Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC Royal Moroccan Armed Forces Royal Moroccan Navy Royal Moroccan Air Forces Forces Armées Royales Forces Royales Air Marine Royale Marocaine |
|
| Économie marocaine | |
|
+58bradli23 butters fighter-jet zazoe AIT Samyadams rafi jf16 atlas QuickShark Nano Fremo yassine149 adminPC Barsdz Djaaf sraboutibada AVEROUES systra moroccanfighter lemay General94 YASSINE romh iznassen daama94 ScorpionDuDesert pyromane sagittarius leadlord @Winners juba2 Fox-One kurahee FAR SOLDIER docleo jrad-killer BOUBOU simplet KapMajid Fahed64 WRANGEL Cherokee RED BISHOP vinseeld FAMAS Shugan188 Socket-error PGM dan badr le patriotique mbarki_49 Ichkirne Adam ralek1 mourad27 RadOne youssef_ma73 62 participants | |
Auteur | Message |
---|
youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 03/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Économie marocaine Lun 12 Sep 2016 - 10:41 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
Le groupe chinois Haite sur le site du futur complexe industriel et résidentiel près de Tanger
French.xinhuanet.com 2016-09-11 09:41:24 RABAT, 10 septembre (Xinhua) -- Une délégation de la société aéronautique chinoise Haite se trouve au Maroc pour les premières étapes logistiques du futur complexe industriel et résidentiel de Tanger (nord), a-t-on appris samedi auprès de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.
Le dossier a rempli toutes les conditions juridiques et administratives, précise-t-on. Cette visite s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d'accord signé entre le Maroc et Haite le 12 mai dernier à Beijing, rappelle un communiqué du Conseil de la région.
Selon le ministre marocain de l'Industrie, Moulay Hafid Elalamy, ce projet de 10 milliards de dollars s'étendra sur une superficie oscillant entre 1.000 et 2.000 hectares. Il pourra accueillir, outre de nombreuses entreprises, quelque 300.000 résidents.
La délégation chinoise a tenu vendredi plusieurs réunions techniques avec les acteurs concernés par le projet et visité les sites industriels de Tanger, notamment le complexe portuaire de Tanger Med et la zone d'Aïn Dalia, qui abritera le chantier de la cité industrielle.
Selon le communiqué du Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, les parties concernées par ce projet d'envergure ont réitéré leur engagement à respecter les délais de réalisation prévus.
La délégation chinoise a salué les efforts déployés par les parties concernées par le projet. Celui-ci constitue un jalon important pour conforter davantage les relations économiques bilatérales, ainsi qu'un stimulateur d'investissement et de croissance économique pour le Maroc, d'autant plus que ce chantier s'érige en un nouveau modèle qui assure l'équilibre entre les dimensions économiques et sociales.
http://french.xinhuanet.com/2016-09/11/c_135679015.htm
En attendant des détails du département de MHE, je ne fais pas trop confiance à El omari surtout à l'approche des élections. _________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein. | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Djaaf sergent
messages : 210 Inscrit le : 04/12/2012 Localisation : Marrakech Nationalité :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mer 17 Jan 2018 - 2:18 | |
| - alphatango a écrit:
- L'industrie pharmaceutique DEVRAIT faire bien plus si les quelques familles qui controlent ce secteur sortaient de leur mentalité de rentier et se mettaient à vraiment investir dans leur business. En dehors de Pharma5 et Cooper Maroc les autres ne sont que des rentiers gagne petit
Tu as entièrement raison !! En même temps quand personne ne vient les concurrencer, "normal" qu'ils gardent cette mentalité.. Pourtant l'état aide beaucoup et incite à investir dans le secteur mais les hommes d'affaires et riches entrepreneurs dans notre pays préfèrent des secteurs moins technique ( car il faut respecter énormément de normes de qualités pour bénéficier des aides et accréditations) et où ils verront des retombées financières et des rentrées d'argent plus rapidement (1/2ans). Mais cela devrait changer petit à petit dans les 5/10 années à venir je pense. De plus en plus d'entrepreneurs et hommes d'affaires marocains s’intéressent et investissent dans ce secteur. Cette nouvelle concurrence devrait pousser ces quelques familles là à sortir de cette mentalité de rente.. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Mer 17 Jan 2018 - 8:33 | |
| Personne ne vient les concurrencer car le secteur est protegé (ce qui est bien). Constituer une société pharmaceutique au Maroc est très compliqué. De plus, notre marché n'est pas assez large pour vraiment incité les géants à s'installer. En plus du fait que l'etat est stricte sur les prix de vente (on n'est pas comme aux Etats Unis où ils laissent les firmes vendre l'epinephrineà 900$ l'unité). Ce n'est que l'apport de marchés liés aux accords de libre echange (ou la CEDEAO) qui devraient rendre la constitution d'unités de productions au Maroc attractive.
|
| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 18 Jan 2018 - 20:58 | |
| - MAP a écrit:
-
Réforme du régime de change : le PIB devrait croitre de 0,2% en 2018 (Jouahri)
jeudi, 18 janvier, 2018
Rabat – La réforme du régime de change se traduira par une appréciation de la croissance nationale de 0,2% en 2018 selon les simulations de Bank Al-Maghrib et du ministère de l’Economie et des Finances sur la base des données disponibles et de l’hypothèse d’une dépréciation maximale de 2,5% du dirham, a affirmé, jeudi à Rabat, le wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri.
S’exprimant lors d’une conférence de presse au sujet de la réforme du régime de change, M. Jouahri a tenu à rassurer quant à l’impact de cette réforme sur le pouvoir d’achat des citoyens, soulignant que le niveau d’inflation sera maintenu à moins de 2% avec une hausse de 0,4 point, soit, 1,9%.
Si on considère les carburants en particulier, une dépréciation de 2,5% du dirham contre le dollar se traduirait par une hausse du prix du gasoil de 1,6%. En d’autres termes, pour un prix initial de 9,6 dhs/l, la hausse serait de 0,15 dh/l, soit un prix de 9,75 dhs/l, a-t-il fait remarquer.
Dans cette même veine, M. Jouahri a tenu à expliquer que la hausse des prix des produits de consommation dépend de plusieurs éléments, notamment le coût des produits à l’importation, notant que dans un éventuel scénario de hausse des prix, il serait aberrant d’imputer l’évolution des prix à la réforme du régime de change.
Par ailleurs, le wali de BAM a précisé que cette réforme ne signifie nullement un passage vers un régime flottant, selon la classification du Fonds monétaire international en la matière, relevant que le Royaume demeure soumis à un régime fixe à ancrage souple avec une bande de fluctuation supérieure à 2%, accompagné d’interventions directes ou indirectes de la Banque centrale sur le marché.
De son côté, le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Boussaid, a fait observer, à cette même occasion, que depuis l’entrée en vigueur de cette réforme lundi, les cours de change du dirham sur le marché interbancaire ont continué à évoluer à l’intérieur d’une bande de +/- 0,3% en dépit de l’élargissement de la bande de fluctuation à +/-2,5%.
Cette situation indique que les banques et les opérateurs économiques ont bien assimilé l’esprit de cette réforme qui vient soutenir les politiques structurelles du gouvernement, a ajouté le ministre, qualifiant cette entrée en matière de “rassurante”.
Le passage à un régime de change flexible servira de levier pour renforcer la compétitivité de l’économie nationale, a-t-il poursuivi.
Au point de vue opérationnel, M. Boussaid a souligné que les autorités monétaires suivront de très près la mise en œuvre de cette réforme, plus particulièrement avec les banques et les bureaux de change, indiquant que les autorités compétentes continueront à communiquer au sujet de la réforme avec le Parlement, les opérateurs économiques et le grand public.
