messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Économie marocaine Lun 12 Sep 2016 - 11:41
Rappel du premier message :
Citation :
Le groupe chinois Haite sur le site du futur complexe industriel et résidentiel près de Tanger
French.xinhuanet.com 2016-09-11 09:41:24 RABAT, 10 septembre (Xinhua) -- Une délégation de la société aéronautique chinoise Haite se trouve au Maroc pour les premières étapes logistiques du futur complexe industriel et résidentiel de Tanger (nord), a-t-on appris samedi auprès de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.
Le dossier a rempli toutes les conditions juridiques et administratives, précise-t-on. Cette visite s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d'accord signé entre le Maroc et Haite le 12 mai dernier à Beijing, rappelle un communiqué du Conseil de la région.
Selon le ministre marocain de l'Industrie, Moulay Hafid Elalamy, ce projet de 10 milliards de dollars s'étendra sur une superficie oscillant entre 1.000 et 2.000 hectares. Il pourra accueillir, outre de nombreuses entreprises, quelque 300.000 résidents.
La délégation chinoise a tenu vendredi plusieurs réunions techniques avec les acteurs concernés par le projet et visité les sites industriels de Tanger, notamment le complexe portuaire de Tanger Med et la zone d'Aïn Dalia, qui abritera le chantier de la cité industrielle.
Selon le communiqué du Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, les parties concernées par ce projet d'envergure ont réitéré leur engagement à respecter les délais de réalisation prévus.
La délégation chinoise a salué les efforts déployés par les parties concernées par le projet. Celui-ci constitue un jalon important pour conforter davantage les relations économiques bilatérales, ainsi qu'un stimulateur d'investissement et de croissance économique pour le Maroc, d'autant plus que ce chantier s'érige en un nouveau modèle qui assure l'équilibre entre les dimensions économiques et sociales.
En attendant des détails du département de MHE, je ne fais pas trop confiance à El omari surtout à l'approche des élections.
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
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Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 29 Juil 2017 - 16:13
simplet@, On peu pas faire sortir autant d'argent, il faut des justifactifs, donc on a fait dans l'évasion fiscale, fuite de devise et blanchiment d'argent (ce sont des annnées de prisons!). Cependant, il est inconcevable de constituer une réserve en devises de 5 années voir quelque mois, c'est pas rentable et illogique, car personne n'a l'assise pour une si long durée..
Mais, si c'est vrai, au pire des Scénario c'est que les rats quittent le navire qui coule, Scénario moyen, les investisseurs marocains n'ont aucune confiance dans notre économie, donc le navire vas à la dérive!
En tous cas, ça mérite des explications, mais Boussaid, M.Economie, dit que les fondements de notre économie sont solide! Biensûr il vas pas te dire autre choses
En tous cas, même nos riches sont mchrmlin , Ssiba partout. Hadak BCIJ, il s'attaque pas à ça.
Dernière édition par Silent Urban SERE le Dim 30 Juil 2017 - 3:29, édité 1 fois
simplet General de Brigade
messages : 3183 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 29 Juil 2017 - 17:22
Silent Urban SERE a écrit:
Cependant, il est inconcevable de faire 5 années, voir quelque mois de réserves en devises, c'est pas rentable et illogique car personne n'a l'assise pour une si long réserve.
j'ai pas compris ce que tu veux dire .
qui t'a dis que des réserves vont resté bloquer 5 ans dans les comptes des importateurs. c'est juste un manège pour mettre le maximum de devise a l'abris. les banque vont attendre juste le temps que le dirhams fléchi par rapport au dollars et ils vont les remettre sur le marché pour toucher le bénéfice
exemple
aujourd'hui les banques achetent le dollars a 9.50 dhs
si apres 3 mois le dollars vaudra 13 dhs
je te laisse faire le calcul pour 1 milliard $ .
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
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Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 29 Juil 2017 - 17:50
Le terme "Bloqué" était un piége qui n'était pas destiné à toi cher Simplet, 7achak, mais à un membre du furum négacioniste de la spéculation
Cher Simplet, tout ça est illégale. Et c'est automatique que le dirham baissera face au dollars dès la 1ére heure et ce,sans spéculation.
