Turquie : 28 maires relevés de leurs fonctions pour des liens présumés avec le PKK ou les gülenistes
AFP 11/09/2016
La Turquie a relevé dimanche de leurs fonctions 28 maires soupçonnés d'être liés aux militants kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ou à l'ex-prédicateur Gülen, accusé d'être à l'origine du putsch avorté de mi-juillet, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Suleyman Soylu.
Les 28 élus démis de leurs fonctions ont été remplacés par des administrateurs proches du parti au pouvoir, a précisé le ministre dont les propos ont été reproduits par l'agence de presse Dogan. Les mairies ne peuvent être contrôlées plus longtemps par "les terroristes ou leurs chefs qui donnent des instructions de Qandil (bastion du PKK en Irak)", a estimé M. Soylu. L'organisation du PKK - considérée par Ankara et ses alliés occidentaux comme un groupe "terroriste" - et l'armée turque ont rompu il y a un an un fragile cessez-le-feu et repris les hostilités, entamées en 1984.
Les mairies concernées sont situées en grande partie dans des régions du sud-est de la Turquie et peuplées en majorité de Kurdes. Certaines d'entre elles, telles Sur et Silvan dans la région de Diyarbakir, Nusaybin dans celle de Mardin, sont connues pour abriter des centres de la rébellion kurde du PKK. 24 des 28 maires sont accusés d'avoir des liens avec la milice kurde et les quatre autres avec la confrérie güleniste, a dit le ministre de l'Intérieur, précisant que 12 d'entre eux étaient déjà emprisonnés.
Cette réorganisation a été mise en oeuvre dans le cadre de l'état d'urgence décrété après la tentative de coup d'Etat du 15 juillet. "C'est une violation des droits de l'homme" et des "traités internationaux", a réagi le parti HDP (Parti démocratique du peuple, prokurde) dans un communiqué. "Il n'y a pas de différences entre bombarder un Parlement élu par le peuple et déloger des élus municipaux" désignés en 2014, a-t-il estimé.
Dans la nuit du 15 au 16 juillet, au moment de la tentative de putsch en Turquie, le Parlement turc avait été bombardé à Ankara. Le HDP a invité le gouvernement à cesser de "profiter" de la situation qui prévaut depuis le 15 juillet, avertissant que ces évictions de maires élus pourraient "amplifier les tensions dans la région".
Des échauffourées ont éclaté entre manifestants, rassemblés devant les mairies d'Hakkari et de Suruç, dans la région de Sanliurfa, et policiers peu après l'annonce de la décision des autorités turques. A Diyarbakir, les forces de l'ordre ont fait usage de canons à eau pour déloger les contestataires, selon un journaliste de l'AFP. "Etre élu ne donne pas le droit de commettre un crime", a répondu sur le réseau social Twitter le ministre de la Justice Bekir Bozdag, balayant les critiques sur une carence démocratique.
Dans un communiqué, l'ambassade des Etats-Unis s'est dite "préoccupée par les affrontements dans le sud-est de la Turquie", tout en affirmant que "la Turquie a le droit de se défendre" face au "terrorisme" et en espérant l'organisation de nouvelles élections municipales dans ces villes.
beaucoup de malentendu et de retropedalage ces derniers temps....
Friture sur la ligne entre Paris et Ankara dans l'affaire Jamal Kashoggi via 20 Minutes http://m.20minutes.fr/monde/2370359-20181112-meurtre-jamal-khashoggi-friture-ligne-entre-paris-ankara
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Invité Invité
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 17 Nov 2018 - 11:07
Voici une carte de la Turquie. Lieu d'origine des dirigeants qui gouverne la Turquie. Le Pontus (mer Noire) et l'est de la Turquie dont les régions Kurdes qui dirigent la Turquie. Pour ceux qui disent que les Kurdes sont persécutés par la Turquie.
Le chef des puissants services de renseignement turc (MIT) est Kurde, Hakan Fidan, le bras droit d'Erdogan.
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 17 Nov 2018 - 11:17
Bonjour,
Ce n'est pas nous, non kurdes, qui disent que ces derniers sont persécutés en Turquie, ce sont des kurdes turcs eux-mêmes qui le disent. Maintenant ces derniers représentent-ils tous les kurdes de Turquie, c'est une autre histoire. Que l'on puisse individuellement être à l'aise dans ses baskets comme le chef du renseignement turc et kurde, c'est compréhensible, l'inverse tout autant.
