Téhéran entend donner un nouvel élan à sa coopération avec Rabat (ambassadeur d’Iran au Maroc)
L'Iran entend donner un nouvel élan à sa coopération avec le Royaume du Maroc dans plusieurs domaines, a affirmé, jeudi soir à Rabat, l'ambassadeur de la République islamique d'Iran à Rabat, Mohammad Taghi Moayed.
Lors d'une rencontre avec des représentants des médias marocains, à l'occasion de la journée internationale d'Al Qods, le diplomate iranien a réitéré la volonté de son pays de renforcer sa coopération avec le Maroc et de diversifier les échanges bilatéraux dans différents domaines, notamment économique, commercial et touristique, se félicitant au passage du climat de stabilité et de sécurité, dont jouit le Royaume.
Il a, en outre, fait part des traditions d'hospitalité connues du Maroc, ainsi que de ses atouts et potentialités touristiques, estimant qu'"il pourrait s'agir d'un point de départ pour une coopération entre les deux pays".
"Le Maroc peut tirer profit du marché touristique iranien, émetteur de plus de 7 millions de touristes chaque année", a-t-il précisé, soulignant, dans ce sens, l'importance de faciliter l’octroi des visas aux touristes marocains désireux de se rendre en Iran.
Et d'ajouter que l’Iran, qui compte plus de 80 millions d’habitants, a des besoins importants en matière d’importations, d’où la nécessité de s’ouvrir sur d’autres pays tel que le Maroc.
Le diplomate iranien s'est, par ailleurs, penché sur plusieurs questions d'actualité internationale, notamment la cause palestinienne, soulignant la nécessité de fédérer les efforts pour soutenir l'action du peuple palestinien frère pour recouvrer son indépendance.
"Une marche internationale dédiée à la ville sainte d'Al-Qods est organisée dans presque 850 villes iraniennes, le dernier vendredi du mois sacré de Ramadan et ce, de manière simultanée en célébration de la Journée mondiale d'Al Qods", a-t-il ajouté.
Il a, en outre, fait savoir que son pays a entamé un grand retour sur la scène internationale depuis la signature de l'accord sur le nucléaire, relevant qu'à l'instar des grandes puissances mondiales, l'Iran figure désormais parmi les pays pionniers en matière des nouvelles technologies et d'innovations sur le plan scientifique.
nos visites dans ce pays ne donnent rien et depuis belle lurette pas de quoi s'enflammer surtout que leur sellal vient de recevoir le nouveau larbin du polisario il y a 2j
mais curieux de savoir la raison de ce ballet africain
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
C'est troublant en effet. Et comme en general on fait pas juste dans la com cela intrigue vraiment
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""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
Une opinion Poster : État réclamation pour expliquer le retour du Sahara (MINURSO ) et le «retour» du Maroc auprès de l'Union africaine http://alifpost.com/%d8%b1%d8%a3%d9%8a-%d8%a3%d9%84%d9%81-%d8%a8%d9%88%d8%b3%d8%aa-%d8%b9%d9%88%d8%af%d8%a9-%d8%a7%d9%84%d9%85%d9%8a%d9%86%d9%88%d8%b1%d8%b3%d9%88-%d9%88%d8%a7%d9%84%d8%b9%d9%88%d8%af%d8%a9-%d9%84%d9%84/ et avec la visite a Alger C'est pas normal
mourad27 Modérateur
messages : 8010 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
selon le 360 le Maroc intègre a l'UA par la lecture aujourd'hui d'une lettre royale devant l'assemblée par mezouar en qualité d'invité du pays hôte chose qui se fait . la délégation de marocaine comprend aussi bourita elmansouri fassi-fihri
le retour du Maroc serait selon des conditions honorables aussi le Maroc aurait annoncé aux dirigeants africains son intention de d’intégrer l'UA http://ar.le360.ma/politique/87046
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
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messages : 6849 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Le Maroc a besoin d'une majorité simple 28 membres pour intégrer UA. Par contre, pour suspendre ou geler la RASD il faudra 36.
Citation :
Vaste offensive diplomatique du Maroc pour réintégrer l’Union africaine
Les émissaires du roi Mohammed VI ont sillonné les capitales africaines avant la tenue ce weekend à Kigali de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA. Objectif affiché : s’assurer une majorité favorable à la réadmission du royaume au sein de l’organisation régionale et négocier la suspension de la RASD.
