ,et de fait ,négocier un accord de cessez le feux avec la rébellion et ainsi ,éviter un enlisement a l’Afghane qui se profiler a fur a mesure du temps ,mais d'un autre coté ,contraint de se réajuster militairement de son objectif initiale (empêcher la chute du régime fasse aux révolutionnaires) pour la réorienter sur "l'épouvantail Daech" ,du moins pour le moment ! et par la ,peut être brulé la carte joker du régime qui lui ,trouver a travers cet armée terroriste (surement monter de toute pièces) cette légitimation d'écraser une révolution dans le sang ,une révolution d’ailleurs vue par l'ensemble de de la communauté internationale d'un très mauvais œil (et pourquoi d'ailleurs ? ),d’ou le laisser faire et le silence radio de leur part ,pour les Russes avaient-ils le choix dans leur changement d'agenda sur la ligne a suivre du début ??? sans nul doute ,non ! pour ce retrouver en porte a faux et ainsi se retrouver dans une position incongrue et mettre a nue leur motivation principale (écraser le peuple syrien pour sauver son boucher) et être pris dans un flagrant-délit de mensonge (lutte contre le terrorisme) devant l'opinion mondiale et surtout le leur ???? et les voila un piégé par leurs propre stratagème !!! | |
| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Sam 26 Mar 2016 - 7:44 | |
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| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Sam 26 Mar 2016 - 8:28 | |
| - Citation :
- Double revers cuisant pour l’EI en Syrie
Le régime reprend le moitié de Palmyre ; le trésorier du groupe tué par les USA ; un attentat fait 30 morts à Bagdad.
Le groupe État islamique (EI) a subi hier un double revers en Syrie avec la perte de la moitié de la ville de Palmyre et de son aéroport, prise il y a dix mois par le groupe. Selon une source militaire, « les forces progouvernementales, qui bénéficient du soutien de l'aviation russe, se sont emparées de la moitié de Palmyre ainsi que de l'aéroport », qui se trouve à l'est de la cité, et ont également coupé la route reliant Palmyre à Deir ez-Zor, un fief de l'EI dans l'Est syrien. Une autre source militaire, citée par la télévision syrienne, a par ailleurs indiqué que l'armée, « en coordination avec les (miliciens) des Forces de défense nationale », avait pris le contrôle de l'ancienne citadelle de Palmyre. Selon une source militaire, des combats de rue ont également lieu dans deux quartiers du nord-ouest de Palmyre. Les forces prorégime « se trouvent à 600 mètres (...) du cœur des ruines mais avancent lentement à cause des mines », a aussi affirmé le directeur des musées et antiquités de Syrie. « Palmyre sera bientôt entièrement libérée », a ajouté Maamoun Abdelkarim, qui a assuré que l'armée avait « libéré le quartier des hôtels et restaurants ainsi que la vallée des tombeaux », célèbre pour ses tours funéraires, dans le sud-ouest de la ville. M. Abdelkarim dit avoir demandé aux autorités syriennes « de préserver la cité (antique) des destructions » où l'EI a déjà réduit en poussière plusieurs trésors archéologiques comme l'arc de triomphe et les temples de Bêl et de Baalshamin, des symboles de l'essor de cette cité de plus de 2 000 ans. D'après l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), 24 jihadistes ont perdu la vie hier dans des frappes aériennes et les affrontements alors que 18 membres des forces prorégime ont été tués par des mines et dans les combats. Le ministère russe de la Défense a par ailleurs indiqué hier avoir procédé à 146 frappes aériennes dans la région de Palmyre entre mardi et jeudi. En outre, à Washington, le secrétaire américain à la Défense a déclaré que « l'élimination » en Syrie par les États-Unis d'Abdel Rahmane al-Qadouli, présenté par Washington comme le numéro 2 du groupe, allait donner « un coup de frein aux capacités de l'EI à conduire des opérations en Irak, en Syrie et à l'étranger ». Ce dernier « était l'un des principaux responsables de l'EI, agissant comme son ministre des Finances et responsable de plusieurs complots extérieurs », a ajouté Ashton Carter, confirmant l'information de sa mort donnée par la chaîne de télévision NBC.
Avancées au sud de Mossoul L'organisation jihadiste est également sous pression en Irak, où a été lancée une offensive militaire pour la reprise de la province de Ninive et sa capitale Mossoul, fief de l'EI. Les forces irakiennes ont ainsi pu sécuriser hier quatre villages au sud de Mossoul qu'elles avaient repris la veille aux jihadistes. Dans ce contexte, au moins 30 personnes ont été tuées hier dans un attentat-suicide revendiqué par l'EI, après un match de football dans un village au sud de Bagdad. « Ils étaient en train de décerner le trophée aux vainqueurs quand le kamikaze s'est fait exploser dans la foule », a indiqué un capitaine de police du village d'al-Asriya, qui se situe près de la localité d'Iskandariyah, à environ 40 km au sud de la capitale irakienne. Selon la police, plus de 65 personnes ont été blessées dans l'explosion. L'attentat a rapidement été revendiqué dans un communiqué par l'EI, qui a identifié le kamikaze comme Saifullah al-Ansari et a affirmé que l'explosion avait fait plus de 60 morts et plus de 100 blessés. (Source : AFP)
http://www.lorientlejour.com/article/977748/double-revers-cuisant-pour-lei-en-syrie.html
Selon des sources pros-rebelles disent que ,seulement 400 combattants de l'EI défendraient Palmyre contre les raides aériens Russes et 10 000 combattants coté régime (inclure dedans les milices chiites) . - Spoiler:
A noter aussi qu'un commandant du 64ème bataillon d'artillerie a été tué à Palmyre par l'EI . Et a Deir Ezzor Le chef du renseignement/sécurité tué aussi . De ce que j'ai vue a travers les vidéos et photos des combats de Palmyre ,je peut vous dire que les soldats du régime et aussi les Russes se comporte comme eux ,décapitages démembrement .... | |
| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Sam 26 Mar 2016 - 8:46 | |
| Nouvelle MAP de Dera'a et de ces combats au sud Ouest entre les rebelles et l'EI . Qui tue les civiles en Syrie ? | |
| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Sam 26 Mar 2016 - 19:05 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Sam 26 Mar 2016 - 19:47 | |
| Vinseeld il ne faut pas que les infos non sourcees redeviennent une habitude !
Je t ai deja rappeler la règle sur les sources par mp... |
| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Sam 26 Mar 2016 - 21:19 | |
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| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Sam 26 Mar 2016 - 21:34 | |
| - Citation :
- Russian Spetsnaz surrounded by ISIS near Palmyra, calls in airstrikes on himself.
Russian Spetsnaz surrounded by ISIS near Palmyra, calls in airstrikes on himself. (Yahoo).
A Russian special forces officer has been killed near Syria's Palmyra, a military representative at the Russian base in Syria was quoted as saying by Russian agencies Thursday.
"An officer of Russian special operations forces was killed near Palmyra while carrying out a special task to direct Russian airstrikes at Islamic State group targets," the unnamed representative said, without giving the date of the incident.
"The officer was carrying out a combat task in area for a week, identifying crucial IS targets and passing exact coordinates for strikes with Russian planes," he said.
"The officer died as a hero, he drew fire onto himself after being located and surrounded by terrorists," he said.
Moscow has been tight-lipped about having any soldiers on the ground throughout its campaign in Syria that began on September 30. Hmmm......."Quod facimus in vita resonat in aeternum". (What we do in life, echoes in eternity). Gladiator.
http://www.mfs-theothernews.com/2016/03/russian-spetsnaz-surrounded-by-isis.html
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| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Sam 26 Mar 2016 - 22:59 | |
| Le régime reprend le contrôle du quartier de Sana'a, avançant maintenant à l'intérieur de Palmyre . Situation militaire de Palmyre . | |
| | | Fox-One General de Division
messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Dim 27 Mar 2016 - 0:42 | |
| - vinseeld a écrit:
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- Citation :
- Russian Spetsnaz surrounded by ISIS near Palmyra, calls in airstrikes on himself.
Russian Spetsnaz surrounded by ISIS near Palmyra, calls in airstrikes on himself. (Yahoo).
A Russian special forces officer has been killed near Syria's Palmyra, a military representative at the Russian base in Syria was quoted as saying by Russian agencies Thursday.
"An officer of Russian special operations forces was killed near Palmyra while carrying out a special task to direct Russian airstrikes at Islamic State group targets," the unnamed representative said, without giving the date of the incident.
"The officer was carrying out a combat task in area for a week, identifying crucial IS targets and passing exact coordinates for strikes with Russian planes," he said.
