Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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MessageSujet: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeVen 3 Fév 2017 - 19:13

http://www.jeuneafrique.com/400016/politique/tchad-idriss-deby-reporte-tenue-elections-legislatives-manque-de-moyens/ a écrit:


Tchad : Idriss Déby Itno reporte la tenue des élections législatives « par manque de moyens »





Le président tchadien Idriss Déby Itno a annoncé ce jeudi lors d'une conférence de presse le report des élections législatives à une date inconnue. Le chef d'Etat a justifié cette décision par un manque de moyens pour les organiser.

« Quand je dis que nous ne pouvons pas faire des législatives, c’est par manque des moyens. En période de vache maigre, on ne peut rien faire. Quand nous aurons des ressources, on pourra organiser des élections législatives », a-t-il précisé jeudi 02 février devant la presse.

Les élections législatives devaient se dérouler courant 2016 rappelle la FIDH. Aucune nouvelle date n’a été fixée. C’est donc le statu quo pour l’instant à l’Assemblée nationale, où le Mouvement patriotique du Salut (MPS), le parti du président Déby, occupe 133 des 188 sièges depuis les dernières législatives en février 2011.


Appel au dialogue avec l’opposition




De retour du sommet d’Addis Abeba où il a fait élire son ministre des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat, à la tête de la commission de l’Union africaine (UA), Idriss Déby Into a lancé un appel au dialogue en direction de l’opposition.

« Qu’elle n’ait pas peur de dialoguer avec moi, je suis Tchadien comme eux », a-t-il insisté, ajoutant que « l’opposition doit cesser de cultiver la haine qui a pour conséquence la déchirure du pays. Le Tchad n’a pas besoin de cela ».

L’opposition, emmené par l’ancien ministre Saleh Kebzabo, a contesté la réélection d’Idriss Déby pour un cinquième mandat en avril dernier avec près de 60%. L’opposition n’a recueilli que 12, 80 % des voix. Une réélection dès le premier tour donc qui marquait néanmoins un recul de presque 30 points par rapport à la présidentielle de 2011 (88%).


« Boko Haram est terminé »




Idriss Déby Itno a également profité de cette conférence de presse pour témoigner de son optimisme sur l’issue de la lutte contre les terroristes de Boko Haram, très dans la région du Lac Tchad. Le Tchad est un allié majeur de l’Occident en Afrique sub-saharienne contre les jihadistes dans la région. « Boko Haram est terminé, dans le cas contraire il est très affaibli. En plus des efforts faits par notre armée, la force mixte (composée du Tchad, du Niger, Nigeria et du Cameroun) a réduit la capacité de nuisance de Boko Haram », a-t-il assuré, avant d’ajouter « nous parviendrons à endiguer totalement Boko Haram ».


Pour rappel, Idriss Déby Itno avait déjà déclaré que Boko Haram était « décapité » en août 2015. L’organisation jihadiste continue de semer la terreur dans le nord Cameroun et du Nigéria où elle a pris d’assaut un convoi sous escorte militaire, faisant au passage 15 morts.

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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeLun 6 Fév 2017 - 14:47

Citation :
Première audience à Hambourg pour délimiter la frontière maritime Ghana-Côte d'Ivoire


Francfort, 6 fév 2017 (AFP) -


Une série d'audiences publiques destinées à délimiter la frontière maritime entre le Ghana et la Côte d'Ivoire s'est ouverte lundi à Hambourg (nord de l'Allemagne) devant le Tribunal international du droit de la mer (TIDM).

Les débats, qui ont commencé à 09H00 GMT avec le premier tour de plaidoiries du Ghana, se poursuivront jusqu'au 16 février, selon le calendrier publié par le TIDM.

Un décision est attendue "en cours d'année", a précisé à l'AFP un porte-parole du tribunal, sans toutefois donner de date précise.

Le Ghana et la Côte d'Ivoire, respectivement deuxième et troisième économies d'Afrique de l'ouest, se divisent sur le tracé de leur frontière maritime, qui traverse un gisement de pétrole offshore que les deux voisins souhaitent exploiter. Le Ghana préconise l'équidistance tandis que la Côte d'Ivoire opte pour la bissectrice.

La partie ghanéenne fait valoir que Ghana et Côte d'Ivoire "ont mutuellement reconnu, respecté et fait application d'une frontière maritime commune, et ce pendant plus de 50 ans. Cette frontière suit une ligne d'équidistance", a déclaré un membre du tribunal chargé de rappeler les arguments respectifs des deux pays.

De son côté, la Côte d'Ivoire rejette cette approche et demande au tribunal de reconnaître que les "activités unilatérales du Ghana dans les zones maritimes ivoiriennes sont une violation de ses droits souverains exclusifs" dans la zone visée.

Malgré ces désaccords, "les relations entre le Ghana et la Côte d'Ivoire restent cordiales", a toutefois précisé durant cette audience la ministre ghanéenne de la justice Gloria Akuffo.

Dès 2010, le Ghana s'est lancé dans la production de pétrole à grande échelle et a commencé à exploiter des ressources pétrolières à partir de gisements offshore, considérés comme les plus importants découverts en Afrique de l'Ouest depuis 10 ans, à la limite avec la Côte d'Ivoire.

De son côté, la Côte d'Ivoire, qui produit quelque 45.000 barils par jour et ambitionne d'atteindre le cap de 200.000 d'ici 2020, encourage les compagnies pétrolières à prospecter dans ses eaux dans l'espoir qu'elles y découvrent des réserves aussi riches que celles trouvées au large du Ghana.

La Côte d'Ivoire avait réclamé début 2015 auprès du tribunal la suspension par le Ghana "de toutes opérations d'exploration et d'exploitation pétrolières" dans une zone offshore que les deux pays se disputent.

Le TIDM avait ordonné en avril de la même année au Ghana de limiter son activité pétrolière dans cette zone dans l'attente d'un jugement sur le fond.

http://www.marine-oceans.com/actualites-afp/14214-premiere-audience-a-hambourg-pour-delimiter-la-frontiere-maritime-ghana-cote-divoire
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeLun 6 Fév 2017 - 18:28

Citation :
Trump démantèle la loi Dodd-Franck : les conséquences pour l’Afrique

Le président Trump a signé un décret qui vise à démanteler la pièce maîtresse du dispositif réglementaire mis en place par Barack Obama, suite à la crise des subprimes, dont l’économie mondiale souffre encore des conséquences après bientôt 9 ans.

Cette loi, adoptée en 2010, qui tente de contenir les dérives de la finance de marché et de protéger le consommateur de ses excès, comportait un volet particulièrement important pour l’Afrique et, plus généralement pour tous les pays pétroliers et miniers.

Ce volet obligeait les compagnies cotées à la bourse américaine à publier toutes les sommes qu’elles versent aux gouvernements des pays producteurs : taxes, royalties, droits de production, primes, etc. Cette disposition anti-corruption qui imposait une meilleure transparence dans la délivrance et dans la gestion des concessions, est maintenant abrogée par le nouveau pouvoir américain.

Pour Gary Cohn, conseiller économique de Donald Trump, et ancien cadre dirigeant chez Goldman Sachs : « Il s’agit d’être un acteur sur le marché mondial où nous devons, pouvons avoir et aurons, une position dominante tant que nous ne nous mettrons pas nous-mêmes à l’écart en raison de la réglementation.». En clair, selon M. Cohn, l’Amérique a des concurrents qui ne s’embarrassent pas de ces règles, alors pour rester compétitive, elle doit pouvoir faire de même.

Dans son fameux article 1504, la loi Dodd-Franck contraignait également les sociétés cotées aux USA qui utilisaient des produits miniers issus de la RD Congo et de ses pays voisins, à déclarer tous leurs achats à la SEC (Securities and Exchange Commission). Etait particulièrement concernée l’industrie électronique consommatrice de coltan, ce minerai accusé de provoquer de nombreux conflits et pillages à l’Est de la RD Congo.

L’impact de la loi Dodd-Franck dépassait le cadre des grandes compagnies minières et pétrolières américaines. De nombreuses sociétés étrangères sont cotées aux Etats Unis, notamment une centaine de compagnies canadiennes dont une partie conséquente opère en Afrique.

En 6 ans, on ne peut pas dire que la loi Dodd-Franck avait éradiqué les pratiques de corruption, mais elle fournissait des armes à certaines ONG et bailleurs de fonds qui militent pour une meilleure gouvernance des industries extractives, notamment en Afrique.

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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeJeu 9 Fév 2017 - 23:42

pendant ce temps...... Evil or Very Mad

RT a écrit:
Afrique du Sud : bagarre générale au Parlement, des députés expulsés manu militari

La situation a rapidement dégénéré lors du discours annuel du président sud-africain Jacob Zuma, condamné pour corruption mais toujours au pouvoir. Les députés d'opposition ont tenté de l'empêcher de parler mais ont finalement été éconduits de force.

Les députés du parti des Combattants pour la liberté économique (EFF) ont perturbé pendant plus d'une heure le discours de Jacob Zuma, estimant que le président n'était pas légitime pour s'exprimer, avant d'être sortis dans le chaos par une trentaine d'agents de sécurité du parlement sud-africain

«En face de nous est assis un homme incorrigible pourri jusqu'à la moelle», avait lancé en pleine assemblée le leader de l'EFF, pointant le chef d'Etat sud-africain, tandis que autre député lâchait : «Vous êtes un délinquant consitutionnel !», avant d'ajouter : «S'il vous plaît, partez».

En mars 2016, Jacob Zuma avait été reconnu coupable de violation de la constitution sud-africaines pour avoir financé des travaux dans sa résidence privée par le Trésor public. Il n'a depuis remboursé qu'une fraction de la somme détournée, soit un demi-million d'euros.

https://francais.rt.com/international/33756-afrique-sud-echange-coups-parlement

l4afs a trop de liens forts partagés avec l'algerie, je comprend pourquoi ils sont liées pour le bon et pour le pire

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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeJeu 23 Fév 2017 - 18:21

Citation :
Le FMI accorde un nouveau prêt de 150,4 millions de dollars au Bénin


AFP 23/02/2017


Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé l'octroi d'un nouveau prêt de 150,4 millions de dollars au Bénin sur trois ans, visant à soutenir le plan de relance économique initié par le président Patrice Talon.

