Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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 Économie marocaine

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MessageSujet: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeLun 12 Sep 2016 - 11:41

Rappel du premier message :

Citation :

Le groupe chinois Haite sur le site du futur complexe industriel et résidentiel près de Tanger




French.xinhuanet.com   2016-09-11 09:41:24  
RABAT, 10 septembre (Xinhua) -- Une délégation de la société aéronautique chinoise Haite se trouve au Maroc pour les premières étapes logistiques du futur complexe industriel et résidentiel de Tanger (nord), a-t-on appris samedi auprès de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.

Le dossier a rempli toutes les conditions juridiques et administratives, précise-t-on. Cette visite s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d'accord signé entre le Maroc et Haite le 12 mai dernier à Beijing, rappelle un communiqué du Conseil de la région.

Selon le ministre marocain de l'Industrie, Moulay Hafid Elalamy, ce projet de 10 milliards de dollars s'étendra sur une superficie oscillant entre 1.000 et 2.000 hectares. Il pourra accueillir, outre de nombreuses entreprises, quelque 300.000 résidents.

La délégation chinoise a tenu vendredi plusieurs réunions techniques avec les acteurs concernés par le projet et visité les sites industriels de Tanger, notamment le complexe portuaire de Tanger Med et la zone d'Aïn Dalia, qui abritera le chantier de la cité industrielle.

Selon le communiqué du Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, les parties concernées par ce projet d'envergure ont réitéré leur engagement à respecter les délais de réalisation prévus.

La délégation chinoise a salué les efforts déployés par les parties concernées par le projet. Celui-ci constitue un jalon important pour conforter davantage les relations économiques bilatérales, ainsi qu'un stimulateur d'investissement et de croissance économique pour le Maroc, d'autant plus que ce chantier s'érige en un nouveau modèle qui assure l'équilibre entre les dimensions économiques et sociales.

http://french.xinhuanet.com/2016-09/11/c_135679015.htm
En attendant des détails du département de MHE, je ne fais pas trop confiance à El omari surtout à l'approche des élections.

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“Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeDim 3 Mar 2019 - 0:19

je me rappelle du chantier du Slurry pipline de l'OCP 187 km de conduites importées directement de turquie je vous laisse imaginer le nombre de rotations

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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme "
Hassan II 1996
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeDim 3 Mar 2019 - 0:30

mourad27 a écrit:
je me rappelle  du chantier du Slurry pipline de l'OCP  187 km de conduites  importées directement de turquie je vous laisse  imaginer le nombre de rotations  

c’était un appel d'offre et lié a l'investissement, pas un produit de consommation


.

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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."  Bob Marley.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeMar 12 Mar 2019 - 16:11

https://www.medias24.com/le-ralentissement-economique-persiste-et-devient-inquietant-765.html
Citation :


Le ralentissement économique persiste et devient inquiétant



Que se passe-t-il au Maroc ? Le ralentissement économique persiste alors que les facteurs objectifs de réalisation de la croissance sont neutres à positifs. S’agit-il d’un problème de confiance ? La situation est-elle due à des problèmes structurels ou conjoncturels? Eléments de réponse avec un économiste.

En ce début d’année 2019, la morosité est palpable dans le milieu économique et le monde des affaires. La situation n’est pas nouvelle mais elle se prolonge et devient inquiétante.

« Les opérateurs sont là, se regardent et personne ne bouge. Peut-être n’ont-ils pas de visibilité, manquent-ils de confiance ou attendent-ils un signal fort de relance, un choc économique », nous confie un chef d’entreprise.

Est-ce un problème d’accès au financement ?

Quand on parle aux institutionnels, l’incompréhension devient plus grande : « Nous avons des milliards de DH que le secteur peine à investir », nous révélaient, il y a quelques mois, deux patrons d’une compagnie d’assurance et d’une caisse de retraite.

Idem, la forte concurrence entre les banques pour placer des crédits, avec des marges écrasées, montre qu’il n’y a pas de problème de financement des « bons dossiers ». Les banquiers ne cessent de le répéter, l’offre d’argent est là, la demande solvable l’est beaucoup moins.

Qu’en est-il du rôle de l’Etat dans la dynamisation de la vie économique ?

Les investissements publics prévus en 2019 sont de 195 milliards de DH, niveau stable par rapport à 2018. Une manne qui s’ajoute à d’autres efforts du gouvernement pour relancer la machine, comme le remboursement des crédits TVA et la réduction des délais de paiement publics.

D’où vient le problème ? Le HCP prévoit pour 2019 un taux de croissance faible (2,9%) et une hausse du chômage (10,1%). Il appelle à plus d’inflation « positive » et à « ouvrir le robinet du crédit » pour relancer l’investissement productif et la croissance.

S’agit-il vraiment d’un problème de financement sachant que les institutions financières ont besoin d’investir leurs réserves ? D’un problème d’attitude des agents économiques non financiers (manque de confiance, de perspectives…) ? Ou d’un problème d’inadéquation des politiques publiques et de dysfonctionnement de l’administration ?

S’agit-il de problèmes conjoncturels ou structurels ? Est-ce le résultat de l’essoufflement du modèle de développement du Maroc ?

Médias24 a posé ces questions à l’économiste Youssef Saadani qui estime que le ralentissement qui s’est installé est une vraie problématique et qu'i est préoccupant.

Pour lui, une croissance économique de 3% est anormalement basse pour un pays de ce niveau de développement. « Le Maroc doit réaliser un niveau de croissance de 5% de façon spontanée ».

Il ne voit pas de freins objectifs à la reprise de croissance :

- Il n’y a pas d’instabilité politique.
- Il n’y a pas de contexte mondial particulièrement adverse. Au contraire, il y avait une reprise au cours des 3 dernières années en Europe. Elle est en train de s’essouffler et le Maroc n’en a pas profité.
- Il n’y a pas de politiques budgétaire et monétaire restrictives.
- Le secteur bancaire se porte bien malgré une petite dégradation de la qualité des actifs, la liquidité est suffisante et les taux d’intérêts sont bas.

Les freins sont ils d’ordre psychologique ? Youssef Saadani écarte cette possibilité même si des acteurs économiques l’évoquent pour expliquer le marasme actuel.