Le Maroc a adopté lundi dernier un nouveau régime de change plus flexible où la parité du dirham est déterminée à l’intérieur d’une bande de fluctuation élargie à ±2,5%, contre ±0,3% auparavant.
Cette réforme du régime de change a pour objectif de renforcer la résilience de l’économie nationale aux chocs exogènes, de soutenir sa compétitivité et d’améliorer son niveau de croissance. Elle devrait accompagner les mutations structurelles qu’a connues l’économie marocaine durant ces dernières années, notamment en termes de diversification, d’ouverture et d’intégration dans l’économie mondiale. _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
| |
| | | BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 20 Jan 2018 - 11:12 | |
| une start-up marocaine qui perce dans le drone civile... apparement il y a une haute valeur technologique dans l'intelligence artificielle avec même des brevets déposés!
http://lavieeco.com/news/economie/atlanspace-un-drone-intelligent-marocain-pour-combattre-la-peche-illegale.html _________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
| |
| | | Fox-One General de Division
messages : 8005 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 21 Jan 2018 - 21:25 | |
| HYDROCARBURES: LE MAROC AMBITIONNE DE DEVENIR UNE PLATEFORME INTERNATIONALE DE STOCKAGE
Par Fayza Senhaji le 21/01/2018 à 20h07
http://fr.le360.ma/economie/hydrocarbures-le-maroc-ambitionne-de-devenir-une-plateforme-internationale-de-stockage-152447
| |
| | | PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 22 Jan 2018 - 10:25 | |
| - Citation :
- Un investissement textile avec 6.000 à 7.000 emplois à la clé annoncé à Fès
Par A. S.
Un investissement textile avec 6.000 à 7.000 emplois à la clé annoncé à Fès Le Maroc est en négociation avec une multinationale en vue d’un important investissement à Fès dans le domaine textile, avec création de 6.000 à 7.000 emplois. Cette annonce a été faite ce dimanche 21 janvier au cours du congrès régional du RNI pour la région Fès-Meknès. L’info a été divulguée par deux responsables RNI, chacun pour ce qui le concerne: Moulay Hafid Elalmy et Mohamed Boussaid.
Les deux orateurs ont expliqué que le dossier était ouvert depuis deux années environ. L’idée consiste à récupérer le terrain sur lequel était située l’ex-Cotef, une entreprise actuellement en liquidation.
Cotef avait été un fleuron de l’industrie textile de la capitale spirituelle, avant de connaître une descente aux enfers provoquée à la fois par la concurrence chinoise et par l’expansion incessante de l’informel.
L’entreprise a fermé en 2005. Le terrain est idéalement situé dans le quartier industriel Sidi Brahim. Le gouvernement veut préserver la destination industrielle du terrain, et pourquoi pas le restituer aux activités textiles.
Les péripéties judiciaires interminables ont empêché l’avancement du dossier d’investissement. Finalement, le gouvernement a eu recours à l’expropriation, procédure qui est en cours “et qui devrait aboutir dans quelques mois“, selon les deux orateurs. Le fruit de l’expropriation ira à la liquidation.
MHE a estimé que si les textiles ont quitté Fès, cela fut le cas dans la plupart des pays, au profit de la Chine. Mais que le Maroc a décidé d’entamer la reconquête de ce territoire industriel que sont les textiles. Car la Chine a connu une hausse continue de ses coûts de main-d’œuvre et que le Maroc, pays proche de l’Europe, redevient compétitif.
Les textiles sont avec l’automobile, les deux secteurs industriels qui devraient dans des délais relativement courts, créer le plus d’emplois à Fès. Moulay Hafid Elalamy annonce, sans plus de précision, qu’il y a déjà eu des investissements dans le domaine automobile, liés à la dynamique que connaît le secteur et qu’il y en aura d’autres.
Par contre, aucune mention n’a été faite de l’annonce de Saâdeddine Elotmani, le week-end précédent, d’une prochaine zone industrielle dédiée à l’aéronautique dans la région Fès-Meknès. Selon nos sources, il s’agit seulement d’un projet qui n’a pas encore atteint un stade suffisant d’avancement. Media24 _________________ | |
| | | kurahee Colonel-Major
messages : 2473 Inscrit le : 15/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 22 Jan 2018 - 17:10 | |
| une vraie bouffée d'air inchallah | |
| | | mourad27 Modérateur
messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 22 Jan 2018 - 20:43 | |
| c est clair qu on ne peu surpeupler la cote marocaine les ville interieure devraient avoir leur part du gateau pour distribuer la valeur ajoutée _________________ - Citation :
- "je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme "
Hassan II 1996 | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 25 Jan 2018 - 20:02 | |
| - Djaaf a écrit:
- alphatango a écrit:
- L'industrie pharmaceutique DEVRAIT faire bien plus si les quelques familles qui controlent ce secteur sortaient de leur mentalité de rentier et se mettaient à vraiment investir dans leur business. En dehors de Pharma5 et Cooper Maroc les autres ne sont que des rentiers gagne petit
Tu as entièrement raison !! En même temps quand personne ne vient les concurrencer, "normal" qu'ils gardent cette mentalité..
Pourtant l'état aide beaucoup et incite à investir dans le secteur mais les hommes d'affaires et riches entrepreneurs dans notre pays préfèrent des secteurs moins technique ( car il faut respecter énormément de normes de qualités pour bénéficier des aides et accréditations) et où ils verront des retombées financières et des rentrées d'argent plus rapidement (1/2ans).
Mais cela devrait changer petit à petit dans les 5/10 années à venir je pense. De plus en plus d'entrepreneurs et hommes d'affaires marocains s’intéressent et investissent dans ce secteur. Cette nouvelle concurrence devrait pousser ces quelques familles là à sortir de cette mentalité de rente.. Voici une tribune de qualité sur ce sujet. Lisez ce qu'il dit sur les "accords de libre echange": Tous negatifs pour le secteur pharmaceutique. http://leconomiste.com/article/1023203-importations-excessives-en-medicaments |
| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 26 Jan 2018 - 16:01 | |
| - MAP a écrit:
-
Le Groupe Saham acquiert une participation majoritaire dans Pioneers Outsourcing vendredi, 26 janvier, 2018
Casablanca- Le Groupe Saham, à travers sa filiale Saham Services, annonce l’acquisition d’une participation majoritaire dans Pioneers Outsourcing, opérateur en CRM (Customer Relationship Management) et en BPO (Business Process Outsourcing), basé en Arabie Saoudite, présentant une forte croissance depuis sa création en 2014.
Dans la continuité de sa stratégie de développement au Moyen-Orient, cette acquisition permet à Saham Services d’étendre son champ d’action dans le Golfe Arabique, notamment dans la première économie du monde arabe, à savoir l’Arabie Saoudite, souligne un communiqué de la holding marocaine.
Le Groupe fait observer que cette implantation s’inscrit dans un contexte où le Maroc s’ouvre aux métiers des services, en plaçant l’innovation au cœur de sa vision.
Cet investissement fait suite à l’acquisition en 2015 de l’opérateur Ecco Outsourcing, solidement implanté en Égypte et au Golfe Arabique. “Saham Services se positionne ainsi en un acteur de référence des Services Externalisés au Moyen-Orient, en réponse aux attentes grandissantes des entreprises locales et régionales”, fait-on remarquer.
