Sinon pour parler des choses sérieuses, le Liban s'apprête à élire un allié du Hezb et de Bachar à sa tête, combiné au cessez le feu au Yémen, l'Arabie saoudite vient de se faire sévèrement rappeler à l'ordre, à mon grand plaisir bien sur .
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 7 Oct 2017 - 18:57
Calmos Fox.
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Lun 16 Oct 2017 - 23:09
Ça a clashé aujourd'hui entre l'armée irakienne et les peshmerga ! Les kurdes commencent à se retirer de Kirkouk ! C'est incroyable comment dans les médias les kurdes sont présentés limite comme des victimes du pouvoir centrale et comment ces médias essaient de justifier leur contrôle de zone non kurdes
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Lun 16 Oct 2017 - 23:15
Citation :
De l’histoire mouvementée des frontières libano-syriennes...
Le tracé des frontières entre le Liban et La Syrie signé par les juges respectifs des deux pays.
Entretien L'historien Issam Khalifé dénonce le laxisme des responsables libanais et l'hypocrisie des grandes puissances.
Jeanine JALKH | OLJ 16/10/2017
Lors de la bataille « Aube des jurds » lancée par l'armée contre les combattants de l'État islamique dans les jurds de Ersal et de Ras Baalbeck qui y avaient trouvé refuge dans le no man's land qui sépare le Liban de la Syrie, la question de la délimitation des frontières s'est de nouveau posée avec acuité.
Plusieurs voix se sont élevées pour dire que la ligne de démarcation entre les deux pays voisins était indéterminée et qu'une coordination avec l'armée syrienne qui venait de lancer l'assaut contre les jihadistes de l'autre côté de la frontière s'imposait. D'autres évoquaient au contraire une délimitation claire et précise effectuée il y a quelques années par l'armée libanaise.
Ce débat sur la question des frontières avec la Syrie a relancé de plus belle le dossier sensible de la relation entre les deux pays voisins et l'acharnement de la Syrie à ne pas reconnaître, depuis sa consécration en 1943, l'indépendance effective du Liban et sa souveraineté. Ce sujet sensible a également fait ressurgir dans la mémoire collective des Libanais les sempiternelles chicanes autour de la propriété des fermes de Chebaa, situées à cheval à la frontière libano-syrienne. Occupée par Israël, cette région a servi durant de longues années d'alibi au Hezbollah pour justifier la poursuite de la résistance contre « l'occupant sioniste ». Bien que prouvée par nombre de documents officiels, la libanité des fermes de Chebaa – autour de laquelle Damas entretient le mystère depuis 2000, date du retrait d'Israël du Liban-Sud – est restée un sujet de controverse.
Dans un entretien accordé à L'OLJ, l'historien et professeur d'université, Issam Khalifé, nous entraîne dans les coulisses de la gestation des frontières libanaises de part et d'autre et décortique le contexte historique et géopolitique de délimitation et de démarcation des frontières.
Une souveraineté hypothéquée
C'est au cours de la conférence de San Remo en 1920, puis dans le cadre du traité de Lausanne de 1923, que les frontières entre le Liban et la Syrie ont été définies et délimitées, rappelle M. Khalifé. Or,souligne l'historien, les cartes tracées à l'époque par des experts français n'ont jamais été officiellement avalisées par la Syrie du fait de son refus de reconnaître le Grand Liban.
Par la suite, la conférence d'Alexandrie de 1943 qui a été suivie du protocole d'Alexandrie ayant pavé la voie à la naissance de la Ligue arabe, est venue consacrer, dans une clause spéciale sur le Liban, ses frontières naturelles et sa souveraineté. C'était la condition posée par le Liban pour adhérer à la Ligue arabe. « Au départ des négociations, Saadallah el-Jabiri, Premier ministre syrien, avait émis des réserves. Mais dès qu'il a reçu des assurances que le Liban, représenté lors de ces pourparlers par Moussa Moubarak, allait se soustraire au mandat français, el-Jabiri a fini par avaliser le protocole. La Syrie avait ainsi accepté, bon gré mal gré, les frontières libanaises dès 1943 », relate M. Khalifé. Ce dernier explique l'attitude ambivalente de la Syrie par ce qu'il appelle la « stratégie dualiste » adoptée à l'époque par Damas : officiellement, le Liban venait d'être reconnu dans ses frontières à la seule condition qu'il coupe le cordon avec le mandataire français. « Mais implicitement, la Syrie entendait poursuivre les efforts en direction de l'annexion du Liban », dit-il.
