Téhéran entend donner un nouvel élan à sa coopération avec Rabat (ambassadeur d’Iran au Maroc)
L'Iran entend donner un nouvel élan à sa coopération avec le Royaume du Maroc dans plusieurs domaines, a affirmé, jeudi soir à Rabat, l'ambassadeur de la République islamique d'Iran à Rabat, Mohammad Taghi Moayed.
Lors d'une rencontre avec des représentants des médias marocains, à l'occasion de la journée internationale d'Al Qods, le diplomate iranien a réitéré la volonté de son pays de renforcer sa coopération avec le Maroc et de diversifier les échanges bilatéraux dans différents domaines, notamment économique, commercial et touristique, se félicitant au passage du climat de stabilité et de sécurité, dont jouit le Royaume.
Il a, en outre, fait part des traditions d'hospitalité connues du Maroc, ainsi que de ses atouts et potentialités touristiques, estimant qu'"il pourrait s'agir d'un point de départ pour une coopération entre les deux pays".
"Le Maroc peut tirer profit du marché touristique iranien, émetteur de plus de 7 millions de touristes chaque année", a-t-il précisé, soulignant, dans ce sens, l'importance de faciliter l’octroi des visas aux touristes marocains désireux de se rendre en Iran.
Et d'ajouter que l’Iran, qui compte plus de 80 millions d’habitants, a des besoins importants en matière d’importations, d’où la nécessité de s’ouvrir sur d’autres pays tel que le Maroc.
Le diplomate iranien s'est, par ailleurs, penché sur plusieurs questions d'actualité internationale, notamment la cause palestinienne, soulignant la nécessité de fédérer les efforts pour soutenir l'action du peuple palestinien frère pour recouvrer son indépendance.
"Une marche internationale dédiée à la ville sainte d'Al-Qods est organisée dans presque 850 villes iraniennes, le dernier vendredi du mois sacré de Ramadan et ce, de manière simultanée en célébration de la Journée mondiale d'Al Qods", a-t-il ajouté.
Il a, en outre, fait savoir que son pays a entamé un grand retour sur la scène internationale depuis la signature de l'accord sur le nucléaire, relevant qu'à l'instar des grandes puissances mondiales, l'Iran figure désormais parmi les pays pionniers en matière des nouvelles technologies et d'innovations sur le plan scientifique.
le roi a zappé d'envoyer un message au régime mauritaniens en traversant les cieux de ce pays http://zahraa.info/node/10111
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Ils l'ont bien cherché. .aziz a besoin d un feu vert de paris pour le prochain mandat. ..l'axe rabat paris fonctionne tres bien pour le moment ...paris a déclaré avant hier les côtes mauritaniennes dangereuses et hollande reçois la ya qlqs jours le chef de mouvement des noirs mauritaniens ... Pour le moment aziz est coincé comme un rat... Nos projets en Afrique énervent énormément la mauritanie qui manque de tout...les relations entre Nouakchott et dakar sont bloqué ..et ce discours de la marche verte a partir de dakar est une claque pour aziz...
Fox-One General de Division
messages : 8048 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
La 2BIP devrait d'abord s'occupper des quelques jeep qui bloquent la construction de la route de Guergerat... Alors la reprise de Laguira, je pense qu'on pourra attendre longtemps avant que le palsi ne donne le feu vert aux FAR.
Fremo Administrateur
messages : 24819 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 8 Nov - 11:40
C'est exactement ce que j'ai pensé hier en lisant l'article du site mauritanien, l'avion qui a traversé le ciel mauritanien avait Moulay Rachid à son bord et non le roi.
