messages : 8024 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Actualités Algeriennes Lun 28 Mar - 22:04
Rappel du premier message :
Fulcrum a écrit:
ils ne restent pas a bechar pour entrer au maroc, il reste a bechar pour y trouver du travaille dans la construction, les violence ont commencé suite au l'agresson d'une petite fille, il y a d'apres la police aucune trace de ce crime mais le bouche a oreille fait son chemin et la population s'est retourné contre des migrant accusé de ce crime. etant tres nombreux les affrontement on pris une ampleur importante. il faut arreter de tout lié au maroc comme si tout votre malheur venez de l'exterieure
c'est surement un de nos espions Marocains qui est à l'origine de cette fausse info qui passe de bouche à l'oreille. désolé!!!
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lemay Lt-colonel
messages : 1285 Inscrit le : 02/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 17 Mai - 16:15
Li tai3adou l7anch taikhaf men la7bel allah in3al li iti9
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 17 Mai - 18:27
Grave dans la bouche d'un responsable :
Citation :
Emploi/ Pour le DG de l’ANEM, les Algériens refusent de travailler
Le DG de l’Agence nationale pour l’emploi (ANEM), Mohamed-Tahar Challal, s’est exprimé sur les contradictions qui caractérisent le marché du travail. Il a affirmé que malgré l’existence d’offres d’emploi, les Algériens refusent de travailler.
C’est lors de son intervention sur les ondes de la Radio nationale que le DG de l’ANEM à dévoilé des chiffres faisant état de la situation du marché du travail en Algérie. Selon lui, le nombre de chômeurs est estimé à 1 140 000. Le premier responsable de l’ANEM a indiqué que 17% d’entre eux n’ont jamais travaillé alors que 20% ont déjà occupé un emploi et l’ont perdu. Le DG le l’ANEM a assuré, par ailleurs, que les chômeurs algériens sont très capricieux malgré le fait que 55% d’entre eux ne possèdent ni diplôme et ni qualification.
Il a en outre affirmé que les chômeurs refusent de travailler dans le domaine de l’agriculture et des travaux publics, enregistrant un déficit à hauteur de 1 300 000 emplois, ajoutant que cette réticence est motivée par leurs appréhensions à s’engager dans des tâches ardues dérisoirement rémunérées.
Pour illustrer ses propos, M. Challal a cité l’exemple d’une agence ANEM qui a reçu une demande de 140 ouvriers pour subvenir aux besoins d’un chantier de construction d’une grande société de BTP. Les offres ont été déclinées par les chômeurs qui ont préféré les dix postes d’agents de sécurité proposés par une autre entreprise.
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 17 Mai - 21:08
juba2 a écrit:
Shugan188 a écrit:
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Ce sont des bobards,il faut rien avoir avec ce pays ni avec son peuple ,il faut faire comme si on a rien a l'est.s'ils veulent revenir avec nous et meme s'il reviennent il faut laisser le berm et n'avoir aucune confiance ni envers leur peuple ,le peuple est deja programe,encore je ne suis pas raciste mais c'est le paterne algrien la destruction du Maroc a n'importe quel prix.lisez meme leur forumiste qi se disent aimait le Maroc,ils defendent tous la cause du poligeario.
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""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 17 Mai - 21:11
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 18 Mai - 11:08
Shugan188 a écrit:
en meilleur qualité, ca explique bien les causes du terrorisme et comment on l'a vaincu meme si le fondamentalisme existe toujours. au final, comme dit dans le reportage, c'est parcequ'il n'y a pas eu internationalisation du conflit que l'algerie n'est pas devenu la syrie d'aujourd'hui qui est morte a cause de l'ingerence. Sans conté justement sur un armée de conscrit issu du peuple et bien encadré que les gens se sont ralié a l'armée et pas au islamiste.
l'islamisme a l'algerien n'etait par internationaliste, il etait nationaliste c'est ce qui a diminué l'attrait pour les etat arabe destabilisateur de s'ingerer dans le conflit, il n'avait pas non plus la force qu'ils ont aujourd'hui.
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 18 Mai - 12:01
Fulcrum a écrit:
Shugan188 a écrit:
en meilleur qualité, ca explique bien les causes du terrorisme et comment on l'a vaincu meme si le fondamentalisme existe toujours. au final, comme dit dans le reportage, c'est parcequ'il n'y a pas eu internationalisation du conflit que l'algerie n'est pas devenu la syrie d'aujourd'hui qui est morte a cause de l'ingerence. Sans conté justement sur un armée de conscrit issu du peuple et bien encadré que les gens se sont ralié a l'armée et pas au islamiste.
l'islamisme a l'algerien n'etait par internationaliste, il etait nationaliste c'est ce qui a diminué l'attrait pour les etat arabe destabilisateur de s'ingerer dans le conflit, il n'avait pas non plus la force qu'ils ont aujourd'hui.
Une question en mode uchronie: Si il n'y avait pas eu d'interruption du processus electoral et que le FIS soit arrivé au pouvoir, y aurait il eu 200 000 morts pour une raison ou une autre???
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 18 Mai - 12:18
WRANGEL a écrit:
Fulcrum a écrit:
Shugan188 a écrit:
en meilleur qualité, ca explique bien les causes du terrorisme et comment on l'a vaincu meme si le fondamentalisme existe toujours. au final, comme dit dans le reportage, c'est parcequ'il n'y a pas eu internationalisation du conflit que l'algerie n'est pas devenu la syrie d'aujourd'hui qui est morte a cause de l'ingerence. Sans conté justement sur un armée de conscrit issu du peuple et bien encadré que les gens se sont ralié a l'armée et pas au islamiste.
l'islamisme a l'algerien n'etait par internationaliste, il etait nationaliste c'est ce qui a diminué l'attrait pour les etat arabe destabilisateur de s'ingerer dans le conflit, il n'avait pas non plus la force qu'ils ont aujourd'hui.