En complémentarité avec son activité au Moyen-Orient, Saham Services poursuit ainsi son développement sur le continent Africain, à travers sa filiale historique Phone Group, pionnier au Maroc, en Côte d’Ivoire et au Sénégal des activités d’Offshoring.
“Cette expansion réussie à l’échelle du continent démontre une nouvelle fois l’engagement du Groupe Saham à s’investir pleinement dans le développement des services essentiels à la personne en Afrique et au Moyen-Orient”, estime-t-on.
“Nous offrons déjà nos services à des clients stratégiques en Arabie Saoudite depuis nos plateformes CRM/BPO en Egypte. Cette belle opération de croissance va nous permettre de considérablement accélérer notre développement dans la région du Golfe, et renforcer notre force de frappe en matière d’innovation dans la réinvention des métiers de la relation client et, plus largement, des métiers de services externalisés”, a déclaré Otmane Serraj, directeur général du pôle services externalisés du Groupe Saham.
Pour sa part, le fondateur et directeur général de Pioneers Outsourcing, Mansour AL-AJMI, a souligné qu’à travers cette intégration dans Saham Services, Pioneers Outsourcing “aspire à prendre une dimension globale et offrir nos services et solutions innovantes à un panel beaucoup plus large de Clients”.
“Faire partie du Groupe Saham ajoutera de la valeur et enrichira le type et la qualité de service que nous offrons aux Clients de Pioneers Outsourcing, que nous pourrons faire bénéficier d’un transfert de bonnes pratiques ainsi que de nouvelles destinations d’externalisation et de nouvelles capacités linguistiques, autant d’atouts uniques sur le marché Saoudien”, a-t-il ajouté. Saham Group est un groupe panafricain de référence dans les métiers de services essentiels à la personne à savoir assurance, assistance, services externalisés, santé, immobilier et éducation.
Né en 1995, le groupe, qui emploie plus de 16.000 collaborateurs, est présent dans 27 pays en Afrique et au Moyen-Orient. Il a réalise en 2016 un chiffre d’Affaires de 1.24 milliard de dollars. Le Pôle services externalisés de Saham Group opère dans 6 pays et compte plus de 13 000 collaborateurs. Il offre une plateforme multilingue complète, performante et moderne, en ligne avec les meilleurs standards internationaux.
Créé en 2014, Pioneers Outsourcing est implanté à Riyadh et à Jeddah, en Arabie Saoudite. L’opérateur compte près de 500 collaborateurs. Il gère de solides contrats à la fois pour de Grands Comptes du secteur Public et du secteur Privé en Arabie Saoudite, ainsi que pour des Multinationales implantées dans le pays.
En 2017, l’entreprise a reçu plusieurs labels d’excellence, en récompense du développement de technologies innovantes et de son excellence opérationnelle. _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
| |
| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 28 Jan 2018 - 12:41 | |
| - Ecofin a écrit:
-
Maroc : le secteur de la plasturgie devrait générer 3 milliards $ de chiffre d’affaires et 475 000 emplois en 2023
Les autorités marocaines et les opérateurs du secteur de la plasturgie ont procédé à la présentation et au lancement officiel de l’écosystème de cette industrie, ce jeudi à Casablanca.
S’articulant autour de trois sous-secteurs d’activités que sont la plasticulture (pour l’agro-industrie), le BTP (tubes, système sanitaires et électriques) et l’emballage, l’écosystème plasturgie s'inscrit dans le cadre du « Plan d'accélération industrielle » 2014-2020 du Maroc.
Selon, Younes Lahlou, Président de la Fédération marocaine de plasturgie (FMP), « l’écosystème plasturgie a été conçu de manière à encourager les entreprises à créer de l’emploi, à générer un chiffre d’affaires supplémentaire du secteur, et dans le but de s’orienter vers des niches qui n’existent pas au Maroc, de manière à réduire les importations en plastique du Royaume, et doper les performances du secteur ».
Dans le cadre de la mise en œuvre de cet écosystème, des contrats de performance plasturgie ont été définis quand, dans le même temps, un appel à projets a été lancé.
Selon les données officielles, le secteur de la plasturgie au Maroc se compose de 650 entreprises. Réalisant actuellement un chiffre d’affaires global de près de 13,5 milliards de dirhams (environ 1,47 milliards $), les autorités marocaines projettent que ce chiffre devrait plus que doubler pour atteindre 28 milliards de dirhams (environ 3,06 milliards $) en 2023.
Par ailleurs le secteur devrait générer environ 475 000 emplois (75 000 directs et 400 000 indirects) en 2023, contre environ 352 000 emplois (52 000 emplois directs et plus de 300 000 indirects) actuellement.
Avec une production s’élevant à 550 kilotonnes pour un marché évalué à 12,5 milliards de dirhams (environ 1,36 milliards $), le secteur de la plasturgie se place désormais en deuxième position au niveau des secteurs le plus important dans la transformation des industries chimiques du Maroc. Ceci, avec une croissance moyenne estimée à 50 % enregistrée ces dernières années. _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
| |
| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 29 Jan 2018 - 11:06 | |
| - MAP a écrit:
-
SM le Roi préside à Agadir la cérémonie de présentation de la déclinaison régionale du Plan d’accélération industrielle 2014-2020 dans la région de Souss-Massa et de signature de huit conventions et d’un protocole y afférents dimanche, 28 janvier, 2018
Agadir – Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé, dimanche à Agadir, la cérémonie de présentation de la déclinaison régionale du Plan d’Accélération Industrielle 2014-2020 dans la région de Souss-Massa et de signature de huit conventions et d’un protocole y afférents.
Le projet industriel du Souss-Massa qui amorce la déclinaison régionale de la stratégie industrielle nationale, s’inscrit dans la vision Royale qui prône, à travers le déploiement du processus de régionalisation avancée, un développement territorial équitable, équilibré, inclusif et adapté aux spécificités de chaque région. Et vise à faire de la Région un pôle économique capable de créer de l’emploi, de valoriser ses richesses, de soutenir ses secteurs productifs pour assurer une croissance inclusive, au service du citoyen.
Au début de cette cérémonie, il a été procédé à la projection d’un film institutionnel qui met en avant la dynamique de développement qu’a connue le Royaume durant la dernière décennie, à la faveur notamment de projets stratégiques ayant trait à différents secteurs (Infrastructures, formation, Industrie, Energies renouvelables, …)..
Le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy, a souligné à ce titre, dans une allocution prononcée devant Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, que «l’industrie adopte à son tour, conformément aux Hautes instructions Royales, une approche régionalisée, afin de localiser les activités productives au plus près des citoyens, de capitaliser sur le potentiel de toutes nos régions et d’accéder à un nouveau palier d’émergence».
Le Plan d’accélération industrielle s’appuie sur les réalisations d’envergure et projets structurants menés sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, pour entamer sa déclinaison régionale et permettre aux régions, chacune selon ses spécificités, d’accueillir des activités productives, de créer des emplois et de la richesse, au plus près des citoyens. +L’émergence d’un pôle économique compétitif au moyen de leviers spécifiques et adaptés+ «Le projet industriel du Souss-Massa porte l’ambition de créer 24.000 nouveaux emplois à terme, en partenariat avec les fédérations professionnelles et dont les premiers seront générés par les projets signés aujourd’hui par des investisseurs privés», a souligné M. Elalamy. Pour ce faire, la démarche industrielle conçue pour le Souss-Massa entend conforter les secteurs industriels existants tout en développant de manière proactive et agissante de nouveaux créneaux. Et ce en respect total des normes environnementales et de la vocation touristique de la région.