_________________ «Ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous est négociable», Nikita Khrouchtchev
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 8 Nov - 12:19
La réunion de l'UEA s'approche et les Harkis de l'Algérie ont la trouille qu'on reprenne notre place! Moi je leur dit bravo!! Vous avez tout compris
Citation :
L'appareil diplomatique et médiatique du Makhzen ne cesse de présenter la demande d'adhésion à l'Union africaine comme une simple opération arithmétique, en mettant en exergue le fait que l'admission devrait être décidée à la majorité simple des États membres, et qu'il suffirait donc de recevoir l'accord de 28 pays, pour que la question soit réglée. Toutefois, les choses ne sont pas aussi simples qu'il n'y paraît. Le Maroc a tourné le dos au continent en claquant la porte de l'Organisation de l'Unité Africaine en 1984, pour protester contre l'adhésion de la République arabe sahraouie démocratique, dont il conteste la légitimité et l'existence, du moment qu'il occupe son territoire. Aujourd'hui, rien n'a changé, puisqu'il occupe toujours le territoire sahraoui, mais que la RASD est membre fondateur de l'Union africaine. Même s'il réussit à avoir 28 voix de son côté et qu'il intègre l'Union, cela ne peut que compliquer le travail des pays africains, dans la mesure où cela va accentuer les divisions entre les pays et posera la question de la crédibilité de cette instance, parce qu'il va falloir revoir jusqu'aux principes fondamentaux qui la régissent, et notamment celui relatif au «Respect des frontières existant au moment de l'accession à l'indépendance». Parce que le Maroc n'a pas seulement remis en cause ce principe, mais il a osé coloniser un peuple et un pays qui était sous le joug de la colonisation espagnole. Il en est de même d'ailleurs de la tenue de la conférence sur le climat qu'il abrite et qui suscite bien des controverses, car une part importante des programmes des énergies renouvelables, dont il se vante, est implantée dans le Sahara occidental occupé et utilisée dans le pillage illégal des minerais sahraouis.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
mourad27 Modérateur
messages : 8010 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 8 Nov - 21:17
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 8 Nov - 22:10
La lecture d'un journal sénégalais à la visite du roi Mohamed VI au Sénégal.
Citation :
Les dessous de la visite du roi Mohamed VI…
Les visites répétitives du roi Mohamed VI titillent les curiosités. La dernière en date remonte au mois de mai 2015. Certains vont même jusqu’à qualifier ses démarches d’opération de charme. Le roi Mohamed VI qui s’apprête à ramener son pays au sein de l’Union africaine et en train de manœuvrer afin de rallier le plus de soutiens sur l’enjeu de la question du Sahara occidental (Rasd), ex-colonie espagnole contrôlée depuis 1975 par Rabat, et dont le Front Polisario, soutenu par Alger réclame l’indépendance.
Le fait que Mohamed VI compte sur le soutien du président de la République Macky Sall dans son offensive diplomatique, serait donc une évidence. Ainsi, selon le journal l’Enquête, le souverain marocain serait moins préoccupé par ce retour diplomatique sur le continent africain. Un retour presque acquis. Ce qui l’inquiéterai plutôt, c’est comment obtenir l’exclusion de la Rasd de l’Union africaine. A cet effet, le Sénégal est considéré comme un soutien “stratégique” pour que le royaume chérifien obtienne gain de cause.
Et selon des indiscrétions, cette visite aurait permis aux deux “souverains” de peaufiner leurs stratégies en vue de la réunion du 16 novembre qui devra se dérouler au Maroc, suivie du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, prévu en janvier 2017.
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ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 10 Nov - 16:17
Article du Polizbel à déguster avec un bon thé et des cornes de gazelle
Ca me fait rire quand ils montrent qu'ils ont compris ce qu'on a l'intention de faire et qu'ils sont incapables de faire quoique ce soit. Ils se contentent de regarder et pleurnicher.
Souvenez-vous bien, il y a quelques semaines, ils disaient qu'on allait siéger à côté de leurs représentants. Maintenant, ils sont presque certains qu'on va les injecter de l'Union africaine; Alors,ils ont du mal à accepter notre retour.
J'aime bien la question qu'ils se posent à la fin de l'article
Citation :
Un loup dans la bergerie
Le Maroc qui s’apprête à rejoindre l’Union africaine, ou qui du moins en a fait la demande, a lancé ces derniers temps une campagne diplomatique de grande envergure en direction des pays africains. Une campagne menée tambours battants par le roi Mohamed VI en personne qui a multiplié les voyages à des capitales africaines.
Le fait pourrait être anodin et relèverait du droit de tout pays, s’il ne cachait pas des velléités sournoises. Car, l’objectif majeur de tout ce remue ménage est de mettre en minorité la présence de la République sahraouie et pourquoi pas, à terme l’éjecter de l’organisation africaine. Une politique dangereuse qui vise à créer la division au sein des pays africains et de là à affaiblir l’UA, qui a mis du temps et de l’énergie pour se positionner sur la scène internationale, où elle a réussi à parler d’une même voix.