La tenue du 27e sommet de l’Union africaine cette semaine à Kigali, la capitale du Rwanda, a fait l’objet de nombreuses rumeurs au Maroc sur l’éventuel retour du royaume au sein de l’organisation régionale, qu’il avait quitté en 1984 sur décision de Hassan II, suite à l’adhésion de la RASD.
Le quotidien Le Monde, citant une « source autorisée » marocaine, avançait jeudi que le royaume « déposerait sa candidature pour rejoindre l’UA, en réponse à l’appel amical de plusieurs pays africains. Le sommet de Kigali sera le point de départ de la procédure ».
Ce vendredi, un communiqué de la présidence kenyane en a apporté la première confirmation officielle : le conseiller royal Taieb Fassi Fihri a déclaré lors de sa rencontre avec le président kényan Uhuru Kenyatta que le Maroc souhaite être réintégré au sein de l’UA. « Tout ce que nous voulons, c’est que notre adhésion soit restaurée sans pré-conditions. », a-t-il affirmé selon le compte-rendu officiel de la réunion publié par la partie kenyane.
Ces dernières semaines, le ministre des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar a multiplié les déplacements dans les « pays amis » du royaume (Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun, Egypte, Libye, Soudan, Tunisie) afin de transmettre un message du roi Mohammed VI. Il s’est également rendu en Ethiopie, qui abrite le siège de l’UA mais aussi une représentation de la RASD.
Obtenir le gel de l’adhésion de la RASD
Pour réintégrer l’Union africaine, le Maroc doit obtenir une majorité de votes favorables (28 Etats membres sur 54). Mais le royaume pose une condition, rappelée par la ministre déléguée aux Affaires étrangères Mbarka Bouaida en janvier 2014 à l’occasion du 22e sommet de l’UA à Addis Abeba : « nous ne pourrons envisager un retour que si nos conditions sont satisfaites. Ces conditions sont simples, logiques et raisonnables : c’est la sortie ou le gel de l’adhésion de ce que l’on appelle la RASD. (…) Sa participation à l’Union africaine est en violation totale et absolue du droit international, nous ne pouvons l’accepter. Et nous espérons que l’UA puisse un jour réaliser et corriger cette anomalie juridique et politique ».
Le Maroc pointe l’incohérence de la position de l’Union africaine, qui affirme soutenir les efforts de l’ONU pour parvenir à une solution politique négociée au conflit mais qui préjuge des résultats de ces négociations en maintenant la RASD en son sein.
La suspension de la “république sahraouie” ne pourra être obtenue qu’en obtenant une majorité des 2/3 des Etats membres de l’UA (36 sur 54). La diplomatie marocaine doit donc élargir la base de ses soutiens, en dehors du « pré-carré » traditionnel du royaume en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale.
Outre l’ouverture programmée de nouvelles ambassades sur le continent, le rapprochement en cours avec le Rwanda de Paul Kagamé, qui s’est rendu en visite officielle au Maroc en juin dernier, va dans ce sens, tout comme l’annonce par la Zambie il y a quelques jours du retrait de reconnaissance de la RASD.
Le Maroc tente également de convaincre certains poids-lourds du continent, qui ont apporté leur soutien au Polisario pour des raisons historiques et idéologiques, en mettant en avant les bénéfices qu’ils pourraient récolter d’une relation bilatérale développée avec le royaume. C’est le cas du Kenya, qui avait retiré sa reconnaissance de la RASD en 2006 mais qui a autorisé la réouverture d’une représentation à minima du Polisario en 2014 sous la pression de l’Afrique du sud et de l’Algérie. Lors de sa rencontre avec le président kényan, Taieb Fassi Fihri a ainsi exprimé le souhait du Maroc de développer les partenariats avec ce pays d’Afrique de l’Est, notamment dans l’agriculture, les énergies renouvelables et les logements sociaux. Le conseiller royal a également loué le « leadership » du président kényan, qui pourrait selon lui jouer le rôle d’un « médiateur honnête et impartial » concernant la réintégration du Maroc au sein de l’UA. Au Nigéria, autre soutien de poids du Polisario, c’est le ministre délégué aux Affaires étrangères Nasser Bourita et le patron de la DGED Yassine Mansouri qui ont rencontré jeudi le président Muhammadu Bouhari. Avec à la clé un accord pour installer une usine de fertilisants de l’OCP dans le pays.
