messages : 248 Inscrit le : 15/10/2008 Localisation : france Nationalité :
Sujet: Actualités nationales Mer 2 Déc - 15:32
Rappel du premier message :
Citation :
POURQUOI LE MAROC TOURNE LE DOS À LA MER UN COLLOQUE PORTANT SUR LA QUESTION À L’IRES UNE STRATÉGIE GLOBALE S’IMPOSE
Le Maroc a-t-il vraiment la conscience politique et géopolitique de sa puissance maritime? «Il est gâté par la géographie. Il a deux façades, une méditerranéenne et une atlantique. Cette dernière est une autoroute maritime. Mais cela ne se traduit pas dans la pensée stratégique des décideurs», estime Jamal Machrouh, professeur à l’Université Ibn Tofail à Kénitra. C’est ainsi que la mer, sujet d’un colloque international de l’Institut royal des études stratégiques (IRES), ne semble pas représenter une source de puissance géostratégique pour le Maroc. Le premier argument à cette thèse est que l’on a un ensemble de politiques sectorielles telles que Azur et Halieutis, mais qui restent disparates. Ce qui implique la création d’un département ministériel spécifique qui aura pour rôle la conception et l’exécution d’une stratégie nationale globale. La stratégie devrait remédier à l’absence d’une construction navale. «C’était pourtant le cas dans l’histoire comme à l’époque des Almohades quand le Maroc disposait de 400 navires. A Maamoura (devenue aujourd’hui Kénitra), il y avait une véritable industrie navale qui bénéficiait de l’existence de la forêt de la région», ajoute le chercheur. Depuis, les choses ont empiré avec la disparition de la flotte maritime et de l’unique acteur national Comarit-Comanav, en 2015. Le chercheur trouve aussi que l’armée marocaine est «moyennement» équipée comparée à ses principales concurrentes à l’échelle régionale. «On reste très loin des niveaux d’équipement de l’Espagne ou encore l’Algérie qui, elle, est munie de sous-marins», insiste-t-il. Ce qui nécessite de doter la marine royale des moyens de rétablir l’équilibre des forces, mais également contrer le risque terroriste, en particulier la piraterie maritime et la prolifération d’activités illicites (trafic de drogues et d’armes, migration clandestine…). Une stratégie globale pour la mer devrait prendre en compte les changements que connaît le monde. D’une part, la prolifération des flux du commerce international se fait essentiellement (90%) par voie maritime. «Il n’y a plus de guerre sur les territoires dans le monde d’aujourd’hui. La compétition entre les pays concerne surtout les ressources maritimes. Tous les Etats sont dans une course effrénée pour l’appropriation des voies maritimes», tient à préciser Machrouh. Le Maroc sera d’ailleurs miné davantage avec la redéfinition des routes maritimes. «Un chemin se fraye dans le grand nord en Arctique. Ce qui aura pour conséquence une marginalisation de l’Atlantique et le Maroc avec», explique le chercheur. L’autre volet est la formation de ressources humaines. Il s’agira surtout de juristes pour défendre l’intérêt stratégique du Maroc dans les discussions sur la délimitation des frontières maritimes. L’autre enjeu est de s’insérer dans le commerce mondial en reconstituant le chantier naval. «D’autres pays émergents comme le Brésil et la Corée du Sud ont commencé leur insertion dans le commerce international. Pour nous, les chantiers en cours avec Dakhla et Kénitra devront renforcer l’offre», précise le chercheur.
Sauvegarde de l’environnement maritime
La vulnérabilité des espaces littoraux, aggravée par le réchauffement climatique, place la gestion durable de ces espaces au rang des priorités des politiques publiques. En plus du besoin de la mise en œuvre de règlements adéquats, les spécialistes réunis lors du colloque international de l’Institut royal des études stratégiques s’accordent sur la nécessité de la sensibilisation des acteurs concernés.
M. L.
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Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 13 Oct - 10:19
Je sais pas si vous avez deja jeter un coup d'oeuil aux pourcentages de femmes dans les parlements a travers le monde, c'est très interessant . Par exemple le Maroc avec ses 21 pr cents fait mieux que .... les USA qui est seulement a 19 pr cents de femmes au congrès US . La France a peine 29 pr cents . Alors que un pays africain comme le Rwanda place 64 pr cents de femmes dans son parlement !
Comme quoi la parité hommes-femmes n'est pas forcément l'affaire des pays du Sud .