L’entreprise marocaine est non seulement risquée mais est très dangereuse pour toute l’Afrique. Ce Continent qui devient un important pôle vers lequel accourent les investissements des plus grandes puissances économiques, n’a pas besoin en ce moment précis de cette nouvelle roublardise et cette politique aventureuse qui risque de diviser l’Afrique.
L’objectif voulu par Rabat, est manifestement de contrecarrer l’axe Alger-Prétoria et de ramener dans son giron de petits pays africains afin de créer un noyau dur au sein de l’UA, totalement acquis aux thèses colonialistes du makhzen. Et pour ce, Rabat compte sur certains pays comme le Sénégal pour mener sa politique de sape et de division au sein de l’organisation panafricaine.
En résumé, Rabat ne veut pas retrouver sa chaise au sein de l’UA pour servir les intérêts de l’organisation, mais pour ne servir que sa folie expansionniste et faire main basse sur le Sahara Occidental. L’unité des Africains passe manifestement en seconde position et Rabat n’hésitera pas à faire sauter, s’il le faut l’UA pour atteindre ses objectifs. Le projet et les intentions du Maroc en réintégrant l’UA, se résument en une seule phrase «trouver des appuis au sein même de l’organisation pour légitimer son invasion du Sahara occidental». Les intérêts et les aspirations des Africains ne l’intéressent pas et ne l’ont jamais intéressée, car, Rabat a toujours lié son avenir avec celui de la France, quant aux Africains, ils n’ont aucun droit de cité. Alors les Africains seront-ils assez naïfs pour faire entrer ce loup dans leur bergerie ?
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WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 10 Nov - 17:45
ralek1 a écrit:
Article du Polizbel à déguster avec un bon thé et des cornes de gazelle
Ca me fait rire quand ils montrent qu'ils ont compris ce qu'on a l'intention de faire et qu'ils sont incapables de faire quoique ce soit. Ils se contentent de regarder et pleurnicher.
Souvenez-vous bien, il y a quelques semaines, ils disaient qu'on allait siéger à côté de leurs représentants. Maintenant, ils sont presque certains qu'on va les injecter de l'Union africaine; Alors,ils ont du mal à accepter notre retour.
J'aime bien la question qu'ils se posent à la fin de l'article
Citation :
Un loup dans la bergerie
Le Maroc qui s’apprête à rejoindre l’Union africaine, ou qui du moins en a fait la demande, a lancé ces derniers temps une campagne diplomatique de grande envergure en direction des pays africains. Une campagne menée tambours battants par le roi Mohamed VI en personne qui a multiplié les voyages à des capitales africaines.
Le fait pourrait être anodin et relèverait du droit de tout pays, s’il ne cachait pas des velléités sournoises. Car, l’objectif majeur de tout ce remue ménage est de mettre en minorité la présence de la République sahraouie et pourquoi pas, à terme l’éjecter de l’organisation africaine. Une politique dangereuse qui vise à créer la division au sein des pays africains et de là à affaiblir l’UA, qui a mis du temps et de l’énergie pour se positionner sur la scène internationale, où elle a réussi à parler d’une même voix.
L’entreprise marocaine est non seulement risquée mais est très dangereuse pour toute l’Afrique. Ce Continent qui devient un important pôle vers lequel accourent les investissements des plus grandes puissances économiques, n’a pas besoin en ce moment précis de cette nouvelle roublardise et cette politique aventureuse qui risque de diviser l’Afrique.
L’objectif voulu par Rabat, est manifestement de contrecarrer l’axe Alger-Prétoria et de ramener dans son giron de petits pays africains afin de créer un noyau dur au sein de l’UA, totalement acquis aux thèses colonialistes du makhzen. Et pour ce, Rabat compte sur certains pays comme le Sénégal pour mener sa politique de sape et de division au sein de l’organisation panafricaine.