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 17 Nov 2018 - 12:29
Tu sais rafi, depuis le temps que la Turquie était dans le collimateur de l'occident, on a toujours créer ces histoires communautaires .. les histoires sur les génocides, persécution des arabes, roumains, bulgaries etc ... pourtant on peut rien prouver à ce propos ..
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rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 17 Nov 2018 - 12:53
Les morts restent morts, idem pour les blessés, mais nous devons à leur mémoire et à la notre de s'acharner à dénoncer les raisons qui les a tués ou blessés afin que cela ne recommence pas et ce n'est pas spécifique à un pays. Pourtant ça recommence, à chaque fois sur le même terreau. Je suis toujours d'avis lorsqu'une question m’interpelle de consulter les avis des uns et des autres pour me faire ma propre opinion. La société occidentale est pourrie et elle trouve ailleurs d'autres sociétés toutes aussi pourries qu'elle, toujours prête à regarder la paille dans oeil du voisin mais pas la poutre qui y est dans le sien. La communication aux mains des puissants, des pillards de la finance, des collabos politiques qui préfèrent leur intérêt à l'intérêt général, et des neo-colonialistes ou neo-impérialistes, est là pour diffuser le venin... et dans les deux sens.
Invité Invité
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 20 Nov 2018 - 14:03
La Turquie est un pays extrêmement sismique mais il y a un avantage au niveau géothermique (énergie renouvelable). La Turquie à un énorme potentiel (32GW) autant que la production actuelle d'électricité de la Turquie en moyenne (ou autant que Hydro-Québec au Canada avec 59 barrages). La carte géothermale, une des sources est Pamukkale.
La Turquie est le 4ème producteur d'électricité à partir de l'énergie géothermique avec 1 100 MW (1.10 GW).
Les Romains ont profité de cette ressource et ont fondé des villes thermales encore visible aujourd'hui en Turquie.
Parfois en Turquie, des sources chaudes jaillissent des pronfondeurs de la terre des grottes dans les criques.
Le gouvernement turc décide de la multiplication de l'énergie géothermique pour la production d'électricité. La Turquie ambitionne d'être le premier producteur d'énergie géothermique du monde.
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Ven 23 Nov 2018 - 21:35
La Turquie passera à la 5G début 2020 normalement.
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Le fils d'Erbakan (islamiste) et le prince héritier de la famille ottomane (le barbu) qui ne cache pas des velléités royales viennent de fonder un parti politique. C'est une naissance ouvertement anti-républicaine.
Ce prince ottoman qui a pour nom Kayihan Osmanoglu est de la branche syrienne de la famille ottomane. Ils ont été expulsé par Mustafa Kemal vers la Syrie. D'autres vers l'Arabie Saoudite, Suisse et France. Le dernier Calife Ottoman est enterré à Médine en Arabie Saoudite.
Le député qui avait proposé l'adhan en turc est expulsé de son parti politique, le CHP (opposants à Erdogan et se considérant comme "Kémalistes").
Une militante kémaliste avoue: "Mustafa Kemal est ma divinité, je ne lui trouve aucun défaut, j'adore Mustafa Kemal" et affirme qu'elle n'est pas seule....
Le juge libère la jeune femme qui avait dit que Mustafa Kemal n'est pas une divinité. Elle est sous contrôle judiciaire. Il y a eu une pression de l'opinion publique pour la libération de cette femme. Des dizaines d'avocats se sont mobilisés. Le premier juge qui a décidé de l'inculpation est sous les critiques. Les médias conservateurs proche d'Erdogan accusant le juge de liaison homosexuelle. Pour rappel, l'homosexualité n'est pas un délit ou un crime en Turquie. A voir la suite...
Problème les gens qui veulent bannir l'arabe de la sphère publique. Dans la langue turque, il y a 6467 mots d'origine arabe surtout au sein de l'Etat. 1359 mots d'origine persane, 400 mots d'origine grecque, 5253 mots d'origine française, 78 mots d'origine latine...