"The officer died as a hero, he drew fire onto himself after being located and surrounded by terrorists," he said.
Moscow has been tight-lipped about having any soldiers on the ground throughout its campaign in Syria that began on September 30. Hmmm......."Quod facimus in vita resonat in aeternum". (What we do in life, echoes in eternity). Gladiator.
http://www.mfs-theothernews.com/2016/03/russian-spetsnaz-surrounded-by-isis.html
Ca c'est un hero. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Dim 27 Mar 2016 - 1:13 | |
| - vinseeld a écrit:
- Tu parle des quelles ?
- Citation :
- -A noter aussi qu'un commandant du 64ème bataillon d'artillerie a été tué à Palmyre par l'EI .
-Et a Deir Ezzor Le chef du renseignement/sécurité tué aussi . -De ce que j'ai vue a travers les vidéos et photos des combats de Palmyre ,je peut vous dire que les soldats du régime et aussi les Russes se comporte comme eux ,décapitages démembrement .... - Citation :
- Cette annonce fait suite aux lourdes pertes qu'ils ont subits ces derniers jours dans la zone de Palmyre ,une centaine tuer par l'EI dont plusieurs commandant ,d’ailleurs l'offensive continue de la part du régime en grand nombres ,des sources parles même de 10 000 hommes coté assadistes appuyé par les Russes et les milices chiites du hezzb et irakiennes .
- Citation :
- Prés de Deir Ezzor ,l'EI aurait saisi un incroyable pactole en armes dans un entrepôt à Ayash ;
4 chars, 10 blindés BMP, 3 canons, 350 obus de Char 30 lance-roquettes + 7000 roquettes ,410 roquettes anti-char + milliers de grenades + tonnes de munitions (les images sont impresionnants !) sont compté 400 soldats tués et 100 capturés ,pour leur propagande ,les exécutions des soldats du régime ont été filmé . - Citation :
- ,Sinon deux officiers iraniens ont été tués en Syrie Rehman Bahrami et Dawod Mordekhani .
les articles ecrits ou lien twitter... ne manquent pas pour sourcer tout ça. il faudrait aussi baisser la dimension de ta nouvelle signature, la taille est trop grande. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Dim 27 Mar 2016 - 12:33 | |
| le president de la republique arabe syrienne, Bachar El Assad et sa glorieuse armée recupere avec l'aide de la russie Palmyr et se dirige vers la victoire finale contre les terroristes de l'EI. Bientot la recuperation total du pays et l'eradictation total des cafards inchallah |
| | | rmaf Administrateur
messages : 15604 Inscrit le : 18/03/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Lun 28 Mar 2016 - 19:30 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Lun 28 Mar 2016 - 20:31 | |
| - Citation :
- Russie: 10.000 médailles pour les soldats engagés en Syrie
Moscou, 28 mars 2016 (AFP) -
Le ministère russe de la Défense a commandé plus de 10.000 médailles destinées à décorer des soldats ayant participé à l'opération menée par Moscou en Syrie, selon un contrat publié en ligne lundi par le ministère.
Ces 10.300 médailles, qui coûteront à l'Etat russe 2,2 millions de roubles (28.900 euros), permettent de prendre la mesure de l'ampleur de l'opération lancée en Syrie le 30 septembre par Moscou.
Le Kremlin a toujours démenti mener une opération terrestre en Syrie parallèlement à ses raids aériens et n'a jamais communiqué sur le nombre de militaires déployés sur le terrain, tout en reconnaissant la présence au sol d'unités des forces spéciales.
Des journalistes de l'AFP ont notamment observé des soldats russes à des positions d'artillerie près de la cité antique de Palmyre, reprise dimanche par les forces du régime syrien.
Selon des photos divulguées sur les réseaux sociaux, un navire de guerre et des avions militaires ont été gravés sur la médaille, avec en fond les frontières de la Syrie.
Les soldats décorés recevront cette médaille pour "participation à l'opération militaire en Syrie", selon la même source.
Cinq militaires russes ont été tués en Syrie depuis le début de la campagne aérienne, selon les informations officielles.
Le président Vladimir Poutine a annoncé le 14 mars le retrait de la majeure partie des forces armées russes de Syrie. http://www.marine-oceans.com/actualites-afp/12574-russie-10000-medailles-pour-les-soldats-engages-en-syrie | |
| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Mar 29 Mar 2016 - 10:11 | |
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| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Mar 29 Mar 2016 - 18:12 | |
| - Citation :
Syrie : la stratégie de la destruction .
Depuis cinq ans, la population syrienne est l’objet d’une intense répression de la part d’un régime qui applique une politique massive de destruction, contraignant plus de la moitié des Syriens à quitter leur domicile et menaçant gravement l’avenir d’un pays vidé de ses forces.
Une demi-décennie s’est écoulée depuis les premières manifestations du printemps 2011 réclamant en Syrie droits et dignité. Le régime de Bachar al-Assad y a répondu dès le premier jour par une répression brutale. Cette réponse sécuritaire, engageant d’emblée l’appareil de violence de l’État, était assumée : on se souvient de la déclaration de Rami Makhlouf, le cousin du président Assad, à la tête d’un empire économique acquis à la faveur des politiques de libéralisation des années 2000, en mai 2011 : « Nous irons jusqu’au bout » [1]. L’économie de la violence, orchestrée par ses nombreux services de sécurité, est l’un des piliers de la résilience du régime syrien [2]. La Syrie de 2011 était urbaine. Environ 75 % des 21 millions de Syriens résidait dans un ruban de villes situées pour l’essentiel du nord au sud dans la partie ouest du pays et le long de la vallée de l’Euphrate. La badya (la steppe) occupe en effet le reste du territoire. De grandes métropoles régionales ou nationales (du nord au sud : Alep, Hama, Homs, et Damas) polarisaient la croissance urbaine, relayées par un tissu important de moyennes et petites villes. C’est sur cette Syrie urbaine que s’exerce l’essentiel de la violence conflictuelle depuis 2011, avec son corollaire de morts, de blessés, de déplacements de populations et de destructions.
Les destructions sont, à l’évidence, inhérentes aux conflits armés. Cependant, en Syrie, leur ampleur, leur nature et les conséquences qu’elles entraînent — en particulier les déplacements massifs et sans doute durables de population — interdisent de les considérer comme de seuls dommages « collatéraux » de l’affrontement, inévitables et regrettables. En effet, l’étendue du désastre syrien et l’effondrement très rapide d’une société apparemment structurée poussent à s’interroger sur les formes de violence exercée et à analyser la place qu’occupent les destructions et les déplacements de population dans le conflit syrien.
Détruire pour survivre
En 2011, la nécessité jugée vitale de protéger le régime a conduit les autorités syriennes à réprimer violemment les manifestations (qui se sont poursuivies jusqu’en 2013) [3] : campagnes d’arrestation, tirs sur la foule, snipers, encerclement des villes, bombardement des cortèges etc. Le président Bachar al-Assad, en qualifiant le mouvement populaire et pacifique de machination terroriste, a d’emblée fermé toute concertation pluraliste [4]. Avec la militarisation de l’opposition à partir de l’automne 2011, l’ensemble des ressources militaires du régime est engagé : armée, services secrets, milices supplétives. À partir de 2013, le régime reçoit le soutien opérationnel de la branche armée du Hezbollah libanais, de corps de Pasdaran iraniens, et de milices chiites irakiennes afin de remédier à l’épuisement de ses forces. Le matériel d’armement, en grande partie fourni par la Russie, consiste en armement conventionnel (artillerie, chars, aviation) mais également non conventionnel : utilisation de missiles à longue portée contre des villes du nord du pays ; bombes à fragmentation ; bombardements aux barils explosifs depuis des hélicoptères ; armes chimiques. C’est cette seconde catégorie d’armes — les armes non conventionnelles — qui est en particulier utilisée contre les populations civiles. À la confrontation militaire entre les forces du régime et les nombreux groupes armés de l’opposition à Damas s’est ajoutée l’expansion en Syrie du groupe jihadiste État Islamique à partir de 2014. Ce groupe ne progresse que dans les zones tenues par l’opposition armée, qui sont de facto les seules à le combattre réellement, et à le faire reculer jusqu’à l’automne 2015, au moment où commence la campagne de frappes aériennes russes en Syrie. La multiplication des interventions extérieures au cours des années complique le conflit. Cependant, sur le terrain, celles-ci contribuent à alimenter les dynamiques originelles de la guerre : celles d’une répression tous azimuts contre une opposition multiforme. Si l’engagement de la coalition internationale menée par les États-Unis contre l’État Islamique depuis l’automne 2014 n’a pas réussi à réduire celui-ci, l’engagement direct de la Russie aux côtés du régime de Bachar al-Assad à partir d’octobre 2015 — avec son aviation, ses missiles de longue portée, et ses conseillers militaires — a permis au régime syrien de reconquérir une partie des territoires qu’il échouait à reprendre depuis 2012. Le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 février 2016 est de ce point de vue un répit, malgré les « incidents » qui le ponctuent. À l’heure où cet article est publié, il est à espérer qu’il puisse devenir un espoir pour un règlement politique du conflit syrien.