"La délégation (du FMI) et le gouvernement ont trouvé un accord sur un programme de trois ans", a déclaré dans un communiqué transmis jeudi à l'AFP le chef de la délégation du FMI, Norbert Toé, au terme d'une mission d'une semaine à Cotonou.

Selon l'économiste, il s'agit de soutenir le plan du gouvernement qui "vise à améliorer les conditions de vie des populations, maintenir un environnement macroéconomique stable compatible avec la viabilité de la dette publique, et promouvoir la participation du secteur privé dans la création de richesse".

Le plan quinquennal du gouvernement Talon, évalué à plus de 9000 milliards de francs CFA (15 milliards de dollars), devrait notamment permettre de "créer plus de marge budgétaire par la modernisation des administrations fiscales et douanières", une meilleure gestion des dépenses publiques et l'amélioration du climat des affaires, a-t-il indiqué.

"Le programme de la mission du FMI vise à appuyer et accompagner le programme d'actions ambitieux du gouvernement béninois. Ce n'est pas un programme d'austérité mis en oeuvre par le FMI pour le compte du Bénin", a affirmé lors d'une conférence de presse à Cotonou Karim Bharoumi, représentant résident du FMI au Bénin.

"Le Bénin gagne en crédibilité et va attirer davantage d'investisseurs", s'est réjoui le ministre de l'Economie et des Finances, Romuald Wadagni. Ce programme "donne plus de gage aux réformes en cours" dans le pays, a-t-il ajouté.

Cet accord survient six ans après un autre programme de prêt de 109 millions de dollars, accordé par le FMI en juin 2010.

https://www.lorientlejour.com/article/1036887/le-fmi-accorde-un-nouveau-pret-de-1504-millions-de-dollars-au-benin.html
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Adam
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeMar 28 Mar 2017 - 13:58

Citation :

L’Afrique draguée par Israël



par Raouf Farrah / journaliste algérien au Canada

Le dimanche 26 mars 2017 à Washington, le président rwandais Paul Kagamé a monté les marches de la très controversée conférence de l’AIPAC – The American Israel Public Affairs Committee est le lobby sioniste le plus puissant au monde-. Considéré par les organisateurs de l’événement comme un « invité de marque qui saura porter les intérêts du sionisme », chaque bribe de son discours était accompagnée par un tonnerre d’applaudissements. Une véritable consécration pour un homme politique qui n’a jamais caché sa fidélité pour les États-Unis et son soutien à Israël.

Faisant face à des invités triés au volet, Kagamé a chanté les louanges de l’Etat hébreu et porté sur ses épaules la justification de la colonisation des territoires occupés, défendant un régime d’apartheid, sans concession aucune. Mais l’invitation du rwandais à l’AIPAC recèle des enjeux bien plus importants. De véritables intérêts géopolitiques, sécuritaires et économiques placent désormais le continent africain dans le mirador israélien, et expriment le désir grandissant des élites sionistes de nouer des relations privilégiées avec l’Afrique.

Kagamé à l’AIPAC ou la mort des idéaux africains

Malgré la tentation d’une analyse « froide », la réalité est que d’un point de vue symbolique, l’appui ouvert de Kagamé à Israël, présenté par l’AIPAC comme le dignitaire africain, est lourd de sens. Impossible donc de rester indifférent face un tel choix politique, tant une partie des idéaux qui ont marqué l’histoire du continent sont battus en brèche.

Au nom de qui Kagamé ose-t-il défendre l’étendard d’un État qui fût l’allié le plus sûr du régime d’Apartheid en Afrique du Sud ? Quid alors sur les luttes pour les indépendances, les libérations nationales et le droit des peuples à l’autodétermination. Comment oublier les brulures aux fers du colonialisme et de l’esclavage, tous deux inscrits comme éléments constitutifs de l’identité africaine, en soutenant un régime épinglé par plusieurs rapports internationaux comme ségrégationniste ? Et finalement, comment fermer les yeux sur le racisme d’une grande partie de la classe politique israélienne envers les Africains dont Netanyahou en est le digne représentant ? Les récentes déclarations du ministre de la Culture et du sport israélien, Miri Regev, en sont une des meilleures démonstrations.

Dans une diatribe passée sous silence, Regev avait comparé et assimilé les réfugiés noirs à « un cancer qui gangrène l’État hébreu de l’intérieur ». Quelques jours après, elle a souhaité demander pardon et rattraper son erreur : « Je présente mes excuses aux survivants du cancer pour les avoir assimilés à des noirs ». Rien de moins!

Offensive diplomatique en Afrique

Au-delà de la participation saugrenue de Kagamé à la conférence de l’AIPAC, l’État israélien voit beaucoup plus loin. L’Afrique est désormais au cœur d’une stratégie géopolitique de haute importance. Comme jamais auparavant, Israël espère regagner une place de choix au sein de la diplomatie des États du continent afin de légitimer sa posture internationale et rassembler le soutien de pays autrefois hostiles à son « agir politique ». Aujourd’hui, cette diplomatie de la « conquête africaine » se décline sur plusieurs formes : tractations et cooptations politiques par des réseaux d’influence, mise en place de projets de rapprochement culturel, activation de programmes économiques de hauts niveaux, accélération de l’aide au développement… etc.

Dès lors, chaque rencontre internationale où des officiels africains sont présents est une occasion idéale pour faire avancer les pions sur l’échiquier du continent. Chefs d’État et ministres, lobbyistes et membre de l’opposition, tous sont interpellés pour accroitre une coopération en croissance permanente. En marge de la dernière Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2016, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a regroupé à New York une dizaine de chefs d’État africains afin d’accélérer le rapprochement l’Afrique et Israël. Cette rencontre a été un véritable succès pour les autorités israéliennes puisqu’elle a posé les jalons du futur sommet Afrique-Israël en octobre 2017. Une première du genre. Interrogé à la sortie de la réunion, Netanyahou avait déclaré : « L’Afrique est un continent qui monte. Après de nombreuses décennies, je peux dire qu’Israël revient en Afrique et que l’Afrique revient en Israël ».

Des réseaux alliés au sionisme et des programmes spécifiquement africains

Grâce à ses relais en Afrique de l’Est — notamment celui de Kagamé au Rwanda —, mais également ses contacts dans le Makhzen marocain, Israël entend à la fois renforcer ses leviers géopolitiques dans la corne africaine et pénétrer les réseaux de l’ouest du continent, bien connus par les proches du roi Mohammed VI.

D’ailleurs, les derniers mois ont été marqués par des avancées diplomatiques considérables. En juillet 2016, Netanyahou avait entrepris son premier voyage en Afrique qui l’a menée en Ouganda puis au Kenya, suivie par l’Éthiopie et le Rwanda. Sa visite succède au très lointain voyage d’Yitzhak Shamir en 1987, soit 30 ans auparavant. Une tournée historique qui a consolidé des liens économiques et politiques forts avec les pays de l’Afrique de l’Est.

Accompagné d’une délégation de 80 hommes d’affaires, le déplacement a été marqué par le lancement de plusieurs projets de développement économique, particulièrement dans le domaine agricole et technologique. Israël s’est présenté comme un partenaire de premier ordre qui possède le savoir-faire nécessaire au continent comme l’irrigation des champs ou les télécommunications. Grâce à des compagnies telle que la compagnie AFI GROUP Africa Israël Investment, les investissements israéliens dans la construction d’infrastructures touristiques et dans les médias connaissent une croissance à deux chiffres. La chaine i24NEWS, diffusée depuis Tel-Aviv, a récemment conclu un partenariat média avec les organisateurs du sommet Afrique-Israël et en sera le diffuseur officiel. La chaine internationale va couvrir les préparatifs du Sommet et entend s’implanter durablement en Afrique où elle diffuse déjà ses programmes.

Un autre levier au cœur de la stratégie diplomatique du gouvernement Netanyahou est la Mashav : l’agence israélienne pour la coopération internationale et le développement. Depuis quelques années, l’organisme a mis en place un ensemble de programmes de coopération internationale exclusivement orientés vers l’Afrique, afin d’apporter des solutions concrètes aux défis du continent, notamment dans la sécurité alimentaire et les changements climatiques. Microfinance d’entreprises, jeunesse et innovation, technologie et d’internet, la Mashav surfe sur tous les programmes « tendances » du développement international. Aujourd’hui, l’institution intervient dans une quinzaine de pays.

Tout ce travail de fond, basé sur une coopération triangulaire entre les secteurs public et privé israélien et les gouvernements africains vise à construire un réseau de partenaires fiables, qui sauront, lors des prises de décision dans le système international, apporter un soutien symbolique ou réel à Israël. Aujourd’hui, l’Éthiopie et le Sénégal sont les seuls pays africains qui siègent comme membres non permanents du Conseil de sécurité. Pour le gouvernement israélien, ces deux membres sont des votes à petit prix qui pourraient rehausser l’image du régime au sein des Nations Unies, car même si le veto américain permet de couvrir les abus d’un État épinglé depuis des décennies, l’impunité israélienne pose de véritables défis en termes d’images, surtout dans un monde où l’information circule de plus en plus vite.

À long terme, Israël souhaite décrocher le sésame continental : obtenir le statut de membre observateur au sein de l’Union africaine (UA). Pendant des années, Israël était membre observateur de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), puis avait été écarté en 2002 lors de la dissolution de celle-ci au profit de l’Union africaine. Dès lors, elle n’a jamais été réintégrée dans la nouvelle institution.

Forte aujourd’hui de ses échanges économiques avec plusieurs pays du continent, Israël entend s’affirmer davantage dans le domaine de la sécurité et l’agriculture en Afrique de l’ouest. Grâce à des réseaux bien implémentés, notamment au Maroc et au Togo, le gouvernement de Netanyahou souhaite accentuer sa coopération avec les membres de la communauté économique de l’Afrique de l’Ouest. Ainsi, le premier sommet Afrique-Israël va se tenir en octobre 2017 à Lomé, capitale du Togo. Si la rencontre et la date sont déjà fixées, les pays présents restent une énigme.