Pour lui en tous cas, il y a des facteurs conjoncturels et d’autres structurels.

Pour ce qui est de la conjoncture, « le secteur immobilier est toujours dans un cycle descendant. Ça mine l’économie et ça pèse sur la reprise », estime-t-il. Autre facteur conjoncturel : le ralentissement du crédit, phénomène en partie lié au premier et qu’on peine à comprendre et à atténuer.

« En 2004-2008, l’économie était portée principalement par le boom immobilier et celui du crédit, parallèlement à la hausse des dépenses publiques et un contexte international porteur.

« Après, nous avons assisté à 10 ans de contraction. Les agents économiques étaient surendettés. Une phase de désendettement a démarré et elle n’est pas encore achevée ».

Mais le ralentissement est surtout d’ordre structurel. « Il y a chaque année quelques signaux positifs mais pas encore de reprise franche. L’économie ne répond plus aux impulsions des politiques publiques. Il y a un output gap négatif, c’est à dire que l’économie marocaine est en dessous de son potentiel », précise M. Saadani.

Cela reflète-il les limites du modèle marocain ?

Selon cet économiste, les piliers de la croissance ne sont pas en place ou sont faibles. En gros, il y a un problème de capital humain et de compétitivité structurelle de l’économie, autrement dit de rentabilité des activités productives par rapport à celles non productives.

« La croissance molle au Maroc s’explique par la faiblesse de la dynamique productive et du tissu entrepreneurial. Les raisons de cette faiblesse sont très profondes.

« L’entreprenariat au Maroc est moins rentable que la rente ou le salariat qualifié. On peut très bien être un cadre moyen ou supérieur et avoir un niveau de vie confortable. Et on peut très bien gagner sa vie en investissant dans des activités peu ouvertes à la concurrence internationale », se désole M. Saadani qui pointe une structure des incitations publiques peu favorable à l’entrepreneuriat.

Pour lui, le Maroc est un pays où tout est cher, ce qui plombe sa compétitivité.

« On a des salaires élevés au Maroc pour la classe moyenne. C’est plus intéressant pour une compétence, même si elle a un patrimoine économique et un savoir, d’être dans le salariat ou dans une activité protégée de la concurrence internationale. Rares sont ceux qui s’aventurent dans l’industrie ou dans l’exportation », estime-t-il en précisant que dans les nouvelles filières d’exportation du Maroc (automobile, aéronautique…), le capital marocain est quasiment absent.

« Le nombre d’exportateurs stagne depuis 20 ans : ils sont 5.000 dont à peine 1.000 réguliers. La Turquie en compte 40.000 et l’Espagne plus de 100.000 ».

Pour lui, il ne s’agit pas d’un problème de confiance car même dans les années 2000, quand le contexte était favorable, les gens s’orientaient vers les secteurs protégés de la concurrence internationale.

« Ce n’est pas culturel, c’est rationnel : au lieu d’aller affronter les Chinois ou les Turcs, on préfère avoir une rente ou un salaire confortable dans une grosse boite ».

Outre les salaires, tout le reste est également cher, aux yeux de cet économiste : le foncier à cause d’une mauvaise planification urbaine, les services de base que la classe moyenne sollicite auprès du secteur privé à cause de la défaillance du secteur public (santé, éducation, transport…).

« La cherté du logement, du transport, de l’enseignement et de la santé d’une part, et celle des salaires d’autre part, sont liées. Une entreprise est obligée de payer ses cadres moyens et supérieurs à des salaires élevés parce que ces derniers sont obligés à leur tour de payer pour accéder à des services décents censés être gratuits ou peu onéreux.

« Le coût du Maroc est donc élevé, sa compétitivité réduite et un agent économique n’a pas intérêt, dans ce contexte, à se détourner du confort du salariat ou à affronter la concurrence internationale », résume M. Saadani pour qui nous sommes en train de payer les frais du dysfonctionnement général de l’Administration.

Selon lui, il y a deux façons de faire pour traiter cette problématique :

- Des stratégies d’amélioration des services publics de base, pour traiter le problème à la source, ce qui est très compliqué et demande du temps.
- Des stratégies de compensation (subventions à la formation, au foncier, à l’investissement…).

« Cette deuxième solution ne peut être durable et généralisée à tout le pays. Il faut un mix des deux, c’est-à-dire faire de la compensation à court et moyen terme et commencer à agir sur les racines des problèmes », conclut Youssef Saadani.
Souhail Nhaili

Le 12 mars 2019 à15:05

Modifié le 12 mars 2019 à 15:05
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeMer 13 Mar 2019 - 2:54

En réalité il n'y a aucun ralentissement. Ce qu'il y a, c'est qu'une part toujours plus grande des transactions se fait au noir.
Nous le voyons même au niveau des sociétés cotées à la bourse de Casablanca. Un grand nombre a émis un profit warnings (Doha,Saham,Delattre...) car ils se sont pris un redressement fiscal... car tous sont des fraudeurs.

Toutes nos entreprises fraudent et le fisc ne l'accepte plus.

Donc, non il n'y a pas de ralentissement,il y a un secteur privé qui ne joue pas le jeu et qui refuse d'investir légalement. Ils veulent tout faire au noir.

J'ai souvent montré que l'accélération de la masse monétaire, l'évolution de nos importations, et la croissance de notre consommation d'électricité ne collent pas avec une croissance molle de moins de 3% du PIB. De même,les caractéristiques de consommation du Marocain ne collent pas avec le PIB que nous disons avoir.

Le noir, l'économie non déclarée tuent ce pays et le fisc doit y aller à la mitraillette.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeVen 5 Avr 2019 - 20:53

Ecofin a écrit:

La Commission européenne pourrait taxer l’énergie importée par l’Espagne depuis le Maroc


La Commission européenne envisage d’appliquer une taxe à l’électricité importée par l’Espagne depuis le Maroc. Depuis novembre 2018, le pays importe de l’électricité produite dans les centrales thermiques marocaines.

L’UE envisage d’appliquer une taxe à cette énergie parce que le Maroc, pays producteur, n’est pas soumis au système de taxation des émissions de CO2, imposé aux centrales européennes.

