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| Armée Française / French Armed Forces | |
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jf16 General de Division
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jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 12 Déc 2017 - 18:53 | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 12 Déc 2017 - 23:31 | |
| - Citation :
- Un troisième Patrouilleur léger guyanais a été commandé par le ministère des Armées
Posté dans Forces navales par Laurent Lagneau Le 12-12-2017
Les 700 millions de crédits gelés ont-ils fini par être débloqués par Bercy? On peut se poser la question après l’annonce faite ce 12 décembre par le ministère des Armées.
Annoncée fin septembre, la commande d’un troisième Patrouilleur léger guyanais (PLG) a en effet été notifiée par la Direction générale de l’armement (DGA) au chantier naval Socarenam, le 1er décembre.
La décision de commander un navire de ce type avait été prise peu après la catastrophe provoquée aux Antilles par le passage de l’ouragan Irma. Et cela, sans attendre les conclusions de la Revue stratégique.
Il faut dire que, au cours de ces quinze dernières années, les moyens, notamment navals, alloués aux Forces armées aux Antilles n’ont cessé d’être rognés en raison de considérations budgétaires. Ainsi, le patrouilleur « La Fougueuse » avait quitté Fort-de-France en 2009 pour être désarmé, sans avoir été remplacé. Tout comme, en juin dernier, le BATRAL (Bâtiment de transport léger) Dumont d’Urville, alors à bout de souffle. Il faudra attendre 2019 pour qu’il le soit par un B2M [Bâtiment multimissions].
Le programme « BATSIMAR » (Bâtiment de surveillance et d’intervention unique) n’ayant toujours pas été lancé, alors que cela fait des années qu’il aurait dû l’être, la solution pour renforcer les moyens des FAA passe donc par la commande d’un troisième Patrouiller léger guyanais, qui, comme son nom l’indique, a spécialement été conçus pour naviguer dans les eaux de la Guyane.
« Ce 3e PLG permettra d’augmenter les capacités de réponse de l’État dans la région, en particulier de mieux faire face aux crises humanitaires ou de conduire des opérations de lutte contre les trafics. Il sera livré en 2019 », précise le communiqué de la DGA. Sa maintenance pourra en outre mutualisée avec les deux autres navires de ce type actuellement affectés en Guyane.
Ces derniers (La Confiance et La Résolue), entrés en service en février et en septembre de cette année, donnent pleinement satisfaction, à en juger par les résultats qu’ils ont obtenus, en Guyane, contre la pêche illicite au cours de ces dernières semaines.
Mis en oeuvre par un équipage réduit de 24 marins (grâce à une automatisation poussée au maximum), ces PLG sont armés d’un système téléopéré Narwhal (Nexter Systems), de 2 mitrailleuses de 12.7mm et d’un canon à eau. Côté optronique, ils sont dotés du système « Sea Cobra », qui leur permet de « voir sans être vus », de jour comme de nuit.
Photo : Marine nationale
http://www.opex360.com/2017/12/12/un-troisieme-patrouilleur-leger-guyanais-ete-commande-par-le-ministere-des-armees/ | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 13 Déc 2017 - 16:43 | |
| - Citation :
- FREMM et équipages optimisés : renforcement en vue
© Marine nationale - Stéphane Dzioba. Les FREMM Aquitaine et Provence à proximité de Toulon.
Le programme FMM puis FREMM s'inscrivait dans une double dynamique : les économies dégagées par la réduction du nombre et du volume des équipages devaient abonder autant le financement des grands programmes d'armement - dont FREMM - que la déflation générale des effectifs, permettant d'investir dans de nouveaux bateaux et, donc, entretenir, la première dynamique. Avec seulement 94 marins pour armer une frégate de 6000 tonnes contre 300 pour une F67, le pari était ambitieux. Et s'il n'est pas totalement perdu, toutefois, il doit être, au minimum, révisé. La Marine avait à trancher entre deux grandes options : renforcer les équipages ou les doubler. La première semble l'avoir emporté, pour un temps.
Les 17 FREMM devaient remplacer 3 frégates F67, sept autres F70 (par 8 FREMM ASM) et 9 avisos A69 (8 FREMM AVT). C'était donc venir d'un volume de 3081 hommes pour arriver à, seulement, 1598. Les 1483 économisés permettaient d'alimenter le financement du programme via la réduction des effectifs consenties de 2009 à 2015. Cette contraction de la masse salariale n'a jamais pu être menée au rythme espéré dans le calcul initial, tout comme les programmes ont étalés et la cible réduite, diminuant d'autant les chances de succès de l'ambitieuse manœuvre.
Le passage d'une génération à l'autre, par exemple d'une F70 à une FREMM, permet d'amener le coût annuel représenté par les soldes de l'équipage de 13 (F70) à 8 millions d'euros. Cette diminution (-38%) est légèrement moindre que celle des effectifs (-42%) car l'automatisation de certains postes diminuent les effectifs et le besoin en matelots et quartier-maîtres mais nécessite, en contre-partie, un besoin accru en officiers-mariniers et officiers-mariniers supérieurs. Par exemple : quand il fallait 72 quartiers-maîtres et matelots sur une F70, il n'en faut plus que 25 sur une FREMM.
Toutefois, cette économie annuelle de 5 millions d'euros représente 150 millions d'euros sur la vie du bateau dont le coût unitaire de production avoisinerait les 500 millions d'euros. Il y avait matière à bien vouloir croire que la réforme se finançait d'elle-même. Et chercher à tirer le bénéfice immédiat des économies projetées sur trente années devait être l'un des leitmotiv pour inventer des "financements innovants".
Mais dans ce contexte , il était alors inenvisageable de renforcer, et encore moins de doubler, les équipages, puisque les effectifs diminués année après année. Si bien que l'équipage des FREMM était tellement optimisé que la division des tâches avait été réétudiée en profondeur jusqu'à transférer des tâches à terre, dont une partie de la formation des marins devant parvenir sur les nouveaux bateaux qui affichent quelques ruptures dans la manière de les mettre en œuvre par rapport aux anciennes frégates. En particulier, c'est en raison de la réduction de la taille de l'équipage et du haut degré d'automatisation qu'il s'agit de transformer l'ancien paradigme.
Dans cette perspective, tout ceci se matérialisait par un "reach back" dont l'appellation a évolué jusqu'à devenir GTR : Groupe de Transformation et de Renfort. Deux groupe d'environ 30 marins sont constitués à Brest (GTR/B) et Toulon (GTR/T). Pendant un cycle de douze mois, ils se forment à un poste embarqué qu'ils peuvent, éventuellement, occuper selon le profil de la future mission de la FREMM. Dit autrement, ils peuvent tout aussi bien embarquer selon les "chantiers" prévisibles sur tel ou tel moment de la mission, sans rester à bord tout du long.
