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| Économie marocaine | |
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Auteur | Message |
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youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Économie marocaine Lun 12 Sep 2016 - 11:41 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
Le groupe chinois Haite sur le site du futur complexe industriel et résidentiel près de Tanger
French.xinhuanet.com 2016-09-11 09:41:24 RABAT, 10 septembre (Xinhua) -- Une délégation de la société aéronautique chinoise Haite se trouve au Maroc pour les premières étapes logistiques du futur complexe industriel et résidentiel de Tanger (nord), a-t-on appris samedi auprès de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.
Le dossier a rempli toutes les conditions juridiques et administratives, précise-t-on. Cette visite s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d'accord signé entre le Maroc et Haite le 12 mai dernier à Beijing, rappelle un communiqué du Conseil de la région.
Selon le ministre marocain de l'Industrie, Moulay Hafid Elalamy, ce projet de 10 milliards de dollars s'étendra sur une superficie oscillant entre 1.000 et 2.000 hectares. Il pourra accueillir, outre de nombreuses entreprises, quelque 300.000 résidents.
La délégation chinoise a tenu vendredi plusieurs réunions techniques avec les acteurs concernés par le projet et visité les sites industriels de Tanger, notamment le complexe portuaire de Tanger Med et la zone d'Aïn Dalia, qui abritera le chantier de la cité industrielle.
Selon le communiqué du Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, les parties concernées par ce projet d'envergure ont réitéré leur engagement à respecter les délais de réalisation prévus.
La délégation chinoise a salué les efforts déployés par les parties concernées par le projet. Celui-ci constitue un jalon important pour conforter davantage les relations économiques bilatérales, ainsi qu'un stimulateur d'investissement et de croissance économique pour le Maroc, d'autant plus que ce chantier s'érige en un nouveau modèle qui assure l'équilibre entre les dimensions économiques et sociales.
http://french.xinhuanet.com/2016-09/11/c_135679015.htm
En attendant des détails du département de MHE, je ne fais pas trop confiance à El omari surtout à l'approche des élections. _________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein. | |
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Auteur | Message |
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atlas General de Division
messages : 7373 Inscrit le : 15/06/2008 Localisation : vitrolles Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 15 Nov 2018 - 13:27 | |
| Pgm...jamais un investisseur averti. Ne mettra ...600 millions euros dans un truc a Qui perd 50 millions par an !!!
Le calcul du fond....se fait au travers la rentabilité..qd aux murs.....
A mon avis....si on arrive a 250/300 millions....on sera content...!!!!!
A suivre | |
| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 17 Nov 2018 - 17:12 | |
| - Cabinet Royal a écrit:
- “Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a reçu ce jour au Palais Royal de Rabat, M. Driss Guerraoui que le Souverain a nommé président du Conseil de la Concurrence.
A cette occasion, Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a souligné l’importance des missions dévolues au Conseil de la Concurrence par la Constitution et par la loi, ce qui en fait une institution indépendante, chargée d’assurer la transparence et l’équité dans les relations économiques, notamment à travers l’analyse et la régulation de la concurrence sur les marchés, le contrôle des pratiques anti-concurrentielles et des opérations de concentration économique et de monopole.
A cet égard, Sa Majesté le Roi a donné Ses Hautes Orientations au nouveau président, et à travers lui à l’ensemble des membres composant le Conseil de la concurrence, afin de veiller à ce que cette institution accomplisse pleinement ses missions en toute indépendance et neutralité, et de contribuer au raffermissement de la bonne gouvernance économique et au renforcement de la compétitivité de l’économie nationale et de sa capacité à créer de la valeur et des emplois. Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a également nommé M. Mohamed Abouelaziz au poste de secrétaire général du Conseil de la concurrence.
Il est par ailleurs rappelé que le Conseil est composé, outre le président, de 12 membres nommés par décret du Chef de gouvernement, sur proposition du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire en ce qui concerne deux membres magistrats, et de l’autorité gouvernementale compétente en ce qui concerne les autres membres.
Par la suite, Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a reçu et nommé M. Omar Seghrouchni en tant que président de la Commission Nationale de contrôle de la protection des Données à caractère Personnel (CNDP).
Cette Commission a été créée par la loi n° 09-08 relative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel. Elle est chargée de vérifier que les traitements des données personnelles sont licites, légaux et qu’ils ne portent pas atteinte à la vie privée, aux libertés et droits fondamentaux.
Au cours de cette audience, le Souverain a donné Ses Hautes Orientations au nouveau président afin que la Commission renforce ses dispositifs et ses moyens à l’effet d’accompagner les évolutions technologiques et juridiques, pour une meilleure protection des droits des citoyens et leurs données à caractère personnel.
La Commission Nationale de contrôle de la protection des Données à caractère Personnel (CNDP) est composée, outre son président, de six membres nommés par Sa Majesté le Roi, sur proposition du Chef du gouvernement et des présidents des deux Chambres du Parlement”. _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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| | | Fremo Administrateur
messages : 24819 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 17 Nov 2018 - 17:18 | |
| Enfin _________________ | |
| | | jrad-killer Colonel-Major
messages : 2829 Inscrit le : 14/04/2009 Localisation : nowhere Nationalité :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 19 Nov 2018 - 15:09 | |
| - atlas a écrit:
- Pgm...jamais un investisseur averti. Ne mettra ...600 millions euros dans un truc a
Qui perd 50 millions par an !!!