L’homme de main de Netanyahou est incontestablement le ministre des Affaires étrangères du Togo Robert Dussey. Sioniste forcené, il considère que le sommet permettra de « tracer les frontières de la renaissance des relations du continent avec l’État hébreu ». Dussey est allé jusqu’à considérer la rencontre comme « un formidable accélérateur de développement pour l’Afrique de l’Ouest ». Le ministre togolais a été également l’un des fondateurs avec Netanyahou du Africa-Israel Connect, un projet de coopération en innovation technologique qui joue un rôle central dans l’esquisse dans la préparation du sommet.

Avec des alliés solides à l’est et des négociations en cours à l’ouest du continent, la stratégie africaine de l’État sioniste est en marche et s’implémente durablement dans le paysage africain. Ceci pourrait mener à plus de clivages entre les États membres de l’Union africaine (UA), déjà mise à mal par un manque de solidarité flagrant et des divergences politiques importantes. Par conséquent, l’UA va ajouter un dossier supplémentaire dans l’imbroglio qui la guette, sachant que l’Algérie, l’Afrique du Sud et l’Égypte, trois puissances régionales opposées à la politique ségrégationniste de l’État d’Israël, ne voient pas d’un bon œil ce rapprochement. Un travail de longue haleine les attend donc pour contrer l’offensive israélienne. Mais cette tâche incombe, surtout, à tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans les mots de Paul Kagamé à l’AIPAC. Elle interpelle les africains qui ne souhaitent pas sacrifier les valeurs universelles de justice et de liberté sur l’autel des intérêts économiques et diplomatiques car « nous ne sommes rien sur terre si nous ne sommes d’abord esclaves d’une cause : celle des peuples, celle de la justice et celle de la liberté ».

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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeJeu 30 Mar 2017 - 16:38

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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeJeu 30 Mar 2017 - 21:38

Citation :
30 mar 2017

Les Centrafricains célèbrent l’héritage du président fondateur de leur nation



La Nation centrafricaine a commémoré, ce mercredi 29 mars, l’anniversaire de sa disparition. Après avoir déposé une gerbe de fleurs au monument qui porte le nom du célèbre disparu, le Chef de l'Etat centrafricain, Faustin Archange Touadera, entouré de plusieurs membres du gouvernement, a saisi l’occasion pour inviter les Centrafricains à repenser les idéaux de l’illustre disparu.

"C’est un moment de recueillement et de réflexion pour les Centrafricains ; les Centrafricains doivent saisir l’occasion pour revisiter les idéaux de Barthélémy Boganda à travers la devise qu’il a léguée au peuple centrafricain à savoir : Unité, dignité et travail", a dit le Président Touadera. Puis d’ajouter : « notre pays est en proie à des idées de partition, alors que le Père fondateur nous invite à l’union, à l’unité et à la dignité ».

Déplorant les regains de violence qui s’emparent parfois du pays, le Chef de l’Etat a évoqué le cas de « ces milliers de Centrafricains déplacés du fait des violences et que l’on condamne à vivre dans la précarité. »

Le Président Touadéra s'est ensuite rendu, au cours de la même journée, à Bobangui, à 90km de Bangui, dans la préfecture de la Lobaye, où une autre cérémonie officielle d’hommage s'est déroulée devant le mausolée du premier Président de la République centrafricaine. En présence de représentants de la communauté internationale, parmi lesquels la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général, et chef de la MINUSCA a.i., Mme Diane Corner.

La pensée de Barthelemy Boganda se résume dans son slogan: Zo Kwe Zo ; elle place l’Homme au cœur de toutes les préoccupations et souligne sa dignité sacrée. Les conflits multiples, qui ont déchiré le pays et rendu urgente l’intervention du reste de la communauté internationale depuis 2013, ont profondément abimé l’héritage de Boganda et considérablement retardé le pays.

Comme le souligne le dernier rapport co-publié par la MINUSCA et le Haut-commissariat des droits de l’homme, couvrant la période de juin 2015 au mars 2016, des violations flagrantes ont été commis à travers le pays, y compris « des assassinats ciblés, des agressions et des blessures physiques, des viols, des enlèvements et des destructions massives de biens et des pillages ».

Selon un rapport de Médecins sans Frontières, les violences ont aggravé la pénurie de services de santé et 72% des structures de santé ont été endommagées ou détruites. En 2016, on pouvait noter 452.000 personnes déplacées à l’intérieur du pays, auxquelles il faut ajouter 451000 autres réfugiés dans les pays limitrophes.

Pour, Jean-Pierre Guerekpidou, Président du MESAN, Mouvement de l’Evolution Sociale en Afrique Noire, parti fondé par Boganda, « Le peuple centrafricain a besoin d’un projet autour duquel tout le monde peut reconstruire le pays. L’idéologie prônée par Barthelemy Boganda constitue jusqu’alors les fondements de la République et l’anniversaire du décès du Père de la Nation est l’occasion de rappeler cela aux Centrafricains ».

Jean-Pierre Guerekpidou organise au demeurant, à partir de ce 29 mars, une semaine culturelle dédiée à la mémoire et à l’héritage de Boganda. Sur la Place de la Kermesse, l’initiative rassemble des communautés artisanales, musulmanes et chrétiennes venues de Petevo et du Km 5, dans un objectif de cohésion sociale.

Huguet Francis Mongombe, Président du Conseil National de la Jeunesse, résume un peu les nouveaux défis en corrélation avec l’esprit de la commémoration du 29 mars : « cette occasion constitue un moment de réflexion pour la jeunesse qui a besoin de repères. Les cinq verbes du MESAN (Loger, Nourrir, vêtir, Instruire et soigner) doivent être des points autour desquels les Centrafricains, et surtout la jeunesse, doivent s’unir pour la renaissance de la Centrafrique ».

Une conviction que vient renforcer Marie-Angélique Maloua, animatrice de l’un de stands de la semaine culturelle du MESAN : Boganda est et demeure le plus grand homme d’Etat de la Centrafrique. Respecter son idéologie, c’est avoir un projet qui peut unifier les Centrafricains… Tel est le sens de cette semaine culturelle.

La foire culturelle a démarré le 23 mars 2017 et s’achèvera aujourd’hui. Suivront une série de conférences sur l’idéologie du Père Fondateur, programmées comme suit : 30 mars au siège du parti, le 31 mars à l’Université de Bangui, enfin le 5 avril à l’Assemblée Nationale

https://minusca.unmissions.org/les-centrafricains-c%C3%A9l%C3%A8brent-l%E2%80%99h%C3%A9ritage-du-pr%C3%A9sident-fondateur-de-leur-nation
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeMer 5 Avr 2017 - 15:11

Citation :
L'Erythrée qualifie d'"injustifiées" des sanctions américaines


Addis Abeba, 4 avr 2017 (AFP) -


Le gouvernement érythréen a qualifié mardi d'"injustifiées" des sanctions prises contre sa marine par les Etats-Unis, un mois après que l'ONU eut rapporté l'interception d'une cargaison de matériel militaire en provenance de Corée du Nord et à destination de l'Erythrée.

Washington avait annoncé le 30 mars l'interdiction pour deux ans de tout commerce américain lié de près ou de loin au domaine militaire avec la marine érythréenne à la suite de la violation d'une loi américaine de "non-prolifération" prévoyant des sanctions contre ceux qui achètent ou vendent certains types de matériel militaire à la Corée du Nord, l'Iran et la Syrie.

Un mois plus tôt, un rapport de l'ONU avait indiqué qu'une cargaison de matériel de communication militaire en provenance de Corée du Nord et à destination de l'Erythrée avait été interceptée en juillet 2016. Mais Washington a jusqu'à présent refusé de dire pour quels faits précis il a pris les sanctions contre l'Erythrée.

"Malheureusement, le schéma est tout le temps le même. Des informations fallacieuses sont d'abord répandues et des mesures illicites sont ensuite annoncées par les concepteurs de ce plan, qui sont à la fois plaignants, procureurs et juges", a pesté le ministère érythréen de l'Information dans un communiqué daté de lundi et transmis mardi à l'AFP.

"Les politiques mal avisées de ce type ont échoué par le passé", a ajouté la même source, qualifiant les sanctions d'"inexplicables et injustifiées".

L'Erythrée est depuis 2009 sous le coup de sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU, notamment en raison de son soutien présumé aux islamistes radicaux somaliens shebab. Ces sanctions imposent notamment des gels d'avoirs et des interdictions de voyage à l'étranger pour des responsables politiques et militaires, ainsi qu'un embargo sur les armes.

Ces sanctions doivent être examinées fin avril par le Conseil de sécurité de l'ONU. Le gouvernement érythréen affirme que les nouvelles mesures américaines n'ont pour but que d'encourager le renouvellement des sanctions de l'ONU.

Les détails des sanctions américaines prises contre l'Erythrée ont été publiés le 30 mars au journal officiel américain, qui a publié à cette occasion les noms d'autres organisations ou individus sanctionnés pour violation de la loi de non-prolifération.

Le régime érythréen est un des plus répressifs au monde. En juin 2016, une commission d'enquête de l'ONU l'avait accusé de crimes contre l'humanité à grande échelle. Les Érythréens fuient d'ailleurs par milliers ce petit pays dirigé d'une main de fer depuis 1993 par le président Issaias Afeworki.

http://www.marine-oceans.com/actualites-afp/14450-lerythree-qualifie-dqinjustifieesq-des-sanctions-americaines
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeMer 12 Avr 2017 - 9:50

Citation :

Maroc, Maurice et Éthiopie, qu’est-ce qui fait gagner ces trois champions africains ?



Pour qui remet les pieds aux environs de Tanger, au Maroc, sans y être venu depuis quinze ans, la surprise est grande. Les champs ont laissé place à l’une des usines automobiles les plus modernes au monde, reliée au nouveau port de TangerMed, faisant de cette région jadis négligée un pôle de croissance majeur au sud de la Méditerranée.

Dix années de croissance économique à deux chiffres ont non seulement radicalement transformé le paysage urbain d’Addis Abeba, capitale où fleurissent les building, mais ont aussi permis d’innerver l’Éthiopie avec un réseau de routes, d’écoles et de centres de santé.