Ces 60 marins détachés à terre représenteraient, au mieux, selon l' "ancienne formule", un renforcement permanent des huit équipages des FREMM (2022) de, environ, 7,5 marins, soit 101,5 marins. Projection très critiquable dans la mesure où il est très probable que les FREMM ASM aux capacités de Défense Aérienne Renforcées (FACDAR) aient un plan d'armement particulier car relatif à des missions de DA plus gourmandes en effectifs. À titre de comparaison, une Aquitaine demande 94 marins contre 194 pour le Forbin.
Le discours au sujet des FTI (Frégates de Taille Intermédiaire) et, en particulier, son évolution illustre assez bien le premier grand retour d'expérience qui semble avoir été réalisé de cette problématique. L'équipage projeté pour les FTI évolue entre 110 et 120 marins, ce dernier chiffre est le plus récent et donné par le CEMM lui-même, l'Amiral Prazuck. Le discours initial était bien que, en raison de la trop grande complexité des FREMM, une des conséquences notables de l'optimisation du volume de l'équipage, il avait été choisi de revenir légèrement en arrière et, donc, de passer de 94 à environ 110-115 marins, toujours hors détachement aviation. Aujourd'hui, l'Amiral Prazuck transforme cette logique afin de soutenir sa politique de ressources humaines et les choix qu'il semble avoir arrêté quant à l'armement des FREMM.
"Pendant longtemps, sur des bateaux à l’organisation très pyramidale, comme le Colbert, par exemple [...] –, il y avait cinq cents personnes, parmi lesquelles de nombreux opérateurs chargés par exemple de relever la température des moteurs, de jeunes matelots qui apprenaient à vivre sur un bateau, à partir loin et longtemps en équipage, et qui commençaient à acquérir les rudiments de la technique. [...] Cette base ouvrière, si l’on peut dire, constituait donc aussi un vivier de recrutement interne. Avec les bâtiments que nous connaissons aujourd’hui et qui ne comptent qu’une centaine de personnes, ce n’est pas seulement la taille de l’équipage qui a diminué, mais sa structure même qui a été modifiée : la base est beaucoup plus réduite."
Amiral Prazuck, audition, Commission Défense nationale et forces armées, Assemblée nationale, 12 octobre 2017
En 2016, il était question de choisir entre renforcer les équipages ou les doubler. La première option semble avoir été arrêtée vis-à-vis de l'ensemble des choix à faire pour la future LPM (2020-2025). "94 marins dans un bâtiment de combat, qui est aussi une école de formation, ne permet pas de faire face à des problèmes de résilience. S’il faut augmenter la base des équipages de FREMM, on le fera. Ce choix ne sera pas renouvelé pour les FTI qui passeront à 120 marins." (Amiral Prazuck) Cela reviendrait à reconnaître que les GTR ne suffisent pas ou ne pouvaient pas parvenir, de toutes les manières, viabiliser des filières pour certaines spécialités et que - ce qui devait arriver arriva - des carences vont ou se font déjà sentir.
Un renforcement des équipages de huit FREMM représente quelque chose comme 16 à 26 marins par frégate, soit un total de 128 à 208 marins de plus pour l'armement des huit FREMM (2022). En supprimant les deux GTR de Brest et Toulon, 46 à 28% de l'effectif recherché peut d'ores et déjà être dégagé. De sorte que il ne reste plus que 68 à 148 postes à dégager.
https://lefauteuildecolbert.blogspot.fr/2017/12/fremm-et-equipages-optimises.html | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 13 Déc 2017 - 18:04 | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 14 Déc 2017 - 17:37 | |
| - Citation :
- Les Forces armées en Guyane ont détruit 114 puits illégaux d’orpaillage en deux mois
Posté dans Forces terrestres par Laurent Lagneau Le 14-12-2017
En Guyane, la lutte contre l’orpaillage illégal, qui cause des dégâts considérables à l’environnement, ne souffre pas le moindre relâchement. Ainsi, malgré les efforts des militaires pour endiguer ce fléau, les agents du parc amazonien de Guyane (PAG) ont recensé, en août dernier, par moins de 177 chantiers clandestins actifs, soit 78% de plus par rapport à une précédente mission d’observation menée quelques mois plus tôt.
« C’est un nouveau record historique. 74 sites actifs se sont installés dans la zone cœur du parc national », a ainsi constaté le rapport de mission du PAG, lequel a aussi dénoncé une « véritable flambée de l’activité impactant tout particulièrement les bassins de vie des populations. »
D’où l’opération Taowa, menée par 373 marsouins, sapeurs, aviateurs et légionnaires des Forces armées en Guyane entre le 9 octobre et le 10 décembre. En deux mois, indique l’État-major des armées, les militaires ont détruit 114 puits illégaux d’orpaillage et 22 galeries, soit plus que sur l’ensemble de l’année 2016 [113 puits détruits, selon les chiffres de la préfecture, ndlr]
En réalité, l’effort des FAA est constant. Avant le lancement de l’opération Taowa, c’est à dire en septembre, elles avaient mené au moins deux missions qui permirent la destruction d’une trentaine de puits illégaux et de trois galeries qui « rongeaient les flancs de la montagne Bellevue de l’Inini. »
Outre la destruction de ces puits d’orpaillage illégaux, la présence des militaires dans la forêt amazonienne a joué sur les flux logistiques des Garimpeiros [les orpailleurs clandestins, ndlr] « en entraînant une pénurie de carburant et l’envol des prix des matières premières nécessaire à l’orpaillage illégal. »
Reste maintenant à voir les conséquences de cette dernière opération des FAG sur le nombre de chantiers illégaux. Lors d’échanges retranscrits dans le dernier rapport d’activité du parc amazonien de Guyane [.pdf], le lieutenant-colonel (de gendarmerie) Laurent Gladieux, commandant le Centre de conduite des opérations de la Mission Harpie, a expliqué que l’une des raisons de la persistance de ce phénomène tenait à « la résilience physique et morale » des Garimpeiros. Même « considérablement affaiblis », voire « mourant littéralement de faim », ils sont « prêts à mettre en péril leur santé pour extraire de l’or », a-t-il expliqué.
Lors de la même table ronde, et malgré l’engagement des militaires sur le terrain, dans des conditions rudes, Denis Lenganey, responsable surveillance du territoire/police de l’environnement, a estimé « insuffisants » les moyens déployés pour lutter contre l’orpaillage clandestin. « Il faut être en capacité de maîtriser l’ensemble des voies logistiques, essentiellement fluviales, d’endiguer les contournements des barrages par les garimpeiros et il faut aussi être en capacité de pouvoir lutter sur les sites pour détruire les moyens de productions, la nourriture et les équipements. Il faut être partout, en même temps, sur un territoire immense. Cela demande des moyens humains et des moyens de police judiciaire très importants. Il faut selon moi plus de moyens héliportés pour aller sur les sites, taper au plus près », a-t-il détaillé.
Seulement, il est impossible d’en faire davantage. « Dans nos documents de doctrine, il est signifié qu’un régiment d’infanterie est capable de contrôler 400 km2. Il faudrait donc en théorie 200 régiments d’infanterie pour contrôler la Guyane! », a fait valoir le lieutenant-colonel Jean-Pierre Chanard, le chef des opérations des FAG.
