Turquie : 28 maires relevés de leurs fonctions pour des liens présumés avec le PKK ou les gülenistes
AFP 11/09/2016
La Turquie a relevé dimanche de leurs fonctions 28 maires soupçonnés d'être liés aux militants kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ou à l'ex-prédicateur Gülen, accusé d'être à l'origine du putsch avorté de mi-juillet, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Suleyman Soylu.
Les 28 élus démis de leurs fonctions ont été remplacés par des administrateurs proches du parti au pouvoir, a précisé le ministre dont les propos ont été reproduits par l'agence de presse Dogan. Les mairies ne peuvent être contrôlées plus longtemps par "les terroristes ou leurs chefs qui donnent des instructions de Qandil (bastion du PKK en Irak)", a estimé M. Soylu. L'organisation du PKK - considérée par Ankara et ses alliés occidentaux comme un groupe "terroriste" - et l'armée turque ont rompu il y a un an un fragile cessez-le-feu et repris les hostilités, entamées en 1984.
Les mairies concernées sont situées en grande partie dans des régions du sud-est de la Turquie et peuplées en majorité de Kurdes. Certaines d'entre elles, telles Sur et Silvan dans la région de Diyarbakir, Nusaybin dans celle de Mardin, sont connues pour abriter des centres de la rébellion kurde du PKK. 24 des 28 maires sont accusés d'avoir des liens avec la milice kurde et les quatre autres avec la confrérie güleniste, a dit le ministre de l'Intérieur, précisant que 12 d'entre eux étaient déjà emprisonnés.
Cette réorganisation a été mise en oeuvre dans le cadre de l'état d'urgence décrété après la tentative de coup d'Etat du 15 juillet. "C'est une violation des droits de l'homme" et des "traités internationaux", a réagi le parti HDP (Parti démocratique du peuple, prokurde) dans un communiqué. "Il n'y a pas de différences entre bombarder un Parlement élu par le peuple et déloger des élus municipaux" désignés en 2014, a-t-il estimé.
Dans la nuit du 15 au 16 juillet, au moment de la tentative de putsch en Turquie, le Parlement turc avait été bombardé à Ankara. Le HDP a invité le gouvernement à cesser de "profiter" de la situation qui prévaut depuis le 15 juillet, avertissant que ces évictions de maires élus pourraient "amplifier les tensions dans la région".
Des échauffourées ont éclaté entre manifestants, rassemblés devant les mairies d'Hakkari et de Suruç, dans la région de Sanliurfa, et policiers peu après l'annonce de la décision des autorités turques. A Diyarbakir, les forces de l'ordre ont fait usage de canons à eau pour déloger les contestataires, selon un journaliste de l'AFP. "Etre élu ne donne pas le droit de commettre un crime", a répondu sur le réseau social Twitter le ministre de la Justice Bekir Bozdag, balayant les critiques sur une carence démocratique.
Dans un communiqué, l'ambassade des Etats-Unis s'est dite "préoccupée par les affrontements dans le sud-est de la Turquie", tout en affirmant que "la Turquie a le droit de se défendre" face au "terrorisme" et en espérant l'organisation de nouvelles élections municipales dans ces villes.
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 10 Jan - 13:47
Erdogan voulait montrer que la Turquie a des muscles et devenir le caïd de la région, résultat, il a sacrifié les bonnes relations de son pays avec les voisins et les opportunités d'échanges commerciaux ainsi offertes. La Syrie offrait à la Turquie la possibilité d'accéder, par voie terrestre (qui revient mois cher que le fret maritime), aux marchés du Liban, de la Jordanie et des pays du Golf. Le coût se mesure en manque à gagner.