Dans le domaine de la production agro-industrielle, le Souss-Massa sera érigé en plateforme de transformation de produits agricoles destinés tant au niveau national qu’à notre continent africain. Un partenariat renforcé entre les ministères de l’agriculture et de l’industrie a été mis en place au profit des opérateurs, à travers un programme conjoint d’accompagnement impliquant le Fonds de Développement Industriel et le Fonds de Développement Agricole, ainsi que la mise à disposition de l’agropole.
L’infrastructure du secteur de la construction navale engagera au niveau national près de 5 milliards de dirhams d’investissement. Une composante Chantier Naval Souss-Massa y est déjà intégrée. Le secteur de la chimie connaîtra quant à lui, un accompagnement spécifique, favorisant le développement des filières de la chimie organique et de la chimie verte.
De nouveaux écosystèmes seront développés notamment, dans des secteurs émergents leviers d’accélération industrielle, tels que la sous-traitance automobile, l’offshoring, le cuir, les matériaux de construction et la plasturgie.
Pour appuyer cette ambition régionale et en plus de l’accompagnement du secteur bancaire, cinq leviers complémentaires seront mis en place :
-Une Zone Franche Industrielle de 300 ha, intégrée dans une zone urbaine. Elle donnera accès à un foncier industriel aux standards internationaux et à des prix compétitifs. Cette zone franche permettra de renforcer l’attractivité de la Région et d’y drainer des activités exportatrices et créatrices d’emplois.
-L’implication de l’OFPPT pour la formation des ressources humaines pour accompagner les industriels dans la formation et la qualification de leurs salariés.
-La réalisation d’un Technopark et d’une Cité de l’innovation. Ce Technopark sera destiné aux PME et aux Start-up du secteur des TIC et mettra à leur disposition des locaux prêts à l’emploi avec des services d’accompagnement. La Cité de l’innovation permettra de doter la Région d’une infrastructure d’accueil technologique, facilitant l’accompagnement des jeunes porteurs de projets innovants.
-500 millions de dirhams seront affectés des Fonds de Développement Industriel et Agricole, aux projets industriels de la Région.
-Le secteur privé de la Région Souss-Massa, consacrera 500 millions de dirhams pour investir dans ces projets industriels.
Grâce à cette implication nouvelle de toutes les parties prenantes, les projets industriels qui seront développés dans la Région Souss-Massa, pourront être réalisés par les opérateurs avec un apport limité à 20% du montant de ces projets. En effet, 20 autres % seront portés par des Investisseurs Privés de la Région, 20% supplémentaires proviendront de subventions des Fonds de Développement Industriel et de l’Agriculture. Et les 40% restants seront financés, à des conditions avantageuses, par le secteur bancaire.
A cette occasion, SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé la cérémonie de signature de 8 conventions et d’un Protocole permettant la mise en œuvre de la régionalisation du Plan d’accélération industrielle au niveau de la Région Souss-Massa, et la concrétisation de 11 investissements industriels dans la Région.
1-Convention pour la déclinaison au niveau de la région de Souss-Massa des écosystèmes automobile, cuir, naval, Chimie, Plasturgie, matériaux de construction et offshoring.
2-Convention pour l’accompagnement des besoins en formation des ressources humaines de la stratégie de développement industriel de la région de Souss-Massa à horizon 2020.
3-Convention pour la mise en place d’une Cité de l’Innovation dans la région Souss-Massa.
4-Convention pour l’aménagement, le développement, la promotion, la commercialisation et la gestion de la zone franche Souss-Massa.
5-Convention pour la déclinaison de la stratégie de développement des industries agroalimentaires au niveau de la région de Souss-Massa.
6-Convention pour le financement du Programme de développement des Industries Agroalimentaires.
7-Convention pour la mise en place d’un Technopark dans la Région Souss Massa.
8-Convention pour l’accompagnement à la mise en place d’un Fonds Privé pour le développement de l’investissement dans la Région Souss-Massa.
9-Protocole pour la réalisation de 11 investissements industriels dans les secteurs des matériaux de construction, de la Plasturgie, des industries papier et carton et de l’Offshoring Cette cérémonie s’est déroulée en présence notamment de Conseillers de SM le Roi, de membres du gouvernement, des présidents des conseils régionaux, d’opérateurs économiques et de plusieurs autres personnalités. - MAP a écrit:
-
La déclinaison de la stratégie de développement des industries agroalimentaires au niveau de la région de Souss-Massa permettra la dynamisation de l’investissement dans ce secteur (M. Akhannouch)
lundi, 29 janvier, 2018 Agadir – La déclinaison de la stratégie de développement des industries agroalimentaires au niveau de la région de Souss-Massa permettra la dynamisation de l’investissement dans ce secteur, a souligné le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch.
La convention pour la déclinaison de la stratégie de développement des industries agroalimentaires au niveau de la région de Souss-Massa, signé dimanche sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI, permettra aux investisseurs de bénéficier d’avantages incitatifs, a affirmé M. Akhannouch dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie de présentation de la déclinaison régionale du Plan d’Accélération Industrielle pour la région de Souss-Massa.
Citant les potentialités dont dispose la région de Souss-Massa en matière d’agriculture et de pêche maritime, M. Akhannouch a indiqué que la Convention pour le financement du Programme de développement des Industries agroalimentaires, signée également à cette occasion, tend à accompagner le développement de la production agricole, à travers notamment la valorisation des produits.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé, dimanche à Agadir, la cérémonie de présentation de la déclinaison régionale du Plan d’Accélération Industrielle 2014-2020 dans la région de Souss-Massa et de signature de huit conventions et d’un protocole y afférents.
Le projet industriel de Souss-Massa, qui amorce la déclinaison régionale de la stratégie industrielle nationale, s’inscrit dans la Vision Royale qui prône, à travers le déploiement du processus de régionalisation avancée, un développement territorial équitable, équilibré, inclusif et adapté aux spécificités de chaque région. - MAP a écrit:
-
PAI 2014-2020: Le Protocole de réalisation de 11 investissements industriels dans la région de Souss-Massa porte sur quatre secteurs d’activité dimanche, 28 janvier, 2018 Agadir – Le Protocole pour la réalisation de 11 investissements industriels dans la région de Souss-Massa, signé aux côtés de huit conventions, dimanche à Agadir, lors d’une cérémonie présidée par SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, concerne quatre secteurs d’activité économique : les matériaux de construction, la plasturgie, l’industrie du papier et carton ainsi que l’Offshoring.
Le premier écosystème, “Matériaux de construction”, concerne trois filières. La filière du “préfabriqué” qui consiste en la création d’unités de fabrication de produits en béton précontraint et de produits préfabriqués en béton, confiée à “Sadet”, “Vetcam”, “Daoud Building” et “Sicmaco”. Le “Ciment et Valorisation des déchets” est une filière qui porte sur la mise en place d’une plateforme de valorisation énergétique des déchets ménagers par l’installation d’une usine de production des RDF (combustible de substitution du Fuel), confiée à Ciment du Maroc et Lafarge Holcim.
Il s’agit aussi de la filière “Briqueterie”, dont le projet de création d’une unité de fabrication des briques en terre cuite est porté par “Briqueterie d’Atlantique”.
Le deuxième écosystème est relatif à la plasturgie, qui englobe les filières de l’emballage et de la plasticulture.
La filière de l’Emballage est concernée par la mise en place, par “SGIPS”, d’une unité de fabrication des barquettes et caisses agricoles, alors que celle de la plasticulture comprend la création d’unités de fabrication de tubes d’irrigation pour agriculture (Amal Bandes Plastiques) et de fabrication de tubes d’irrigation et des films de paillage Signataire (Fellah Manufacturing).