Le coût du conflit : une société dévastée
Le cinquième anniversaire du soulèvement syrien est donc encore un anniversaire de guerre. Il est marqué par une litanie de réalités effrayantes. En mars 2016, l’Organisation des Nations Unies estime que 270 000 Syriens ont été tués dans le conflit — un chiffre très certainement conservateur [5]. Selon les estimations, les civils représenteraient entre 50 et 70 % de ces victimes [6]. En Août 2015, on comptait plus de 65 000 personnes disparues [7]. Plus d’un million de Syriens sont gravement blessés et/ou handicapés. Des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes atteintes de maladies chroniques ou facilement soignables sont mortes du fait d’un accès restreint ou impossible à un traitement médical. Plus de la moitié des habitants de la Syrie de 2011 ont été contraints de quitter leur domicile. Les raisons le plus souvent invoquées pour expliquer ces départs sont les bombardements et explosions dans des zones peuplées, le ciblage des civils et des « objets civils » (c’est-à-dire matériels et non militaires : bâtiments, écoles, marchés, infrastructures etc.) et le siège des villes [8]. Des quartiers entiers sont à terre, des villes entières ont été rasées. Les infrastructures publiques sont gravement touchées : une école sur quatre ne fonctionne plus, près de 60 % des hôpitaux sont détruits ou seulement partiellement fonctionnels, tout comme la moitié des centres de santé et nombre de routes, d’usines, de zones industrielles, d’entrepôts, de boulangeries, de marchés [9]. L’accès à l’eau potable est désormais réservé à un tiers de la population, le reste des Syriens étant contraints d’acheter leur eau sur le marché privé ou d’avoir recours à des puits improvisés. En dépit d’une forte variabilité d’une région à l’autre, les coupures d’électricité sont partout la norme : même les quartiers centraux de Damas ne recevaient que six heures d’électricité par jour en janvier 2016 [10]. L’économie syrienne s’est sévèrement contractée, et l’économie de guerre domine désormais le pays. Il s’agit, pour l’essentiel de la population syrienne, d’une économie de la survie. Les conditions de vie sont extrêmement fragilisées alors que des centaines de milliers de chefs de famille ont été tués, blessés, arrêtés, ou kidnappés. Malgré des situations extrêmement variables d’un endroit à un autre, plus de la moitié de la population active est au chômage. La pauvreté frappe 80 % des habitants. Alors que la scolarisation à l’école primaire était généralisée dans la Syrie de 2011, plus de deux millions d’enfants et d’adolescents ne vont plus à l’école, et un nombre croissant d’entre eux est contraint de travailler. Une personne sur trois manque d’un apport suffisant de nourriture et est contrainte au mieux de réduire la taille et le contenu de ses repas, au pire de sauter des repas. Du pain trempé dans de l’eau constitue bien souvent le quotidien de dizaines de milliers de familles. Les organisations internationales estiment ainsi que 13,5 millions de personnes en Syrie ont besoin d’une assistance humanitaire [11]. Enfin, de nombreux civils sont pris au piège dans des zones assiégées, pour l’essentiel par des troupes du régime ou alliées à celui-ci. Les données concernant ces sièges varient : quinze sièges affectant 390 000 personnes selon le Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires de l’ONU [12], plus de 640 000 personnes dans une cinquantaine de localités selon le Syrian American Medical Report [13], un million dans 46 localités au début de 2016 selon des enquêtes d’ONG [14], voire 1,9 milllion selon Médecins Sans Frontières [15].
Un espace national fragmenté
L’espace national syrien est de facto fragmenté en de multiples territoires qui sont sous contrôle de divers acteurs militarisés, issus du régime ou de l’opposition armée, auxquels viennent s’ajouter les territoires sous contrôle du groupe État Islamique. Cependant, les lignes de front qui les séparent évoluent dans le temps. Elles ont des profondeurs plus ou moins importantes selon les contextes locaux, et elles sont plus ou moins actives sur le plan militaire selon les périodes. Une ville comme Maarat an-Nu’man au sud-est de la ville d’Idlib, résidence d’environ 90 000 personnes en 2011, est ainsi passée des mains de l’opposition armée à celles du régime après une intense campagne de bombardements en mai 2012 ; elle a été divisée avant d’être reconquise par l’opposition à la fin 2014. Sa situation stratégique en bordure de l’autoroute menant à Alep, et la proximité de deux bases militaires du régime lui ont valu des bombardements incessants. En 2013 déjà, l’ONG locale Basmet Amal estimait que 850 personnes y avaient été tuées, 2000 maisons détruites, ainsi que 20 écoles et 15 mosquées [16]. Le 15 février 2016, un hôpital soutenu par Médecins Sans Frontières y a été détruit [17]. Localement, les séparations peuvent être poreuses. Certains circuits de l’État syrien continuent de fonctionner, par exemple en ce qui concerne le paiement des salaires des fonctionnaires et le versement des pensions dans les zones tenues par l’opposition armée. La continuité d’une zone à l’autre dans la fourniture du service d’électricité et d’eau, qui dépend d’infrastructures nationales et/ou organisées à l’échelle des dix-sept gouvernorats, fait ponctuellement l’objet d’accords entre régime et groupes de l’opposition, voire entre régime et État Islamique. Par ailleurs, l’économie de guerre est extrêmement active pour fournir tout ce qui fait défaut. Ses réseaux organisent des circulations entre zones qui s’adaptent aux fragmentations de l’espace et les utilisent pour générer des profits. Ainsi, des profiteurs de guerre captent le marché des zones encerclées ou assiégées et négocient des prix lucratifs pour transférer des marchandises d’une zone à l’autre. L’unique check point qui donne accès à la Ghouta orientale, la banlieue de Damas tenue par l’opposition armée, a par exemple été baptisé le « Passage Un million » — un million de livres syriennes étant le profit par heure issu des prélèvements sur les marchandises transférées d’un côté à l’autre [18]. Enfin, le franchissement des lignes par les individus civils ou militaires contribue à garder une certaine porosité entre les zones. Celle-ci est cependant de plus en plus limitée au fur et à mesure que s’approfondit le conflit.
La fragmentation du territoire syrien est par ailleurs accentuée par les destructions du tissu urbain. Celles-ci dessinent une géographie singulière : ce sont principalement les zones tenues par l’opposition armée au régime qui sont affectées par des destructions de grande ampleur. Par destructions de grande ampleur, il faut comprendre à la fois de grandes surfaces détruites et un degré élevé de dommages portés aux bâtiments, voire leur destruction totale. Les témoignages, photographies, films et les images satellites rendent compte du champ de ruine que sont devenus par exemple la ville de Talbisiyeh au nord de Homs, les quartiers orientaux d’Alep, les quartiers de Baba Amro, Khaldiyyé ou al Inchaat à Homs (voir Photo 1), ou certaines villes de l’agglomération de Damas, comme Darayya (voir Photo 2), Moadamiyyé ou Jobar.
Dans les zones sous contrôle gouvernemental, les destructions sont inexistantes, comme dans la ville côtière de Tartous par exemple, éloignée des combats ; ou alors elles sont limitées, comme dans les quartiers centraux de Damas. Elles sont dans ce cas de figure le fait de tirs de roquettes et de mortiers tirés par des groupes armés de l’opposition, ou de bombes [19]. Elles affectent donc le tissu urbain de façon dispersée et ponctuelle. Ce sont les quartiers aux limites de ces zones qui sont davantage affectés. Il est enfin à noter que cette géographie évolue : des zones tenues auparavant par l’opposition et bombardées à certains moments du conflit sont passées depuis sous contrôle gouvernemental, ce qui explique que des zones gouvernementales comprennent (à tout le moins en date du mois de mars 2016) des tissus urbains et économiques ou des infrastructures fortement détruits.