La diplomatie marocaine peut également miser sur les luttes d’influence entre le Nigéria et les deux principaux soutiens du Polisario sur le continent, l’Algérie et l’Afrique du sud, à l’occasion des élections prévues dimanche et lundi à Kigali pour renouveler les membres de la Commission de l’UA. Pour la première fois, le Nigéria présente un candidat au poste de Commissaire pour la Paix et la Sécurité (CPS), le plus stratégique des portefeuilles de la Commission, et va batailler contre l’Algérie, dont les diplomates se succèdent à la tête du CPS depuis 2003 et qui compte bien garder un pied au sein de la Commission.
Nasser Bourita et Yassine Mansouri ont poursuivi leur tournée en se rendant vendredi à Alger, où ils ont rencontré le premier ministre Abdelmalek Sellal pour transmettre un message du roi Mohammed VI au président Bouteflika et discuter de questions sécuritaires régionales.
Élection d’une nouvelle Commission
Le timing de cette nouvelle offensive marocaine n’est pas anodin. Alors que l’Union africaine monte en puissance sur la scène internationale, son « verrouillage » par Alger et Pretoria, appuyés par la présidente de la Commission Nkosazana Dlamini-Zuma, en poste depuis 2012, a permis au Polisario de faire adopter des positions fortes en sa faveur par tous les organes de l’organisation régionale.
La dernière en date a été adoptée en avril 2016 par le CPS, qui qualifie le Sahara de « territoire occupé » et demande à l’Assemblée générale de l’ONU de fixer une date pour la tenue d’un référendum d’autodétermination. Deux mois plus tôt, les mêmes éléments de langage avaient été adoptés par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA réunis à Addis Abeba. Seuls le Sénégal, la Côte d’Ivoire et les Comores avaient officiellement émis des réserves.
Lors de l’élection prévue à Kigali ce weekend, trois candidats se disputent officiellement le poste de Nkosazana Dlamini-Zuma : Pelonomi Venson-Moitoi (Bostwana), Specioza Naigaga Wandira Kazibwe (Ouganda), et celui qui est sans doute le candidat privilégié par Rabat : Agapito Mba Mokuy, actuel ministre des Affaires étrangères de Guinée Equatoriale.
Un autre candidat déclaré – mais non-enregistré pour l’instant – pourrait également sortir du lot en cas de divisions trop importantes des chefs d’Etat sur les trois premiers profils : le sénégalais Abdoulaye Bathily, qui serait lui aussi un atout important pour la diplomatie marocaine du fait de la solidité de l’axe Rabat-Dakar.
Ces élections constituent donc une « fenêtre de tir » que le cabinet royal semble disposé à exploiter au mieux pour renverser la tendance sur le continent. https://ledesk.ma/2016/07/16/vaste-offensive-diplomatique-du-maroc-pour-reintegrer-lunion-africaine/
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messages : 6849 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Il n'y a pas que du Bla Bla, Mezouar et Fassi-Fihri sont à Kigali
Citation :
Rapprochement Union africaine-Maroc : Mezouar et Fassi-Fihri à Kigali, sans le roi
Le retour du Maroc au sein de l'Union africaine (UA) se confirme, mais Mohammed VI ne se rendra pas dans la capitale rwandaise où doit s'ouvrir demain le sommet des chefs d'État. Depuis plusieurs jours, les couloirs du Convention center de Kigali, où sont réunis les chefs d’État pour le 27e sommet de l’UA, bruissent d’une éventuelle venue du roi du Maroc, Mohammed VI.
Selon une source officielle présente dans la capitale rwandaise, « il ne viendra pas ».
En revanche, le conseiller diplomatique du roi, Taïeb Fassi-Fihri, et le ministre des Affaires étrangères du Maroc, Salaheddine Mezouar, sont arrivés à Kigali vendredi soir, accompagnés d’une délégation comprenant notamment l’ambassadeur du Maroc à Nairobi, Abdelilah Benryane. Toujours selon nos informations, Salaheddine Mezouar devrait participer à une ou plusieurs réunions de l’UA. Cette forte présence marocaine n’est certes pas exceptionnelle, mais le niveau des personnalités, toutes installées à l’hôtel Mariott, l’est davantage.