En résumé, Rabat ne veut pas retrouver sa chaise au sein de l’UA pour servir les intérêts de l’organisation, mais pour ne servir que sa folie expansionniste et faire main basse sur le Sahara Occidental. L’unité des Africains passe manifestement en seconde position et Rabat n’hésitera pas à faire sauter, s’il le faut l’UA pour atteindre ses objectifs. Le projet et les intentions du Maroc en réintégrant l’UA, se résument en une seule phrase «trouver des appuis au sein même de l’organisation pour légitimer son invasion du Sahara occidental». Les intérêts et les aspirations des Africains ne l’intéressent pas et ne l’ont jamais intéressée, car, Rabat a toujours lié son avenir avec celui de la France, quant aux Africains, ils n’ont aucun droit de cité. Alors les Africains seront-ils assez naïfs pour faire entrer ce loup dans leur bergerie ?
Mieux que cela!!!!! La crainte est algérienne et son origine est en haut lieu puisqu'à l'origine c'est elMouDja7id qui lance ce nouvel angle d'attaque, dans un éditorial signé elmoudj et non pas par un journaliste en particulier..
Ces themes de la division de l'afrique et de l'affaiblissement de l'U.a ont ensuite été déclinés à l'envie chez les polZeux et dans leur presse. Ex avec TSA
http://www.tsa-algerie.com/20161108/ladhesion-maroc-a-lunion-africaine-va-accentuer-divisions-afrique/ a écrit:
L’adhésion du Maroc à l’Union africaine « va accentuer les divisions » en Afrique
La demande d’adhésion du Maroc à l’Union africaine (UA) va « accentuer les divisions » entre les pays africains et « posera la question de la crédibilité de cette instance », estime El Moudjahid dans un éditorial publié ce mardi 8 novembre.
Pour le quotidien gouvernemental, cette demande d’adhésion est loin d’être une « simple opération arithmétique » comme « l’appareil diplomatique et médiatique du Makhzen ne cesse de la présenter ». Pour Rabat, poursuit El Moudjahid, « il suffirait donc de recevoir l’accord de 28 pays, pour que la question soit réglée. » Mais « les choses ne sont pas aussi simples qu’il n’y paraît », estime l’éditorialiste.
Pour El Moudjahid, « le Maroc a tourné le dos au continent en claquant la porte de l’organisation de l’Unité Africaine en 1984, pour protester contre l’adhésion de la République arabe sahraouie démocratique, dont il conteste la légitimité et l’existence, du moment qu’il occupe son territoire ».
Depuis son retrait, rien n’a changé. Le Maroc occupe toujours le Sahara occidental et refuse la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. « Même s’il réussit à avoir 28 voix de son côté et qu’il intègre l’Union, cela ne peut que compliquer le travail des pays africains, dans la mesure où cela va accentuer les divisions entre les pays et posera la question de la crédibilité de cette instance », explique-t-il.
Pour El Moudjahid, en cas l’adhésion du Maroc à l’UA, « il va falloir revoir jusqu’aux principes fondamentaux qui régissent » cette instance, et notamment « celui relatif au « respect des frontières existant au moment de l’accession à l’indépendance ».
« Parce que le Maroc n’a pas seulement remis en cause ce principe, mais il a osé coloniser un peuple et un pays qui était sous le joug de la colonisation espagnole », souligne-t-il.
Le geste royal
Le quotidien gouvernemental estime que le discours prononcé dimanche à Dakar par Mohamed VI et la tenue de la conférence sur le climat Cop22 à Marrakech « fait partie d’une vaste campagne de propagande dont le but est de restaurer son image de marque, gravement altérée depuis son occupation du Sahara occidental et son refus de se plier aux décisions de la Communauté internationale. »
Il appelle le roi du Maroc à organiser « le plus tôt possible » un référendum d’autodétermination au Sahara occidental pour montrer sa sincérité et « en finir avec un statu quo intenable, une tension régionale préjudiciable au développement et à l’intégration, une fuite en avant stérile et coûteuse ». » À défaut de ce geste royal qui le fera entrer dans l’histoire par la grande porte, il sera traité, comme tous les égarés imbus de leur ego, avec mépris, par tous les peuples de la Terre », conclut El Moudjahid.