Une question en mode uchronie: Si il n'y avait pas eu d'interruption du processus electoral et que le FIS soit arrivé au pouvoir, y aurait il eu 200 000 morts pour une raison ou une autre???
Avec si on referait le monde, l’Espagne serait encore islamique, les turques n'auraient jamais atteint l’Anatolie et Byzance serait encore chrétienne ! A celui qui expliquait l’intériorisation du conflit, c'est sur que quand c'est l’état et les services secrets (ex: zitouni agent du drs) qui inventent le terrorisme de toute pièce c'est plus facile à maîtriser !
Shugan188 Modérateur
messages : 5665 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 18 Mai - 12:51
Forecast *Heightened militant activity in North Africa, coupled with regional governments' inability to combat it, will greatly increase the security threats Algeria faces. *Unable to patrol and protect the entirety of its border, Algeria will find it more difficult to maintain its policy of nonintervention in the long run. *A strained economy and uncertainty surrounding Algeria's political succession, however, will delay Algiers' efforts to protect its security interests outside its borders. Analysis
Algeria prides itself on its vehement respect for other states' sovereignty, but a mounting militancy threat on its doorstep is putting Algiers' long-standing policy of nonintervention to the test. Its neighbors, many of which are ruled by unstable governments, are incapable of combating the growing militant activity on their own. Once Algeria achieves some stability itself by choosing its next president, the country may be forced to abandon its traditional foreign policy approach in favor of a more assertive military stance beyond its borders.
A History of Nonintervention
The tenets of nonintervention have been deeply entrenched in Algerian foreign policy since the country gained its independence in 1962. The former French colony's long and bloody quest for sovereignty planted the seeds of opposition to external meddling, culminating in the inclusion of a formal nonintervention policy in the Algerian Constitution in 1976. Algeria's anti-interventionist attitude was strengthened in 1991, when Islamists widely believed to be backed by Saudi Arabia, Jordan and Iran attempted to launch a coup in the country.
Maintaining a steadfast neutrality in other countries' conflicts serves Algeria's strategic interests. If Algiers, for instance, were to help its neighbors battle their own Islamist insurgencies, it would do so at the risk of becoming a target for those insurgents. Moreover, Algeria could find itself on the wrong side of history if it were to intervene on behalf of a particular group, only to see that group ousted by a rival.
Instead, Algiers has sought to stay out of other states' affairs, better positioning itself to lead the North African region in the process. Mediation has proved a particularly useful route to influence. Algeria played a key role in early talks to resolve Mali's Tuareg rebellions in 1990, 2006 and 2014; it negotiated peace agreements in Eritrea and Ethiopia; and it facilitated resolution of the U.S.-Iran hostage crisis after the overthrow of Shah Mohammad Reza Pahlavi. More recently, Algeria has participated in the U.N.-sponsored dialogue on the Libyan civil war, and, according to Stratfor sources, it has mediated talks between Turkey and Iran on the future of Syria. By concentrating on brokering peace, Algiers has become a dominant regional actor without assuming the risks associated with intervening elsewhere in the name of security. The Threat Moves Farther Afield
For most of its history, Algeria's noninterventionist strategy has suited its needs well. After all, the bulk of the country's security challenges have come from within, primarily in the form of uprisings by Algeria's Berber minority or homegrown militant Islamist groups, such as the Armed Islamic Group of Algeria and the Salafist Group for Preaching and Combat. Consequently, Algeria has consistently developed its military with an eye to addressing internal threats and budgetary priorities.
But the security threats Algiers faces today are very different and exist largely outside Algeria's borders. The Islamist militants who plagued the country for much of its past were, for the most part, forced to flee amid an intensified counterterrorism campaign that took place after Algeria's civil war ended. They took shelter in surrounding states such as Mali, Mauritania and Niger. When former Libyan leader Moammar Gadhafi fell in 2011, the groups gained access to weapons and havens on an unprecedented scale.
In 2013, the consequences of their ascent became clear to Algeria when Mokhtar Belmokhtar's Mulathameen Brigade attacked the Tigantourine natural gas facility near Ain Amenas. The incident triggered an unparalleled debate over whether Algeria should intervene militarily in other countries to mitigate the risks emanating from the Sahel, something Algeria's Islamists had never before been able to achieve, even at the height of the country's civil war.
So far, the Algerian government has tried to resolve the issue by better insulating the country from attacks by groups located abroad. To that end, Algiers has beefed up its border security with tens of thousands of additional soldiers and paramilitary forces. It has also put the military, rather than the police, in charge of border operations and closed 5,955 kilometers (3,700 miles) of Algeria's borders with Mauritania, Mali, Niger and Libya. To prevent incursions from the desert, the army has set up 20 monitoring stations on Algeria's southern border, aided by recent acquisitions of modern military equipment, including drone and surveillance technology.
But despite Algiers' efforts and sophisticated military, the country's long and porous borders have proved nearly impossible to seal. Weapons and people are frequently reported to be entering Algeria from the south and east, while suicide bombings continue to damage military posts across the country. As threats continue to build on all sides, Algeria may have to find a more proactive solution to the region's militant problem.