Quelques mots arabes dans la langue turque: Cumhuriyet = République Devlet = Etat Mahkeme = Tribunal Hakim = Juge Hükümet = Gouvernement Asker = Soldat Adalet = Justice Vatan = Patrie Aile = Famille Akıl = Intelligence Kitap = Livre Defter = Cahier Kalem = Stylo Bahriyye =Marin
A l'époque ottomane, les langues utilisés par l'Etat.. L'Etat Ottoman: Persan (administration, courriers, fermans, etc..), Théologie de l'Etat: L'arabe L'élite: Persan/Ottoman Peuple: Turc Ottoman Le Turc moderne n'existait pas comme on connait aujourd'hui.
Les Turcs sont le seul peuple qui ne sont capables de lire les écritures de leurs propres ancêtres. (sauf apprentissage de la langue)..
etc...
Invité Invité
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Ven 23 Nov 2018 - 22:36
Le déficit commercial de la Turquie baisse de 77.1%.
Exportations: Augmentation de 22.4% pour s'établir à 14.5 milliards $ sur le mois Importations: Diminution de 18.3%, pour s'établir à 16.3 milliards $ sur le mois
Bientôt l'équilibre? Il y a de bon signe, le prix des hydrocarbures, la croissance des exportations, surtout de produits de hauts valeurs ajoutés, ouverture vers de nouveaux marchés, une politique d'Etat favorisant les exportations et limitant les importations en produisant en Turquie des produits finis et semi-finis. Baisse des charges par rapport à la recherche, facilitations et aides de l'Etat dans le R&D et aide aux exportations pour la recherche de nouveaux marchés.
La police turque utilise désormais des drones tactique TB-2 dans les villes turques. Les drones patrouillent au dessus des villes. La police turque acquiert des drones supplémentaires pour la surveillance 24h/24 des villes métropolitaines de la Turquie. La surveillance des villes turques se font par le biais des drones avec caméra de haute précision.
kurahee Colonel-Major
messages : 2475 Inscrit le : 16/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 24 Nov 2018 - 0:10
big brother ou l’œil de sauron attention à la dérive !
Invité Invité
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 24 Nov 2018 - 0:46
kurahee a écrit:
big brother ou l’œil de sauron attention à la dérive !
Le but est la sécurité, mais bon, on vit dans une République Césarienne, les dérives, ça peut arriver..
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Erdogan May Help Trump and Absolve MBS, but Not for Free
The Khashoggi killing pushed Erdogan’s roller-coaster ride to the top – Trump needs him, Putin got friendlier and the EU even resumed talks on Turkey joining. But roller coasters have a way of crashing down
In March 2015, two presidents landed in Saudi Arabia two days apart. The first was Turkey’s Recep Tayyip Erdogan, who landed in Jeddah and was greeted by the provincial governor and some of his aides. The second was Egypt’s Abdel-Fattah al-Sissi, who landed in Riyadh and was received with royal honors by the new king, Salman.
Both had come to congratulate Salman on his ascension to the throne. But the Saudi message was clear. Sissi, Erdogan’s rival, was the guest of honor; Erdogan was merely a candidate for membership in the Saudi club.
But for Erdogan, this visit proved to be a historic turning point. After a long period of tense relations with Riyadh, especially under the former king, Abdullah, and a schism with Egypt, Erdogan was receiving the Saudi seal of approval. He was entering the Arab world’s grace with head held high.
Three years later, Erdogan’s roller-coaster ride has reached the top. Now Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman is the one seeking a meeting with Erdogan, and the Turkish president isn’t rushing to grant it.
The Kurds might pay the price
In Buenos Aires, where the G-20 summit is taking place Friday, people will be rubbernecking to see whether the two leaders actually meet and grant Mohammed international absolution. Or perhaps he’ll have to make do with meeting with U.S. President Donald Trump.
Trump would be happy to put the murder of journalist Jamal Khashoggi behind him and continue relations with Saudi Arabia as if nothing had happened. He has rejected the CIA’s conclusion that Prince Mohammed not only knew about but ordered the murder. He has given the Saudi judicial system his blessing and recruited Israel as the prince’s defense attorney. And now he wants to move ahead with Riyadh’s planned purchase of $110 billion worth of arms.
But Erdogan is in no hurry. Turkey’s police and intelligence services are still looking for parts of Khashoggi’s body and the collaborator who got rid of them, and not all the tapes have been leaked to the public. Erdogan apparently has more explosive ammunition against Mohammed, or at least he won’t confirm that all the material has been published.