ARTICLE ORIGINE http://www.elmoudjahid.com/fr/editorial/1315
Cela prouve qu'ils ne sont absolument pas sur que l'axe alger-abuja-prétoria soit en position hegemonique au sein de l'u.A. Un poid lourd ne craint pas d'etre rejoint sur le ring, ou il pourra le defoncer, par un gringalet.
Si cet axe maitrisait cette assemblée aussi bien que dans les années 80, il mous laisserait y entrer et userait de son influence pour nous faire condamner et nous mettre ssystematiquement sur le banc des accusés jusqu'à ce que nous quittions l'OUA ou nous etions minoritaires à l"epoque.
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""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
youssef_ma73 General de Brigade
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 11 Nov - 11:43
Interview de Nasser Bourita accordée au journal lemonde.
Citation :
Nasser Bourita : « Le Maroc est chez lui en Afrique » Le ministre délégué auprès du chef de la diplomatie marocaine explique les grandes ambitions de politique étrangère du royaume sur le continent.
Ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères et de la coopération du Maroc, Nasser Bourita, expose les motivations de la demande du Maroc pour un retour au sein de l’Union africaine (UA), que le royaume a quittée en 1984 après la décision de l’organisation de reconnaître la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Le roi Mohammed VI a prononcé le traditionnel discours du trône du 6 novembre depuis Dakar au Sénégal. Pourquoi un tel choix ? Nasser Bourita C’est inédit et ça s’explique par le contenu du discours, qui est essentiellement centré sur la politique africaine du Maroc. D’autre part, nous sommes dans une séquence africaine. En juin et en juillet, il y a eu l’annonce d’un retour du Maroc au sein de l’UA. Puis une réadaptation du corps diplomatique avec un changement de 80 % des postes en Afrique et l’ouverture de cinq nouvelles ambassades en Tanzanie, au Rwanda, au Mozambique, à l’île Maurice et au Bénin. Il y a ensuite eu une tournée, particulière, car elle touche un espace, l’Afrique de l’Est, qui était considéré comme un espace inaccessible pour le Maroc. Cette tournée se termine à Dakar et sera suivie par un sommet africain [le 16 novembre à Marrakech] dans le cadre de la COP22. Il est prévu que la tournée reprenne après la COP avec déjà une visite prévue en Ethiopie. Et la perspective d’un retour effectif à l’UA l’année prochaine. Enfin, il y a une dimension africaine forte dans la question du Sahara : depuis que ce différend régional a été créé, la bataille diplomatique – en termes de reconnaissance – s’est déroulée en Afrique. Et après toutes les évolutions qu’a connues le dossier, l’UA est restée le seul cheval de bataille de nos adversaires. C’est à travers l’UA que passent les positions les plus radicales. C’était donc normal d’aller là où ce combat se trouve. Enfin, il y a des liens forts entre le Maroc et le Sénégal : il défend la position marocaine, et c’est un visage de l’afro-optimisme, un pays qui connaît une stabilité politique, des performances économiques et une paix sociale.
Le roi a annoncé un élargissement de la politique africaine du royaume à l’ensemble du continent. Le Maroc se tourne notamment vers l’Afrique de l’Est. Pourquoi ? C’est un seuil normal que vient de franchir la politique africaine du Maroc. Après quinze ans d’investissement en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, le Maroc a su démontrer la crédibilité de son action : il est le premier investisseur africain en Afrique de l’Ouest, ses entreprises sont très présentes en Afrique centrale, il a aussi une forte présence au niveau politique et religieux. On est à la veille d’un passage à un palier supérieur avec une politique continentale. Aujourd’hui, c’est l’Afrique de l’Est, demain ce sera l’Afrique australe. Deuxième aspect de ce nouveau palier : le Maroc souhaite s’inscrire dans les problématiques globales qui vont façonner l’Afrique de demain à savoir la question migratoire, la lutte contre le terrorisme, les changements climatiques.