En plus, la spéculation sera continue, c'est un cycle infernale, et entrainera vers le bas la vraie économie, les dégàts de 4 milliards USD sont énorme, et seront éponger indirectement par les impôts des marocains, et la spéculation implique plus de spéculation continue dans le temps, et bloquera énormément d'argent sur une activité déstructrice de valeurs. Des entreprises qui créer de la richesse à travers le commerce et la production, vont se retourné vers des activités monétaires ou comment?!
Dernière édition par Silent Urban SERE le Dim 30 Juil 2017 - 3:26, édité 1 fois
simplet General de Brigade
messages : 3183 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 29 Juil 2017 - 18:25
Silent Urban SERE a écrit:
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Shugan188 Modérateur
messages : 5656 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 29 Juil 2017 - 19:57
Citation :
COMMUNIQUE RAPPORT ANNUEL DE BANK AL-MAGHRIB AU TITRE DE L’ANNEE 2016
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a reçu, aujourd’hui Samedi 5 Dhou Al Qiîda 1438 (29 juillet 2017) au Palais Royal de Tétouan, Monsieur Abdellatif Jouahri, Wali de Bank Al-Maghrib, qui a présenté au Souverain le Rapport annuel de la Banque centrale sur la situation économique, monétaire et financière au titre de l’exercice 2016. Dans son allocution devant Sa Majesté le Roi, Monsieur Jouahri a indiqué qu’en 2016, la croissance de l’économie nationale s’est nettement repliée, s’établissant à 1,2%, dans un contexte marqué par le ralentissement de l’économie mondiale et par des conditions climatiques défavorables. Ceci n’a pas manqué de se répercuter sur le marché du travail qui a enregistré une perte d’emplois et une nouvelle baisse du taux d’activité. Au niveau des équilibres macroéconomiques, il a affirmé que le déficit budgétaire a atteint 4,1% du PIB et que le déficit du compte courant s’est aggravé à 4,4% du PIB, tandis que les réserves de change ont poursuivi leur renforcement, couvrant ainsi plus de six mois et demi d’importations. Il a précisé que, dans ces conditions, l’inflation s’est stabilisée à 1,6%. Au regard de ces évolutions, a-t-il ajouté, Bank Al-Maghrib a maintenu l’orientation accommodante de sa politique monétaire en vue de soutenir l’activité économique. Elle a ainsi réduit son taux directeur à 2,25%, tout en poursuivant son programme de soutien au financement des très petites, petites et moyennes entreprises. Bank Al-Maghrib a également poursuivi les réformes inscrites dans son programme prudentiel visant à atténuer les risques encourus par les banques marocaines, qui sont parvenues à préserver un bon niveau de rentabilité et de capitalisation, grâce notamment à leur expansion en Afrique et à la diversification de leurs activités. Par ailleurs, M. Jouahri a indiqué que dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle loi bancaire, Bank Al-Maghrib a intensifié ses efforts pour finaliser la mise en place du cadre réglementaire des banques participatives ainsi que les circulaires relatives à la gestion des risques et à la protection de la clientèle. M. Jouahri a, par ailleurs, affirmé que les évolutions qui ont marqué l’année 2016 laissent conclure que notre économie présente encore des fragilités importantes et reste vulnérable aux aléas de la conjoncture internationale et des conditions climatiques. Malgré le maintien d’un niveau élevé d’investissement et en dépit des différentes stratégies sectorielles lancées ces dernières années et les mesures déployées pour améliorer le climat des affaires, notre économie, a-t-il précisé, reste toujours en quête d’une véritable voied’un modèle de développement qui la placerait durablement sur un sentier de croissance plus élevé. Pour relever ces défis, il est impératif d’initier une nouvelle génération de réformesmême d’améliorer la productivité et de renforcer la résilience de l’économie dans un environnement international incertain. C’est dans ce cadre que s’inscrit la flexibilisation progressive du régime de change. Cette réforme renforcera la capacité de notre économie à absorber les chocs externes et contribuera à préserver sa compétitivité. et à Sur un autre registre, M. Jouahri a indiqué que le défi de l’emploi ne peut pas être relevé seulement en réalisant des taux de croissance plus élevés, mais requiert également l’amélioration de la capacité du système d’éducation et de formation à répondre aux besoins du marché du travail, indiquant dans ce sens que la réforme du système éducatif s’impose aujourd’hui comme la priorité absolue pour notre pays. Il n’a pas manqué de souligner que ce chantier interpelle toutes les parties prenantes, en vue d’instaurer un climat de paix et de solidarité entre les différents acteurs afin d’assurer les meilleures chances pour la réussite de sa mise en œuvre et son aboutissement dans des délais raisonnables. Le renforcement du caractère inclusif de la croissance passe également par des politiques de redistribution de la richesse nationale pour atténuer les inégalités sociales et territoriales. A la fin, le Wali de Bank Al-Maghrib a déclaré qu’en dépit de ces défis internes, le Maroc continue sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi de jouir d’un statut d’îlot de paix et de stabilité dans la région et bénéficie d’une grande confiance sur la scène internationale. A cet égard, toutes les forces du pays, autorités, entreprises et partenaires sociaux, sont appelées à se mobiliser et à œuvrer pour transformer le bénéfice latent de cette confiance en retombées concrètes permettant d’accélérer la croissance et de renforcer son caractère inclusif.