That’s because the real arm-wrestling match Erdogan is engaged in isn’t against Prince Mohammed or Saudi Arabia but against the U.S. administration. Turkey has concluded that Trump will do anything to rescue Mohammed from this mess and protect Saudi Arabia from the earthquake that would rock the kingdom if the prince were proved directly responsible for the murder. In that case, demands that Mohammed stand trial in an international court would be the least of Trump’s worries.
Erdogan is willing to help Trump, but not for free. His main concern is America’s close collaboration with the Kurds’ People’s Protection Units in northern Syria, which Erdogan views not just as terrorists but as a concrete threat to Turkey.
In a barb clearly aimed at Washington, Erdogan said this week, “This is an opportunity for those claiming to be allies, strategic partners who want to strengthen relations ... and carry them into the future. We will acknowledge that they side with Turkey when they no longer stand as shields in front of terrorist groups.”
America’s decision to set up observation posts manned by U.S. troops along the western part of the Syrian-Turkish border is unacceptable to Turkey. According to U.S. Secretary of Defense James Mattis, these outposts would let the soldiers “call the Turks and warn them” of any approaching danger. But Turkey hasn’t hid its suspicion that the outposts are actually there to protect Kurdish fighters from a Turkish attack.
“The day when we crush these terrorists is approaching,” Erdogan threatened this week, shortly before convening his National Security Council for a meeting that lasted more than four hours. Washington, for its part, warned that if Turkish forces move into eastern Syria, this could spark clashes with American forces. But Erdogan shows no signs of folding.
Turkey considers the Syrian Kurds its top security concern. But the issue also serves Erdogan’s interests in the local elections slated for March. Aggressive talk about the United States, standing firm against the Kurds and protecting the border are all good issues for Erdogan’s party to run on in these elections, which will be a kind of referendum on Erdogan.
Not for the first time, Erdogan’s uncompromising stance is creating a serious dilemma for Trump. Should he prefer Turkey to the Kurds, or should he continue Washington’s vital support for forces that have proved highly effective in the war against the Islamic State, and whose need for American protection could now serve as a pretext for U.S. troops to remain in Syria? But this time around, another factor has played into Erdogan’s hands. With Prince Mohammed’s standing in the balance, and with him, the battle against Iran, Trump may well decide that the Kurds will have to pay the price of America’s relations with Saudi Arabia.
Recep's Russian revival
Nor is this Trump’s only problem with Erdogan. He doesn’t know what to do about the deal Turkey signed to buy S-400 missiles from Russia. Despite pressure from the United States and other NATO countries, Erdogan hasn’t given in.
Moreover, Russian President Vladimir Putin announced this week that Russia and Turkey have decided not to use the dollar as the medium of exchange for the deal. Putin said he’s against using a currency that’s a tool for applying pressure – a reference in part to U.S. sanctions on Iran under which Iran is barred from making transactions in dollars using American banks.
This announcement came just days after Putin and Erdogan inaugurated the underwater portion of a new gas pipeline between Russia and Turkey. This will enable Russia to sell gas to Europe without going through Ukraine.
It’s worth recalling that just two and a half years ago, the Russian-Turkish relationship was like a cold war following Turkey’s downing of a Russian plane. Turkey suffered a harsh economic blow that shut down tourism from Russia, froze Turkish agricultural exports to Russia and forced Turkish factories in Russia to close.
Erdogan got the message, apologized and reached unprecedented agreements with Russia about both the Syrian civil war and the nature of the Ankara-Moscow relationship. And now Erdogan can use his relationship with Russia as a way of pressuring Washington.
The Khashoggi murder also gave Erdogan an unexpected bonus in terms of relations with the European Union. Before this shocking incident, Erdogan was considered a preeminent human rights violator due to his suppression of the media and his wholesale jailing of political opponents.
But in light of Khashoggi’s brutal killing, Erdogan can portray himself as a liberal whose bible is the Universal Declaration of Human Rights.
Thus, even though the European Court of Human Rights has demanded that Erdogan free the head of Turkey’s Kurdish party, Selahattin Demirtas, who has been in jail for two years, and even though Erdogan crudely rejected this ruling – which is binding because Turkey is a member of the court – the EU has decided to resume talks about Turkey joining the union, after a two-year hiatus.