Targeted and Collaborative Measures
The solution will not necessarily come in the form of large-scale military interventions. More likely, Algeria will opt to ramp up its airstrikes, cross-border raids and coordination with other countries combating North African militant groups, including France. Though Paris is in some ways Algiers' competitor in the region, the two can certainly find room to cooperate on matters of mutual tactical interest. The same can be said of Algeria's neighbors: Algiers has a long history of working with other states to clean up the Sahel. In 2010, Algeria, Mali, Niger and Mauritania set up a joint committee to coordinate their counterterrorism operations, though regional turmoil in the years that followed largely overwhelmed the committee's capacity.
Though the Algerian Constitution technically prohibits the military from participating in operations abroad, Algeria has been known to occasionally deploy its forces beyond its borders. The most notable instance was its 1963 war with Morocco, though it clashed with Moroccan forces again in the Western Sahara in 1976. During the Arab-Israeli War, Algeria also sent some 3,000 soldiers to assist Egypt in its fight against Israel. These are exceptions to the rule, however, and on the whole Algeria's military rarely strays from internal issues. Indeed, even when the Movement for Unity and Jihad in West Africa attacked a military post in Tamanrasset in 2012, Algerian forces did not pursue the group to its stronghold in northern Mali.
In the past few years, though, unconfirmed reports suggest that Algeria has begun taking action against militants in neighboring countries. According to the rumors, Algiers sent special operations forces to Niger and Mali on several occasions, and a military leak in July 2014 claimed that 5,000 Algerian troops had been deployed to Libya. Stratfor sources also reported that Algiers considered providing intelligence to the Western coalition that intervened in Libya, looking into U.S. and French requests for operational assistance as early as September 2014.
Short-Term Obstacles to Taking Action Abroad
Given the considerable (and growing) capability of the Algerian military, increasing its security operations abroad would not be difficult. Since its independence, Algeria has prized its military strength, and in 2009 it surpassed South Africa as the continent's largest defense market. Four years later, Algeria became the first African country to spend more than $10 billion on its military. Today it devotes roughly that much each year to defense. As a result, the Algerian military is one of the largest in the region, and it continues to be well-supplied with Russian equipment.
But overcoming the political and economic constraints to military assertiveness will be a bigger challenge. Algeria's economy continues to rely heavily on oil and natural gas exports, but those commodities are no longer fetching the high prices they once did. Since oil prices plummeted in 2014, Algiers has had to use more and more of its foreign currency reserves to make up for shortfalls in revenue. Indeed, Algeria's budget deficit nearly doubled between 2014 and 2015, jumping from 6.2 percent to 11.5 percent. So although Algiers will continue to invest in its military, it will be wary of engaging too heavily in external security threats lest it become overextended and incapable of defending the Algerian homeland.
Meanwhile, political uncertainty abounds as Algerian leaders sort out a succession plan for the country's ailing president, Abdel Aziz Bouteflika. Negotiations among the Algerian political, military and business elite will likely be protracted as different contenders jockey for a role in the next government. But after the dust settles and Algeria's new president consolidates power, Algiers will be free to use its military more aggressively, tamping down the many varied threats that lie just outside its borders.
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 18 Mai - 14:45
http://www.tsa-algerie.com/20160518/sid-ahmed-ghozali-meme-200-dollars-baril-on-sera-situation-de-precarite/ a écrit:
Sid Ahmed Ghozali : « Même avec 200 dollars le baril, on sera dans une situation de précarité »
Sid Ahmed Ghozali ne croit pas que l’Algérie soit dirigée par l’armée. Interrogé par un journaliste de TV5 Monde sur les véritables dirigeants du pays, l’ancien chef du gouvernement explique : « L’ensemble qui dirige le pays n’est certainement pas celui désigné par la Constitution. Nous sommes dans une sorte de gouvernement occulte, ne cherchez pas à mettre des visages ». « Une grande partie de l’armée est dans la même situation que les civils. En fait, il y a une oligarchie qui dirige, elle est mixte », a-t-il ajouté.
Pour lui, la maladie du président Abdelaziz Bouteflika « n’arrange pas les choses » mais elle ne doit pas détourner l’attention d’une « maladie beaucoup plus grave, celle du système ».
Sid Ahmed Ghozali ne croit pas à la lutte des clans. Pour lui, le président Bouteflika n’est qu’un membre du système qui gouverne le pays. Le pouvoir du FLN ? « Dire que ce parti dirige est injuste car il ne gouverne pas. C’est un acteur comme un autre qui exécute », ajoute l’ancien chef du gouvernement.
Mais ce qui inquiète le plus Ghozali est le fait que la société vit d’une richesse qu’elle n’a pas créée. « 99% de nos importations sont financées par le pétrole. Même avec 200 dollars le baril, on sera dans une situation de précarité », rappelle Sid Ahmed Ghozali qui dit craindre le moment où l’État n’aura plus d’argent pour « acheter la paix sociale ».
Durant le printemps arabe, le pays est resté « stable » mais « artificiellement ». L’Algérie pourrait dire qu’elle n’a plus de dette ?, lui demande le journaliste. « Un clochard sous les ponts de Paris n’a pas de dette, Rothschild a des milliards de dettes. Qui est le mieux ? », a-t-il lancé avant d’ajouter : « Le niveau de la dette ne veut rien dire, c’est une supercherie de dire qu’il y a une bonne gouvernance, parce qu’il n’y a pas de dette ! »
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 18 Mai - 14:48
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 18 Mai - 15:31
Attention avec Statford analyse parfois a la hate pas serieux a 100%
Shugan188 Modérateur
messages : 5665 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 18 Mai - 15:34
juba2 a écrit:
Attention avec Statford analyse parfois a la hate pas serieux a 100%
Oui je sais , quelques semaines avant il parlait du Maroc, maintenant c'est le rôle de l' Algérie.
jf16 General de Division
messages : 41616 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 18 Mai - 21:11
Citation :
Panama papers: le président Bouteflika poursuit Le Monde en diffamation
AFP 18/05/2016
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika poursuit le journal français Le Monde en diffamation après la publication début avril d'une photo le montrant en Une du quotidien et le liant à tort au scandale financier des Panamas papers, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
"La citation directe a été reçue le 14 avril" et une audience au Tribunal de grande instance de Paris aura lieu ultérieurement, a précisé cette source, confirmant une information de l'hebdomadaire Jeune Afrique.