Revenant sur l'histoire du tracé des frontières entre les deux pays, l'historien, qui a publié en 2004 un ouvrage spécialisé sur le sujet, tient à rappeler « le travail de titan effectué durant le mandat français, en matière de définition et de démarcation ». « Des comités libano-syriens ad hoc avaient été formés pour démarquer les frontières entre le Liban et la Syrie, c'est-à-dire, entre l'État des Alaouites, l'État de Damas et le Liban, car c'est ainsi qu'était désignée la Syrie à l'époque avant d'être unifiée en 1923 », précise M. Khalifé.
Dès cette époque, les frontières étaient donc claires et précises. Ces comités étaient formés de juges fonciers libanais et syriens qui étaient accompagnés de topographes et de moukhtars concernés dans les deux pays pour discuter des points de démarcation. Toutefois, et c'est là où réside le problème, dit M. Khalifé, ces frontières n'ont jamais été "fixées", la fixation étant une procédure qui survient après la délimitation puis la démarcation sur vérification du tracé sur le terrain, et qui consiste pour les deux parties à rédiger un procès-verbal qu'elles doivent également contresigner pour être ensuite envoyé à la Direction des cartes au siège de l'ONU.
Pour résumer, poursuit l'historien, « la frontière entre le Liban et la Syrie a été définie, délimitée et démarquée, mais n'a jamais été fixée par les deux parties, la Syrie n'ayant jamais voulu aller jusqu'au bout du processus ».
Des milliers de documents
Revenant à la zone dite du jurd, ce no man's land qui s'étend entre la lisière de Qaa et de Ersal jusqu'à la région du Qalamoun syrien, l'historien tient à souligner le travail également effectué dans cette région par le topographe français Du Jardin, à l'époque du mandat, ce dernier ayant démarqué 49 points dans cette zone. Par la suite, les comités de libération et de délimitation ont achevé et consacré ce travail dès l'indépendance, laissant derrière eux « des milliers de procès-verbaux et de documents », affirme le professeur d'histoire.
Idem pour la frontière délimitant les hameaux ou fermes de Chebaa tracées en 1946, avec cette fois-ci la signature de la partie syrienne qui a fixé cette partie de la frontière, dit-il. « Or le procès-verbal de la fixation des frontières de ce côté-ci n'a pas été envoyé à l'ONU », dit-il. « D'ailleurs, poursuit M. Khalifé, rares sont les responsables politiques libanais qui sont au courant de ces détails. Ceux qui le sont n'ont même pas pris la peine d'en alerter les Nations unies ou ont tout simplement refusé de le faire. Ils n'ont pas non plus cherché à informatiser et à conserver ces documents précieux prouvant la libanité de cette zone », se lamente M. Khalifé.
L'historien évoque au passage l'importance des hameaux de Chebaa ( appelés la montagne du Haramoun ou Jabal al-Cheikh ) regorgeant d'eau, dont le volume est estimé à 1 milliard et 200 millions de m3, « que le courant sioniste dans le monde convoitait même avant la création d'Israël », dit-il, en se fondant sur une correspondance entre le courant sioniste et la Grande-Bretagne avant même la tenue de la conférence de San Remo.
« Si vous ne nous donnez pas le Haramoun, l'existence même d'Israël serait menacée », prévenait le courant sioniste dans ces lettres évoquées dans des ouvrages publiés par l'historien. « Soucieuses de défendre les intérêts d'Israël, les grandes puissances ont continué d'ignorer royalement cette documentation ». « Personne ne lit, personne ne veut lire, personne ne veut voir le poids et les conséquences de ces faits historiques », conclut M. Khalifé.
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mar 17 Oct 2017 - 18:32
Citation :
Kirkouk: la quasi-totalité des champs pétroliers repris par Bagdad, fin du rêve d’indépendance kurde
par La rédaction le 17 octobre 2017 Monde Moyen-Orient
Les forces irakiennes passent près d’une centrale thermique lors de leur avancée vers Kirkouk, le 16 octobre 2017 (AFP/AHMAD AL-RUBAYE)
Les troupes gouvernementales irakiennes ont repris mardi la quasi-totalité des champs pétroliers de la province de Kirkouk après le retrait des forces kurdes, ruinant les espoirs d’indépendance de la région autonome du Kurdistan en plein marasme économique.
Le président de la région du Kurdistan, Masoud Barzani, s’adressant à la nation kurde ce matin, a déclaré qu’il veut éviter une guerre civile kurde.
« Ils veulent nous entraîner dans une guerre civile, mais nous ne ferons aucunement cela ».
Il a publié une déclaration appelant à l’unité et réitérant sa « conviction » qu’un jour la nation du Kurdistan atteindra son objectif d’indépendance.
Le sang des martyrs « , les voix fortes que vous avez soulevées pour l’indépendance du Kurdistan que vous avez envoyées à tous les pays et pays du monde ne seront pas gaspillées maintenant ou jamais », a déclaré Barzani dans le communiqué publié ce matin.
