Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC Royal Moroccan Armed Forces Royal Moroccan Navy Royal Moroccan Air Forces Forces Armées Royales Forces Royales Air Marine Royale Marocaine |
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| Économie marocaine | |
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Auteur | Message |
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youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 03/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Économie marocaine Lun 12 Sep 2016 - 9:41 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
Le groupe chinois Haite sur le site du futur complexe industriel et résidentiel près de Tanger
French.xinhuanet.com 2016-09-11 09:41:24 RABAT, 10 septembre (Xinhua) -- Une délégation de la société aéronautique chinoise Haite se trouve au Maroc pour les premières étapes logistiques du futur complexe industriel et résidentiel de Tanger (nord), a-t-on appris samedi auprès de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.
Le dossier a rempli toutes les conditions juridiques et administratives, précise-t-on. Cette visite s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d'accord signé entre le Maroc et Haite le 12 mai dernier à Beijing, rappelle un communiqué du Conseil de la région.
Selon le ministre marocain de l'Industrie, Moulay Hafid Elalamy, ce projet de 10 milliards de dollars s'étendra sur une superficie oscillant entre 1.000 et 2.000 hectares. Il pourra accueillir, outre de nombreuses entreprises, quelque 300.000 résidents.
La délégation chinoise a tenu vendredi plusieurs réunions techniques avec les acteurs concernés par le projet et visité les sites industriels de Tanger, notamment le complexe portuaire de Tanger Med et la zone d'Aïn Dalia, qui abritera le chantier de la cité industrielle.
Selon le communiqué du Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, les parties concernées par ce projet d'envergure ont réitéré leur engagement à respecter les délais de réalisation prévus.
La délégation chinoise a salué les efforts déployés par les parties concernées par le projet. Celui-ci constitue un jalon important pour conforter davantage les relations économiques bilatérales, ainsi qu'un stimulateur d'investissement et de croissance économique pour le Maroc, d'autant plus que ce chantier s'érige en un nouveau modèle qui assure l'équilibre entre les dimensions économiques et sociales.
http://french.xinhuanet.com/2016-09/11/c_135679015.htm
En attendant des détails du département de MHE, je ne fais pas trop confiance à El omari surtout à l'approche des élections. _________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein. | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 10 Déc 2018 - 9:14 | |
| En lisant cet article, j'espère que vous comprenez mieux pourquoi je dis que le PIB Marocain est sous évalué de 50% |
| | | simplet General de Brigade
messages : 3210 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 10 Déc 2018 - 10:32 | |
| - Citation :
- Après les médecins, la direction générale des Impôts (DGI) s’apprête à s’attaquer à d’autres catégories qui ont été étonnement «épargnées» jusqu’à présent. Dans le viseur, le commerce de gros. Dans ce secteur, on compte 5.000 opérateurs dans différentes activités .qui vont de l’alimentaire à l’habillement
ils contribuent pas au fisc, ils découragent l'ouverture des usines parce qu'ils inondent le marché, ils creusent le déficit commercial et au dessus du lot ils inondent nos villes de Farachas, cette mafia et la plus nuisible - Shugan188 a écrit:
- https://www.leconomiste.com/article/1037615-fraude-fiscale-l-incroyable-industrie-des-fausses-factures
- Citation :
-
Fraude fiscale: L’incroyable industrie des fausses factures!
Faraj: «Mon action dérange des positions acquises»
Dans le ciblage et la programmation des vérifications des comptabilités, l’initiative humaine n’a pas sa place. C’est le système d’informations qui fait ressortir des incohérences de dépenses avec les déclarations de revenus. La DGI a décidé de bâtir son dispositif sur «deux piliers que sont la data et l’intelligence des ressources humaines». Pour autant, Omar Faraj dit ne pas être naïf. L’offensive actuelle va «déranger les positions acquises des uns et des comportements d’autres qui se considèrent au-dessus de la loi». Le contre-feu est déjà prêt au fisc. enfin on veut devenir un vrai pays, j’espère qu'ils vont tenir parole et ne pas céder . _________________ . "Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option." Bob Marley. . | |
| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 10 Déc 2018 - 16:46 | |
| - Ecofin a écrit:
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Le Cap-Vert, le Maroc et l’Afrique du Sud bientôt connectés à un nouveau câble sous-marin de fibre optique
Le Cap Vert, le Maroc et l’Afrique du Sud devraient bientôt obtenir une connexion à un nouveau câble sous-marin de fibre optique. L’entreprise espagnole Hemisphere Cable Company, S.L. (HCC) prévoit en effet, de déployer une nouvelle infrastructure télécoms à haut débit qui reliera directement l’Europe et l’Amérique latine. Baptisé WASACE 1, le câble reliera Fortaleza au Brésil, les îles Canaries et Seixal en Espagne, avec des succursales supplémentaires au Cap-Vert, à Madère au Portugal et à Casablanca au Maroc.
Cette nouvelle infrastructure comprendra un centre d'opérations réseau (NOC) ainsi qu'un tout nouveau centre de données dans les îles Canaries. Des itinéraires ultérieurs sont prévus pour l'Afrique de l'Ouest, la Méditerranée et l'Amérique du Nord. C’est à NEC Corporation que HCC a confié la construction et le déploiement de ce nouveau système, ainsi que la réalisation des nouveaux itinéraires prévus.