Les destructions comme arme de guerre
La géographie singulière des destructions en Syrie doit donc être comprise à la fois à la lumière de la nature du conflit syrien — une répression — et de l’asymétrie des forces engagées dans le conflit. En particulier, la capacité balistique et aérienne des forces du régime est inégalée : seul celui-ci possède la maîtrise du ciel, par lequel la majorité des destructions sont perpétrées. Or, l’ampleur des dévastations matérielles que subissent les villes de Syrie pose la question de leur place dans le conflit. En effet, en droit humanitaire international, les « objets civils » ne peuvent être visés en l’absence de cibles militaires clairement identifiées et circonscrites. Dès lors que celles-ci ne sont pas établies, viser des objectifs civils est donc assimilable à un crime de guerre [20]. De fait, une rapide typologie de ces destructions indique que celles–ci sont l’une des armes par laquelle la guerre est menée par les forces du régime.
Lignes de front et autres destructions liées aux opérations militaires
Les confrontations armées entre groupes de l’opposition et forces du régime ont lieu pour l’essentiel en milieu urbain. Les lignes de front, de façon classique, sont donc soumises à fortes destructions. Ainsi, à Damas, la limite entre le quartier de Jobar, tenu par l’opposition armée, et les quartiers centraux de la ville, présente une topographie caractéristique de ce type de destruction : elles s’établissent de façon linéaire, le long de la démarcation entre territoires ennemis. Certaines destructions sont par ailleurs liées aux besoins du combat : c’est par exemple le cas des périmètres autour de bâtiments stratégiques ou de positions militaires, rasés afin de les sécuriser. Ce type de destructions, justifiées par un objectif militaire identifié et circonscrit, ne relève pas des crimes de guerre.
Les opérations de « terre brûlée » : les destructions comme tactique militaire
Ce n’est pas le cas des opérations militaires qui utilisent la destruction comme un élément tactique. Face aux échecs enregistrés à partir de l’été 2012 pour reconquérir des territoires perdus, les forces du régime y ont de plus en plus recours. Pour reprendre une ville, celle-ci est tout d’abord bombardée par l’artillerie jusqu’à ce que les groupes armés qui y sont présents s’en retirent. Les forces du régime l’investissent ensuite, fût-elle rendue à l’état de ruines. C’est par exemple le cas de al-Qoussair, une ville de 30 000 habitants située au sud de Homs. La ville a été massivement bombardée par les forces du régime en avril et mai 2013, avant que l’assaut final soit donné conjointement avec la milice du Hezbollah en juin. C’est cette tactique, inspirée sans doute par les conseillers militaires russes présents en Syrie dès 2012, qui est encore à l’œuvre à l’automne 2015 dans le nord de la Syrie : l’aviation russe pilonne, et les forces gouvernementales, appuyées par des milices iraniennes, libanaises et irakiennes, reprennent ensuite les villes vidées de leur population et des groupes combattants — ce fut par exemple le cas lors de la reprise en janvier 2016 de Skeikh Masakin dans la province méridionale de Dara’a ou de celle de Rabia dans la province de Lattaquié. Les villes du nord de la ville d’Alep ont ainsi été bombardées lors de la première semaine de février 2016 (un millier de raids aériens russes) puis investies par l’armée syrienne, coupant la continuité du contrôle territorial de l’opposition depuis les quartiers Est d’Alep jusqu’à la frontière turque [21].
La destruction comme instrument de répression et de terreur
Les destructions sont également le fait de campagnes qui se déploient dans des contextes qui ne sont pas en lien direct avec des opérations militaires. Il s’agit de campagnes de bombardements menées au moyen de trois types d’armes : des missiles de longue portée de type SCUD ; des bombardements effectués par l’aviation du régime (et russe à partir d’octobre 2015) ; des largages de barils remplis de fragments métalliques et d’explosifs (jusqu’à 900 kg de TNT) à partir d’hélicoptères. Ces barils sont une arme non conventionnelle très utilisée par le régime, notamment dans le nord de la Syrie [22]. Ces campagnes engendrent des destructions urbaines massives. Leurs caractéristiques spatiales sont remarquables : premièrement, la majorité des destructions a lieu loin des lignes de front ; deuxièmement, les impacts des bombardements sont très nombreux, les uns à côté des autres, à la manière d’un tapis, et recouvrent de larges surfaces ; troisièmement, seules les zones résidentielles tenues par l’opposition armée sont affectées par ce type de bombardement. Les exemples de ce type de destruction sont nombreux en Syrie. La carte suivante illustre les destructions perpétrées dans les quartiers orientaux d’Alep.
La triple caractéristique de ce type de destructions — destruction de surfaces importantes de quartiers résidentiels éloignés des lignes de confrontation, sans objectif militaire immédiat, mais tenus par les groupes armés de l’opposition — pose la question de leur place dans la tactique de guerre du régime. Elles ont peut-être pour objectif de retourner les populations locales contre les groupes d’opposition locaux, ou de servir de punition pour leur soutien supposé à ces groupes [23]. Elles servent peut-être d’avertissement aux populations qui sont dans des zones toujours sous contrôle du régime et qui pourraient être tentées de se rebeller. Quoi qu’il en soit, ces campagnes corroborent le diagnostic de bombardement « indiscriminé » des populations [24], une tactique militaire illégale au regard du droit humanitaire international. De ce point de vue, les destructions urbaines ne sont pas seulement l’une des conséquences du conflit armé : elles sont aussi, et peut-être surtout, une arme aux mains des forces gouvernementales. La spirale de la violence bénéficie de ce point de vue au régime, et les destructions urbaines s’inscrivent dès lors dans une logique paradoxale de survie de celui-ci [25]. Elles expliquent par ailleurs le lourd prix payé par les populations civiles : plus de 90 % des morts d’enfants et des blessures subies par les enfants sont infligées par les bombardements aériens. Elles suscitent des vagues massives de déplacement en rendant la vie impossible aux populations.
Conflit et transformation des équilibres démographiques
Le conflit transforme en profondeur les équilibres démographiques de la Syrie sous l’effet des combats, de la progression de l’État islamique, mais aussi sous celui des sièges, des bombardements indiscriminés et des destructions qui en découlent. Les chiffres sont connus : sur les 21 millions d’habitants que comptait la Syrie de 2011, on estime que 11,5 millions de personnes au moins ont dû quitter leur logement. Le déplacement de population est donc non seulement massif mais il est aussi très intense dans le temps. Selon le HCR, 4,8 millions de Syriens ont cherché refuge à l’extérieur, principalement dans la région (Turquie, Liban, Jordanie, Iraq — il s’agit du nombre de personnes enregistrées). Il faut ajouter à ce chiffre une partie des 900 000 Syriens ayant déposé une demande d’asile dans un pays européen depuis 2011 [26], et les quelques dizaines de milliers accueillis dans d’autres pays. Cependant, un nombre important de Syriens ne sont pas enregistrés ou n’ont pas déposé de demande d’asile — jusqu’à un million selon certaines estimations [27]. Par conséquent, la population syrienne est massivement amputée non seulement par la mort d’au moins 1% de sa population mais aussi par l’exil forcé. Les structures de peuplement de la Syrie en sont d’autant plus modifiées qu’au refuge à l’extérieur s’ajoute le déplacement à l’intérieur du pays d’environ 6,5 millions de personnes. Les déplacements de population que l’on observe sont de trois types : de proximité, au sein d’une même région ou territoire tenu par l’une des parties au conflit ; des déplacements vers d’autres régions ou territoires, tenus ou non par d’autres parties au conflit ; des déplacements vers l’extérieur du pays (réfugiés). Les combinatoires de ces trois principales dynamiques sont fonction des caractéristiques locales de chaque entité territoriale (qui ont par ailleurs pu varier depuis 2011). Par exemple, comme l’illustrent les cartes 2 et 3, le gouvernorat [28] d’Alep, le plus peuplé du pays en 2011, divisé entre différents groupes de l’opposition, les Kurdes syriens, et les forces du régime, est à la fois celui qui connaît les plus importants flux de départ vers d’autres gouvernorats ou vers l’étranger, et celui qui accueille la plus importante population de déplacés de l’intérieur. Dans l’ensemble, les régions qui accueillent le plus de déplacés de l’intérieur sont celles qui sont préservées des bombardements, c’est-à-dire celles qui sont tenues par le gouvernement. De ce fait, même si les zones gouvernementales connaissent elles aussi de nombreux départs, leur population reste relativement stable, voire augmentent — comme dans le cas du gouvernorat de Tartous — du fait de l’arrivée de déplacés intérieur. Les territoires sous contrôle de l’opposition sont davantage marqués par le déclin démographique. Ils accueillent certes des déplacés de l’intérieur, fuyant combats, répression, et bombardements. Mais les flux de population vers d’autres régions ou vers la frontière dominent. Ils s’expliquent par le nombre de morts, les campagnes de bombardement, l’expansion de l’État islamique dans les régions orientales depuis 2014 ; mais également par la difficulté croissante de la vie quotidienne dans ces territoires. À l’échelle locale, les situations sont très variées selon les contextes. Des zones de plein et des zones de vide se juxtaposent bien souvent. C’est par exemple le cas des zones sous siège — la population du quartier du camp palestinien de Yarmouk, dans les quartiers sud-est de Damas, est par exemple passée de 150 000 à environ 18 000 habitants [29]. À Alep, les quartiers orientaux tenus par l’opposition et bombardés se sont vidés de leur population : à l’été 2014, il était alors estimé que 300 000 personnes vivaient encore dans ces quartiers orientaux, contre un million avant le conflit [30].
