messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Actualités nationales Dim 30 Oct 2016 - 13:46
Rappel du premier message :
Le Roi envoie les deux ministres de l’intérieur au domicile de la victime à Al Hoceima et ordonne une enquête et ''des sanctions exemplaires' à l'encontre des responsables de ce drame.
#MAP Arabe
Le père de la victime est membre du PJD et Benkirane a interdit aux PJDistes de participer aux protestations de rue qui sont et vont être organisées... #Portail PJD en arabe
Al Adl Wa Al Ihsan a appelé à descendre en masse dans la rue pour protester contre 'al Makhzen' ...
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 8 Déc 2016 - 21:00
pyromane a écrit:
@PGM c'est un cheval de Troie, aujourd'hui on fait payer un centime, mais peu importe le principe est admis, on aura qu'à augmenter le tarifs petit à petit pour faire passer la pilule, avec extension au reste du système scolaire dans 15-20 ans, les gens se seront habitués de toute façon. C'est d'un machiavélisme implacable, et pendant ce temps notre cher peuple manifeste pour la libération d'une starlette violeur. C'est à s'arracher les cheveux de la tête (ca m'arrange je commence à avoir des cheveux blancs )
Je voulais revenir sur cette idée de rendre l'enseignement public payant (pour ceux qui en ont les moyens). C'est plus qu'un cheval de Troye, c'est un poison mortel pour notre société (comme l'école privée d'ailleurs). Le projet indique egalement que les ecoles, colleges et lycées auront plus d'autonomie de gestion et pourront chercher le financement pour des projets qui leurs sont propres (plus d'enseignants, enseignement de la musique, salle de gym couverte, cafeteria...). Les ecoles ayant plus de familles ayant des moyens financiers "suffisants" pourront trouver le financement de leur projet educatif plus facilement (pour les parents, payer pour obtenir des enseignants plus qualifiés ou plus d'ordinateurs revient moins cher que mettre leurs enfants dans une école privée). L'enseignement dans ces écoles sera donc meilleurs. Les écoles qui ont de l'ambition voudront donc avoir de plus en plus de parents "payants" et le moins possible d'enfants provenants de familles défavorisées. Ont se retrouvera donc avec un systeme à trois vitesses (voir plus): Une ecole publique pour les "riches" qui offre des infrastructures de qualité et qui est co-gerée par les parents qui y investissent du temps et de l'argent (le rêve en d'autres termes), une école privée pour ceux qui ne font pas confiance au programme national (qui veulent suivre le programme français, américain ou autre), et une école publique pour les pauvres qui ne dispose que du budget minimum et ne peut rien offrir aux eleves (voyez les écoles de pauvres aux Etats Unis cela vous donnera un bon exemple).
Nous avons déjà un systeme que ne permet plus le renouvellement des élites. Notre systeme s'est ghetoisé: Les "possedants" sont entres eux et s'assurent que leur progéniture aura les memes privilèges. Cela a été fait grâce à la destruction de l'education publique (qui était dans les années 60, 70 et 80 un excellent outil d'elevation sociale). Rendre l'education payante est le moyen de finalisé ce processus d'arret de l'ascenceur social.
Ce qu'il faudrait c'est que ceux qui ont les moyens payent leurs impots pour accroitre le revenu de l'etat. Il n'est pas normal qu'un medecin se fasse payer en cash pour ne rien déclarer au fisc, de meme pour l'avocat, le 'Adoul/notaire etc. L'assiette fiscale reste limitée et fait que l'etat n'a pas autant de revenues qu'il devrait sur base du PIB réel du pays. Avec plus de revenues, l'etat pourra investir plus dans ses enseignants et ses écoles.
simplet General de Brigade
messages : 3192 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 8 Déc 2016 - 21:26
Un model a généraliser, avec un peu d'implication des parents d’élèves et surtout des partenaires l’école public pourra resurgir
Citation :
Education: Quand les parents se ruent sur une école publique
Sabaa à Casablanca: Un taux de réussite frisant les 100% et un taux d’abandon nul Un horaire sur-mesure pour la 1re et 2e année du primaire Management engagé, ouverture sur des ONG, partenaires impliqués…
Même si les moyens dont elle dispose sont modestes, grâce à ses partenariats avec des ONG et donateurs, l’école arrive à assurer aux enfants un environnement correct, avec une bibliothèque, une salle multimédia, des activités artistiques et sportives... (Ph. Jarfi) Vue de l’extérieur, l’école primaire Sabaa, construite dans les années 70 à El Fida, non loin du lycée l’Hermitage, n’a rien d’exceptionnel. Si ce n’est la couleur ocre de ses murs un peu décrépis. Mais derrière sa façade vieillie, se cache un véritable îlot d’excellence. Un établissement vers lequel des parents se bousculent chaque année pour y inscrire leurs enfants. Avec un taux de réussite qui frise les 100%, un taux d’échec et un taux d’abandon nuls, Sabaa se classe parmi les meilleurs établissements de Casablanca. Les deux tiers de ses élèves obtiennent une note supérieure à 6,5/10. La meilleure moyenne va jusqu’à plus de 9/10. Curieux pour une école publique, pourrait-on se dire. Mais elle est loin d’être la seule. Des exceptions, qui hélas confirment la règle, existent. Quel est donc son secret? A notre arrivée à l’école, sa directrice, Habiba Essawti, une dame souriante et pétillante, nous accueille chaleureusement. Elle nous ouvre les portes de son école, et aussi son cœur. «Ici, nous gérons la misère», nous confie-t-elle d’entrée de jeu. Le discours est direct et sincère. Pas question de se mettre dans la peau de la fonctionnaire qui cherche à plaire à son administration centrale à travers des slogans tout faits pour les médias. De la misère au niveau des effectifs, des compétences, des infrastructures, des moyens financiers... Cette année, à l’instar de la majorité des établissements publics, les effectifs en classe explosent à Sabaa. Les salles de cours accueillent entre 38 et 44 élèves. Au total, 6 enseignants encadrent 238 enfants, dont la quasi-totalité est issue de milieux défavorisés. Des enfants dont les parents exercent des emplois précaires ou