Le système sous-marin fournira 8 paires de fibres pour une capacité totale de 144 Tbps, chaque paire ayant une capacité initiale extensible de 18 Tbps. Le projet devrait être achevé dans un délai maximum de 30 mois pour une mise à disponibilité du système au deuxième trimestre 2021.
Un second câble sous-marin de fibre optique, le WASACE 2, sera également déployé par HCC. Il devrait relier les îles Canaries à l'Afrique du Sud. Son déploiement devrait démarrer avant la mi-2019 pour être achevé au cours du deuxième semestre de 2021. _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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| | | Shugan188 Modérateur
messages : 5679 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mer 12 Déc 2018 - 14:59 | |
| https://www.leconomiste.com/article/1037762-avocats-architectes-medecins-ce-qu-ils-payent-comme-impot-sur-le-revenu - Citation :
Avocats, architectes, médecins: Ce qu'ils payent comme impôt sur le revenu
Les déclarations et les impôts payés par les professions libérales sont à des niveaux pour le moins étonnants. En moyenne, un dentiste verse 10.984,5 DH par an, 11.017,5 pour un médecin généraliste, 12.832,6 DH pour un avocat… Sept dentistes sur dix paient moins de 10.000 DH par an ainsi que 70% des médecins généralistes et 88% des avocats! La contribution annuelle de 81% des pharmaciens et de 77% des architectes est sous le seuil de 30.000 DH.
L'argument d'une baisse de l'activité en raison de la concurrence, de la qualité de la clientèle et de l'emplacement est souvent avancé. Mais il ne tiendrait que rarement. Le croisement des données avec d'autres organismes comme l'Agence de la conservation foncière révèle parfois des surprises. De plus, les tarifs appliqués par certains professionnels et leur train de vie sont souvent en contradiction avec leur fiche d'impôt.
A la DGI, l'analyse des recettes fiscales renvoie depuis plusieurs années des signaux sur l'existence de graves anomalies auprès des professions libérales. Près de 75% des recettes de l'IR proviennent des retenues à la source sur salaires. Le reste est partagé entre IR professionnel, sur les profits immobiliers etc. Le manque à gagner théorique au titre de l'IR professionnel est estimé à 5 milliards de DH (Voir L'Economiste du vendredi 7 décembre n° 5407).
Les professions libérales, aujourd'hui dans le viseur du fisc, sont appelées à régulariser leur situation. Des négociations sont menées avec plusieurs professions pour aller vers l'auto-conformité: médecins, avocats, notaires, comptables etc.
Pour cela, elles pourront souscrire à une déclaration rectificative comme prévue dans l'article 221 bis du code général des impôts. Ce qui devrait éviter les contrôles et vérifications jugés parfois inquisitoires. L'Administration fiscale a adressé une note circulaire dans laquelle elle invite ses collaborateurs à «relancer l'ensemble des contribuables (professions libérales) à souscrire à des déclarations rectificatives».
L'idée est de les inciter à s'inscrire dans une logique de «conformité volontaire» et donc à déclarer la partie qui avait été dissimulée. «Plusieurs fédérations nous ont également contactés. Elles veulent mettre en place une procédure d'auto-conformité fiscale. Assainir le passif et démarrer sur de nouvelles bases est bénéfique pour tout le monde», déclare Omar Faraj, directeur général des Impôts.
Une sorte de gentlemen agreement sera mis en place à condition d'assainir la situation. «Des négociations sont engagées en fonction des données dont dispose l'administration», indique Mohamadi El Yacoubi, président de l’Organisation professionnelle des comptables agréés.
Dans le cas des médecins, les discussions ont abouti à un accord: une déclaration rectificative, en contrepartie ceux qui y souscriront seront considérés en situation régulière pour les années 2014-2015-2016-2017. Cet accord devrait également bénéficier aux médecins qui ont été contrôlés mais qui n'ont pas encore reçu de notification de redressements.
Depuis hier, lundi 10 décembre, une grille (par tranche, palier et spécialité) sur laquelle se base le fisc dans ses négociations avec les médecins circule dans les cabinets fiscaux.
A titre d'exemple, «le montant à payer par un médecin généraliste qui a déclaré moins de 10.000 DH en 2017 est estimé à 20.000 DH».
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| | | simplet General de Brigade
messages : 3210 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mer 12 Déc 2018 - 15:07 | |
| commerce de gros 4367 dirhams , record guinness toute categorie . _________________ . "Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option." Bob Marley. . | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Mer 12 Déc 2018 - 20:45 | |
| Lr fisc est trop sympa au Maroc. 20,000 dirhams pour un medecin generaliste (ayant un cabinet privé pas celui qui est fonctionnaire et dont le salaire est taxé à la source) qui a payé moins de 10,000 en IR? En gros, le fisc leur dit... je vous taxerai à 10% comme l'IS des PME à faible chiffre d'affaire. Le problème c'est que pour le proprietaire de l'entreprise l'IS est pour l'entreprise et l'actionnaire doit payer en plus l'IR sur les dividendes reçus et le salaire perçu. Tandis que le medecin est sous-taxé... Et ils se plaignent et ils refusent de se conventionner pour aider les plus faibles...