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 29 Juil 2017 - 22:57
@Silent Urban SERE, il faut vraiment que tu arretes tes elucubrations. Tu n'as clairement pas les connaissances pour pouvoir tenir un debat sur les flux financiers. Le fait que tu nous sortes les acquisitions de banques Africaines est la preuve de ta profonde incompetence.
Je reitere ici mon conseil initial: Ecoutes, apprends avant de vomir des idioties qui polluent ce forum.
@Simplet, tu n'as pas tord de penser que les banques ont incites leurs clients a speculer sur la baisse du dirham (meme si ce n'est que 2.5%) encore faut-il qu'ils aient choisis la bonne monnaie sur laquelle se rabattre (en gros pas le dollars). Je l'avais explique sur ce forum C'est tout a fait legal et la preuve que nos banques sont bien gerees (l'ethique est un autre sujet mais ce n'est pas aussi blanc ou noir que certains le pensent... une monnaie surevaluee n'aide pas le pays), Par contre, les clients en question ne sont pas les exportateurs (en tous cas il ne representent qu'une faible partie) mais des hedge funds internationaux. Des que le message sur le fait que le dirham aurait un taux un peu plus flottant est apparu sur Bloomberg, tous les fonds Emerging Markets et Global Macro ont pris position. Ils vont voir leur banque qui va voir ensuite une banque Marocaine car le Dirham doit etre "cleared" au Maroc.
Il ne faut pas oublier un point, les avoirs en devises ne sont pas ce qui fait vivre un pays. Le Tresor peut les augmenter ou les reduire tres facilement (lancement d'obligations en Dirham suivi d'operation de change) De plus, n'oublions pas qu'une operation de couverture est une operation de duree limitee. Il faudra donc bien que ceux qui se sont couvert cloturent leur couverture.... certainement a perte car le dirham s'est apprecie par rapport au dollar. Et enfin, la prochaine fois que vous voulez changer la marge de variation du Dirham, ne le criez pas sur les toits avant de le faire. Il faut annoncer le jour meme. Maintenant il faudra attendre au moins six mois avant de pouvoir tenter le coups de nouveau (il faut que les contrats de couverture existants arrivent a maturite).
Donc, ne nous inquietons pas du mouvement des avoirs en devises. Ne nous inquietons pas de la speculation contre le Dirham non plus... car en definitive, un dirham fort aide les importateurs qui detruisent la production nationale. Un dirham deprecie rendra nos produits plus competitifs et nous incitera a acheter MAROCAIN (et avant cela, fabriquer Marocain car de nombreuses entreprises ne se cassent plus la tete et importent tout).