Les avocats du président algérien réclament 10.000 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice moral, une condamnation du directeur de la publication, Louis Dreyfus, et de la société éditrice du Monde à un euro symbolique ainsi que la publication du jugement à la une du quotidien.
Le journal avait publié le 5 avril une photo du président algérien parmi celles de dirigeants mis en cause dans le scandale financier des +Panama papers+. Le journal avait précisé le lendemain que le nom du chef de l'État algérien n'apparaissait pas dans les révélations sur cette affaire de fraude fiscale à dimension internationale. "Ce sont des proches du chef de l'Etat qui sont soupçonnés d'avoir détourné une partie des ressources du pays", précisait-il.
Mais cette rectification n'avait pas apaisé les autorités algériennes. Lors de la visite du Premier ministre Manuel Valls en Algérie, le 11 avril, des journalistes du quotidien s'étaient vu refuser un visa pour se rendre dans le pays. Le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, avait indiqué que cette décision avait été prise parce qu'"un journal respecté et respectable a porté atteinte à l'honneur et au prestige" du président algérien Abdelaziz Bouteflika "de manière gratuite".
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 19 Mai - 13:20
complexe touristique
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
RadOne Capitaine
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 19 Mai - 23:29
Le FMI presse l’Algérie de mener d’urgence des réformes économiques
Citation :
On lira avec intérêt le communiqué que vient de publier le FMI au sujet de la situation économique en Algérie. Il s’agit en effet d’un regard extérieur, qui donne une idée sur la réalité économique dans ce pays.
Il s’agit d’une mission de consultation au titre de l’article IV du FMI. Le rapport de consultation a été approuvé le 16 mai par le conseil d’administration du FMI.
Voici de larges extraits du communiqué: “Les perspectives économiques se sont détériorées depuis 2014 [date de la précédente consultation], avec la chute des prix du pétrole. Il devient de plus en plus urgent de remodeler le modèle de croissance de l'Algérie. L'impact du choc des prix du pétrole sur la croissance a été limité jusqu'à présent, mais les soldes budgétaires et extérieurs se sont détériorés de façon significative. “En 2015, le PIB réel a augmenté de 3,9% et l'inflation a augmenté à 4,8%. Le déficit budgétaire a doublé, pour atteindre 16% du PIB, en raison de la diminution des recettes des hydrocarbures et la baisse des exportations d'hydrocarbures de près de la moitié a fortement creusé le déficit du compte courant.
“Les réserves de change restent importantes, mais elles ont toutefois diminué de 35 milliards de dollars, se situant fin 2015 à 143 milliards , après un pic de 192 milliards en 2013. La dette extérieure demeure très faible. “L'économie de l'Algérie est confrontée à un choc externe sévère et probablement de longue durée, appelant une réponse politique vigoureuse basée sur l'assainissement budgétaire et les réformes structurelles.
“L'effondrement des prix du pétrole a exposé les vulnérabilités de longue date dans une économie dirigée par l'État qui est trop dépendante des hydrocarbures. Jusqu'à présent, l'impact du choc des prix du pétrole sur la croissance a été limité, mais les soldes budgétaires et extérieurs se sont détériorés de façon significative.
“L'Algérie a une fenêtre d'opportunité pour s’ajuster au choc et remodeler son modèle de croissance. La restauration des équilibres macro-économiques exigera une consolidation budgétaire soutenue à moyen terme, associée à une masse critique de réformes structurelles, pour diversifier l'économie, tandis que le taux de change et les politiques financières devraient jouer un rôle de soutien. La communication pour construire un consensus autour des réformes nécessaires sera importante. “La consolidation budgétaire devra être soutenue à moyen terme, pour rétablir la viabilité budgétaire, assurer l'équité inter-générationnelle et soutenir la stabilité externe.
“Il faudra contrôler les dépenses courantes, poursuivre les réformes des subventions, tout en protégeant les pauvres, en mobilisant plus les recettes hors hydrocarbures. La baisse rapide des réserves budgétaires signifie que l'Algérie devra emprunter davantage pour financer les déficits futurs. En plus d'augmenter l'émission de la dette intérieure, les autorités devraient envisager d'emprunter à l'extérieur et l'ouverture du capital de certaines entreprises publiques, de manière transparente, à la participation privée. “De vastes réformes structurelles sont nécessaires, pour aider à soutenir l'activité économique au cours de la consolidation budgétaire et à diversifier l'économie.
“Les principales réformes comprennent l'amélioration du climat des affaires, l'ouverture de l'économie au commerce et aux investissements, l'amélioration de l'accès au financement, le développement des marchés de capitaux et le renforcement de la gouvernance, de la concurrence et de la transparence.
“L'augmentation de la flexibilité des marchés du travail, tout en mettant en meilleure adéquation les compétences produites par le système éducatif à celles requises par le secteur privé est également nécessaire. Les restrictions à l'importation introduisent des distorsions et ne peuvent pas se substituer à des réformes, visant à stimuler les exportations. Comme les réformes structurelles prennent du temps à porter leurs fruits, elles devraient commencer sans délai. “Avec la consolidation budgétaire et les réformes structurelles, une plus grande flexibilité des taux de change serait favorable à l'ajustement au choc des prix du pétrole.