Le Maroc a annoncé en juillet son intention de réintégrer l’UA qu’il avait quittée en 1984. Pourquoi ce revirement ? La politique africaine du Maroc est arrivée à maturation. On ne pouvait pas le faire en 2000, car un certain nombre de conditions n’étaient pas réunies. La diplomatie, c’est comme l’agriculture : il faut cueillir le fruit au bon moment, ni avant ni après. D’autre part, nous avons constaté que l’institution est en déphasage avec les positions des pays : 34 pays africains ne reconnaissent pas l’entité [la RASD]. Il est normal que le Maroc puisse défendre lui-même ses positions depuis l’intérieur de l’organisation. Ça ne pouvait pas se faire avant. Tout cela se construisait depuis un certain temps. Ce n’est ni tactique, ni conjoncturel, mais l’aboutissement d’un processus.
Le Maroc est-il prêt à siéger aux côtés de la RASD ? Sa Majesté le roi a été très clair : le retour à l’UA ne change en rien les fondamentaux du Maroc sur le Sahara. Le Maroc travaillera pour une mise en adéquation entre les positions de l’organisation, les exigences de la légalité internationale et les positions du dossier lui-même. Un exemple : aujourd’hui, l’Afrique est engagée dans sept processus régionaux : avec l’Union européenne, le Japon, la Chine, l’Inde… Dans ces réunions, il y a l’UA, moins cette entité, plus le Maroc. C’est donc assumé par l’Afrique. Alors pourquoi rester dans cette schizophrénie ? C’est cette clarification que le Maroc veut apporter. La chaise vide ne donne pas tout le temps de bons résultats. L’Afrique de 1984 était différente : idéologique, non démocratique. Aujourd’hui, il y a une nouvelle génération, plus pragmatique, débarrassée de ses considérations idéologiques.
Quelles sont les prochaines échéances en vue de cette réintégration ? La procédure veut que la présidence de la Commission de l’UA reçoive la demande puis recueille les réactions des pays membres, et lorsque le seuil de 28 Etats est atteint, le pays qui en fait la demande est admis. Pour le Soudan du Sud, le processus a pris trois semaines entre le dépôt de la demande et la notification finale d’admission. Pour le Maroc, pour une raison bizarre, la demande a été mise dans un tiroir pendant plus d’un mois. C’est pourquoi il y a eu l’appel téléphonique entre le roi et le président en exercice de l’Union africaine, le Tchadien Idriss Déby, pour attirer son attention. Nous savons que les missions permanentes commencent à recevoir la demande. Le Maroc est confiant.
Vous estimez que certains pays agissent en coulisses pour l’empêcher ? Qu’il y ait déjà un mois de retard dans le processus est pour nous inexplicable. C’est un premier signal qu’il y a des manipulations, qu’on ne laisse pas les pays africains exprimer leur position. Le Maroc est chez lui en Afrique.
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
iznassen Capitaine
messages : 935 Inscrit le : 22/06/2008 Localisation : belgique Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 11 Nov - 17:02
A partir de la 12 min 50
Le maroc cherche peut etre dans un avenir proche un siège permanent au conseil de sécurité pour présenter l'afrique? Vu de cet angle, on comprend la politique d'Afrique du sud , Nigéria, et l'egypte. ..
Socket-error General de Division
messages : 6852 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 11 Nov - 18:07
Sellal prépare sa visite en Arabie Saoudite, avec une annonce sur le Maroc
Citation :
Abdelamalek Sellal : « l’Algérie est prête à régler ses différends avec le Maroc »
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 11 Nov - 19:18
Ils sentent le vent tourné ! ne jamais croire aux promesses algériennes (surtout sellal), il faut enfoncer le clou encore plus fort.
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 11 Nov - 20:09
Rien de nouveau sous le soleil. Il essaye de nous embobiner mais on le connait mieux que les Algériens. Avant même que son avion ne décolle, les fax sont déjà arrivés à Ryad. En tout cas, le "Nif" est descendu si bas qu'il touche par terre!
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
BABACAR JUSTIN NDIAYE : « La candidature du Professeur Abdoulaye Bathily se heurtera aux tirs de barrage d’Alger, de Nouakchott et de Pretoria »
Quelles sont les chances et les faiblesses de la candidature du Professeur Abdoulaye Bathily ?