Cette importation nuit au marché de production locale selon les énergéticiens espagnols. Le fait d’acheter de l’électricité au Maroc a un impact direct sur le marché espagnol de l’électricité. Les centrales thermiques espagnoles sont laissées de côté, incapables d’entrer sur le marché et donc incapables de vendre leur énergie.

Les centrales espagnoles qui émettent 195 grammes de CO2 par kilowattheure d'énergie produite contre 686 grammes par kilowattheure pour les Marocains deviennent non compétitives, une fois qu’elles s’acquittent de la taxe sur les émissions.

Les importations d’électricité en provenance du Maroc, par l’Espagne, ont été arrêtées le 3 avril à cause de la médiatisation de la transaction.

Deux interconnexions relient actuellement le Maroc et l’Espagne. Ce dernier était l’exportateur d’énergie vers son voisin jusqu’en novembre dernier où la donne a changé.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeMar 9 Avr 2019 - 17:05

Ecofin a écrit:

La croissance économique ralentit au 1er trimestre 2019, à 2,3%


La croissance économique du Maroc a ralenti au premier trimestre 2019 pour s'établir à 2,3% contre 2,9% au trimestre précédent, a annoncé le Haut-Commissariat au Plan (HCP), l’organe de planification économique au Maroc.

Ce ralentissement s’explique essentiellement par la baisse de la production agricole. Elle a en effet, chuté de 4,8% en raison de la baisse de la pluviométrie.

Le Maroc, important importateur de blé, s'attend à une production de céréales en baisse cette année. La production céréalière devrait en effet passer de 10,3 millions de tonnes en 2018, à 6 millions de tonnes en 2019, selon les estimations de la Banque centrale.

La production non agricole a augmenté de 3,3% au premier trimestre, principalement grâce au bon comportement des secteurs des services et de l'industrie minière.

Le HCP prévoit une croissance de 2,4% au deuxième trimestre de l’année en cours, alors que la production agricole, qui représente environ 14% du produit intérieur brut, devrait rester stable.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeMar 9 Avr 2019 - 19:35

Citation :

Qui paie vraiment l’impôt au Maroc



En 2018, moins de 1% des entreprises ont assuré 80% de la recette IS. De même, 90% de la recette provient de 3,23% d'entreprises. Cette concentration est à haut risque

80% des recettes de l’IS sont assurés par 0,98% d’entreprises, 70% de la TVA collectée et reversée par 0,66% de contributeurs et 73% de l’IR est acquitté par les salariés (privé et public). Une situation à haut risque puisque l’impôt est acquitté par une poignée de contribuables.

https://leconomiste.com/article/1043373-qui-paie-vraiment-l-impot-au-maroc
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeMer 10 Avr 2019 - 17:29

Ecofin a écrit:

La firme tunisienne d'analyse Alpha Mena recommande aux investisseurs de céder leurs titres BMCE Bank


La firme de recherche et d'analyse Alpha Mena a recommandé aux investisseurs de céder les actions BMCE Bank of Africa présentes dans leurs portefeuilles, car selon elle, la valeur de ces dernières pourrait connaître une baisse non négligeable à terme.

L’entreprise, qui est basée à Tunis, explique que le scénario dans lequel BMCE Bank of Africa peine à accroître ses revenus et à réduire ses coûts se poursuivra entre 2019 et 2021, avec comme conséquence une marge nette (bénéfice) qui continuera de descendre.

Pour l'instant, la Bourse de Casablanca ne semble pas se préoccuper de cette information. Le titre BMCE Bank a aligné 4 progression au cours des cinq dernières séances d'activités sur la place de marché financier marocain. Il a même atteint son niveau le plus haut depuis novembre 2018.

Il faut dire que tout dépendra finalement de la stratégie des investisseurs, selon qu’ils se placent sur le court, le moyen ou le long terme. L’analyse d'Alpha Mena semble avoir été bouclée avant que le groupe marocain, maison mère de Bank Of Africa, n'ai annoncé son plan d'augmentation de capital, avec l'arrivé d'un investisseur étranger, dont on ne connait pas encore l'identité.

Aussi sur certains indicateurs de performance, le groupe fait mieux que l'ensemble du secteur sur le marché marocain. Mais sur d'autres, non seulement il fait moins bien que le secteur, mais en plus, elle est en dessous de sa moyenne des cinq dernières années, selon des données analysées par l'Agence Ecofin.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeMar 16 Avr 2019 - 0:13

Ecofin a écrit:

Brexit: Le Maroc perdrait 97,1 millions de dollars dans le scénario d’un «no deal»


Vint pays africains perdraient 420 millions de dollars en cas d’un Brexit sans période de transition pour négocier d'éventuels accords bilatéraux, selon un rapport publié le 10 avril par la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED).

Le Maroc arrive en tête des pays du continent qui subiraient des pertes dans le cadre de ce scénario de «no deal». Le Royaume chérifien risque en effet, de perdre 97,1 millions de dollars. Viennent ensuite le Ghana (-91 millions), la Tunisie (-49 millions), l’Egypte (-41 millions) et le Mozambique (-33 millions).

«Un Brexit sans accord pourrait nuire aux petites économies qui ont des échanges commerciaux avec le Royaume-Uni.», a souligné la CNUCED.

Les exportations de nombreux pays en développement bénéficient d'un accès favorable au marché britannique grâce aux accords commerciaux bilatéraux et aux régimes préférentiels unilatéraux les liant à l'Union européenne (UE). «Les pays qui souhaitent conserver cet accès au marché doivent négocier - et rapidement – de nouveaux accords avec le Royaume-Uni.», a fait savoir le rapport.

La CNUCED a également indiqué qu’un Brexit sans accord profiterait cependant à 11 pays africains, dont l’Afrique du Sud qui gagnerait plus de 3 milliards de dollars dans le cadre de ce scénario. L’ile Maurice (220 millions de dollars), le Botswana (199 millions), les Seychelles (106 millions) et la Namibie (85 millions) seraient également parmi les plus grands gagnants d’un divorce brutal entre Londres et l’Union européenne.

Le marché britannique représente environ 3,5% du commerce mondial et le Royaume-Uni a importé l'an dernier, 680 milliards de dollars (604 milliards d'euros) de marchandises en provenance du reste du monde, selon le rapport de la CNUCED.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeSam 27 Avr 2019 - 14:42

Econostrum a écrit:

Augmentations de salaires au Maroc


Dans un communiqué, le gouvernement marocain annonce la signature jeudi 25 avril 2019 d'un accord social avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), et trois syndicats de salariés : l’Union marocaine du travail (UMT), l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) et l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM).