simplet General de Brigade
messages : 3183 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 30 Juil 2017 - 0:48
alphatango a écrit:
@Simplet, tu n'as pas tord de penser que les banques ont incites leurs clients a speculer sur la baisse du dirham (meme si ce n'est que 2.5%) encore faut-il qu'ils aient choisis la bonne monnaie sur laquelle se rabattre (en gros pas le dollars). Je l'avais explique sur ce forum C'est tout a fait legal et la preuve que nos banques sont bien gerees (l'ethique est un autre sujet mais ce n'est pas aussi blanc ou noir que certains le pensent... une monnaie surevaluee n'aide pas le pays), Par contre, les clients en question ne sont pas les exportateurs (en tous cas il ne representent qu'une faible partie) mais des hedge funds internationaux. Des que le message sur le fait que le dirham aurait un taux un peu plus flottant est apparu sur Bloomberg, tous les fonds Emerging Markets et Global Macro ont pris position. Ils vont voir leur banque qui va voir ensuite une banque Marocaine car le Dirham doit etre "cleared" au Maroc.
contrairement au pays occidentaux les transactions en devises au Maroc sont chapeauté par l'office de change, la source de l'information http://www.economie-entreprises.com c'est une revue sérieuse. Pour qu'une banque demande des grosses sommes en devise elle doit le justifier par la demande des importateurs qui dispose de compte en devise autorisé par l'office de change
alphatango a écrit:
Donc, ne nous inquietons pas du mouvement des avoirs en devises. Ne nous inquietons pas de la speculation contre le Dirham non plus... car en definitive, un dirham fort aide les importateurs qui detruisent la production nationale. Un dirham deprecie rendra nos produits plus competitifs et nous incitera a acheter MAROCAIN (et avant cela, fabriquer Marocain car de nombreuses entreprises ne se cassent plus la tete et importent tout).
c'est tout un débat, jusque la , la gestion de la monnaie a été l'une des rare réussite du pays
pour faire un choix il faut pas penser juste en économiste mais en politicien, la dépréciation aura une incidence direct sur le pouvoir d'achat et pourra déclencher des mouvement sociaux que le Maroc n'a pas a affronter
Pour améliorer la compétitivité, agissant d'abord sur le climat d'affaire combattant la corruption améliorant le secteur logistique améliorant la formation améliorant la gestion interne pour gagner en efficacité
la monnaie doit arriver a la fin de process et non au debut. surtout qu'on a une balance commerciale déficitaire
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
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Dernière édition par simplet le Dim 30 Juil 2017 - 1:25, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 30 Juil 2017 - 1:05
C'est le FMI qui nous a "proposé" cette mesure, ce taux de change relativement fixe, coûte de l'argent à l'Etat et réduit notre marge de manoeuvre monétaire. Mais cette gestion calamiteuse peut coûter encore plus chere.
Malheureusement, même avec notre système politique marocain, l'argent à été au dessus du contrôle politique, qui s'est avéré mou, et ceci est un danger sécuritaire majeur.
messages : 899 Inscrit le : 21/12/2008 Localisation : FRANCE Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 30 Juil 2017 - 11:09
Silent Urban SERE a écrit:
C'est le FMI qui nous a "proposé" cette mesure, ce taux de change relativement fixe, coûte de l'argent à l'Etat et réduit notre marge de manoeuvre monétaire. Mais cette gestion calamiteuse peut coûter encore plus chere.
Malheureusement, même avec notre système politique marocain, l'argent à été au dessus du contrôle politique, qui s'est avéré mou, et ceci est un danger sécuritaire majeur.
je vois que tu fais parti de ceux qui ne voient que la moitié vide du ver.... tout est mal gérer pour cette tranche de personnes...tout est calamiteux... tu mélange tout je baisse les bras quand à te répondre:hak balak:
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 30 Juil 2017 - 13:48
@Simplet, on est bien d'accord. Pour ce qui est des "couvertures de risque de change" / speculation sur le MAD, je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas de clients Marocains mais que c'est un trade qui a ete aussi fait par des fonds etrangers.
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 30 Juil 2017 - 17:33
Les fonds étrangers ne peuvent pas trader sur le MAD puisqu'il est inconvertible pour le moment. On ne peut échanger du MAD cotre des devises étrangères que si c'est en contrepartie d'une opération commerciale ou financière régilière dûment contrôlée par les banques et à postériori par l'office des changes.
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 30 Juil 2017 - 18:44
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 30 Juil 2017 - 20:40
mbarki_49 a écrit:
Les fonds étrangers ne peuvent pas trader sur le MAD puisqu'il est inconvertible pour le moment. On ne peut échanger du MAD cotre des devises étrangères que si c'est en contrepartie d'une opération commerciale ou financière régilière dûment contrôlée par les banques et à postériori par l'office des changes.