Le calcul du fond....se fait au travers la rentabilité..qd aux murs.....
A mon avis....si on arrive a 250/300 millions....on sera content...!!!!!
A suivre ca perd 50 millions an parce que les postes sont doublés voire triplés, les commandes se font en double et disparaissent dans la nature, surfacturation... Le jour ou Accord ou un autre groupe le reprend ca deviendra rentable comme par magie | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 19 Nov 2018 - 15:16 | |
| En l'occurrence, cela ne peut pas etre Accor qui reprend l'hotel car ils ne possedent pratiquement plus de propriété immobilière. La majorité des groupes hoteliers ont séparé la gestion des propriétés et la propriété des bien immobiliers en deux entités séparées.
Si la Mamounia est vendue, elle le sera probablement à un family office Saoudien, à un SWF emirati ou Qatari, voir au Brunei Investment Agency (probablement les emiratis). |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25569 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 22 Nov 2018 - 3:14 | |
| Alphatango ton analyse est attendu - Citation :
- MAMOUNIA, TAHADDART: L'INTRODUCTION EN BOURSE SE PRÉCISE
Les introductions en Bourse de La Mamounia et Tahaddart se précisent. L’Etat envisage des ouvertures qui porteraient sur 5 à 10% du capital. L’objectif est de redynamiser le marché financier puis de désendetter l’ONCF et l’ONEE, leurs maisons-mères.
Le projet de loi visant à introduire en Bourse l’hôtel La Mamounia de Marrakech et la centrale énergétique de Tahaddart, sur la liste des privatisables, vient de passer l’étape de la Commission des finances. Mais cela ne s’est pas fait sans remous. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte la crainte des députés «qui ont manifesté leur opposition à voir le joyau de l’hôtellerie de luxe marocaine changer de main et tomber dans l’escarcelle des étrangers». Ce qui ne semble pas être le cas puisqu’il s’agira certainement d’une ouverture de 5 à 10% du capital de la société via le marché boursier. C’est le même schéma qui a été retenu pour Tahaddart, avec la cession de 5 à 10% du capital appartenant à l’ONEE. Le but premier est de «dynamiser et de développer le marché financier, particulièrement la place casablancaise».
Le journal relève également une autre critique concernant la raison qui a poussé le «gouvernement à recourir aux recettes exceptionnelles pour réduire le déficit budgétaire qui a atteint 3,7%». Or, pour l’Exécutif, les produits de la privatisation ne financeront pas le déficit budgétaire «conformément aux dispositions de la Loi organique des finances». D’autant que «l’Etat ne vend rien», dans ces deux cas, car les deux sociétés en question sont les filiales d’établissements publics. «L’hôtel de La Mamounia appartient à l’ONCF à hauteur de 65%, le reste étant partagé entre la CDG et la ville de Marrakech. Idem pour Tahaddart où l’ONEE détient 48%, l’Espagnole Endesa génération 32% et l’Allemand Siemens 20%».
Le quotidien précise que l’inscription de nouveaux établissements sur la liste n’est qu’une première étape. «Une telle opération nécessite une préparation minutieuse». Il faudra un audit de l’établissement, qui durera 2 à 4 mois. A cela s’ajoute une étape d’évaluation pour fixer la valeur, qui prendra entre 1 et 2 mois. La cession se conclut enfin avec la remise du décret de transfert, signé par le chef du gouvernement.
http://fr.le360.ma/economie/mamounia-tahaddart-lintroduction-en-bourse-se-precise-179011 _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 22 Nov 2018 - 10:56 | |
| Ca par contre c'est une bonne idée. 5 à 10% n'est pas possible selon la loi. Le flottant doit etre au minimum 20% de la capitalisation de la compagnie.
Une entrée en bourse de 20-30% correspondant à une augmentation de capital. La mise en place d'un conseil d'administration independant avec de veritables pouvoirs. Sortir tout le pole hotelier de l'ONCF de son giron et en faire une entité indépendante détenue par l'etat (via la CDG par exemple) et des institutionnels Marocains et étrangers est une solution qui peut etre judicieuse.
Les Thailandais l'on fait avant nous (dans les années 90) avec le Shangri-la de Bangkok qui est quoté en bourse. Cette introduction a permis au groupe de se développer et construire un veritable brand name.
Ceci etant dit, si on introduit en bourse mais le management continue à etre obligé de donner des chambres gratuitement aux amis du pouvoir... ça ne changera rien à la profitabilité de l'entreprise.
Donc, pour ce projet, je suggererait créer un "Groupe Mamounia" qui contiendrait aussi le Michlifen et le Jamaï. En faire l'equivalent du Dorchester Collection. L'entité possède le foncier et peut louer la gestion à des groupes hoteliers ou gerer en propre. 20-25% de flottant (augmentation de capital). Un conseil d'administration avec des directeurs indépendants. Une separation des fonctions de président et de directeur général. Tous les éléments de gouvernance pour éviter une situation à la SAMIR. Alors, ceci aura une chance de réussir.