Non, le fisc doit accroitre la pression sur les professions libérales. Ils doivent etre mis à la meme enseigne que tous pour ce qui est de l'impot sur le revenu. Il ne doit plus y avoir de transactions en cash. Tout doit se faire par carte, mobile payment, ou en utilisant la RAMED. Il n'y a pas d'alternative si nous voulons nettoyer ce dépotoire de fraudeurs. |
| | | Socket-error General de Division
messages : 6852 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mer 12 Déc 2018 - 21:20 | |
| Je connais quelqu'un qui est propriétaire d'une clinique à Beni Melal, sa femme achète un appartement neuf chaque année sur Casa cash !! Le fisc s’en prends qu'aux salariés car ils sont une proie facile _________________ لك الله ياوطني
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| | | Socket-error General de Division
messages : 6852 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 15 Déc 2018 - 14:40 | |
| _________________ لك الله ياوطني
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| | | Shugan188 Modérateur
messages : 5679 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 15 Déc 2018 - 15:40 | |
| Comme l' a écrit Telquel dans son éditorial de cet semaine :c'est une amnistie fiscale déguisée. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 15 Déc 2018 - 16:46 | |
| C'est le vol du siècle et, en plus, ces médecins osent faire du chantage à l'émigration.
Allez en France bande de parasites. On verra si le fisc français vous laissera frauder sans vous envoyer sept ans en prison.
Qui plus est ces montants et cette négociation est inconstitutionnelle. Tous les citoyens doivent être égaux devant l'impôt. Or ce corp mafieux bénéficie d'un traitement de faveur sans aucune garantie qu'ils ne continueront pas à frauder le fisc.
La solution est dans l'interdiction des payement en cash. Tous les payement doivent être fait par les assurances/maladie. Aussi, l'état n'a pas profité de cette opportunité pour forcer le plus de médecins libéraux à se conventionner auprès de la RAMED.
Bref... j'estime que ce corp de métier ne mérite pas la magnanimité de l'etat... Mais bon, vous savez tous ce que je pense des "médecins" marocains.
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| | | Socket-error General de Division
messages : 6852 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 15 Déc 2018 - 19:07 | |
| Maintenant c'est autour des comptables !!! Malheureusement nous ne sommes pas égaux devant le fisc et la constitution n'est pas respectée : - Citation :
- IR: Les comptables agréés négocient un deal avec le fisc
Source _________________ لك الله ياوطني
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| | | Socket-error General de Division
messages : 6852 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 16 Déc 2018 - 10:50 | |
| Les voleurs des cliniques privées ont aussi droit à une amnistie fiscale. Par contre se basé uniquement sur le CA déclaré est une aberration, car ils utilisent beaucoup le cash : - Citation :
- Impôts: Les cliniques privées décrochent une «amnistie»
Source _________________ لك الله ياوطني
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| | | Socket-error General de Division
messages : 6852 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 16 Déc 2018 - 11:56 | |
| Silence radio côté presse marocaine au sujet de cette fusion : - Citation :
- Maroc: feu vert pour la fusion-absorption de Fromagerie de Douakkala
Centrale Danone (CDA, code ISIN MA0000012049) a obtenu en date du 14 décembre le feu vert pour son projet de fusion-absorption de Fromagerie de Doukkala, annonce une note de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC).
Cette opération soumise au régime de la fusion renonciation* ne donnera pas lieu à une augmentation de capital. Et sera proposée aux assemblées générales extraordinaires de Centrale Danone et de Fromagerie de Doukkala, prévues le 31 décembre prochain.
Au 30 septembre 2018, l’action de Centrale Danone SA était détenu par Gervais Danone à hauteur de 99,68%. Le flottant en Bourse étant de 0,32%.
Source _________________ لك الله ياوطني
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| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 18 Déc 2018 - 14:53 | |
| - MAP a écrit:
- L’inflation devrait terminer l’année 2018 sur une moyenne de 2%, avant de revenir à 1% en 2019 et à 1,2% en 2020, alors que sa composante sous-jacente continuerait à évoluer à des niveaux modérés, se situant à 1,1% en moyenne cette année, à 1% en 2019 et atteignant 1,6% en 2020, selon Bank Al-Maghrib.
...........
La croissance nationale devrait s’établir à 3,3% en 2018, après 4,1% en 2017, et revenir à 3,1% en 2019 avant d’augmenter à 3,6% en 2020, a indiqué Bank Al-Maghrib.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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| | | Shugan188 Modérateur
messages : 5679 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 18 Déc 2018 - 15:13 | |
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| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 18 Déc 2018 - 20:15 | |
| - infomédiaire a écrit:
Exportations : Le Maroc frôle les 250 milliards de dirhams Selon l’Office des changes, qui vient de publier ses indicateurs préliminaires des échanges extérieurs du mois de novembre 2018, les exportations marocaines ont enregistré une progression de 9,7% à près de 249,04 milliards de dirhams (MMDH) durant les onze premiers mois de 2018.