PGM Administrateur
messages : 11670 Inscrit le : 11/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Ven 14 Oct - 9:42
Les élections marocaines vues par le CPP de Maghreb émergent
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Ven 14 Oct - 12:05
Citation :
SM le Roi prononce un Discours à l’ouverture de la 1ère session de la 1ère année législative de la 10-ème législature
“Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons,
Mesdames et Messieurs les honorables parlementaires,
L’ouverture de l’année législative n’est pas une simple occasion constitutionnelle, pour s’adresser aux membres du Parlement. C’est plutôt une tribune à partir de laquelle Je M’adresse, en même temps, au gouvernement, aux partis, aux différents organes et institutions et aux citoyens. Ce n’est pas, non plus, uniquement une opportunité pour présenter des orientations, parfois adresser des critiques, au sujet de l’action représentative et législative. Il s’agit plutôt d’une tribune à travers laquelle Je Me mets à l’écoute de la voix du citoyen, que vous représentez. Il Nous est donc agréable, tout d’abord, de présenter Nos félicitations aux membres de la Chambre des Représentants, pour la confiance placée en eux par les citoyens, en vue de les représenter au sein de l’institution législative.
Nous tenons également à exprimer Notre appréciation de l’engagement et de l’esprit de responsabilité patriotique, dont les pouvoirs publics ont fait preuve à toutes les étapes électorales.
En vertu de la charge qui Nous incombe de veiller à la protection du choix démocratique, Nous réaffirmons notre attachement au multipartisme, dont les fondations ont été posées par Notre Auguste Grand-père Sa Majesté le Roi Mohammed V, et qui a été consolidé par Notre Vénéré père, Sa Majesté le Roi Hassan II – bénie soit leur âme-, multipartisme pour lequel ont milité les générations précédentes.
La première législature s’est achevée après la promulgation de la Constitution de 2011. C’était une législature fondatrice, marquée par l’adoption des lois relatives à la mise en place des institutions.
C’est dire que l’étape que nous abordons est autrement plus importante que les précédentes. Elle induit la nécessité de se pencher sérieusement, sur les questions et les préoccupations réelles des citoyens, d’impulser l’action de service public de l’Administration et d’améliorer la qualité de ses prestations.
Mesdames et Messieurs les honorables parlementaires,
L’objectif qui doit être recherché par toutes les institutions, c’est d’être au service du citoyen. Si elles ne remplissaient pas cette mission, ces institutions seraient inutiles et n’auraient même pas de raison d’être.
J’ai jugé bon de M’adresser à vous aujourd’hui, et à travers vous à toutes les instances concernées, et aux citoyens en général, pour évoquer un sujet primordial, qui est l’essence même de l’action des institutions.
Ce que je vise par-là, c’est la relation entre le citoyen et l’Administration, qu’il s’agisse des services centraux et de l’administration territoriale, ou des Conseils élus et des services régionaux des départements ministériels.
Je songe également aux différents services concernés par l’investissement, ayant vocation à encourager les entreprises et à répondre aux besoins simples et de toutes sortes, du citoyen. Tous ces services ont pour finalité de permettre au citoyen de régler ses affaires, dans les meilleures conditions et les plus brefs délais possibles, et aussi de simplifier les procédures et de rendre les services et les prestations de base plus proches du citoyen.
Mais s’il fallait que tous les dossiers soient traités au niveau de l’Administration centrale à Rabat, quelle serait alors l’utilité de la décentralisation, de la régionalisation et de la déconcentration administrative que nous nous employons à consolider depuis les années 80 du siècle dernier ? Gérer les affaires des citoyens et faire aboutir leurs démarches est une responsabilité nationale et une charge considérable qui ne souffrent ni laisser-aller ni procrastination.
Or, il est navrant de constater que certains exploitent le mandat qui leur est délégué par le citoyen, pour gérer les affaires publiques, et en profitent pour régler leurs affaires personnelles ou partisanes, au lieu de servir l’intérêt général, motivés en cela par des calculs électoralistes. Ce faisant, ils feignent d’ignorer que le plus important dans un scrutin, c’est le citoyen lui-même et non le candidat ou le parti, et renient les valeurs de l’action politique noble.
S’ils ne veulent pas faire leur travail, et si régler les affaires des citoyens, au niveau local ou régional ou même national, ne les intéresse pas, alors pourquoi se dirigent-ils vers l’action politique ?
Le véritable engagement partisan et politique commande de placer le citoyen au-dessus de toute considération. Il exige de tenir les promesses qui lui sont faites, de se dévouer à son service et de hisser ce devoir au-dessus des intérêts partisans et personnels.
Dans la mesure où l’efficacité administrative est un critère à l’aune duquel se mesure le progrès des nations, et tant que la relation entre l’Administration et le citoyen ne s’est pas améliorée, le classement du Maroc, dans ce domaine, restera dans la catégorie des Etats du Tiers Monde, voire du quart-monde et même du cinquième monde.
Honorables membres du Parlement,
Beaucoup de choses se disent sur les citoyens allant à la rencontre de leur Roi, sollicitant son assistance pour régler de multiples problèmes ou surmonter des difficultés.
Si certains ne comprennent pas que des citoyens s’adressent à leur Roi pour régler des problèmes et des questions simples, c’est qu’il y a maldonne quelque part.