sont au chômage, et dont les mamans sont souvent celles qui assurent l’essentiel des revenus des familles. Le corps pédagogique est vieillissant, avec des profs qui ont tous dépassé la cinquantaine. Le bâtiment contient 6 classes, dont deux sont fermées, car leurs toits sont perméables à l’eau de pluie. L’école est bien inscrite dans le programme national de réhabilitation des établissements scolaires. Cependant, les procédures sont longues et elle risque d’attendre encore longtemps avant d’être remise à niveau. Les moyens mis à la disposition de l’école sont pauvres, mais c’est sans compter sur la détermination de la directrice qui défie «la misère», au quotidien. A l’entrée, par exemple, où les photos de tous les rois de la dynastie alaouite sont accrochées, une estrade de fortune est montée pour les répétitions théâtrales. Les murs sont habillés de fresques peintes gratuitement par des étudiants des Beaux-arts, avec la participation des élèves. Le pinceau d’un ancien détenu de Tazmamart est également passé par là. Le petit établissement contient une salle qui fait office de bibliothèque, ainsi qu’une deuxième contenant du matériel informatique. Dans la cour de récréation goudronnée, avec cela dit quelques arbres, se trouvent deux petits panneaux de basket-ball, deux buts de football et quelques corbeilles. Des tables cassées, repeintes et recyclées en bancs, y sont également disposées. Les classes sont, par ailleurs, joliment agrémentées. Les élèves sont disciplinés, peut-être même un peu trop. Lors de notre visite dans les classes, ils nous accueillaient en se levant et nous lançant un bonjour collectif. Durant nos discussions avec leurs profs, ils se taisaient. Pas le moindre chuchotement ou la moindre chamaillerie. L’école Sabaa, qui mène une expérience pilote depuis maintenant deux ans dans le cadre des mesures prioritaires du ministère de l’Education nationale, adopte un emploi du temps particulier. Les enfants de première et deuxième année sont soumis à un horaire continu de 8h à 13h, avec deux récréations de 10 minutes. Une première à 10h15 et une deuxième à 11h30, où ils peuvent grignoter un goûter plus ou moins consistant. Durant ces pauses, ils ne sont pas mélangés avec leurs camarades plus âgés. Ces derniers suivent, pour leur part, un horaire différent, de 8h à 11h la matinée, et de 14h à 16h45 l’après-midi. «Grâce à cet horaire de la demi-journée, nous gardons les enfants éveillés et nous avons très peu d’absences», relève Habiba Essawti. Avant, il était très difficile de garder les tout-petits éveillés l’après-midi. Certains finissaient par dormir en classe. Beaucoup d’écoles primaires souffrent d’ailleurs de ce problème. «C’est contre la nature des enfants, ils se fatiguent et se lassent rapidement», explique la directrice de Sabaa. L’expérience s’est révélée concluante, et pourrait bientôt être généralisée à l’échelle régionale, puis nationale.
"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
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Dernière édition par simplet le Jeu 8 Déc 2016 - 21:33, édité 1 fois
simplet General de Brigade
messages : 3192 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 8 Déc 2016 - 21:32
les écoles dans les quartier de la classe moyenne continue de fermer faute d’écolier, les parents dépensent 1000 dhs minimum pour envoyer leur enfant dans une école privé pour enrichir le propriétaire
avec une école autonome et des proviseur formés en gestion et de surtout l'implication des parent d’élèves. Avec juste 200 dhs/ enfant et par mois, l’école publique peut se payer des profs d'anglais et de dessin et offrir les collations quotidienne pour les écoliers
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Fox-One General de Division
messages : 8026 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 8 Déc 2016 - 21:47
simplet a écrit:
les écoles dans les quartier de la classe moyenne continue de fermer faute d’écolier, les parents dépensent 1000 dhs minimum pour envoyer leur enfant dans une école privé pour enrichir le propriétaire
avec une école autonome et des proviseur formés en gestion et de surtout l'implication des parent d’élèves. Avec juste 200 dhs/ enfant et par mois, l’école publique peut se payer des profs d'anglais et de dessin et offrir les collations quotidienne pour les écoliers
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1500 minimaum plus 600 transport et 600 cantine et 30 par classe a Rabat. Et j'ajoute que le niveau d'enseignement des ecoles prives aujord'hui n'a rien a envier au niveau des écoles dites publiques, ce qui change c'est juste la peinture dans les classes, des toilettes plus ou moins propres et les agents de sécurité. les profs sont moins motivés que chez le publique car le meilleur touche pas plus de 5000 dh pour 3 ou 4 ecoles a rabat, les autres 3000 si il a de la chance. Donc meme l'enseignant privé va pas se casser la tête pour donner une leçon.
simplet General de Brigade
messages : 3192 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 8 Déc 2016 - 21:53
Fox-One a écrit:
simplet a écrit:
les écoles dans les quartier de la classe moyenne continue de fermer faute d’écolier, les parents dépensent 1000 dhs minimum pour envoyer leur enfant dans une école privé pour enrichir le propriétaire
avec une école autonome et des proviseur formés en gestion et de surtout l'implication des parent d’élèves. Avec juste 200 dhs/ enfant et par mois, l’école publique peut se payer des profs d'anglais et de dessin et offrir les collations quotidienne pour les écoliers
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1500 minimaum plus 600 transport et 600 cantine et 30 par classe a Rabat. Et j'ajoute que le niveau d'enseignement des ecoles prives aujord'hui n'a rien a envier au niveau des écoles dites publiques, ce qui change c'est juste la peinture dans les classes, des toilettes plus ou moins propres et les agents de sécurité. les profs sont moins motivés que chez le publique car le meilleur touche pas plus de 5000 dh pour 3 ou 4 ecoles a rabat, les autres 3000 si il a de la chance. Donc meme l'enseignant privé va pas se casser la tête pour donner une leçon.