Ce résultat s’explique par la progression des exportations de la totalité des secteurs, essentiellement celles du secteur automobile (+5,72 MMDH), des phosphates et dérivés (+5,3 MMDH), et de l’agriculture et agro-alimentaire (+3,06 MMDH). Ces trois secteurs contribuent à hauteur de 63,8% dans la hausse totale des exportations, précise la même source. _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 23 Déc 2018 - 20:57 | |
| Un gisement de richesses inépuisable pour le Maroc, malheureusement encore peu développé et gangrené par l'informelisation... ce riche patrimoine est en voie de perte, tant les grands maalems disparaissent et la relève est loin d'être assurée.... pour comparaison, l’artisanat français c'est un PIB de 300 milliards d'euros.... - Infomédiaire a écrit:
Artisanat marocain : Les exportations explosent, la France 1ère destination Les exportations des produits de l’artisanat ont connu au cours de la période janvier-novembre 2018 une bonne progression, enregistrant un taux de croissance de plus de 18% par rapport à la même période de 2017, indique le ministère de tutelle.
Les couvertures ont connu une forte demande à l’extérieur, leurs exportations ayant progressé de 86%, se plaçant ainsi au premier rang des produits exportés en termes d’évolution.
Et par destination, les exportations des produits artisanaux marocains vers les pays européens ont affiché une hausse de 17%, avec une démarcation de la France qui vient en tête avec un taux de croissance de l’ordre de 56 %, suivie de l’Italie (44%) et l’Espagne (21%). _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 25 Déc 2018 - 17:11 | |
| - Infomédiaire a écrit:
Economie : Le PIB marocain monte à 1 063,3 milliards de dirhams (111.26 B$) L’économie nationale a enregistré un produit intérieur brut (PIB) en valeur de 1063,3 milliards de DH en 2017, en augmentation de 4,9 % par rapport à 2016.
Le secteur des sociétés (financières et non financières), premier producteur de la richesse nationale, a affiché une légère amélioration de sa contribution au PIB, de 43,1% en 2016 à 43,4% en 2017. La contribution des ménages et ISBLSM s’est située à 29,7% du PIB, en amélioration de 0,4 point par rapport à l’année précédente.
En revanche, celle des administrations publiques, s’est établie à 15,4% du PIB, en léger recul de 0,5 point par rapport à 2016 en raison d’une stagnation des salaires. _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 28 Déc 2018 - 15:14 | |
| - EcoActu a écrit:
LE PLAN MAROC VERT A-T-IL REMPLI SA MISSION ?
Les rencontres d’octobre et de décembre entre le ministre de tutelle, Aziz Akhannouch et les différents professionnels du secteur agricole balisent le terrain vers l’établissement du bilan des dix ans du Plan Maroc Vert mais surtout pour établir des recommandations pour l’avenir du Plan. Les grandes lignes directrices sont déjà établies à travers le discours royal pour impulser une nouvelle dynamique socio-économique au plan. Une question demeure pourtant : Le Plan a-t-il amélioré la résilience du secteur aux aléas climatiques ? La réponse avec Aziz Akhannouch.
Depuis l’indépendance du Maroc, le secteur de l’agriculture et sa réforme occupe une place prépondérante dans les priorités du Maroc. Cinquante ans de réformes et de projets, dont certains étaient un échec cuisant d’autres avaient besoin d’être mis dans une stratégie globale et certains ayant connu un grand succès comme le Projet Sebou dans les années 70, ont ponctué l’histoire postcoloniale du Royaume. A l’aune de l’avènement du Plan Maroc Vert en 2008, il était presque normal de constater une défiance quant aux objectifs ambitieux de ce « nouveau » plan qui se positionnait comme l’instrument d’une nouvelle dynamique d’objectifs dont les principaux acteurs seraient les fellahs eux-mêmes avec une aide financière importante de l’Etat pour relancer la machine d’investissement dans le secteur.
D’autant plus que le PMV vient, et c’est peu de le dire, rectifier la trajectoire de la Stratégie 2020 du développement rural qui avait enregistré des avancées certes, mais a aussi montré certaines limites notamment du point de vue juridique, institutionnel, des mécanismes de financement et au niveau des pratiques des programmes et projets de développement.
Les attentes étaient importantes et les appréhensions également. Dix ans plus tard, tout le monde est aux aguets pour voir finalement si ce Plan a abouti conformément aux objectifs arrêtés. Dont le principal est le renforcement de la résilience du secteur face aux aléas climatiques, qui ne l’ont pas seulement fragilisé mais réduit toutes les actions menées pour développer le secteur.
Et qui mieux que Aziz Akhannouch, le ministre de l’Agriculture de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, pour répondre à cette question : « En matière de résilience, le Plan Maroc Vert a quand même permis de planter 500.000 ha en arbres fruitiers et nous atteindrons 600.000 Ha d’ici la fin de l’échéance de dix ans du PMV », explique-t-il.
Pour y parvenir le département ministériel travaille sur deux volets. « D’abord, la reconversion des terres agricoles qui cultivaient les céréales, une culture qui a la particularité quand il y a une faible pluviométrie, de compromettre toute la saison et mettre l’exploitant en difficulté », explique le ministre.
Et d’ajouter « Aujourd’hui les arbres fruitiers sont plus résistants aux changements climatiques ce qui permet d’améliorer les revenus des agriculteurs et en même temps assurer une pérennité de la production et une meilleure valorisation des terres agricoles ».