Si on prend ce (bon) chemin, alors pourquoi s'arreter là. Il faut faire de même avec la RAM (introduire en bourse 20% avec augmentation de capital), l'ONCF, l'ONDA... la SNTL.
L'introduction en bourse d'un pourcentage inferieur au minimum de blocage est une bonne chose car il oblige l'entreprise à la transparence. Les comptes doivent etre publiés (bien que les comptes ne soient pas assez précis au Maroc) et audités. Ceci ne peut qu'améliorer la gouvernance de nos entreprises.
Quant à dynamiser la Bourse de Casablanca... ce n'est pas ce genre d'opérations qui changera les choses. Tout le monde (de Hajji à Benchaaboun en passant par l'ancienne de Soc Gen Nezha Hayat) sait que sans marché à terme il n'y aura pas de liquidité et sans liquidité il n'y a pas de marché. La loi sur la création d'un marché à terme est oubliée quelque part entre les chambres du parlement et le secretariat général du gouvernement. Comme toujours chez nous, personne ne semble savoir pourquoi une loi aussi importante est gelée. Tout le monde se rejette la responsabilité et des querelles de personnes viennent s'y ajouter (Hayat veut pousser Hajji vers la sortie pour mettre des amis à elle je suppose). Personellement, je pense que personne n'a réussi à expliquer au Palais comment fonctionne le marché boursier et celui-ci preferre ne pas bouger que de se retrouver avec une crise à la Mexicaine ou à la Russe.
Dernière édition par alphatango le Jeu 22 Nov 2018 - 11:30, édité 2 fois |
| | | Socket-error General de Division
messages : 6852 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 22 Nov 2018 - 11:27 | |
| @alpha je partage l'idée de créer un pole hôtelier indépendant de l'Oncf et sous le giron de l'Etat et des actionnaires minoritaires.
Par contre, ce pôle va gérer uniquement les actifs immobiliers.
La gestion effective des établissements pourra être déléguer à des acteurs privés sous forme d'Appels d'Offres.
L'avantage de l'opération est multiple :
1- Les biens immobiliers resteront sous l'égide de l’État
2- L’État touchera un loyer fixe sans prise de risque le long du contrat de gestion
3- Le gestionnaire ne permettra plus l'accès à des chambres gratuites
4- Le gestionnaire fera profiter les établissements de sa centrale de réservation au niveau mondial _________________ لك الله ياوطني
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 22 Nov 2018 - 11:31 | |
| @socket-error. Nous disons exactement la meme chose |
| | | Socket-error General de Division
messages : 6852 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 22 Nov 2018 - 12:02 | |
| Au temps pour moi _________________ لك الله ياوطني
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| | | simplet General de Brigade
messages : 3208 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 22 Nov 2018 - 14:33 | |
| privatisée la Mamounia n'est pas un problème , tant que cet établissement soit pris par une grande chaîne hôtelière de luxe qui pourra en prendre soin , La Mamounia même privatisé va rester a Marrakech et ne va pas déménager, je suis sur que les frais d'exploitation aujourd'hui sont exorbitant par rapport au établissement similaire
Sinon privatisé les centrales électrique c'est automatiquement payé l’électricité plus cher, je suis contre la privatisation des secteur ou il y a le monopole, c'est offrir une poule a œufs a un privé au lieu que l’état n'en profite elle même
. _________________ . "Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option." Bob Marley. . | |
| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 22 Nov 2018 - 14:54 | |
| - Ecofin a écrit:
-
Maroc : le déficit commercial se creuse de 7,8% sur les 10 premiers mois de 2018, à 17,5 milliards $ Le déficit de la balance commerciale du Maroc s'est creusé de 7,8% durant les dix premiers mois de 2018 comparativement à la même période de 2017, pour s’établir à 167 milliards de dirhams (environ 17,5 milliards de dollars), selon des données publiées par l’Office des changes.
Entre le 1er janvier et le 31 octobre, les importations ont augmenté de 9,2%, à 393,3 milliards de dirhams. Cette augmentation a notamment concerné les importations des produits énergétiques (+19,7%), des biens d'équipement (+8,8%), et de produits finis (+7%).
Les exportations ont enregistré une hausse de 10,3%, à 226,3 milliards de dirhams, grâce notamment au bon comportement de l’industrie automobile (+11%) et du secteur des phosphates et dérivés (14,6%).
L’aggravation du déficit commercial a pesé sur les réserves de change du Maroc, qui ont baissé de 3,5% en glissement annuel, pour s’établir à 223,3 milliards de dirhams, soit cinq mois d’importations, au 9 novembre 2018. _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 22 Nov 2018 - 15:37 | |
| Si nous avions encore des capacités de raffinage, cette hausse des importations n'aurait pas été aussi importante.