Barzani a noté que le les peshmergas sont maintenant revenus aux frontières qui existaient avant le début de l’opération de Mossoul, il y a un an aujourd’hui.
Barzani a également déclaré que la nation kurde a été à plusieurs reprises menacée et opprimée, mais malgré cela, elle a toujours cherché des solutions pacifiques.
La perte de Kirkouk lundi est due à « des décisions unilatérales de certaines personnes au sein d’un certain parti politique interne du Kurdistan », a déclaré le prédisent kurde, sans nommer aucun parti.
Décrivant le Kurdistan comme « durable », il a conclu que « la nation du Kurdistan, avec « le pouvoir des braves, tôt ou tard, finira par atteindre son objectif sacré. Aujourd’hui est le jour de la foi dans le pouvoir et l’unité de notre nation. »
Le Commandement général des Peshmergas, sous le contrôle du président Barzani, commandant en chef de toutes les forces armées kurdes, avait déclaré la veille, lundi, que la chute de Kirkuk était en partie le résultat d’une trahison historique commise par certains dirigeants de l’Union patriotique du Kurdistan (PUK), un allié du Parti démocratique du Kurdistan de Barzani (PDK).
Les deux partis ont défendu le référendum kurde, mais certains dirigeants du PUK ont ensuite mis en doute le vote historique avant et après le référendum.
L’UPK a rejeté les accusations et a plutôt rejeté la responsabilité sur le parti de Barzani pour avoir voté malgré l’opposition de Bagdad, les puissances régionales et internationales.
Outre la « trahison » du parti rival, les partisans du président Barzani déplore particulièrement l’usage par les forces irakiennes pour mener l’assaut contre les peshmergas du matériel fourni à Badgdad par la coalition pour la lutte contre Daech et l’absence de réaction de la la coalition face l’implication des forces iraniennes et des Gardiens de la Révolution, une organisation pourtant désignée comme terroriste par Washington.
Par ailleurs, pour le moment la Coalition dirigée par les États-Unis, qui avait poursuivi sa mission après le référendum kurde, s’est replié vers vers Al-Qaim, Rawa et la coalition n’a plus de personnel sur le terrain, ni avec les peshmergas ni avec les forces irakiennes, a déclaré ce matin le Combined Joint Task Force (CJTFOIR) qui dirige les opérations sur le terrain.
Bagdad réimpose son autorité
Depuis le début de l’opération il y a deux jours, les convois de blindés irakiens avancent pour réimposer l’autorité du pouvoir central dans cette province du nord-est de l’Irak, où les combattants kurdes s’étaient installés en 2014 dans la foulée de la percée fulgurante des djihadistes face à des forces gouvernementales en pleine débandade.
Dans la matinée, les forces gouvernementales descendaient les drapeaux kurdes hissés sur les bâtiments et postes de contrôle des deux principaux champs pétroliers, Bay Hassan et Havana, pour les remplacer par des drapeaux irakiens, a constaté un photographe de l’AFP.
Pour le colonel Ahmed Modhi, de la police nationale, la prise par les forces irakiennes de ces champs est un juste retour des choses. « C’est une richesse nationale, elle appartient à l’Irak, au même titre que les richesses naturelles de l’ensemble des régions du pays », a-t-il dit à l’AFP.
« La reprise par le gouvernement et le ministère du Pétrole de l’ensemble des installations et des champs pétroliers, ainsi que des stations de pompage et des oléoducs de la province de Kirkouk et dans des zones dites disputées va permettre un retour à l’ordre », a indiqué dans un communiqué le ministre du pétrole Jabbar al-Louaïbi.
En fait, cinq des six champs de la province de Kirkouk sont désormais sous le contrôle des autorités de Bagdad, qui récupèrent une production, quand elle sera reprise, de plus de 400.000 barils par jour.
Un seul champ mineur, celui de Khourmala, aux mains des Kurdes depuis 2008, et qui produit environ 10.000 b/j de pétrole lourd donc de moindre qualité, n’a pas été repris par les forces irakiennes.
Jusqu’ici, près des trois-quarts étaient exportés par la région autonome du Kurdistan, contre l’avis du pouvoir central.
Bagdad entend d’ailleurs reprendre un précieux revenu à la région autonome, en pleine crise financière.
‘Fin du rêve d’indépendance’
« Avec la perte de ces champs, le portefeuille kurde est divisé par deux », affirme le géographe français Cyril Roussel. Mais au-delà de la question économique, « c’est la fin de l’autonomie économique du Kurdistan et du rêve d’indépendance ».
