messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Économie marocaine Lun 12 Sep 2016 - 11:41
Rappel du premier message :
Citation :
Le groupe chinois Haite sur le site du futur complexe industriel et résidentiel près de Tanger
French.xinhuanet.com 2016-09-11 09:41:24 RABAT, 10 septembre (Xinhua) -- Une délégation de la société aéronautique chinoise Haite se trouve au Maroc pour les premières étapes logistiques du futur complexe industriel et résidentiel de Tanger (nord), a-t-on appris samedi auprès de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.
Le dossier a rempli toutes les conditions juridiques et administratives, précise-t-on. Cette visite s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d'accord signé entre le Maroc et Haite le 12 mai dernier à Beijing, rappelle un communiqué du Conseil de la région.
Selon le ministre marocain de l'Industrie, Moulay Hafid Elalamy, ce projet de 10 milliards de dollars s'étendra sur une superficie oscillant entre 1.000 et 2.000 hectares. Il pourra accueillir, outre de nombreuses entreprises, quelque 300.000 résidents.
La délégation chinoise a tenu vendredi plusieurs réunions techniques avec les acteurs concernés par le projet et visité les sites industriels de Tanger, notamment le complexe portuaire de Tanger Med et la zone d'Aïn Dalia, qui abritera le chantier de la cité industrielle.
Selon le communiqué du Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, les parties concernées par ce projet d'envergure ont réitéré leur engagement à respecter les délais de réalisation prévus.
La délégation chinoise a salué les efforts déployés par les parties concernées par le projet. Celui-ci constitue un jalon important pour conforter davantage les relations économiques bilatérales, ainsi qu'un stimulateur d'investissement et de croissance économique pour le Maroc, d'autant plus que ce chantier s'érige en un nouveau modèle qui assure l'équilibre entre les dimensions économiques et sociales.
En attendant des détails du département de MHE, je ne fais pas trop confiance à El omari surtout à l'approche des élections.
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
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atlas General de Division
messages : 7373 Inscrit le : 15/06/2008 Localisation : vitrolles Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 22 Mai 2018 - 11:44
C'est le gaz
Shugan188 Modérateur
messages : 5680 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 22 Mai 2018 - 18:03
La blague d'aujourd'hui http://www.mapexpress.ma/actualite/economie-et-finance/salaheddine-mezouar-elu-president-de-la-cgem/
Citation :
Salaheddine Mezouar élu président de la CGEM
Casablanca – L’ancien ministre des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar a été élu président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), au terme d’une Assemblée générale élective, tenue mardi à Casablanca.
mourad27 Modérateur
messages : 8010 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 25 Mai 2018 - 2:09
SIEMENS commence deja a exporter les pales
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
PGM Administrateur
messages : 11678 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 25 Mai 2018 - 17:56
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 10 Juin 2018 - 0:24
Econostrum a écrit:
Le Maroc va lancer ses premiers Sukuk souverains
Ministre marocain de l'Économie et des Finances, Mohamed Boussaid dévoile, jeudi 7 juin 2018, que la première émission souveraine de Sukuk sera lancée dans quelques semaines. Elle portera sur 1 milliard de dirhams (9 M€).
Cette première émission est rendue possible par l'octroi, voici un an par le gouvernement marocain, de cinq licences à des banques les autorisant à créer des filiales de finance islamique. Mais aussi par l'existence désormais d'un cadre légal avec l'adoption, jeudi 7 juin 2018 par le Conseil du gouvernement, d'un projet de décret permettant aux autorités monétaires de fixer les caractéristiques et les modalités d'émission des différents types de Sukuk souverains. Ils nécessiteront la validation du Conseil supérieur des oulémas, l'institution marocaine qui appuie la politique religieuse dans le pays.
Quatre émissions de Sukuk pourraient avoir lieu en 2018. Toutes seront libellées en dirham. Le Maroc entre dans le cercle fermé des États émettant des Sukuk, situés principalement dans les pays du Golfe mais aussi en Malaisie et au Pakistan ainsi qu'au Royaume-Uni et au Sénégal. Les ventes mondiales de Sukuk ont représenté 55,7 mrds$ (47,3 mrds€) en 2017.