La Confédération démocratique du travail (CDT) a refusé de signé le texte car elle estime « qu'il ne prend pas en considération la totalité des questions essentielles dans tout compromis social ».

L'accord obtenu après deux ans de négociations prévoit une augmentation des salaires des fonctionnaires de 400 à 500 dirhams (37 à 46 €) répartie sur trois ans. Dans le privé (hors agriculture), le salaire minimum actuellement de 2 570 dirhams (240 €) bénéficiera d'un coup de pouce de 10% sur deux ans.

Parallèlement, les allocations familiales vont passer de 200 à 300 dirhams pour les trois premiers enfants. L'accord porte également sur l'institutionnalisation du dialogue social, le renforcement des libertés syndicales, la réforme des régimes de retraite et la protection sociale.

Le coût de ces mesures pour l’État marocain est évalué à 7 milliards de dirhams (350 M€).

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeLun 29 Avr 2019 - 16:50

ci-dessous un exemple type d'article, relevant plus de la com que de l'info. Le titre laisse croire à un nouvel investissement, mais à la lecture, il n'en est rien. Juste un historique de ce que les émiratis ont investit au pays....de la com pure sans véritable info. juste histoire de rappeler en ces temps trouble avec nos "amis" du golf, que ces derniers ont toujours été là....bref de la com distillée à dose homéopathique




Citation :
Le Fonds Abu Dabi pour le développement investit 9 milliards de dirhams au Maroc

29 avril 2019 - 13h10 - Economie

Le Fonds Abu Dabi pour le Développement (FADD) a lancé 82 projets d’investissement au Maroc pour une enveloppe budgétaire de quelque 9 milliards de dirhams.

Depuis 1976, le Fonds Abu Dabi pour le développement s’investit dans des secteurs clés de l’économie marocaine. A ce jour, 82 projets ont pu voir le jour, totalisant une enveloppe de 9 milliards de dirhams, selon l’agence officielle d’informations émiratie.

L’étroite coopération entre les deux Etats a permis le lancement de plusieurs projets d’investissement englobant plusieurs secteurs tels que les routes, le transport, le développement social, l’enseignement, la santé et le logement.

Mis en place en 1971 pour fournir l’assistance aux pays en voie de développement, le fonds Abu Dhabi pour le développement s’est toujours consacré à soutenir l’essor économique du Maroc, à travers un programme de coopération stratégique dans les secteurs économiques et sociaux.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeMer 1 Mai 2019 - 2:15

https://www.medias24.com/tanger-tech-le-chinois-cccc-exige-les-memes-avantages-que-renault-et-psa-1960.html
Tanger Tech: Le Chinois CCCC exige les mêmes avantages que Renault et PSA
EXCLUSIF. Le projet de la cité Mohammed VI Tanger Tech est relancé grâce à la signature d’un mémorandum d’entente entre SATT et le Chinois CCCC. Le Maroc exige des garanties, la société chinoise aussi. Pas de contrat si les exigences des deux parties ne sont pas satisfaites.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeJeu 2 Mai 2019 - 0:01

https://www-cdn.oxfam.org/s3fs-public/file_attachments/rapport_oxfam_2019_un_maroc_egalitaire_une_taxation_juste.pdf
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeLun 13 Mai 2019 - 14:27

Est-ce que quelqu'un au Maroc peut acheter ce journal. Je n'arrive pas à acheter l'ejournal online.
Cet article me semble valoir la peine d'être lu.

http://www.leseco.ma/economie/76847-najib-akesbi-le-maroc-a-perdu-sa-souverainete-fiscale.html
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeLun 13 Mai 2019 - 18:41

article leseco a écrit:
Najib Akesbi décortique les différentes recommandations des 3èmes Assises de la fiscalité et appelle à joindre la parole à l’acte pour mettre fin aux défaillances de l’actuel système fiscal.

Najib Akesbi est un des spécialistes reconnus de la fiscalité au Maroc. Ce thème de recherche est une de ces «obsessions» de scientifique, au même niveau que les politiques agricoles et les Accords de libre-échange. Dans cette interview, il livre une analyse qu’il qualifie «d’objective» et «réaliste» des dernières conclusions des Assises de la fiscalité. Pragmatique, Akesbi applaudit les recommandations de 2019 : «en lisant ces recommandations, on peut que se dire que globalement on va vers le bon sens». Observateur avisé des différentes réformes fiscales surtout menées dans les années 80 et 80, le retour la suppression de certaines dispositions fiscales dans les années 90. Avec le recul d’un économiste ayant accompagné la réforme fiscale depuis trois décennies, il appelle à lire «les recommandations avec beaucoup de précautions. L’expérience de 2013 est là pour nous le rappeler. Les réformes entreprises depuis 2013 ont rendu le système fiscal encore plus inefficace, injuste et régressif». Il demeure vigilant : «il ne faut pas reproduire le scénario de 2013. Sur plus de 60 recommandations, seules quelques unes ont été adoptées. Elles concernent une seule catégorie qui a toujours profité du système fiscal marocain : Le patronat, les détenteurs des hauts revenus et du capital, en résumé la CGEM». Akesbi n’hésite pas à fustiger la place trop importante prise par la CGEM dans le débat : «la confédération patronale demeure omniprésente et omnipotente sur les questions fiscales depuis longtemps». Pour la mise en oeuvre des recommandations, Akesbi insiste sur «l’engagement sur le respect de la loi, l’égalité devant et par l’impôt, imposition du patrimoine non productif, sont des principes à saluer. Maintenant, il faut joindre l’acte à la parole»

Pour éviter le scénario des Assises de 2013, le gouvernement annonce une loi de programmation fiscale. Quelles sont les chances pour que ce texte voit la jour durant cette législature ?
Une des erreurs commises lors de ces Assises ce n’était pas d’inviter les partis politiques et les organisations de la société civile pour apporter leurs avis sur le sujet dans le cadre d’un des panels. Car in fine, la loi-cadre va devoir passer le parlement. Les Assises auraient pu cette occasion de débat pour donner l’opportunité aux parties politiques disposant d’une vision sur le sujet de la fiscalité, alors qu’ils sont taxés à tort de n’a pas avoir de propositions. Maintenant, sur la formulation de la loi cadre, elle demeurera un texte comportant des principes généraux. Cette loi pourra contenir des formulations ambivalentes exprimant la chose et son contraire. Avec un texte de ce genre, un accord politique peut être trouvé. Mais l’enjeu central sera les Lois de finances pour les cinq prochaines années. Introduire l’impôt sur le patrimoine improductif et la révision à la hausse de l’IR des hauts revenus ne sont pas gagnés. Ni la réalité politique, ni les rapports de forces n’ont changé, je ne vois pas par quel miracle, les recommandations les plus audiences seront adoptées. La force des lobbies et des groupes de pression feront barrage à ces réformes.