« Ce n’est qu’après avoir annexé en juillet 2014 les gisements de Kirkouk que le président kurde Massoud Barzani a commencé à parler d’indépendance, avant il ne parlait que d’autonomie », rappelle ce spécialiste du Kurdistan irakien.
Les troupes irakiennes tiennent également le siège de la compagnie nationale (North Oil Company) ainsi que de nombreuses infrastructures pétrolières et gazières.
Mardi, les marchés surveillaient avec inquiétude une possible réduction de l’offre mondiale de pétrole qui pourrait faire grimper les prix.
Cette avancée marque un tournant dans l’opération lancée par Bagdad, qui avait enregistré lundi plusieurs victoires à forte portée symbolique, trois semaines exactement après le référendum d’indépendance, dont le grand architecte, Massoud Barzani, est désormais sous le feu des critiques jusque dans son camp.
Bagdad a marqué son retour aux commandes face aux Kurdes.
Le retour de centaines de familles kurdes, selon des responsables locaux, dans la ville de Kirkouk, permet notamment aux forces irakiennes de faire valoir qu’elles tiennent à la « coexistence » entre communautés qu’elles ont appelé à préserver depuis le début des mouvements militaires.
En juin 2014, les combattants kurdes (peshmergas) avaient pris, sous les quolibets, uniformes et armes des soldats irakiens de la 12e division sur la base « K1 » au nord-ouest de la ville de Kirkouk. Lundi, leurs blindés sont revenus pour effacer l’humiliation.
Fortes de ces succès, extrêmement rapides et quasiment sans aucune violence, les forces gouvernementales avancent désormais pour réimposer leur autorité dans d’autres zones disputées.
Après Kirkouk, Sinjar et Diyala
À plusieurs centaines de km de Kirkouk, près de la frontière syrienne, les forces irakiennes ont repris la ville de Sinjar (nord-ouest), fief de la minorité yazidie persécutée par les djihadistes du groupe État islamique (EI).
Là aussi, les peshmergas se sont retirés « sans violence ».
Dans la province de Diyala, à l’est de Bagdad, les troupes gouvernementales « sont entrées dans Jalaoula et ont hissé le drapeau irakien sur la municipalité », a indiqué à l’AFP le responsable de la sécurité locale, Sadeq al-Husseini.
« Les peshmergas se sont retirés de toutes leurs positions dans quatre secteurs, dont Jalaoula et Khanaqine, et sont retournés aux positions qu’ils tenaient avant 2014 », a-t-il ajouté.
Le retour des peshmergas à leur position d’avant le 9 juin 2014, c’est-à-dire la veille de la chute de la grande ville de Mossoul aux mains de l’EI, est l’objectif martelé par Bagdad.
L’avancée de ses forces sans violence a été facilitée par le fait qu’une grande partie des peshmergas de l’Union patriotique du Kurdistan (UPK), se sont retirés de leur plein gré, aux termes d’un accord avec Bagdad, selon des responsables.
Leurs rivaux, les partisans de M. Barzani et de son mouvement, le Parti démocratique du Kurdistan (PDK), ont aussitôt dénoncé une trahison. Mais le choc les frappe aussi et les combattants du PDK désemparés ont déserté les champs de Bay Hassan et de Havana, de même que Sinjar.
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Jeu 19 Oct 2017 - 10:10
Enfuit est un bien grand mot, disons juste que ceci prouve que les kurdes (même au sommet du pouvoir à Erbil) sont complètement divisé au sujet du référendum d'indépendance et surtout du timing choisi pour y avoir recourt.
Tout perdu je ne pense pas, les irakiens récupèrent les villes conquises récemment (3 ans) par les peshmergas, mais ils n'iront pas plus loin. Les USA savent pertinemment que l'état irakien est à la botte de l'Iran, le Kurdistan est le véritable allié des USA dans sa guerre contre le terrorisme et affaiblir les kurdes revient à perdre cette guerre dans la région. Le gouvernement irakien sauve la face avec ce retrait des peshmergas, mais il va tôt ou tard se mettre à la table des négociations avec les kurdes pour trouver une solution viable sur le moyen terme et garder un semblant d'unité de l'Irak. Tout le monde sait que les kurdes irakiens réussiront tôt ou tard à obtenir leur indépendance, Barzani a juste fait la bêtise de perdre patience et de mal choisir le moment de le faire (il est sur la sellette il se cherche une légitimité). Bref l'épisode n'est pas encore clos et les kurdes irakiens sont loin, très loin d'avoir dit leur dernier mot.
_________________ «Ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous est négociable», Nikita Khrouchtchev
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Jeu 19 Oct 2017 - 12:02
QuickShark a écrit:
Enfuit est un bien grand mot, disons juste que ceci prouve que les kurdes (même au sommet du pouvoir à Erbil) sont complètement divisé au sujet du référendum d'indépendance et surtout du timing choisi pour y avoir recourt.