Ce produit obligataire de la finance islamique ou certificat d'investissement ou "Islamic Bonds" (à rapprocher des obligations de la finance conventionnelle - ABS) permet à un investisseur d'obtenir un titre de propriété d'un actif qui lui rapportera un revenu stable sur une durée définie. Contrairement à la finance conventionnelle, il n'est pas fondé sur une émission de dette mais entre dans un fonds commun de créances qui gèrera le Sukuk, recueillera les revenus des placements puis les transférera aux investisseurs. Il correspond donc aux principes de la charia car les ressources procurées ne dépendent pas d'un taux d'intérêt mais d'un rendement lié à un actif.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 18 Juin 2018 - 20:00
MAP a écrit:
Les chefs d’entreprises marocains quasi-unanimes à penser que le modèle de développement actuel a atteint ses limites (CMC)
lundi, 18 juin, 2018 à 12:51
Rabat – Les opérateurs économiques marocains sont quasi-unanimes (97,5%) à penser que le modèle de développement actuel a atteint ses limites et qu’il doit nécessairement évoluer pour plus d’efficacité, ressort-il d’une récente enquête menée par le Centre marocain de conjoncture (CMC).
Cette quasi-unanimité des industriels à souligner l’essoufflement du modèle de développement actuel et la nécessité de procéder à sa transformation en profondeur s’explique par la persistance des inégalités sociales et territoriale, la faiblesse de la capacité de création d’emploi et l’aggravation du chômage, précise le CMC dans une note sur cette enquête réalisée durant le premier trimestre de 2018.
Elle est due également à l’essoufflement de la croissance, à la déficience du système de gouvernance, à la faible diversification productive, à l’insuffisance de la compétitivité, à la faiblesse du secteur exportateur, à la faible convergence vers les pays émergents, à la faiblesse des rendements des investissements et à la détérioration des équilibres financiers, ajoute la même source.
Le CMC fait savoir à ce propos que dans le cas d’une éventuelle révision du modèle de développement de l’économie nationale, 85,7% des industriels sondés pensent que la nouvelle stratégie doit combiner le développement du marché intérieur et l’intégration des marchés internationaux, tandis que 28,6% proposent une stratégie de compétitivité, d’ouverture, d’intégration des marchés internationaux et d’exportation et 11,9% n’écartent pas une stratégie axée principalement sur le développement du marché intérieur.
La réussite d’une telle stratégie doit, selon les patrons marocains, s’appuyer en priorité sur le développement régional et la réduction des inégalités pour 75% d’entre eux. L’amélioration des performances économiques et la convergence vers les standards des pays émergents viennent en second lieu. C’est ce que confirment, respectivement, environ 59,5% et 54,8% des sondés. Ainsi, l’éducation, la formation, le renforcement des compétences et le développement du capital humain viennent en tête des leviers sur lesquels il faudrait agir pour relever ce défi selon 18% des chefs d’entreprises, suivis par l’accélération des réformes visant notamment l’amélioration du climat des affaires, des performances de l’administration, du système fiscal, du système judiciaire et la décentralisation (16%) et l’amélioration du système de gouvernance (14%).
Il s’agit aussi du développement des infrastructures de base (11%), de la promotion des activités de recherche & développement dans les secteurs public et privé (11%), de l’intensification de l’investissement et du processus d’accumulation du capital physique (9%), de l’amélioration de la compétitivité et intégration plus poussée des marchés internationaux à travers les flux de biens, services et capitaux (9%) et de la facilitation des moyens de financement de l’entreprise (8%). Par ailleurs, le CMC a indiqué que 66,7% des responsables d’entreprises pensent que le rôle que devrait jouer l’Etat dans le nouveau modèle de développement de l’économie marocaine est, surtout, celui de facilitateur, de régulateur, de partenaire et d’accompagnateur des initiatives privées.
Un Etat intervenant par le truchement du secteur public dans l’économie (Etat développeur) n’est apprécié que par 23,8% des personnes sondées alors qu’un Etat fixant les choix stratégiques à long terme et les conditions de leur réalisation (Etat stratège) est souhaité par 50% des opérateurs.
Dans cette perspective, les opérateurs du secteur privé se disent prêt à participer à une dynamique qu’impose la nécessaire évolution du modèle de développement de l’économie marocaine. Les secteurs à dynamiser davantage dans le nouveau modèle de développement sont en priorité le secteur industriel et les activités de service, suivis de l’agriculture, de l’énergie et du secteur touristique.
Selon les résultats de l’enquête, les options stratégiques privilégiées par les industriels sont successivement le développement de l’économie sociale et solidaire, le développement de l’économie numérique et le développement de l’économie verte.
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PGM Administrateur
messages : 11678 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 18 Juin 2018 - 21:03
L'aveu est la tentation du coupable....
_________________
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 18 Juin 2018 - 21:21
Adam a écrit:
MAP a écrit:
Les chefs d’entreprises marocains quasi-unanimes à penser que le modèle de développement actuel a atteint ses limites (CMC)
Selon les résultats de l’enquête, les options stratégiques privilégiées par les industriels sont successivement le développement de l’économie sociale et solidaire, le développement de l’économie numérique et le développement de l’économie verte.