“(…) les politiques du secteur financier devraient être encore renforcées, pour répondre aux risques croissants pour la stabilité financière. Le secteur bancaire dans son ensemble est bien capitalisé et rentable, mais les prix du pétrole bas augmentent les risques pour la stabilité financière. De plus, les liens étroits entre la finance, les hydrocarbures et le secteur public augmentent la vulnérabilité des banques aux risques systémiques et exigent des actions préventives. Les autorités devraient poursuivre leurs efforts pour renforcer le cadre prudentiel, notamment en renforçant le rôle de la politique macro-prudentielle et améliorer la préparation et la gestion des crises“.
Au final, la situation est préoccupante. Les réformes seront douloureuses et profondes. Il faudra des politiques crédibles, pour convaincre la population de leur nécessité. Le FMI recommande en fait moins d’Etat et moins de rente dans l’économie. C’est plus facile à dire qu’à faire.
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 20 Mai - 22:05
Bienvenu dans l'economie reelle
http://www.tsa-algerie.com/20160520/brandt-filiale-de-cevital-va-licencier-personnel-france/ a écrit:
Brandt, filiale de Cevital, va licencier du personnel en France
Brandt, filiale de Cevital, va mal. Le fabricant d’électroménager, racheté par le groupe privé algérien, il y a deux ans, va entamer un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), faute de chiffre d’affaires suffisant, rapporte Le Parisien. Des dizaines de postes d’emplois sont menacés. À Rueil-Malmaison, dans la banlieue de Paris, sur 261 postes, 87 sont menacés, selon la même source.
Sur le site de Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise), 74 parmi 190 personnes seront licenciées, précise Le Parisien. « Le chiffre d’affaires est en deçà de ce qui avait été prévu dans l’offre de reprise et les effectifs ne sont plus dimensionnés par rapport au niveau de l’activité », justifie la direction, qui assure également vouloir « privilégier le dialogue social ». « Des réunions de négociation sont programmées pour discuter de l’accompagnement », rapporte la même source, en ajoutant que les représentants syndicaux n’ont pas souhaité s’exprimer.
Brandt avait déjà déposé le bilan il y a deux ans, mais il a été racheté par le groupe Cevital.
Son investissement dans la siderurgie en italie a aussi du plomb dans l'aile ( les autorités italiennes lui reprochent de ne pas avoir fait les investissements qu'il s'était engagé a faire lors du rachat de l'entreprise)
Sorti des domaines ou il s'est gavé grace a ses appuis dans les cercles du pouvoir (sucre, jus, concessions automobiles) leur capitaine d'industrie ne vaut ps un pet.
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RadOne Capitaine
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 20 Mai - 23:55
Crash d'Air Algérie en 2014 : la copilote était puéricultrice en crèche
Citation :
INFO LE FIGARO - Les magistrats instructeurs recevaient aujourd'hui les parties civiles du AH 5017 qui s'était écrasé le 24 juillet 2014 au Mali. Les familles ont été stupéfaites d'apprendre que la copilote était puéricultrice le reste de l'année.
Ce vendredi 20 mai à 9 heures 30, les juges en charge de l'enquête sur le crash du vol Air Algérie recevaient les parties civiles au palais de justice de Paris. Une centaine de personnes avait fait le déplacement. Pour les proches des 54 Français qui ont péri dans cet accident, le moment est aussi important que symbolique: il s'agit de comprendre comment et pourquoi cet accident a pu avoir lieu. Et donc comment il aurait pu être évité. Le 24 juillet 2014, le vol AH 5017 d'Air Algérie affrété par la compagnie espagnole Swiftair, reliant l'aéroport de Ouagadougou (Burkina Faso) à Alger s'écrasait dans le centre du Mali. À son bord, 6 membres d'équipage et 110 passagers, parmi lesquels 54 Français. L'instruction judiciaire avait été ouverte en France le 29 juillet, soit cinq jours après le crash. Si depuis l'an dernier, les familles savent que l'équipage était saisonnier, elles ont eu la surprise d'apprendre que la copilote était puéricultrice plusieurs mois par an. Isabel Gost, la copilote âgée de 41 ans qui totalisait 7000 heures de vol travaillait donc dans une crèche le reste de l'année. «Tout le monde a fait gloups», raconte une personne présente à la réunion. Une instruction pas encore terminée
Cette information pose la question de l'entraînement des pilotes qui, mobilisés par d'autres emplois plusieurs mois, doivent faire une formation avant de reprendre les commandes d'un avion. Les magistrats ont également dit aux familles que l'enquête n'était pas terminée et qu'il y avait des compléments d'investigation à mener. Le juge Nicolas Aubertin a fait son entrée dans le dossier et les parties civiles l'ont trouvé «très ouvert». En juillet dernier, les magistrats instructeurs avaient expliqué aux familles que la cause principale de l'accident résidait dans la non-activation du système d'antigivre des sondes moteur alors même que la température extérieure et la zone humide traversée requéraient sa mise en place. Quelques mois plus tôt, le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) avait rédigé la même conclusion. C'est cette erreur qui a entraîné une baisse de poussée des moteurs très importante car, bouchée par le givre, la sonde moteur envoie de fausses informations. Or cette baisse de poussée n'a pas été détectée par les pilotes du AH 5017: à 1 heure 45, la vitesse est au-dessous des marges de sécurité. Pour ne pas descendre, l'avion donne de l'incidence à l'aile, se cabre avant d'arriver à un décrochage. Autre bévue fatale: pour tenter de récupérer l'assiette de l'appareil, le pilote tire le manche en arrière au lieu de le pousser en avant, ce qui amplifie le décrochage. L'avion tombe à plat sur le sol.