Le troisième écosystème “Industrie de papier et carton”, ayant pour objet la mise en place d’un centre de ramassage de papiers et cartons recyclables et extension de l’unité de carton ondulé d’Agadir, est porté par “GHARB Papier et Carton (GPC)”.
S’agissant de l’écosystème “Offshoring”, qui concerne la filière CRM, il consiste en la création d’un nouveau centre de relation clientèle offrant 950 emplois, confiée à “Webhelp Agadir”. - MAP a écrit:
-
L’industrie adopte une approche régionalisée afin d’accéder à un nouveau palier d’émergence (M. Elalamy)
dimanche, 28 janvier, 2018 Agadir – L’industrie adopte à son tour une approche régionalisée afin d’accéder à un nouveau palier d’émergence, de localiser les activités productives au plus près des citoyens, et de capitaliser sur le potentiel de toutes les régions du Royaume, a affirmé le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy.
La déclinaison régionale du Plan d’Accélération Industrielle 2014-2020 (PAI) pour la région Souss-Massa vient conforter la démarche de régionalisation du Royaume, a souligné M. Elalamy dans une allocution présentée devant SM le Roi Mohammed VI, dimanche à Agadir, lors de la cérémonie de présentation de cette déclinaison et de signature des conventions y afférentes.
Cette démarche de régionalisation active, vise à mettre le citoyen au cœur du processus de développement et des politiques publiques, afin de lui permettre d’exprimer pleinement son potentiel et de bénéficier des opportunités que recèle sa région, a poursuivi le ministre, notant que l’analyse de la région Souss-Massa fait ressortir une évolution notable de ses infrastructures, avec 7.000 km de routes, 250 km d’autoroutes, un aéroport international et 8 zones industrielles.
Cette région dispose également d’expertises fortes et reconnues, qui en font la première région exportatrice d’agrumes, a-t-il dit, faisant observer que cette région contribue aussi à 35% de la pêche nationale et assure 18% du tourisme.
S’agissant du secteur industriel, M. Elalamy a soutenu que la région Souss-Massa bénéficie d’atouts certains, en particulier pour l’agro-alimentaire, et qu’elle présente aussi un fort potentiel dans les secteurs tels que le cuir, l’offshoring et les équipements automobiles.
Malgré ces atouts, la région Souss-Massa enregistre, selon le ministre, un déficit d’investissements industriels, dans la mesure où elle n’a pu capter que trois grands projets industriels, sur les 46 qui ont été approuvés par la Commission Nationale des Investissements, et que «la mobilisation du foncier de l’Etat, n’a concerné que 296 hectares, soit huit fois moins que les régions de Marrakech-Safi ou de Tanger-Tétouan-Al Hoceima».
Pour remédier à ce déficit, la déclinaison du PAI par région a fait l’objet d’une approche volontariste visant à conforter les secteurs industriels existants tout en développant de nouveaux créneaux, a relevé M. Elalamy, citant, à titre d’exemple, l’infrastructure du secteur de la construction navale qui engagera au niveau national près de 5 milliards de dirhams d’investissement, dont une composante Chantier Naval Souss-Massa y est déjà intégrée.
Le ministre a, en outre, indiqué que l’agro-industrie sera renforcée au niveau de la région, pour créer une véritable plateforme de transformation des produits agricoles, soulignant la mise en place d’un partenariat renforcé entre les ministères de l’Agriculture et de l’Industrie au profit des opérateurs, à travers un programme conjoint d’accompagnement impliquant le Fonds de développement industriel (FDI) et le Fonds de développement agricole (FDA), ainsi que la mise à disposition de l’agropole.
Le secteur de la chimie, a-t-il ajouté, connaîtra un accompagnement spécifique, favorisant le développement des filières de la chimie organique et de la chimie verte.
«Nous favoriserons également l’implantation de nouveaux écosystèmes industriels prometteurs, tels que les sous-traitants automobiles, le cuir, les matériaux de construction, la plasturgie et l’offshoring», a affirmé M. Elalamy, qui a tenu à préciser que les projets déjà identifiés, en partenariat avec les fédérations professionnelles, ambitionnent de créer 24.000 emplois industriels à terme.
Pour appuyer cette nouvelle dynamique, la région réservera des subventions destinées au foncier industriel pour améliorer sa compétitivité, a relevé le ministre, notant qu’en plus de l’accompagnement du secteur bancaire, l’Etat et le privé mettent en place cinq leviers complémentaires.
Il s’agit, selon M. Elalamy, de l’aménagement d’une zone franche industrielle de 300 ha, intégrée dans une zone urbaine, qui donnera accès à un foncier industriel aux standards internationaux et à des prix compétitifs, et qui permettra de renforcer l’attractivité de la région et d’y drainer des activités exportatrices et créatrices d’emplois.
Il est également question de l’accompagnement par l’OFPPT des industriels dans la formation et la qualification de leurs ressources humaines, et de la réalisation d’un Technopark et d’une Cité de l’innovation.
Le Technopark, qui sera destiné aux PME et aux Start-up du secteur des TIC, mettra à disposition des locaux prêts à l’emploi avec des services d’accompagnement, a précisé le ministre, assurant que la Cité de l’innovation permettra de doter la région d’une infrastructure d’accueil technologique, facilitant l’accompagnement des jeunes porteurs de projets innovants. Côté financier, M. Elalamy a indiqué que 500 millions de dirhams seront affectés par le FDI et le FDA aux projets industriels de la région, alors que le secteur privé de la région consacrera 500 millions de dirhams pour investir dans ces projets industriels.
«Grâce à cette implication nouvelle de toutes les parties prenantes, les projets industriels qui seront développés dans la Région Souss-Massa pourront être réalisés par les opérateurs avec un apport limité à 20% du montant de ces projets» a dit le ministre, soulignant que les 80% seront financés par des investisseurs privés de la Région (20%), les subventions des Fonds de Développement Industriel et de l’Agriculture (20%), et le secteur bancaire (40%). _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
| |
| | | mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 30 Jan 2018 - 8:40 | |
| La présentation de MHE devant le roi à Agadir : - Citation :
- https://www.medias24.com/habillage/Presentation_Plan_acceleration_industrielle_SOUSS_MASSA_29-01-2018.pdf
| |
| | | BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 30 Jan 2018 - 12:34 | |
| séduisante présentation... _________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
| |
| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 30 Jan 2018 - 12:36 | |
| - Reuters a écrit:
-
Morocco's currency move a step in right direction - IMF
Morocco launched more flexible forex system 2 years ago Morocco's new, more flexible hard currency system is a step in the right direction to make the kingdom more attractive to investment and turn it into a financial hub for Africa, a senior IMF official said on Monday.
Two weeks ago, Morocco launched a more flexible foreign exchange system under free-market reforms recommended by the International Monetary Fund to protect the North African economy against external shocks and safeguard its reserves.
"It's a reform that goes in the right direction," Jihad Azour, director of the IMF Middle East and Central Asia department, told Reuters on the sidelines of an economic conference in Marrakech in Morocco.
"It allows Morocco to be ... more attractive for investors and to play its full role as regional financial centre, especially with the ambition of Morocco to service Africa in terms of financial services," he said.
Rabat has said it does not plan to follow the path of Egypt, which opted for a full float of its currency in one go.
"I think the path of their reform has been designed with ... our support. We were very much satisfied with the way they did it," Azour said when asked whether Morocco should undertake more currency reform.
He said Rabat's abolition of most fuel subsidies and other market reforms had allowed Morocco to bolster economic growth, which was forecast at 4.5 percent for last year.