Le secteur privé au Maroc est maître dans les apparences. On te sort les termes à la mode (gouvernance, économie numérique, économie verte...) et une fois les consultants partis on met les rapports au fond du tiroir.
C'est difficile de sortir de la rente et de ne pas abuser sa position dominante... Surtout quand on a un petit marché en fin de compte. Il n'y a pas de solution facile. Il faut investir et accepter une baisse des profits sur le court terme.
YASSINE Capitaine
messages : 899 Inscrit le : 21/12/2008 Localisation : FRANCE Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 19 Juin 2018 - 17:18
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 19 Juin 2018 - 17:19
MAP a écrit:
La croissance nationale devrait s’établir à 3,6% en 2018 et à 3,1% en 2019
mardi, 19 juin, 2018 à 14:27
Rabat – Après avoir accéléré à 4,1% en 2017, la croissance nationale devrait revenir à 3,6% en 2018 et à 3,1% en 2019, alors que la consommation des ménages et l’investissement maintiendraient un rythme soutenu à moyen terme, selon les prévisions de Bank Al-Maghrib (BAM).
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ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 23 Juin 2018 - 12:00
Citation :
Naissance de LeadeR Maroc
LeadeR Occitanie, le cluster des entreprises en forte croissance, crée sa 1e déclinaison internationale avec le lancement de LeadeR Maroc, le 24 juin à Casablanca. Conduite en cohérence avec la Région, l'opération vise à regrouper des entreprises d'Occitanie identifiées parmi un gisement de 120 organisations opérant sur place.
Première implantation internationale du cluster LeadeR Occitanie, LeadeR Maroc sera lancé le 24 juin à Casablanca. Il fonctionnera comme un club d'entreprises occitanes opérant sur place, et destiné à les connecter aux écosystèmes du pays et du continent : un potentiel de 120 entreprises ou entités régionales a été identifié par LeadeR Occitanie, dont une quarantaine dans le spatial et l'aéronautique.
"LeadeR Maroc a vocation à regrouper des entreprises régionales installées au Maroc, ainsi que leurs partenaires et fournisseurs : les joint ventures, partenaires technologiques, commerciaux, etc. sont autant d'acteurs stratégiques car ils ont un lien avec le déploiement de ces entreprises et le Maroc est un hub de développement important vers l'Afrique subsaharienne", annonce Jalil Benabdillah, président de LeadeR Occitanie.
Le lancement de LeadeR Maroc se fera dans la Maison de la Région, à Casablanca, en présence d'une soixantaine d'officiels et partenaires, dont une délégation de la Région Occitanie. Le lendemain, la présidente Carole Delga participera au séminaire « Cycle d'études franco-marocain Région 2021 » sur la formation des cadres et des élus marocains : la Région Occitanie est pilote de ce programme de formation, en partenariat avec l'Association des Régions du Maroc et l'Association des Régions de France, suite au dernier voyage officiel de Carole Delga au Maroc en octobre 2017.
Une orientation purement business
Parmi les personnalités présentes au lancement de LeadeR Maroc figureront le président du syndicat patronal marocain (la Confédération Générale des Entreprises du Maroc, CGEM), le président du Groupement des Industries Marocaines Aéronautiques et Spatiales (GIMAS), le président du CJD Maroc, des présidents de fédérations professionnelles marocaines, des banques et des fonds d'investissement, etc. En vertu d'un partenariat finalisé sous peu, plusieurs adhérents du GIMAS seront membres de droit de LeadeR Maroc.
LeadeR Maroc sera un club d'entreprises, et non une association de droit marocain, dont le siège sera positionné à la Maison de la Région. Il sera dirigé par un référent, secondé par une équipe de quatre personnes, directement rattachée à la fédération LeadeR Occitanie.
"Nous travaillons en cohérence avec la Région Occitanie. L'activité de LeadeR Maroc permettra d'amener de l'animation en plus à la Maison de Casablanca, sous forme d'ateliers, d'opérations de networking, etc. Par rapport aux autres Maisons de la Région*, sa spécificité est d'être transversale. Elle permettra de couvrir tous les secteurs, de l'eau à la logistique, en passant par l'ingénierie, l'aéronautique, etc. Mais LeadeR Maroc sera orienté avant tout vers le business et le développement commercial. Les autres sujets de LeadeR Ocictanie, tels que la RSE, ne sont pas des priorités pour l'instant", rajoute Jalil Benabdillah.