Un retour au sein de l’institution, bientôt…
Ceci donne corps à l’autre rumeur persistante de ce sommet : le retour du Maroc au sein de l’Union africaine, après trente-deux années d’absence, même si rien ne permet aujourd’hui de dire s’il se fera à Kigali. « Le retour du Maroc aura lieu bientôt », nous a confié une source proche du Palais, ajoutant que le sommet sera « le point de départ » de la procédure de retour du royaume depuis son retrait en 1984 en protestation contre l’admission de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
« Plusieurs présidents africains ont demandé au Maroc de revenir, explique une autre source officielle de haut niveau, présente à Kigali. C’est également le souhait de notre pays qui est impliqué dans la marche du continent et participe à des opérations de maintien de la paix. Nous serons pragmatiques, mais certaines de nos conditions doivent quand même être respectées. » La grande question est de savoir si le Maroc acceptera de siéger auprès de la RASD dont il a toujours nié l’existence. Élu le 9 juillet pour succéder au leader historique de l’entité soutenue par Alger récemment décédé, le nouveau président, Brahim Ghali, est arrivé aujourd’hui au sommet de Kigali.
La politique de la chaise vide Cette situation est le résultat d’intenses tractations diplomatiques. Salaheddine Mezouar a visité récemment huit capitales africaines, porteur de messages royaux et d’invitations à se rendre à Rabat. Après le Sénégal et la Côte d’Ivoire, où il a été reçu par les présidents Macky Sall et Alassane Ouattara, il s’est rendu au Cameroun porteur d’un message royal au président Paul Biya et ensuite en Éthiopie, en Égypte, au Soudan et en Tunisie.
Les 20 et 21 juin, le roi du Maroc avait reçu le président rwandais, Paul Kagame, à Rabat, une première dans l’histoire des deux pays. Le 6 juillet, les deux plus hauts responsables des services de renseignement marocains, Abdellatif Hammouchi et Yassine Mansouri, s’étaient déplacés à Kigali. Retrouver sa place de puissance continentale Après avoir initié une vaste politique de rapprochement avec les pays africains, afin de permettre son expansion économique et consolider ses amitiés sur le dossier du Sahara, le Maroc veut revenir au sein de l’instance panafricaine pour mieux défendre ses intérêts.
Il profite de l’affaiblissement des soutiens de la RASD au sein du continent et des précieux services qu’il commence à rendre à ses amis africains dans le domaine de la lutte conte le terrorisme et de la formation de leur personnel religieux.
Le 9 juillet, à l’issue d’une réunion avec le ministre délégué aux Affaires étrangères, Nasser Bourita, à Rabat, le chef de la diplomatie zambienne, Harry Kalaba, a annoncé que son pays a retiré son soutien à l’entité sahraouie.
Rabat pourrait également être rassuré par le départ de la présidente de la Commission de l’UA, la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, qui a toujours soutenu le point de vue d’Alger sur le Sahara.
« La politique de la chaise vide n’a pas rendu service au Royaume.
Nos amis africains nous disaient souvent qu’ils ne pouvaient pas, en notre absence, faire face aux points de vue du Polisario dans les réunions de l’UA », confie une source marocaine. http://www.jeuneafrique.com/341743/politique/rapprochement-union-africaine-maroc-mezouar-fassi-fihri-a-kigali-roi/"]
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messages : 6849 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
je vois la manière dont ils ont annoncé la réception d'un air hautin comme lettre d'un Roi reçu par le MAE. je pense qu'il faut les replacer leur tirer les oreilles avec des gestes concrets parce que depuis 2012 qu'ils multiplient les attaques et les coups bas qui se sont intensifiés dernièrement sans qu'on riposte, si on veut gagner le respect des amis et des ennemies on doit être ferme devant les provocations, on a plusieurs cartes a jouer il faut juste prendre la décision dans ce sens parce que je ne vois pas qu'ils changeront d'attitude si on les replace pas.