Je suis évidemment fier de traiter directement avec Mon peuple et de régler ses problèmes simples.
Je continuerai à le faire, toujours à leur service. Mais est-ce que les citoyens Me demanderaient d’intervenir si l’Administration faisait son devoir ?
Il est certain qu’ils y ont recours précisément parce qu’ils se trouvent face à des portes fermées, ou parce que l’Administration fait preuve de négligence dans les prestations qu’elle leur fournit, ou encore pour se plaindre d’une injustice qu’ils ont subie.
Mesdames et Messieurs les honorables parlementaires,
Les administrations et les services publics accusent de nombreuses carences relatives à la faible performance et à la qualité des prestations qu’ils fournissent aux citoyens.
Ils pâtissent également de la pléthore des effectifs, du manque de compétence et de l’absence du sens des responsabilités chez de nombreux fonctionnaires.
L’Administration souffre essentiellement d’une culture ancienne chez la majorité des Marocains. Elle représente, pour beaucoup d’entre eux, un abri qui leur garantit un salaire mensuel, sans avoir à rendre compte de leur performance.
Mais la responsabilité requiert de la part du fonctionnaire qui accomplit une mission ou exerce une autorité publique mettant entre ses mains les affaires des gens, qu’il s’acquitte au moins de son devoir à leur service, et qu’il s’emploie à leur prêter assistance.
De plus, la fonction publique ne peut intégrer tous les Marocains.
De même que l’accès à la fonction publique doit être basé sur la compétence, le mérite et l’égalité des chances.
Mesdames et Messieurs les honorables parlementaires,
Les difficultés que rencontre le citoyen dans son rapport avec l’Administration sont aussi nombreuses que variées, commençant par l’accueil et passant par la communication, jusqu’au traitement des dossiers et des documents. Tant et si bien que ces difficultés s’apparentent désormais dans son esprit à un véritable parcours du combattant.
Il n’est pas raisonnable, en effet, que le citoyen supporte les désagréments et les coûts des déplacements vers n’importe quelle administration, qu’il s’agisse d’un consulat, ou d’une préfecture, d’une commune territoriale ou d’une délégation régionale, surtout si le citoyen habite loin de cette administration et ne trouve personne pour l’accueillir ou le prendre en charge. Il est tout aussi inacceptable que l’Administration ne réponde pas aux plaintes et aux interrogations des gens, comme si le citoyen ne valait rien, ou comme s’il s’agissait d’un simple élément dans la configuration générale de l’espace de l’Administration.
Or, sans citoyen, point d’Administration. Le citoyen a le droit de recevoir des réponses à ses requêtes et des solutions aux problèmes qu’il lui expose. L’Administration est tenue d’expliquer les choses aux gens et de motiver ses décisions, qui doivent être prises sur la base de la loi.
Ainsi, par exemple, de nombreux citoyens se plaignent des affaires d’expropriation, soit parce que l’Etat ne les a pas indemnisés pour leurs biens, soit parce que l’opération d’indemnisation traine pendant de longues années au préjudice de leurs intérêts, ou encore parce que le montant de l’indemnisation est en deçà des prix de vente en vigueur, et bien d’autres raisons encore.
L’expropriation doit être effectuée en cas d’extrême nécessité d’intérêt général et l’indemnisation doit se faire conformément aux tarifs en vigueur à la date d’exécution de ladite opération, avec une simplification des procédures d’obtention de ladite indemnisation.
Le statut du terrain exproprié ne devrait pas être modifié par son affectation à des usages commerciaux ou sa cession à des fins de spéculation immobilière.
Le citoyen se plaint beaucoup de la lenteur et de la complexité des procédures judiciaires et de la non-exécution des jugements, notamment face à l’Administration.
Il est incompréhensible que l’Administration dépossède le citoyen de ses droits alors qu’elle a l’obligation de les préserver et de les défendre. Et comment un responsable peut-il empêcher que celui-là accède à ses droits alors qu’un jugement définitif a été rendu à cet effet ?
Il est tout aussi inconcevable que l’Administration ne rembourse même pas les dettes qu’elle a contractées auprès des petites et moyennes entreprises, alors qu’elle est censée les soutenir et les encourager eu égard à leur rôle important dans le développement et l’emploi.
Par ailleurs, les citoyens font aussi grief de l’abus d’autorité et de pouvoir observé au niveau des différentes administrations, ainsi que de la lourdeur des procédures et de la longueur des délais de délivrance de certains documents administratifs.
Il n’est pas raisonnable que le citoyen qui voyage pour réclamer un document et soumet, cet effet, toutes les pièces requises, attende des jours voire des semaines pour l’obtenir.
En effet, dans de nombreux consulats par exemple, les citoyens ne sont pas avisés des erreurs commises dans les documents, en raison de l’absence d’un dispositif de suivi des dossiers, outre les lourdeurs administratives induites par la correction d’une erreur quelconque.