LeadeR Occitanie compte à ce jour 160 membres en France. Après Montpellier, Toulouse, Alès, Nîmes et le Gard rhodanien, les prochaines "grappes" d'entreprises adhérentes seront ouvertes à Albi et Millau dans les semaines à venir.
* : les Maisons de la Région Occitanie sont implantées à Shanghai (Chine), Londres (Angleterre), New York (États-Unis) et Casablanca (Maroc).
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 19 Juil 2018 - 5:58
Ecofin a écrit:
Le déficit commercial se creuse de 7, 8% au 1er semestre 2018, à 10,7 milliards $
Le déficit de la balance commerciale du Maroc s'est creusé de 7,8% au premier semestre 2018 comparativement à la même période de 2017, pour s’établir à 100,83 milliards de dirhams (10,7 milliards de dollars), a indiqué l’Office des changes, le 16 juillet.
Entre le 1er janvier et le 30 juin, les importations du royaume chérifien ont augmenté de 9,9%, à 240,97 milliards de dirhams, tandis que les exportations ont progressé de 11,4%, à 140,14 milliards de dirhams.
Durant la période sous revue, les importations d’équipements et machines ont augmenté de 10,8% (59,18 milliards de dirhams) contre 8,6% pour les importations de biens de consommation (54,26 milliards) et 15,7% pour les importations d’énergie (38, 82 milliards).
En ce qui concerne les exportations, le secteur de l’industrie automobile a réalisé la meilleure performance avec une hausse de 19,1%, à 35,973 milliards de dirhams, tandis que celui de l’agroalimentaire a enregistré une progression de 3,8%, à 30,531 milliards de dirhams.
L’office des changes a par ailleurs indiqué que les recettes du secteur touristique ont enregistré une hausse de 15,5% au premier semestre 2018, à 31,29 milliards de dirhams, alors que les envois de fonds des Marocains résidant à l'étranger ont augmenté de 8,5%, à 31,95 milliards de dirhams.
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messages : 41886 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 21 Juil 2018 - 15:06
Citation :
Le Maroc et l'UE s'entendent sur un nouvel accord de pêche
Rabat, 20 juil 2018 (AFP) -
Après des mois de négociations, le Maroc et l'Union européenne (UE) se sont mis d'accord sur le renouvellement de leur accord de pêche, un dossier empoisonné par la question du Sahara occidental, ont annoncé vendredi les deux parties.
Le Maroc et l'UE "se sont entendus sur le contenu du futur accord de pêche durable et son protocole d'application", ont-ils indiqué dans un communiqué conjoint, publié à l'issue d'un nouveau round de négociations à Bruxelles. Le précédent accord était arrivé à échéance le 14 juillet.
Les deux parties, qui saluent "l'esprit constructif" ayant prévalu pendant les négociations, "se sont mises d'accord sur les dispositions et améliorations apportées à ces textes afin d'en optimiser les retombées et les bénéfices pour les populations locales des zones concernées (...)", selon ce communiqué.
Elles "s'engagent à prendre les mesures nécessaires en vue de l'entrée en vigueur de l'accord de pêche et de son protocole dans les meilleurs délais", est-il souligné.
L'accord doit être encore approuvé par les Etats membres de l'UE et le Parlement européen.
Aucun détail concernant le contenu ou la date de signature de ce nouvel accord n'a été officiellement dévoilé. Mais une source diplomatique marocaine a précisé à l'AFP qu'il incluait le Sahara occidental, un territoire disputé entre Rabat et le Front Polisario (indépendantiste).
Le 16 avril, les pays de l'UE avaient donné leur feu vert à la Commission pour lancer les négociations avec le Maroc sur ce nouvel accord de pêche, en tenant compte d'une décision de la justice européenne sur le Sahara occidental.
En février, la Cour de justice de l'UE (CJUE) avait en effet considéré que l'UE et le Maroc devaient renégocier certaines dispositions de leur partenariat dans le secteur de la pêche, jugées contraires à plusieurs règles de droit international car violant le principe de l'autodétermination du Sahara occidental.
Dans son mandat de négociation -- au nom des 28 Etats membres --, la Commission avait toutefois estimé "possible d'étendre les accords bilatéraux avec le Maroc au Sahara occidental sous certaines conditions", provoquant la colère du Front Polisario.
Ce dernier, qui a proclamé une République arabe sahraouie démocratique (RASD), avait "condamné" la décision "d'autoriser la Commission européenne à négocier un amendement (...) afin d'inclure explicitement le Sahara occidental".
L'accord de pêche UE-Maroc permet aux navires de l'UE pêchant des espèces pélagiques et démersales d'accéder à la "zone de pêche marocaine" en échange d'une contribution économique (une contrepartie annuelle de 30 millions d'euros).