Le ministère de l’Économie et des finances a pourtant affiché sa détermination…
Au delà des paroles, le véritable enjeu sera de traduire ces recommandations en actes. Le vrai baptême de feu sera celui du LF 2020. Le réalisme me pousse à être sceptique sur la capacité du système politique à entamer ces réformes dans un contexte où les groupes d’intérêts qui conduisent le système fiscal depuis des décennies vont renoncer à leurs privilèges et avantages fiscaux. Je rappelle que si les recommandations sont appliquées cela équivaut à un «Hara-kiri» pour les nantis du système fiscal marocain.

La fiscalité des professions libérales a été au coeur des débats. N’a-t-on pas surchargé cette catégorie de tous les maux du système fiscal ? Cette technique est connue. On braque les projecteurs sur un sujet pour ne pas trop s’intéresser à un autre thème. Pendant de longues années, c’était l’informel qui servait de sujet de diversion, ainsi éviter de parler de l’évasion fiscale dans la grande et la moyenne entreprise. L’économie de survie ne peut pas représentée une base imposable. Maintenant pour les professions libérales, il faut prendre acte de quelques évidences : les professions ne s’acquittent pas de leurs impôts de manière régulière et transparente. Le professionnel libéral qui dira le contraire, ne peut être pris au sérieux. Bien sûr, il existe des exceptions et variantes au sein des professionnels libérales. Il demeure que les problèmes de la fiscalité au Maroc ne peuvent être réduits à ce sujet. On ne peut pas nous faire oublier l’essentiel.

Dans ce cas, quel est le vrai sujet de la réforme fiscale ?
L’élargissement de l’assiette fiscale est le véritable enjeu. Le problème au Maroc n’a jamais été les taux mais bien l’assiette. Comme on dit, les taux au Maroc aboient mais ne mordent pas. Quand deux tiers des entreprises s’arrangent pour déclarer des bénéfices nuls ou des déficits, il ne sert à rien de se disputer sur les taux. Ces entreprises ne sont jamais soumises à l’impôt. De qui ce moque-t-on ? La même situation se pose pour le secteur agricole, grand absent des débats de ces assises.

Pourquoi le gouvernement n’arrive pas à élargir l’assiette fiscale ?
Ceci s’explique par le laxisme des textes sur l’IS qui permettent mille et une possibilités de déduction et calcul de revenus non imposables qui permettent cette évasion légalisée. Une entreprise peut recourir à ces manoeuvres avec l’aide d’un bon expert-comptable ou un comptable agréé. Il faut mettre fin à cette situation et traqué ces entreprises et leurs pratiques. Mais ni la CGEM, ni les professionnels qui travaillent dans ce domaine et qui se font de l’argent dans le business de l’optimisation fiscale n’ont pas du tout intêret à s’intéresser à ce sujet.

Une des recommandations consiste à baisser les taux de l’IS. N’y a-t-il pas un risque pour les équilibres budgétaires ?
On trompe les gens on faisait croire que le problème fiscal est celui des taux de l’IS. Je le répète le problème au Maroc est celui de l’assiette. Même avec un taux de 90%, les entreprises au Maroc s’arrangent pour présenter aux Impôts, une base imposable égale à zéro. L’autre escroquerie intellectuelle est celui de la comparaison internationale des taux de l’IS pour nous que le taux de 30% au Maroc élevé. Un exercice ne correspond à rien. Les statistiques de la DGI montrent que 80% des entreprises imposables sont cantonnés dans le taux de 10%. Donc, la comparaison de l’IS au Maroc avec l’Irlande ne tient pas du tout. Enfin, le gouvernement a conditionné la baisse des taux à l’élargissement de l’assiette. Maintenant, le gouvernement ne fait rien pour élargir l’assiette.

Le Maroc s’apprête à retirer des avantages fiscaux offerts dans les zones franches d’exportation et la CFC. Quelle lecture faites-vous de cette décision voulue par l’Union européenne ?
Cette affaire nous montre à quel point nous avons perdu notre souveraineté fiscale et notre souveraineté tout court. Nous ne sommes plus libres de nos choix. Mais ce qui est terrible, ce que nous ne sommes plus en cohérence avec des choix qu’on nous a dicté, il y a vingt ans. Entre temps, ceux qui nous imposé ces choix ont changé d’intérêts et de stratégie. Et nous nous sommes obligés de les suivre. Les choix cinquantenaires du Maroc que sont de tabler sur le secteur privé et l’ouverture à l’international avec la promotion de l’export. Des mesures fiscales (abattements, exonérations, les banques offshores) ont été prises pour traduire ces choix et ces décisions sont au service du modèle d’un développement. Pendant ce temps, l’Europe a connu une crise, elle fait face à l’érosion des bases d’imposition avec l’évasion des GAFA. L’UE a élaboré de nouvelles règles en fonction de ses propres enjeux, or nous n’avons pas les mêmes intérêts. Si on est cohérent, on ne doit pas suivre les mêmes choix. Nos intérêts sont divergents. Mais qu’à cela tienne nos choix devront s’aligner sur les leurs. Pourtant, nous sommes en quête d’investisseurs internationaux et d’intégration dans l’économie mondiale. Si on prend ces décisions, on scie la branche sur laquelle on est assis.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeLun 13 Mai 2019 - 20:37

Merci Badr.