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 8 Déc 2016 - 23:13
Fox-One a écrit:
1500 minimaum plus 600 transport et 600 cantine et 30 par classe a Rabat. Et j'ajoute que le niveau d'enseignement des ecoles prives aujord'hui n'a rien a envier au niveau des écoles dites publiques, ce qui change c'est juste la peinture dans les classes, des toilettes plus ou moins propres et les agents de sécurité. les profs sont moins motivés que chez le publique car le meilleur touche pas plus de 5000 dh pour 3 ou 4 ecoles a rabat, les autres 3000 si il a de la chance. Donc meme l'enseignant privé va pas se casser la tête pour donner une leçon.
Rajoute à ceci des enseignants recrutés parmi les retraités de l'éducation nationale : avec l'interdiction aux enseignants de prodiguer des cours dans les écoles privées s'ils sont salariés du secteur public, les écoles privées sont obligées soit de les débaucher (pour les meilleurs des salaires attractifs et d'autres avantages), soit de recruter parmi les enseignants retraités du secteur public, or ces derniers sont pour la plupart adeptes des méthodes archaïques d'enseignements, sont déjà à bout passé les 65 ans, et savent d'avance que même sans réel rendement ils ne craignent pas grand chose (car les écoles vont galérer pour les remplacer).
_________________ «Ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous est négociable», Nikita Khrouchtchev
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Dim 11 Déc 2016 - 11:31
Un excellent op-ed sur Huffington:
"Samira Sidri Professeure de FLE (Français Langue Etrangère)
2017 sonne le glas de l'école publique marocaine
Publication: 28/11/2016 16h50 CET Mis à jour: 28/11/2016 16h50 CET
ÉDUCATION - Quand les ministres bien intentionnés se sont succédé au chevet de notre pitoyable enseignement agonisant depuis des décennies, aucun n'a eu le courage ni assez d'honnêteté pour démissionner ou au moins reconnaître son incompétence à réanimer un corps gangréné par la corruption et laminé par les ennemis du peuple. Ils se sont escrimés à le charcuter avec dilettantisme et en ont fait une épave sanguinolente non sans jubilation.
L'éclaireur de la lanterne de la populace doit s'éteindre et plonger dans les tentacules de l'obscurantisme, car ces crapules au pouvoir ne peuvent digérer que le peuple s'abreuve à la source du savoir. Ils ont tous ratifié à l'unanimité le traité sur l'abêtissement du peuple. Avec des machettes aiguisées sur les crânes creux et sans âme des générations déculturées, ils ont porté le coup de grâce à la matrice de la nation, alias l'école publique devenue stérile et improductive depuis que la politique au Maroc n'est plus qu'intérêt et fourberie.
Avec l'aide des médias aux programmes crétinisants, ils assènent le coup fatal à l'éducation d'une nation en la gavant d'idioties dans un jargon inventé spécialement pour mieux l'apprivoiser. N'y a-t-il aucune haute autorité dans notre pays pour stopper cette hémorragie qui éventre le peuple? Quand nos chaînes de télé prennent les Marocains pour des abrutis en diffusant des slogans publicitaires où le dialecte marocain est retranscrit affreusement en alphabet français (l'exemple de la gaufrette TONIC: LI3ANDOU 3Andou est des plus révoltants, ou celui de IMPOstahil pour dire impossible, etc.). C'est le nivellement par le bas, et une insulte à l'intelligence des Marocains.
Le message est simple à déchiffrer: la populace ne comprend ni l'arabe, ni le français, servons-lui un ersatz de langue et gommons les langues, instrument de progrès et de modernisme.
Et comme un malheur ne vient jamais seul, on accuse l'enseignant de tous les torts car il leur faut un bouc-émissaire pour masquer leur crime et se donner bonne conscience. Ces responsables blancs becs et sans scrupules s'ingénient à colmater les brèches et à ravauder une guenille en lambeaux. Comment osent-ils mentir au peuple alors qu'ils sont en train de l'éventrer? Comment parquer cinquante élèves et parfois plus dans la même classe et prétendre sournoisement miser sur la qualité de l'enseignement? Quel rendement peut-on espérer d'un enseignant démotivé, instrumentalisé et paupérisé?
Parfois, il m'arrive d'halluciner et de nourrir un faible espoir pour la remise à niveau de l'éducation marocaine. Et si notre roi sollicitait les compétences de la ministre marocaine de l'éducation nationale en France, Najat Vallaud Belkacem? Sa démarche s'est focalisée sur la revalorisation des enseignants et une augmentation de salaire en fonction de leur rendement.
Paradoxalement, chez nous, on gèle les salaires des fonctionnaires pendant plusieurs années et on réduit leur existence à un concours du combattant. On les conditionne pour devenir à contre cœur des béni-oui-oui qui n'osent pas se rebeller lorsque l'État ponctionne le tiers de leurs salaires. Ventre affamé ne sait plus cogiter et de médiocrité saura se contenter."
Je crois que la meilleurs reponse est le silence et le mepris.
Ces gauchistes n'ont jamais voulu la démocratie. Ils veulent que nous votions comme eux veulent car ILS SAVENT CE QUI EST BIEN POUR NOUS.
Nous ne l'avons jamais vu critiquer les votes français en faveur d'un parti fasciste. Il ne s'est pas soulevé contre la manière dont les Americains ont voté... Non, par contre, nous, pauvres Marocains sommes incultes pour avoir voté en faveur d'un parti qui se dit conservateur et qui n'est jamais sorti du perimetre de la constitution.