Dans un autre registre, la transformation de l’Île Maurice est en marche : l’économie du textile et de la canne à sucre a fait place à des sociétés de services et du savoir. L’Éthiopie, le Maroc, Maurice — trois pays très différents (respectivement 94, 33 et 1,3 millions d’habitants) et situés à des milliers de kilomètres de distance — font figure de « champions africains ». Leur succès s’explique par certaines caractéristiques communes.

Stabilité

Premièrement, ces pays sont stables et n’ont pas connu de conflit de grande ampleur sur les quinze dernières années. Malgré les tensions avec leurs voisins respectifs, la monarchie marocaine, comme le parti dominant en Éthiopie (EPRDF), ont eu le mérite de permettre à ces pays de maintenir une stabilité et une cohésion nationale indispensable à leur développement.

Ces deux pays ont été largement épargnés par les conflits qui ont ébranlé le Maghreb et la Corne de l’Afrique, même si l’islamisme demeure problématique au Maroc et que les récents troubles en Ethiopie ont été réprimés vivement, dans un contexte de sécheresse aiguë. L’Île Maurice a également réussi à maintenir la paix civile, malgré une population mélangée et des partis qui s’opposent fortement, dans le cadre d’une démocratie représentative, pour accéder au pouvoir.

Des plans sectoriels

Deuxièmement, les gouvernants de ces pays ont une vision claire de leur développement et une véritable capacité à mettre en œuvre leurs plans sur le terrain, avec méthode et détermination, dans les domaines économiques et (dans une moindre mesure) sociaux. Le Maroc a mis en place des plans sectoriels concrets (« Plan Maroc Vert » dans l’agriculture, « Programme Émergence » pour l’industrie, etc.).

L’Éthiopie, plus dirigiste, met en place des plans quinquennaux de développement, qui ne sont pas sans rappeler le modèle chinois. Maurice, qui suit un modèle de développement plus libéral, dispose d’un plan de développement national clair, décliné en programmes spécifiques pour les secteurs stratégiques (urbanisme, agriculture, ICT, secteur financier, etc.), sur lesquels se positionnent des groupes industriels familiaux puissants.

Diversification économique

Troisièmement, ces pays ont connu une croissance soutenue et raisonnablement inclusive. Leur développement n’a pas été fondé sur les seules matières premières mais sur une diversification de l’économie. Le « miracle mauricien » (croissance annuelle supérieure à 4% sur deux décennies), a permis à l’île de devenir un pays à revenu intermédiaire supérieur (20 000 dollars par habitant en parité de pouvoir d’achat), en passant d’une économie sucrière (20% du PIB en 1968) à une économie fondée sur le tourisme, l’industrie (textile) et surtout les services (75% du PIB aujourd’hui).

L’Éthiopie a mis en place un programme d’investissement public massif, permettant à l’économie de croître à un rythme accéléré sur la dernière décennie (environ 10% l’an) et de doubler le PIB par tête (à 1 500 dollars, un niveau qui demeure faible). Une performance d’autant plus remarquable que ce pays ne dispose pas d’industries extractives majeures et que l’agriculture (de subsistance pour l’essentiel) représente plus de 40% du PIB.

Le Maroc a quant à lui connu une croissance de l’ordre de 3,5% sur la dernière décennie, le phosphate, sa principale ressource d’exportation jusqu’en 2015 (remplacée depuis par les exports du secteur automobile) représentant moins de 5% du PIB (le pétrole représentant environ 30% et 45% des PIB de l’Algérie et de l’Angola).

La multiplication ces dernières années des annonces par les chefs d’Etat africains de plans nationaux visant à faire de leur pays des « économies émergentes » à horizon 2030 a parfois pu paraître optimiste. A en juger par les exemples de nos trois « champion africains », cette ambition n’est pas hors de portée. Mais comme le dit un proverbe pygmée dans sa sagesse : « le petit poulet n’instruit pas maman poule »… les grands pays du continent sauront-ils s’inspirer de ces exemples ?

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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeJeu 27 Avr 2017 - 17:38

Citation :
Tchad : Hissène Habré définitivement condamné à perpétuité pour crimes contre l'humanité


AFP 27/04/2017


Le tribunal spécial africain ayant jugé à Dakar l'ex-président tchadien Hissène Habré a confirmé jeudi en appel sa condamnation à la prison à vie, prononcée en 2016, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre.

La Cour d'appel "confirme la décision" sur les crimes de guerre, crimes contre l'humanité et crimes de torture rendue en mai 2016, a déclaré le président de la Cour, le magistrat malien Wafi Ougadèye, en l'absence de l'accusé. M. Habré a en revanche été acquitté de l'accusation de viol, une "infirmation partielle (qui) ne change pas" le verdict selon le magistrat.

https://www.lorientlejour.com/article/1048859/tchad-hissene-habre-definitivement-condamne-a-perpetuite-pour-crimes-contre-lhumanite.html
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeVen 5 Mai 2017 - 18:26

Citation :
Filets, camouflage et AK-47: les pêcheurs oubliés du Turkana


Lowarengak (Kenya), 5 mai 2017 (AFP) -


Il règne sur la plage comme une ambiance d'avant bataille. La mine grave, oppressés par la chaleur, des centaines d'hommes attendent à l'ombre de bâches en plastique le moment où ils empoigneront leurs armes automatiques et iront voguer sur le lac Turkana, dans le nord du Kenya.

Ces pêcheurs vivent au campement de Nayenae, une miséreuse enfilade d'abris improvisés devant laquelle sont étendus des filets aux flotteurs remplacés par de vieilles bouteilles de soda. Ils ruminent leur amertume face au plus grand lac désertique au monde, classé au patrimoine mondial de l'Humanité.

Leurs visages burinés se fendent de rictus désabusés dès qu'est évoqué "Gibe III", le barrage hydroélectrique le plus haut d'Afrique (243 m), inauguré par l'Éthiopie fin 2016: sa construction à plusieurs centaines de kilomètres au nord sur l'Omo, affluent éthiopien du lac Turkana, a fait légèrement baisser le niveau du lac et a interrompu les crues saisonnières essentielles au cycle de reproduction des poissons.

"Il y en a de moins en moins", peste Maurice Echerait, un pêcheur Turkana de 41 ans, et "les poissons qui restent sont rassemblés dans le delta de l'Omo", riche en nutriments.

La rivalité séculaire entre les Turkana, qui habitent au Kenya à l'ouest et au nord-ouest du lac, et les Dessanech, répartis au nord et au nord-est au Kenya et en Ethiopie, s'est intensifiée. "On pose les filets aux mêmes endroits, dans le delta, cela provoque des combats sur l'eau", dit Maurice Echerait.

"On ne négocie pas lorsqu'on rencontre les Dessanech, on tire à vue et ils tirent à vue", assure le pêcheur, installé depuis un an à Nayenae, à l'extrême nord-ouest du lac, une région proche de la frontière éthiopienne où pullulent les fusils AK-47, G3 allemands ou FAL belges.

- Pas de crues, pas de poisson -

A quelques mètres du rivage, des dizaines de bateaux en bois arborent de larges rayures vert jade et bleu pastel: "pour passer inaperçu" dans les plantes et les eaux du delta, explique Maurice, dont un cousin a été tué fin 2016 lors d'un échange de coups de feu avec des Dessanech.

Autrefois, une pêche n'était réussie que si les filets débordaient de tilapias, de perches du Nil et de carpes, assure-t-il. Aujourd'hui, les pêcheurs sont contents de regagner le rivage en vie.

"Environ 90% de l'afflux d'eau douce dans le lac Turkana vient de la rivière Omo, donc si cette rivière subit des changements, cela a une conséquence directe sur le lac", remarque Sean Avery, consultant sur les questions d'eau.

Or, dit-il, les études d'impact social et environnemental menées par l'Ethiopie pour "Gibe III", le plus important d'une série de barrages construits sur l'Omo, "ne prennent pas en compte ce qui peut arriver de l'autre côté de la frontière", alors que quelque 300.000 personnes dépendent de la pêche autour du lac Turkana.

Lors du remplissage du bassin de "Gibe III", débuté en 2015, le débit de l'Omo a diminué et le niveau du lac a baissé de deux mètres, asséchant des zones peu profondes où se reproduisent les tilapias. Cette baisse était toutefois attendue et une fois que le bassin du barrage sera entièrement rempli, le débit de l'Omo doit redevenir normal, assure M. Avery.

- 'Stimulus perdu' -

L'absence de crues saisonnières est plus préoccupante.

"Près de 60% des poissons du lac migrent en amont de la rivière lors des crues pour se reproduire. Si on interrompt ces crues parce qu'on contrôle le débit, le stimulus pour la migration est perdu", explique John Malala, de l'Institut de recherche kényan sur la pêche.

L'Ethiopie a certes promis de déclencher des crues artificielles, mais il reste à prouver qu'elles auront l'ampleur requise, et il est à craindre que les sédiments et nutriments essentiels aux poissons restent bloqués en amont du barrage.

"Si je savais où se trouve ce barrage, j'irais le démonter moi-même", rage Loito Ibuya, jeune pêcheur vêtu d'un t-shirt aux motifs camouflage.

Comme d'autres pêcheurs vivant à Nayenae, ce jeune homme a quitté son village, Todonyang, à une dizaine de kilomètres au nord, car trop près des Dessanech.

Les pêcheurs, dit-il, se sentent abandonnés par le gouvernement kényan, qui est selon eux plus intéressé par la possible importation d'électricité produite par "Gibe III" que par le sort d'une région historiquement marginalisée.

- Remake de la mer d'Aral ? -

Le pire est peut-être à venir pour cette région, car l'ambition éthiopienne est également agricole, et concerne notamment des cultures de canne à sucre et de coton: des projets d'irrigation développés depuis 2011 sur l'Omo, en aval de "Gibe III", impliquent le détournement de quantités colossales d'eau et pourraient provoquer, à terme, un assèchement partiel du lac, s'inquiètent les défenseurs de l'environnement.

L'ampleur de ces projets reste floue, en l'absence d'une communication précise des autorités éthiopiennes: entre 100.000 et 450.000 hectares de cultures sont évoqués. L'ONG Human Rights Watch, se basant sur des images satellites, estime qu'environ 30.000 hectares ont déjà été transformés. Selon Sean Avery, si l'hypothèse de 450.000 hectares de plantations se concrétise, "cela réduira de moitié le débit de la rivière".