Cela implique un effort de la part du citoyen et des frais de déplacement au Maroc pour rapporter les pièces justificatives nécessaires pour corriger ladite erreur. A cela s’ajoute le défaut de coordination entre les administrations concernées, qui occasionne du retard dans le processus de délivrance des documents.
Parmi les questions administratives les plus courantes, figurent celles ayant trait à l’application du Code de la Famille, avec leur lot de problèmes familiaux et sociaux.
En effet, plus de 12 années après le lancement de cette réforme sociétale, il y a, jusqu’à présent, des personnes qui ne connaissent pas le contenu de cette Loi, et ignorent, par conséquent, les droits qui sont les leurs et les obligations qui leur incombent. Ceci se remarque plus particulièrement dans les milieux des Marocains de l’étranger.
Aussi, Nous invitons le gouvernement et l’ensemble des institutions concernées, administratives et judiciaires, à assurer la bonne mise en œuvre de cette loi, à poursuivre la sensibilisation à ses contenus et à l’accompagner par les réformes et mises à jour nécessaires, de sorte à dépasser les problèmes révélés par l’expérience et la pratique.
Mesdames et Messieurs les honorables membres du parlement,
Les problèmes qui se posent au citoyen dans l’Administration, sont clairement illustrés à travers les obstacles qui entravent l’investissement, nonobstant la création des Centres régionaux et l’utilisation du guichet unique pour simplifier les procédures et accélérer le processus décisionnel. Il est vrai que certains investisseurs, dans certains cas, soumettent des dossiers incomplets. Mais au lieu que le guichet leur vienne en aide en leur présentant une liste de solutions pour les motiver, on constate que les choses sont rendues encore plus compliquées pour eux, en les astreignant à une série de restrictions et de contraintes.
Avec cette mentalité et la poursuite obstinée de tels comportements, le guichet unique restera vain et inutile.
J’ai insisté plus d’une fois sur la nécessité de régler les problèmes et de traiter les dossiers sur place. J’ai également donné Mes instructions au gouvernement et l’ai engagé à prendre les mesures administratives nécessaires à cet effet.
A quoi sert la lettre que J’ai adressée en 2002, dans ce sens, au Premier Ministre ? Quelle est aussi l’utilité de la régionalisation, de la décentralisation et de la déconcentration si la situation d’antan persiste, et que les problèmes précédents sévissent encore ?
Cette situation est inacceptable et elle ne saurait perdurer. Car, lorsque l’investisseur ne reçoit pas de réponse, et si le problème qu’il affronte n’est pas réglé, il restitue son argent à la banque, et ce, dans le cas où il réside au Maroc.
Toutefois, s’il fait partie de la Communauté expatriée, et qu’il préfère investir dans son pays, il se voit forcé de rentrer avec son argent à l’étranger.
De ce fait, le pays se trouve privé d’opportunités d’investissement et de développement, avec la perte d’emplois potentiels que cela implique pour les citoyens. Le guichet unique n’est qu’un chantier parmi d’autres pour aplanir les obstacles qui entravent l’investissement.
Si, après toutes ces années, des solutions efficaces n’ont pas été trouvées, qu’en sera-t-il de l’application des autres points importants figurant dans Notre lettre au premier ministre et portant sur la relation du citoyen avec l’Administration, la simplification des procédures et l’incitation à l’investissement ?
Mesdames et Messieurs les honorables parlementaires,
Nonobstant les inconvénients et les carences dont souffrent certains services publics, cela ne signifie pas que le tableau est noir, et que l’Administration ne remplit pas sa mission. En effet, celle-ci dispose de hautes compétences professionnelles et techniques et connait une amélioration significative.
La meilleure preuve en est les grands chantiers qui sont réalisés et les politiques sectorielles nationales réussies, qui ont changé la physionomie du Maroc, et qui jouent un rôle majeur dans la réalisation de progrès tangibles observés dans différents domaines.
Toutefois, Notre ambition est plus grande que cela et les aspirations du citoyen dépassent les prestations actuelles de l’Administration. De plus, le progrès que connaît le Maroc nécessite d’en rehausser la productivité.
Nous sommes convaincu que l’efficience administrative contribue à promouvoir le développement, à attirer l’investissement national et étranger et à renforcer la confiance dont jouit le Maroc. Aussi, Nous engageons tout le monde, gouvernement et parlement, partis et syndicats, associations et fonctionnaires, à faire preuve de patriotisme et de responsabilité pour mettre au point des solutions réelles, permettant de rehausser le travail des services administratifs et d’améliorer la qualité des prestations offertes aux citoyens.
La réforme de l’Administration requiert un changement dans les comportements et les mentalités et des législations de qualité pour obtenir un service administratif public efficace au service du citoyen.