Alors que l’armée de Terre doit faire face à d’autres engagements (Sentinelle, Barkhane, Daman, etc.), les « Forces armées en Guyane n’ont pas subi de baisse de leurs effectifs de l’unité opérationnelle », a souligné l’officier. « Les moyens ne sont peut-être pas suffisants, car on ne peut faire des efforts partout en même temps. Néanmoins, en soutien des forces de police, ils sont bien calibrés », a-t-il conclu sur ce point.
http://www.opex360.com/2017/12/14/les-forces-armees-en-guyane-ont-detruit-114-puits-illegaux-dorpaillage-en-deux-mois/ | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 15 Déc 2017 - 17:32 | |
| - Citation :
- Avion de combat franco-allemand : Le chef d’état-major des armées évoque une coopération « déséquilibrée »
Posté dans Forces aériennes, Industrie, Politique de défense par Laurent Lagneau Le 15-12-2017
Depuis que le ministère allemand de la Défense a demandé des informations à Boeing et à Lockheed-Martin au sujet des avions F-15, F/A-18 Super Hornet et F-35A en vue de remplacer les Panavia Tornado de la Luftwaffe, le directeur d’Airbus Defense & Space, Dirk Hoke, ne compte pas ses efforts pour plaider la cause de son groupe, sous couvert de défendre l’industrie aéronautique militaire européenne.
Ainsi, selon ce responsable d’Airbus, l’achat, par l’Allemagne, d’avions de combat auprès des États-Unis serait de nature à « affaiblir l’industrie européenne de la défense et la rendre de plus en plus tributaire de la technologie américaine. » Et donc de compromettre le développement d’un appareil européen de 6e génération, lequel pourrait l’objet d’une coopération franco-allemande, comme l’ont annoncé, en juillet, le président Emmanuel Macron et la chancelière Angela Merkel.
Sur ce point, Dirk Hoke a été clair. « Dans l’hypothèse où la volonté politique nécessaire est là, Airbus propose de conduite la coopération avec ses partenaires européens et de façonner ainsi cet aspect de notre futur européen commun », a-t-il écrit dans une tribune publiée par la lettre spécialisée Griephan Briefe, au sujet de cet éventuel programme franco-allemand d’avion de combat.
Plus tard, dans un entretien donné au quotidien Les Echos, M. Hoke a souhaité une « collaboration intense et forte entre Airbus et Dassault. » Et d’ajouter : « Il nous faut trouver une solution gagnant-gagnant pour créer ensemble l’avion de la sixième génération qui permettra à toute l’industrie aéronautique européenne de maintenir ses compétences dans la défense. Sinon, elle serait amenée à disparaître. »
Récemment, dans une réponse faite à un parlementaire qui s’interrogeait sur un possible choix du F-35 pour remplacer les Panavia Tornado de la Luftwaffe, un responsable du ministère allemand de la Défense, Ralf Brauksiepe, a confirmé l’intention de Berlin de mettre un avion de combat conjointement avec la France. « Ce projet est une étape importante dans la continuité de la coopération étroite et avant-gardiste entre ces deux nations pour l’Europe », a-t-il fait valoir.
Mais cette coopération franco-allemand suscite des interrogations en France, qui a su garder les compétences nécessaires pour développer et assembler des avions de combat avec le Rafale, via Dassault Aviation.
Lors de son audition par la commission sénatoriale des Affaires étrangères et des Forces armées [le compte-rendu vient d’être mis en ligne, ndlr], le chef d’état-major des armées (CEMA), le général François Lecointre a été sollicité par un sénateur pour donner son avis sur cette question.
« S’agissant de la coopération européenne et de l’avion de combat européen, il est manifeste que l’Allemagne souhaite combler son retard dans un certain nombre de secteurs technologiques et industriels, dont elle est notamment absente depuis plusieurs années. S’associer à la France pour créer un futur avion de combat vise à récupérer une compétence qui a été, jusqu’à présent, perdue », a commencé par rappeler le général Lecointre.
À la question de savoir quels seraient les avantages que la France pourrait tirer en partageant cette compétence avec l’Allemagne, le CEMA a botté en touche. « Cette affaire concerne, par définition, davantage les industriels, le Directeur général de l’armement et les politiques, que le chef militaire que je suis! », a-t-il répondu.
Toutefois, a-t-il ajouté, « sous l’angle industriel, cette coopération est déséquilibrée, en raison des moyens colossaux que ce partenaire [l’Allemagne] engage pour assurer la remontée en puissance de sa base industrielle et technologique de défense. »
Le cas du drone MALE RPAS (ou Eurodrone) est éloquent. La direction de ce programme a été laissée à l’Allemagne… qui n’hésite pas imposer ses vues, comme une double motorisation comme l’exigerait le Parlement allemand, selon les explications données par Dirk Hoke (alors que le Heron TP israélien que veut louer Berlin n’a qu’un seul moteur…). D’où des difficultés à s’entendre avec Dassault Aviation…
Par ailleurs, le général Lecointre voit dans le Fonds européen de défense, qui va se mettre en place, une « belle opportunité de faire payer une partie des systèmes d’armes par l’Union européenne. »
« Si vous pouviez encourager nos industriels à jouer le jeu, cela m’arrangerait! », a lancé le CEMA à l’adresse de sénateurs. « Une meilleure interopérabilité pourrait en résulter, mais j’ai du mal à discerner les alliances industrielles qu’il va falloir bâtir pour y parvenir », a-t-il toutefois admis. D’autant plus que, a-t-il continué, « le sujet de l’Allemagne et du système de combat aérien du futur, la situation d’Airbus par rapport à Dassault, la recomposition du secteur industriel de défense terrestre représentent autant de sujets compliqués. »
Mais globalement, pour le général Lecointre, ce fonds européen de défense « permettra aussi de consacrer plus de ressources du programme 146 [équipement des forces, ndlr] à la production de capacités dont nos armées ont urgemment besoin. »
« En effet, […] afin de préserver un modèle d’armée complet incluant notamment la base industrielle et technologique de défense, nous avons beaucoup investi en études-amonts et assez peu en production. Or, aujourd’hui, le besoin des armées est d’obtenir des capacités en nombre suffisant. Si L’Europe peut prendre à sa charge une partie du développement, cette démarche me satisfait pleinement! », a expliqué le CEMA.
http://www.opex360.com/2017/12/15/avion-de-combat-franco-allemand-chef-detat-major-armees-evoque-cooperation-desequilibree/ | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 15 Déc 2017 - 17:49 | |
| - Citation :
- Le chef d’état-major des armées ne veut pas « lâcher un pouce de terrain » à Djibouti
Posté dans Politique de défense par Laurent Lagneau Le 15-12-2017
Au cours de ces dix dernières années, les effectifs des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) n’ont cessé d’être réduits, pour s’élever actuellement à 1.450 militaires. Et les moyens également, avec, à ce jour, la présence du 5e Régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM), de 5 hélicoptères (dont 3 appartenant à l’Aviation légère de l’armée de Terre), 4 chasseurs Mirage 2000-5 et 1 avion de transport tactique Transall C-160.