Le lac pourrait alors baisser de plusieurs dizaines de mètres et être réduit à deux petits lacs, soit un triste remake de la catastrophe environnementale de la mer d'Aral, largement asséchée par le détournement de deux fleuves à des fins d'irrigation en Asie centrale.

Conscients du danger, des chefs Turkana et Dessanech kényans ont débuté en mars des pourparlers de paix. Michael Irgiena, un pêcheur Dessanech ayant traversé le lac pour parlementer, s'interroge: "Quand ce lac sera totalement asséché, on se battra pour quoi ?"

http://www.marine-oceans.com/actualites-afp/14598-filets-camouflage-et-ak-47-les-pecheurs-oublies-du-turkana
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeLun 15 Mai 2017 - 19:09

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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeMar 16 Mai 2017 - 23:05

Citation :

Côte d'Ivoire : bourse en berne, banque fermées, la dernière mutinerie a négativement impacté le système financier


Les nouvelles manifestations de soldats mutins qui ont été signalées dans différentes villes ivoiriennes, dont la capitale économique Abidjan et les localités bassins de production du cacao, ont négativement impacté le système financier de la Côte d’Ivoire.

Par mesure de « précaution », l'Association des Banquiers et Etablissements Financiers de Côte d'Ivoire, a demandé à ses membres de rester fermés le lundi 15 mai 2017. Un mot d'ordre qui semble avoir été largement suivi et qui n'est pas allé sans créer des désagréments pour les personnes vivant à Abidjan. Certains observateurs craignent une hausse de l’inflation, corolaire d’une baisse de la confiance entre acteurs économiques, avec première ligne les plus modestes qui ont besoin de cash au jour le jour.

De son côté, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières, le marché financier de l'UEMOA, basé à Abidjan, a connu son plus bas niveau de transactions depuis le début de l'année, avec des titres échangés, pour seulement 163,4 millions de FCFA.

Cette mutinerie vient ajouter un zeste de facteurs négatifs sur un marché financier dont l'un des principaux indices (BRVM Composite) a baissé de 2,75% au terme de la séance du 15 mai 2017, cumulant une contraction de 9,13% depuis le premier janvier 2017.

C'est la plus mauvaise performance indicielle des bourses africaines à ce jour. Ramenée sur une période de deux ans, le rendement de cet indice se présente à seulement 1,1%.

Sur le plan obligataire, les titres du trésor public de Côte d'Ivoire, qui sont cotés sur le marché financier régional, n'ont pas beaucoup bougé. Cela n'est pas une surprise compte tenu de ce qu'ils sont détenus par des institutionnels ayant un horizon d'investissement plus long.

La vraie mesure de la confiance en l'économie ivoirienne devrait venir de l'attitude des investisseurs étrangers vis-à-vis de ses obligations souveraines. Les deux eurobonds de la Côte d'Ivoire ont connu une sensible hausse de leurs rendements, témoignant d’une réaction de prudence sur le marché international des capitaux.

Le 27 avril dernier, le gouvernement a confirmé son intention d'émettre un milliard $ d’eurobonds supplémentaires, vers la fin du mois de juillet. Des analystes pensent que le pays devra servir des taux suffisamment attractifs au vu de la crise du cacao et de cette vague de mutineries que le gouvernement parvient à peine à contenir en dépit d’allocations extraordinaires.

Le seule note d’optimisme, c'est que le cours du cacao a connu une légère embellie sur le marché international. Le prix de cette matière première a de nouveau dépassé la barre des 2000 $ la tonne, tant pour les contrats du jour, que pour les accords de vente à terme.

Selon des données disponibles sur la société de bourse InterContinental Exchange (ICE), les contrats sur les livraisons du 17 juillet fixent le prix de la tonne à 2047 $ (en hausse de 1,53%). Pour les contrats de livraison à la date du mois de décembre 2018, le prix de la tonne est même fixé à 2162 $.

La question est désormais de savoir si les gains de revenus sur le principal produit d'exportation de la Côte d'Ivoire, permettront de compenser les pertes économiques des troubles que connait le pays. En attendant, la grève a paralysé les activités d'exportation. Quant à la bourse, elle risque de se remettre difficilement si ces conflits continuent de miner la stabilité du pays.
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeVen 26 Mai 2017 - 12:44

Citation :

Egypt's Sisi denies Bashir's allegations of backing Sudan rebels


Egypt's president has denied accusations made by his Sudanese counterpart that allege Cairo has been supplying Darfur rebels with military equipment.

Abdel Fattah al-Sisi on Wednesday rejected allegations made by Sudanese President Omar al-Bashir that Egyptian armoured vehicles were being used by Sudanese rebels.

"We wouldn't conspire against anyone, especially not our family and neighbours," Sisi said during a press conference with visiting Austrian Chancellor Christian Kern.

"Egyptian policy is constant, unchanging, and will not change; we do not interfere in the affairs of others," Sisi asserted.

He added that Egypt was practicing "honourable politics at a time when honour is rare."

Bashir said on Tuesday in a televised speech that Sudanese forces had repelled two attacks in the Darfur region on Saturday and confiscated Egyptian-made armoured vehicles.

Bashir, who is wanted for war crimes by the International Criminal Court, lamented that Egypt had not supported the Sudanese government's long-standing battle with rebels "even with one bullet".

There has been a civil war between the Sudanese government and a number of rebel groups in Darfur that has continued since 2003, leaving more than 300,000 people dead and around 2.5 million others displaced internally, the UN reports.

A ceasefire was agreed by two rebel groups last month in Paris, although one faction, the Abdul Wahid group, has not signed up to the agreement.

Fighting has flared in the region regardless, with an increased number of altercations between Janjaweed fighters and the Sudanese army.

Tension has grown between the neighbouring North African countries, mainly fuelled by a border dispute over a patch of territory on the Red Sea coast known as the Halayeb Triangle.

Egypt occupied the 25,000-square-kilometre area in 1995, during a low point in relations between the two countries.

Khartoum has long said Egypt has been illegally occupying the mineral-rich border region.

Last week, Bashir said he had been silent in the face of the occupation of the Halayeb Triangle to honour the longstanding relationship with Egypt.

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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeLun 29 Mai 2017 - 23:34

Citation :

Les réseaux Soros en Afrique : « Entre contradictions et cynisme, la frontière est ténue…»



AFRIQUE - toutes l'actualités 2705-410

Mais que fait exactement le milliardaire George Soros en Afrique? Trois spécialistes des relations internationales, formés à l’Ecole de Guerre Economique, ont enquêté sur le sujet. Ils viennent de publier un livre: « Les réseaux Soros à la conquête de l’Afrique ». Deux des trois auteurs, Stéphanie Erbs et Vincent Barbé, ont bien voulu répondre aux questions de l’Agence Ecofin.


Agence Ecofin : Les fondations de Soros défendent-elles exclusivement des valeurs de transparence, de justice sociale, de libertés individuelles et de bonne gouvernance ?

C’est bien leur credo mais, au motif de défendre ces grands principes, l’action de la fondation Soros et des ONG qu’il soutient déborde de la sphère humanitaire et sociale pour impacter le champ économique. Ainsi, par exemple, comme nous l’expliquons dans notre ouvrage, la fondation de George Soros, Open Society Foundations (OSF), via le Soros Economic Development Fund (SEDF) qui lui est rattaché, investit dans des sociétés ou soutient des programmes dans des secteurs ciblés, comme notamment le secteur agricole, contribuant au développement des biocarburants et des OGM. En outre, on observe que les réseaux Soros (fondations, ONG, media, relais institutionnels, conseillers et experts partenaires…) interviennent et militent pour modifier le cadre réglementaire et législatif dans certains pays dans des secteurs aussi variés que l’agriculture, les secteurs minier et énergétique ou les télécommunications.


George Soros mène en Afrique, d'une part des activités d'investisseur à travers plusieurs fonds, et d'autre part des activités militantes ou philanthropiques à travers plusieurs fondations et ONG. Quels liens voyez-vous entre ces deux  volets ?

Plus que des liens, nous avons notamment tenté de démontrer les contradictions entre certains investissements financiers de Soros (mines, pétrole, agrobusiness) et ses activités militantes ou philanthropiques. A titre d’exemple, il va soutenir des programmes favorisant le développement des OGM en Afrique alors que certaines ONG que finance Open Society Foundations mènent un combat contre ces mêmes OGM, comme par exemple Peasant Farmers Association Of Ghana. Entre contradictions et cynisme, la frontière est ténue…


En quoi le soft power américain de Soros se distingue-t-il, en Afrique, du soft power français, chinois ou marocain ?

La différence tient moins aux moyens employés qu’au discours et au positionnement de chacun. Forte d’une proximité historique, géographique et linguistique, la France joue beaucoup sur le registre du lien ancestral et de la fraternité. Arrivés plus tard sur le continent, les Etats-Unis ont mis en avant leur rayonnement de première puissance mondiale, figure à la fois protectrice et aspirationnelle, porteuse de valeurs universelles. A ces positionnements, la Chine a opposé le pragmatisme, se posant en modèle d’un succès économique atteignable par ses partenaires avec son aide, dans le cadre d’une relation d’intérêts bien compris. Quant au Maroc, il se positionne lui aussi dans le cadre de la coopératon Sud-Sud mais s’inscrit dans une posture d’exemplarité et de responsablité régionales, les tournées royales et l’intégration à l’Union africaine contribuant à nourrir l’idée d’une communauté d’identité et d’intérêt.


Vous prêtez à Soros le projet d'imposer en Afrique le biocarburant et les OGM. A ce jour, peut-on dire qu'il y soit parvenu ?

Soros n’est qu’un maillon d’un vaste ensemble de fondations et d’organisations internationales qui militent pour le développement d’une agriculture intensive en Afrique, notamment en favorisant le développement des biocarburants et l’introduction des semences et fertilisants à « hauts rendements ». Parmi ces grandes fondations, on distingue notamment la Bill and Melinda Gates Foundation, chantre de « la révolution verte en Afrique » et ardent promoteur de l’introduction des OGM sur le continent. A ce jour, on ne peut pas dire que Soros et consorts soient parvenus à leurs fins, toutefois ils façonnent l’environnement à travers des modifications réglementaires, des partenariats avec les grands groupes semenciers internationaux mais aussi le soutien à des sociétés semencières locales ou encore des programmes d’assistance et de dons de semences aux petits paysans.