Concernant le deuxième volet, toujours dans le cadre de l’amélioration de la résilience de la production aux changements climatiques notamment à la raréfaction de l’eau : « Nous avons travaillé sur l’économie d’eau, sur les bassins, le goutte à goutte et sur l’extension du périmètre irrigué. Ce travail a permis de mieux cerner cette problématique de l’eau et de trouver des solutions même lors des années difficiles de sècheresse. L’économie de l’eau a contribué à une augmentation de la valorisation des produits parce qu’elle améliore la production. Ces deux facteurs ont permis de réduire considérablement la dépendance aux aléas climatiques et à la pluviométrie. D’ailleurs les céréales ne pèsent plus que pour 14 % du PIB agricole alors qu’elles étaient à 23 à 25 % », révèle Aziz Akhannouch.
Il évoque également l’apport de l’amélioration de l’élevage ce qui permet des générer des revenus supplémentaires.
« Du coup, le mixte produit agricole s’est amélioré quelque que soit la pluviométrie », insiste le ministre.
Pour le responsable, le PMV a également pris en considération le volet environnemental : « Quand vous plantez 12 millions d’arbres fruitiers chaque année, vous participez à l’amélioration des revenus mais également améliorer l’environnement dans les régions concernées. Quand vous faites une économie d’eau de 1,6 milliard de m3 d’eau par an, c’est une action concrète en faveur de l’environnement, quand vous faites une loi sur l’agriculture biologique et vous structurez cette profession qui travaille sur 50.000 ha, quand vous vous occupez des oasis avec une agence dédiée qu’est l’ONZOA, qui replante les oasis et s’intéresse à l’irrigation dans les zones atypiques, vous mettez des plans, des investissements et accompagnez l’éducation, vous préservez les oasis et créez des activités génératrices de revenus pour les populations sur place… Ce sont autant d’éléments et tant d’autres contenus dans le PMV qui tendent vers la préservation de l’environnement ».
Le Plan décliné en deux principaux volets, a également essuyé des critiques quant au fait qu’il profite plus aux grandes exploitations qu’aux petits fellahs. Justement la dernière rencontre organisée le 18 décembre à Skhirat par le ministère avec les professionnels du secteur agricole autour du bilan des programmes transverses structurants du Plan Maroc Vert, a été l’occasion pour Aziz Akhannouch de dévoiler des chiffres importants. Notamment que l’investissement public du PMV (qui représente 40% des 104,7 milliards investis entre 2008 et 2018) ait profité à hauteur de 57 % aux exploitations de moins de 10 ha, à 23 % entre 10 à et 50 ha et 20 % aux exploitations de plus de 50 ha. Pas seulement ! Le programme de l’irrigation a profité à hauteur de 80 à 90% aux petits agriculteurs sur un total de 220.000 exploitations agricoles bénéficiaires.
Même son de cloche du côté de l’agrégation, puisque sur les 60 projets déjà réalisés avec un investissement de 13,6 milliards de DH, au profit de 155.000 exploitations, 80% des bénéficiaires sont des petits agriculteurs.
Si la rencontre de Skhirat comme celle de Marrakech, avait pour objectif d’écouter les doléances des professionnels et de préparer l’évaluation finale du Plan, ces deux rencontres ont pour but principal d’élaborer des recommandations pour la suite à donner au plan, identifier les leviers d’amélioration et surtout proposer des actions à même de renforcer les ramifications sociales du plan ; particulièrement l’émergence d’une classe moyenne rurale, conformément aux orientations royales contenues dans le discours d’ouverture de la session parlementaire d’automne.
Des ambitions encore plus importantes
Le Plan Maroc Vert (PMV) entame un important virage. Dès octobre dernier, le Roi posait dans son discours à l’ouverture de la session parlementaire d’automne, les grandes lignes directrices de la voie qu’empruntera le PMV, dix ans après son lancement. Le secteur agricole est d’ailleurs identifié comme pouvant être un pourvoyeur plus performant et un instrument plus efficace pour assurer de meilleures conditions de vie et d’établissement en milieu rural.
« Actuellement, nous sommes au stade d’évaluation et on considère que la réunion de Skhirat est la dernière dans le sens d’établir un bilan dans les semaines à venir. C’est également une occasion de plus d’associer et de mettre les professionnels à contribution au travail de réflexion grâce aux recommandations formulées. On entamera l’année 2019 par un travail sur toutes ces recommandations pour aboutir à des idées claires dans deux ou trois mois », annonce Aziz Akhannouch.
Et d’insister : « Le socle de la stratégie est clair : le discours de SM le roi a évoqué l’employabilité des jeunes, la création d’une classe moyenne agricole, encourager l’investissement chez les ayant-droit et les terres agricoles non utilisées aujourd’hui chez les ayant droits … Il sera également établi le niveau d’investissement qui sera maintenu pour le plan et les moyens financiers à mobiliser, le niveau de production… ».