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 13 Jan - 3:44
Samyadams a écrit:
Alors, Barbaros Pacha, il paraît que c'est la "joie" à Ankara, Erdogan aurait "adoré" l'injonction de Bolton de ne pas toucher aux Kurdes du YPG Je vois déjà Erdogan applaudir (en cachette) la prise de contrôle du nord-est de la Syrie par les troupes d'"Assad doit partir" et les troupes turques, massivement déployées aux frontières de la Syrie, plier bagages, les larmes aux yeux, en voyant s'évaporer, à tout jamais, le rêve d'un nouvel empire ottoman Tu te rappelles, Barbaros, de nos débats enflammés sur le forum à propos de l'invasion de la Syrie par les terroristes takfiristes coupeurs de têtes "modérément modérés", après transit par la Turquie, quand tu affirmais, avec assurance, que les jours du président Assad étaient comptés ? Les événements ont prouvé que j'avais raison (mes excuses aux membres du forum pour cette digression, c'est un vieux compte à régler avec mon vieil ami Barbaros Pacha, un "loup gris", dont la couleur est en fait celle du caméléon)
Toute les allégations sont fausses et Erdogan a redit qu'ils détruiront le YPG, il a même refusé de rencontré Bolton. Le président turc Erdogan: "Les commentaires de John Bolton sont inacceptables et constituaient une grave erreur (qui voulait que la Turquie épargne le YPG). Peu importe le kurde, le turc ou l'arabe. S'il / elle est un terroriste, nous ferons le nécessaire."
Le Président Erdoğan: (Opération à l'est de l'Euphrate) "Après la réunion avec John Bolton, l'opération peut avoir lieu a tout moment. Une nuit, nous pouvons venir soudainement."
Samyadams a écrit:
Erdogan voulait montrer que la Turquie a des muscles et devenir le caïd de la région, résultat, il a sacrifié les bonnes relations de son pays avec les voisins et les opportunités d'échanges commerciaux ainsi offertes. La Syrie offrait à la Turquie la possibilité d'accéder, par voie terrestre (qui revient mois cher que le fret maritime), aux marchés du Liban, de la Jordanie et des pays du Golf. Le coût se mesure en manque à gagner.
La Turquie devrait avoir un esprit hégémonique et non amical avec ses voisins et avec tous les pays du MENA que ça soit avec le bâton ou la carotte..
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 13 Jan - 3:48
La Turquie lancera la production en masse de la chanvre, la chanvre fut partiellement interdit à cause de ses effets psychotropes, la chanvre sera produit pour le biocarburant, pour l'alimentation, papeterie et le textile.
Le gouverneur de la province du nord-ouest de la Turquie, Kırklareli, a annoncé que sa province commencerait à cultiver des plantes de cannabis après la demande du président Erdoğan de relancer la production de cette plante en Turquie.
Le cannabis sera exporté vers des pays qui légalise l'utilisation du cannabis, frappé le marché de la drogue douce avec une légalité.. La chanvre sera utilisé dans le textile, biocarburant, l'industrie et l'alimentation.. La Turquie fut le premier producteur de cannabis au monde dans les années 70 avant son interdiction.. La Turquie exploitera aussi de l'opium pour son industrie pharmaceutique et interdira les importations..
Erdogan: "Ceux qui nous interdisaient de planter de l'opium plantaient de l'opium. Commençons maintenant un processus de production de chanvre. Nous verrons qu'il existe de nombreux avantages dans de nombreux domaines."
RED BISHOP Modérateur
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 13 Jan - 6:37
La Turquie va concurrencer le Rif....lol
Non mais c'est clair qu'il y a un débat au niveau international autour du Canabis. moi-meme je ne suis pas contre la production de cette plante pour des objectifs industriel et médical
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 13 Jan - 10:12
Turquie: À Tchaldiran, pas loin de la frontière iranienne, les températures sont descendus à -40°C, un renard est retrouvé congelé par les habitants. C'est une congélation instantanée.