Tout perdu je ne pense pas, les irakiens récupèrent les villes conquises récemment (3 ans) par les peshmergas, mais ils n'iront pas plus loin. Les USA savent pertinemment que l'état irakien est à la botte de l'Iran, le Kurdistan est le véritable allié des USA dans sa guerre contre le terrorisme et affaiblir les kurdes revient à perdre cette guerre dans la région. Le gouvernement irakien sauve la face avec ce retrait des peshmergas, mais il va tôt ou tard se mettre à la table des négociations avec les kurdes pour trouver une solution viable sur le moyen terme et garder un semblant d'unité de l'Irak.
Tout le monde sait que les kurdes irakiens réussiront tôt ou tard à obtenir leur indépendance, Barzani a juste fait la bêtise de perdre patience et de mal choisir le moment de le faire (il est sur la sellette il se cherche une légitimité).
Bref l'épisode n'est pas encore clos et les kurdes irakiens sont loin, très loin d'avoir dit leur dernier mot.
Pourtant l'histoire passé prouve le contraire les kurdes se sont allié tantôt avec les anglais contres les ottomans tantôt avec l'union soviétique contre l’état centrale irakien, tantôt avec les usa contre saddam à chaque fois ils ont été trahis. D’ailleurs leur état fantomatique n'a duré qu'un ans dans toute leur histoire. Ils ne sont qu'une carte qu'on fini par jeter à la poubelle quand on n'en a plus besoin. Preuve encore qu'un peuple ou une ethnie ça ne fait pas une nation.
F-35 sergent
messages : 228 Inscrit le : 09/05/2010 Localisation : Germany Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Jeu 19 Oct 2017 - 13:13
En perdant leur principale source de revenue - le pétrole - (et de convoitise par les USA et autres...) la viabilité de leur état n'est qu'un rêve très loin d'être une réalité.
Les USA ne vont pas gâcher des sous à soutenir un état sans rente pétrolière en contrepartie. Il faut pas se voiler la face, en plus l'alliance tripartite (IRAK-IRAN-TURQUIE) va saboteur ce genre de création d'état, et même les USA ne pourront rien faire pour contrer leurs plans. Les populations kurdes, une fois l'embargo appliqué par les pays limitrophes cités ci-dessus et les répercutions seront devenues dure à accepter et tenir, vont commencer à sortir dans les rues pour faire tomber les indépendantistes au pouvoir... il faut pas rêver, un peuple en faim ne pensera pas un une Independence non viable sur la durée et qui a pas de chances de vie sans l’accord des pays voisins plus puissants et hostile à cette idée d’état ethnique kurde crée pour les déstabiliser la région voir plus.
Un état kurde porté par les sioniste et les USA ne verra pas le jour au M.O., du moins il n’aura jamais l’acceptation des populations ni les états de la région.
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Jeu 19 Oct 2017 - 14:13
bens.othman a écrit:
Preuve encore qu'un peuple ou une ethnie ça ne fait pas une nation.
F-35 a écrit:
Un état kurde porté par les sioniste et les USA ne verra pas le jour au M.O., du moins il n’aura jamais l’acceptation des populations ni les états de la région.
Et pourtant, Israel, état ethnique, créé parmi des voisins hostiles, qui était non viable économiquement, subissant embargo économique et guerres multiples, existe bel et bien.
Il ne faut pas sous estimer le pouvoir de nuisance des USA dans la région. Laisser la Syrie, l'Irak et le Liban aux mains des iraniens et ne pas jouer la carte du Kurdistan irakien? Personnellement je n'y crois pas trop.
_________________ «Ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous est négociable», Nikita Khrouchtchev
F-35 sergent
messages : 228 Inscrit le : 09/05/2010 Localisation : Germany Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Jeu 19 Oct 2017 - 16:13
QuickShark a écrit:
bens.othman a écrit:
Preuve encore qu'un peuple ou une ethnie ça ne fait pas une nation.
F-35 a écrit:
Un état kurde porté par les sioniste et les USA ne verra pas le jour au M.O., du moins il n’aura jamais l’acceptation des populations ni les états de la région.
Et pourtant, Israel, état ethnique, créé parmi des voisins hostiles, qui était non viable économiquement, subissant embargo économique et guerres multiples, existe bel et bien.
Il ne faut pas sous estimer le pouvoir de nuisance des USA dans la région. Laisser la Syrie, l'Irak et le Liban aux mains des iraniens et ne pas jouer la carte du Kurdistan irakien? Personnellement je n'y crois pas trop.