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 21 Mai - 11:12
WRANGEL a écrit:
Bienvenu dans l'economie reelle
http://www.tsa-algerie.com/20160520/brandt-filiale-de-cevital-va-licencier-personnel-france/ a écrit:
Brandt, filiale de Cevital, va licencier du personnel en France
Brandt, filiale de Cevital, va mal. Le fabricant d’électroménager, racheté par le groupe privé algérien, il y a deux ans, va entamer un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), faute de chiffre d’affaires suffisant, rapporte Le Parisien. Des dizaines de postes d’emplois sont menacés. À Rueil-Malmaison, dans la banlieue de Paris, sur 261 postes, 87 sont menacés, selon la même source.
Sur le site de Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise), 74 parmi 190 personnes seront licenciées, précise Le Parisien. « Le chiffre d’affaires est en deçà de ce qui avait été prévu dans l’offre de reprise et les effectifs ne sont plus dimensionnés par rapport au niveau de l’activité », justifie la direction, qui assure également vouloir « privilégier le dialogue social ». « Des réunions de négociation sont programmées pour discuter de l’accompagnement », rapporte la même source, en ajoutant que les représentants syndicaux n’ont pas souhaité s’exprimer.
Brandt avait déjà déposé le bilan il y a deux ans, mais il a été racheté par le groupe Cevital.
Son investissement dans la siderurgie en italie a aussi du plomb dans l'aile ( les autorités italiennes lui reprochent de ne pas avoir fait les investissements qu'il s'était engagé a faire lors du rachat de l'entreprise)
Sorti des domaines ou il s'est gavé grace a ses appuis dans les cercles du pouvoir (sucre, jus, concessions automobiles) leur capitaine d'industrie ne vaut ps un pet.
c'etait previsible que ca ne fonctionne pas, mais ca a permis a cevital d'avoir la totalité des brevets et de rapatrié la fabrication de certain produit en algerie
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 21 Mai - 12:42
Fulcrum a écrit:
WRANGEL a écrit:
Bienvenu dans l'economie reelle
http://www.tsa-algerie.com/20160520/brandt-filiale-de-cevital-va-licencier-personnel-france/ a écrit:
Brandt, filiale de Cevital, va licencier du personnel en France
Brandt, filiale de Cevital, va mal. Le fabricant d’électroménager, racheté par le groupe privé algérien, il y a deux ans, va entamer un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), faute de chiffre d’affaires suffisant, rapporte Le Parisien. Des dizaines de postes d’emplois sont menacés. À Rueil-Malmaison, dans la banlieue de Paris, sur 261 postes, 87 sont menacés, selon la même source.
Sur le site de Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise), 74 parmi 190 personnes seront licenciées, précise Le Parisien. « Le chiffre d’affaires est en deçà de ce qui avait été prévu dans l’offre de reprise et les effectifs ne sont plus dimensionnés par rapport au niveau de l’activité », justifie la direction, qui assure également vouloir « privilégier le dialogue social ». « Des réunions de négociation sont programmées pour discuter de l’accompagnement », rapporte la même source, en ajoutant que les représentants syndicaux n’ont pas souhaité s’exprimer.
Brandt avait déjà déposé le bilan il y a deux ans, mais il a été racheté par le groupe Cevital.
Son investissement dans la siderurgie en italie a aussi du plomb dans l'aile ( les autorités italiennes lui reprochent de ne pas avoir fait les investissements qu'il s'était engagé a faire lors du rachat de l'entreprise)
Sorti des domaines ou il s'est gavé grace a ses appuis dans les cercles du pouvoir (sucre, jus, concessions automobiles) leur capitaine d'industrie ne vaut ps un pet.
c'etait previsible que ca ne fonctionne pas, mais ca a permis a cevital d'avoir la totalité des brevets et de rapatrié la fabrication de certain produit en algerie
Tant que brandt reste propriété de cevital...
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""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 21 Mai - 19:28
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 22 Mai - 18:18
La restriction des importations n'arrive toujours à contenir le déficit commercial à fin avril :
Citation :
Forte hausse du déficit commercial de l’Algérie
Sur les quatre premiers mois de l’année en cours, le déficit commercial de l’Algérie a atteint 7,63 milliards de dollars, selon des statistiques des Douanes rapportées, ce dimanche 22 mai, par l’APS.
Le déficit commercial est en hausse de 35,7% par rapport à la même période de 2015 (5,6 milliards), rappelle le Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis).
Fort recul des exportations
Les exportations algériennes ont baissé de 38,4% en glissement annuel, à 7,54 milliards de dollars, indique la même source. L’effondrement des cours des hydrocarbures, qui représentent 92,8% des exportations, est sans conteste à l’origine de cette baisse. Les exportations hors hydrocarbures sont aussi en baisse, de 23,1% en glissement annuel, avec seulement 543 millions de dollars.
En parallèle, les importations du pays ont également reculé, pour atteindre 15,17 milliards de dollars sur les quatre premiers mois de 2016, précise le Cnis. Cette baisse de 15,06% par rapport à 2015 n’a cependant pas suffi à empêcher un déficit toujours plus important.
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 22 Mai - 21:54
http://www.algerie-focus.com/2016/05/diplomate-algerien-tacle-severement-francelalgerie-na-besoin-de-france-cest-france-a-besoin-de-lalgerie/ a écrit:
Un diplomate tacle sévèrement Paris/ “L’Algérie n’a pas besoin de la France. C’est ce pays qui a besoin de l’Algérie”
Entre l’Algérie et la France, rien ne va plus ! Du moins en apparence. Et la sortie étonnante de l’ambassadeur d’Algérie au Cameroun, Merzack Bedjaoui, ne risque pas d’arranger les choses. Ce diplomate a sévèrement taclé Paris lors de son intervention au café politique du Club des journalistes politiques du Cameroun.