Je note les points suivants:

- les professions ne s’acquittent pas de leurs impôts de manière régulière et transparente. Le professionnel libéral qui dira le contraire, ne peut être pris au sérieux. Bien sûr, il existe des exceptions et variantes au sein des professionnels libérales.
- On trompe les gens on faisait croire que le problème fiscal est celui des taux de l’IS. Je le répète le problème au Maroc est celui de l’assiette.
- Quand deux tiers des entreprises s’arrangent pour déclarer des bénéfices nuls ou des déficits, il ne sert à rien de se disputer sur les taux. Ces entreprises ne sont jamais soumises à l’impôt. De qui ce moque-t-on ? La même situation se pose pour le secteur agricole, grand absent des débats de ces assises.
- L’UE a élaboré de nouvelles règles en fonction de ses propres enjeux, or nous n’avons pas les mêmes intérêts. Si on est cohérent, on ne doit pas suivre les mêmes choix. Nos intérêts sont divergents. Mais qu’à cela tienne nos choix devront s’aligner sur les leurs. Pourtant, nous sommes en quête d’investisseurs internationaux et d’intégration dans l’économie mondiale. Si on prend ces décisions, on scie la branche sur laquelle on est assis.

Pour le dernier point, nous l'avons dit ici (tous). Nous n'avons pas à obéir à l'UE au sujet de notre fiscalité et des avantages fiscaux que nous offrons pour les investisseurs étrangers. Pourquoi serions-nous soumis à des règles que ni le Luxembourg, ni les Pays-Bas, ni l'Irlande, ni Malte, ni Chypre, ni les pays Baltes ne pratiquent. Que l'UE balaye devant sa porte en terme de fiscalité avant de venir nous menacer. Je trouve que nous avons "baissé le pantalon" trop vite et à l'encontre de nos intérêts. Ils menacent de nous mettre dans une liste noir... nous ouvrons les vannes de l'emigration. Hassan II leur a dit, soit vous acheterez nos tomates soit vous devrez accepter notre population.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeVen 17 Mai 2019 - 20:09

Dans la même veine . Quand je disais que même des marocains ne veulent du retour des présides.

Citation :
 Espagne : fuite de capitaux par des responsables et des hommes d’affaires marocains

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17 mai 2019 - 17h10 - Economie

L’Espagne est devenu un paradis pour certains responsables et hommes d’affaires marocains en quête de niches pour transférer leur argent. En dépit des mesures mises en place par l’Office des changes et le Ministère des Finances, les capitaux cumulés dans les banques espagnoles ont augmenté de 21% entre la mi 2017 et janvier 2019.

Selon le rapport d’une association espagnole, cité par Al Massae, les villes du Sud de l’Espagne détiennent la part du lion dans la fuite des capitaux du Maroc. Les auteurs de ces transferts ne se limitent pas au simple transfert, selon le rapport, mais investissent également dans les secteurs de l’immobilier et de l’industrie alimentaire.

Les mesures de protection offertes par les institutions financières espagnoles ont encouragé ces opérations de transfert et de fuite des capitaux, soulevant l’hypothèse de leur probable expansion durant les prochains mois.

Ce sont les villes de Sebta et Melilla qui ont été témoins de la plus forte explosion des transferts entre février 2018 et la même période de 2019, souligne le rapport, qui ajoute que les professions telles que les médecins, avocats ou chefs d’entreprises d’informatique ou de bâtiment, ont été derrière la plus grosse partie des transferts d’argent.

     

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeVen 17 Mai 2019 - 22:09

Et on fait quoi en retour pour avoir une liste de nom et de sommes détournée ?

L'Espagne n'est pas un paradis fiscale non ? Si on communique des terroriste ils peuvent donner le nom de nos voleurs ?

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeVen 17 Mai 2019 - 22:12

Oui, l'Espagne offre des avantages fiscaux incroyables et donne le status de résident à tout investisseur Marocain... mais l'UE oblige le Maroc à ne plus offrir une imposition réduite à 10% aux investisseurs etrangers! Sebta et Melilila sont des zones franches jusqu'à nouvel ordre. L'Espagne (comme toute l'UE) est parti à la convention d'echange de données fiscales. Ces echanges doivent etre fait de façon pro-active. Ce qui veut dire que le Maroc n'a pas à demander quoi que ce soit. L'Espagne (et tout autre pays signataire comme le Maroc) doit activement informer le Maroc de toute activité financière d'un citoyen Marocain sur leur territoire. Tout achat de bien, tout compte bancaire d'un citoyen Marocain résidant au Maroc doit etre déclaré à ce dernier. Mais il n'en est rien. Ni l'Espagne, ni la France, ni le Portugal ou la Belgique (et certainement pas les Pays-Bas ou la Grande Bretagne) ne déclarent... Et ensuite ils viennent nous donner des leçons?

Je jure que si nos autorités acceptent le diktat Européen, je ne leur pardonnerai pas. Nous n'avons pas à modifier les avantages que nous offrons au sein de la CFC ou des autres zones franches. Ces avantages ne nous mettent même pas au niveau de l'Irlande ou des Pays-Bas.

Benchaaboun a interet à ne pas me décevoir. Que l'Europe nous mette sur leur liste noir de paradis fiscal... Ils se retrouveront avec 3,000,000 de réfugiers en Espagne, cela fera bonne mesure.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeVen 17 Mai 2019 - 23:04

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeVen 17 Mai 2019 - 23:38

Moi chaque été je vais en Espagne, Costa del Sol , plein de marocains partout , des matricules marocains partout dans les centres commerciaux , les complexes touristiques les villas bref les marocains sont la. Pour ceux qui connaissent la Canada un centre commercial énorme a Marbella, dans les magasins tu entends dariija partout lol. Et les marocains consomment a fond la bas, a Puerto Banus j'ai vu plusieurs fois des voitures à plus de 300 000 euros Maserati ... de Rabat, Casa Marrakech . ..
Il faut dire que le tourisme en Espagne est très bien structuré et pousse à la consommation, ce qui fait que les marocains viennent et reviennent et consomment, achètent des biens immobiliers. L'argent du hashish marocain sont aussi présente dans les investissements la bas ... a fond même, les restaurants, les boîtes de nuit...