L’Elite qui a créé l'état sioniste est bel et bien celle qui gouverne les USA, c pourquoi cet état existe. Ces mêmes élites s'en foutent pas mal des kurdes, pour eux cette carte est juste un pion pour nuire à l’Iran et la Turquie (L’Irak étant détruit - donc plus de gros soucis de sa part). Mais ils ne vont pas risquer une implication directe dans une possible guerre entre les kurdes et leur voisin pour sauver la peau a cet état dépourvu de son pétrole après les évènements de cette semaine.
Les kurdes ont perdu stratégiquement le point fort d’un possible futur état dans le nord d’Irak, les champs pétroliers de Kirkuk étant dans les mains irakiennes, cet état et voué à l'échec économiques dans les mois à venir, une fois les réserves d'argent fondues.... Les USA ne défendent pas les pays en faillite économique et qui n'ont pas de quoi payer les armes...(remember the american slogan : Bomb now and pay later) !
Pour ce qui est de la carte du Kurdistan irakien contre l'Iran, il ne faut pas oublier que la Turquie est touchée bien plus que l'Iran (27 millions d'habitants dans le coté turque avec un espace géographique beaucoup plus important) ... Dans la balance, je préfère sauvegarder la Turquie que voir un Iran amputée et moins touchée que la Turquie.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 21 Oct 2017 - 11:06
QuickShark a écrit:
bens.othman a écrit:
Preuve encore qu'un peuple ou une ethnie ça ne fait pas une nation.
F-35 a écrit:
Un état kurde porté par les sioniste et les USA ne verra pas le jour au M.O., du moins il n’aura jamais l’acceptation des populations ni les états de la région.
Et pourtant, Israel, état ethnique, créé parmi des voisins hostiles, qui était non viable économiquement, subissant embargo économique et guerres multiples, existe bel et bien.
Il ne faut pas sous estimer le pouvoir de nuisance des USA dans la région. Laisser la Syrie, l'Irak et le Liban aux mains des iraniens et ne pas jouer la carte du Kurdistan irakien? Personnellement je n'y crois pas trop.
Ne comparons pas Israël et le Kurdistan, c'est une élite juive fortement éduqué qui fonda les bases de l'état d'Israël avec une base économique et technique solide. Israël a accès à la mer. Le Kurdistan rien de tel. La Turquie a littéralement supplié le Kurdistan Irakien de délaisser ce rêve, sinon aurait à subir de lourdes conséquences. C'est aujourd'hui le jour, jamais la Turquie et l'Iran ont été aussi proche de l'un de l'autre.
L'armée irakienne avance vers la frontière irakienne pour prendre le contrôle et chasser les Peshmergas Kurdes de la frontière turque.
Les milices Turkmènes sont sur le front contre les Peshmergas Kurdes.
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 22 Oct 2017 - 2:50
Une photo d'un commando de l'armée Turc au delà de la frontiére avec l'Irak .
L’armée Irakienne appuyé par certaines milices Chiites continue a avancé sur les Peshmerga et semblerai viser Erbil .
jf16 General de Division
messages : 41440 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 28 Oct 2017 - 17:44
Citation :
Riyad pour prolonger la baisse de la production pétrolière
Reuters 28/10/2017
Le prince héritier saoudien Mohamed ben Salman a réaffirmé samedi que l'Arabie saoudite était favorable à la prolongation de l'accord de réduction de la production pétrolière décidé au niveau mondial. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix autres producteurs extérieurs au cartel, dont la Russie, ont réduit leur production d'or noir de 10,8 million de barils par jour (bpj) depuis le mois de janvier au titre d'un accord qui prendra fin en mars prochain. Sa prolongation est à l'étude. "Le royaume confirme qu'il est prêt à étendre l'accord de réduction de la production, qui a prouvé sa viabilité en rééquilibrant l'offre et la demande", a déclaré le prince héritier dans un communiqué. "La demande élevée de pétrole a neutralisé l'augmentation de la production de pétrole de schiste", a-t-il ajouté. Il avait tenu des propos similaires à Reuters jeudi à propos de la position de l'Arabie saoudite sur l'extension de l'accord pétrolier. "Nous soutiendrons tout ce qui stabilisera l'offre et la demande de pétrole", avait-il déclaré à Reuters alors qu'on lui demandait si le royaume soutiendrait la prolongation de l'accord jusqu'à la fin 2018. Ses commentaires ont fait monter les cours du pétrole, le Brent repassant vendredi au-dessus de la barre des 60 dollars le baril pour la première fois depuis juillet 2015. La stratégie de production pétrolière est au menu de la réunion prévue le 30 novembre prochain entre les pays de l'Opep et leurs concurrents hors du cartel.
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 29 Oct 2017 - 13:07
L'armée turque continue ces opérations en Irak (Mont Zagros et Anti-Taurus), ils ont capturé plusieurs endroits après âpre combat, des dizaines combattants du PKK sont tués.