Le mépris pour lui et les siens c'est tout.
simplet General de Brigade
messages : 3192 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
"Samira Sidri Professeure de FLE (Français Langue Etrangère)
2017 sonne le glas de l'école publique marocaine
Publication: 28/11/2016 16h50 CET Mis à jour: 28/11/2016 16h50 CET
ÉDUCATION - Quand les ministres bien intentionnés se sont succédé au chevet de notre pitoyable enseignement agonisant depuis des décennies, aucun n'a eu le courage ni assez d'honnêteté pour démissionner ou au moins reconnaître son incompétence à réanimer un corps gangréné par la corruption et laminé par les ennemis du peuple. Ils se sont escrimés à le charcuter avec dilettantisme et en ont fait une épave sanguinolente non sans jubilation.
le plus grand problème de l’éducation ce sont 20 % des l'instituteurs, qui ne foutent rien , qui ne sont la que pour toucher leur salaire et faire des gréves, pire ils découragent et démotivent les autres instituteurs bien attentionnés.
quelqu'un au Maroc a t il les couilles pour les mettre a la porte ? la réponse est non
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
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romh General de Division
messages : 4186 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
"Samira Sidri Professeure de FLE (Français Langue Etrangère)
2017 sonne le glas de l'école publique marocaine
Publication: 28/11/2016 16h50 CET Mis à jour: 28/11/2016 16h50 CET
ÉDUCATION - Quand les ministres bien intentionnés se sont succédé au chevet de notre pitoyable enseignement agonisant depuis des décennies, aucun n'a eu le courage ni assez d'honnêteté pour démissionner ou au moins reconnaître son incompétence à réanimer un corps gangréné par la corruption et laminé par les ennemis du peuple. Ils se sont escrimés à le charcuter avec dilettantisme et en ont fait une épave sanguinolente non sans jubilation.
le plus grand problème de l’éducation ce sont 20 % des l'instituteurs, qui ne foutent rien , qui ne sont la que pour toucher leur salaire et faire des gréves, pire ils découragent et démotivent les autres instituteurs bien attentionnés.
quelqu'un au Maroc a t il les couilles pour les mettre a la porte ? la réponse est non
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. Avec tout mon respect vous êtes trompé au sujet des profs c est pas 20% mais plus que 80% car l administration à fait tout ce qu il faut pour les empêcher d accomplir leur devoir et ceci malheureusement en complicité avec l ignorance de notre population vous devez relire une descution que nous avons déjà mené Ici il y a quelque temps
Et bien j'etait de votre avis mais apres avoir etudier les resultats de l'etude PISA mon point de vue à changé:
Les problemes sont: - Il n'y a pas assez d'enseignants (50 eleves de moyenne c'est un parking et non une classe) - La formation des enseignants n'est pas suffisante (les ENS et les ecoles des instituteurs sont des usines qui ne donnent aucune formation) - Les enseignants ne disposent d'aucune formation continue digne de ce nom - Les infrastructures et le materiel ne sont pas maintenus - Les enseignants ne se voient pas offrir de plans de carriere avec des promotions liées à leur performance (ce dernier point est toujours refusé par les syndicats d'enseignants). - Le manque d'implication des parents dans la gestion des ecoles. Ils preferent mettre leurs enfants dans une ecole privée plutot que de financer les besoin de l'ecole publique de leur quartier. La loi autorise la levée de fonds privés pour des projets specifiques (la refection des classes, l'achat de chauffages, la reparation des vestiaires...) dans une ecole de l'etat (voir l'operation cartables pour tous) mais les parents ne le font pas.
Mais le fait est que les partis au pouvoir et le systeme en entier veulent privatiser l'education car cela deviendra une source de rente pour une floppée de personnes et occupera l'esprit des familles qui n'auront pas le temps de penser à faire de la politique et changer l'ordre établi.
simplet General de Brigade
messages : 3192 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
. Avec tout mon respect vous êtes trompé au sujet des profs c est pas 20% mais plus que 80% car l administration à fait tout ce qu il faut pour les empêcher d accomplir leur devoir et ceci malheureusement en complicité avec l ignorance de notre population vous devez relire une descution que nous avons déjà mené Ici il y a quelque temps
en quoi une administration peut empêcher un prof d'enseigner les écoliers a lire et a écrire ? je vois pas le rapport
pourtant quand les instituteurs étaient des vrais instituteurs, ils faisaient leur boulot avec beaucoup moins de moyens qu'aujourd'hui
si tu le savait pas je vais te mettre au courant
avant l'arriver de El Ouafa a la tète du ministère de l’éducation et a pris la décision pour les prélèvements sur les gréves sauvages, entre 2000 et 2011 les instituteurs sont tout le temps en gréve une sorte de congé payé, ils ne donnaient pas de cours au fils du peuple au moins deux mois par année scolaire
Bizarrement y a plus de grèves quand leur portes monnaie sont menacé
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
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Dernière édition par simplet le Lun 12 Déc 2016 - 16:51, édité 1 fois
simplet General de Brigade
messages : 3192 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Et bien j'etait de votre avis mais apres avoir etudier les resultats de l'etude PISA mon point de vue à changé:
Les problemes sont: - Il n'y a pas assez d'enseignants (50 eleves de moyenne c'est un parking et non une classe) - La formation des enseignants n'est pas suffisante (les ENS et les ecoles des instituteurs sont des usines qui ne donnent aucune formation) - Les enseignants ne disposent d'aucune formation continue digne de ce nom - Les infrastructures et le materiel ne sont pas maintenus - Les enseignants ne se voient pas offrir de plans de carriere avec des promotions liées à leur performance (ce dernier point est toujours refusé par les syndicats d'enseignants). - Le manque d'implication des parents dans la gestion des ecoles. Ils preferent mettre leurs enfants dans une ecole privée plutot que de financer les besoin de l'ecole publique de leur quartier. La loi autorise la levée de fonds privés pour des projets specifiques (la refection des classes, l'achat de chauffages, la reparation des vestiaires...) dans une ecole de l'etat (voir l'operation cartables pour tous) mais les parents ne le font pas.