Les navires de 11 Etats membres exercent leur activité dans la zone autorisée, dont l'Espagne et la France mais aussi les Pays-Bas et la Lituanie. Dans les faits, ce sont environ 70 bateaux qui ont usé des autorisations en cours, selon un document de travail de la Commission.
Seul territoire du continent africain au statut post-colonial non réglé, le Sahara occidental est en grande partie sous contrôle du Maroc, après le départ du colonisateur espagnol dans les années 1970.
Rabat considère le Sahara occidental comme partie intégrante de son territoire et propose une autonomie sous sa souveraineté. Une option rejetée par le Polisario, qui continue de réclamer un référendum d'autodétermination.
messages : 41886 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 25 Juil 2018 - 17:09
Citation :
L'accord de pêche Maroc-UE paraphé après trois mois de négociations
Rabat, 24 juil 2018 (AFP) -
Le Maroc et l'Union européenne (UE) ont paraphé mardi à Rabat leur nouvel accord de pêche, après trois mois de négociations, ce texte devant encore être approuvé par les Parlements européen et marocain.
"C'est un accord gagnant-gagnant", s'est félicitée la cheffe de la délégation de l'UE au Maroc, Claudia Wiedey.
Une source diplomatique marocaine ayant pris part aux négociations a précisé à l'AFP que le nouvel accord devrait entrer en vigueur "d'ici la fin de l'année".
A l'issue de la signature, le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita s'est dit "confiant" quant aux prochaines étapes du processus.
Le nouvel accord permet aux navires de l'UE d'accéder à la "zone de pêche marocaine" en échange d'une contribution économique, qui "passe à 52,2 millions d'euros (par an), soit une augmentation de 30%", selon un document du ministère marocain de l'Agriculture et de la Pêche diffusé après la signature.
Le "niveau des débarquements obligatoires et les catégories de pêche restent inchangées avec un nombre de navires atteignant les 128", selon ce document.
Les deux parties avaient annoncé vendredi s'être entendues sur le contenu de l'accord, cinq jours après l'arrivée à échéance du précédent.
En février, la Cour de justice de l'UE (CJUE) avait considéré que l'UE et le Maroc devaient renégocier certaines dispositions de leur partenariat dans le secteur de la pêche car elles violaient le principe de l'autodétermination du Sahara occidental, un territoire disputé entre Rabat et les indépendantistes du Front Polisario.
Dans son mandat de négociation au nom des 28 Etats membres, la Commission européenne avait toutefois estimé "possible d'étendre les accords bilatéraux avec le Maroc au Sahara occidental sous certaines conditions", provoquant la colère du Front Polisario.
Le renouvellement de l'accord de pêche, qui inclut le Sahara occidental, est une "réponse aux manoeuvres" du Polisario, a dit mardi le chef de la diplomatie marocaine.
Selon la partie marocaine, le nouvel accord doit permettre d'"optimiser les retombées et les bénéfices pour les populations locales des zones concernées".
Seul territoire du continent africain au statut post-colonial non réglé, le Sahara occidental est en grande partie sous contrôle du Maroc, qui le considère comme partie intégrante de son territoire et propose une autonomie sous sa souveraineté. Cette option est rejetée par le Polisario, qui réclame un référendum d'autodétermination.
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 29 Aoû 2018 - 15:14
Ecofin a écrit:
Vers la finalisation prochaine de l'acquisition par le sud-africain Sanlam du groupe marocain Saham Finances
L'offre d'acquisition par l'assureur sud-africain Sanlam des 53,4% de parts qu'elle ne possédait pas encore dans le groupe d'assurance marocain Saham Finance, aurait déjà reçu les approbations necessaires, apprend-on des informations issues de médias au fait des questions d'assurance dans le monde.
Pour l'instant l'une et l'autre partie prenante à cette acquisition évaluée à plus d'un milliard $, la plus importante jamais réalisé entre deux entités africaines, n'ont pas encore fait de commentaire ni confirmé cette nouvelle. Le temps pris par les autorités marocaines compétentes pour donner leurs avis, avaient suscité des questions autour d'un éventuel risque pesant sur la transaction. Des doutes très vites levés par les dirigeants de Saham.
Dans son rapport d'activités pour les 4 premiers mois de l'année en cours, le groupe sud-africain Sanlam a simplement indiqué que les choses évoluaient dans le bon sens, et que les approbations serait reçues au cours du deuxième semestre 2018. Des sources proches du processus pensent que tout cela sera finalisé avant la fin octobre.