Les Turkmènes à Kirkouk:
Tempête de sable en Irak-Syrie-Turquie qui perturbe les combats.
youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 4 Nov 2017 - 13:14
Le 1er ministre libanais a démissionné.
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
daama94 sergent chef
messages : 275 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 4 Nov 2017 - 21:10
BBC News a écrit:
Saudi Arabia: Missile 'intercepted near Riyadh'
Saudi Arabia has intercepted a ballistic missile from Yemen, reports say, after a loud explosion was heard near Riyadh airport. Saudi air defence forces were quoted by broadcaster Al-Arabiya as saying they intercepted the missile north-east of the capital. A TV channel linked to Houthi rebels in Yemen said the missile was launched at the King Khalid International Airport.
Saudi forces have reported shooting down Houthi missiles before. No previous missiles have come so close to a major population centre. State news channel Al-Ekhbariya said the missile was "of limited size" and caused no damage.
messages : 5656 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 4 Nov 2017 - 23:31
Citation :
Le prince al-Walid Bin Talal, cousin de Moulay Hicham arrêté
- Le Desk La rédaction
Mouvement d’épuration sans précédent lancé ce soir par le prince héritier saoudien Mohammad ben Salmane visant à se débarrasser de la vieille garde au pouvoir : vingts dignitaires ont été mis aux arrêts. Pour nombre d'observateurs proches du dossier, l'arrestation de l'homme d'affaires saoudien Walid ben Talal, ainsi que l'éviction du ministre de l'Economie et de la Planification Adel al-Faqieh, du ministre de la Garde nationale Met'ib ben Abdallah ne sont qu'un début Dix princes et des dizaines d’ex-ministres saoudiens ont été arrêtés dans le pays dans le cadre d’une enquête sur la corruption, rapporte Al Arabia. Parmi ceux arrêtés, le prince Al-Walid bin Talal, l’une des personnes les plus riches du monde, connu au Maroc pour être le cousin du prince Moulay Hicham.
Le Comité contre la corruption, dirigé par le prince Mohammed bin Salman (MbS), a décidé de rouvrir l’affaire des inondations de 2009 et de celle dite du “syndrome respiratoire du Moyen-Orient” (MERS), au cours desquelles des arrestations ont été effectuées. Le Comité enquête également sur des cas de blanchiment d’argent et de corruption dans les accords de vente d’armes.
Ces évictions semblent s’inscrire dans le cadre d’une stratégie portée par le prince héritier saoudien Mohammad ben Salmane et visant à se débarrasser de la vieille garde au pouvoir.
Plus tôt, deux décrets royaux avaient été publiés, dont l’un relevait de ses fonctions le ministre de l’Economie et de la Planification, Adel al-Faqieh. Il est remplacé par Mohammed al-Tuwaijri.
Selon le second décret royal, le ministre chargé de la Garde nationale, Met’ib ben Abdallah, a également été démis de ses fonctions et remplacé par Khaled ben Ayaf.
Le roi saoudien a également démis de ses fonctions le commandant en chef de la marine saoudienne, Abdallah Sultan, qui est remplacé par Fahd el-Ghufaili.
Pour nombre d’observateurs proches du dossier, l’arrestation de l’homme d’affaires saoudien al-Walid ben Talal, ainsi que l’éviction du ministre de l’Economie et de la Planification Adel al-Faqieh, du ministre de la Garde nationale Met’ib ben Abdallah ne sont qu’un début.
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 5 Nov 2017 - 0:03
MBS est entrain de reformer à la attaturk ! Le problème est que contrairement à ce dernier qui était à la tête d'une république laïc, MBS ne peut s'affranchir du systéme politico-religieux dont il tire sa légitimité.
Un moment ou un autre il y aura trop de contradiction entre le khadam al 7aramayn charifayn et la sécularisation. L’Arabie saoudite se dirige vers une crise existentielle certaine si MBS continue ses reformes à ce rythme
Ce qui a pris au Maroc à titre de comparaison 1 siècle entre le fin de la feodalité-tribalisme, l'exode rurale, et la modernité à partir des années 90 (moudawana, CNDH, ...) notre amis essaie de le faire en moins d'une décennie.
Les mentalités saoudiennes ne sont pas prête pour de telles mutation en si peu temps. Il y aura forcement un retour de flamme.
RED BISHOP Modérateur
messages : 12296 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 5 Nov 2017 - 13:06
le Prince Al Walid en prison...
Ah oui c'est d'une ampleur sans precedent....voir un seisme politique
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Shugan188 Modérateur
messages : 5656 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 5 Nov 2017 - 13:28
RED BISHOP a écrit:
le Prince Al Walid en prison...