Bon sang, il n'y a personne là haut pour comprendre que le pays ne peut pas etre indépendant sans raffineries de petrole! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 22 Nov 2018 - 15:53 | |
| - simplet a écrit:
- privatisée la Mamounia n'est pas un problème , tant que cet établissement soit pris par une grande chaîne hôtelière de luxe qui pourra en prendre soin , La Mamounia même privatisé va rester a Marrakech et ne va pas déménager, je suis sur que les frais d'exploitation aujourd'hui sont exorbitant par rapport au établissement similaire
Sinon privatisé les centrales électrique c'est automatiquement payé l’électricité plus cher, je suis contre la privatisation des secteur ou il y a le monopole, c'est offrir une poule a œufs a un privé au lieu que l’état n'en profite elle même
. Tout dépend du "legal framework". Vas demander aux fournisseurs d'electricité en Californie si ils ont une poule aux oeufs d'or. Bien entendu, dans l'environnement légal actuel et la situation de monopole opaque que nous avons dans le marché (en général et électrique en particulier), l'acquereur d'une centrale électrique achète une rente de 9 à 12% par an. C'est un "bon du Trésor" qui pays un interet 3x superieur au taux en place sur le marché. Par contre, si nous avons suffisament de fournisseurs et que nous sommes connecter au marché Européen, cela peut devenir un vrai gouffre pour les fournisseurs les moins compétitifs. Privatiser les fournisseurs de manière atomisé (untel detient un barrage hydroelectrique, un autre une centrale etc...) est une bonne manière de faire tant qu'il y a un marché électrique spot (et à terme) et tant que l'ONEE ne signe pas des contrats garantissant les prix d'achat de l'electricité. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 23 Nov 2018 - 22:17 | |
| Le Maroc n'est pas un pays ennemi pour la Turquie, mais pas fraternité en terme de concurrence.. La Turquie s'attaque aussi indirectement au secteur automobile au Maroc. - Citation :
- Mesures antidumping sur l'acier: Le Maroc fait appel d'une décision de l'OMC en faveur de la Turquie
COMMERCE - Il persiste et signe. Le Maroc n’est pas d’accord avec les conclusions du groupe spécial de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Saisi par la Turquie sur des mesures antidumping appliquées par le Maroc sur son acier, ce groupe a estimé, dans un rapport publié le 31 octobre, que celles-ci dénotent de pratiques “en incompatibilité” avec certains articles de l’Accord antidumping.
Ce groupe spécial donne raison à la Turquie dans la majorité des “violations” dont elle accuse le Maroc mais il rejette sa demande “visant à ce qu’il (le groupe spécial) exerce son pouvoir discrétionnaire au titre de la deuxième phrase de l’article 19:1 du Mémorandum d’accord et suggère que le Maroc abroge immédiatement les mesures en cause”.
Face à ce constat, le Maroc a décidé de faire appel, indique l’OMC sur son site web. Sur ce dernier, l’organisation annonce que “le 20 novembre, le Maroc a formé un appel concernant le rapport du groupe spécial de l’OMC dans le différend soumis par la Turquie intitulé ‘Maroc - Mesures antidumping visant certains produits en acier laminés à chaud en provenance de Turquie’”.
Pour rappel de l’affaire, selon l’OMC, la Turquie a porté plainte le 3 octobre 2016 demandant, entre autres, l’ouverture de consultations avec le Maroc au sujet de l’imposition de mesures antidumping définitives. L’importation de certains produits en acier laminés à chaud en provenance de Turquie en aurait fait les frais. La Turquie a estimé que le Maroc n’avait pas respecté des articles dans l’Accord antidumping, l’Accord sur les procédures de licences d’importation et du GATT de 1994.
Disposant de 60 jours pour faire appel, le Maroc est en droit de saisir cette procédure. “L’appel devra être fondé sur des points de droit tels que les interprétations du droit; il ne peut pas viser à obtenir le réexamen d’éléments de preuve existants ou l’examen de questions nouvelles”, précise l’OMC. Et d’ajouter que “l’appel peut aboutir à la confirmation, à la modification ou à l’infirmation des constatations et conclusions juridiques du groupe spécial”.
https://www.huffpostmaghreb.com/entry/mesures-antidumping-sur-lacier-le-maroc-fait-appel-dune-decision-de-lomc-en-faveur-de-la-turquie_mg_5bf674c3e4b0771fb6b5f9c4
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| | | mourad27 Modérateur
messages : 8010 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 23 Nov 2018 - 22:23 | |
| il n y a pas que l'acier il y a l'ALE a revoir aussi _________________ - Citation :
- "je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme "
Hassan II 1996 | |
| | | RED BISHOP Modérateur
messages : 12327 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 24 Nov 2018 - 1:11 | |
| Et le 2ème Investisseurs Etranger au Maroc est...l'Irlande !
http://leboursier.ma/Actus/3165/2018/11/23/En-2017-l-Irlande-est-le-second-pays-de-provenance-des-IDE-vers-le-Maroc.html _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 24 Nov 2018 - 11:20 | |
| - mourad27 a écrit:
- il n y a pas que l'acier il y a l'ALE a revoir aussi
Effectivement pour le Maroc. Mais pas que.. - Citation :
- Le déficit commercial du Maroc avec la Turquie s’aggrave à 12,4 milliards de DH
L’accord de libre-échange, signé en avril 2004 et entré en vigueur en juin 2006, n’a pas permis au Maroc d’équilibrer sa balance commerciale avec la Turquie qui affiche un déficit de 12,4 milliards de DH en 2017 contre 4,4 milliards de DH en 2006.