En matière de gouvernance, le ministre estime que beaucoup a été fait mais il y a encore plus à faire en matière de formation, de système d’information, de digitalisation… « Mais les priorités seront discutées par les professionnels qui seront associés à la réflexion et les grandes lignes contenues dans le discours royal constitueront les lignes directrices de notre travail futur », conclut-il au micro d’EcoActu.ma. _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 31 Déc 2018 - 22:31 | |
| - Citation :
- Dette extérieure publique du Maroc
Baisse de l'encours à 320,2 MMDH à fin septembre
L'encours de la dette extérieure publique s'est établi à 320,2 milliards de dirhams (MMDH) à fin septembre 2018, contre 332,6 MMDH à fin 2017, selon la Direction du Trésor et des Finances extérieures (DTFE), relevant du ministère de l’Économie et des Finances. S'agissant de la structure de l'encours de la dette extérieure publique, les créanciers multilatéraux constituent le premier groupement de créanciers avec une part de 48,7% de la dette extérieure publique, suivis des créanciers bilatéraux (29,2%) et du marché financier international et banques commerciales (22,1%). À fin septembre 2018, les encours des emprunts extérieurs des Établissements et entreprises publics (EEP) et du Trésor se sont établis, respectivement, à 176,6 MMDH et à 143,6 MMDH, précise la DTFE dans son bulletin statistique de la dette extérieure publique à fin septembre 2018. Durant les neuf premiers mois de l'année 2018, un volume global de 10,8 MMDH a été mobilisé par le secteur public dont 8,4 MMDH destinés aux projets d'investissement des EEP et 2,4 MMDH pour les projets du budget, relève la même source. La répartition de la dette extérieure publique par devises fait ressortir que l'euro s'accapare la part du lion avec 60,5%, alors que le dollar représente 28,2% et le yen 3,7%, selon la DTFE. Par type de taux d'intérêt, c'est la dette à taux d'intérêt fixe qui domine avec 74,9%, tandis que la dette à taux d'intérêt variable représente 25,1%, souligne la même source. Quant au service de la dette extérieure publique, il s'est établi à 19,4 MMDH à fin septembre 2018, dont 10,7 MMDH réglés par les EEP et 8,7 MMDH par le Trésor. Le Bulletin statistique de la dette extérieure publique est une publication trimestrielle, ayant pour objet la diffusion des statistiques de la dette extérieure publique, en vue de compléter les statistiques disséminées dans le cadre de la Norme Spéciale de Diffusion des Données du FMI (NSDD) et de permettre aux utilisateurs internes et externes de disposer régulièrement d'une vue globale sur l'endettement extérieur public. (Source : Agence MAP) _________________ | |
| | | Shugan188 Modérateur
messages : 5679 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 7 Jan 2019 - 16:46 | |
| - Citation :
- La Cour des comptes a rendu public un rapport sur la mission de contrôle de la gestion de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG).
Cette mission a porté principalement sur la gouvernance et la stratégie, la mobilisation et l’investissement des ressources ainsi que la politique de filialisation des activités.
http://www.courdescomptes.ma/fr/Page-27/publications/rapport-particulier/rapport-de-controle-de-la-gestion-de-la-caisse-de-depot-et-de-gestion/3-227/ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 7 Jan 2019 - 21:35 | |
| Ce que nous dit ce rapport (très intéressant par ailleurs) c'est que la CDG n'est pas géré comme une société d'asset management. - Ils n'ont pas de Tactical Asset Allocation - Ils ont des investissements de type "private equity" (investissement directe dans des entreprises non quotées ou dans des projets immobiliers) mais n'utilisent pas une structure de fonds permettant de déferrer les appels de fonds et de mieux comptabiliser les années de cash inflow (période d'investissement) durant lesquelles il n'y a pas de génération de profit possible (puisqu'on investit le capital alloué). - Les décisions d'investissement ne se font pas sur base de la viabilité de celui-ci mais sur des bases opaques (en gros, ils reçoivent des ordres "d'en haut").
Que faut-il faire? La CDG est un fond souverain. Premiere étape, etablir une equipe d'Asset Allocation (un GLOBAL CIO et des CIO par classe d'actif). Il faut établir l'allocation optimale pour chaque client (la caisse de retraite etant le principal). Chaque compte doit etre transformé en fonds d'investissement (Single investor fund) et bénéficier des memes avantages fiscaux que les SICAV. En effet, ces portefeuilles sont des véhicules d'investissement qui n'ont pas à etre imposés sur le gain en capital puisque l'actionnaire final (la caisse de retraite voir le retraité) payera l'impôt sur ce gain en capital. - La mise en place d'un investment commitee composé du CIO, des CIO d'asset class, des senior portfolio managers., et du Chief Risk manager. Le comité est en charge d'approuver les gros investissements. Les plus petits investissements sont la responsabilité du portfolio manager. - La mise en place d'une equipe de Risk Management qui soit composée de vrai statisticiens qui comprennent les risques de marché (et on en a de très bons au Maroc et en Grande Bretagne) qui vérifieront que le risque de chaque portefeuille et du tout est dans les normes définies contractuellement. Cette composante est cruciale et doit avoir le pouvoir de bloquer toute transaction qui impacterait le risque du groupe ou d'un fonds donné. Toute transaction doit passé par le risk management desk (qui donne ses resultats en Investment com pour les gros investissements). - pour chaque fonds et classe d'actif, un benchmark est défini. Si le gestionnaire (interne ou délégué) sous-performe de manière significative et/ou consistante, il est viré. - Si ils prennent une structure de fonds, il n'y aura aucune raison de provisionner pour des pertes sur investissement... On n'a jamais vu un fonds provisionner pour des pertes. Einhorn a perdu 20% en Décembre... Il a juste envoyé une lettre aux actionnaires disant "sorry". C'est à l'actionnaire final (par exemple la Caisse de Retraite) d'avoir en place un ration de couverture (assets/Current Value of future liabilities) et de déterminer quelle devrait etre la valeur minimale de ce ratio. A titre d'exemple, aux Pays Bas (l'un des pays les plus avancés en terme de fonds de pensions) c'est défini par la loi pour les fonds de pension à 125%... Quand le ratio passe en dessous, la compagnie ou l'institution derriere le fonds de pension (Unilever, les chemins de fer, le ministere de l'education etc...) doit provisionner. Le provisionnement se fait à ce niveau et non au niveau du gestionnaire d'actif (qui n'est en fin de compte qu'un fournisseur de services financiers).