But these talks are unlikely to produce any practical results because most EU member states, above all Germany, have said Turkey can’t join as long as it violates human rights and freedom of expression, and Turkey isn’t likely to stop doing that. Just last week it arrested another 550 people “suspected” of belonging to the organization of the cleric Fethullah Gulen, who is living in exile in Pennsylvania.
Turkey also won European praise for fulfilling 66 of the 72 conditions the EU set for letting Turks travel to Europe without visas. Turkey’s demand for visa-free travel was a key condition of the deal it signed with the EU to stop the flow of refugees through Turkey into Europe, for which it also received $6 billion.
Turkey had actually fulfilled most of these conditions shortly after signing the agreement. But the six that remain – which include changing its draconian counterterrorism laws and signing agreements on police and judicial cooperation with each EU member state – still pose a major obstacle.
First, Turkey sees its counterterrorism laws as a vital tool in its war against the Kurds, and also as a legal framework that Erdogan can use to fight his political rivals on the pretext of fighting terror. Second, signing the cooperation agreements would require Turkey to recognize Greek Cyprus. But in the meantime, Erdogan can present the European praise as an achievement. Erdogan can enjoy the heady experience of having his roller coaster poised at the top. But roller coasters, as even Erdogan has learned, swiftly hurtle downward.
And indeed, a serious economic crisis lies around the corner. Inflation is high at 25 percent, unemployment refuses to fall, and foreign investors are hesitating to return to Turkey. Unfortunately, neither investors nor the economic data are impressed by the international glory in which Erdogan is basking.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Une publicité en Turquie: "Ceux qui achètent une maison à Nivo ont le droit de demander la citoyenneté turque."
Un étranger peut obtenir la nationalité turque en achètant une maison/appartement pour 250 000$.
Juste par curiosité, quels sont les avantages d'avoir la nationalité Turque ? Au niveau du système social, système de santé ... tu pourrai nous faire un petit résumé rapide. C'est intéressant. Parce que dans le monde arabo-musulman plusieurs riches ou très riches serait intéressé par cela. Mais on gagne quoi.
La Turquie met en place l'agence spatiale turque (TUA). L'espace fut le domaine de l'armée de l'air turque.
Objectif: - Gestion et envoi des satellites de la Turquie dans l'espace - Développement d'un lanceur spatial - Coordination de l'industrie aérospatiale (R&D, fabrication)
La Turquie développe une fusée pouvant transporter des micro-satellites de 100kg à 400km d'altitude dans un premier temps, puis sera suivi par la conception de plus grandes fusées avec un transport de plus grands satellites.
Le Président Erdogan signe un décret présidentiel pour le développement d'un lanceur spatial léger pour le transport des mini-satellites de 100kg dans l'espace à 400km d'altitude. Le programme évoluera au fur à mesure.
Le gouvernement turc signe dans le même temps, un contrat avec les sociétés étatique Roketsan et DELTA-V pour le développement du lanceur léger MUFS. Les universités, centre R&D et de l'armée de l'air turque (TURAF) participeront au projet.
La Turquie continue le développement d'un moteur ionique. Un moteur ionique est un propulseur électrique qui s'alimentent grâce aux panneaux solaires spatiales et utilisation de gaz neutre grâce une propulsion des ions. Donc très économe.. Ici pendant les tests en Turquie:
La feuille de route pour le développement de l'industrie militaire turque:
La Turquie ouvre le plus grand hôpital du monde, l'hôpital Bilkent d'Ankara sur 950 000 m² avec une capacité d'accueille de 13.5 millions de patients par an:
https://www.youtube.com/watch?v=UqGjiJ18-Kk
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Turquie : des milliers de manifestants contre la vie chère
AFP 16/12/2018
Quelques milliers de personnes ont manifesté dimanche à Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie, pour protester notamment contre la forte hausse des prix ces derniers mois, certains saluant au passage les manifestations en France des "gilets jaunes", selon un journaliste de l'AFP.
Les manifestants, qui répondaient à l'appel de la Confédération des syndicats des travailleurs du service public (KESK), se sont réunis dans le centre-ville de Diyarbakir, principale ville du sud-est à majorité kurde du pays, sous haute surveillance policière.
Il y a 265 320 prisonniers dans les prisons turques, la Turquie se trouve dans le top 5, en cause un durcissement des lois concernant les délits et crimes mais aussi emprisonnement des putschistes ou autres terroristes de l'EI et du PKK/YPG..