A mon avis, les forces du candidat Abdoulaye Bathily contrebalancent les faiblesses. A côté des chances, des forces et des faiblesses, je recense des atouts et des handicaps. Abdoulaye Bathily n’est pas un diplomate de carrière à l’image de l’Ivoirien Amara Essy ou du Sénégalais Seydina Oumar Sy. Il est un historien, professeur des Universités, homme politique chevronné devenu diplomate sur le tard, donc un homme adossé à une somme d’expériences variées et précieuses pour des responsabilités aussi élevées et lourdes que les destinées de l’Union Africaine(UA). Aimé Césaire a dit et écrit : « La voie la plus courte vers l’avenir, est celle qui passe par l’approfondissement du passé ». Vous voyez donc que l’Historien ne manque pas de viatique. Par ailleurs, si Abdoulaye Bathily passe, il sera le second historien à la tête de l’UA, après l’archéologue malien Alpha Oumar Konaré. L’autre atout est, bien sûr, l’appareil diplomatique que le Sénégal mobilise fortement en faveur de la candidature de l’ex-Représentant spécial de l’ONU, en Afrique centrale. Cela dit, il s’agit d’une élection dans laquelle se manifestent plus de cinquante Etats souverains qui ont des intérêts distincts, indissociables des sous-régions auxquelles ils appartiennent, et des influences extérieures qu’ils subissent. Y compris des influences sonnantes et trébuchantes. L’épisode de l’entrée – avec son lot d’accusations et de polémiques – de la République Arabe Saharaouie Démocratique (RASD) dans l’OUA, du temps du Togolais Edem Kodjo, reste encore vivace dans les mémoires.
Qu’est-ce que la victoire de notre compatriote Abdoulaye Bathily peut apporter au Sénégal ? Une fierté évidente et un supplément de reflet pour l’image du Sénégal. Donc de rayonnement. Même si sa mission est primordialement et exclusivement africaine. Il sera au service de l’Afrique. Sans aucune restriction. Une confiance continentale qu’il ne doit jamais trahir.
N’existe-il pas une coïncidence entre l’agenda du Maroc qui aspire légitimement à intégrer l’UA – après avoir quitté l’OUA – et la candidature du Professeur Abdoulaye Bathily à la présidence de l’instance continentale ?
Il y a fâcheusement un télescopage entre l’agenda du Roi et la candidature de Bathily. Il va sans dire que la nervosité conjointe de l’Algérie et de la Mauritanie – provoquée par la « marocophilie » voire la « marocofolie » débordante du Sénégal – irriguera le vote des deux pays. Et se dressera comme un barrage, parmi d’autres, contre le candidat du Sénégal. C’est d’autant plus sérieux que l’Algérie fait partie des locomotives diplomatiques du continent, aux côtés notamment de l’Afrique du Sud qui est un supporter inconditionnel du Polisario et de la RASD. Deux pays capables et doués pour le lobbying. Il s’y ajoute que le Commissaire de l’UA en charge de la Paix et de la Sécurité, c’est-à-dire le numéro deux, est toujours de nationalité algérienne. D’où une perspective de cohabitation ou de collaboration difficile avec Bathily. Certes, il n’ ya pas de droit de veto à l’Union Africaine, mais il y a des pays qui ont du poids réel. En un mot, la candidature du Professeur Abdoulaye Bathily se heurtera aux tirs de barrage d’Alger, de Nouakchott et de Pretoria qui considèrent le Sénégal, comme le cheval de Troie du Maroc sur le continent.
A la lumière de vos remarques, est-ce que la campagne ou l’offensive diplomatique déclenchée par le Président Macky Sall, avec des ministres dépêchés auprès de quelques chefs d’Etat du continent, donnera les résultats escomptés ?