Du côté de Sanlam, en tout cas, on se bouge résolument. Plusieurs personnes travaillant dans des filiales Saham, dans plusieurs pays, ont confirmé à l'Agence Ecofin que des processus d'adoption de nouvelles approches et méthodes de travail étaient en cours et qu'à leurs yeux le changement de groupe maison mère, ne souffrait plus d'aucun doute.
Sur le plan financier, Sanlam continue de travailler pour mobiliser les ressources en cash necessaire au financement de l'opération. Après une première émission d'actions au cours du premier semestre, elle prévoit de mobiliser d'autres financements par des emprunts de court terme, qui seront remboursés par une autre ouverture de 5% de capital.
Un défi cependant, c'est que le manque a combler risque d'être plus important, car l'assureur sud-africain avait pris une couverture de fluctuation de taux prévoyant 1 $ à 12,24 Rands (monnaie sud-africaine). Or avec le contexte international actuel, il se pourrait, selon des analyses concordantes, que le Rand achève l'année sur un taux de parité supérieur à 14 pour 1 $.
L'enjeu est toutefois de taille et vaut le sacrifice. Avec la prise de contrôle complète de Saham Finances, Sanlam met la main sur un portefeuille d'activités, dont le revenu dépasse les 1,2 milliard par an, avec une présence sur plusieurs marchés comme celui de la CIMA (pays francophones subsahariens) qui offrent désormais de grosses opportunités de croissance, tant dans l'assurance que la réassurance.
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Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 18 Sep 2018 - 17:15
Bertelsmann to expand customer service alliance with Morocco's Saham
FRANKFURT (Reuters) - German publisher Bertelsmann (BTGGg.F) said it was merging its customer service business with that of its Moroccan partner Saham, opting for a global alliance rather than a sale as it restructures its sprawling portfolio.
Bertelsmann will fold its Arvato CRM subsidiary into a 50-50 joint venture with Saham’s own operation, creating a business with 1.2 billion euros ($1.4 billion) in revenues that employs 48,000 staff in 25 countries, it said on Tuesday.
Chairman and CEO Thomas Rabe put Arvato CRM up for sale at the beginning of the year, excluding the French business it runs together with Saham. But, in the end, the German company opted to expand a relationship that dates back to 2004. “We plan a long-term partnership,” Rabe told reporters on a conference call before the announcement. As part of the deal, which values the joint venture at several hundred million euros, Saham will pay an undisclosed sum so that both partners hold equal stakes, Rabe said.
Besides their existing joint venture in Africa, which mainly serves French-speaking markets, Bertelsmann will contribute its Arvato CRM operations in Europe, America and Asia. Saham will bring in its operations in Egypt, Saudi Arabia and Qatar.
Bertelsmann, founded more than 180 years ago as a protestant publishing house, is today a 17 billion euro company with eight divisions spanning everything from television to book publishing and music.
Rabe is reshuffling its portfolio to concentrate on growth areas such as digital education, with Monday’s acquisition of U.S. adult education provider OnCourse Learning, and turn around divisions such as printing that are struggling.
Saham, a diversified family business founded in 1995, said the joint venture would benefit from growth in the global Customer Relationship Management (CRM) market - in particular for digital companies, telecoms and the financial sector.
The joint venture, to be set up in early 2019 subject to regulatory approvals and employee consultations, will be debt-free and able to fund investments in IT, automation and robotics from its own resources.
The company will be headquartered in Luxembourg and its first CEO will be Bertelsmann executive Thomas Mackenbrock, Rabe said.
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2512 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 20 Sep 2018 - 13:21
Citation :
Pâles d’éoliennes : 1ères exportations pour le ‘‘made in Morocco’’
Infomédiaire Maroc – L’usine Siemens-Gamesa de Tanger vient d’accomplir la 1ère opération d’export de pales d’éoliennes.
Le premier lot de pales a été envoyé par voie maritime vers la Suède, rapporte l’Economiste. L’opération s’est effectuée via Tanger Med, seul port capable de convoyer de telles charges dans la région, précise la même source.
Pour rappel, l’usine a été inaugurée en octobre 2017 avec un investissement de plus d’un milliard de dirhams. Elle est située à la Tanger Automotive City et dispose d’une capacité de production de 650 pales par an.
Rédaction Infomédiaire
mourad27 Modérateur
messages : 8010 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 22 Sep 2018 - 13:23
amara visite le site prévu pour abriter le complexe gazier dans la comune de moulay abdellah a coté de jorf lasfar il est prévue dans le cadre de ce projet de plus de 4MM€ le complexe de transformation de gaz liquéfié en gaz un pipeline pour alimenter le nord du royaume et deux stations thermiques de 600MW chacune et un quai pour recevoir les methaniers
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Sam 22 Sep 2018 - 18:16
Manœuvres géopolitiques autour du gazoduc Maghreb-Europe?