Tu te trompes, Il faut bien un acheteur ou un vendeur de l'autre cote (l'autre devise). Donc, on vend et achete du MAD. c'est une monnaie exotique (donc volume faible) mais il y a evidemment des trades. De plus, avec Simplet, nous parlions d'operations de couvertures ce qui implique l'utilisation de produits derives sur lesquels l'office de Change n'a aucun controle. Je mets en place un swap sur dirham (ma banque suisse a comme contrepartie une banque marocaine). Les deux parties mettent un montant (10-20% du notionnel) en compte de marge. L'office des Chqnge est oblige d'accepter le transfer car c'est lie au contrat ISDA qui est reconnu au Maroc. Lorsque le SWAP maturera on verra qui devra payer l'autre... Et si c'est la banque Marocaine, l'Office des Changes n'aura rien a dire car sinon cela remettrait en question tous les contrats pour transactions financieres que font les banques marocaines. Le monde merveilleux des produits derives fait que rien n'est sacre ou protege. Par exemple, les autorites de marche au Maroc tergiversent sur la loi autorisant les ventes "short" sur la bourse de Casa et tergiversent sur un marche a terme. Mais nous shortons des titres Marocains a longueur d'annee grace a des swap avec des custodians marocains. En gros, l'office des changes ne peut pas faire grand chose si on voit une opportunite. Le fait est qu'en temps normal, il n'y a pas grand chose a gagner sur le Dirham car le basket est connu et la liquidite faible. Mais si la BAM te dit a l'avance que le dirham vas se deprecier de 2.5%... comme tu as un leverage effectif de 8x, tu peux faire 20% sans rien avoir a faire...
Dès la mi-avril, à l’approche de la date supposée de l’entrée en vigueur du processus de flexibilisation des changes, les demandes de couvertures ont connu une forte hausse de la part d’opérateurs chez les banques marocaines.
Le rythme habituel de consommation de couvertures est de 7 milliards de DH (en devises) par… semestre. En juin, on en était à 7 milliards de DH par… semaine.
Sur la totalité du premier semestre, les couvertures ont donc consommé 45 milliards de DH en devises, soit 38 milliards de plus que d’habitude.
La partie “non légitime“ ou encore “illégale“ de cette couverture n’est pas encore déterminée avec exactitude. Ce qui est illégal, c’est de conclure des couvertures sans les adosser à de vraies opérations commerciales. 20 ou 25 milliards de DH est une estimation à la louche, car les contrôles sont encore en cours, par l’Office des changes notamment.
1) J'aurai aimé qu'il fasse une enquête sur le terrain, avec des leaks sous anonymat.
2) Depuis Avril, on a rien fait.
3) on nous dit, nous vous inquiétez pas, c'est juste des provisoins, pour des activités fictives, moi je me dit que les banques qui sont capable de monter cette razia, vont rien rendre et que ses provisoins sont consommé donc effectives. La preuve est que la BAM n'a rien récupèrer, et les banques lâcherons pas leurs devises pour le pauvre Dirham (jab Allah Al hamza).
4) Le déficit commercial bizarrement, se creuse de plus en plus, donc ça conforte les conclusions de (3), d'éxistance d'activités fictives.
5) le taux de change dirham vs euro est trés parlant, il est très solicité l'euro en ce moment sur le marché marocain.
6) Mais ne vous inquiétez pas les MRE arrivent, et sa camouflera l'histoire, et on dira, on n'a récupèrer nos devises.
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Il y a de plus en plus de divagations de la part de certains membres qui croient qu'ils savent tout sur tout et qui inondent le forum de leurs posts sans queue ni tête. Please les modos faites quelque chose !
kurahee Colonel-Major
messages : 2473 Inscrit le : 16/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 2 Aoû 2017 - 16:11
Bonne nouvelle pour les exportateurs marocains et une nouvelle opportunité pour le Maroc pour diversifier ses partenaires commerciaux.
Citation :
CMA CGM lance un service direct entre le Maroc à la mer Noire
CMA CGM, compagnie française opérant dans le transport maritime, va lancer le 21 août 2017 le service Black Sea Med Express, qui permet de relier les principaux pays du pourtour de la mer Noire (la Turquie, la Roumanie et l’Ukraine) à l’Algérie et au Maroc.