Cherokee Colonel
messages : 1751 Inscrit le : 25/11/2008 Localisation : FR13 Nationalité : Médailles de mérite :
La Riposte est souvent a la mesure de qui se trouve en face.
ce regime s'est toujours comporté comme une vulgaire prostituée et il a été traité comme tel. ne te fie pas a leur gesticulations , ca prouve juste que "ca fais mal"
PGM Administrateur
messages : 11678 Inscrit le : 11/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Pour revenir sur la relation alger marocaine, plusieurs signes indiquent que l'on s'achemine vers une plus grande normalisation, ou à tout le moins vers une baisse de la tension. Visite de mansouri à Alger en présence de Tartag, refus de rabat de délivrer un visa au Pdt du MAK, indésirable au Maroc. Ajouté aux positions du fln depuis peu sur le SO. faut suivre tout cela de près
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Shugan188 Modérateur
messages : 5676 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Pour revenir sur la relation alger marocaine, plusieurs signes indiquent que l'on s'achemine vers une plus grande normalisation, ou à tout le moins vers une baisse de la tension. Visite de mansouri à Alger en présence de Tartag, refus de rabat de délivrer un visa au Pdt du MAK, indésirable au Maroc. Ajouté aux positions du fln depuis peu sur le SO. faut suivre tout cela de près
Le citoyens algériens n'ont pas besoin de visa pour rentrer au Maroc .
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messages : 6849 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Pour revenir sur la relation alger marocaine, plusieurs signes indiquent que l'on s'achemine vers une plus grande normalisation, ou à tout le moins vers une baisse de la tension. Visite de mansouri à Alger en présence de Tartag, refus de rabat de délivrer un visa au Pdt du MAK, indésirable au Maroc. Ajouté aux positions du fln depuis peu sur le SO. faut suivre tout cela de près
Effectivement il y a des signes de rapprochement, même la télé Al Khabar a fait le même constat :
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PGM Administrateur
messages : 11678 Inscrit le : 11/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Pour revenir sur la relation alger marocaine, plusieurs signes indiquent que l'on s'achemine vers une plus grande normalisation, ou à tout le moins vers une baisse de la tension. Visite de mansouri à Alger en présence de Tartag, refus de rabat de délivrer un visa au Pdt du MAK, indésirable au Maroc. Ajouté aux positions du fln depuis peu sur le SO. faut suivre tout cela de près
Le citoyens algériens n'ont pas besoin de visa pour rentrer au Maroc .
il faut pas attendre grand chose de ces manœuvres tant que l'ancienne garde est au pouvoir (clan bouteflika). c'est vrai que Tartaq est pour une normalisation avec le Maroc mais Gayed Saleh est contre le problème c'est qu'il y a des clans dans le pouvoir algérien ( présidence armée et services de renseignement) qui n'ont pas la même vision sur les relations avec le Maroc est utilise ce dossier pour des fins politiques. souvenez-vous de la visite de boutef au Maroc pour les funérailles du feu Hassan II et la visite royale de M6 a Alger juste après pour la sommet arabe tout le monde a parlait d'une normalisation, on connait l'histoire après...
@Winners Commandant
messages : 1007 Inscrit le : 22/03/2014 Localisation : Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Tout simplement c'est l'histoire qui se répète, lors de la crise pétrolière des fins d'années 80 on a eu le même rapprochement, quand ils n'ont pas assez de sous ils cherchent un genre de trêve.
Shugan188 Modérateur
messages : 5676 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Pour revenir sur la relation alger marocaine, plusieurs signes indiquent que l'on s'achemine vers une plus grande normalisation, ou à tout le moins vers une baisse de la tension. Visite de mansouri à Alger en présence de Tartag, refus de rabat de délivrer un visa au Pdt du MAK, indésirable au Maroc. Ajouté aux positions du fln depuis peu sur le SO. faut suivre tout cela de près
Le citoyens algériens n'ont pas besoin de visa pour rentrer au Maroc .
Message de SM le Roi au 27-ème sommet de l'Union Africaine à Kigali
(
Dimanche, 17 juillet, 2016 à 20:54
Message de SM le Roi au 27-ème sommet de l’Union Africaine à Kigali (texte intégral)
Kigali – SM le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, a adressé un message au 27-ème sommet de l’Union Africaine, qui se tient à Kigali.
Le message royal a été remis dimanche au président tchadien, Idriss Deby Itno, président en exercice de l’UA, par M. Rachid Talbi Alami, président de la Chambre des représentants.