YASSINE Capitaine
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 13 Jan - 23:07
Trump menace de "dévaster" l'économie de la Turquie si elle s'en prend aux Kurdes
Avec sa gestion jusqu'au boutiste du dossier Khashoggi, RTE s'est attiré l'inimitiée tenace de Trump et des salauds. Tôt ou tard ils tenteront de faire payer RTE. Dans une région où tout se règle à coup de vengeance, il est à craindre que la Turquie soit la cible d'attaques vicieuse. Le désengagement US de Syrie est un cadeau à Poutine et non à RTE.
Je ne vais pas plaindre Erdogan, il a commencé par prendre une bonne voie, celle de bonnes relations avec les pays voisins et tous les avantages économiques et politiques qui vont avec. Seulement, "chassez le naturel, il revient au galop". Il a fallu qu'Erdogan se mette à avoir la folie des grandeurs, se rêvant sultan d'un nouvel empire néo-ottoman, avec la cruauté envers les Syriens en prime. Non seulement il s'est fait rabattre le caquet par les Russes, après les avoir bêtement provoqués, mais le voilà devenu la cible des Américains, qui n'auront pas beaucoup de peine à mettre l'économie turque à genoux, en raison d'une autre faute d'Erdogan, celle d'avoir facilité aux entreprises turques de se surendetter, en mettant la pression sur la banque centrale pour qu'elle garde ses taux directeurs bas. Je lui en veux presque pour avoir cru au début que c'était un bon dirigeant, mais un islamiste reste ce qu'il est,
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 15 Jan - 6:33
Il faut pas prendre Trump au sérieux, il change de positions assez facilement, 24h après son discours sur la dévastation de l'économie turque. Trump dit tout le contraire sur le développement économique entre Etats-Unis et la Turquie. Les deux dirigeants ont parlé par téléphone.
L'économie turque diversifie son économie, c'est ce qui se passe..
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 13/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 15 Jan - 8:35
Ce n'est pas Trump qu'il faudrait craindre, mais le "Deep state" noyauté par les néo-conservateurs. Pour donner des coups bas à la Turquie, les assassins économiques de Washington n'ont pas besoin de l'autorisation de Trump. La chute récente de la livre turque est, d'ailleurs, la preuve que les coups de hache ont déjà commencé.
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 20 Jan - 8:28
La puissance électrique des centrales géothermiques en Turquie atteignent 1 347MW plaçant la Turquie au 4ème rang mondial après les Etats-Unis, les Philippines et l'Indonésie.. Devant l'Islande, la Nouvelle-Zélande, la Chine et le Japon..
En Turquie, l'énergie renouvelable atteint 51% de l'électricité produite..
Objectif 2023: 5 000MW pour l'énergie géothermique..
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 31 Jan - 7:48
Citation :
Turquie : le tourisme étranger augmente de près de 22% en 2018
Des gens nourrissant des mouettes à l'arrière d'un ferry traversant le Bosphore, à Istanbul, le 29 janvier 2019. / AFP / BULENT KILIC
AFP 31/01/2019
Près de 40 millions de touristes étrangers ont visité la Turquie en 2018, une hausse de 21,84% par rapport à 2017, confirmant une reprise après une période noire pour le secteur, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère du Tourisme. "Le tourisme en Turquie continue de monter et de battre les records de ces dernières années", s'est félicité le ministère dans un communiqué.
La Turquie a accueilli au total un peu plus de 46 millions de visiteurs en 2018, dont 39,49 millions d'étrangers et 6,62 millions de Turcs vivant à l'étranger, selon le texte. Ce nombre dépasse même celui de 2015, année au cours de laquelle 42 millions de visiteurs sont venus en Turquie, avant une baisse globale de 24,6% enregistrée en 2016.
Le secteur du tourisme a été lourdement affecté par la situation politique et sécuritaire du pays en 2015 et 2016, années marquées notamment par une série d'attentats sanglants, liés aux jihadistes du groupe Etat islamique et à la rébellion kurde, et une tentative de putsch à l'été 2016. Cette année-là, les revenus du tourisme avaient baissé de près de 30%, avant de se redresser de près de 20% en 2017.