Voilà, c'est tout. Rien de plus à faire. Cela vous économisera 5 millions chez McKinsey. |
| | | Socket-error General de Division
messages : 6852 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 11 Jan 2019 - 20:38 | |
| J'ai l'impression que le plan Power to Gaz était juste un leurre pour mieux négocier avec les Algériens - Citation :
- Aziz Rabbah fait marche-arrière sur le Plan Gazier 2021
Dans une rencontre avec les médias le 9 janvier, le ministre de l'Énergie Aziz Rabbah a déclaré que le plan gazier marocain ne sera pas prêt pour 2021. Une nouvelle feuille de route sera proposée courant 2019, en prenant en compte le prolongement du contrat du Gazoduc Maghreb-Europe.
Le Plan gazier marocain ne sera pas prêt pour 2021. Lors d’une rencontre tenue à Rabat le 9 janvier, le ministre de l’Energie Aziz Rabbah a ainsi déclaré que la feuille de route de l’ambitieux plan sera revue et réajustée, et ce en intégrant plusieurs nouveaux éléments. Premièrement, le ministre table sur le prolongement de l’exploitation du Gazoduc Maghreb-Europe. Ce contrat d’approvisionnement en gaz algérien prend fin en 2021. Pour les deux centrales de Ain Beni Mathar et Tahaddart, le ministre estime que le gisement gazier de Tendrara, qui rentrera en exploitation en 2021, pourra satisfaire jusqu’à 40% de leurs besoins.
Le Gas to Power sera aussi révisé dans la nouvelle feuille de route qui devrait être présentée par le ministre courant 2019. Ce mégaprojet de 45 milliards de dirhams a été présenté il y a quatre ans par le ministre de l’Énergie et des Mines de l’époque, Abdelkader Aâmara, et visait à augmenter la part du gaz naturel dans le mix énergétique marocain pour réduire la part du charbon tout en réduisant la dépendance énergétique du Maroc vis-à-vis de l’Algérie. Pour Aziz Rabbah, la part du gaz dans l’alimentation du royaume en énergie sera aussi revue, étant donné l’importance de plus en plus grande des énergies renouvelables dans le mix énergétique marocain. Ainsi, le ministre a rappelé que les énergies renouvelables représentaient, à la fin de l’année 2018, 35% du mix électrique, avec un objectif de 42% en 2020 et 52% en 2030.
Le ministre annonce aussi le renforcement de l’interconnexion électrique avec l’Europe. Ainsi, l’étude d’une troisième interconnexion avec l’Espagne sera lancée courant cette année, qui s’ajoutera à celle déjà en cours avec le Portugal. Annoncé en novembre dernier, un câble électrique d’une capacité de 1.000 mégawatts reliera le Maroc et le Portugal avant 2030, pour un coût estimé entre 600 et 700 millions d’euros.
Autre grand chantier qui attend le ministre en 2019, le transfert des activités relatives aux énergies renouvelables de l’ONEE au Masen. Selon la loi 38-16 sur l’Office national de l’électricité, publiée au Bulletin officiel en 2016, tous les biens et les projets relatifs aux énergies renouvelables ne seront plus du ressort de l’office mais du Masen. Le transfert n’a pour l’instant pas encore été réalisé.
Une réforme du code minier sera aussi proposée afin que les collectivités territoriales puissent percevoir une partie des redevances minières. Aziz Rabbah a rappelé que 2.000 puits de charbon clandestins ont été fermés à Jerada en 2018, et que 1.500 autres seront fermés cette année. Ces fermetures font suites à une série de décès dans l’effondrement de mines clandestines dans la ville, ce qui a eu pour effet un mouvement de protestation des habitants de l’ancienne cité minière au début 2018.
https://telquel.ma/2019/01/10/aziz-rabbah-fait-marche-arriere-sur-le-plan-gazier-2021_1625100
_________________ لك الله ياوطني
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| | | leadlord Colonel-Major
messages : 2787 Inscrit le : 10/07/2010 Localisation : montreal Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 14 Jan 2019 - 18:52 | |
| - alphatango a écrit:
- Ce que nous dit ce rapport (très intéressant par ailleurs) c'est que la CDG n'est pas géré comme une société d'asset management.
- Ils n'ont pas de Tactical Asset Allocation - Ils ont des investissements de type "private equity" (investissement directe dans des entreprises non quotées ou dans des projets immobiliers) mais n'utilisent pas une structure de fonds permettant de déferrer les appels de fonds et de mieux comptabiliser les années de cash inflow (période d'investissement) durant lesquelles il n'y a pas de génération de profit possible (puisqu'on investit le capital alloué). - Les décisions d'investissement ne se font pas sur base de la viabilité de celui-ci mais sur des bases opaques (en gros, ils reçoivent des ordres "d'en haut").