“L’Algérie n’a pas besoin de la France, c’est ce pays qui a besoin de l’Algérie”, a fait savoir l’ambassadeur algérien qui a accusé la France d’être derrière la déstabilisation de toute l’Afrique subsaharienne. “Si la guerre en Libye n’avait pas eu lieu, Boko Haram n’aurait pas existé”, a relevé Merzack Bedjaoui en allusion à la campagne militaire menée par Nicolas Sarkozy. “L’Algérie a fermement combattu le terrorisme à travers la déradicalisation. Elle est très importante. L’Algérie a eu une attitude claire dès le début. Certains pays étrangers ont mis la pression sur l’Algérie, mais elle a refusé d’effectuer tout paiement”, analyse notre diplomate qui insisté sur la position de l’Algérie concernant le versement de rançons qui financent l’expansion des groupes terroristes en Afrique.
L’ambassadeur algérien n’a pas manqué aussi de parler de l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika. “On ne dirige pas un pays avec les pieds, mais avec sa tête. N’écoutez pas ce qui est propagé par les pays étrangers. En Allemagne, le ministre de l’Économie est sur un fauteuil roulant; aux États-Unis, Roosevelt qui a fait quatre mandats avait des soucis de santé, il en est de même de l’ancien Président d’un pays dont je ne vais pas citer ici. Jacques Chirac a fait deux mandats et ‘‘menti’’ sur sa santé. Mais quand c’est chez nous, ils affirment que c’est un drame”, dénonce enfin Merzack Bedjoui dont les propos ont été largement relayés par les médias camerounais.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 22 Mai - 22:07
Bernard Lugan a écrit:
Algérie : la question berbère
Le «fond ancien» de la population du Maghreb, les Berbères, ont mené un long combat pour leur indépendance et, plus récemment, pour leurs droits. Le spécialiste de l'Afrique, Bernard Lugan, lève le voile sur leur lutte et leur destin.
En Algérie comme dans tout le Maghreb, les Berbères constituent le fond ancien de la population*. Charles-André Julien écrivait à ce propos que «Le Maroc, l’Algérie et la Tunisie sont peuplés de Berbères que l’on qualifie audacieusement d’Arabes». Aujourd’hui, les berbérophones- et non tous les Berbères ethniques - ne représentent plus qu'environ 25% de la population de l’Algérie et ils vivent dans trois régions, les Kabylies, les Aurès et le Mzab (région de Gardaïa). Ce recul territorial est le produit d'une histoire complexe.
Avant la conquête romaine le royaume berbère des Masaesyle qui s'étendait sur une grande partie de l'actuelle Algérie avait pour limites la Moulouya à l'Ouest et l'oued el-Kebir à l'Est. A la différence de leurs frères de l'actuelle Tunisie et des plaines littorales, les ancêtres des Kabyles et des Chaoui (les habitants des Aurès) furent peu romanisés et très partiellement christianisés.
Tout le Maghreb demeurait ethniquement berbère jusqu'aux XII-XIIIe siècles, époque des migrations des tribus arabes Beni Hillal
Entre le début du Ier siècle et l’année 647, date de la première incursion arabe, les Berbères virent passer les Romains, les Vandales, les Byzantins, puis les arabo-musulmans. Contre ces derniers, l'âme de la résistance fut Kusayla (Qusayla), chef de la tribu Awréba des Aurès. En 683, il intercepta et tua le chef arabe Uqba ben Nafi el Firhy (une ville, Sidi Oqba, fut fondée près du lieu de sa mort), puis il prit Kairouan.
En 687 Kusayla perdit la vie lors de la bataille de Mems (Sbiba), à proximité de Kairouan et son armée fut disloquée. La résistance berbère s’effilocha puis, une femme prit le commandement des derniers groupes de combattants. Connue dans l’histoire sous le nom de l’Kahina ou la Kahena (la sorcière) que lui donnèrent les Arabes, elle appartenait elle aussi à une tribu des Aurès, les Jarawa. En 695, elle fut victorieuse dans la région de Tabarqua, puis, en 698 (ou en 702), elle fut vaincue dans la région de Gabès. La légende rapporte qu’elle aurait alors demandé à ses deux fils, Ifran et Yezdia, de se convertir à l’islam afin de sauver sa lignée. Elle prit ensuite le maquis avant de trouver la mort à proximité d’un puits qui porte encore son nom, Bir Kahina, à environ 50 km au nord de Tobna. Les Arabes la décapitèrent et firent porter sa tête au calife.
Cette défaite ne déboucha pas sur l'arabisation des Berbères, mais simplement sur leur islamisation, tout le Maghreb demeurant ethniquement berbère jusqu'aux XII-XIIIe siècles, époque des migrations des tribus arabes Beni Hillal.
La révolte de la Kabylie en 1871 laissa un tel souvenir aux jacobins coloniaux français qu’ils entreprirent de combattre l’identité kabyle comme leurs homologues métropolitains le faisaient au même moment avec les Bretons ou les Basques
Puis, à partir de la fin du XVIe siècle, les Berbères de tout le Maghreb perdirent la maîtrise de leur destin à la suite de la disparition de leurs trois derniers royaumes, celui des Mérinides dans l'actuel Maroc, celui des Zianides ou Abd el-Wadides qui s'étendait sur une partie de l'Algérie, de Tlemcen à Bougie, et celui des Hafsides qui englobait la Tunisie plus le Constantinois. Le Maroc fut ensuite dirigé par des dynasties arabes (Saadiens puis Alaouites), cependant que les royaumes de Tlemcen et de Tunis passaient sous contrôle ottoman.