Cette réduction du format à Djibouti s’explique, en grande partie, par le départ, en 2011, de la 13e Demi-brigade de Légion étrangère pour les Émirats arabes unis, où elle a été remplacée, depuis, par le 5e Régiment de Cuirassiers.
Cela étant, à une époque, il était question d’aller encore plus loin dans la réduction des effectifs des FFDj. En 2014, deux députés, Gwendal Rouillard et Yves Fromion, co-auteurs d’un rapport sur l’évolution du dispositif militaire français en Afrique et aux Émirats arabes unis, avaient en effet évoqué un format à seulement 950 militaires.
Finalement, il n’en a rien été, même si les effectifs militaires français à Djibouti ont connu une nouvelle baisse par la suite. Mais ils ont été calculés « au plus juste », la limite en dessous de laquelle les FFDj ne seraient plus crédibles pour remplir leur contrat opérationnel ayant été fixée à 1.350 hommes.
Aller plus loin dans la réduction du format des FFDj aurait en outre été un non sens, étant donné que plusieurs pays, dont la Chine, le Japon et les États-Unis font une priorité de Djibouti, dont la position géographique est stratégique à plus d’un titre. Cela étant, les forces françaises disposent d’autres bases opérationnelles avancées qui demandent évidemment des ressources.
« Le dispositif français de coopération de défense, opérationnel et structurel, répond à l’impératif d’être en permanence au plus près des zones de crises potentielles. Il repose principalement sur trois bases opérationnelles avancées (Abu Dhabi, Abidjan, Djibouti) et deux pôles de coopération (Dakar, Libreville), ainsi que sur de nombreux autres déploiements et opérations. Ce dispositif est, désormais, dimensionné au plus juste », a ainsi relevé la Revue stratégique, publiée en octobre. Et l’on pourrait même ajouter la base aérienne projetée (BAP) de Jordanie.
Quoi qu’il en soit, pour le général François Lecointre, le chef d’état-major des armées (CEMA), ces bases ont une importance capitale.
« La revue stratégique a clairement indiqué que nos forces outre-mer, qu’il s’agisse de celles pré-positionnées ou de présence, constituent un atout pour la France. C’est un héritage que nous devons valoriser », a en effet affirmé le CEMA, lors de son audition par les sénateurs de la commission des Affaires étrangères et des Forces armées.
« C’est un héritage que nous devons valoriser. Il a sans doute été affaibli, du fait des contraintes des deux lois de programmation précédentes. Nous souhaitons absolument, dans le cadre de la relance d’une politique de défense fondée sur la fonction stratégique prévention, que soit consolidé notre dispositif outre-mer », a indiqué le général Lecointre.
Aussi, a-t-il dit, « je n’ai pas l’intention de lâcher un pouce de terrain à Djibouti ». Ce qui signifie qu’il est hors de question pour lui de revoir le format des FFDj. « La zone, où nous sommes implantés, est extrêmement sensible et je ne pense pas que nous devrons nous en désengager dans les décennies qui viennent », a fait valoir le CEMA.
Cela étant, des questions vont se poser dans la perspective de la fin de l’opération Chammal, en Irak et en Syrie. « Comment réarticulons-nous notre dispositif autour du point d’appui stratégique qu’est Djibouti et du point d’appui des Emirats arabes unis? Concevons-nous, le cas échéant, une montée en puissance à partir de la Jordanie où nous nous trouvons aujourd’hui du fait de nos opérations au Levant? », a demandé le général Lecointre. Faudrait-il en déduire que la base aux Émirats pourrait passer à la trappe?
« Toutes ces questions sont posées dans le cadre d’une réflexion menée conjointement avec le Ministère des affaires étrangères. Des propositions seront faites au président de la République dans les mois qui viennent. C’est un vrai sujet pour nous tous », a continué le CEMA.
Photo : AMX 10 RC à Djibouti (c) Ministère des Armées
http://www.opex360.com/2017/12/15/chef-detat-major-armees-ne-veut-lacher-pouce-de-terrain-a-djibouti/ | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 15 Déc 2017 - 18:50 | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 18 Déc 2017 - 18:50 | |
| - Citation :
- Une nouvelle épée de Damoclès plane sur le budget des Armées et les ambitions stratégiques de la France
Posté dans Politique de défense par Laurent Lagneau Le 18-12-2017
Il y a des sujets autrement plus importants qu’un séjour présidentiel au château de Chambord qui mériteraient de faire l’objet d’une polémique… Ainsi en est-il, par exemple, des 700 millions d’euros du budget des armées encore gelés par le ministère de l’Action et des Comptes publics, ou encore de l’article 14 du projet de loi de programmation des finances publiques (LPFP) pour les années 2018-2022, examiné par les députés le 15 décembre au soir.
L’un des premiers à avoir mis en garde contre les conséquences potentiellement dévastatrices de ce texte pour les Armées est le député (LR) François Cornut-Gentille. Lors de son intervention en commission élargie, lors de l’examen des crédits de la mission « Défense » pour 2018, le parlementaire avait interpellé Mme le ministre des Armées, Florence Parly, sur ce point.
« L’article 14 du projet de loi de programmation des finances publiques gèle le reste à payer pour les années à venir au montant de celui de 2017 soit environ 100 milliards pour l’Etat, dont 50 milliards pour le ministère des armées dont 35 milliards pour le seul programme 146 [équipement des forces, ndlr]. Dans ces conditions, la modernisation des équipements militaires au cœur de la prochaine loi de programmation militaire risque d’être sérieusement mise à mal. En effet, les équipements militaires obéissent à une logique pluriannuelle incompatible avec le couperet » de ce texte, avait prévenu M. Cornut-Gentille.
« La stricte mise en œuvre de l’article 14 ne risque-t-elle pas d’entraîner le retour des fameuses sociétés de projet ou d’autres types d’achat en leasing, au final plus coûteux que l’acquisition patrimoniale? », s’était en outre inquiété le député de la Haute-Marne.
Interrogée, plus tard, sur cet article 14 par les sénateurs, Mme Parly avait admis que « s’il devait devait être appliqué de manière unilatérale au seul ministère des Armées, ce serait évidemment un frein majeur à la modernisation des équipements. » Et d’assurer qu’elle serait « extrêmement attentive à ce que ne soit pas le cas et que la capacité d’engagement du ministère dont les programmes d’équipement s’étalent sur un grand nombre d’années soit préservée. »
Seulement, le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, ne l’entend pas de cette oreille. Si les sénateurs ont exclu le ministère des Armées de cet article 14, le gouvernement a en effet soumis au vote l’amendement n°45 pour rétablir ce texte dans sa version initiale.