Que faut-il faire? La CDG est un fond souverain. Premiere étape, etablir une equipe d'Asset Allocation (un GLOBAL CIO et des CIO par classe d'actif). Il faut établir l'allocation optimale pour chaque client (la caisse de retraite etant le principal). Chaque compte doit etre transformé en fonds d'investissement (Single investor fund) et bénéficier des memes avantages fiscaux que les SICAV. En effet, ces portefeuilles sont des véhicules d'investissement qui n'ont pas à etre imposés sur le gain en capital puisque l'actionnaire final (la caisse de retraite voir le retraité) payera l'impôt sur ce gain en capital. - La mise en place d'un investment commitee composé du CIO, des CIO d'asset class, des senior portfolio managers., et du Chief Risk manager. Le comité est en charge d'approuver les gros investissements. Les plus petits investissements sont la responsabilité du portfolio manager. - La mise en place d'une equipe de Risk Management qui soit composée de vrai statisticiens qui comprennent les risques de marché (et on en a de très bons au Maroc et en Grande Bretagne) qui vérifieront que le risque de chaque portefeuille et du tout est dans les normes définies contractuellement. Cette composante est cruciale et doit avoir le pouvoir de bloquer toute transaction qui impacterait le risque du groupe ou d'un fonds donné. Toute transaction doit passé par le risk management desk (qui donne ses resultats en Investment com pour les gros investissements). - pour chaque fonds et classe d'actif, un benchmark est défini. Si le gestionnaire (interne ou délégué) sous-performe de manière significative et/ou consistante, il est viré. - Si ils prennent une structure de fonds, il n'y aura aucune raison de provisionner pour des pertes sur investissement... On n'a jamais vu un fonds provisionner pour des pertes. Einhorn a perdu 20% en Décembre... Il a juste envoyé une lettre aux actionnaires disant "sorry". C'est à l'actionnaire final (par exemple la Caisse de Retraite) d'avoir en place un ration de couverture (assets/Current Value of future liabilities) et de déterminer quelle devrait etre la valeur minimale de ce ratio. A titre d'exemple, aux Pays Bas (l'un des pays les plus avancés en terme de fonds de pensions) c'est défini par la loi pour les fonds de pension à 125%... Quand le ratio passe en dessous, la compagnie ou l'institution derriere le fonds de pension (Unilever, les chemins de fer, le ministere de l'education etc...) doit provisionner. Le provisionnement se fait à ce niveau et non au niveau du gestionnaire d'actif (qui n'est en fin de compte qu'un fournisseur de services financiers).
Voilà, c'est tout. Rien de plus à faire. Cela vous économisera 5 millions chez McKinsey. +1 , je rajoute ce genre de fonds d'investissement peut être ouvert au publique qui veut investir , madame monsieur tout le monde qui n'a pas un fond de pension peut préparer lui même sa retraite, si une partie des fonds est composé d'Actions ou obligations marocaines cela leurs permet de levé des du capital et réaliser des projets , monsieur madame tout le monde peut investir dans l'économie marocaine et en même temps s’enrichir , c'est le chemin le plu simple pour passer de la culture de la richesse dormante à celle du capital investi créateur d'emploi et de développement, mais faut une vrai transparence. _________________ Pro rege, saepe, pro patria semper اقسم بالله العظيم ان اكون مخلصا لله و لملكي و ان اتفانى في خدمة وطني و دفع كل خطر يهدده و ان انفد اوامرقائدي الاعلى صاحب الجلالة | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 14 Jan 2019 - 22:04 | |
| Je voulais parler du RNI et de ce que Akhenouch dit sur le code des impôts mais je vais d'abord répondre à Leadlord.
Ce qu'il faut c'est que tout Marocain(e) qui travaille contribue à une caisse de retraite (et pas seulement les employés). L'objectif est de créer des mécanismes permettants aux professions libérales, aux petits commerçants de quartier, aux petits agriculteurs... de contribuer pour obtenir une pension. Je pense que nous pouvons rester dans un système solidaire et ne pas avoir à passer au système "définies benefit" individualiste (où vos contribution seront votre future pension).
Maintenant revenons au RNI et à Akhenouch. Aujourd'hui ils ont montré que l'intérêt du pays ne les intéresse pas. Seules leurs avantages comptent. Il demandent à ce que nous revenions à la fiscalité pré 2014!!!
Que veulent-ils dire? Ils veulent retourner au système permettant aux plus fortunés de frauder le fisc grâce aux fausses factures et aux payement en cash.
Les nouvelles procédures demandant aux grossistes et grands commerçants d'utiliser des software de comptabilité connectés au fisc sont la bonne chose à faire. Après les professions libérales il est temps de s'attaquer aux grossistes et aux commerçants.
Le RNI a trahi le Maroc et les Marocains aujourd'hui et le gouvernement a fait preuve d'une faiblesse criminelle et désastreuse en se soumettant aux menaces des commerçants.
Le fisc va dans la bonne direction en essayant d'élargir l'assiette fiscale. En taxant plus de monde nous pourrons accroître significativement le budget de l'état et réduire le poids de l'impôt sur les salaires et sur les sociétés. Faire entrer l'informer dans l'économie formelle est la clé de voûte de notre développement et ces imbécile de traîtres du RNI veulent que nous fassions marche arrière.
Akhenouch est canadien à ce que je sais... pourquoi ne va-t-il pas faire de la politique à Montréal et laisser les Marocains en paix. |
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