Growth in 2018 will be also positive, he said. Morocco has forecast GDP growth to slow to 2.8 percent this year though officials have said the currency move could add 0.2 percent.
Morocco is among the most advanced Arab countries in liberalising its economy, he said. "They are on the right track. This is paying off."
UNREST IN TUNISIA
Azour also said Tunisia was also heading in the right direction with recent free-market reforms and a 2018 budget that calls for price and tax increases.
It was important to improve Tunisia's business climate and continue reforms of the public sector - its public wage bill is around 15 percent of GDP, one of the world's highest levels.
Some of the reforms have sparked unrest by young people complaining they have become poorer than before Tunisia's 2011 revolution as political turmoil and several Islamist militant attacks have deterred tourists and investors.
"Any reform has its transition phase. During the transition phase what is important (is) to make sure they have the right mitigators, the right social programmes," Azour said.
A reform of Tunisia's public sector and cuts to fuel subsidies that have benefited mainly rich people will free up state funds for more targeted social spending, he added.
Regarding Egypt, also part of an IMF loan programme, Azour said the most populous Arab country was back on the path of growth thanks to a series of reforms.
"We have moved from a path of stabilisation where confidence came back..., where the economy is growing, to (a point) now (where) the focus is more on structural reforms to allow growth to be sufficient enough to create jobs," he said.
"We need to make the (Egyptian) private sector more comfortable in investing, put the private sector into the driver's seat," he said, adding that Egypt would benefit from a recovery of the U.S. and European economies.
Asked about further fuel subsidy cuts planned by Cairo, he said: "The pace and sequence is something the government is in charge of. I think it is going in the right direction, especially if oil prices go up."
Azour further said it was important for Gulf Arab countries to cut back state subsidies despite oil prices climbing back to $70 a barrel.
Some countries with ample financial buffers such as Saudi Arabia and the United Arab Emirates were pursuing such reforms, he said, adding this was key to rechannelling funds towards private sector-led growth. _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
| |
| | | PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 30 Jan 2018 - 12:58 | |
| - mbarki_49 a écrit:
- La présentation de MHE devant le roi à Agadir :
- Citation :
- https://www.medias24.com/habillage/Presentation_Plan_acceleration_industrielle_SOUSS_MASSA_29-01-2018.pdf
Pour l'automobile et l'aéronautique je m'interroge. Fez et meknes sont mieux positionnées pour être des black office/ zone de repli. Pour le chantier naval je suis d'accord. Je suis pas contre ces nouveaux plans a condition qu'on fasse le bilan des precedents: le plan azur pour le souss est un échec total (taghazout etc) _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 30 Jan 2018 - 22:11 | |
| C'est la critique de la Cour des Comptes et (humblement) de ce forum. On a des plans à tord et à travers sans aucune coordination. On lance des chantiers sans les suivre par la suite. On donne le financement à des entités "hors budget" (les fondations MV, MVI, HII etc) dans la plus grande opacité (quelqu'un a-t-il dejà vu les comptes d'une de ces fondations?). On ne quantifie pas les resultats de programmes précédents...
Il y a encore beaucoup à faire en terme de gestion de projet de la part des autorités publiques |
| | | mourad27 Modérateur
messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 30 Jan 2018 - 22:15 | |
| ces fondation recoivent des ressources financières dans l'opacité totale comment tu veux leur faire une audite _________________ - Citation :
- "je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme "
Hassan II 1996 | |
| | | PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mer 31 Jan 2018 - 15:35 | |
| pour rebondir sur "le plan" pour Agadir, je rappelle que Fez aussi devait avoir sa zone aéronautique.... - Citation :
- Fès: Une nouvelle vie pour le Cotef?
Créé en 1967, Cotef est sur la liste des sociétés privatisables depuis le début des années 90. Durant toutes ces années, plusieurs études ont été réalisées pour sa restructuration. Mais sans aboutir. Aujourd’hui, le ministre de l’Industrie promet de le revivifier d’ici peu (Ph YSA)
Moulay Hafid Elalamy veut redonner vie au complexe textile de Fès (Cotef), ancien fleuron de l’industrie. Le ministre de l’Industrie cherche un repreneur pour cette usine de 15,3ha de superficie. «L’expropriation du foncier sera finalisée d’ici quelques mois. J’ai une offre industrielle pour le Cotef qui devrait permettre la création de 6.000 à 7.000 emplois», ajoute le ministre sans dire plus.
Sur la même longueur d’onde, Mohamed Boussaïd affirme qu’il «a été procédé à une opération simplifiée pour faciliter l’expropriation de ce terrain ». Le ministre des Finances qui ne cache pas sa consternation quant à la situation actuelle de la capitale spirituelle de Fès rappelle que «170.000 étudiants sont inscrits dans les universités de Fès. Il s’agit d’un vivier de ressources humaines qualifiées. Lesquelles devraient être embauchées dès leur diplomation».
En attendant, Elalamy conseille deux secteurs pour Fès : «le textile et l’automobile». Pour le premier, l’expertise de la ville est légendaire à travers Cotef, Texnord, Manudra, etc. S’agissant de l’automobile, l’implantation des premières unités remonte aux années 1980. En fait, Fès est la première ville à produire des pistons pour équiper en première monte les moteurs de grands constructeurs européens comme Peugeot, Renault, Volvo, Fiat ou encore Iveco.
En témoigne l’usine Floquet Monopole, installée au quartier Doukkarate depuis 1981. Connue sous le nom de la SMFN, Société marocaine des fonderies du Nord, cette unité couvre une superficie de 10.600 m2, dont 6.500 m2 couverts. Elle est spécialisée dans la production des composants automobiles.
Elle produit sur son site industriel plus de 1,2 million de pistons et chemises par an. Les responsables de la SMFN présentent leur unité comme leader dans la fabrication de pièces moteurs, et unique en son genre au Maroc, toute l’Afrique et les pays arabes. «98% de notre production est destinée à l’export à travers plusieurs pays dans le monde entier», indiquent-ils.
En tout cas, l’ex-Cotef devrait attirer un investisseur dans l’une des activités défendues par Elalamy. L’objectif aujourd’hui est de lui trouver un bon preneur. Rappelons que cette plateforme s’étale sur plus de 15,3 hectares (153.000m2). La surface couverte est de 55.000 m2. Le site bénéficie d’un positionnement géographique privilégié puisqu’il est situé en plein centre-ville, il est également à proximité du réseau autoroutier et d’une fréquence quotidienne de vols aériens internationaux.
Tombée dans l’oubli après son arrêt en 2005, cette ancienne unité, fleuron de l’industrie textile dans les années 1980, ne peut laisser personne indifférent. Elle refait parler d’elle en 2009 à cause d’un incendie qui a ravagé ses bâtiments. Rappelons que l’entreprise avait procédé au licenciement de quelque 502 ouvriers dans le cadre d’un programme de restructuration, en septembre 2005.
En juillet 2006, et après plusieurs mois de tourmente, l’espoir de relancer l’activité du complexe se profilait. Mais rapidement, l’idée a été abandonnée. L’éventualité d’une liquidation judiciaire causait de multiples angoisses au personnel. Pourtant, les représentants du personnel gardaient le moral.
Ils demandaient aussi, dans le cadre de la 2e phase de restructuration de l’entreprise, aux responsables d’adopter la solution du départ volontaire avec indemnisation et non un départ obligatoire. Finalement, l’unité a fermé ses portes avant d’être envahie par les vagabonds et les pilleurs, au vu et au su de tout le monde.