Mais le fait est que les partis au pouvoir et le systeme en entier veulent privatiser l'education car cela deviendra une source de rente pour une floppée de personnes et occupera l'esprit des familles qui n'auront pas le temps de penser à faire de la politique et changer l'ordre établi.
je peux ajouter
- passer a l’anglais comme deuxième langue
- la formation des proviseurs de profession , pas d'ancien instituteurs
- donner un statut d'autonomie aux écoles, qui peuvent recruter des instituteurs, faire des aménagement a l'intérieur de l’école
-généraliser le sport scolaire qui est un moyen d’épanouissement et pour combattre aussi le décrochage scolaire
- en finir avec le statut de la fonction publique qui est une sorte de rente.
- instaurer des indicateurs de performance : pour que le salaire soit compatible avec le rendement et bien sur celui qui fait pas sont boulot doit être congédier
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ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Et bien j'etait de votre avis mais apres avoir etudier les resultats de l'etude PISA mon point de vue à changé:
Les problemes sont: - Il n'y a pas assez d'enseignants (50 eleves de moyenne c'est un parking et non une classe) - La formation des enseignants n'est pas suffisante (les ENS et les ecoles des instituteurs sont des usines qui ne donnent aucune formation) - Les enseignants ne disposent d'aucune formation continue digne de ce nom - Les infrastructures et le materiel ne sont pas maintenus - Les enseignants ne se voient pas offrir de plans de carriere avec des promotions liées à leur performance (ce dernier point est toujours refusé par les syndicats d'enseignants). - Le manque d'implication des parents dans la gestion des ecoles. Ils preferent mettre leurs enfants dans une ecole privée plutot que de financer les besoin de l'ecole publique de leur quartier. La loi autorise la levée de fonds privés pour des projets specifiques (la refection des classes, l'achat de chauffages, la reparation des vestiaires...) dans une ecole de l'etat (voir l'operation cartables pour tous) mais les parents ne le font pas.
Mais le fait est que les partis au pouvoir et le systeme en entier veulent privatiser l'education car cela deviendra une source de rente pour une floppée de personnes et occupera l'esprit des familles qui n'auront pas le temps de penser à faire de la politique et changer l'ordre établi.
Tu peux donc rajouter le problème des syndicats sans hésitations. D'ailleurs, ce n'est pas uniquement le syndicat d'enseignants qui pose problème au Maroc… mais ça c'est un autre sujet..
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Oui et ça permet aux africains d'apprécier la sincérité des efforts entrepris de chaque côté pour l'Afrique... Juste après la tournée africaine de M6 avec les contrats signés... Juste après le fiasco du forum économique de l'autre côté... Et juste après les rafles de subsahariens "qui propagent" le sida ... C'est bien joué..
Citation :
Migrants : Mohammed VI prend le contre-pied de l’Algérie
ledesk.ma
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 13 Déc 2016 - 0:11
Citation :
Les Subsahariens régularisés au Maroc sont plus éduqués que les Marocains
L’étude « Les migrants subsahariens au Maroc : enjeux d’une migration de résidence » a été publiée le 30 novembre dernier. Loin des clichés de clandestins fuyant la misère, elle révèle que les Subsahariens régularisés en 2014 sont de jeunes hommes actifs et éduqués déçus par leur travail au Maroc.
Les migrants seraient pauvres, chassés de leur pays par la misère et la guerre, et rentreraient illégalement au Maroc au terme d’un long et périlleux voyage dans l’espoir de regagner l'Europe. Les idées les plus répandues sur les Subsahariens qui vivent au Maroc sont résolument fausses, révèle une étude réalisée par quatre chercheurs pour la Fondation Konrad Adenauer (KAS), en collaboration avec l’Université internationale de Rabat.
Dans « Les migrants subsahariens au Maroc : enjeux d’une migration de résidence », publiée le 30 novembre dernier, Fouzi Mourji, Jean-Noël Ferrié, Saadia Radi et Mehdi Alioua soulignent qu'en moyenne, les Subsahariens régularisés ne sont pas restés au Maroc faute d'avoir pu rejoindre le Vieux continent, contrairement à ce que l’on pensait jusque-là, mais bel et bien parce qu’ils ont choisi, dès le départ, de faire du Maroc leur pays d’émigration.
La majorité des Subsahariens interrogés par l’enquête - elle se veut représentative de tous les Subsahariens régularisés en 2014 qui vivent actuellement au Maroc - sont de jeunes hommes célibataires : la moitié d’entre eux a entre 25 et 34 ans. Ainsi, 68% y sont venus dans le but de s’y installer. Le tiers restant, seulement, avait l’intention d'aller en Europe - la France et l'Espagne d’abord, puis l'Allemagne pour un plus petit nombre d’entre eux. Ils ont donc choisi le Maroc : pour travailler à 65% et pour poursuivre leurs études à 18%. Seuls 10% des Subsahariens interrogés fuyaient un conflit en arrivant au royaume. 87% est titulaire du baccalauréat, voire plus
S’ils sont venus au Maroc, c’est donc bien pour améliorer leur situation plutôt que pour fuir la misère. L’immense majorité des personnes sondées vivaient en ville avant de partir. De plus, si 87% d'entre eux ont le baccalauréat, voire un diplôme supérieur (pour la moitié d’entre eux), seuls 10% l’ont obtenu au Maroc. Cela signifie que les immigrés subsahariens régularisés sont en moyenne largement plus diplômés en arrivant au Maroc que la moyenne des Marocains eux-mêmes, dont 70% n’est même jamais allée au collège.
Surprenant en apparence, ce constat ne l’est qu’à demi. Il vient confirmer ce que de nombreuses recherches ont déjà prouvé ailleurs : les migrants ne sont pas les plus pauvres parmi les pauvres, mais des gens relativement plus éduqués et mieux lotis que leur compatriotes, car sans cela ils n’auraient tout simplement pas les moyens d’envisager de partir. Pour simplifier, s’ils devaient assurer le quotidien de leur famille, ils ne pourraient pas épargner le prix d’un billet d’avion. 70% sont entrés par avion
Car là encore, seuls 12% des Subsahariens réglarisés sont arrivés illégalement au Maroc au terme d’un long et périlleux voyage. En réalité, 70% d’entre eux sont entrés le plus normalement du monde par avion et 78% avec seulement leur passeport en poche, c’est-à-dire sans même avoir besoin d’un visa. 67% des Subsahariens régularisés sont ainsi Sénégalais, Ivoiriens, Camerounais et Guinéens. Parmi eux, seuls les Camerounais ont légalement besoin d’un visa pour entrer au Maroc. A tous les autres, le pays leur est grand ouvert.