Bloomberg: Ankara aurait proposé aux USA d’étudier ses S-400 livrés par la Russie
La Turquie aurait proposé à des experts techniques américains d’étudier les complexes S-400 livrés par la Russie, relate Bloomberg, se référant à des sources proches du dossier. Moscou émet des doutes sur la véracité de ces assertions.
En vue de résoudre le différend avec les États-Unis concernant les livraisons de S-400 russes à la Turquie, Ankara aurait proposé que des experts techniques américains étudient les armements livrés, d'après Bloomberg. Le gouvernement turc n'a toutefois pas confirmé ces assertions.
La Turquie, poursuit le magazine, devait assembler —au titre de membre de l'Otan-, certaines pièces de chasseurs américains F-35. Ainsi, Washington craint désormais que les militaires russes n'aient accès à des informations confidentielles à ce sujet, souligne Bloomberg. Pour persuader la Turquie de renoncer aux S-400, les États-Unis ont proposé à Ankara d'acquérir des Patriot, systèmes de missile sol-air de moyenne portée, pour un montant total de 3,5 milliards de dollars. Cependant, pour qu'un tel accord soit signé, il est indispensable qu'il soit approuvé par le Congrès, souligne le magazine.
Le ministre turc des Affaires étrangères avait auparavant indiqué qu'Ankara considérait la possibilité d'acquérir des Patriot américains, tout en soulignant que l'accord avec la Russie ne pouvait pas être annulé.
Le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, a de son côté souligné que l'accord en question sous-entendait la confidentialité de certaines informations et qu'il n'y avait «aucune raison de ne pas faire confiance à nos partenaires turcs».
En septembre 2017, la Russie avait annoncé avoir signé un contrat prévoyant la livraison de systèmes de missiles S-400 à la Turquie. Fin octobre, le ministre turc de la Défense nationale, Hulusi Akar, a déclaré que le déploiement de systèmes russes en Turquie devrait débuter en octobre 2019. Pour leur part, les États-Unis exercent des pressions sur la Turquie, leur allié au sein de l'Otan, pour qu'elle renonce à l'acquisition de ces systèmes de défense antiaérienne, menaçant de refuser de lui livrer des chasseurs F-35.
Dans le même temps, une loi adoptée par le Congrès américain en 2017 prévoit des sanctions économiques contre toute entité ou pays ayant conclu des contrats d'armement avec des entreprises russes.
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Saisie d'armes dans un port libyen: Ankara promet des "mesures fermes"
AFP 22/12/2018
Le chef de la diplomatie turque Mevlüt Cavusoglu a promis samedi à Tripoli une enquête et "des mesures fermes" après la saisie cette semaine dans un port libyen de deux conteneurs d'armes et de munitions en provenance de Turquie. Selon les autorités libyennes, ces armes et munitions ont transité dans des conteneurs censés être chargés de matériaux de construction. "Nous commençons une enquête pour déterminer comment les armes ont été chargées dans les conteneurs et comment elles sont entrées en Libye", a déclaré le ministre turc. "Nous allons prendre des mesures fermes à ce sujet", a ajouté M. Cavusoglu dont les propos étaient traduits en arabe au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue libyen Mohamad Siala.
Le chef du Gouvernement d'union nationale (GNA) libyen reconnu par la communauté internationale, Fayez al-Sarraj, a exprimé de son côté "sa profonde préoccupation", au sujet de la cargaison d'armes saisie, en recevant M. Cavusoglu, selon un communiqué du GNA. Le ministre turc a assuré de son côté que son gouvernement "refuse ces actes qui ne représentent pas la politique de l'Etat turc", selon le communiqué. Au cours de cette entrevue, Tripoli et Ankara ont convenu d'ouvrir "une enquête commune", a-t-on ajouté de même source.
Plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est dirigée par deux entités rivales: le GNA, basé à Tripoli, et un cabinet parallèle installé dans l'Est et soutenu par le maréchal Khalifa Haftar. L'armée nationale libyenne (ANL), autoproclamée et dirigée par M. Haftar, a appelé jeudi les Nation unies à "ouvrir immédiatement une enquête" au sujet des cargaisons d'armes saisies.