Fermeture, incendie, pillage…
AU début des années 2000, Cotef s’était retrouvé en mauvaise posture pour cause de concurrence féroce dans le secteur. A tel point qu’en 2005, le gouvernement avait octroyé 50 millions de DH à la direction générale afin de restructurer ses ressources humaines et indemniser 502 personnes. Une opération qui s’était déroulée dans la sérénité. Sur place, certains ouvriers se souviennent encore qu’en 1997/98, Cotef avait réalisé un bénéfice exceptionnel. Quatre ans plus tard, son chiffre d’affaires était en chute libre. Les machines étaient au point mort et le moral du personnel à zéro. L’incendie de juillet 2009 a rappelé la triste fin d’une unité qui a subi de plein fouet la concurrence chinoise, mais aussi celle des ateliers informels. Après la fermeture et l’incendie, l’usine était à la merci des pilleurs (www.leconomiste.com). Ainsi, plus de 40 millions de DH de machines ont disparu, mais aucune enquête n’a été menée dans ce sens.
Où est passée la zone aéronautique?
En mai 2017, lors du 1er forum économique de la CCIS, Moulay Hafid Elalamy avait demandé aux opérateurs de la région d’élaborer des propositions solvables, et non des dossiers revendicatifs. Le responsable gouvernemental avait promis la réalisation d’une zone aéroportuaire, d’une cinquantaine d’hectares, à Fès. «Avec le plan d’accélération industrielle, le Maroc s’attelle à la mise en place d’une approche intégrée et inclusive et d’une insertion irréversible et maîtrisée dans les chaînes de valeurs mondiales», disait-il. Cette promesse a été réitérée par le Chef du gouvernement lors de son déplacement du 13 janvier dans la région. Mais, aujourd’hui, ce projet semble être abandonné, tout comme beaucoup d’autres (P2I, zone franche, district de cuir…). l'economiste sur le même sujet, je poste ici un article qui confirme les inquiétudes de Lemay - Citation :
- Fès-Meknès/Crise économique: Les opérateurs réclament un plan Marshall
Tourisme, économie, industrie… tous les secteurs concernés Interpellé, le Chef du gouvernement au pied du mur
Le taux de chômage de la population âgée de 15 ans et plus au niveau de la région Fès-Meknès est très inquiétant. Il varie entre 7,3 et 19,6% selon les provinces. A noter que les taux les plus élevés sont enregistrés à Fès et Meknès avec respectivement 18,7% et 19,6%. Taux de chômage de la population âgée de 15 ans et plus par province ou préfecture (en %) / RGPH 2014
«Arrêtons de baratiner… La région Fès-Meknès nécessite un véritable plan Marshall». Le cri d’alarme d’Aziz Lebbar, parlant devant le Chef du gouvernement au nom des opérateurs de la région, a été vivement applaudi. Avec son accent fassi, ce professionnel du tourisme n’a pas mâché ses mots devant Saâdeddine El Othmani et ses ministres, samedi dernier à Fès. Pour lui, «la crise est bien réelle et concerne tous les secteurs: tourisme, commerce, artisanat, industrie et services».
«Où sont les projets du PDRT, le Palais des congrès… annoncés, mais jamais réalisés? L’absence de projets structurants fait que Fès, autrefois célèbre et fière de ses enfants, vit aujourd’hui une situation critique», martèle Lebbar. Ce dernier remettra un dossier revendication au Chef de l’exécutif.
«J’y crois peu dans sa volonté. J’ai demandé à ce qu’une chaîne chinoise puisse filmer, samedi dernier, la gare ferroviaire de Casablanca, en guise de promotion… ça ne coûte rien, mais en vain», confie Lebbar. En effet, opérateurs et élus de la région sont désespérés. Au point de parler un discours de sinistrose. Pour eux, la situation actuelle de la région Fès-Meknès nécessite une véritable réflexion et surtout des projets conséquents.
A Taza, à titre d’exemple, Mohamed Boudass, président du Conseil communal et également député PI, déplore un fort taux de chômage parmi les jeunes. Selon le HCP, le taux de chômage de la population âgée de 15 ans et plus au niveau de cette province est de 25% en milieu urbain et 13,2% en milieu rural, soit une moyenne de 17,9%.
«En outre, le programme de mise à niveau urbaine de plus de 100 millions de DH, qui a été annoncé il y a plus de 10 ans, n’a pas été exécuté», renchérit Boudass. A Ifrane, Sefrou et Boulemane, la situation est lamentable. «Nous sommes enclavés et nos jeunes n’ont aucune opportunité d’emploi», scande un élu de Boulemane. Du même avis, Mohamed Ouzzine, président de la Commune d’Oued Ifrane, a appelé à la création d’une «Agence pour les montagnes de l’Atlas».
Selon lui, «ce projet qui devrait soulager les habitants reculés existe, mais il n’a jamais été exécuté». La principale doléance de l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports est relative au Plan de développement régional (PDR). «Si ce plan n’est pas financé en partenariat avec l’Etat, tout le reste ne serait que de la masturbation politique», lâche Ouzzine.
Unanimes, les représentants de la CGEM Fès-Taza et Meknès-Ifrane ont lancé un appel de détresse. Pour eux, l’activation des mécanismes de la région avancée doit doter les gouvernants de cadres compétents et surtout de moyens financiers. Il en est de même pour la dépolitisation des projets structurants, et l’interaction active et symbiotique, en considérant le territoire et son développement en synergie et dynamique de groupe une priorité absolue.
Pour certains économistes, «la région traverse une zone de turbulence inquiétante et interpellante». «Nous réclamons un hôpital pour Ouislane (100.000 habitants), une gare ferroviaire aux normes, une partie des projets publics à l’instar des autres régions (Tanger, Casablanca et Kénitra) et une orientation des projets privés vers la région», demande Abdallah Bouano, maire de Meknès.
S’en sont suivies des interrogations pertinentes sur le manque de projets structurants: la P2I, l’autoroute Fès-TangerMed, le foncier industriel, les mesures d’appui, devraient logiquement constituer le centre d’intérêt du Chef de l’exécutif. Notons que certains élus de la CCIS ont boycotté sa rencontre. C’est le cas notamment de Hamza Benabdallah, trésorier de la CCIS.
«Y a-t-il des projets qui ont émergé suite aux deux premières escales régionales à Draâ-Tafilalet et Beni-Mellal- Khénifra? La réponse est «Non». Donc, pas besoin de gaspiller le temps et l’énergie», conclut Benabdallah. Faut-il noter enfin que la rencontre du 13 janvier avec le Chef du gouvernement a duré plus 8 heures. L’accès aux journalistes a été refusé lors de la deuxième séance se déroulant au siège de la région.