Éduqués, parvenus au royaume légalement avec l’ambition de trouver un bon emploi, les Subsahariens, cependant, déchantent vite. Alors que 65% d’entre eux sont arrivés dans le but de trouver un travail confortable et 18% pour suivre des études, seulement 59% travaillent effectivement alors que 30% sont devenus étudiants ou élèves au sein d'écoles coraniques. 7% seulement sont au chômage, contre 10% de la population nationale marocaine. Sans doute ne peuvent-ils pas se le permettre. Si un grand nombre d’entre eux admet avoir eu recourt à l’aide financière de leur famille une fois parvenu au Maroc, c’est bien le contraire qui doit en principe se produire. Ceux qui partent devraient envoyer de l’argent à ceux qui restent mais en réalité, 22% parviennent à utiliser leur épargne pour transférer de l’argent à leur famille. Des revenus plus bas que la moyenne nationale
Mieux éduqués, ils gagnent en effet moins bien leur vie que la moyenne des Marocains. « 57,95% des revenus des membres de notre population (1 453 Subsahariens régularisés enquêtés, ndlr) sont inférieurs ou égaux au revenu marocain moyen de 2 413 dirhams par mois », précisent les auteurs de l’étude. En toute logique, la moitié d’entre eux estiment que leur emploi ne correspond pas à leur niveau d’étude. Il y a cependant une « limite à leur déclassement », précise l’étude, puisqu’ils sont assez peu présents dans les métiers manuels et ceux du BTP. 30% et 50% d’entre eux travaillent respectivement dans le commerce et les services.
Dans ces conditions, mettre de l’argent de côté reste très difficile. 62% ne parviennent pas à faire des économies et pour les 38% qui y parviennent - 1 260 dirhams en moyenne - l’argent sert d’abord d’assurance en cas de problème de santé. Le reste du bas de laine est réservé à la famille. Autant dire que les perspectives de retour dans leur pays sont particulièrement réduites puisque seul un bon travail là-bas ou une épargne pour investir pourrait les inciter à rentrer. 47% des Subsahariens interrogés regrettent d'être venus au Maroc
In fine, 47% des Subsahariens régularisés dans le cadre de ce rapport regrettent d’être venues au Maroc. Elle expliquent en effet que si elles avaient pleinement su ce qui les y attendait, elles ne seraient tout simplement pas venues. Le travail qu’elles ont trouvé au Maroc ne valait pas le sacrifice financier et affectif qu’il leur a coûté. Pourtant, malgré des perspectives relativement sombres, elles restent globalement optimistes : 55% des personnes interrogées pensent que leur situation au royaume va s’améliorer dans les prochaines années.
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KapMajid Aspirant
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Sujet: Re: Actualités nationales Mar 13 Déc 2016 - 1:54
Qu'ils soient les bienvenus chez nous
pyromane Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités nationales Mar 13 Déc 2016 - 10:26
ralek1 a écrit:
alphatango a écrit:
Et bien j'etait de votre avis mais apres avoir etudier les resultats de l'etude PISA mon point de vue à changé:
Les problemes sont: - Il n'y a pas assez d'enseignants (50 eleves de moyenne c'est un parking et non une classe) - La formation des enseignants n'est pas suffisante (les ENS et les ecoles des instituteurs sont des usines qui ne donnent aucune formation) - Les enseignants ne disposent d'aucune formation continue digne de ce nom - Les infrastructures et le materiel ne sont pas maintenus - Les enseignants ne se voient pas offrir de plans de carriere avec des promotions liées à leur performance (ce dernier point est toujours refusé par les syndicats d'enseignants). - Le manque d'implication des parents dans la gestion des ecoles. Ils preferent mettre leurs enfants dans une ecole privée plutot que de financer les besoin de l'ecole publique de leur quartier. La loi autorise la levée de fonds privés pour des projets specifiques (la refection des classes, l'achat de chauffages, la reparation des vestiaires...) dans une ecole de l'etat (voir l'operation cartables pour tous) mais les parents ne le font pas.
Mais le fait est que les partis au pouvoir et le systeme en entier veulent privatiser l'education car cela deviendra une source de rente pour une floppée de personnes et occupera l'esprit des familles qui n'auront pas le temps de penser à faire de la politique et changer l'ordre établi.
Tu peux donc rajouter le problème des syndicats sans hésitations. D'ailleurs, ce n'est pas uniquement le syndicat d'enseignants qui pose problème au Maroc… mais ça c'est un autre sujet..
Les enseignants sont déjà augmenté en fonction de leur évaluation, une mauvaise note lors d'une inspection et tu te retrouves bloqué pendant quelques années. Sinon pour ceux qui crachent sur les syndicats, c'est grâce à eux que des professeurs envoyés au fin fond de la montagne arrivent à garantir certains droit et que l'état est obligé de mettre le peu de moyen qu'il concède à l'éducation, sans eux on aurait une éducation encore plus précaire. Sinon on peut aussi parler des promotions qui se font attendre des décennies, des retard d'augmentation sans rappels, des gens qui partent à la retraite avant de recevoir leur promotions d'il y a 10 ans et qui se retrouvent donc avec une retraite diminuée ... C'est facile de cracher sur des instituteurs maintenus dans la précarité et la peur pour leur poste, alors que le plus judicieux serait de critiquer le manque criant de moyens (recrutement, équipements et financement), ainsi que le manque de formation des nouvelles recrues, mais cela est trop complexes et demande une vraie analyse et pas juste des critiques de piliers de bar (ou de mosquée dans le cas de nos "cheerleaders" gouvernementaux ).