Le déplacement forcé, un accélérateur de fragmentation sociale et spatiale
Généralement, le déplacement n’est pas unique, monodirectionnel, et définitif : on se déplace d’abord à proximité, au sein de la même région, pour se mettre à l’abri et prendre le temps d’évaluer la possibilité de revenir ou non. Selon les contextes locaux, les déplacements peuvent ainsi être temporaires et circulaires. Bien souvent cependant, de nouveaux risques sécuritaires, les contraintes économiques, la nécessité de scolariser les enfants, ou la possibilité ou non de rejoindre famille ou proches susceptibles d’offrir un toit conduisent à effectuer un autre déplacement, puis un autre, puis un autre. Le refuge s’inscrit dans ce continuum : les réfugiés hors de Syrie ont opéré en moyenne huit déplacements intérieurs avant de franchir la frontière. Cependant, la capacité à se déplacer pour se protéger dépend de nombreux facteurs : les Syriens ne sont pas égaux devant le déplacement. L’existence de réseaux de sociabilité est souvent déterminante : l’accueil chez des proches est la première modalité d’hébergement des déplacés, et souvent une condition indispensable pour être soutenu matériellement. Par ailleurs, la possibilité de financer un déplacement ou au contraire l’absence de ressources décident aussi de la mobilité ou de l’immobilité des Syriens dans le conflit. Pour les déplacés, la sédentarisation dépend souvent de la possibilité de trouver une activité rémunératrice. À l’inverse, du fait de l’absence de ressources, beaucoup de Syriens subissent une immobilité non choisie, que ce soit dans leur lieu de résidence habituelle, dans l’un des lieux de leur déplacement, ou dans le refuge à l’étranger. La mobilité est également fortement contrainte par les questions sécuritaires : franchir les démarcations entre territoires tenus par des forces opposées est difficile, que ce soit par exemple du fait des barrages de contrôle (ceux du groupe de l’Etat islamique autour de la ville de Deir ez-Zor par exemple), ou lié au risque élevé pour les hommes en âge de se battre en provenance des zones tenues par l’opposition d’être arrêtés par les forces gouvernementales. De ce point de vue, les femmes circulent plus aisément que les hommes, ce qui explique notamment leur nombre plus important dans les populations de déplacés. Elles emmènent avec eux leurs jeunes garçons avant que ceux-ci atteignent l’adolescence. L’appartenance confessionnelle est par ailleurs un obstacle à la mobilité pour les hommes sunnites, plus susceptibles d’être arrêtés aux barrages du régime que les membres de minorités religieuses. Le déplacement opère donc une forme de tri spatial, social, générationnel, confessionnel et ‘genré’ de la population syrienne. Dit autrement, la capacité des Syriens à se déplacer pour fuir les risques de la guerre dépend en grande partie de leurs réseaux, de leurs ressources, de leur sexe, de leur âge, de leur religion, de leur origine géographique. Et l’accès aux territoires tenus par le régime, et la vie quotidienne dans ces territoires, est par ailleurs plus pour certains individus et groupes que pour d’autres. Ce faisant, des familles entières sont séparées par des éloignements durables, et les trajectoires des individus sont soumises à de très fortes incertitudes. Par ailleurs, dans une Syrie appauvrie, les conditions de vie des déplacés se dégradent rapidement et donnent souvent lieu au développement de conduites de ‘compensation’ [31] caractéristiques de ces temps de crise : vente des biens et des titres de propriété pour des sommes infimes, réduction des portions alimentaires, développement de la prostitution, du travail des enfants, etc.
Destructions et déplacements : instruments du conflit et conditions de la paix
L’ampleur des déplacements de population en Syrie reflète donc l’ampleur des destructions urbaines, sans pouvoir s’y résoudre complètement pour trois raisons principales. D’une part, le sort des réfugiés syriens n’est pas une préoccupation du régime de Damas. On peut même penser que les difficultés inédites que cette situation extraordinaire crée pour des pays qui ne lui sont pas favorables — dans son proche entourage comme en Europe — sont un moyen d’exercer un pouvoir de nuisance sur la scène internationale, à défaut d’autres cartes. La négligence de Damas en ce qui concerne le sort de sa population s’illustre par ailleurs dans le contrôle que le régime exerce sur l’accès humanitaire aux populations des territoires gouvernementaux. Non seulement l’arme de la faim est utilisée dans les situations de siège mais le régime, en limitant la distribution de cette aide et en contrôlant de fait sa destination (à des populations choisies) la transforme de fait en instrument politique [32]. Toute fourniture d’aide humanitaire qui ne passe pas par les circuits validés est par ailleurs criminalisée, ce qui explique que les réseaux syriens humanitaires indépendants soient tous clandestins. D’autre part, l’effet des bombardements sur les populations des territoires tenus par l’opposition — morts, blessés, destructions — conduit à leur progressive dépression démographique. Viser les populations civiles participe dès lors de l’affaiblissement des adversaires du régime, ce que corrobore la stratégie affirmée de « al-jû` aw al-rukû » (la faim ou la soumission) mise en œuvre dans les sièges depuis la fin 2012 [33]. Détruire et vider un territoire de sa population est de ce point de vue une arme du conflit. Le coût induit est jugé marginal par rapport à l’objectif qui est la reconquête — et la survie du régime de Bachar al-Assad. Enfin, on peut s’interroger sur le rôle des déplacements de population vers les régions dominées par les forces gouvernementales dans la consolidation d’une « Syrie utile » dont le contrôle est nécessaire à la survie du régime. Celui-ci pourrait ainsi se réclamer d’une plus forte légitimité politique du fait que « ses » territoires abriteraient une plus forte proportion de la population syrienne, tandis que ceux dominés par ses adversaires seraient vidés de leurs forces vives. Dans ce contexte de destruction d’une partie importante du pays, de ses zones résidentielles, commerciales, économiques, de ses infrastructures majeures, et de déplacements massifs et prolongés de population, le retour des déplacés syriens de l’intérieur et des réfugiés à l’extérieur sera l’un des enjeux de la Syrie de demain. Ce retour sera indexé aux modalités de règlement du conflit, mais aussi à la possibilité de reconstruire réellement le pays — socialement, politiquement, économiquement, et matériellement : une reconstruction qui pour être durable nécessitera en somme l’instauration d’une vraie solution politique, et non pas une simple trêve militaire.
http://www.laviedesidees.fr/Syrie-la-strategie-de-la-destruction.html#.VvqJEzthGP5.twitter
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| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Mer 30 Mar 2016 - 8:54 | |
| Ahrar Ash-Sham annoncent avoir tué Mihrac Ural, leader de "Résistance syrienne". Une crapule de moins sur terre , il était responsable du massacre de Baniyas .
http://www.dailysabah.com/nation/2016/03/29/mihrac-ural-top-terrorist-sought-by-turkey-fighting-in-assad-regime-ranks-killed-in-clashes-in-syria | |
| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Mer 30 Mar 2016 - 9:09 | |
| - Citation :
Syrie: al-Qaryatayn, Sokhna, et al-Koum, les objectifs de l'armée syrienne
En Syrie, la défaite du groupe Etat islamique dans la ville de Palmyre continue de susciter des réactions positives dans le monde. Après Vladimir Poutine et Ban Ki-moon, c’est le porte-parole du département d'Etat américain, John Kirby, qui a jugé que c'était « une bonne chose » que les jihadistes aient été chassés de la cité antique. Il semble que les troupes gouvernementales syriennes veulent exploiter leur avantage et poursuivre leur progression vers d’autres fiefs du groupe Etat islamique.
Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
L’armée syrienne ne veut laisser aucun répit au groupe Etat islamique, très secoué par la perte de Palmyre. Moins de 24 heures après la reconquête de la cité antique, les troupes gouvernementales ont lancé une offensive en direction de la localité d'al-Qaryatayn, située à 80 kilomètres au sud-est de Homs. Cette petite ville est stratégique car elle se trouve sur une route de ravitaillement du foyer jihadiste du Qalamoun, situé à cheval entre le Liban et la Syrie ; de même qu’elle ouvre de longues voies d’approvisionnement vers l’est et le nord de la Syrie, en contournant Palmyre à travers le désert.