A l’instar des autres accords de libre-échange signés par le Maroc (UE, USA…), celui conclu avec la Turquie en avril 2004 (entré en vigueur en juin 2006) n’a pas permis au Royaume d’équilibrer sa balance commerciale avec ce pays.
Certes, les exportations marocaines vers la Turquie ont beaucoup progressé entre 2006 et 2017, selon le dernier rapport économique et financier accompagnant le PLF 2019. Elles sont passées de 1,1 à 6,9 milliards de DH, soit 2,8% de l’ensemble des exportations du Maroc.
Mais en même temps, les exportations turques vers le Maroc ont atteint 19,3 milliards de DH contre 5,5 milliards en 2006, soit 4,4% du total des achats marocains.
D’où un déficit commercial à la défaveur du Maroc qui a dépassé 12,4 milliards de DH en 2017 contre 4,4 milliards de DH en 2006, et un faible taux de couverture des importations par les exportations de 35,7%.
Des mesures de défense commerciale pour contrer la déferlante turque
Il faut dire que les exportateurs turcs sont plus agressifs et leur offre est plus diversifiée et à plus forte valeur ajoutée. Certains opérateurs marocains, pénalisés par la déferlante turque, accusent même ce pays de subventionner certains secteurs pour leur permettre de percer à l’international.
Face à cette situation, les entreprises marocaines n’hésitent pas à user des instruments de protection commerciale prévus par la réglementation et l’accord de libre-échange avec la Turquie. C’est le cas des textiliens et de Maghreb Steel qui ont demandé et obtenu l’instauration de mesures de sauvegarde contre les produits turcs.
Notons que sur les 19,3 milliards de DH de marchandises achetées par le Maroc à la Turquie en 2017, 13,5 milliards rentrent dans le cadre de l’accord de libre-échange, soit une part de 70%.
Les principaux produits importés sont les voitures de tourisme et utilitaires, les produits textiles, l’acier et le fer, les produits électroménagers…
De son côté, le Maroc exporte principalement des véhicules routiers, des engrais, des aliments pour animaux, du sucre et des produits à base de sucre, de l’or, des matériaux non ferreux et du poisson.
Forte augmentation des IDE turcs au Maroc
En dehors du commerce, les turcs se montrent également plus agressifs en termes d’investissements directs étrangers. « Depuis une dizaine d’années, l’intérêt pour le marché marocain a pris une grande ampleur auprès des investisseurs turcs et le nombre des entreprises turques installées au Maroc a considérablement augmenté. Il dépasse aujourd’hui les 80 sociétés opérant le textile, l’alimentation, le mobilier, l’immobilier, la construction et les infrastructures (autoroutes et chemins de fer) », précise le rapport économique et financier.
Ainsi, les IDE turcs à destination du Maroc ont atteint 448 MDH en moyenne annuelle sur la période 2013-2017 (1,2% des IDE totaux reçus par le Maroc) contre 96 MDH en 2008-2012 (0,3%).
Certes, les IDE représentent des rentrées de devises étrangères dont le Maroc a besoin. Mais en même temps ils génèrent des sorties de dividendes en devises également, concurrencent les opérateurs marocains et les privent d’un certain nombre de marchés publics (des emplois et de la valeur ajoutée en moins).
En face, la Turquie ne figure même pas dans la liste des IDE marocains à l’étranger.
https://www.medias24.com/MAROC/ECONOMIE/ECONOMIE/187613-Le-deficit-commercial-du-Maroc-avec-la-Turquie-s-aggrave-a-124-milliards-de-DH.html |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 29 Nov 2018 - 15:21 | |
| - Citation :
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Et si le Maroc avait créé WhatsApp ?Tech'Talk LE 28 NOVEMBRE 2018 Par Amine Azariz
Dans « We Could Be Heroes » de Hind Bensari, on suit l’histoire incroyable de deux sportifs marocains, sans ressources, qui s’entrainent dans des champs, fabriquent leur propre matériel et surmontent toutes les difficultés pour arriver à l’impossible. La médaille d’or des jeux paralympiques de Rio et un record du monde. Hissant le drapeau du Maroc parmi les grands du monde du sport. Qu’en est-il du monde du numérique, celui de la Tech ?
Comme pour le lancer de poids, on ne peut pas dire que la Tech soit un sujet national. Des initiatives existent certes mais sont timides. Nos priorités sont ailleurs et certains diraient qu’on a d’autres chats à fouetter. Mais devrions-nous changer cela, qu’avons-nous à gagner de l’industrie Tech, pourrions-nous atteindre l’Or ?