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ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités nationales Mar 13 Déc 2016 - 12:17
pyromane a écrit:
ralek1 a écrit:
alphatango a écrit:
Et bien j'etait de votre avis mais apres avoir etudier les resultats de l'etude PISA mon point de vue à changé:
Les problemes sont: - Il n'y a pas assez d'enseignants (50 eleves de moyenne c'est un parking et non une classe) - La formation des enseignants n'est pas suffisante (les ENS et les ecoles des instituteurs sont des usines qui ne donnent aucune formation) - Les enseignants ne disposent d'aucune formation continue digne de ce nom - Les infrastructures et le materiel ne sont pas maintenus - Les enseignants ne se voient pas offrir de plans de carriere avec des promotions liées à leur performance (ce dernier point est toujours refusé par les syndicats d'enseignants). - Le manque d'implication des parents dans la gestion des ecoles. Ils preferent mettre leurs enfants dans une ecole privée plutot que de financer les besoin de l'ecole publique de leur quartier. La loi autorise la levée de fonds privés pour des projets specifiques (la refection des classes, l'achat de chauffages, la reparation des vestiaires...) dans une ecole de l'etat (voir l'operation cartables pour tous) mais les parents ne le font pas.
Mais le fait est que les partis au pouvoir et le systeme en entier veulent privatiser l'education car cela deviendra une source de rente pour une floppée de personnes et occupera l'esprit des familles qui n'auront pas le temps de penser à faire de la politique et changer l'ordre établi.
Tu peux donc rajouter le problème des syndicats sans hésitations. D'ailleurs, ce n'est pas uniquement le syndicat d'enseignants qui pose problème au Maroc… mais ça c'est un autre sujet..
Les enseignants sont déjà augmenté en fonction de leur évaluation, une mauvaise note lors d'une inspection et tu te retrouves bloqué pendant quelques années. Sinon pour ceux qui crachent sur les syndicats, c'est grâce à eux que des professeurs envoyés au fin fond de la montagne arrivent à garantir certains droit et que l'état est obligé de mettre le peu de moyen qu'il concède à l'éducation, sans eux on aurait une éducation encore plus précaire. Sinon on peut aussi parler des promotions qui se font attendre des décennies, des retard d'augmentation sans rappels, des gens qui partent à la retraite avant de recevoir leur promotions d'il y a 10 ans et qui se retrouvent donc avec une retraite diminuée ... C'est facile de cracher sur des instituteurs maintenus dans la précarité et la peur pour leur poste, alors que le plus judicieux serait de critiquer le manque criant de moyens (recrutement, équipements et financement), ainsi que le manque de formation des nouvelles recrues, mais cela est trop complexes et demande une vraie analyse et pas juste des critiques de piliers de bar (ou de mosquée dans le cas de nos "cheerleaders" gouvernementaux ).
Si tu veux nous présenter les syndicats comme des anges, alors bonne chance. Mais moi, je continuerai à les critiquer pour leur participation à cette mascarade que connait l'enseignement au Maroc aujourd'hui. Ils sont devenus comme un fond de commerce pour les enseignants feignants qui se sont transformés en courtiers de maisons et de terrains. Ils adhérent aux syndicats et passent leur temps dans les cafés à ne rien faire, en attendant la fin du mois pour obtenir leurs salaires. Je crois qu'il est temps à mettre fin à cette économie de rente et inscrire le travail des syndicats dans le bénévolat. Il n'est pas acceptable qu'aujourd'hui (ou il y a manque d'enseignants) que des milliers de soit disant syndicaux passent leur temps dans des bureaux fermés devant le thé et discutent la politique et le sport.. Il faut un bon nettoyage en toute urgence..
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 13 Déc 2016 - 12:48
Ecoutez, la situation actuelle est la consequence du manque de serieux de tout le monde. C'est un travail d'equipe dans lequel tous les Marocains sont impliqués (ne serait-ce que par leur silence ou la recherche de la solution de facilité qui est l'ecole étrangère). Les manques de moyens sont evidents et difficiles à comprendre lorsque l'on sait quel pourcentage du budget va à l'education (alors où va cet argent?).
Le premier et plus evident probleme est le fait que nos classes (du primaire à l'université) sont surchargés. On ne peut pas enseigner à une classe de 50 ou 70 éleves. Si, pour le primaire, il n'y a d'autre choix que recruter plus d'instituteurs, pour le secondaire, il y a des disfonctionnements et des inefficiences. Je constate qu'un professeur du college ou du lycée donnes cours 10-16 heures par semaines. Meme si nous admettons une heure de preparation avant chaque cours, nous n'arrivons qu'à 30 heures semaines. Pourquoi ne pas accroitre les heures (dans d'autres ecoles). Je ne dis pas que c'est la panacée mais plus de flexibilité dans l'affectation des prof serait un premier pas.
Un article mentionne un autre point important: rendre l'ecole obligatoire dés 3 ans. La pré école (jardin d'enfants) ou meme la pré école religieuse préparent l'enfant à l'ecole et son rythme de travail. No enfants arrivent au primaire sans préparation.