« Laissons l’avenir venir » chantait Tino Rossi. Je ne sais pas. En revanche, je suis sûr que certaines capitales tomberont dans l’escarcelle du Sénégal. Je pense à Brazzaville où l’émissaire Sidiki Kaba dispose de solides amitiés. Libreville est également un fruit mûr, car Ali Bongo est sensible à l’attitude de non-ingérence du Sénégal, durant et dans la crise postélectorale. Toutefois, dans ce genre de compétition, on peut et on doit, aussi, mobiliser des gens situés hors des arcanes officielles. Par exemple, le Président Abdou Diouf avait glissé l’architecte Pierre Goudiaby Atépa dans la délégation qui avait lutté et porté notre compatriote Babacar Ndiaye, à la tête de la Banque Africaine de Développement (BAD). C’était justement à Brazzaville. Aujourd’hui, le casse-tête, ce sont les contrecoups ou les retours de flammes diplomatiques du discours du Roi Mohamed VI sur la « Marche Verte », prononcé étonnamment à Dakar, qui frapperont de plein fouet, la candidature du Professeur Abdoulaye Bathily. Enfin, je recense un semi-handicap que voici : si le candidat Bathily est élu, il sera le troisième Président de la Commission Africaine, en provenance d’Afrique de l’Ouest après le Malien Konaré. Comparativement aux autres parties de l’Afrique qui n’en ont pas encore élu. Sauf si l’on considère que l’Ivoirien Amara Essy assurait strictement la transition de l’OUA vers l’UA.
Le Sénégal préside, cette année, le Conseil de sécurité de l’ONU. Qu’est-ce qu’il y gagne ?
Beaucoup. Il est toujours bon et responsable pour un pays d’être aux avant-postes de la vie internationale. La présidence du Conseil de sécurité ne vaut pas un veto, mais c’est un levier que le Sénégal peut actionner judicieusement au profit de l’Afrique et des pays du Sud. Et une bonne contribution du Sénégal à la marche du monde, figurera évidemment dans les annales de l’Histoire diplomatique du monde, avec les noms des acteurs actuels comme le Président de la république, le ministre des Affaires Etrangères et les infatigables ambassadeurs du Sénégal présents dans les quatre coins de la planète. Concrètement, la Présidence du Conseil de sécurité donne l’occasion au Sénégal de propulser sa trouvaille qui est l’hydro-diplomatie ou diplomatie autour de l’eau. Une trouvaille de taille, car l’eau n’est pas un simple liquide. Elle est un enjeu. Les tensions arabo-israéliennes autour du Lac Tibériade et du golfe d’Akaba, hier, ou le bras de fer entre l’Egypte et l’Ethiopie à propos d’un méga-barrage sur le Nil, aujourd’hui, ont prouvé que les nappes d’eau, les plans d’eau et les voies d’eau ne sont pas que des flots à gogo. Chez nous, la belle aventure de l’OMVS démontre l’importance de l’hydro-diplomatie.
(Entretien réalisé par Ndèye Fatou Seck) L’OBSERVATEUR DU 14/II/2016
Sur cette affaire je pense qu il faut essayer de parler a tous le monde. C est a dire les pays qui reconnaisent la RASD, au lieu de les traiter comme des ennemies, plutot de leur donner un role. Comme un role de médiateur avec l'AFS, et lorsqu on arrivera a discuter avec l AFS la aussi lui donner un role comme médiateur avec l Algérie, etc etc Tout en restant ferme sur nos positions. C est clair que c est un processus long mais qui peut etre efficace.
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WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sur cette affaire je pense qu il faut essayer de parler a tous le monde. C est a dire les pays qui reconnaisent la RASD, au lieu de les traiter comme des ennemies, plutot de leur donner un role. Comme un role de médiateur avec l'AFS, et lorsqu on arrivera a discuter avec l AFS la aussi lui donner un role comme médiateur avec l Algérie, etc etc Tout en restant ferme sur nos positions. C est clair que c est un processus long mais qui peut etre efficace.
Je pense que c'est ce qui est en train d'etre fait.
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""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
RED BISHOP Modérateur
messages : 12327 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Je pense que les saouds jouent les bons offices entre nous et l'Algérie. D'où la sortie de sellal ainsi que le niveau de représentation à la cop (le numéro 2 du régime).
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BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
en général avec eux c'est 1 pas en avant 2 pas en arriére... il suffirai que le baril de brent prenne 2DH pour qu'ilschangent de visage. ils sont bi-polaire dans la parole et uni-polaire dans les faits.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
simplet General de Brigade
messages : 3210 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
la déclaration de sellal est dans le contexte de la visite en arabie saoudite qui menace d'augmenter sa production si alger ne réussi pas a convaincre teheran d'arreter l'augmentation de sa production c est un message destiné a l'AS pas au Maroc l'algerie a peur que l'accord d'alger saute de toute manière le baril plonge depuis l'election de trump
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996