Voici le texte intégral du message royal:
“Louange à Dieu,
prière et salut sur le prophète sa famille et ses compagnons
Son Excellence Idriss Déby Itno, Président de la République du Tchad, Président du 27ème Sommet de l’Union Africaine,
Son Excellence Paul Kagame, Président de la République du Rwanda, Hôte du Sommet,
Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
Excellences, Mesdames et Messieurs.
C’est avec une vive émotion que Je M’adresse, aujourd’hui, à notre grande et noble famille africaine.
Je le fais en tant que petit – fils de SA MAJESTE LE ROI MOHAMMED V qui fut l’un des puissants symboles de l’épanouissement de la conscience panafricaine et l’un des artisans les plus engagés – aux cotés des Présidents Jamal Abdel Nasser, Ferhat Abbes, Modibo Keita, Sekou Touré, Kwame N’Kruma – de la Conférence historique de Casablanca de 1961, annonciatrice d’une Afrique émancipée et fondatrice de l’intégration africaine.
Je le fais en tant que fils de SA MAJESTE LE ROI HASSAN II qui a réuni, la même année, la Conférence des Mouvements de libération des colonies sous domination portugaise en Afrique, contribué patiemment à la stabilité de plusieurs régions de notre Continent et permis de renforcer les liens d’amitié et de fraternité avec de nombreux pays africains.
Je le fais aussi en tant que ROI D’UN PAYS AFRICAIN. Un pays dont l’identité est le fruit d’un déterminisme géographique, d’une histoire commune traversée d’évènements marquants, d’un brassage humain enrichi de siècle en siècle et de valeurs culturelles et spirituelles ancestrales.
Un pays dont l’engagement en faveur des justes causes n’est plus à démontrer. Un pays qui a toujours été et sera toujours, animé par une foi inébranlable en une Afrique forte de ses richesses et potentialités économiques, fière de son patrimoine culturel et cultuel et confiante en son avenir.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
Le Maroc – n’étant plus membre de l’OUA – ne s’est jamais séparé de l’Afrique.
« Africain est le Maroc. Africain, il le demeurera. Et nous tous Marocains restons au service de l’Afrique… nous serons à l’avant- garde pour préserver la dignité du citoyen africain et le respect de notre Continent… ». Tels étaient les propos de Sa Majesté le Roi Hassan II, dans son Message au XX ème Sommet de l’OUA, annonçant le retrait du Maroc, le 12 Novembre 1984.
Les paroles du Regretté Souverain étaient prophétiques et la conclusion est évidente : le Maroc a tenu sa promesse.
En effet, plus de trois décennies plus tard, jamais l’Afrique n’a été autant au cœur de la politique étrangère et de l’action internationale du Maroc.
Il a ainsi développé un modèle unique, authentique et tangible de coopération SUD-SUD, qui a permis, non seulement, de consolider les domaines traditionnels de la formation et de l’assistance technique, mais également d’investir de nouveaux secteurs stratégiques comme la sécurité alimentaire et le développement des infrastructures.
Ce processus n’est pas prêt de s’arrêter. Il est, hélas pour certains, irréversible.
L’importante implication des opérateurs marocains et leur forte présence dans le domaine de la banque, des assurances, du transport aérien, des télécommunications et du logement, font que le Royaume est à l’heure actuelle le premier investisseur africain en Afrique de l’Ouest.
Il est déjà le deuxième investisseur du Continent, mais pour peu de temps encore, avec sa volonté affichée de devenir le premier.
De plus, le Maroc appartient à deux des huit Communautés économiques Régionales relevant de l’Union Africaine, en l’occurrence l’Union du Maghreb Arabe (UMA) et la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (la CENSAD).
Il jouit d’un statut d’Observateur auprès de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et aspire à un partenariat prometteur avec la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC). Il a été, en outre, initiateur, en 2009, de la Conférence Ministérielle des Etats africains Riverains de l’Atlantique.
Par ailleurs, la participation du Royaume à tous les partenariats bi-régionaux et bi-continentaux de l’Afrique est un témoignage supplémentaire de sa disponibilité à toujours défendre les intérêts du Continent, sur le plan international, et à mettre à contribution son réseau d’échanges au service des relations de l’Afrique avec le reste du monde.