« Cet article vise avant tout à assurer une meilleure transparence et information du Parlement. Il concerne l’ensemble du budget général de l’État et ne cible aucune mission en particulier. Exclure les investissements du ministère des armées (sauf la mission ‘Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation’) aurait par conséquent peu de sens », est-il avancé dans cet amendement. Peu de sens, vraiment?
Poids lourd de la majorité et président de la commission de la Défense, le député Jean-Jacques Bridey a croisé le fer quand cet amendement a été discuté dans l’Hémicycle, le 15 décembre.
Sans remettre en cause l’objectif de contenir la hausse des « restes à payer », M. Bridey a toutefois fait remarquer que le mécanisme imaginé pour les limiter « fait cependant peser plusieurs risques sur la prochaine loi de programmation militaire. »
Parmi ces risques, le président de la commission de la Défense a cité une gestion plus difficile « des aléas inhérents aux programmes d’armement », un « effet de ciseaux » et un « plafonnement des restes à payer, qui pourrait inciter à recourir à des stratégies de contournement », avec le retour possible des « sociétés de projets envisagées dès 2015 pour s’exonérer des contraintes budgétaires ».
S’agissant plus particulièrement de « l’effet de ciseaux », M. Bridey a rappelé que, selon la volonté du gouvernement, il « suffirait que les autorisations d’engagement d’autres ministères soient couvertes par des crédits de paiement pour redonner des marges de manœuvre au ministère des armées. » Or, a-t-il demandé, « est-il bien raisonnable de soumettre la programmation de la défense nationale à la rigueur d’autres ministères, ou de prendre par exemple le risque d’une remise en cause très rapide de ce plafond s’il se révélait intenable? »
Enfin, le député a souligné un risque « plus paradoxal ». Alors que cet article 14 est « vendu » comme étant un élément de bonne gestion, « le plafonnement trop rigide des restes à payer pourrait empêcher la réalisation d’économies d’échelle dans le cadre de commandes globales », a-t-il dit.
« L’amendement du gouvernement présente donc un risque sérieux de remise en question de nos ambitions stratégiques telles qu’elles ont été élaborées de manière consensuelle dans la récente revue stratégique et telles que nous aurons à les traduire prochainement lors de nos débats sur la programmation militaire », a ensuite conclu Jean-Jacques Bridey.
Mais ses arguments n’ont pas été entendus… et l’article 14 a été rétabli dans sa version initiale. Ce qui a fait réagir le député Cornut-Gentille. « Cinglant camouflet infligé cette nuit par Bercy au ministère des Armées via la loi de programmation des finances publiques : la majorité LREM a privé la future loi de programmation militaire de tout levier budgétaire », a-t-il dénoncé via Twitter.
« En intégrant la Défense dans le plafonnement des restes à payer, Bercy prive Florence Pary de la capacité à lancer de nouveaux programmes pour moderniser les équipements de la Marine nationale, de l’armée de Terre et de l’armée de l’Air. On comprend mieux la priorité donnée au MCO [Maintien en condition opérationnelle, ndlr] », a encore ironisé le député de la Haute-Marne.
Avec la coupe de 850 millions d’euros faite cet été dans le programme 146 « Équipements des Forces », les 700 millions d’euros encore gelés (et qui concernent le même programme) et l’adoption de cet article 14 de la LPFP, cela fait beaucoup en si peu de temps pour le ministère des Armées, que l’on croyait pourtant prioritaire.
Photo : Ministère des Armées
http://www.opex360.com/2017/12/18/nouvelle-epee-de-damocles-plane-budget-armees-ambitions-strategiques-de-france/ | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 19 Déc 2017 - 23:41 | |
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- Garde nationale: gagner la bataille de la fidélisation
Actualités Nathan Gain 18 décembre, 2017
« La garde nationale est aujourd’hui sur trajectoire », rassurait son secrétaire général, le général Gaëtan Poncelin de Raucourt, le 6 décembre devant la commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale. Avec 70 000 réservistes aujourd’hui et 15 000 de plus pour 2018, la bataille des effectifs est sur le point d’être gagnée. Reste à remporter celle de la fidélisation.
(Crédit photo: Gouvernement.fr)
Créée en octobre 2016, la garde nationale emploie chaque jour 7 300 personnes, dont 70% « n’ont pas de passé militaire d’active » et 37% sont des jeunes de moins de 30 ans, détaille Poncelin de Raucourt. D’ici fin 2018, elle sera composée de 85 000 membres, dont 9250 déployés quotidiennement. Un plafond qui devrait être atteint sans mal, tant la garde nationale est victime de son succès, « car nous avons davantage de candidats que de postes », se félicite Poncelin de Raucourt. Encore faut-il durabiliser ces effectifs car, jusqu’en 2015, les départs surpassaient encore les engagements. Afin d’accroître l’activité et inverser cette tendance, le secrétariat général de la Garde nationale (SGGN), jusqu’à présent soutenu par les lois de finances successives, multiplie aujourd’hui les mesures d’incitation.
« Dans un contexte où nous sommes appelés à amplifier la dynamique et à consolider les premiers résultats obtenus », la priorité reste la sanctuarisation des budgets, évalués 199,5M€ dans le PLF 2018 (contre 113,5M€ en 2017). Les 177M€ alloués au volet salarial, un budget plus que doublé depuis 2014, permettront notamment de renforcer les mesures indemnitaires et de rehausser la moyenne annuelle de jours d’activité par réserviste de 35 à 36,5 jours. Une dynamique budgétaire que Poncelin de Raucourt espère reproduire en faveur des équipements, afin que ceux-ci soient alignés sur les standards du personnel d’active. Un effort « inédit pour la réserve » de 169M€ est prévu à ce titre pour toute la durée de la loi de programmation militaire… mais qui dépendra sans doute du résultat du bras de fer opposant actuellement Brienne et Bercy.
Hormis l’aspect financier, le SGGN travaille au renforcement des relations entre les réservistes et les entreprises, trop peu enclines à tolérer les absences de leurs employés malgré les avantages fiscaux qui leur sont accordés. Dés lors, près de 70% des réservistes ne déclareraient pas leur engagement auprès d’un employeur qui, en conséquence, ne profitera pas de l’octroi d’une réduction d’impôt. « Il est très difficile de déterminer précisément la proportion de réservistes ‘clandestins’ » mais « nous savons que ce chiffre est élevé », confirme pour sa part Poncelin de Raucourt.
D’après ce dernier, la solution résiderait par exemple dans la multiplication des conventions de partenariat avec les entreprises, notamment soutenues par les correspondants réserve entreprises défense (CRED). Véritables VRP consacrés au démarchage des entreprises, ces CRED, aujourd’hui au nombre de 75, seront une centaine en France à la fin de l’année 2018. Outre une présence sur les réseaux sociaux, le SGGN travaille au développement de l’application « e-partenariat » qui, d’ici 2019, permettra aux entreprises intéressées de disposer des informations nécessaires et d’élaborer un début de convention de soutien à la politique de réserve.