Vous citez, parmi les actions d'influence de Soros sur les médias, les cas de la Fondation Hirondelle et du Monde Afrique. Visez-vous particulièrement Serge Michel qui est membre du Conseil de l'un et rédacteur en chef de l'autre ?

Nous n’avons à aucun moment visé Serge Michel et ne disposons d’aucune information concernant les relations qu’il pourrait entretenir avec George Soros. On notera toutefois avec intérêt qu’outre les éléments que vous mentionnez, l’intéressé est par ailleurs co-fondateur du Bondy Blog et membre de l’ICIJ (l’International Consortium of Investigative Journalists qui s’est récemment distingué dans le cadre des Panama Papers, NDLR), tous deux connus pour avoir également bénéficié de subsides de la fondation Soros.


Quand on observe RFI, France 24, Le Monde Afrique, le Point Afrique, Jeune Afrique, La Tribune Afrique, Slate Afrique, etc., peut-on dire que Soros et plus généralement les USA, déploient plus de moyens que la France pour influencer l'Afrique ?

Nous ne disposons pas de suffisamment d'éléments d'analyse et de comparaison sur ces supports pour répondre sur cette base, mais la volonté des Etats-Unis d’accroître leur soft power en Afrique est effectivement un élément que nous soulignons dans le livre, tandis qu’a contrario l’apparent recul du soft power français sur le continent africain est un constat que font nombre d'observateurs. Cela étant, les changements récents à la tête des deux Etats pourraient contribuer à modifier la donne.


Pourquoi, politiquement, Soros serait-il favorable à Alassane Ouattara ou à Helen Johnson Sirleaf, mais opposé à Joseph Kabila, à Paul Biya ou à Ali Bongo ?

Les trois derniers ont en commun les doutes qui planent quant à la validité de leur élection et/ou leur volonté de se maintenir au pouvoir au mépris des règles constitutionnelles de limitation des mandats ; le respect des libertés fondamentales dans leurs pays respectifs est par ailleurs régulièrement mis en doute. Issus du « système » (tous deux ont travaillé pour les Nations Unies), Ellen Johnson Sirleaf et Alassane Ouattara affichent un plus grand respect du jeu démocratique. Pour autant, comme nous le soulignons dans le livre, ils ne sont pas exempts d’une surveillance de la part des ONG subventionnées par Soros, qui n’hésitent pas à dénoncer d’éventuels manquements en termes de gouvernance.


Vous affirmez que l'association Sherpa de William Bourdon est soutenue par Soros. Ainsi, Soros serait-il impliqué dans les procédures dites des Biens mal acquis ?

Nous n’avons pas d’information nous permettant d’affirmer l’existence d’une implication directe, mais il est effectivement avéré que la fondation de George Soros, OSF, et plusieurs ONG qu’il finance (Amnesty International, Global Witness ou encore Human Rights Watch), ont été ou sont partenaires de Sherpa, l’association qui est à la manœuvre dans la procédure dite des Biens mal acquis. Et on peut souligner que le premier financement de Soros à Sherpa dont nous ayons la trace coïncide avec l’année de dépôt de la première plainte, en 2007.


Soros est-il à la manœuvre contre la gouvernance très contestée de Jacob Zuma en Afrique du Sud ?

Sans aller jusqu’à dire que Soros serait à la manœuvre contre le Président Zuma, on note que les réseaux Soros « soutiennent avec bienveillance » une partie des opposants et détracteurs du Président sud-africain Jacob Zuma. On pourra notamment citer l’Open Democracy Advice Centre (partie prenante de la campagne Save South Africa), qui bénéficie de subventions d’Open Society Foundations for South Africa (OSF-SA), mais aussi le collectif de journalistes Amabunghane, également financé par OSF-SA, et qui est à l’origine de nombreuses révélations concernant les affaires de corruption du clan Zuma.    

Est-il engagé contre les mouvements terroristes tels que AQMI, Boko Haram ou les Shebabs ?

Bien que certaines des ONG qu’il finance publient des rapports sur la question - on pensera notamment à Amnesty International ou Human Rights Watch -, on ne peut pas vraiment dire que George Soros témoigne d’un tropisme particulier pour la problématique terroriste.


Au final, diriez-vous que le bilan de son action philanthropique est plutôt positif ou négatif pour l'Afrique ?

Il est difficile de répondre de manière globale à cette question. L’action de Soros diffère en effet d’un pays à l’autre du continent. Par ailleurs, nous n’avons pas mis en place à ce jour d’indicateurs permettant de répondre en toute objectivité à cette question. Intuitivement nous serions tenté de dire que si ponctuellement son action peut revêtir des aspects positifs, plus généralement elle vise à soutenir des intérêts qui, à terme, ne sont pas forcément ceux des peuples africains.

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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeMar 30 Mai 2017 - 1:39

Adam a écrit:
Citation :

Les réseaux Soros en Afrique : « Entre contradictions et cynisme, la frontière est ténue…»





AFRIQUE - toutes l'actualités 2705-410

Mais que fait exactement le milliardaire George Soros en Afrique? Trois spécialistes des relations internationales, formés à l’Ecole de Guerre Economique, ont enquêté sur le sujet. Ils viennent de publier un livre: « Les réseaux Soros à la conquête de l’Afrique ». Deux des trois auteurs, Stéphanie Erbs et Vincent Barbé, ont bien voulu répondre aux questions de l’Agence Ecofin.


Au final, diriez-vous que le bilan de son action philanthropique est plutôt positif ou négatif pour l'Afrique ?

Il est difficile de répondre de manière globale à cette question. L’action de Soros diffère en effet d’un pays à l’autre du continent. Par ailleurs, nous n’avons pas mis en place à ce jour d’indicateurs permettant de répondre en toute objectivité à cette question. Intuitivement nous serions tenté de dire que si ponctuellement son action peut revêtir des aspects positifs, plus généralement elle vise à soutenir des intérêts qui, à terme, ne sont pas forcément ceux des peuples africains.

Philanthropie disent ils Smile  !!
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeMer 31 Mai 2017 - 16:56

Citation :
Côte d'Ivoire: accord entre le gouvernement et les "démobilisés"


AFP 31/05/2017


Un accord a été trouvé entre le gouvernement ivoirien et les rebelles "démobilisés", venus de leur fief de Bouaké, dix jours après leur mouvement de colère qui s'était soldée par quatre morts lors de la dispersion d'une de leurs manifestations, ont déclaré des responsables des deux camps.

"Un accord a été trouvé. On ne paie pas les primes (revendiquées) mais nous avons trouvé un terrain d'entente", a affirmé à l'AFP le ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko. "Le gouvernement nous a fait de belles propositions que nous avons acceptées. Nous sommes satisfaits et la protestation est terminée", a ajouté Diomandé Megbé, le porte-parole du mouvement.
Aucune des deux parties n'a souhaité révéler le contenu de l'accord.

Les "démobilisés" sont d'anciens rebelles qui n'ont pas été intégrés à l'armée, contrairement aux soldats qui se sont mutinés en janvier et mai à Bouaké et dans d'autres villes de Côte d'Ivoire pour obtenir le versement de primes.
Environ 6.000 "démobilisés" réclamaient eux aussi des primes, de 18 millions de francs CFA de primes (27.000 euros) chacun, alors que les 8.400 soldats mutinés ont obtenu 12 millions de F CFA par tête (18.000 euros) après avoir mené leurs deux mouvements.

Les évènements de mai ont fait cinq morts dans les rangs des "démobilisés", dont quatre lors de la dispersion le 23 mai de leur attroupement par les forces de sécurité à Bouaké, ancien fief de la rébellion des années 2002-2011 et épicentre des récents troubles. Un autre démobilisé a été tué par des soldats mutinés.

Lors de sa visite à Bouaké, la ministre de la Solidarité Mariatou Koné avait déclenché la colère des "démobilisés" en leur rappelant que le gouvernement avait mis en place des "projets" (aides à la création d'entreprises notamment) pour eux.

https://www.lorientlejour.com/article/1054682/cote-divoire-accord-entre-le-gouvernement-et-les-demobilises.html
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeSam 17 Juin 2017 - 21:38

Citation :
L'UA inquiète du regain de tension entre Djibouti et l'Erythrée


AFP 17/06/2017


L'Union africaine (UA) a fait part de son inquiétude, samedi, face à la tension provoquée par la résurgence d'un différend territorial entre Djibouti et l'Erythrée à la suite du retrait de soldats du Qatar déployés dans le secteur disputé entre les deux voisins de la Corne de l'Afrique.

Le président de la commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat, a appelé dans un communiqué au "calme et à la retenue" après que Djibouti eut accusé l'Erythrée d'avoir profité du retrait du contingent du Qatar pour occuper la partie de territoire revendiquée par les deux pays à leur frontière.

Le retrait annoncé mercredi par le Qatar fait suite à la crise qui a éclaté entre le petit émirat gazier du Golfe et l'Arabie saoudite et ses alliés qui l'accusent de soutenir le "terrorisme" islamiste. Le Qatar - qui rejette ces accusations - n'a pas précisé les effectifs de sa force d'observation déployée en 2010 entre l'Érythrée et Djibouti. Djibouti comme l'Erythrée entretiennent de bonnes relations avec l'Arabie et ses alliés des Emirats arabes unis et ont pris leur parti dans le conflit avec le Qatar.

Jeudi, le ministre djiboutien des Affaires étrangères, Mahmoud Ali Youssouf, avait accusé Asmara de "déployer ses forces" dans la région de Doumeira disputée entre les deux pays sur la mer Rouge. "Djibouti est un pays pacifique et nous donnons la priorité aux solutions diplomatiques", avait-il ajouté. "Mais si l'Erythrée persiste dans sa recherche de solutions militaires, Djibouti est prêt à cette éventualité".

Dans un communiqué samedi, l'Erythrée n'a pas réagi directement à ces accusations, indiquant qu'elle ne répondrait pas aux "informations - factuelles et spéculatives - produites ces derniers jours". "Le gouvernement érythréen fera savoir son point de vue quand il aura obtenu des informations complètes sur l'ensemble de cette histoire", a précisé le ministère de l'Information à Asmara.