Le contrat du gazoduc algérien Maghreb-Europe qui fournit l’Espagne via le Maroc, moyennant une redevance annuelle de 0,5 milliard de mètres cubes, s’achèvera en 2021. L’accord pourrait ne pas être reconduit sachant que l'Algérie affirme avoir lancé un chantier pour construire un autre gazoduc qui lui permettra, à partir de 2020, de se passer du tronçon marocain. Selon une source marocaine crédible, cette annonce géopolitique destinée à provoquer une réaction marocaine n’aura aucune incidence sur la capacité du Maroc à trouver d’autres fournisseurs.
Encore dépourvu de réserves en gaz et de station de traitement pour le stocker en masse, le Maroc s’approvisionne auprès de son voisin algérien pour ses besoins gaziers.
Depuis son entrée en service en 1996, le gazoduc Maghreb-Europe, long de 1.300 km, part du gisement algérien de Hassi R’mel, traverse 540 km de territoire marocain avant de continuer sa route (maritime et terrestre) jusqu’à sa destination finale, Cordoue.
En échange du droit de passage du gaz algérien (13,5 milliards de mètres cubes par an), le Maroc perçoit, depuis 2011, une redevance annuelle en nature d’un demi-milliard de mètres cubes de gaz, soit près de la moitié de la consommation annuelle du Royaume.
Notons qu’avant d’être payé en gaz pour approvisionner, en partie, ses 2 centrales électriques très proches du gazoduc, le Royaume percevait 100 à 150 millions de dollars/an.
Simple nouveau gazoduc ou embargo gazier ?
Le gazoduc est propriété de l'Espagne jusqu'en 2020. En 2021, il devient propriété du Maroc. Il ne s'agit donc pas de la fin d'un contrat mais d'un changement de propriété.
Trois ans avant cette date, la presse algérienne rapporte que son ministre de l’Energie a lancé, mercredi 12 septembre, un chantier de déviation du GME reliant directement l’Algérie à l’Espagne sans passer par le Maroc, et qui sera prêt en 2020.
Le ministre algérien a déclaré que le branchement du GME (Gazoduc Maghreb Europe) au gazoduc Medgaz (qui a une capacité de 8 MM m3/an) avait pour seul objectif d’accroître le volume des exportations gazières de l'Algérie. Les médias des deux pays ont toutefois interprété ses déclarations comme une volonté de se préparer à la non-reconduction de l'accord de transport de gaz en 2021.
Interrogé par Médias24, un grand opérateur énergétique marocain nous déclare qu’en lançant ce chantier, les autorités algériennes désirent sonder les intentions marocaines par un ballon d’essai.
Selon lui, c’est une partie d’échecs qui se joue entre trois acteurs (Algérie, Espagne, Maroc) voisins qui se jaugent et où chaque coup gagné est une victoire géopolitique.
Pour l'Algérie, construire ce nouveau gazoduc serait une prise de position déguisée voulant mettre le Maroc en position de demandeur en 2021 mais également un moyen d’affirmer sa puissance énergétique sachant que ce pays fournit l'essentiel du gaz consommé au Maroc.
En 2021, prendront fin deux contrats essentiels: Le 1er concerne le GME et le 2ème lie l’ONEE (Office national de l’électricité) à la Sonatrach (2011-2021) qui lui livre chaque année 640 M m3 de gaz pour alimenter les deux centrales électriques de Aïn Béni Mathar (470 MW) et Tahaddart (385 MW).
Aucune difficulté pour le Maroc à remplacer son fournisseur historique
"Si en 2021, l'Algérie décide d'arrêter de livrer l'Espagne à travers le GME, il n'y aura plus de redevance gazière pour le Royaume. Mais le Maroc n’aura aucun mal à trouver un autre fournisseur. Le problème n’est pas de remplacer le gaz algérien, il est plutôt d’ordre géopolitique. Pour faire court, la démarche algérienne est de mettre son voisin dans l’embarras en le privant de ressources gazières.
"Si nous consommons 1,1 MM m3/an dont 0,5 MM viennent de la redevance et 0,6 MM achetés à l’Algérie, nous pourrons cependant nous fournir auprès des USA, de la Russie ou du Qatar qui ne demandent que ça.
"Dans le cas où notre voisin refuserait de renouveler le transit par le GME, le Maroc peut très bien lui proposer d’acheter son gaz sans condition préférentielle. Ainsi l’Espagne vient de renouveler avec ce pays un contrat de fourniture portant sur une quantité annuelle de 10 milliards de mètres cubes.