En effet, la situation actuelle nécessite de porter un intérêt particulier à la formation et la mise à niveau des fonctionnaires, qui forment le maillon essentiel dans la relation du citoyen avec l’Administration. Elle requiert aussi de leur offrir un environnement de travail convenable et de mettre en œuvre les dispositifs d’incitation, de reddition de comptes et de sanction. Par ailleurs, l’administration électronique doit être généralisée selon une approche intégrée permettant aux différents départements et aux divers services un accès commun aux informations.
De fait, l’utilisation des nouvelles technologies contribue à faciliter l’accès, dans les plus brefs délais, du citoyen aux prestations, sans qu’il soit nécessaire de se déplacer souvent à l’Administration et de s’y frotter, car c’est là la cause principale de l’extension du phénomène de corruption et du trafic d’influence.
Nous avons déjà insisté sur la nécessité de lutter contre ce phénomène dans la définition de Notre concept d’autorité.
La régionalisation avancée, devenue une réalité tangible, constitue la pierre angulaire sur laquelle l’Administration doit s’appuyer pour rapprocher le citoyen des prestations et des services et du centre de décision.
Dans le même ordre d’idées, Nous mettons l’accent sur la nécessité d’élaborer et de mettre en œuvre une charte avancée de la déconcentration administrative propre à répondre aux exigences du moment.
Il appartient, donc, à tout un chacun de se mettre au diapason de l’évolution en cours et d’adhérer à la dynamique institutionnelle et développementale que Nous conduisons dans notre pays.
Tout le monde est responsable de l’efficacité de l’Administration publique, dont les prestations doivent être de meilleure qualité, d’autant plus qu’elle est le pilier de toute réforme et le fondement essentiel de la dynamique de développement et de progrès que Nous voulons pour Notre peuple fidèle.
« Je veux seulement réformer autant que Je peux. Le secours ne Me vient que de Dieu. Je Me confie à Lui et Je reviens repentant vers Lui ». Véridique est la parole de Dieu. Wassalamou alaykoum warahmatou Allah wabarakatouh».
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
FAMAS Modérateur
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Ven 14 Oct - 12:53
prendre des points dans le classement business doing et améliorer l'attractivité des IDE revient à rendre l'administration marocaine efficace et efficiente
_________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
PGM Administrateur
messages : 11670 Inscrit le : 11/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Ven 14 Oct - 13:22
Ça recoupe parfaitement ce dont on parlait. Le diagnostic est là. Y a plus qu'à. ...
_________________
FAMAS Modérateur
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Ven 14 Oct - 13:24
je me dis parfois, qu'il faut essayer la gestion déléguée pour certains secteurs administratifs (éducation,santé...) pourvue que ça donne du résultat tellement la situation est désespérée...
_________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
PGM Administrateur
messages : 11670 Inscrit le : 11/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Ven 14 Oct - 13:43
Famas,
Comme' rappelé par alphatango quand il évoque les travaux des 2 prix Nobel d'economie, toute gestion déléguée, toute forme de transfert vers le privé, entraîne des coûts supplementaires, a rendement identique. Et il n'est pas dit que le privé puisse même assurer une gestion "massive" de pan entier de l'éducation ou de la santé. Des lors qu'ils dépasse une masse critique, le privé tombe toujours dans les même travers que le public. Nous sommes plus face à un problème d'organisation et d,absence de conscience professionnel que de moyens. Si chacun, à son niveau fait son boulot avec conscience, avec aucune autre contrepartie que son salaire, on ' aura déjà résolu les 3/4 du problème. Les tares du pays viennent parfois des tares du citoyens. Ce qui rassure, c'est que ça ne coûte rien de changer d'état d'esprit. On ne dépend d'aucun intrants
Sujet: Re: Actualités nationales Ven 14 Oct - 14:36
Famas, PGM,
Des secteurs sociaux ou qu on peut assimiler comme tels sont difficiles à passer au privé.. Quand c est un organisme public qui gère un de ces secteurs, faire un profit est une nécessité mais ce n est pas la priorité principale de l organisme, si c est un organisme qui s occupe de tout le territoire, des perequations sont nécessaires... Il faut par exemple tirer des lignes de moyenne tensions dans le cas de l electricite ou de l eau potable vers des zones où il y a peu d habitations, le retour sur investissement durerea des decennies... Pourtant il faut le faire.
Si l organisme est au niveau d une ville, des changements perpétuels ( changement fréquents des schémas directeurs urbains, changement de type d habitat.. ) font qu il y ait toujours des surcoûts que le public pourrait combler en usant de moyens de l état... En général dans les organismes publics marocains, les managers sont des ingénieurs qui ont commencé dans ces boîtes et qui deviennent directeurs par la suite.