Après la chute du régime de Kadhafi et en raison du chaos qui a suivi, l'ONU impose depuis 2011 un embargo sur les armes à destination de la Libye, mais ses experts ont malgré tout signalé de nombreuses livraisons d'armes à des factions libyennes, venant du Soudan, d'Egypte, de Turquie ou des Emirats arabes unis.
L'ANL accuse régulièrement le Qatar, la Turquie et le Soudan de fournir des armes à ses rivaux, en particulier islamistes, tandis que l'autre camp accuse les Emirats arabes unis et l'Egypte d'appuyer militairement le maréchal Haftar. Devant la presse, M. Cavusoglu a accusé des pays arabes et occidentaux qu'il n'a pas nommés d'envoyer des "chars, des missiles et des drones" en Libye, en allusion semble-t-il au soutien militaire dont bénéficie le maréchal Haftar.
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 5 Jan 2019 - 10:30
Les exportations de la Turquie en 2018 est de 168 milliards $ soit une augmentation de 7.8%. 32 milliards $ d'exportations rien que pour le secteur automobile..
Les exportations de l'industrie de défense de la Turquie en 2018 est de 2.3 milliards $ soit une augmentation de 24.1% en un an.
Les importations de la Turquie en 2018 est de 223 milliards $ soit une diminution de 28.40% en un an.
Une diminution nette et claire du déficit commercial de la Turquie. La Turquie mène une politique de remplacement national des produits importés. Et veut exporter plus de produits à haut valeur (industrie de pointe, de défense, électronique, de luxe...).
Pour 2018:
Le PIB nominal: 909 milliards $ (10 512$ par habitant) Le PIB PPA: 2 250 milliards $ (26 453$ par habitant) Croissance: 4.5% Chômage 10% Exportations: 168.1 milliards $ Importations: 223.1 milliards $
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 10 Jan 2019 - 18:03
Alors, Barbaros Pacha, il paraît que c'est la "joie" à Ankara, Erdogan aurait "adoré" l'injonction de Bolton de ne pas toucher aux Kurdes du YPG Je vois déjà Erdogan applaudir (en cachette) la prise de contrôle du nord-est de la Syrie par les troupes d'"Assad doit partir" et les troupes turques, massivement déployées aux frontières de la Syrie, plier bagages, les larmes aux yeux, en voyant s'évaporer, à tout jamais, le rêve d'un nouvel empire ottoman Tu te rappelles, Barbaros, de nos débats enflammés sur le forum à propos de l'invasion de la Syrie par les terroristes takfiristes coupeurs de têtes "modérément modérés", après transit par la Turquie, quand tu affirmais, avec assurance, que les jours du président Assad étaient comptés ? Les événements ont prouvé que j'avais raison (mes excuses aux membres du forum pour cette digression, c'est un vieux compte à régler avec mon vieil ami Barbaros Pacha, un "loup gris", dont la couleur est en fait celle du caméléon)
_________________
YASSINE Capitaine
messages : 899 Inscrit le : 21/12/2008 Localisation : FRANCE Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 10 Jan 2019 - 19:51
Samyadams a écrit:
Alors, Barbaros Pacha, il paraît que c'est la "joie" à Ankara, Erdogan aurait "adoré" l'injonction de Bolton de ne pas toucher aux Kurdes du YPG Je vois déjà Erdogan applaudir (en cachette) la prise de contrôle du nord-est de la Syrie par les troupes d'"Assad doit partir" et les troupes turques, massivement déployées aux frontières de la Syrie, plier bagages, les larmes aux yeux, en voyant s'évaporer, à tout jamais, le rêve d'un nouvel empire ottoman Tu te rappelles, Barbaros, de nos débats enflammés sur le forum à propos de l'invasion de la Syrie par les terroristes takfiristes coupeurs de têtes "modérément modérés", après transit par la Turquie, quand tu affirmais, avec assurance, que les jours du président Assad étaient comptés ? Les événements ont prouvé que j'avais raison (mes excuses aux membres du forum pour cette digression, c'est un vieux compte à régler avec mon vieil ami Barbaros Pacha, un "loup gris", dont la couleur est en fait celle du caméléon)
juste une question que j'ai dejà posé au moins 4 fois: combien ça va couter à la Turquie ce petit manège? car j’étais comme toi cher samy (très sur du résultat de cette mascarade)