Le gouverneur de Homs, Talal Barazi, a annoncé que l’armée et ses alliés avancent sur trois axes pour encercler et reprendre la ville d'al-Qarayatayn. Les combats directs ont déjà commencé. Comme à Palmyre, l’aviation russe participe activement à cette bataille, dans laquelle est également engagé le Hezbollah libanais car la présence de Daech à al-Qaryatayn constitue une menace directe pour le Liban.
L’armée syrienne s’intéresse aussi à un autre fief de l’EI, situé sur la route menant à Deir Ezzor, à l’est, considéré comme la porte de l’Irak. Il s’agit de la ville de Sokhna à 70 kilomètres à l’est de Palmyre, vers laquelle s’est retirée une partie des jihadistes qui défendaient la cité antique. Le gouverneur Talal Barazi a annoncé que Sokhna est un objectif prioritaire car sa chute ouvrirait la voie vers Deir Ezzor, la capitale de la province éponyme, assiégée par les jihadistes depuis deux ans et demi.
Et si, par ailleurs, les troupes gouvernementales parviennent à prendre la localité d'al-Koum, au nord de Palmyre, elles seront à la lisière de la province septentrionale de Raqqa, principal fief du groupe Etat islamique en Syrie.
■ Que va devenir le site antique de Palmyre : le point de vue d'Annie Sartre-Fauriat, historienne de l'antiquité, spécialiste de la Syrie
En Syrie après la reprise du site de Palmyre par les troupes gouvernementales de Bachar el-Assad, l'espoir renaît chez certains experts. Le chef des Antiquités et des musées de Syrie espère restaurer les monuments détruits par les combats et l'EI comme le temple de Bel, de Baalshamin ou le grand Arc d'ici 5 ans. Un délai jugé surréaliste par certains experts.
Palmyre, ou une communication bien étudiée du régime syrien
Annie Sartre-Fauriat, historienne de l'antiquité, spécialiste de la Syrie estime que la reprise de Palmyre par l’armée syrienne sur Daech, qui est entré dans la cité en mai dernier, n’est jamais que le retour de l’armée syrienne, qui occupait d’ailleurs le site entre 2012 et 2015. Et que cela ne signifie pas que la guerre est finie pour autant : « Le site de Palmyre a beaucoup focalisé les médias depuis le mois de mai dernier. Très franchement, non seulement le départ de l’armée syrienne de Palmyre en mai en laissant le site à Daech parce qu’il ne faut pas oublier que Daech est arrivé à travers le désert sans que, soi-disant, personne ne les voie, ce qui est absolument impossible. Pendant ce temps-là, Bachar el-Assad préférait bombarder les civils à Alep, détruire les écoles, bombarder les marchés, les maisons etc. En fait, qu’est-ce qu’il voulait ? C’est que la coalition internationale vienne à son secours en agitant les possibilités que Palmyre tombe entre les mains de Daech. Et en réalité, la reprise de Palmyre avec les Russes, moi, me semble aussi une opération de communication pour montrer qu’il est le sauveur et le recours évidemment pour le patrimoine et pour la Syrie ».
Que reste-t-il ?
Sur l'état de Palmyre et les pièces à restaurer Annie Sartre-Fauriat est circonspecte. « Pourra-t-on restaurer le Grand Arc notamment parce que, d’après ce que j’ai vu, les blocs se sont effondrés. Il a été sans doute cassé au bulldozer. Donc on a des blocs. En revanche, ça va être beaucoup plus difficile pour les deux temples, le temple de Baalshamin et le temple de Bel, pour les tours funéraires qui ont été également réduites à l’état de poussière parce que là, nous n’avons plus un seul bloc qui soit réellement réutilisable. C’est vraiment du gravat.»
Palmyre, un «site martyrisé, mutilé, complètement ravagé»
L'historienne s'interroge aussi sur la notion de reconstruction : « Qu’est-ce que ça veut dire reconstruire ? Ça veut dire qu’on va reconstruire à neuf ? Qu’on va reconstruire quoi ? Le temps de Bel tel qu’il était avant sa destruction ou tel qu’il était à l’origine quand il a été construit ? Moi, j’avoue que là, je suis beaucoup plus perplexe sur cette possibilité de restauration, de reconstruction même on va dire. Bien sûr, qu’est-ce qu’est Palmyre sans son temple de Bel ? Qu’est-ce qu’est Palmyre sans ses tours funéraires ? C’est un site martyrisé, mutilé, complètement ravagé».
http://www.rfi.fr/moyen-orient/20160329-syrie-palmyre-al-qaryatayn-sokhna-al-koum-strategie-armee-syrienne
Palmyre . | |
| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Mer 30 Mar 2016 - 9:11 | |
| - Citation :
«La fontanka.ru»: En Syrie, ont tué des dizaines de soldats russes, travaillant sur la société militaire privée
Les données officielles sur le nombre de militaires russes tués lors d’une opération en Syrie, nettement sous-estimé. Ministère de la défense de la fédération de RUSSIE a confirmé la mort n’est pas plus de six citoyens russes, mais les journalistes affirment que les combats de batailles ont été tués, des dizaines de russes. Dans une enquête publiée «Fontanka», stipule notamment qu’en Syrie depuis longtemps combattu les combattants de jure de la défunte société militaire privée (SMP), qui est composé de centaines d’officiers russes.
Les journalistes affirment que sur le territoire de la Syrie ont agi combattants du bataillon lourd пехотным de l’armement et бронетехникой, connu comme le «PMCS Wagner», qui officiellement n’existe pas. Cette unité n’est pas dans le registre des personnes morales, ni dans la structure des forces de sécurité. Toutefois, il existe réellement, et les pertes qui portent des PMCS en Syrie, ne pas gâcher les statistiques officielles de la Défense.
Selon le journal, la SMP a été formé sur la base de «Slave de la coque», opérant en Syrie en 2013, sous le commandement du lieutenant-colonel de réserve de Dmitri Уткина. Les journalistes affirment que depuis le printemps 2014, la société a agi sur le territoire de la Crimée et la région de Lougansk, après quoi les combattants sont partis sur l’exécution des tâches de la Syrie.
— Ministère de la défense de la fédération de RUSSIE a commandé plus de 10 millions de médailles «Partie d’une opération militaire en Syrie»
Outkine — professionnel militaire, qui en 2013 a été le commandant disloqué, dans la région de Pskov 700-ème séparée de l’escouade des forces spéciales de la 2-ème séparée de la brigade de Sar la direction des renseignements généraux de la Défense. Après le licenciement, en stock, il a travaillé dans Moran Security Group, une société privée, spécialisée dans la protection des navires dans пиратоопасных régions.
En 2014, selon les informations de la source, de Valorisation et en tête de votre propre unité, qui selon sa позывному a reçu le conditionnel, le nom de «PMCS Wagner». Les journalistes soulignent que précédemment apparu un message à propos de la mort de Wagner dans la région de Donetsk, mais ils étaient de canard.
L’existence de PMCS confirment les documents de la signature du président de la fédération de RUSSIE
Les journalistes de «Fontanka» a réussi à trouver une attestation de l’existence de la «informel du bataillon, en quelque sorte reconnu par des représentants officiels». La publication des sources anonymes ont déclaré que les combattants de Wagner pour les combats sur le territoire de l’Ukraine et de la Syrie reçoivent des récompenses. Les journalistes ont également publié des photos de la meilleure qualité des feuilles et des ordres.
«Le 23 Février, 9 Mai Молькино (camp d’entraînement des PMCS dans la région de Krasnodar — Env. NEWSru.com) attribution. Arrive le tonton gris en cuir de navigabilité d’officier de la veste, de la tête чекист dans le grade minimum de major-général. D’abord à ceux qui vivant dans les rangs, quelqu’un de l’ordre du Courage, de quelqu’un «Courage». Puis lecture à haute voix de ceux qui, dans les rangs de la a pas, à titre posthume», — a déclaré aux journalistes l’un des interlocuteurs de la publication.
Dans le journalisme d’enquête est également mentionné sur les deux militaires Andree Ельмееве et Andrew Шрейнере, qui a été enterrée le 6 mars de cette année à l’Allée des Héros Баныкинского cimetière de la ville de Togliatti. Alors que les MÉDIAS locaux ont rapporté que les hommes sont morts en Ukraine dans le cadre du conflit armé dans le Donbass, où ils faisaient partie de la milice populaire.