Malgré tous les efforts consentis, certaines zones géographiques demeurent de véritables déserts militaires. Selon le rapport d’évaluation de la réserve militaire de 2016, « vingt-quatre départements comptent moins de cinquante réservistes des armées », rappelle le député LREM Jean-Philippe Ardouin. Si le problème ne peut s’appliquer aux gendarmes, présents sur tout le territoire français, il est vrai néanmoins que « s’agissant des armées, l’absence de bases ou de régiments dans certaines zones soulève des difficultés, car on observe que le réserviste a tendance à servir dans un rayon de 50 kilomètres autour de son domicile », confirme Poncelin de Raucourt.
http://forcesoperations.com/garde-nationale-gagner-la-bataille-de-la-fidelisation/ | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 20 Déc 2017 - 14:22 | |
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- mardi 19 décembre 2017
DGSE : le crash du Merlin IVC inexpliqué
On l'attendait depuis le mois de... septembre dernier, le voilà enfin, le rapport d'étape du BEAD-Air sur le crash du Merlin IVC de CAE Aviation, qui avait tué deux pilotes et trois personnels de la DGSE -dont au moins un ressortissant de l'armée de l'air- le 24 octobre 2016, est enfin paru. C'est une petite première : le rapport porte sur le crash d'un avion privé loué pour une mission clandestine d'un service secret ! Mais le rapport n'apporte pas vraiment de réponses, et on s'interrogerait même sur la publication de ce pré-rapport. Sans vraie surprise, le Bureau doit composer avec sa mission d'explication, et le secret qui entourait cette mission. D'où une marge de manoeuvre parfois étroite entre la précision, l'allusion et le flou total.
Le vol LXC7 de la société luxembourgeoise est par exemple présenté comme devant effectuer une mission de "surveillance aéromaritime"(1), assez loin des réalités de l'époque. "Quatre secondes après la rotation, l'avion prend une assiette à cabre importante, rapidement suivie d'un mouvement de roulis à droite rappelle le BEAD-Air. L'avion est observé en trois quarts dos 2 à 3 secondes après, à l'apogée de sa trajectoire". L'avion n'a volé que 10 secondes constate le BEAD. Le commandant de bord avait 30 ans. Le rapport explique qu'il avait eu une première expérience dans l'armée de l'air régulière en 2009, qu'il avait quitté deux ans plus tard. Le CV n'évoque rien de plus, ensuite. Si ce n'est qu'il avait 3511 heures de vol au total, dont 1229 sur Merlin IVC, le seul appareil qu'il avait piloté dans le semestre écoulé, à raison de 99 heures. Un tiers de ce volume avait été réalisé dans le mois écoulé. Il avait volé sur un SA-227, sans doute celui-ci, le 20 octobre. Comme on le savait déjà à l'époque du crash, le "pilote de surveillance", un personnel imposé par le règlement de la compagnie, était âgé : il avait 70 ans. Mais son CV, présenté à l'embauche chez CAE Aviation était flatteur : 21.806 heures de vol, dont plus de 2000 sur Merlin IVC. Un type d'appareil sur lequel il n'avait néanmoins pas volé dans le semestre écoulé comme pilote en charge. Par contre, il avait en tout 75 heures comme "pilote de surveillance, toutes engrangées dans le dernier semestre, et 37 pour les 30 derniers jours, sur ce type. Lui aussi avait volé pour la dernière fois le 20 octobre. En tout état de cause, il était apte au vol pour autant qu'il porte des lentilles de correction.
"L'avion a fait l'objet d'adjonction d'équipements courant 2016" évoque le rapport sans s'attarder lourdement sur leur nature, mais on peut imaginer qu'ils n'ont pas beaucoup de rapport avec la surveillance maritime. Les photos du rapport montrent notamment deux radômes extérieurs en forme de plot. La masse à vide de l'appareil avait été augmentée de 116 livres soit 52,6 kg, ce qui ne représente pas forcément la masse de ce qui a été ajouté. En fin de rapport, on apprend même qu'il y a eu "plusieurs" chantiers, et... plusieurs propriétaires, ce qui n'est pas rare sur ce type d'avions. Il était sorti d'usine en 1983. La maintenance était réalisée par la société Cavok, une filiale française de CAE Aviation qui disposait des agréments nécessaires, constate le Bureau. On apprend même qu'en 2003, il disposait déjà d'un FLIR (capteur infrarouge orienté vers l'avant). En 2011, il avait reçu des réservoirs supplémentaires et "de nouveaux capteurs" écrit pudiquement le BEAD-Air. Le 10 mars 2016, les anciens capteurs avaient été "déposés" et remplacés par d'autres, ce qui confirme donc le bilan de masse évoqué plus haut. Enfin, à une date indéterminée de 2016, un nouveau capteur a été ajouté, avec une siège en plus en cabine.
Par contre, l'appareil ne dispose pas d'enregistreur d'accident d'après le BEAD-Air. On apprend qu'une campagne d'essais, avec un appareil analogue, a été réalisé en septembre dernier par DGA EV. "Le dépouillement est en cours" écrit le BEAD-Air. Parmi les premières constations anormales, un voyant rouge sur le système anti-décrochage, sans que pour l'instant il soit possible de conclure. D'autres zones d'ombres perdurent sur le tableau des voyants d'alerte. Le BEAD-Air hasarde plusieurs autres possibilités : une turbulence de sillage, car le petit bimoteur a décollé derrière un plus gros Boeing 757, mais le bureau l'écarte aussitôt, car la réglementation évoque un espacement de deux minutes, il était de trois en les deux appareils. Par contre le BEAD-Air n'exclut pas la possibilité d'un éblouissement par le soleil, sans pour autant qu'il constitue une cause unique. En attendant de pouvoir en dire plus, le BEAD-Air ne perd pas le nord, et n'a qu'une recommandation, unique : qu'il soit le seul enquêteur désigné sur les crashs d'avions affrétés. On ignore s'il a été entendu pour le crash suivant, celui d'un Antonov dans la lagne d'Abidjan, il y a quelques semaines... On aurait pu attendre une autre recommandation : que ces mêmes avions comportent aussi des boites noires.
(1) la mission avait été présentée comme un vol douanier, d'où la confusion qui avait régné dans les heures suivant le crash (la Douane opère aussi en Méditerranée). Assez vite, devant l'évidence, le ministère de la défense avait dû reconnaître la mort de trois des siens.
http://lemamouth.blogspot.fr/2017/12/le-mystere-du-crash-de-la-dgse-persiste.html
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 20 Déc 2017 - 16:40 | |
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- Renseignement : La France ne devrait pas rejoindre le « club des cinq » emmené par les États-Unis
Posté dans Renseignement par Laurent Lagneau Le 20-12-2017
En mars 1946, le Royaume-Uni et les États-Unis signèrent le traité appelé UKUSA afin d’intensifier leur coopération dans le domaine du renseignement d’origine électromagnétique. Ces deux pays furent rejoints, plus tard, par l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada. D’où le nom de « Five Eyes » donné à cette alliance, qui repose en grande partie sur les moyens américains, via la NSA (National Security Agency).