Dans le cas où ces secteurs passent sous la coupole du privé, les choses changenet completement. Le profit devient la principale raison, sans trop compliquer les choses, je dirais que le management changent de mains et tombent aux mains de financiers ... Si par malheur c est un grand groupe international quote dans des bourses internationales il faut faire remonter les chiffres chaque trimestre, les actionnaires font de la pressions sur les directeurs .. Les directeurs du groupe bien payés ( plus primes) font de la pression pour faire plus de gains, moins d embauches etc..
Si le groupe est européen, d autres considérations politiques entrent en jeu...
Les financiers sont responsables de la crise en 2008.... leur passer la gestion de secteurs sociaux est un risque.
Il ne faut pas avoir un prix Nobel pour le comprendre.
FAMAS Modérateur
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Dim 16 Oct - 17:00
_________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
Cherokee Colonel
messages : 1750 Inscrit le : 25/11/2008 Localisation : FR13 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Lun 17 Oct - 6:14
Ce Mec est dépourvu de toute crédibilité , c'est dommage que la cour des comptes ne s'est pas interessée a son cas.
La il pleurniche uniquement pcq le PAM a raflé la mise et rallié la majorité de ses notables sinon il aurait pas tourné sa veste.
Sujet: Re: Actualités nationales Lun 17 Oct - 7:14
Si on arrive à supprimer les retraites des parlementaires et des ministres, si on arrive à diviser les salaires des ministres et parlementaires par 4 ou 5, nous n allons plus recontrer de telles personnes que dans les syndicats. Si on arrive par la suite à introduire la bonne gouvernance et la démocratie aussein des syndicats, on ne verrait plus de telles personnes. Parce que il n y aura plus rien à gratter.
Dernière édition par systra le Mar 25 Oct - 3:19, édité 1 fois
RadOne Capitaine
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Lun 24 Oct - 11:44
Gouvernement : Le tourisme chez Akhannouch et l'Energie chez Moulay Hafid Elalamy
Citation :
Après la démission de 12 ministres, suite à leur élection en tant que députés à la Chambre des représentants, les ministres encore en fonction hériteront (provisoirement) de leurs portefeuilles ministériels.
Ainsi, Bassima Hakkaoui, ministre de la Femme, de la famille et de la solidarité, devrait assurer les fonctions du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Mustapha Khalfi, apprend-on de source médiatique.
Et suite à la démission du ministre du Tourisme Lahcen Haddad, c'est Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture, qui remplirait ses fonctions, alors que l'actuel ministre de l'Industrie Moulay Hafid Elalamy hériterait du portefeuille de l'Energie et des mines, qui était celui d'Abdelkader Amara.
Sujet: Re: Actualités nationales Lun 24 Oct - 16:55
systra a écrit:
Si on arrive à supprimer les retraites des parlementaires et des ministres, si on arrive à diviser les salaires des ministres et parlementaires par 4 ou 5, nous n allons plus recontrer de telles personnes que dans les syndicats. Si on arrive par la suite à introduire la bonne gouvernance et la démocratie ausein des syndicats, on ne verrait plus de telles personnes. Parce que il n y aura plus rien à gratter.
Penses-tu vraiment que ce sont les 7000 Euro par mois (salaire de ministre) et la maison de fonction qui interessent ces gens? Le fric est ailleurs. Exemple: Un ministre de la privatisation qui vend la SAMIR pour une bouchée de pain à un groupe ui n'a aucune experience dans le domaine... se retrouve par la suite PDG de la SAMIR. C'est ce genre de fric dont on parle.
Ce sont les allocations douteuses de contrats, les utilisations privées de biens publiques (cela va du ministre qui utilise les camions du ministère dans sa ferme au général qui fait la meme chose ou au roi qui utilise l'armée pour protégé ses fermes et ses residences vides), les etudes bidons demandées à des bureaux d'etudes détenus par l'epouse/la fille... C'est cela le probleme et non le salaire des ministres ou des députés.
Vous noterez que je n'ai pas parlé des retraites car je suis d'accord avec Systra, les retraite de ce petit monde ne sont qu'une rente qui doit etre supprimée
youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3004 Inscrit le : 03/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Sam 29 Oct - 11:21
Comme prévu Akhannouch élu nouveau président du RNI. Le départ de Mezouar ouvre la voie vers une participation du RNI au prochain gouvernement, Mezouar étant considéré par le PJD comme étant à la solde du PAM.
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Sam 29 Oct - 18:22
media24 a écrit:
Nuit de protestations à Al Hoceima suite au décès d'un marchand de poisson
C’est durant la nuit de vendredi à samedi qu’un marchand de poissons a été appréhendé par la police, pendant qu’il était en train de transporter du poisson acheté aux pêcheurs de la région. Il s’agit, selon plusieurs témoins, d’une espèce de poisson interdite à la pêche. Selon nos sources, c'est d'espadon qu'il s'agit.
Le marchand, grossiste de son état, transportait selon des sources sur place, un espadon d'un poids de 500 kilos environ, dans des conditions "insalubres", dans une estafette Mercedes, et a refusé de s'arrêter au contrôle à la sortie du port. Il a été interpel,lé en ville par des policiers après décision du procureur.