Toutefois, «Fontanka» affirme que ni Ельмеев, ni Шрейнер n’avaient rien à la milice, et a longtemps travaillé dans le cadre du contrat Уткина. Les journalistes soulignent que leurs noms ont été lus dans l’ordre lors d’une remise des prix dans le Молькино. Tous les deux à titre posthume a reçu l’ordre de Courage. Dans le matériau de la publication fournit des photos de la meilleure qualité des feuilles de la signature du président de la fédération de RUSSIE, Vladimir Poutine.
En Syrie, ont tué des dizaines de combattants «de l’invisible, du bataillon»
Les journalistes soulignent qu’ils n’ont pas de données précises sur la perte de PMCS en Syrie, mais les côtés de la publication affirment qu’il s’agit de dizaines de russes. «Rota, зашедшая en Syrie en septembre 2015, a quitté à la fin de décembre de la même année, mais, comme le disent les résidents de retour, à partir de 93 personnes vivantes et non des blessés est revenue d’un tiers. Les pertes ont débuté en janvier — février, à la bataille de Palmyre», — dit dans l’article.
La complexité et la preuve de précision le nombre de combattants PMCS en Syrie réside dans le fait que même les employés dans un peloton ne savent toujours pas de noms de famille, mais aussi les noms des uns et des autres. «La curiosité n’est pas le bienvenu. Avec qui, côte à côte, le plomb жуешь — parfois, les noms ne savaient pas. Qui qu’a fait que personne ne disent pas», — a déclaré une source de la publication.
En Syrie, selon une estimation prudente, se trouve l’unité de Wagner dans la composition de près de quatre cents personnes. Lorsque le journaliste de la publication, en demandant, a suggéré que, dans le camp de formation des combattants dans Молькино formé un détachement de 250 à 300 personnes, a provoqué un rire sincère de son interlocuteur. «Trois разведывательно-l’assaut de la compagnie, dans chacune de quatre-vingt-dix à cent personnes. Trois de la section de GNL et de l’AGS — escadron d’appui-feu. Escadron de défense aérienne à «Aiguilles». Roti de communication. Rota de la protection. Медчасть. Plus civile — personnel de service. Sans civiles — six cents personnes,» — dit la publication.
Les journalistes lors de ce notent que le pourcentage de pertes PMCS en Syrie est extrêmement peu habituelle pour les sociétés militaires privées, généralement, de la scène dans les zones de combats locaux et uzkoprofessionalnie tâches n’impliquant pas de marcher à l’attaque. Les interlocuteurs de la publication affirment que les PMCS utilise en Syrie «tactique de la Seconde guerre mondiale».
«Ce que nous faisons? Allons à la première vague. En plaçant l’aviation avec de l’artillerie, вытесняем de l’adversaire. — Nous joyeusement s’agit de syrie les forces spéciales, et ensuite «à Conduire-24″ avec l’ORT avec des caméras à la main vont pas d’eux interview», — a dit l’un des combattants de PMCS, à son retour de Syrie.
«Seulement à la baïonnette sur AK n’est pas assez, et ce dès la Seconde guerre mondiale. Comme on l’a sous Дебальцево — dans le champ des personnes ont été conduits avec la technique, et de l’équipe — votre tâche est de prendre le renforcer, de le prendre de blockhaus. Et en avant, tout comme de la viande. Quand nous avons commencé avec des стодвадцаток mettre, avec des «Cordes», avec un RPG consignes — les gens… simplement levé. Direct avec RPG — seulement les mains et les pieds restent. Sans formation dans Молькино dans la bataille, personne n’est envoyé, mais qu’ils aient le temps d’apprendre — il suffit simplement de tirer, pour ne pas juste crever. Quelqu’un a l’expérience du combat — ils toujours comme quelque chose de plus ou moins vivent, mais tout de même, n’est pas quelque chose», se souvient — il.
Dans l’achèvement des journalistes notent que le nombre de personnes désireuses d’entrer dans PMCS Wagner, beaucoup plus que le nombre de postes vacants. Dans ce cas, selon les données de l’édition, les salaires dans une société militaire privée est de l’ordre de 240 millions de roubles par mois.
«PMCS en Russie — le vieux thème de la»
Après «Fontanka» a publié son enquête, militaire, journaliste, Arkady Бабченко a donné une interview au site «Russie Ouverte», dans lequel il a partagé son attitude PMCS, qui, selon lui, il existe en Russie depuis de nombreuses années.
«PMCS en Russie — un vieux thème. De temps en temps à la pop quelques rumeurs à propos de la législation spéciale, les conversations commencent sur la nécessité de légiférer quelque chose pour vous inscrire, mais c’est pour les gourmands. PMCS en Russie il y a longtemps. J’ai moi-même une seule fois pensé à s’installer dans les PMCS lors de la «Лукойле». «L’oignon» Est — il une telle structure. Un temps, elle même sur un chasseur de têtes a posté l’annonce, composé de personnes. Particulièrement souhaitables ont été diplômés aéroportées écoles. Le salaire là était le chic, les conditions de service — chic», — at-il dit.
Lors de cette Бабченко très surpris de ce que, de l’information par les journalistes «Fontanka» combattants de la PMCS Wagner agissent en Syrie «, dans la tradition de la Deuxième guerre mondiale». «L’essentiel, les sociétés militaires privées, c’est qu’ils sont très spécifiques de la tâche. Ils ne vont pas a l’attaque. Dans les pays du premier monde des PMCS les supports les plus avancées de la tactique de combat et les technologies les plus avancées. Y prennent très professionnels, qui sont coûteux. Perte de PMCS pas aussi grand: les combattants de l’PMCS savent pas se battre et n’est pas sur le saccage», a déclaré le journaliste.
«En ce qui concerne le groupe de Wagner, alors, si l’on en juge par la description d’un «Fontanka», ce n’est même pas PMCS, mais une sorte de privé un bataillon de très niveau intermédiaire», a ajouté Бабченко.
Selon les données officielles, au cours de l’intervention militaire russe en Syrie, depuis le 30 septembre 2015, a tué six personnes. En octobre, le ministère de la Défense a notifié la mort de 19 ans контрактника Vadim Kostenko. La cause de sa mort, dans le département militaire a appelé le suicide, mais les parents ont douté de cette version.
Deux soldats tués en novembre de la russie et de la frontière turque, après que les militaires turcs abattu un avion russe Su-24. Le commandant Oleg Пешков a été tué d’un feu avec de la terre, quand débarquait après l’éjection. Marine Alexandre Позынич est mort lors de l’opération de recherche des aviateurs épave d’un bombardier. Il a également été signalé à propos de la mort d’un soldat Черемисина.
Le 17 mars, le président de la fédération de RUSSIE, Vladimir Poutine, en parlant de saint-georges dans la salle du Kremlin lors de la rencontre avec les soldats, отличившимися lors d’une opération militaire en Syrie, et des veuves des victimes, a confirmé la mort de la cinquième militaire russe Fiodor Cours, sur lequel la mort n’a pas officiellement été signalé.
Selon Reuters, le commandant de la répartition du système, a déclaré à l’enterrement, qu’il a été tué lors de l’opération contre les combattants de la république de Kabardino-Balkarie, mais un ami de la famille de la victime et son voisin ont suggéré que cette personne aurait pu être tué en Syrie. Un autre ami de la famille qui Concernent dit à l’agence que le militaire a servi sur le contrat à GRU. Zhuravlev vécu dans notre Solnetchnogorsk, où se trouve le centre de la destination spéciale «Сенеж», entrant dans les Forces d’opérations spéciales (CCO). Au Ministère de la défense et des affaires étrangères à la requête de la place de la mort qui Concernent n’ont pas répondu
À propos de la mort de la sixième militaire russe en Syrie, a signalé le 24 mars. Ensuite, le représentant de la base aérienne Хмеймим dit: «Lorsque vous exécutez une tâche spéciale sur la mise en coups les avions russes sur la cible des terroristes de l’IG tué un officier russes, les forces d’opérations spéciales. Officier accomplissait sa mission dans la région de Palmyre au cours de la semaine, en identifiant les principaux objets игиловцев et donnant les coordonnées exactes de lancer des frappes russes dans les avions. Un soldat est mort héroïquement, provoquant l’incendie lui-même, après avoir été détecté par les terroristes et entouré».