Imaginez. On est en 2009, le monde découvre une application qui va bientôt changer nos vies : WhatsApp. Sauf que dans ce monde imaginaire, WhatsApp n’a pas été créé par deux Américains à Mountain View, mais par deux développeurs marocains… du Maroc, au Maroc. Rêvons un peu.
Comme beaucoup de leurs pairs, intéressés par les nouvelles technologies, nos deux jeunes regardent le lancement d’un nouvel iPhone. Ils sont tout particulièrement intéressés par un nouveau concept, l’App Store. La première fois qu’on crée une place de marché où des développeurs d’applis du monde entier peuvent toucher des millions d’utilisateurs, simplement et en quelques clics. Nos entrepreneurs en herbe sautent sur l’occasion et pensent à une idée toute simple : une application de chat sur mobile.
Le concept même existe depuis une décennie déjà. Que ce soit MSN, Caramel ou mIRC, les chats, tout le monde connait. Mais pas sur mobile, là c’est le SMS qui prend la relève. Leur idée alors n’est que d’associer les deux. Rien de révolutionnaire. Et pourtant. 4 ans après, WhatsApp, made in Morocco, est utilisé par plus de 400 millions de personnes dans le monde. Se place en tête des téléchargements de l’App Store et prend toute l’industrie Tech et télécom de court. Puis, rentre dans l’histoire : WhatsApp se fait racheter par Facebook pour 19 milliards de dollars. Soit… 20 % du PIB du Maroc !
Là où le pays misait tous ses efforts sur l’industrie automobile, aéronautique ou encore le secteur minier. Il a suffi d’une idée, un ordinateur et la détermination de deux jeunes pour créer autant de richesse que les secteurs de la pêche et du tourisme réunis… depuis leur garage. Voilà la force de l’industrie Tech. Pas besoin d’investissements colossaux pour créer des miracles. Pas besoin de ressources naturelles pour nous faire rejoindre la table des grands. Seuls les cerveaux comptent — et la volonté de ceux qui les dirigent.
Imaginez si cette histoire était vraie. Si du jour au lendemain le Maroc donnait vraiment sa chance à cette industrie. Si le Maroc décidait de former des tech-entrepreneurs non pas par dizaines mais par dizaine de milliers. Si on décidait de trouver nos deux créateurs de WhatsApp à nous. Si demain on décidait d’apprendre aux enfants à coder. Si on décidait de remplacer les filières dépassées de nos facs par celles des métiers de l’avenir. Si on décidait de créer le Bac « D » – Digital. Si on décidait de créer l’OFFPT du Code, ou encore l’université de l’intelligence artificielle.
Y’en a qui diraient qu’avec des « si » on mettrait Paris en bouteille… Justement, cette fois, copions Paris. Qui en 4 ans, depuis le lancement de la French Tech, s’est hissé aux premiers rangs de la Tech mondiale. Et puis, rappelons-nous de GMT+1. Le Maroc est le pays qui a changé le quotidien de 35 millions de marocains, en un weekend. Il pourrait se donner quelques années pour changer leur avenir. Bref… Si on le voulait, We Could Be Heroes.
https://telquel.ma/2018/11/28/et-si-le-maroc-avait-cree-whatsapp_1619836 |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25569 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 29 Nov 2018 - 15:38 | |
| Whatsapp c'est l'économie numérique non réel ça crée pas d'emploi mais juste enrichie des actionnaires!
Sinon il y a.une école prometteur à Khouribga créé par l'OCP sur le model Californien !
Eux vont produire les futurs pépite du royaume ! Est ce que ces derniers resteront au Maroc ? La..est la question _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 29 Nov 2018 - 17:27 | |
| Pour que le prochain "Whatsapp" soit Marocain, ce n'est pas les ecoles d'informatique qui nous bloquent. Le vrai probleme est le cluster d'investisseurs.
En Californie, il y a toute un cluster de Venture Capitalists, d'angel investors, the seeders qui sont prets à mettre de l'argent dans ce qui n'est encore qu'une idée. Il n'y a pas cet environnement au Maroc (ni en France ni en Allemagne ni au Japon d'ailleurs).
Ce qui fait que Google est Google aujourd'hui c'est qu'au départ, il ont trouvé Séquoia qui a accepté de mettre 5 millions de dollars dans "du vent" (une présentation et l'idée d'indexer TOUT internet). Il y a de bonnes sociétés au Maroc mais elles n'arrivent pas à lever les fonds pour leur developpement... Et les fonds de VC aux Etats Unis ne sont pas interessés par un investissement dans une entreprise de droit Marocain. Donc, ces entrepreneurs partent là où se trouvent les investisseurs.
Ce n'est pas quelque chose qui est difficile mais il faut des entrepreneurs qui acceptent de lacher une partie de leur ownership et des investisseurs qui sont prets à investir dans une idée.