Ah oui c'est d'une ampleur sans precedent....voir un seisme politique
et un certain Mohammed Al Amoudi
Fox-One General de Division
messages : 8005 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 5 Nov 2017 - 13:40
vous constaterez que AL AMOUDI EST PARMI LES DÉTENUS,
j'espère que ca va accélérer le dénouement de l'affaire SAMIR
et un des Ben laden est aussi parmi les détenus
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 5 Nov 2017 - 22:09
La politique actuelle de l'arabie saoudite est déconcertante. Ils n'ont plus aucun tabou, plus aucune ligne et vont je ne sais où ? On dit que la jeunesse est inconstante, mais là c'est abusé. Parmi les points saillants de cette inconstance : -après une première phase agressive une au yemen, ils ont tenté de trouver un échappatoire avant de redevenir plus offensif - idem pour la politique pétrolière ou après une guerre des prix agressive, il repasse un deal avec Moscou pour faire remonter les cours (de 45 à 60 $ en 2 mois soit 30 %!!!) - des annonces sur l'introduction d'une fraction du capital d'Aramco puis un revirement (sans doute une conséquence d'une remontée des cours)
La purge actuel est d'abord une guerre de clans. Un ibn waleed prêche l'ouverture depuis un moment, c'est donc pas idéologique. La brutalité avec laquelle MBS agit est inquiétante, et en retour il prend un gros risque, dans un pays où tout se paie par le sabre. Les annonces (villes nouvelles, libéralisation etc) assortis de chiffres faramineux, ressemblent plus à un délire de gamin qu'a un truc bien charpenté. Sans compter que le pays connaît des soulèvements violent à l'est, près des zones pétrolières, avec une forte minorité chiite. Ce qui se passe dans cette région est potentiellement bcp plus dangereux que le Yémen. L'Iran à les moyens de déstabiliser sérieusement le pays. L'AS, dans son intérêt, devrait dealer avec Téhéran pour une pax arabique. Sans quoi on va au devant d'un conflit direct entre ces pays. Moscou qui vient d'ouvrir son arsenal aux saoudiens pourrait être un go between pour calmer les ardeurs.
Nota: j'oubliais la démission d'Hariri depuis l'AS !
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@Winners Commandant
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Lun 6 Nov 2017 - 0:47
Plusieurs princes et grands responsables morts dans un crash d'hélicoptère.Les évènements s'accélèrent.
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Lun 6 Nov 2017 - 1:23
MBS devrait tempéré avec ses cousins du palais ,alors qu'il devrait plutôt en hommes réfléchi ,se tourner vers les sages de son entourage pour une meilleur réorientation politique (comme dit le proverbe africain ; si vieillesse pouvais ,si jeunesse savais),car il va réussir à s’aliéner avec l'usure une fronde contre lui au sein même de ça grande "famille",version "games of thrones"
......alors que la surenchère elle ,continue dans la région ,avec aujourd’hui ,suite à la démission de Hariri déclarer depuis l'Arabie ,un discours du caiid du Hezzb Libanais (Nasrallah) qui vient d’être diffusé par la chaine Al-Jazeera (Ryad ne pourrai que l'interpréter que comme une provocation et une défaillance de la part de Doha) ,Et comme un malheur ne vient jamais seul ,on peut ajouter à cela (pour ceux qui ont suivie) la mort aujourd'hui aussi ,du Prince Mansur Ibn Muqrin tué dans un accident d'hélicoptère
Coup dure pour le royaume !!
PGM a écrit:
L'Iran à les moyens de déstabiliser sérieusement le pays. L'AS, dans son intérêt, devrait dealer avec Téhéran pour une pax arabique.
C'est ceux qu'ils font depuis long date ,et maintenant ,avec un désolant constat ,s'est bien Téhéran qui est en passe de réussir son coup ,et de la ,à isolé l'Arabie avec son axe Téhéran-Bagdad-Damas-Beyrouth !!
On ne peut faire la paix qu'avec ceux qu'ils la veulent .......et la se n'est pas le cas !!
PGM a écrit:
Moscou qui vient d'ouvrir son arsenal aux saoudiens pourrait être un go between pour calmer les ardeurs.
Les Russes gardent entre la gorge leurs désastreuse guerre d’Afghanistan qui à précipité la chute de la grande URSS ,et l’Arabie a grandement contribuer a cela et je doute que les russes est oublié ........le moment venu ils n’hésiteront pas d'enfoncé le coup de poignard "fatal" dans le dos de ces derniers dés que l'occasion se présentera ,donc à leurs places je ferais très attention !!
simplet General de Brigade
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Lun 6 Nov 2017 - 11:28
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.