En 2018, ils ont à nouveau augmenté de 12,3% par rapport à 2017, atteignant 29,5 milliards de dollars, a annoncé jeudi l'Office national des statistiques (Tüik). La situation s'est en effet stabilisée, le pays n'ayant notamment pas connu d'attentat majeur depuis celui du Nouvel An 2017, revendiqué par le groupe Etat islamique.
La majorité des visiteurs étrangers en 2018 sont venus de Russie (5,9 millions de visiteurs, soit une hausse de 26,49% par rapport à 2017), d'Allemagne (4,5 millions, +25,88) et de Bulgarie (2,4 millions, +28,82), selon les chiffres du ministère.
Dans l'ouest de la Turquie, à Éphèse, vestige de la cité byzantine qui abritait un grand temple dédié à Artémis, l'une des sept merveilles du monde dont il ne reste plus grand chose aujourd'hui, environ 1,5 million de personnes sont venues en 2018, contre 996.800 en 2017, selon le ministère du Tourisme.
Un weekend de janvier, plusieurs groupes de touristes évoluaient entre les ruines d’Éphèse, inscrites au registre du patrimoine mondial de l'Unesco en 2015 et cinquième site le plus visité de Turquie. "Certains amis m'ont avertie : +Tu sais, tous ces événements d'il y a 2-3 ans ?+", admet Shi, une touriste chinoise rencontrée à Éphèse. "Mais bon je pense que maintenant ça va. Je ne m'inquiète pas." Pour Martin, un touriste slovaque amoureux de la Turquie, "le terrorisme est partout". "Aujourd'hui c'est plus sûr en Turquie qu'à Paris ou Londres", estime-t-il.
Le déficit des comptes courants de la Turquie est résorbé depuis 3 mois, La Turquie n'aura plus de dette des comptes courants cette année si la performance continue dans l'exportation et par le remplacement des produits importés par des produits nationaux avec l'afflue de touristes, le prix du pétrole compte aussi.
La dette publique devrait diminuer aussi autour de 25% du PIB.
La Turquie découvre du gaz dans la région de la Thrace orientale. Les réserves de gaz decouverts en Turquie dans la region de la Thrace est de 3 milliards m3. Ce qui équivaut à 10 ans de consommation pour 300 000 foyers, une réduction des importations de gaz de 1 milliard $.
La Turquie lance aujourd'hui le plus grand exercice naval militaire de son histoire face à l'Egypte, Grèce, Chypre et aux couples Arabie Saoudite-EAU. Mavi Vatan (La patrie bleue). Mobilisation générale de la marine de guerre en mer noire, mer de Marmara, mer Égée et Méditerranée
Les 16 investigateurs du soulèvement du parc de Gezi dont Osman Kavala et Mehmet Ali Alabora sont jugés pour tentative de soulèvement et destruction de la République, tentative de renversement du gouvernement par la force, le procureur de la République recquiert la perpétuité.
Publicité à l'aéroport d'Atatürk d'Istanbul sur la nouvelle loi de citoyenneté turque en investissant 250 000$.
Antarctique: l'expédition turque atteint l'Antarctique pour l'exploration scientifique du continent. La Turquie inaugure sa première base scientifique sur le continent de l'Antarctique
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 2 Mar - 2:48
La Turquie est sur le point de signer des accords de libre échange avec le Japon, l'Ukraine, la Thaïlande, l'Indonésie, l'Equateur (très bonne nouvelle) et 13 autres pays d'Asie et d'Afrique.
Les exportations turques augmentent de 5.1% en janvier 2019. Les importations diminuent de 27.2%, le déficit commercial se résorbe de 72.5%,
Tension diplomatique entre la Chine et la Turquie concernant les Ouighours, la Turquie traitant la Chine d'acte de barbarie le sort des Ouighours. Le commerce turc est déficitaire pour la Turquie (-20 milliards $), une imposition de taxes supplémentaires n'est pas à exclure.