Une chose est certaine: Faire de l'enseignement un secteur commercial comme les autres sera une catastrophe qui rendra le Maroc un enfer (peut etre pas du niveau de la Syrie mais un enfer tout de meme). Offrir un choix au parents entre l'ecole publique et l'ecole privée n'est pas un probleme mais l'ecole privée doit etre à but non lucratif. Si ce point n'est pas clarifié très vite. Si nous ne nous assurons pas très vite que les écoles privées soient gerées par des organisations à but non lucratifs nous sommes finis. Ce n'est pas comme si nous n'avions pas l'histoire dans ce domaine ni les outils legaux et financiers pour le faire. Dés le IXeme siecle des "privés" ouvraient des écoles. Ils créaient un Waqf (Habous ou Trust en anglais) qui gérait cette école dans l'interet de sa pérénité sur le long terme. Des actifs générant une rente etaient placés en Habous pour financer l'ecole (ou le college ou l'université). Les Habous existent toujours, il est possible de constituer un "Habous Chakhssi" (un trust privé) et en désigner les directeurs/gerants (sans aucun lien avec le ministère). La solution à l'amelioration de notre systeme educatif est peut etre dans notre passé.
simplet General de Brigade
messages : 3192 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 13 Déc 2016 - 12:51
pyromane a écrit:
. Sinon pour ceux qui crachent sur les syndicats, c'est grâce à eux que des professeurs envoyés au fin fond de la montagne arrivent à garantir certains droit et que l'état est obligé de mettre le peu de moyen qu'il concède à l'éducation, sans eux on aurait une éducation encore plus précaire.
j'espere que c'est juste une blague, l'ecole a la campagne existe depuis la colonisation et les instituteurs se taper jusqu’à 200 km de pistes sur les camions et a dos de mulet et qui ont réussi a offrir au Maroc des haut cadres.
au contraire avant le numéro vert instauré par El Ouafa. les syndicats protégeaient des milliers des instituteurs crétins qui ne regagnaient pas leur postes et touchaient leur salaires tranquillement chez eux en ville
- au contraire les responsables syndicaux surtout de l’éducation ce compte par milliers, c'est moyen de fuir la classe et une sorte de congé payé
-avant El Ouafa et les prelevement sur les journée de greve, les enfant du peuple restent sans ecoles pendant au moins 2 mois par années
- Les responsables syndicaux sont responsables de détournements de milliards a la CNOPS. ils sont aussi partie prenante dans les scandales de toutes les autres caisses CNSS, CMR etc
- Pourquoi les syndicats restent elles muette concernant les appels a l’arrêt des retraites des ministres et elus ? aucun mots. parce que leurs responsables touchent aussi ces retraites
Citation :
des retard d'augmentation sans rappels, des gens qui partent à la retraite avant de recevoir leur promotions d'il y a 10 ans et qui se retrouvent donc avec une retraite diminuée ...
justement il faut en finir avec cette mascarade. la promotion en fonction du rendement et pas pour les crétin qui ne foutent rien o li khrajio 3la oulad cha3b
_________________
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
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pyromane Colonel-Major
messages : 2370 Inscrit le : 22/06/2011 Localisation : Ailleurs Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 13 Déc 2016 - 14:20
simplet a écrit:
pyromane a écrit:
. Sinon pour ceux qui crachent sur les syndicats, c'est grâce à eux que des professeurs envoyés au fin fond de la montagne arrivent à garantir certains droit et que l'état est obligé de mettre le peu de moyen qu'il concède à l'éducation, sans eux on aurait une éducation encore plus précaire.
j'espere que c'est juste une blague, l'ecole a la campagne existe depuis la colonisation et les instituteurs se taper jusqu’à 200 km de pistes sur les camions et a dos de mulet et qui ont réussi a offrir au Maroc des haut cadres.
Ma mère était institutrice aussi elle a servi en campagne pendant 7 ans, avec des navettes quotidiennes de 50km et des chemins à faire à dos d’âne pour atteindre l'école, sans compter les routes coupées l'hiver, ce n'est pas pour autant qu'il faut obliger tout le monde à faire ca, ce genre d'école a donné des élites mais aussi un peuple analphabète à 60% jusqu'il y a pas très longtemps. Si tu veux avec le même raisonnement on peut dire que les chinois font travailler leurs ouvriers 14h/jours et les font dormir dans les usines et donc qu'on devrait faire pareil avec les notres.
Citation :
au contraire avant le numéro vert instauré par El Ouafa. les syndicats protégeaient des milliers des instituteurs crétins qui ne regagnaient pas leur postes et touchaient leur salaires tranquillement chez eux en ville
- au contraire les responsables syndicaux surtout de l’éducation ce compte par milliers, c'est moyen de fuir la classe et une sorte de congé payé
-avant El Ouafa et les prelevement sur les journée de greve, les enfant du peuple restent sans ecoles pendant au moins 2 mois par années
- Les responsables syndicaux sont responsables de détournements de milliards a la CNOPS. ils sont aussi partie prenante dans les scandales de toutes les autres caisses CNSS, CMR etc
- Pourquoi les syndicats restent elles muette concernant les appels a l’arrêt des retraites des ministres et elus ? aucun mots. parce que leurs responsables touchent aussi ces retraites
Les syndicats ne sont pas des anges, mais une institution nécessaire pour le défense des droits des enseignants qui sont, je le rappelle au cas où tout le monde l'a oublié, des citoyens comme nous avec des contraintes familiales et financières et qui ont le droit de défendre leurs intérêts quand c'est nécessaire, je prends encore un exemple, ce n'est pas parce que des parlementaires sont corrompus que je dirais que le parlement n'est pas nécessaire. Enfin je rajouterais que les syndicats ne sont pas sensés faire de la politique, mais défendre leurs adhérents, donc ta question sur les retraites des ministres est hors sujet.
Citation :
Citation :
des retard d'augmentation sans rappels, des gens qui partent à la retraite avant de recevoir leur promotions d'il y a 10 ans et qui se retrouvent donc avec une retraite diminuée ...
justement il faut en finir avec cette mascarade. la promotion en fonction du rendement et pas pour les crétin qui ne foutent rien o li khrajio 3la oulad cha3b
C'est ce que j'ai dit, ils sont déjà évalué périodiquement pour décider de leur avancement, quand tu dis qu'il faut en finir avec cette mascarade il faudrait définir de quoi tu parles exactement et que proposes tu pour remplacer le système actuel ? Sinon pour ce qui est du "kaykherjou 3la wled cha3b", je ne sais pas si tu te rends compte que les enseignants aussi font parti de wlad cha3b, et qu'on a rarement vu un fils de riche devenir enseignant, ce sont toujours des gens dans des situations précaires, tellement que les marocains ont plein de blague sur l'avarice des instituteurs.