L'espadon, comme la baleine, est désormais protégé par des conventions internationales. Le quota ayant été atteint, ce poisson n'aurait pas dû être pêché, selon nos sources.
Après saisie de la marchandise, un commissaire de police, présent lors de l’intervention, a donné l’ordre de la détruire. Elles devait être jetée dans un camion-benne.
Dans un geste de protestation et d’impuissance, le vendeur s’est alors introduit dans la partie abritant le compresseur du camion-benne qui a écrasé dans son mouvement le jeune marchand ambulant, causant sa mort, selon les mêmes sources, dans des circonstances que l'enquête doit déterminer.
Peu de temps après, plusieurs personnes se sont attroupées autour de la scène morbide, rejoints, petit-à-petit par des dizaines, puis des centaines de manifestants qui ont organisé un sit-in devant le commissariat de police d’Al Hoceima.
Le rassemblement a duré jusqu’aux premières heures de la journée de samedi. Les manifestants réclamaient la présence de représentants des autorités.
C’est à 2h30 qu’arrivent le gouverneur de la province d’Al Hoceima Mohamed Zhar, ainsi que le procureur général du Roi. Dans une brève intervention, et afin d’apaiser les tensions, le gouverneur de la province a promis que le directeur du département de la pêche maritime à Al Hoceima sera limogé, et qu’il sera remplacé par un nouveau responsable.
De son côté, le procureur a promis qu’une enquête transparente sera ouverte et que la loi sera respectée pour sanctionner, le cas échéant, les responsables de ce drame.
Il est à noter que la manifestation spontanée des habitants d’Al Hoceima s’est passée dans une ambiance pacifique. Cette mobilisation a été très suivie durant la nuit sur les réseaux sociaux. Ce samedi aux premières heures, la situation était calme. En milieu de journée, des protestations étaient annoncées sur les réseaux sociaux.
Dans une dépêche diffusée au milieu de la nuit, l'agence MAP a indiqué que le ministre de l'Intérieur avait ordonné l'ouverture d'une enquête pour définir les responsabilités. L'enquête sera confiée à la police judiciaire. Une source proche des autorités de la ville indique que l'affaire est désormais entre les mains de la justice et qu'il faut attendre les résultats de l'enquête.
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Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Dim 30 Oct - 5:29
médias24 a écrit:
Poissonnier d'Al Hoceima: il s'agit probablement d'un accident
La situation est restée marquée par une profonde tristesse à Al Hoceima pendant la journée de samedi, la population étant terriblement affectée par le décès tragique d’un marchand de poisson. Selon nos informations et nos observations, la thèse de l’accident est la plus probable.
La DGSN a démenti toute relation entre un fonctionnaire de police et le décès du marchand de poisson. Le procureur annonce l’ouverture d’une enquête confiée à la BNPJ, la Brigade nationale de la police judiciaire.
Ce que disent les premiers témoignages
Les éléments factuels sont au nombre de trois:
-les images diffusées sur les réseaux sociaux.
-Les témoignages de personnes se trouvant sur place.
-Les témoignages de personnes impliquées dans la tragédie, directement ou indirectement.
Médias24 a contacté par téléphone une personne fiable et neutre, qui se trouvait sur place au moment des faits. Reda (faux nom) nous relate ce qu’il a vu. Il s’exprime en choisissant ses mots et en essayant de rester le plus factuel possible:
“Il y avait plusieurs policiers sur place. Mais je n’ai ni vu ni entendu l’un d’entre eux donner au chiffonnier (c’est ainsi qu’il désigne le chauffeur du camion-benne) l’ordre de broyer le poissonnier.
“Il y avait trois personnes, le poissonnier et deux accompagnateurs. Ils se sont extraits de leur camionnette et sont montés à l’arrière du camion-benne pour empêcher la destruction de la marchandise.
“Le mécanisme du camion-benne était à l’arrêt. D’un seul coup, la trappe (probablement la pelle intérieure du camion, chargée du compactage) s’est mise à tourner. Les deux accompagnateurs ont rapidement sauté en bas du camion, mais Mohcine s’est trouvé happé car il s’était assis à cheval sur l’arrière du camion et n’a pu s’extraire à temps.
“Je suis incapable de dire qui a déclenché ce mécanisme, ni s’il s’agit d’un mécanisme qui se déclenche automatiquement. Mais je n’ai entendu personne donner un ordre. Le chiffonnier se trouvait dans la cabine du camion.
“Le lendemain, de nombreuses versions fantaisistes ont commencé à circuler“.
Ceci pour le premier témoignage. Reda travaille dans la communication. Médias24 considère qu’il est digne de confiance.
Une partie de l’enquête devra donc se concentrer sur le fonctionnement du camion-benne et recueillir le témoignage du chauffeur.