Le service Black Sea Med Express a été créé pour répondre spécifiquement à l’augmentation des échanges commerciaux entre les pays de la Mer Noire, la Turquie, l’Algérie et le Maroc, précise la compagnie maritime.
C’est le premier service de CMA CGM à offrir une connexion hebdomadaire entre les principaux ports des mers Noire et Egée avec le Nord du Maroc (Tanger et Casablanca) et de l’Algérie (Annaba). Le but est de développer l’activité entre la mer Méditerranée et la mer Noire avec des lignes courtes. Ce service global offre de multiples possibilités de desserte vers les pays du Sud de l’Europe de l’Est et de transbordement vers les marchés mondiaux
CMA CGM propose ainsi des temps de transit parmi les meilleurs du marché entre : Constanta étant relié à Casablanca (Maroc) en 16 jours, Ambarli (Turquie) à Annaba (Algérie) en 6 jours, Malte à Odessa (Ukraine) en 4 jours et Izmir (Turquie) à Malte en 2 jours, ajoute la Compagnie maritime d’affrètement – Compagnie générale maritime. L’escale proposée à Malte, hub de CMA CGM, permet de toucher l’ensemble des marchés mondiaux et offrent de multiples opportunités en transbordement et transport intermodal, grâce aux connexions efficaces avec les autres services du Groupe.
Le service Black Sea Med Express débutera le 21 août 2017 à Malte avec une flotte de quatre navires d’une capacité de 1700 EVP qui opèrent la rotation suivante : Casablanca, Tanger, Malte, Odessa, Constanta, Ambarli, Izmir, Malte, Annaba, conclut CMA CGM.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 6 Aoû 2017 - 22:19
Citation :
Le Maroc va accueillir la plus grande usine de dessalement au monde
Abengoa, une entreprise espagnole de l'énergie, a passé un accord avec le gouvernement marocain pour la construction d'une usine de dessalement d'eau de mer, alimentée par de l'énergie solaire. Une technologie prometteuse pour de nombreux pays confrontés à des pénuries d'eau potable.
À l’heure où la question écologique n’a jamais été aussi cruciale, le groupe industriel espagnol Abengoa, spécialisé dans le domaine de l’énergie, a signé un accord avec le gouvernement marocain. Celui-ci prévoit la construction de la plus grande usine de dessalement d’eau de mer au monde, opérée notamment grâce à l’énergie solaire.
Une fois achevée, cette usine devrait commencer à produire près de 275 000 mètres cube d’eau par jour — 150 000 pour une consommation alimentaire et 125 000 pour irriguer les 13 600 hectares de plantations situées près d’Agadir, au sud-ouest du pays — pour atteindre idéalement les 450 000 par jour, sa capacité maximum. Abengoa s’occupera du développement, de la construction et de la maintenance de l’usine pendant au moins 27 ans.
Deux processus existent actuellement pour dessaler l’eau de mer : une thermique et celle que l’on appelle l’osmose inversée. La première méthode consiste à extraire l’eau douce de l’eau de mer en chauffant le mélange. Alors que l’eau va se condenser, le sel et les impuretés vont demeurer sous forme solide. Les vapeurs d’eau sont ensuite placées dans un tube étanche afin d’être refroidies à l’eau de mer et transformées en eau liquide et pure. La seconde — celle utilisée par Abengoa dans le cas du projet marocain — consiste en une filtration de l’eau de mer à l’aide de puissantes pompes haute pression, ne laissant passer que les molécules d’eau.
C’est la première technologie qui est la plus répandue au Moyen Orient, notamment en Arabie Saoudite, où les usines thermiques sont alimentées par la chaleur perdue générée par les centrales électriques tournant au pétrole. Un procédé qui rend l’énergie quasiment gratuite sur ces terres riches en énergie fossile et proches de la mer.
Pour les pays importants du pétrole, il est donc bien plus simple d’utiliser l’énergie solaire, comme le fait le Maroc ou comme pourraient le faire de nombreux autres pays d’Afrique centrale. Il serait essentiel d’y installer une telle technologie, permettant aussi bien de traiter l’eau de mer mais également l’eau polluée des rivières. Malgré tout, ce type d’installation reste très coûteux comparé à l’extraction d’eau potable issue d’autres sources.