Enfin, fidèle à sa tradition de solidarité et à son aspiration à la paix dans le monde, le Royaume du Maroc n’a pas cessé, depuis son départ de l’OUA, de prendre de multiples initiatives en faveur de la stabilité et la sécurité.
Il s’agit, notamment, de la contribution aux opérations de maintien de la paix en Côte d’Ivoire , en République Démocratique du Congo et en République Centrafricaine, aux efforts de médiation dans la région du « Fleuve MANO », et récemment en Libye et à la reconstruction post -conflit en Guinée, au Sierra Léone, au Mali et en Guinée Bissau.
La liste des engagements pris par le Maroc dans ces divers domaines est trop longue à énumérer. Vous Me permettrez d’en rester là, par pudeur et préséance.
Malgré ces évidences, certains pays continuent de prétendre que le Maroc n’a pas vocation à représenter l’Afrique, parce que sa population ne serait pas majoritairement noire. L’Afrique ne se résume pas à une couleur. Continuer à l’insinuer, c’est mal connaitre nos réalités.
Je connais l’Afrique et ses cultures mieux que ne peuvent le prétendre beaucoup d’autres. De par Mes multiples visites, Je connais aussi la réalité du terrain, et l’affirme en mesurant Mes Mots. Une réalité faite de défis quotidiens importants, de manque de ressources, mais également de dignité, d’histoires réussies et d’engagement citoyen.
C’est pourquoi tous ceux qui dénigrent le Maroc font du tort, en fait, aux Africains eux-mêmes. La popularité du Royaume et sa dimension en Afrique, n’étant plus à démontrer, ni à prouver.
Je ne suis pas là pour me faire le chantre de la présence du Maroc en Afrique. Les résultats parlent d’eux-mêmes et se passent de tout commentaire.
Je ne suis pas là, non plus, pour donner des leçons à quiconque. Je respecte trop les Africains pour le faire.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
Le Maroc, qui a quitté l’OUA n’a jamais quitté l’Afrique. Il a seulement quitté une institution, en 1984, dans des circonstances toutes particulières.
Sa relation passionnelle avec son Continent explique le sentiment légitime que la reconnaissance d’un pseudo état était dure à accepter par le peuple marocain.
Il est, en effet, difficile d’admettre que le Royaume, Nation pérenne et ancestrale, soit comparé à une entité ne disposant d’aucun attribut de souveraineté, démunie de toute représentativité ou effectivité.
Cette conviction qu’il y avait là une blessure, Je rêvais depuis des années de vous la confier. Aujourd’hui, s’offre l’opportunité de le faire. Et J’ai la certitude qu’elle trouvera dans cette noble assemblée une écoute attentive et sereine.
Ce fait accompli immoral, ce coup d’état contre la légalité internationale, ont amené le Royaume du Maroc à éviter la division de l’Afrique au prix d’une douloureuse décision, celle de quitter sa famille institutionnelle.
Le peuple marocain, unanime, et l’ensemble de ses forces ont estimé inacceptable cette adhésion, par effraction et connivence, d’une entité non souveraine.
L’histoire retiendra cet épisode comme une tromperie, un détournement de procédures, au service d’on ne sait quels intérêts. Un acte comparable à un détournement de mineur, l’OUA étant encore, adolescente à cette époque.
Comment en sommes-nous arrivés là ? La réponse, J’en suis certain, tout le monde la connait, et s’impose d’elle-même.
Le temps est venu d’écarter les manipulations, le financement des séparatismes, de cesser d’entretenir, en Afrique, des conflits d’un autre âge, pour ne privilégier qu’un choix, celui du développement humain texte intégral) | MAP Expresset durable, de la lutte contre la pauvreté et la malnutrition, de la promotion de la santé de nos peuples, de l’éducation de nos enfants, et de l’élévation du niveau de vie de tous.
Cet impératif éthique rejette et condamne les errements du passé et les actes à contre courant du sens de l’histoire.
Monsieur le Président
Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
Le défi qui demeure à relever, pour notre continent, plus d’une décennie après la naissance de l’Union Africaine, est celui de l’unité et de la cohésion de notre grande famille.
Pour le réaliser, il nous faudra emprunter la voie de la lucidité et du courage, celle que nos ainés, les premiers panafricains avaient privilégiée.