En 2010, avait indiqué le quotidien Le Monde, la France aurait demandé à rejoindre ce club très fermé. Sans succès. Toutefois, ce refus n’aurait nullement entravé la coopération entre la Direction générale de sécurité extérieure (DGSE) et les services de renseignement des « Five Eyes », un protocole d’échange de données ayant été mis en place via les États-Unis. Ce partenariat aurait pour nom de code « Lustre ». Le conditionnel est de mise car, évidemment, rien de tout cela n’a été officiellement confirmé (ni même infirmé d’ailleurs).
Récemment, la lettre spécialisée « Intelligence Online » a indiqué que la France serait sur le point de rejoindre le « club des Cinq ». Ce qui a été démenti par le ministère des Armées, rapporte l’agence Reuters.
« Le ‘5 eyes’ constitue un club historique et fermé qui comporte des avantages (mutualisation de capteurs et d’information) mais aussi des contraintes (limitation du partage de renseignement à des nations tierces) et des risques en matière de souveraineté », explique-t-on au ministère des Armées. Aussi, a-t-on ajouté, « la France n’a donc pas vocation à intégrer cette communauté. »
En réalité, Paris n’a pas besoin de rejoindre cette alliance. Après les attentats du 13 novembre 2015, la France passa un accord avec les États-Unis afin d’accroître la coopération en matière de renseignement dans la zone irako-syrienne.
« Nous avons constaté une évolution significative de la position américaine dans sa relation avec nos armées. (…) Sur ordre du président Obama, nous sommes maintenant, avec les Américains, à livre ouvert en matière de renseignement militaire », expliqua Jean-Yves Le Drian, alors ministre de la Défense, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 18 novembre 2015. « Pour la première fois, sur l’Irak et la Syrie, nous atteignons un niveau d’échange de renseignement avec les américains équivalent à celui des Five Eyes. L’accord que nous avons signé se concrétise immédiatement par une augmentation de notre capacité d’action », avait-il ajouté.
Puis, le comité La Fayette fut instauré dans la foulée, avec la Direction du renseignement militaire (DRM) aux premières loges. À l’époque, un haut responsable américain de la Défense avait dit à l’AFP que le souhait des États-Unis était d’avoir avec la France « le même niveau de partenariat approfondi » qu’avec les « Five Eyes » mais d’une manière « parallèle et unique. »
« Les procédures et les moyens techniques mis en place permettent maintenant un flux d’échanges intensif aux plus hauts niveaux de classification », fait-on ainsi valoir au ministère des Armées, où l’on affirme aussi que « pour les États-Unis, la France constitue un allié unique car nous disposons réellement d’une autonomie d’appréciation souveraine. »
http://www.opex360.com/2017/12/20/renseignement-france-ne-rejoindre-club-cinq-emmene-etats-unis/ | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 20 Déc 2017 - 17:36 | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 20 Déc 2017 - 17:50 | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 20 Déc 2017 - 20:40 | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 21 Déc 2017 - 16:53 | |
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- jeudi 21 décembre 2017
Un petit bilan de la BAPJ...
Avec un peu de retard sur l'horaire prévu, la base aérienne projetée de Jordanie a pu enfin faire connaître son bilan d'opérations, alors qu'elle a fêté, un vide médiatique assourdissant, des trois ans en début de mois. 70% des missions aériennes de l'armée de l'air ont été réalisées par la base aérienne projetée de Jordanie, ce qui permettait d’offrir un playtime plus important pour les forces au sol.
Rapporté à ses deux escadrons de bombardement, la contribution des forces aériennes stratégiques est majeure depuis la BAP, avec 3000 heures de vol de Rafale B, contre 4000 pour les monoplaces (et 8700 heures de Mirage 2000D). Les FAS ont en outre assuré 2015 heures de vol de Mirage 2000N et 300 missions de ravitaillement avec les tankers du Bretagne.
A leur retrait (28 aout 2016), le bilan des Mirage 2000 est éloquent : trois à quatre appareils ont décollé quotidiennement pendant 21 mois sans interruption. De quoi mieux comprendre l’érosion du potentiel des appareils, et la disponibilité qui en a souffert en métropole. Sur la BAPJ, l’armée de l’air fait jouer tout son système intégré : rien n’y est possible sans la quasi-totalité des 50 métiers, du commando du CPA 10 en passant par les pétafs (armuriers) qui tiennent la guirlandes de flammes rappelant un largage, jusqu’aux officiers renseignement. Rien ne vole non plus sans les spécialistes du SEA et des autres armées, qui représentent jusqu'à 15% de l'effectif de la BAP.
L'armée de l'air a assuré 70% des heures de vol chasse de Chammal et 78% des munitions tirées. Le nombre de chasseurs mobilisés n'a jamais excédé 14 appareils. Mais Chammal aura consommé jusqu'à 20% de l'activité chasse annuelle de l'armée de l'air.
http://lemamouth.blogspot.fr/2017/12/un-petit-bilan-de-la-bapj.html | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 21 Déc 2017 - 17:26 | |
| - Citation :
- Le premier hélicoptère Tigre « appui et protection » porté au standard HAD a été livré à l’armée de Terre
Posté dans Forces terrestres par Laurent Lagneau Le 21-12-2017
Fin 2015, l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) disposait de 55 hélicoptères d’attaque Tigre, dont 40 en version HAP (appui et protection) et 15 portés au standard HAD (appui et destruction).
En version HAP, le Tigre est doté d’un canon de 30 mm monté sur une tourelle à grand débattement, de roquettes de 68mm et de 4 missiles Mistral. En outre, sa visionique de tir comprend un viseur HUD et un viseur de toit STRIX.
Quant à la version HAD Mk2, elle est basée sur les configurations HAD et ARH (développée pour l’Australie). La différence principale est qu’elle permet également au Tigre de mettre en oeuvre des missiles guidés laser Hellfire II. Par ailleurs, la motorisation est plus puissante et la suite de guerre électronique est améliorée.
Afin que l’ALAT puisse disposer d’une flotte homogène de 67 appareils, il a été décidé de porter les Tigre HAP à la version HAD. Et le premier appareil ainsi modifié (ou « rétrofité ») vient d’être livré à l’armée de Terre.
« Le premier hélicoptère Tigre HAP rétrofité au standard HAD a été livré à l’Alat le 8 décembre, suite à la réception préalable de l’appareil par la Direction générale de l’armement (DGA) », vient en effet d’indiquer le ministère des Armées, via un communiqué.
« Les premiers HAD sont engagés en opérations depuis 2014 et montrent au quotidien l’étendue de leurs capacités sur des théâtres très exigeants », est-il souligné dans le texte.