Les deux voisins entretiennent des relations très différentes avec les puissances extérieures. Djibouti abrite des bases militaires française et américaine et la Chine en construit une à son tour sur le petit territoire. De son côté, l'Erythrée est généralement considérée comme un Etat paria, tandis que le port de Djibouti sert de débouché aux importations et exportations de l'Ethiopie, grand ennemi régional de l'Erythrée.

"La commission de l'UA, en étroites consultations avec les autorités djiboutiennes et érythréennes, a entrepris de déployer une mission à la frontière érythréo-djiboutienne pour établir les faits", a ajouté l'UA samedi. "Le président de la commission se tient à la disposition de Djibouti et de l'Erythrée pour les aider à normaliser leurs relations et promouvoir des relations de bon voisinage".

Les relations entre les deux pays de la Corne de l'Afrique s'étaient tendues après une incursion en avril 2008 de troupes érythréennes vers Ras Doumeira, promontoire stratégique surplombant l'entrée de la mer Rouge au nord de la capitale, Djibouti. Les deux pays s'étaient opposés à deux reprises en 1996 et 1999 pour cette zone.

L'Erythrée et Djibouti avaient signé en juin 2010 un accord sous les auspices du Qatar pour résoudre par un accord négocié leur conflit territorial et des soldats qataris avaient été déployés dans les zones disputées dans l'attente d'un accord final entre Djibouti et Asmara.

https://www.lorientlejour.com/article/1057789/lua-inquiete-du-regain-de-tension-entre-djibouti-et-lerythree.html
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeJeu 22 Juin 2017 - 20:10

Citation :
Le romancier guinéen Tierno Monénembo récompensé par l'Académie française


AFP 22/06/2017


L'écrivain guinéen Tierno Monénembo a été distingué jeudi par la plus prestigieuse distinction de l'Académie française, le Grand prix de la francophonie.

Le romancier, auteur notamment du "Terroriste noir" récit sur la vie d'Addi Bâ, un Peul de Guinée, héros de la Résistance française, membre du premier maquis des Vosges et fusillé par les nazis en 1943, est également connu pour avoir dénoncé le silence de la communauté internationale après le massacre de plus de 150 civils par l'armée en septembre 2009 à Conakry.

"La Guinée se meurt, le monde a le droit de le savoir, le monde a le devoir de s'en indigner. Les Guinéens méritent la compassion des autres nations", avait écrit l'écrivain dans une tribune publiée par Le Monde affirmant "la Guinée se meurt, et il y a cinquante ans que cela dure: cinquante ans d'indépendance, cinquante ans d'enfer!".

Auteur d'une douzaine d'ouvrages, Tierno Monénembo, 69 ans, grande voix de la littérature africaine, possède un style unique alternant gravité et légèreté.Le grand prix de la Francophonie est doté de 30.000 euros.Au total l'Académie française a établi un palmarès qui comprend 63 distinctions

.Parmi les personnalités honorées figurent le comédien Philippe Caubère, prix du Théâtre et le chanteur Gérard Manset récompensé par la Grande médaille de la chanson française. L'écrivain Charles Juliet, 82 ans, a reçu le Grand prix de littérature pour l'ensemble de son oeuvre tandis que le cardiologue franco-libanais François Boustani a reçu la Grande médaille de la francophonie.

Le cinéaste Stéphane Brizé, réalisateur notamment de "La loi du marché" a été récompensé par le prix du cinéma René Clair.

Auteure remarquée du roman "Tropique de la violence" sur la tragédie des kwassa-kwassa entre les Comores et Mayotte, Nathacha Appanah a reçu quant à elle le prix Anna de Noailles. Du côté de la poésie, le grand prix a été remis au poète haïtien Anthony Phelps pour l'ensemble de son oeuvre.Chaque année, l'Académie française remet ses prix dans tous les domaines de la culture qui font usage de la langue française.

https://www.lorientlejour.com/article/1058760/le-romancier-guineen-tierno-monenembo-recompense-par-lacademie-francaise.html  
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeMar 27 Juin 2017 - 13:16

Citation :

George Soros accusé d'avoir voulu renverser le pouvoir en Guinée équatoriale



Un mercenaire britannique impliqué dans une tentative de coup d'Etat en 2004 contre le président Teodoro Obiang a accusé le financier américain George Soros et l'avocat de Transparency international William Bourdon d'avoir voulu renverser le régime.



AFRIQUE - toutes l'actualités 5951de10

Simon Mann, 65 ans, est venu témoigner en faveur de Teodorin Obiang, fils du président équato-guinéen, jugé à Paris dans l'affaire dite «des biens mal acquis», devant le tribunal correctionnel de Paris. Condamné à 34 ans de prison en Guinée équatoriale pour tentative de coup d'Etat, Simon Mann avait été gracié par le président Obiang puis libéré en 2009.

«Je n'ai pas de preuve écrite», a-t-il averti avant de livrer son récit. A la barre, le sexagénaire en costume sombre a affirmé avoir en 2011 averti le président Obiang que le financier américain George Soros et l'avocat de Transparency international William Bourdon, ainsi que deux autres protagonistes du coup d'Etat raté de 2004, l'opposant en exil Severo Moto et l'homme d'affaires Ely Khalil, avaient l'intention de renverser le gouvernement. Transparency international est partie civile au procès Obiang.

«J'ai expliqué au président qu'il pourrait être usé à ces fins de n'importe quel moyen», a-t-il poursuivi. Selon lui, le président Obiang lui a alors montré un email de 2007 «du bureau d'Ely Khalil à William Bourdon, qui mettait en cause le comportement du vice-président», Teodorin Obiang.

Selon Simon Mann, les individus qu'il a mis en cause auraient donc envisagé toutes les options, y compris légales. Questionné par la présidente, il a affirmé qu'il n'avait pas été payé pour sa déposition devant le tribunal, mais défrayé.

Parlant avec calme mais semblant bouillir de l'intérieur, William Bourdon a dénoncé un «procédé qui atteint le paroxysme de la salissure», un procédé d'une «extrême gravité». Il a demandé que ces mises en cause soient actées, annonçant qu'il se réservait la possibilité d'engager des poursuites.

L'avocat de Teodorin Obiang, Maître Emmanuel Marsigny, a expliqué avoir obtenu le fameux email de 2007 car il se trouvait dans les pièces de la défense de l'organisation humanitaire CCFD-Terre Solidaire, qui avait été poursuivie en diffamation par le président équato-guinéen.

William Bourdon a de son côté affirmé que son contradicteur procédait ainsi en sachant qu'il n'avait pas la liberté de se défendre, sauf à violer le secret qui s'impose à lui dans le cadre d'un incident disciplinaire entre avocats survenu il y a plusieurs années.

Avant cet incident, le tribunal a vu défiler à la barre plusieurs témoins des parties civiles. Entrepreneurs, journalistes, ils ont décrit la Guinée équatoriale comme un pays où règnent la «cleptocratie» et la «corruption». Un journaliste équato-guinéen, exilé en Espagne, a affirmé qu'il était dans son pays interdit de faire voir au peuple ce qui se déroulait devant la justice française.

Daniel Lebègue, président d'honneur de Transparency international, a quant à lui estimé que l'argent des «biens mal acquis» appartenait aux citoyens de Guinée équatoriale. «Ce dossier emblématique aura et a déjà un écho immense non-seulement en Afrique mais partout dans le monde où les gens luttent pour l'Etat de droit et pour faire reculer la corruption», a-t-il déclaré.

Le procès de Teodorin Obiang, accusé de s'être frauduleusement bâti en France un patrimoine considérable, doit durer jusqu'au 6 juillet.

#Source

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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeJeu 29 Juin 2017 - 12:54

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Idris Deby se lâche : « l’Occident finance des groupuscules pour déranger les gouvernements africains, surtout les francophones ».


AFRIQUE - toutes l'actualités 51507910

Entre Paris et N’Djamena, l’ambiance relationnelle est depuis quelques temps à la « je t’aime, moi non plus ». Lors d’un entretien avec des journalistes de RFI, Le Monde et TV 5, le président tchadien, Idriss Deby Itno adresse des piques bien senties à l’Occident en général, et surtout à la France qu’il ne porterait plus dans son coeur, même s’il n’échappe pas à l’observateur que ce dernier pays est à l’origine de son arrivée au pouvoir il y a 27 ans, et surtout, qu’il doit d’avoir conservé le pouvoir en 2006 et 2008 à deux interventions françaises au temps de Chirac puis de Sarkozy, alors qu’il était à la merci d’une rébellion qui avait déjà, à chaque fois, assiégé le « Palais Rose », et se trouvait à deux doigts de cueillir son locataire.

Mais derrière cet Occident, qui, on le voit bien, n’est plus qu’une entité générique, on voit d’autant plus bien la France que l’Hexagone est engagée au premier chef, quand elle n’y est pas le seul pays d’Occident, sur tous ou presque tous les théâtres où est indexée l’implication négative de « l’Occident ». C’est le cas de l’intervention française en Libye avec un prétendu mandat de l’Onu. « Je savais très bien ce qu’allait devenir ce pays sans Kadhafi. J’étais un des rares chefs d’Etat à protester – contre l’intervention de l’OTAN – et à annoncer que les conséquences seraient dramatiques. Les Occidentaux sont totalement responsables. C’est le manque de vision de l’Occident qui a créé cette situation ».