L’Afrique, si longtemps négligée, est devenue incontournable. L’ère où elle n’était qu’un objet dans les relations internationales est révolue. Elle s’affirme, progresse et s’assume sur la scène internationale. Elle se présente désormais comme un interlocuteur actif et respecté dans le débat sur la Gouvernance mondiale.
C’est pourquoi, sur la question du Sahara, l’Afrique institutionnelle ne peut supporter plus longtemps les fardeaux d’une erreur historique et d’un legs encombrant.
L’Union africaine, n’est- elle pas en contradiction évidente avec la légalité internationale ? puisque ce prétendu Etat n’est membre ni de l’Organisation des Nations Unies, ni de l’Organisation de la Coopération Islamique, ni de la Ligue des Etats arabes, ni d’aucune autre institution sous régionale, régionale ou internationale ?
Mais ce qui M’intéresse plus particulièrement, c’est la position de notre Continent. L’UA, resterait-elle, en déphasage avec la position nationale de ses propres Etats membres, puisqu’au moins 34 pays ne reconnaissent pas ou plus cette entité ?
Même parmi les 26 pays qui s’étaient placés dans le camp de la division en 1984, seule une stricte minorité d’une dizaine de pays subsiste.
Cette évolution positive est, d’ailleurs, conforme à la tendance observée au niveau mondial. Depuis l’année 2000, 36 pays ont retiré leur reconnaissance à l’Etat fantôme.
L’Union africaine se trouve aussi en total décalage avec l’évolution de la question du Sahara, au niveau des Nations Unies. Un processus est en cours, sous la supervision du Conseil de Sécurité, pour parvenir à une solution politique définitive de ce différend régional.
L’UA ne peut donc, seule, préjuger de l’issue de ce processus. Par sa neutralité retrouvée, elle pourrait, par contre, contribuer d’une manière constructive à l’émergence de cette solution.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
Cela fait longtemps que nos amis nous demandent de revenir parmi eux, pour que le Maroc retrouve sa place naturelle au sein de sa famille institutionnelle. Ce moment est donc arrivé.
Après réflexion, il nous est apparu évident que quand un corps est malade, il est mieux soigné de l’intérieur que de l’extérieur.
Le temps des idéologies est révolu. Nos peuples ont besoin de concret et d’actions tangibles. On ne peut changer la géographie. On ne peut se soustraire au poids de l’histoire.
C’est ce qui milite pour que le Maroc ne demeure pas en dehors de sa famille institutionnelle et puisse ainsi retrouver sa place naturelle et légitime au sein de l’UA. Agissant de l’intérieur, il contribuera à en faire une organisation plus forte, fière de sa crédibilité et soulagée des oripeaux d’une période dépassée.
Par ce retour, le Maroc entend poursuivre son engagement au service de l’Afrique et renforcer son implication dans toutes les questions qui lui tiennent à cœur.
Il s’engage, ainsi, à contribuer, de manière constructive, à l’agenda et aux activités de l’UA.
Le Maroc, qui abritera la COP 22 en novembre prochain, saura défendre la position de notre Continent, fortement touchés par les questions climatiques et de développement durable.
La coopération – déjà intense avec de nombreux pays sur le plan bilatéral – s’en verra amplifiée et enrichie. L’expertise et le savoir-faire du Maroc pourront, alors, se déployer sur un terrain encore plus vaste et mieux organisé.
C’est le cas, tout particulièrement, des questions de sécurité et de lutte contre le terrorisme. L’expérience marocaine, largement reconnue sur le plan international et sollicitée par de nombreux pays – y compris européens – serait mise au service de la sécurité et de la stabilité de tous les pays africains, notamment ceux de l’Afrique de l’Ouest et Centrale.
Cette décision de retour, réfléchie et longuement mûrie, émane de toutes les forces vives du Royaume.
Par cet acte historique et responsable, le Maroc compte œuvrer, au sein de l’UA, en vue de transcender les divisions.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
Le Maroc se situe, aujourd’hui, dans la perspective résolue et sans équivoque, de regagner sa famille institutionnelle et de continuer avec plus d’ardeur et de conviction, à assumer les responsabilités qui sont les siennes.
Il est confiant dans la sagesse de l’UA, pour rétablir la légalité et corriger les erreurs de parcours. Comme le dit le proverbe : « La vérité n’a point d’autre preuve de son existence que l’évidence ».