"Il parait improbable que l’Algérie se refuse à nous livrer comme elle le ferait avec n’importe quel autre client; mais au pire, nous pourrions, s’il le faut, acheter du gaz à l’Espagne", précise notre source qui se veut optimiste en assurant que d’ici 2021, le Maroc sera en mesure de se passer du gaz algérien.
Notre interlocuteur avance, en effet, qu’au terme des 3 ans restants, les recherches gazières entreprises par la société d’exploration Sound Energy, à Tendrara dans l’Oriental, aboutiront à une exploitation effective.
Tendrara, une solution pour quelques années
Il faudra attendre 2019 ou 2020 pour connaître avec précision le volume des réserves commercialisables des puits de Tendrara. Il apparaît cependant déjà probable qu’elles seront suffisantes et que Sound Energy pourra mettre, chaque année sur le marché entre 0,5 et 1 MM m3.
En fonction du volume des futures découvertes gazières, Sound Energy a d’ailleurs déjà prévu de se brancher sur le tronçon marocain du GME pour, le cas échéant, exporter son gaz vers le continent européen via l’Espagne.
Une consommation de 5 milliards de mètres cubes de gaz à l’horizon 2025
Sachant que le ministère de l’Energie prévoit en 2025 une consommation nationale annuelle de 5 MM m3 de gaz, le Maroc a lancé deux grands projets qui permettront de sécuriser ses importations de gaz et d’assurer l’approvisionnement de ses centrales électriques à cycle combiné, gaz-charbon.
Le premier consiste à construire une énorme station de traitement de gaz naturel liquide (GNL) sur le site de Jorf Lasfar pour un montant de 45 milliards de DH. Le chantier censé démarrer en 2014 n’a toujours pas avancé.
En parallèle, le Maroc a signé, lors d’une visite royale au Nigéria, un protocole d’accord avec ce grand pays producteur pour construire un gazoduc reliant le Nigéria à l’Europe via le Maroc.
Sachant que les études techniques (tracé, pays traversés…) n’ont pas encore été finalisées, on ne connaît pas encore la date de sa mise en service ni son coût qui devrait cependant s’élever à plusieurs milliards de dollars.
Au final, si le terminal gazier a plus de chances de voir le jour avant le gazoduc Maroc-Nigéria, tout se jouera en fonction de la volonté politique au Maroc et en Afrique.
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messages : 6857 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 22 Sep 2018 - 19:49
mourad27 a écrit:
amara visite le site prévu pour abriter le complexe gazier dans la comune de moulay abdellah a coté de jorf lasfar il est prévue dans le cadre de ce projet de plus de 4MM€ le complexe de transformation de gaz liquéfié en gaz un pipeline pour alimenter le nord du royaume et deux stations thermiques de 600MW chacune et un quai pour recevoir les methaniers
Jorf Lsfar est un site idéal uniquement pour les opérateurs privés, qui disposent déjà d'installations sur place.
L'emplacement n'est pas bénéfique pour les marocains.
Il y a eu des négociations entre le ministre de tutelle et les opérateurs, mais malheureusement les lobbys ont gagnés.
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mourad27 Modérateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Dim 23 Sep 2018 - 3:53
l'industrie des phosphate a besoin de gaz donc idéal jorf est a coté de casablanca et le pipline permettra de fournir casa en gaz directement et aussi la station de tahdart au passage avant d'arriver au pole de tanger
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"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
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Sujet: Re: Économie marocaine Dim 23 Sep 2018 - 12:44
mourad27 a écrit:
l'industrie des phosphate a besoin de gaz donc idéal jorf est a coté de casablanca et le pipline permettra de fournir casa en gaz directement et aussi la station de tahdart au passage avant d'arriver au pole de tanger
Le gouvernement a longtemps hésité sur la localisation du terminal énergétique. Le port de Jorf Lasfar a fini par s’imposer au détriment de Nador West Med.
L'OCP a déjà bien investi au niveau de Jorf Lsfar et de plus malgré le retard, le nouveau port énergétique de Jorf Lasfar (NPJL) sera dédié exclusivement au GNL.
Car aucun opérateur privé n'a voulu investir dans une raffinerie !! (ils sont ou les oligarques du pays)
Il est dangereux au niveau stratégique de mettre l'ensemble des activités de l'OCP et du GNL du pays sur un même site.
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Sujet: Re: Économie marocaine Dim 23 Sep 2018 - 23:08
Aziz Rebbah dément les allégations sur la fermeture du gazoduc Algérie/Maroc :