L’opération d’homogénéisation des Tigre de l’ALAT, commencée il y a maintenant deux ans par Airbus Helicopters à Marignane, devrait normalement prendre fin en 2025, c’est à dire quand la version Mk3 de cet hélicoptère sera [théoriquement] disponible. Des travaux préliminaires ont été lancés à cette fin en août 2015 par l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement [OCCAR].
Les axes retenus pour cette nouvelle version porteront sur le remplacement du missile Hellfire par, probablement, le « Multi-Role Combat Missile » de MBDA, ainsi que sur l’autoprotection, avec la mise au point d’un système de détection des tirs d’armements légers. » (*)
En prenant en compte la mise au point des versions HAP et HAD, ainsi que le passage à un parc homogène, le coût du programme Tigre s’élève au total à 6,75 milliards d’euros « aux conditions de 2017 », lit-on dans le rapport pour avis rédigé par les sénateurs Cédric Perrin et Hélène Conway-Mouret, dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2018.
(*) Voir l’entretien accordé par l’officier programme du Tigre au magazine Air Fan, en septembre 2014
Photo : État-major des armées (EMA)
http://www.opex360.com/2017/12/21/premier-helicoptere-tigre-appui-protection-porte-standard-had-a-ete-livre-a-larmee-de-terre/ | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 21 Déc 2017 - 17:57 | |
| - Citation :
- Emmanuel Macron veut s'offrir son "Air Force One"
Par Michel CABIROL | 21/12/2017, 6:56 | 833 mots
(Crédits : DR) Emmanuel Macron souhaite s'offrir un Airbus A319neo à usage gouvernemental d'une valeur estimée entre 130 et 150 millions d'euros. Mais la polémique du vol Tokyo-Paris d'Edouard Philippe a reporté la commande de cet appareil.
Après "Air Sarko One" et son A330 d'occasion, voici "Air Macron One". Selon des sources concordantes, Emmanuel Macron veut s'offrir un Airbus A319neo à usage gouvernemental d'un montant estimé entre 130 et 150 millions d'euros. Cet appareil, qui doit être acheté par la direction générale de l'armement (DGA), rejoindra l'ETEC, l'escadron de transport, d'entraînement et de calibrage de l'armée de l'air. L'Élysée aurait initialement souhaité qu'une commande soit passée très, très rapidement, avant Noël, mais la polémique sur le voyage Tokyo-Paris d'Édouard Philippe a entraîné son report et son annonce. Elle pourrait néanmoins être annoncée début 2018.
C'est bien sûr le budget des armées qui va supporter le coût budgétaire de cette commande si elle est confirmée alors que 798 millions d'euros sont encore gelés par Bercy, selon un rapport de Joël Giraud, rapporteur général de la loi de finances rectificative (LFR). Le projet de cette commande d'un A319neo par l'État remonte à plus d'un an. Soit avant l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Élysée.
Aux armées de payer
Menée par l'armée de l'air, une réflexion a été lancée à la suite de la panne du système de commande de l'A330 présidentiel à Lima lors d'un voyage d'une semaine en Polynésie et en Amérique latine de François Hollande en février 2016. Elle entre dans le renouvellement de la flotte de l'ETEC. La DGA et l'armée de l'air ont travaillé en coopération sur ce dossier, qui a semble-t-il connu depuis un an des hauts et des bas. Il y a trois semaines environ, le dossier s'est à nouveau accéléré pour faire... pschitt mercredi matin en raison de la polémique autour du vol Tokyo-Paris en jet privé du Premier ministre, qui a coûté 350.000 euros.
Le gouvernement avait semble-t-il souhaité faire des économies sur l'utilisation des appareils de l'ETEC comme l'avait expliqué le 10 novembre à l'Assemblée nationale Christophe Castaner. Pour les dépenses liées aux avions de l'ETEC, "il est proposé, avait-il assuré, une baisse de 11 %, ce qui est significatif, par la limitation du recours à l'avion présidentiel, l'A330, la suppression de l'accompagnement systématique d'un avion de secours, ainsi qu'en encadrant plus étroitement les déplacements des délégations et le niveau de prestations et par l'utilisation plus régulière de la billetterie aérienne plutôt que des avions privés". Ce n'est pas gagné...
Rajeunissement de la flotte lancé en 2007
L'ensemble de la flotte a fait l'objet d'un rajeunissement à partir de 2007 sur décision de Nicolas Sarkozy. Cette opération, qui a démarré en février 2008 et s'est terminée en octobre 2012, a permis de renouveler une partie de la flotte, qui comptait deux Airbus A319 CJ, quatre Falcon 50 et deux Falcon 900. Elle a déjà permis d'accroître le rayon d'action grâce à l'A330-200 en remplaçant les deux Airbus 319 par un appareil dépassant les 12.000 km pour atteindre les capitales d'Asie sans escale. Cet appareil garantit la continuité de l'action présidentielle et gouvernementale, grâce à des capacités de communication modernes, variées et sécurisées.
L'A330 a été acheté d'occasion à Air Caraïbes, ses moteurs ont été remplacés par des moteurs neufs. Soit un coût de 217 millions d'euros. En parallèle, les deux Airbus 319 ont été vendus pour un montant de 62 millions d'euros. Les quatre Falcon 50 ont été cédés à la Marine pour être transformés en avions de surveillance maritime. Le remplacement des deux Falcon 900 a été reporté compte tenu de leur activité prévisionnelle. Ils peuvent rester en service jusqu'à 2020 et, selon nos informations, pourraient être remplacés à cet horizon par des Falcon dernier cri de Dassault Aviation, le 8X, entré en service en 2016.
Une flotte composée de sept appareils
Depuis fin 2011, cette flotte, qui sert également à des missions d'opération sanitaire, compte sept appareils : un Airbus A 330-200 et six Falcon (deux 7X, deux F 2000LX et deux 900). Selon un rapport du ministère de la Défense, le coût d'acquisition des sept appareils s'est élevé à 432 millions d'euros : 217 millions pour l'A330, 95 millions pour les deux Falcon 7X, 64 millions pour les deux Falcon 2000 et 56 millions pour les deux Falcon 900. En se fondant sur le coût complet à l'heure de vol calculé par l'armée de l'air pour 2014, et en estimant que le nombre d'heures de vol sera chaque année identique à celui constaté en 2013, le coût complet sur trente ans peut être estimé à 950 millions d'euros pour l'A330, 313 millions pour les Falcon 7X, 264 millions pour les Falcon 2000 et 397 millions pour les Falcon 900, soit un total de 1,924 milliard d'euros, selon un rapport du ministère des Armées. En 2013, le coût horaire de l'A330, qui n'est utilisé en principe que pour des vols hors d'Europe, s'élevait à 20.776 euros, celui du Falcon 7X à 4.742 euros, du Falcon 2000 (4.251 euros) et du Falcon 900 (3.998 euros). https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/emmanuel-macron-veut-s-offrir-son-air-force-one-762402.html | |
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messages : 41387 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 21 Déc 2017 - 18:38 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41387 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 21 Déc 2017 - 19:11 | |
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