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
La Turquie est entrée en récession pour la première fois depuis 2009, d'après les données publiées lundi, une mauvaise nouvelle pour le gouvernement à trois semaines d'élections municipales.
Le Produit intérieur brut (PIB) s'est contracté de 3% au quatrième trimestre 2018 en glissement annuel, selon l'Office nationale des statistiques (Tüik), et de 2,4% par rapport au trimestre précédent.
Or, au troisième trimestre déjà, le PIB avait déjà reculé de 1,1%, ce qui signifie que la Turquie est entrée en récession, une première depuis 2009. Une récession se définit par deux trimestres consécutifs de recul du PIB.
La croissance pour l'ensemble de l'année 2018 s'est établie à 2,6%, contre 7,4% en 2017.
Crise diplomatique avec Washington
Ce ralentissement s'explique en grande partie par une très forte inflation sur fond de crise de la livre turque survenue en août, due aux tensions diplomatiques entre Ankara et Washington et à la défiance des marchés à l'égard des politiques économiques menées par le gouvernement turc.
La devise turque a ainsi perdu près de 30% de sa valeur en 2018, mais s'est stabilisée depuis le début de l'année. Un dollar s'échangeait lundi vers 10h00 contre 5,44 livres.
L'inflation se maintenait à 19,67% en rythme annuel en février, repassant toutefois sous le seuil symbolique de 20% pour la première fois depuis août.
La Turquie est sur le point de signer des accords de libre échange avec le Japon, l'Ukraine, la Thaïlande, l'Indonésie, l'Equateur (très bonne nouvelle) et 13 autres pays d'Asie et d'Afrique.
Les exportations turques augmentent de 5.1% en janvier 2019. Les importations diminuent de 27.2%, le déficit commercial se résorbe de 72.5%,
Tension diplomatique entre la Chine et la Turquie concernant les Ouighours, la Turquie traitant la Chine d'acte de barbarie le sort des Ouighours. Le commerce turc est déficitaire pour la Turquie (-20 milliards $), une imposition de taxes supplémentaires n'est pas à exclure.
Kursad2 a écrit:
La Maroc peut mettre fin à l'accord de libre échange mais après ça qui fera confiance au Maroc? La Turquie gagne sa bataille commerciale face au Maroc en proposant aux clients des meilleurs produits abordables et de qualité, ce qui est utile serait de proposer des produits mieux que les produits turcs, pour ça faut surtout secouer les producteurs et les hommes d'affaires au Maroc avec une vraie politique d'Etat.
Tout le monde parle des bienfaits de l'OMC, mais être dans l'OMC est un challenge, ce n'est pas un acquis, sinon faites comme les Algériens, à vous de voir en sortant de l'OMC.
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
La Turquie est sur le point de signer des accords de libre échange avec le Japon, l'Ukraine, la Thaïlande, l'Indonésie, l'Equateur (très bonne nouvelle) et 13 autres pays d'Asie et d'Afrique.
Les exportations turques augmentent de 5.1% en janvier 2019. Les importations diminuent de 27.2%, le déficit commercial se résorbe de 72.5%,
Tension diplomatique entre la Chine et la Turquie concernant les Ouighours, la Turquie traitant la Chine d'acte de barbarie le sort des Ouighours. Le commerce turc est déficitaire pour la Turquie (-20 milliards $), une imposition de taxes supplémentaires n'est pas à exclure.
Kursad2 a écrit:
La Maroc peut mettre fin à l'accord de libre échange mais après ça qui fera confiance au Maroc? La Turquie gagne sa bataille commerciale face au Maroc en proposant aux clients des meilleurs produits abordables et de qualité, ce qui est utile serait de proposer des produits mieux que les produits turcs, pour ça faut surtout secouer les producteurs et les hommes d'affaires au Maroc avec une vraie politique d'Etat.
Tout le monde parle des bienfaits de l'OMC, mais être dans l'OMC est un challenge, ce n'est pas un acquis, sinon faites comme les Algériens, à vous de voir en sortant de l'OMC.