Ce camion a été appelé pour détruire la marchandise saisie. Selon des sources de la profession de la pêche, la marchandise saisie comportait au moins un espadon de grande taille (500 kilos) et était transportée dans des conditions insalubres, sans possibilité d’en tracer l’origine (absence de facture). Dans le cas d’une pêche interdite (l’espadon est une espèce protégée et le quota avait été atteint), la loi selon nos sources, prévoit la vente de la marchandise saisie, soit sa destruction. La destruction est opérée dans le cas d’absence de traçabilité.
Notre témoin Reda a eu des échanges avec les deux accompagnateurs du défunt et avec d’autres de ses camarades: selon ce qu’il a recueilli, le défunt était un marchand grossiste, il n’était ni riche ni pauvre, la cargaison représentant un capital de 115.000 DH et était destinée à être revendue à Nador vers où se dirigeait la camionnette.
Nous n’avons pas pu reconstituer avec certitude ce qui s’est passé au port ni sur la distance de 800 mètres séparant le port du lieu du drame. Ce qui est certain, c’est que le poisson dont la pêche est interdite a été acheté à l’intérieur d’un port fonctionnant normalement. Sur les réseaux sociaux, circulent des accusations qui évoquent des tentatives de corruption. Cela reste invérifiable et cela a été démenti par un communiqué de la DGSN (voir ci-dessous). Il faudra probablement attendre les résultats de l’enquête.
Revenons aux instants tragiques de la mort du poissonnier.
La vidéo peut être visionnée sur les réseaux sociaux. Attention, les images sont violentes. Elles corroborent le témoignage de Reda.
La question fondamentale est celle-ci: qui a actionné la pelle de compactage?
Les camions bennes sont des structures creuses, destinées à ramasser et transporter les ordures. Celles-ci sont déposées à l’arrière du véhicule, ensuite une pelle mécanique est actionnée : elle pousse les ordures vers l’intérieur du véhicule avant de les compacter. C’est à ce moment que le malheureux poissonnier est décédé, dans des conditions atroces, probablement écrasé entre la pelle et le bas du véhicule.
Généralement et autant que nous ayons pu en juger, le mécanisme de la pelle est enclenché de l’extérieur du véhicule, en actionnant un bouton ou un levier. Voici un exemple de la manière dont le levier est actionné (à partir de 1’50), grâce à une manette latérale arrière.
Selon nos recherches, la cabine du chauffeur est dotée d’un bouton qui bloque la pelle. Ce point est important. Cela signifie que ce bouton de sécurité n’avait pas été actionné.
Les images relatives à l’extraction du corps du défunt du camion-benne, montrent clairement la présence d’un levier latéral qui a été probablement actionné accidentellement dans la bousculade. Une photo parlante est disponible ici, mais il y en a beaucoup d’autres.
Tout ceci doit être corroboré par l’enquête et les témoignages. Mais en travaillant sur les éléments disponibles, voici la conclusion de Médias24: tout indique qu’il s’agit d’un tragique accident. L'qnuête devra déterminer les réponses aux questions en suspens et notamment le trafic en matière de pêche et ce qui s'est passé entre le moment où le défunt a acheté son poisson et le moment où il s'est retrouvé dans la benne.
Ce qu’en dit la DGSN
La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) affirme que les informations relayées par les réseaux sociaux sur une présumée relation de fonctionnaires de la sûreté avec la mort d’un citoyen à Al Hoceima sont dénuées de tout fondement. “Concernant l’affaire de la mort d’un citoyen dans la ville d'Al Hoceima, vendredi après-midi, de fausses informations ont été relayées par les réseaux sociaux, prétendant qu’un policier a réclamé une somme d’argent au conducteur d'un véhicule chargé de poissons, alors qu'un responsable sécuritaire a sommé le conducteur d’un camion de ramassage d'ordures de faire marcher la benne-tasseuse, ce qui a causé la mort du poissonnier“, indique samedi un communiqué de la DGSN. “En vue d'éclairer l’opinion publique et de rectifier ces informations incorrectes, la DGSN affirme que la police judiciaire mène une enquête minutieuse et globale, sous la supervision du parquet général. S’agissant des allégations autour des fonctionnaires de police, la DGSN souligne que le conducteur du véhicule chargé de poisson a catégoriquement démenti tout chantage de la part des policiers“. Selon la même source, “la DGSN dément toutes ces allégations et réaffirme que la Brigade nationale de la police judiciaire est en train de mener une enquête sur cette affaire, conformément aux dispositions de la loi et aux décisions du parquet général supervisant l’enquête“.
Le procureur général du Roi près la cour d'appel d'Al Hoceima avait ordonné dans la nuit de vendredi à samedi, l'ouverture d'une enquête. Le ministre de l’intérieur avait également annoncé l’ouverture d’une enquête.