Disparités sociales
«Quoique la région Fès-Meknès participe au PIB national à hauteur de 10%, les disparités sociales entre ses différentes provinces sont énormes», estime Saâdeddine El Othmani. Selon lui, il faut trouver un équilibre entre les différentes localités. A noter que «celles-ci regorgent d’innombrables potentialités, mais mal exploitées». La région constitue aussi des pépinières, de ruches de jeunes cadres et chefs d’entreprise, assoiffés de challenge. Ces derniers ne demandent qu’à être bien encadrés pour reprendre le témoin et redresser une région (deux villes impériales) en perte de vitesse, de passé et de célébrité. Pour y remédier, il faut créer un consensus autour d’objectifs, travailler en commun, soulever les difficultés majeures et créer les organes d’exécution avec des structures stables… En clair, il faut établir rapidement les plans d’exécution, avec le contrôle et le suivi qu’il faut, et trouver les moyens de financement. _________________ | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mer 31 Jan 2018 - 16:17 | |
| Il est temps pour l'état de partager le gâteau ! 15 ans d'investissement et d'effort sur l'axe casa-rabat- Tanger ! Allah yj3al Barakka _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | RED BISHOP Modérateur
messages : 12296 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mer 31 Jan 2018 - 21:37 | |
| Je pense que les deux autres axes economique futur a developper, c est un axe central Tanger-Fes/Meknes-BeniMellal-Marrakech-Agadir
En plus de l Axe Tanger-Kenitra-Rabat-Casa-JorfLasfar _________________ | |
| | | PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 2 Fév 2018 - 8:56 | |
| - Citation :
- 2017 marquée par la forte croissance des exportations [/b]
Par Adil Boutda
La quasi-stabilité du déficit commercial (107,5 MMDH), cache des évolutions profondes de la structure des échanges commerciaux. Le conjoncturel est plus du côté des importations (hydrocarbures, céréales) et les exportations se basent de plus en plus sur des secteurs matures, capables de relever le défi de la concurrence internationale: Phosphates, textiles, automobile et agroalimentaire.
Des importations
En 2017, les importations de marchandises ont subi une hausse de 26,3 MMDH. Celle-ci est essentiellement due aux augmentations des cours des hydrocarbures. La hausse des produits énergétiques (+15 MMDH) représente 57% de celle des importations de biens.
Une autre hausse difficilement compressible, concerne les importations de semi-produits et de produits bruts (6,3 MMDH). Elle suit mécaniquement l’augmentation du volume d’activité des industries exportatrices.
Le reliquat de la hausse est constitué des importations de biens de consommation. Celles-ci ont augmenté de 5,2%, à peine plus que la croissance globale de la valeur ajoutée du pays (4,8% du PIB). En d’autres termes, les achats internationaux des marocains ne vont pas plus vite que leur capacité à créer de la richesse.
Les services importés ont crû de 12,5%, à cause essentiellement de l’augmentation de la facture du transport. Cela prouve que les flux de marchandises du Maroc sont majoritairement gérés par des logisticiens étrangers.
Des exportations
Les exportations de marchandises ont progressé de 9,4%. Elles croissent plus vite que les importations (+6,4%).
La plus forte croissance concerne les phosphates et leurs dérivés (11,1%). Le plus spectaculaire dans cette évolution, est qu’elle est à rebours de la chute des cours, de près de 20%. Elle est essentiellement générée par une vigoureuse croissance des quantités exportées (36% pour la roche et 25% pour les engrais).
La seconde croissance concerne le secteur de l’automobile, qui croît de 7,3% pour atteindre 58,6 MMDH. La nouveauté en 2017 est l’émergence des nouveaux produits. En effet, pendant plusieurs années, les entreprises de câblage et les usines de Renault faisaient l’essentiel de l’export.
Aujourd’hui, le Maroc commence à diversifier son industrie automobile. Les investissements entrepris ces cinq dernières années, se sont traduits en 2017 par 5,9 MMDH de ventes et une croissance de 16%.
La même cause générant le même effet, la concrétisation de la politique des écosystèmes génère une croissance à deux chiffres dans l’industrie aéronautique: +20%.
La quatrième performance concerne les produits d’origine agricole, qui réalisent 51,9 MMDH de ventes et +7% de croissance. Ce secteur est essentiellement porté par l’industrie agroalimentaire qui performe à 9,8%.
Enfin le textile-habillement, qui n’a guère subi de reflux après sa grande performance de 2016, quand il a réalisé plus de 8,8% de croissance. Bien au contraire, il récidive avec un honorable 6,1%.
Balance des paiements
En 2017, le tourisme affiche une croissance de +8,5% et frôle les 70 MMDH. Les transferts des Marocains résidents à l’étranger enregistrent une croissance de 4,5% et atteignent 65,4 MMDH.
Enfin, le solde des flux d’investissements (capitaux entrants diminués des sortants) affiche une croissance de 15,4%. Ces trois sources de devises couvrent une partie du fort déficit commercial des biens, le faisant réduire à 17,6 MMDH soit 3,7% des importations à peine.
medias24 _________________ | |
| | | Shugan188 Modérateur
messages : 5656 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 2 Fév 2018 - 14:02 | |
| https://www.medias24.com/MAROC/Quoi-de-neuf/180161-Exoneration-totale-temporaire-de-l-IS-les-secteurs-industriels-eligibles.html - Citation :
-
Exonération totale temporaire de l’IS: les secteurs industriels éligibles
Le Conseil de gouvernement a adopté, jeudi 1er février, le décret fixant les entreprises industrielles éligibles à une exonération totale et temporaire de l’IS.
Le décret, émanation de l’article 5 de LF 2017, vient compléter les modalités de l’article 6 du Code général des impôts.
Le texte prévoit ainsi, pour les entreprises industrielles créées à partir du 1er janvier 2017, une exonération totale temporaire de l’IS pour une durée de cinq ans, à compter du démarrage de l’activité de l’entreprise – et non à partir de la date de création.
Les secteurs industriels éligibles à cette exonération fiscale sont les suivants:
-Industries alimentaires,
-Industries textiles et d’habillement,
-Industrie du cuir,
-Industrie du bois,
-Industrie du papier et carton,
-Impression et reproduction d’enregistrements,
-Industrie chimique: incluant notamment les engrais, le plastique, les pesticides, la peinture, les cosmétiques,…
-Industrie pharmaceutique: médicaments humains et vétérinaires, dispositifs médicaux, R&D en biotechnologie,
-Industrie des produits en caoutchouc et en plastique,
-Fabrication de produits non métalliques: verre, céramique, ciment,…
-Métallurgie,
-Fabrication de produits métalliques, excepté les machines et équipements,
-Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques,
-Fabrication d’équipements électriques,
-Fabrication de machines et équipements,
-Industrie automobile, y compris l’ingénierie,
-Industrie liée aux autres moyens de transport: maritime, aéronautique (incluant l’ingénierie), ferroviaire, motocycles et tricycles,…
-Industrie de meubles,
-Autres industries manufacturières: notamment joaillerie, instruments de musiques, articles de sport, frappe de monnaie,
-Activités liées à la réparation et l’installation de machines et d’équipements aéronautique et naval,
-Valorisation énergétique et industrielle des déchets,
-Récupération: déchets triés, démantèlement d’épaves de véhicules et carcasses d’ordinateurs,
-Autres activités: conditionnement et packaging par procédés industriels,
-Industrie de dessalement d’eau de mer.
| |
| | | Socket-error General de Division
messages : 6691 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 2 Fév 2018 - 14:23 | |
| Le débat sur l'intégration du trafic de drogues dans le calcul du PIB Français a fait surface dernièrement.
Cela nous concerne, pour faire suite aux échanges passionnés sur ce forum à ce sujet.
En effet, le PIB a été inventé au départ pour estimer l’assise fiscale de l’État et par conséquent ses futurs recettes.
Le fait d'intégrer la sphère informelle à notre PIB n'a pas vraiment de sens, dans la mesure ou c'est des secteurs qui ne génèrent pas de revenu pour les finances de l’État. _________________ لك الله ياوطني
| |
| | | PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 2 Fév 2018 - 14:53 | |
| - Citation :
- c'est des secteurs qui ne génèrent pas de revenu pour les finances de l’État.
comment ça ? formaliser l'informel génèrent impôts et cotisations sociales _________________ | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Économie marocaine | |
| |
| | | | Économie marocaine | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|