Tu mélanges les deux cas. Le Maroc et la Turquie ont un accord de libre échange donc les questions de taxes, de normes et réglementaires sont réglés.
La Turquie n'a pas signé de traité de libre échange avec la Chine, la Turquie peut augmenter les tarifs douaniers selon les principes de l'OMC.
Les deux cas ne sont pas identiques.
simplet General de Brigade
messages : 3192 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 12 Mar - 9:55
Kursad2 a écrit:
Tu mélanges les deux cas. Le Maroc et la Turquie ont un accord de libre échange donc les questions de taxes, de normes et réglementaires sont réglés.
La Turquie n'a pas signé de traité de libre échange avec la Chine, la Turquie peut augmenter les tarifs douaniers selon les principes de l'OMC.
Les deux cas ne sont pas identiques.
je mélange rien c'est toi qui vante les bienfaits de l'OMC quand ça arrange votre pays, et soudain tu prône le protectionnisme l'OMC et pour la libre circulation des échanges et oeuvre pour l'abolition les barrières douanières
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Invité Invité
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 12 Mar - 11:20
simplet, c est pas aux turcs de se soucier de ce qu'ont signent
si les notre ont signé un mauvais accord de libre echange sans que nous ayons les epaule pour etre concurentiels, c est les notres qui sont à blamer pas les turcs , ni les tunisiens, ni les US...
simplet General de Brigade
messages : 3192 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 12 Mar - 13:14
Alloudi a écrit:
simplet, c est pas aux turcs de se soucier de ce qu'ont signent
.
oui bien sur, c'est juste un complément de discussion qu'on a eu ailleurs
Kursad2 a écrit:
simplet a écrit:
tout simplement faut mettre fin a l'accord de libre échange avec la Turquie, je sais pas ce que les responsables qui ont signé cet accord ont dans la cervelle
.
La Maroc peut mettre fin à l'accord de libre échange mais après ça qui fera confiance au Maroc? La Turquie gagne sa bataille commerciale face au Maroc en proposant aux clients des meilleurs produits abordables et de qualité, ce qui est utile serait de proposer des produits mieux que les produits turcs, pour ça faut surtout secouer les producteurs et les hommes d'affaires au Maroc avec une vraie politique d'Etat.
Tout le monde parle des bienfaits de l'OMC, mais être dans l'OMC est un challenge, ce n'est pas un acquis, sinon faites comme les Algériens, à vous de voir en sortant de l'OMC.
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 17 Mar - 3:59
La Turquie est devenu le 12ème exportateur d'armement au monde, l'objectif est d'être dans le top 10 en 2019..
Erdogan ouvre les portes du plus ancien temple du monde, Göbeklitepe, construit il y a 12 000 ans, 7 500 ans avant les pyramides de Khéops en Egypte. Erdogan déclare: « Göbeklitepe montre la profondeur des racines de civilisation en Anatolie ». 2019 sera l'année Göbeklitepe.
L'histoire resurgit de chaque coin de la Turquie.
La plus ancienne ville du monde se trouve en Turquie (Catalhöyük), construite aux alentours de 9 000 ans avant JC. Pas de rues mais les gens avaient accès à leur habitations par le toit. Ils enterré leurs morts dans leurs habitations même.
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 17 Mar - 7:01
J'aime la Turquie, mais quand je voit ces annonces "premier temple au monde, première ville au monde, naissance de la civilisation...etc". je ne peut m'empêcher de faire le lien avec les dictatures qui pour regonfler les troupe (et la population!) avec de supposées découvertes historique les concernant et faisant d'eux "the first and the best people".
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 17 Mar - 13:15
C'est le retour des Empires asiatiques, c'est un cycle.
Enntre le Tsar Poutine de toutes les Russies, l'Empereur Xi Jingping de Chine, le Maharaja Modi de l'Empire des Indes, voila le Sultan Ottoman Erdogan