Le Maroc à encore du chemin a faire pour garder les touristes au Maroc. Après les marocains aisés aiment l'Espagne parce que ils sont libres de faire ce que ils veulent, surtout en cette période Laughing bref l'Espagne est une zone de repli pour tout marocain qui à de l'argent ou qui veut fuir le Maroc pour x ou y raisons, pour moi l'Espagne c'est le Maroc avec 30 ou 40 ans de développement économique en plus.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeSam 18 Mai 2019 - 0:04

jai traversé marbella l'été dernier en rentrant au Maroc j'ai vue pas mal de grosse berlines marocaine silloner les rues visiblement familiers du coin

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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme "
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeSam 18 Mai 2019 - 3:27

Les chinois vont avoir les mêmes avantages que les européens :

Citation :
La cité va bénéficier du statut de zone franche

Le Conseil du gouvernement a validé hier un projet de décret créant la zone franche de Tanger Tech. Il s'agit d'une des clauses du mémorandum d'entente signé le 26 avril dernier entre l'Etat le chinois CCCC.

Ce jeudi 16 mai, le Conseil du gouvernement a adopté le projet de décret n° 2.19.345, relatif à la création de la zone franche Tanger Tech. “Ce projet de décret a été soumis à la commission nationale des zones franches qui l’a examiné et adopté lors de sa réunion du 14 mars 2019, conformément aux dispositions de l’article 1 du décret N° 2-95-562 du 19 Rajab 1416 (12 décembre 1995) portant application de la loi N° 19.94 sur les zones franches”, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi.

La nouvelle zone franche s’étendra sur 467 hectares, au niveau de la commune Al-Aouama. Les secteurs d’activités de Tanger Tech comprennent l’industrie automobile et aéronautique, les énergies renouvelables, l’industrie du cuir et du textile, les industries métallurgiques, mécaniques, électriques et électroniques, l’industrie plastique, l’agroalimentaire, les industries chimiques et semi-chimiques et l’industrie des matériaux de construction.

Le projet de décret est adopté trois semaines après l’annonce de la nouvelle entreprise chinoise qui a repris le développement de Tanger Tech. Le 26 avril dernier, un mémorandum d’entente a été signé entre le Maroc et le groupe China Communications Construction Company (CCCC).

Parmi les clauses du document figuraient “la demande d’un engagement de l’Etat marocain pour créer une zone franche”, et “l’exigence d’avantages fiscaux pas encore définis”. Grâce à ce décret, les entreprises qui s’installeront dans cette nouvelle zone franche d’exportation seront exonérées de l’impôt sur les sociétés (IS) pendant les cinq premières années. Elles seront ensuite imposées à 8,75% pendant vingt ans. Ces entreprises bénéficieront également d’une exonération illimitée de la TVA sur les produits livrés et les prestations de services rendues aux zones franches d’exportation du territoire.

La zone franche de Tanger Tech sera la sixième au Maroc et la troisième dans la région de Tanger (avec la zone franche d’exportation de Tanger et celle de Tanger Med Ksar el Majaz Mellousa).

La nouvelle est annoncée alors que le régime fiscal des zones franches a été remis en cause par l’Union européenne. Le 4 mai dernier à l’issue des Assises de la fiscalité, le ministre des Finances a pris comme engagement de normaliser ce régime fiscal préférentiel.

TELQUEL

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeSam 18 Mai 2019 - 3:30

Il est culotté celui là, on aurai du le chopper comme les Saouds est lui régler son compte

Citation :
SAMIR : Al Amoudi réclame 14 milliards de dirhams au Maroc

Source

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 33 Icon_minitimeSam 18 Mai 2019 - 16:11

Il faut surtout dire à l'UE que notre fiscalité à l'export fait parti d'un programme global pour lutter contre le terrorisme. Les européens sont très sensibles à ce mot! Donc c'est avec ce langage qu'il faut leur parler. Il faut leur expliquer que notre politique fiscale s'inscrit dans la stratégie antiterroriste mondiale de l'Organisation des Nations Unies,  adopté par les Etats Membres de l'Assemblée générale en 2006. (Voir le lien)

https://www.un.org/counterterrorism/ctitf/fr/un-global-counter-terrorism-strategy

Pendant des années ils nous ont cassé les bonbons avec le lien entre la pauvreté et le terrorisme. Plusieurs rapports ont été établis dans ce sens; alors c'est à notre tour de leur répéter que, grâce à notre politique fiscale, on a réussi à intégrer beaucoup de chômeurs dans le marché de travail  et, par conséquent, éliminer les conditions propices à la propagation du terrorisme. Et pour cela, Abdelhak Khiam, directeur du BCIJ, doit prendre part à toute sorte de discussion sur ce sujet.

Il ne faut pas hésiter aussi à leur jeter en pleine figure le rapport allemand de 2017 qui établit le lien entre le changement climatique et le terrorisme. Comme le Maroc est un pays agricole et qu'il est très impacté par le changement climatique (sécheresse, pénurie de l'eau ...etc), il fallait adopter, en urgence, une politique fiscale pour pallier les conséquences des changements environnementaux pour la population. Selon le rapport publié par le think tank allemand Adelphi: « Le changement climatique ne crée pas les terroristes, mais il contribue à créer un environnement favorable à son développement ». Pour résumer, le message qu'il doivent comprendre est le suivant: "Vous auriez dû nous remercier pour notre politique fiscale, au lieu de nous critiquer".


Citation :


Le changement climatique est le terreau du terrorisme, constate un rapport d’experts




     

Le changement climatique est un des facteurs qui facilite le développement du terrorisme et du crime organisé, selon un rapport allemand publié ce jeudi. L’étude met notamment en avant la vulnérabilité des États qui se retrouvent incapables de pallier les conséquences des changements environnementaux pour leur population.

Terrorisme et changement climatique ? Les deux n’ont apparemment rien à voir. Et pourtant, un rapport publié ce jeudi 20 avril par le think tank allemand Adelphi [1] est clair : « Le changement climatique ne crée pas les terroristes, mais il contribue à créer un environnement favorable à son développement ».