Durant la période ottomane, les Kabylies et les Aurès ne furent jamais contrôlées par le pouvoir turc d’Alger. En 1824, la partie orientale de la Kabylie se souleva. Les Mezzaïa attaquèrent Bougie cependant que les Beni Abbès coupaient la route Alger-Constantine. A la veille de la conquête française, les Berbères Ouaguenoun et Aït Djennad étaient en rébellion contre Alger.
La révolte de la Kabylie en 1871 laissa un tel souvenir aux jacobins coloniaux français qu’ils entreprirent de combattre l’identité kabyle comme leurs homologues métropolitains le faisaient au même moment avec les Bretons ou les Basques, politique qui profita à la langue arabe. Alors que, durant des siècles, le bloc linguistique berbère avait maintenu ses positions face à l’arabe, en quelques décennies de présence française, il recula, se rétracta et se fragmenta. L’émigration kabyle vers la France favorisa également cette déberbérisation.
Après le second conflit mondial, les berbérophones furent nombreux au PPA/MTLD (Parti du peuple algérien/Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques), notamment en métropole où ils étaient largement majoritaires. En 1949, au sein du mouvement nationaliste, éclata la «crise berbériste». Ce fut alors que se posa la question de l’identité algérienne : était-elle exclusivement arabo-islamiste ou berbère et arabo-islamiste ? Pour la direction du mouvement, l’Algérie était une composante de la nation arabe et sa religion était l’islam mais pour la base berbère, la définition était naturellement totalement différente.
La revendication berbère fut présentée par les dirigeants algériens comme une conspiration séparatiste dirigée contre l’islam et la langue arabe
L’indépendance de 1962 vit le triomphe de l’idéologie arabo-musulmane et du postulat du «Maghreb arabe», le nouvel Etat algérien se construisant à travers l’éviction des maquisards berbères par l’Armée des frontières laquelle avait vécu la guerre dans les camps de Tunisie et du Maroc. La berbérité représentant un danger existentiel pour le nationalisme arabo musulman, la légitimité du régime s’ancra sur la négation de l’histoire et de la composition ethnique de l’Algérie.
La revendication berbère fut présentée par les dirigeants algériens comme une conspiration séparatiste dirigée contre l’islam et la langue arabe. Comme les berbéristes refusaient le dogme fondateur de l’Algérie arabe et musulmane, comme ils affirmaient la double composante du pays, arabe et berbère, le parti-Etat FLN parla de dérive «ethnique», «raciste» et «xénophobe». Les Kabyles et les Chaoui (les habitants des Aurès) qui avaient mené la guerre contre la France se retrouvaient ainsi citoyens d’une Algérie arabo-musulmane niant leur identité. Avec le colonel Boumedienne, au pouvoir à la suite du coup d’Etat de 1965, la politique d’arabisation devint systématique.
En 1988, l’ouverture démocratique donna une forte impulsion à la revendication berbériste avec la création du MCB (Mouvement culturel berbère) mais, parallèlement, pour tenter de freiner la montée du courant islamiste, les autorités donnèrent des gages à ce dernier en renforçant encore l’orientation arabo-musulmane de l’Algérie. C’est ainsi que la Constitution du 23 février 1989 dans son article 2 déclare que l’islam est la religion d’Etat et dans son article 3 que l’arabe est langue nationale et officielle ; au mois de juillet 1989, une loi fut votée qui interdit la formation de partis politiques sur des bases linguistiques.
Les souvenirs de l’éviction des Berbères par les tenants de la ligne de l’arabo-islamisme resurgirent avec une grande intensité
En 1998, de violentes émeutes suivirent l’assassinat du chanteur Matoub Lounès. Au mois d’avril 2001, la Kabylie fut en état de quasi insurrection. Puis, peu à peu, le voile de la fausse histoire enseignée depuis 1962 se déchira et les Berbères découvrirent ce qui se murmurait, à savoir qu’ils étaient les «dindons de la farce» de l’indépendance algérienne. Certains affirmèrent même qu'ils avaient subi une nouvelle colonisation dès le départ des Français.
Les souvenirs de l’éviction des Berbères par les tenants de la ligne de l’arabo-islamisme resurgirent alors avec une grande intensité comme l’a montré la polémique qui suivit la parution du livre que Saïd Sadi a consacré au colonel Amirouche (Sadi,S., (2010) Amirouche : une vie, deux morts, un testament. Une histoire algérienne. Paris). Chef emblématique du maquis kabyle (la Willaya III), ce dernier fut tué dans une embuscade montée par l’armée française après avoir été donné par ses rivaux arabes qui auraient ainsi écarté un dangereux concurrent.
Au début du mois de février 2016, afin de calmer la revendication berbère, le Parlement algérien a adopté une révision de la Constitution. Son nouvel article 3 hausse le tamazight, la langue berbère parlée par 10 millions d’Algériens, le quart de la population, au rang de «langue officielle». Cependant, comme l’arabe demeure «la langue nationale et officielle de l’Etat», ce toilettage constitutionnel n’établit pas de parité avec l’arabe et il ne reconnaît pas la double composante de l’Algérie, berbère et arabe.
Pour le FFS (Front des Forces socialistes), le principal parti berbère, il ne s’agit en réalité que d’une opération de diversion car le texte «affiche une hiérarchie aberrante qui maintient le tamazight dans une dimension de stigmate linguistique» (En 1996, la nouvelle Constitution avait déjà officiellement reconnu l’amazighité comme une composante de l’identité nationale avec l’arabité et l’islamité).
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.