Je peux dire que nous avons essayé mais les mentalités des "inventeurs" (des boites de software) restent très "c'est à moi et je préfère rester petit mais propriétaire à 100%". |
| | | mourad27 Modérateur
messages : 8010 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 1 Déc 2018 - 21:40 | |
| l'industrie navale est admise dans la zone franche d'agadir - Après un retard, une colère royale du roi Mohammed VI, le gouvernement a finalement adopté le 22 novembre 2018, un décret visant à créer une zone franche à Agadir. Cette zone franche permettra la création record de 24 000 emplois directs, dans les secteurs industriels. Une superficie de 300 ha dont 50 ha pour la première phase, c'est dans la commune D’rarga que la zone franche va voir le jour, sous le nom de "zone franche d’exportation de Souss-Massa". Elle entre dans le cadre du Plan d'Accélération Industrielle du Maroc ainsi que dans le cadre des nouvelles dispositions de la Régionalisation Avancée, visant au transfert des compétences de l’Etat aux Collectivités Territoriales. Les secteurs concernés sont : agro-alimentaire, chimie-parachimie, automobile, aéronautique, énergies renouvelables, textile-cuir, matériaux de construction, plasturgie, industrie navale, IMME et les services afférents à ces activités. Le Ministre Moulay Hafid ElAlami s'est rendu à plusieurs reprises dans la région pour suivre les avancées, études de cette future zone franche, qui sera ainsi la 4ème au Maroc (derrière celle de Casablanca MidParc Free Zone, Tanger Free Zone TFZ, Kenitra Atlantic Free Zone). L'objectif du plan marocain est de créer au minimum une zone franche par région. a écrit:
_________________ - Citation :
- "je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme "
Hassan II 1996 | |
| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 7 Déc 2018 - 10:21 | |
| - Commodafrica a écrit:
-
Qui l'eût cru ? Le Maroc reste le premier fournisseur de l'Espagne en fruits et légumes, avec un chiffre d'affaires estimé à € 507 millions d’euros. Cela représente 15 % du total des importations espagnoles, selon les données publiées par la Fédération espagnole des exportateurs de fruits et légumes (Fexpex) et repris sur Fresh Plaza.
Depuis cinq ans, les exportations marocaines en produits frais ont augmenté de 174 % avec une progression en volume de 109%, soit 153 530 tonnes de produits.
Or, premier exportateur et second producteur européen derrière l’Italie, l’Espagne a une production de fruits et légumes très diversifiée et tournée vers l'export. Le pays produit en moyenne 24 Mt de fruits et légumes par an, dont 54% de légumes, 24% d’agrumes, 11% de fruits hors agrumes, 9% de pommes de terre et 2% de fruits à coque, selon les chiffres du ministère français de l'Agriculture. En 2015, la valeur de la production s'est élevée à environ € 17 milliards , soit 14% de plus qu’en 2014. Avec 24% des emplois agricoles directs et 41% de la production agricole, cette filière est la plus importante du secteur agricole espagnol, et ce pour seulement 9% de la SAU.
On pense trop souvent, visiblement, que deux pays produisant les mêmes choses ne peuvent guère échanger... _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
| |
| | | Socket-error General de Division
messages : 6852 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 9 Déc 2018 - 17:37 | |
| Comme nous manquant d'entrepreneurs, au moins le bâtiment est sauvé : - Citation :
- Maroc : le groupe français Réalités remporte le projet de restructuration de l’hôtel Lincoln
Fermé et abandonné depuis 1989, le mythique Hôtel Lincoln va bientôt reprendre vie sous les couleurs du groupe français Réalités qui vient de remporter l’appel à manifestation d’intérêt lancé pour l’acquisition, le réaménagement, la rénovation et l’exploitation de l’établissement basé à Casablanca (Maroc).
D’une surface (SDP) de 9 500 m ², la programmation projetée par le groupe qui vient d’ouvrir une filiale au Maroc comprendra 2 000 m ² de commerces et bureaux, de 124 chambres de 4 à 5 étoiles, ainsi qu’ un restaurant, une piscine et un rooftop, indique Réalités.
« Le montant des travaux est estimé à 150 millions de dirhams (soit environ 14 millions d’euros ), pour une livraison au 2ème trimestre 2022 », ajoute-t-il.
C’est le troisième appel à manifestation d’intérêt concocté pour les travaux de l’hôtel classé au patrimoine national.
Source _________________ لك الله ياوطني
| |
| | | Shugan188 Modérateur
messages : 5676 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 10 Déc 2018 - 0:03 | |
| https://www.leconomiste.com/article/1037615-fraude-fiscale-l-incroyable-industrie-des-fausses-factures - Citation :
-
Fraude fiscale: L’incroyable industrie des fausses factures!
Après les médecins, la direction générale des Impôts (DGI) s’apprête à s’attaquer à d’autres catégories qui ont été étonnement «épargnées» jusqu’à présent. Dans le viseur, le commerce de gros. Dans ce secteur, on compte 5.000 opérateurs dans différentes activités qui vont de l’alimentaire à l’habillement.
Le montant moyen de l’impôt que paient ces professionnels tourne autour de 4.000 DH par an. C’est moins qu’un cadre supérieur supporte par mois sous forme de retenue à la source. Selon les estimations de la DGI, basées sur des données recoupées, l’évasion fiscale (plutôt la fraude) chez ces contribuables se situe autour de 6 milliards de DH.