C’est encore le cas des violations des droits de l’homme en Centrafrique où, semble-t-il, la France et le Tchad se livreraient à une lutte d’influence : « Je ne peux pas croire que l’armée tchadienne soit bonne au Mali et mauvaise en RCA. Quoi qu’il en soit, puisque ce rapport a été rendu public, la justice a été saisie et une enquête ouverte pour savoir ce qui s’est réellement passé. (…) Mais vous savez, il y a des pays dont les soldats ont fait des bêtises et qui jugent mal le rôle du Tchad alors que celui-ci était neutre… Qui a armé les anti-balaka avec des grenades, des kalachnikov ? Qui a créé les affrontements entre chrétiens et musulmans ? Ce n’est pas le Tchad. Il faut demander à la France de faire une enquête. On a étiqueté le Tchad pour ne pas être accusé seul. C’est malhonnête…», affirme-t-il, avant d’alluder aux mœurs de la France : « L’homosexualité, la pédophilie, ça n’existe pas dans nos traditions. Si l’on s’en prend au Tchad, c’est parce qu’il existe une haine contre notre armée qui a fait des sacrifices énormes pour protéger les intérêts des Occidentaux dans tous ses pays. Il y a des gens, des pays, des organisations qui nourrissent une haine contre le président Déby et contre l’armée tchadienne et c’est pour eux un moyen de se faire payer ». Pour ne pas arrêter en si bon chemin sa démarche visant à mettre le doigt où cela fait mal, Idriss Deby voit dans la résurgence des conflits sociaux dans son pays, la main noire de « l’Occident » (en fait de la France) : « l’Occident finance des groupuscules pour déranger les gouvernements africains, surtout les francophones. (…) Quand le Tchad arrête, juge, emprisonne une personne, il ne fait qu’appliquer ses lois ».

La question de la souveraineté monétaire est également évoquée par le chef de l’Etat tchadien qui pense, comme son homologue guinéen, Alpha Condé, qu’il faut rompre le cordon qui lie –de manière asservissante pour l’Afrique- le pays des Gaulois et le continent « berceau de l’humanité ». En témoignent les deux questions suivantes et les réponses qui s’en suivent :

– Comment envisagez-vous vos relations avec la France après l’élection d’Emmanuel Macron ?

Le Tchad a toujours eu des relations excellentes avec Paris, même si nous estimons que les questions de « pré carré », de « Françafrique » doivent être arrêtées. Les Français n’en veulent pas, les Africains non plus. Le président de la Guinée, Alpha Condé, a dit qu’il faut couper ce cordon. Je suis du même avis et que nous ayons désormais des relations amicales, basées sur les intérêts réciproques. (…) Nous ne pouvons plus avoir des relations de maître à élève ou de maître à sujet.

– Faut-il mettre un terme au franc CFA ?

Il y a une convention entre la France et les pays africains qui a été faite au lendemain des indépendances. Le président Hollande était ouvert à une renégociation. Il appartient maintenant aux chefs d’Etat africains, comme je le pense, de renégocier cette convention qui nous lie à une monnaie qui n’est pas la nôtre avec une parité fixe. Le seul intérêt du franc CFA, c’est d’avoir 14 pays avec une monnaie commune. Il faut que les 14 pays restent regroupés et qu’ils renégocient pour que le Trésor français ne nous gère plus. C’est à nous de gérer notre monnaie avec notre banque centrale. Au niveau du conseil d’administration de notre banque centrale, nous avons trois Français qui siègent avec le droit de véto. Où est alors la souveraineté monétaire ? Comment voulez-vous que l’Afrique se construise ? D’ailleurs nos collègues d’Afrique anglophone, lusophone, arabophone nous disent que si nous connaissons aujourd’hui des malheurs, c’est à cause de vous, francophones.

Il faut rappeler qu’en janvier dernier, Idriss Deby affirmait déjà que » Le moment était venu de revoir en profondeur les accords monétaires » avec Paris.

Ajoutons à cela le fait qu’il y a quelques années, le ministre de la Communication tchadien, en visite à Yaoundé au Cameroun, déclarait lors d’une conférence de presse que 40% des armes saisis chez les terroristes de Boko Haram par les forces armées camerounaises et tchadiennes étaient de fabrication française. Une déclaration qui valait bien son pesant d’insinuation, et qui n’avait rien à voir avec un propos innocent.

Le moins qu’on puisse dire est que le Tchad, à travers ses dirigeants n’est plus à court de révélations sur ses relations avec la France (ou « l’Occident » pour les amateurs de périphrases). C’est par exemple le cas quand l’ancien maquisard devenu président depuis 1990 révèle que l’alternance à la tête du Tchad dont on lui rebat tant les oreilles aurait pu avoir lieu depuis 2006, mais que c’est la France qui a tout traficoté pour l’empêcher de réaliser cette action qui aurait pu être historique. « J’aurais souhaité m’arrêter en 2006 après mon second mandat. J’aurais alors cédé le pouvoir. Mais la guerre a éclaté. Des mercenaires ont attaqué N’Djamena. Et alors que je ne le voulais pas, la France est intervenue pour changer la Constitution. Il y a un constitutionnaliste dont je ne connais même pas le nom qui est venu ici. J’ai dit que je ne voulais pas changer la Constitution mais ils sont passés par leurs arcanes et ont changé la Constitution ».

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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeJeu 29 Juin 2017 - 14:50

RWANDA

plusieurs officiers supérieurs de l'armée française confirme les livraisons d'armes aux Hutus pendant le conflit qui a vu 1 millions de tutsis se faire génocider. Par ailleurs plusieurs plaintes contre la banque BNP Paribas viennent d’être déposées. Cest via cette banque que les achats d'armes ont été réalisées par la DGSE, auprès de l'afrique du sud puis livré au hutus. Hubert Vedrine est directement mis en cause. in fine, les accusations de Paul Kagamé s'avèrent être exactes. Une saisine du TPI est à prévoir. Ce dossier va faire du bruit.

http://www.europe1.fr/international/genocide-au-rwanda-la-france-aurait-ordonne-le-rearmement-des-genocidaires-hutus-3373814

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Shugan188
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeVen 30 Juin 2017 - 15:03

http://afrique.le360.ma/senegal/medias/2017/06/30/13036-video-senegal-france24-se-fait-lyncher-apres-un-reportage-sur-la-casamance-13036
Citation :

Vidéo. Sénégal: France24 se fait lyncher après un reportage sur la Casamance

Le 30/06/2017 Par Mar Bassine

#Sénégal : Alors que les Sénégalais estiment que la paix est définitivement revenue en Casamance, les chaînes du groupe France Média Monde réveillent les vieux démons en s'intéressant de trop près aux rebelles. Sur les réseaux sociaux, les commentaires sont d'une rare violence envers France24.

A quoi servent France24 et Radio France Internationale? C'est la question que les réseaux sociaux sénégalais se posent depuis quelque temps. En l'espace de trois semaines, les chaînes du groupe public France Media Monde ont diffusé tour à tour des reportages sur la Casamance avec des interviews de Salif Sadio, chef des rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC). Cette démarche en a surpris plus d'un au Sénégal où on trouve que la coïncidence est troublante avec les récents développements dans la découverte de ressources naturelles.

L'étonnement des Sénégalais est d'autant plus grand qu'en réalité, ces deux chaînes n'ont jamais recueilli d'interviews des chefs rebelles, notamment au moment où l'on pouvait parler de conflit. Aujourd'hui, que tout s'est calmé et que l'unique soutien qu'ils avaient en la personne de Yahya Jammeh est déchu, France24 et RFI veulent remuer le couteau dans la plaie casamançaise.

Depuis la diffusion du reportage qui tourne en boucle sur France24, les réactions se multiplient, surtout devant le mutisme des autorités sénégalaises qui étaient pourtant au courant. Puisque la chaîne a essayé d'avoir un entretien avec le ministre des Forces armées ainsi que le chef d'état-major. C'est pourquoi cette internaute surnommée Galsen Made s'étonne en ces termes: "Donc France24 a diffusé un reportage sur la rébellion en Casamance, alors que le sujet est interdit à notre presse".

"Je dénonce le comportement irresponsable et dangereux de ces deux médias français. A l'heure des découvertes d'importants gisements de pétrole, de gaz et de zircon dans notre pays, ces terroristes du MFDC ne doivent pas s'exprimer sur des chaînes françaises de la sorte pour créer de la zizanie et faire des appels du pied à des forces ténébreuses qui sèment le mal en Afrique et dans le monde", écrit le docteur Alboury Ndiaye, bloggeur à ses heures perdues.

En diffusant ces reportages, les deux chaînes offrent aux rebelles une visibilité, voire une légitimité qu'ils n'ont jamais eues, ni en Casamance et encore moins à l'échelle internationale. Ces reportages ont été diffusés quelques semaines après que le pétrolier Total a obtenu le limogeage d'un ministre de l'Energie qui ne voulait pas signer avec lui le contrat d'attribution d'une zone offshore potentiellement riche en hydrocarbures.

Cela confirme, malheureusement, l'idée selon laquelle des forces occultes veulent maintenir une pression, aussi légère soit-elle, sur le Sénégal en montrant que, malgré les apparences, il est aussi facile de le déstabiliser que La Libye, la Côte d'Ivoire, le Rwanda, etc. Ce sont autant de pays qui ont connu des conflits et des abominations dans lesquelles la main de la France est clairement visible.

Sur la chaîne Youtube de France24, les réactions sont également les mêmes.

"Maintenant on a découvert du pétrole au Sénégal et cette chaîne française s'intéresse au problème casamançais, mais on sait que leur petit jeu commence par-là. Tout cela, c'est pour soulever le problème pour que ces rebelles casamancçais reprennent le combat et que ce dernier leur ouvre la porte pour mieux spolier nos ressources comme ils l'ont fait en Libye", écrit un internaute.

"Ce n'est pas du journalisme mais de l'apologie du terrorisme", renchérit un autre. Et de poursuivre: "Mais on n'est pas surpris vu la nature de France 24: un média rattaché au ministère français des Affaires étrangères et au service de la politique extérieure de la France, tout comme RFI. L'absurdité du combat de Salif Sadio: il pose des mines contre son propre peuple et en même temps prétend vouloir le libérer. Voilà un homme égoïste, qui a raté sa vie et que l'histoire le retiendra à jamais comme un lâche".
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités Icon_minitimeVen 30 Juin 2017 - 15:17

Il faut être solidaires avec nos frères sénégalais, contre ces "rebelles" de la Casamance, on est deux pays frères et proche, et on partage le même combat contre ces guerilleros .
Je me demande si la France ne met pas des coups de pressions au Sénégal par proxy médias. La Francafrique a toujours bon dos, surtout quand decouverte de ressources naturelles il y a.

Vive le Sénégal uni. En plus j'aime beaucoup ce pays, ses gens et sa culture. Plus proche de mon coeur que plusieurs pays arabo-musulmans, et en premier lieu le voisin de l'Est
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