Plus largement, le document, intitulé Insurrection, terrorisme et crime organisé face au réchauffement climatique, s’intéresse aux « organisations armées non étatiques ». Parmi elles, des groupes terroristes tels que l’État islamique, Boko Aram ou les talibans, mais aussi le crime organisé avec les mafias ou les réseaux internationaux de trafic de drogue. Malgré des objectifs et des modes d’action très divers, on peut trouver quelques points communs : l’usage de la violence — qui fait concurrence à celle de l’État — et la mise en place d’activités illégales comme source de revenus — trafic de drogue et d’êtres humains ou exploitation illégale des ressources naturelles par exemple.

Même si le terrorisme ou la mafia ne datent pas d’hier, le rapport remarque d’abord que l’implication de ces groupes armés non étatiques dans les conflits est croissante. « Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la nature des conflits a changé, passant d’une prédominance de conflits entre États à des guerres civiles ou à des conflits armés à l’intérieur des États », note-t-il. « On ne sait pas si les organisations armées non étatiques font de plus en plus de morts. Mais ce dont on est certain, c’est qu’elles sont de plus en plus nombreuses, et qu’elles sont de plus en plus impliquées dans les conflits dans le monde », explique à Reporterre Lukas Rüttinger, auteur du rapport et responsable de projet chez Adelphi.

De sévères sécheresses ont provoqué un rétrécissement du lac Tchad, où prospère Boko Haram

Le bassin du lac Tchad.
Ces dernières années, les rapports pointant les liens entre changement climatique et menaces sur la sécurité se multiplient. C’est en partant de ces deux constats qu’Adelphi a décidé de se demander comment le changement climatique pouvait contribuer au développement de ces groupes armés. Pour cela, il a mené plusieurs études de cas dans des régions touchées par le changement climatique.

Par exemple, de sévères sécheresses ont provoqué un rétrécissement du lac Tchad, ressource essentielle pour les populations qui vivent autour au Niger, au Nigeria, au Tchad et au Cameroun. Ceci, allié à une croissance de la population, à une surexploitation des sols et de l’eau, et à une pauvreté extrême des populations, a donné « un terreau fertile au développement de groupes (…) tels que Boko Haram », notent les auteurs. Dans la région, le groupe terroriste n’a ainsi pas de mal à recruter. « Les jeunes peuvent se sentir marginalisés et délaissés par l’État, alors que les groupes armés leur offrent une sécurité économique et une possibilité de s’identifier », estime Lukas Rüttinger.


La région du lac Tchad connaît une crise humanitaire alors que la violence provoque des déplacements importants de population.
En Syrie, là encore, le changement climatique a tari les ressources en eau, par ailleurs mal gérées, alors que la population croissait. « 10 des 12 hivers les plus secs depuis le début du XXe siècle ont été observés durant ces 20 dernières années », note le document. Or, « quand les manifestations de contestation du régime ont démarré, la Syrie subissait la sécheresse depuis cinq ans, rappelle le chercheur. C’est la plus longue que le pays ait connue depuis qu’existent les mesures. Cela a conduit à un exode rural. Les villes ont dû faire face à un afflux de population alors qu’elles accueillaient déjà les réfugiés irakiens. Le changement climatique a été l’un des facteurs de pression qui ont amené à l’éclatement du conflit syrien. » Une situation dont a su profiter l’État islamique, qui a pris le contrôle de la précieuse ressource en eau. Cela lui a permis de se substituer à l’État en offrant des services à la population et en la recrutant dans ses rangs, mais aussi d’utiliser cet or bleu « comme une arme, notamment en endommageant les infrastructures, en provoquant des pertes de récoltes ou en empoisonnant l’eau », précise le rapport.

Autre région étudiée : le Guatemala, en Amérique centrale. Le pays est l’un des dix pays les plus touchés par des événements climatiques extrêmes dans le monde. Tant les sécheresses que les inondations vont être de plus en plus fréquentes à cause du changement climatique, alors que l’économie repose notamment sur les cultures d’exportation telles que le café et la canne à sucre. Les réseaux de criminalité organisée, depuis les gangs dans les quartiers jusqu’aux trafics de drogue internationaux, y ont bénéficié de « niveaux bas de développement rural, de la dégradation de l’environnement, de la dépendance à des récoltes sensibles au climat qui ont rendu la population vulnérable au changement climatique », estime le document. L’exode rural, en alimentant les villes, a aussi nourri les gangs qui y recrutent.

« Le changement climatique agit comme un multiplicateur de menaces »
Ainsi, « le changement climatique agit comme un multiplicateur de menaces. Il interagit et converge avec d’autres risques dans un contexte donné et peut accroître la probabilité de fragilité ou conflit violent », résume le rapport. Il distingue deux mécanismes par lesquels le changement climatique peut avoir un impact. Tout d’abord, il peut aggraver les conflits autour des ressources naturelles dans les zones où les États sont déjà fragiles. Ensuite, il risque de limiter l’accès à l’eau et à la nourriture dans certains pays ou régions du monde, rendant les populations vulnérables au recrutement par les organisations qui contrôlent ces ressources. Plus de conflits et plus de personnes recrutées : voici comment le terrorisme et le crime organisé peuvent se développer.

À noter que ces mécanismes peuvent toucher des États fragiles, mais aussi des États qui paraissent stables. « La Syrie était présentée comme l’État le plus stable de la région, avant que le conflit n’éclate », rappelle Lukas Rüttinger.

Pour briser ce cercle vicieux, le rapport en appelle à la prise en compte du changement climatique dans les politiques internationales, à travers une analyse multifactorielle des situations. « Le problème est que le changement climatique est un risque de long terme, alors que la sécurité internationale fonctionne plutôt à très court terme, par réponses à une crise », raconte le politologue.

L’idée fait cependant son chemin. Le rapport a été réalisé de façon indépendante, mais s’inclut dans une série d’analyses demandées par le ministère des Affaires étrangères allemand. Par ailleurs, en novembre 2016 à l’occasion de la COP22, ce sont 26 personnalités de haut rang impliquées dans les questions de sécurité et de défense dans leurs pays respectifs (Australie, États-Unis, Pakistan, Royaume-Uni, Suède, Pays-Bas, etc.) qui ont signé un texte commun affirmant que « le changement climatique est un risque pour la paix et la stabilité internationale ».

https://reporterre.net/Le-changement-climatique-est-le-terreau-du-terrorisme-constate-un-rapport-d
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