En outre, le 23 mars, l’équipe de Conflict Intelligence Team, à plusieurs reprises публиковавшая de l’enquête sur la mort de soldats russes à la Syrie, a rapporté à propos de l’assassinat en république arabe soldat de la fédération de RUSSIE. Selon leurs données, ils ont s’est avéré être un officier des forces intérieures de la fédération de RUSSIE Sergey Чуповойну, qui, pendant la guerre en Afghanistan a été le commandant de la section de la troisième à la quatrième atterrissage-assaut de la compagnie 56-ème séparée d’atterrissage-brigade d’assaut.
http://fr.news-4-u.ru/la-fontanka-ru-en-syrie-ont-tue-des-dizaines-de-soldats-russes-travaillant-sur-la-societe-militaire-privee.html
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| | | charly Colonel-Major
messages : 2420 Inscrit le : 25/05/2011 Localisation : Aquitaine Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Mer 30 Mar 2016 - 15:30 | |
| Espérons que leur sacrifice n aura pas été vain, après l'échec de la révolution et le vole de cette révolution par les terroristes islamistes, la paix ne pourra passer que par un accord politique de Assad avec ce qui reste des représentants de la révolution syrienne et une victoire militaire de Assad et ses alliés, sur les terroristes. _________________ « Je voudrais que les Français renouent avec cette idée simple selon laquelle ce n’est pas seulement un territoire qu’il leur faut défendre (…) mais aussi une façon d’être, une langue, une civilisation. Bref, l’ensemble d’un patrimoine dont nous sommes les héritiers. Et s’ils venaient à oublier ou à refuser cette idée, alors je craindrais beaucoup pour l’avenir de mon pays », plaidait François Léotard, peu suspect de sympathie avec des idées extrêmes.
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Jeu 31 Mar 2016 - 18:06 | |
| - Citation :
- Syrie: un commandant de l'EI tué dans une frappe américaine
AFP 31/03/2016
Un commandant militaire du groupe Etat islamique (EI) a été tué par une frappe d'un drone américain près de Raqqa (nord), son principal bastion en Syrie, a indiqué jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Le Tunisien Abou al-Hija rejoignait la province d'Alep (nord) quand une frappe "très probablement menée par la coalition dirigée par les Etats-Unis" a visé son véhicule mercredi soir dans les environs de Raqqa, selon l'OSDH.
Washington est à la tête d'une coalition anti-EI depuis 2014 qui mène des frappes contre l'organisation extrémiste en Syrie et en Irak.
D'après le directeur de l'OSDH, Al-Hija avait été envoyé d'Irak vers la province d'Alep, sur ordre du chef de l'EI Abou Bakr al-Baghdadi, pour superviser des combats en cours contre les Forces démocratiques syriennes, un groupe principalement kurde et allié des Etats-Unis.
"Cette bataille, particulièrement âpre depuis quatre ou cinq jours, pourrait entraîner l'expulsion de l'EI vers des secteurs plus à l'est dans la province de Raqa", a expliqué à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
La mort d'Abou al-Hija intervient après une série de revers pour le groupe jihadiste en Syrie, notamment la perte de Palmyre (centre), reprise par l'armée avec l'appui de la Russie et de milices pro-régime.
Les Etats-Unis ont affirmé la semaine dernière avoir porté un coup significatif au groupe extrémiste sunnite en éliminant Abdel Rahmane al-Qadouli, présenté comme le N.2 de l'organisation. Début mars, c'est un des commandants les plus en vue et les plus recherchés de l'EI, "Omar le Tchétchène", que Washington annonçait mort après un bombardement de la coalition internationale antijihadistes.
"La direction de l'EI est en train d'être affaiblie", a indiqué Rami Abdel Rahmane. "Ces assassinats n'auraient pas pu être possible sans une infiltration de l'organisation", a-t-il ajouté. Selon M. Abdel Rahmane, "il est clair que la Russie et les Etats-Unis se coordonnent dans la lutte contre l'EI", même si ces deux puissances soutiennent des camps différents dans le conflit syrien.
Si le groupe jihadiste semble sur la défensive dans son califat autoproclamé en 2014 à cheval entre la Syrie et l'Irak, où les forces gouvernementales viennent de lancer une offensive pour reprendre Mossoul, il vient de montrer de nouveau sa capacité à mener des attaques d'envergure à l'étranger, en revendiquant des attentats meurtriers à Istanbul et Bruxelles.
http://www.lorientlejour.com/article/978480/syrie-un-commandant-de-lei-tue-dans-une-frappe-americaine.html | |
| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Ven 1 Avr 2016 - 8:15 | |
| Le régime Alaouite à massacré 37 sunnites aujourd'hui à Damas dans la ,Ghouta école et hôpital ont été bombardés - Citation :
Syrie : Washington "horrifié" par des raids du régime ayant fait une trentaine de morts
Le département d'Etat s'est dit "horrifié" jeudi par des frappes de l'aviation syrienne ayant fait une trentaine de morts, dont des enfants, dans la localité de Deir al-Assafir, un bastion rebelle à l'est de Damas.
"Les Etats-Unis sont horrifiés" par ces frappes "contre une école et un hôpital de la banlieue de Damas (...) nous condamnons dans les termes les plus forts toutes les attaques ciblant directement des civils", a affirmé le département d'Etat dans un communiqué.
Au moins 33 personnes, dont 12 enfants, ont péri dans ces frappes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Le département d'Etat a lui évoqué "plus de 20 personnes tuées et des dizaines de blessés, dont des enfants, des femmes et des personnes qui leur portaient secours", dans une rare réaction dénonçant "des frappes aériennes attribuées au régime (du président syrien Bachar) el-Assad".
"Le régime s'est engagé à appliquer pleinement la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l'Onu, qui appelle à une cessation immédiate de toutes les attaques contre des civils", insiste la diplomatie américaine.
Selon le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane, ces frappes à Deir al-Assafir constituent "la plus grave violation du cessez-le-feu dans la Ghouta orientale", région située à l'est de la capitale Damas.
Une trêve entre le régime et les rebelles a été instaurée en Syrie fin février, sous l'égide de la Russie et des Etats-Unis. Elle ne concerne pas les jihadistes de l'organisation Etat islamique (EI) et du Front al-Nosra, la branche syrienne d'el-Qaëda.
La Ghouta orientale est connue pour être un fief de l'influente faction armée Jaich al-Islam (l'Armée de l'islam) qui a signé la trêve. Des combattants du Front Al-Nosra sont également présents dans cette zone.
La principale formation de l'opposition syrienne en exil avait aussi dénoncé les raids, appelant la communauté internationale à prendre des "mesures sérieuses et urgentes" après cette attaque.
Depuis le début du conflit syrien en 2011, plus de 270.000 personnes ont péri et plusieurs millions d'autres ont dû fuir leur foyer.
http://www.lorientlejour.com/article/978654/syrie-washington-horrifie-par-des-raids-du-regime-ayant-fait-une-trentaine-de-morts.html
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Ven 1 Avr 2016 - 14:26 | |
| pauvre americain horrifié, ils le sont moins quand la coalition saoudienne bombarde des mariage ou marché faisant plus de 100 morts civil ou quand l'aviation US bombarde un hopital, c'est bien connu les bombe americaine tue proprement, c'est chirurgicale. Ils feraient mieux de se taire.
cette annonce sert juste a faire redescendre l'ampathie pro assad suite a la victoir de Palmyre et pour bientot la victoire finale les "rebelle" et les rats de l'EI |
| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Ven 1 Avr 2016 - 16:28 | |
| Ta sournoiserie est très mal placé a si KAB ,ton parallèle avec tes civiles yéménites tué par la coalition desicive strom sont des vrais dommages collatéraux ,tout en fessant abstraction à d’éventuelles manipulations houtis ,alors que la ,ton régime a bien viser intentionnellement les civiles ,et ça ,depuis le début du conflit ,suffit de voir les cibles du régime sur ce dernier bombardement : - Citation :
Les frappes ont touché jeudi 31 mars une école et un hôpital de Deir al-Assafir
http://www.rfi.fr/moyen-orient/20160401-syrie-deir-al-assafir-damas-bombardement-civils-tues
- Citation :
L'attaque le 31 mars dans la banlieue de Damas, "qui a visé délibérément des civils, y compris des enfants, montre que le régime poursuit ses exactions et viole la trêve", a déclaré le porte-parole du quai d'Orsay, Romain Nadal.
http://www.france24.com/fr/20160401-syrie-raids-viol-treve-france-est-damas-bachar-assad
Et afin de mettre en évidence le satanisme de ton Assad ,dans l'article de l’Orient le jour posté si dessus ,en voit qu'il va jusque au bout de la terreur la plus machiavélique en bombardent 20 mn plus tard au même endroit sachant pertinemment que la cibles touché précédemment sera investi par les secours ,et donc un carnage bien pire . - Citation :
- "plus de 20 personnes tuées et des dizaines de blessés, dont des enfants, des femmes et des personnes qui leur portaient secours"
Mais ça tous ça tu le sais ! Alors q'Allah te ressuscite avec lui ! gol amine ! | |
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