La prochaine offensive va également se concentrer sur «les entreprises déficitaires chroniques, des déficits qui tranchent souvent avec le train de vie bling-bling de leurs propriétaires», insiste le directeur général des Impôts (DGI). Près de 200.000 sociétés sont dans cette situation, auxquelles il faut ajouter 170.000 passagers clandestins, des entreprises n’ayant jamais fait de déclaration.
«Avant, nous ne le savions pas, mais aujourd’hui, tous les éléments sont entre nos mains», prévient Omar Faraj. Pour celles-ci, le fisc peut remonter jusqu’à 10 ans car, la non-déclaration neutralise la prescription quadriennale.
L’enjeu est clair: on ne peut pas continuer à faire supporter l’impôt par une petite population des contribuables. «Si nous élargissons l’assiette, l’Etat peut avoir suffisamment de marges pour baisser le niveau de la pression fiscale tout en se permettant de financer les programmes sociaux», explique le numéro 1 du fisc.
Immobilier: Petits promoteurs, grands fraudeurs
Mais le plus grave est ailleurs: sur ces 170.000 entreprises, 47.000 n’étaient pas sur les radars puisqu’elles ne font pas de déclarations d’impôts. Une première vérification a fait ressortir des factures utilisées par d’autres entreprises dans leurs états de déduction ou dans leurs charges. «Nous avons découvert 53 milliards de DH en fausses factures auprès des 47.000 entreprises. Nous les avons trouvées dans les états de déduction des autres entreprises qu’elles intègrent dans les charges. Rien que pour la TVA, le manque à gagner s’élève à près de 8 milliards de DH, sans parler de l’IS.
Attention, prévient le directeur général des Impôts, «ce n’est pas une question d’interprétation. Je devais retrouver ces factures chez les autres entreprises comme chiffre d’affaires. Ce n’est pas le cas». En plus de la ligne rouge qu’est la TVA, les deux parties sont responsables devant la loi: ceux qui utilisent ces fausses factures et ceux qui les ont données, assène-t-il.
L’autre activité dans la ligne de mire de la DGI est la promotion immobilière. L’idée n’est pas de traquer les acteurs institutionnels que sont les sociétés, mais de cibler les personnes physiques qui opèrent dans cette activité. La moitié d’entre elles déclare un chiffre d’affaires nul. «Comment, ces personnes construisent des immeubles et les revendent sans gagner de l’argent. Et cela sur une longue durée?», s’étonne Omar Faraj qui dit que ses services vont passer au peigne fin la situation de tous ces promoteurs.
L’accord passé entre la DGI et les médecins espère ouvrir une nouvelle page. Ainsi, les blouses blanches doivent faire une déclaration rectificative de régularisation des 4 années non prescrites, avec l’engagement de rentrer dans les rangs. La cartographie de l’IR professionnel comme son rendement sont anormaux. En 2017, l’IR professionnel a rapporté au Trésor 1,9 milliard de DH. Cette année, ce montant devra augmenter de 20%.
A la DGI, l’on s’étonne que la contribution moyenne à l’IR des médecins se situe autour de 12.000 DH par an! C’est autant que supporte un salarié qui émarge entre 8.000 et 9.000 DH par mois. Il va sans dire que beaucoup de ces praticiens exercent de fait dans un paradis fiscal.
Les projections de l’administration se basent sur le schéma suivant: un médecin, à partir de la 4e année d’exercice, perçoit un revenu moyen de 25.000 DH par mois. Avec cette hypothèse, l’IR professionnel devrait caracoler à 7 milliards de DH. Du coup, l’évasion s’établirait à 5 milliards de DH, soit presque 70% de la paie mensuelle de la fonction publique de l’Etat.
Contre cette fraude généralisée, l’arme s’appelle la data. «En croisant nos données avec d’autres sources d’informations, nous pouvons avoir une image précise sur un secteur, une catégorie professionnelle ou une personne», relève Omar Faraj.
Plusieurs sources permettent de reconstituer une partie du chiffre d’affaires dissimulée par les contribuables. Avec la Cnops, la CNSS, les assurances et les mutuelles, nous connaissons le bon chiffre d’affaires réalisé par un médecin ou un pharmacien».
Exemple, un médecin qui réalise 3 millions de DH de remboursements avec la Cnops uniquement, en plus d’autres organismes d’assurances, n’a déclaré que 200.000 DH d’honoraires. Ce n’est pas normal, cela attire notre attention, assure le patron des Impôts.
Faraj: «Mon action dérange des positions acquises»
Dans le ciblage et la programmation des vérifications des comptabilités, l’initiative humaine n’a pas sa place. C’est le système d’informations qui fait ressortir des incohérences de dépenses avec les déclarations de revenus. La DGI a décidé de bâtir son dispositif sur «deux piliers que sont la data et l’intelligence des ressources humaines». Pour autant, Omar Faraj dit ne pas être naïf. L’offensive actuelle va «déranger les positions acquises des uns et des comportements d’autres qui se considèrent au-dessus de la loi». Le contre-feu est déjà prêt au fisc. | |
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