La signature d’un tel projet reste un bon signe pour les défenseurs des énergies renouvelables, le gouvernement marocain ayant annoncé que l’usine sera alimentée par la centrale solaire de Noor Ouarzazate.
Ce genre d’usine de dessalement de l’eau de mer est assez rare, avec seulement 21 000 installations du même genre dans le monde — pour la plupart situées au Moyen-Orient. Moins d’1 % de la population mondiale en dépend pour se fournir en eau potable. L’enjeu est pourtant de taille, étant donné ces deux chiffres : près de 4 milliards de personnes font face à des pénuries d’eau potable, tandis que 97,5 % de toute la masse d’eau sur terre est salée.
Avec une consommation moyenne — directe et indirecte, en comptant l’agriculture et l’utilisation industrielle — de 3,8 mètres cube d’eau par personne chaque jour, l’usine d’Abengoa pourra couvrir les besoins de près de 72 500 personnes.
Maintenant que nous sommes près de 7,5 milliards d’êtres humains sur cette planète, il faudrait ainsi près de 104 000 usines de ce type pour fournir de l’eau potable à tout le monde. Quand on voit les différents problèmes d’accès à l’eau potable, notamment en Afrique subsaharienne, cette solution pourrait être des plus bénéfiques.
QUELLE UTILISATION À L’ÉCHELLE PLANÉTAIRE ?
Mais un problème de taille s’oppose malgré tout à la généralisation de ce procédé : le coût. Déjà parce que ce sont des installations chères, mais aussi parce que, pour certains habitants des pays touchés par des crises d’eau, celle-ci, même à un prix jugé bas pour beaucoup, peut devenir une charge énorme.
Le Jülich Solar Institute, en Allemagne, a développé une petite distillation afin de produire 10 000 litres d’eau propre par jour, proposé au prix de 2 cents par litre. Seulement, une personne a besoin de 5 litres d’eau par jour. Ainsi, Klemens Schwarzer, scientifique allemand responsable du projet, estime auprès de DW que « si l’on considère une famille de huit personnes — deux adultes et six enfants — cela fait 40 litres, ou 80 cents par jour. Pour une famille africaine ne gagnant que quelques euros par jour, c’est beaucoup trop. »
Difficile de juger quelle serait la bonne solution : il faudra sûrement attendre la baisse de coût d’installation et l’arrivée d’une réelle volonté politique (commune ?) de régler le problème de l’eau potable dans certaines parties du monde.
Notre presse adore les superlatif : le plus grand d'afrique, le plus grand du monde, le plus grand du monde arabe, le plus grande de la zone MENA, etc etc
Fox-One General de Division
messages : 8005 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Le plus grand! je ne pense pas. Il y a celui d Israel avec 600000 m3/jour.
Ce n'est pas claire dans le titre, mais je pense qu'il s'agit de la plus grande usine de dessalement d'eau de mer alimentée par de l'énergie solaire.
Oui, vous avez raison.Même si ce n'est pas aussi claire dans le texte .
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 8 Aoû 2017 - 13:09
@Fox-One Je pense que c'est un contrat de type BOT (Build Operate Transfer). Abengoa prend tous les risques de construction. L'etat ne finance pas la construction. Il garanti un prix d'achat ou une marge beneficiaire sur une periode donnee pour que Abengoa recupere sa mise initiale avec un profit decent.
C'est le partenariat public prive. Rien de nouveau puisque la centrale de Jorf avait ete construite par ABB selon ce model (ABB a depuis vendu le tout mais c'est une autre histoire).
27 ans n'est pas le probleme, ce qu'il faut savoir c'est le prix auquel l'ONEE accepte contractuellement d'acheter cette eau ou la marge beneficiaire qui est consideree comme normale et comment elle est calculee (selon la maniere dont le contrat BOT a ete construit). Ensuite, il faudra voir le prix auquel l'etat (ou l'ONEE ou toute autre partie publique marocaine) doit racheter le bien et, potentiellement, le prix que devra payer Abengoa pour une extension du contrat d'operation.