Actualités nationales

Rappel du premier message :

bens.othman a écrit:

...une wajdiya m'expliquait qu'elle trouvait stupide d'enseigner l'Amazigh a Oujda ou il n'y a pas d'Amazigh, et qu'elle pourrait même pas aider sa fille à faire ses devoir...

Avec cette logique et vu le niveau d'instruction de la population au Maroc on n'enseignerait plus rien dans ce pays.

Arrestation du plus gros trafiquant de drogue marocain :
https://www.elespanol.com/reportajes/20171223/caida-laca-narcoabuelo-millonario-melilla-familia-traficantes/271473675_0.html

Les narco-séparatistes à l'oeuvre

MAP a écrit:

La DGSN dément les allégations concernant la photo d’un enfant irakien présenté comme étant un Marocain torturé à Imzouren

mardi, 26 décembre, 2017 à 11:53

Rabat – La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a démenti catégoriquement les allégations mensongères publiées sur une page de Facebook au sujet d’une photo d’un enfant de la ville de Kirkouk (Irak) avec des contusions et des traumatismes sur différentes parties de son corps, prétendant qu’il s’agit d’un enfant marocain torturé à la ville d’Imzouren.

La DGSN a assuré, dans une mise au point, que les investigations menées par les services de la Sûreté nationale sur la photo et les commentaires publiés, ont permis de déduire qu’il s’agit bien d’un montage flagrant d’une photo prise en dehors du Maroc et qui acte des violences perpétrées à l’encontre d’un mineur étranger par les membres de sa famille.

Cette photo, a précisé la DGSN, a été publiée sur le réseau internet depuis octobre 2014, avant que certaines personnes ou parties ne la republient frauduleusement comme étant une photo d’un enfant marocain.

Tout en rejetant ces fausses allégations et mensonges, la DGSN a affirmé avoir informé les autorités judiciaires compétentes de ces faits qui constituent un acte explicite de diffamation et une dénonciation de crimes fictifs, pour l’ouverture d’une enquête à ce sujet et l’arrestation des personnes impliquées dans ces actes criminels.

En tout cas ça révèle à la fois leur esprit tordu et le fait qu'ils naient réellement rien à se mettre sous la dent légalement.

Qu'ils se jètent à la mer...

Citation :

pourquoi la mine a été fermée et les promesses non tenues...

6-8 minutes

Les larmes mettront un peu plus de temps à sécher que l’encre des promesses dont les orphelins de la mine sont abreuvés ces jours-ci, comme chaque fois qu’ils enterrent un ou plusieurs des leurs, morts dans la violence des fosses creusées à mains nues à la recherche des restes d’anthracite, vendus pour une bouchée de pain.

Infernal cercle vicieux dans lequel la population de la ville, notamment les plus jeunes, est enserrée depuis maintenant près de vingt ans, depuis que les Charbonnages du Maroc (CDM) ont mis la clé sous la porte, à la fin des années quatre-vingt-dix du siècle dernier.

Des milliers de pauvres hères s’adonnent, désarmés, à cette galère de mineur sans casque, sans masque, sans éclairage, sans outils appropriés et dans des boyaux à peine suffisants pour faire glisser leurs corps décharné et faire remonter en surface le minerai arraché aux veines de plus en plus profondes, de plus en plus risquées.

Bien sûr, il s’agit de ceux dont la santé n’a pas encore été minée par la silicose, la maladie professionnelle incurable et inévitable pour tous ceux qui sont descendus au fond de la mine, quand celle-ci avait une présence formelle et visible.

Jadwane et Hassan, les deux jeunes hommes de moins de trente ans engloutis dans le maelstrom d’un courant d’eau intempestif à près de cent mètres sous terre, vendredi dernier, ne sont que deux nouveaux noms qui viennent s’ajouter à ce long mémorial des martyrs du charbon honni et si recherché, au prix de précieuses vies, lorsque tous les autres moyens de subsistance sont devenus hors de portée.

La population de la ville sortie toute entière durant trois jours pour crier sa peine et sa colère, associait dans son deuil récent tous les deuils, tous les sacrifices, les déboires, les promesses non tenues, la misère et le désespoir des morts, des vivants et des morts-vivants.

Pour comprendre ce ras-le-bol que les réseaux sociaux et les canaux de communication individuels, familiaux, communautaires ont mis sur la place publique (au grand dam des autorités locales qui, un temps, ont pensé pourvoir circonscrire l’incendie et prendre la famille et les habitants de vitesse en tentant un enterrement en catimini, sous le manteau de la nuit hivernale !), il faut remonter dans le passé récent.

Le passé récent, c’est-à-dire, au moins deux décennies en arrière, dans les circonstances de la fermeture de la mine de charbon de Jérada, la seule du genre qui a existé dans l’ensemble de l’Afrique du Nord et dont la mise en exploitation a commencé à la fin des années-vingt-début des années trente du siècle dernier.

Plus de 5.000 emplois, faisant vivre une population de près de 70.000 âmes, avaient été détruits du jour au lendemain. A l’époque, on a évoqué toutes formes de prétextes pour cette fermeture: épuisement des filons de charbon, hausse du prix de revient de la tonne de charbon local, etc. Mais en fait, c’est l’accumulation des dysfonctionnements et des actes quasiment délictueux, faits de gabegie, de clientélisme et de fautes stratégiques qui ont signé l’arrêt de mort de la mine.

Mais, ce n’est certainement pas là l’essentiel! Une mine est par définition mortelle. Seulement, les circonstances de la fermeture furent grossièrement bâclées. Deux commissions avaient été installées à l’époque.

L’une, dite de liquidation, présidée par Driss Benhima, assumant à l’époque les fonctions de PDG de l’ONE, avant de devenir ministre en charge du secteur de l’Energie et des Mines. Les missions de cette première commission étaient clairement définies: payer les arriérés des cotisations sociales des CDM en faillite, verser un pécule de départ pour les mineurs en partance et procéder à la liquidation des actifs de la mine.

Ce train de mesures fut mené tambour battant par Benhima qui a également obtenu – à quel prix!- des représentants des travailleurs, à l’époque majoritairement USFP-CDT, la signature de l’accord de fermeture-liquidation.

La deuxième commission était censée prendre en charge les aspects socio-économiques et la reconversion dans des activités génératrices de revenus comme alternative à l’exploitation du charbon. Elle a été présidée par Feu Abdelaziz Meziane Belfkih et les résultats de ses travaux qui semblaient au départ ouvrir des perspectives d’avenir pour les anciens mineurs et leurs familles se sont révélés en définitive des vœux pieux demeurés lettre morte, jusqu’à présent.

Ce sont ces “accords“, devenus obsolètes depuis le temps, que les contestataires sur le terrain continuent à évoquer comme une promesse non tenue et dont ils réclament la mise à jour et la concrétisation.

Or, la question de la reconversion des sites miniers est une affaire sérieuse et elle se gère sur la durée et avec un sens de l’anticipation qui a fait ses preuves, ailleurs, dans le monde.

Il s’agit de préparer la population, de former sur des métiers de reconversion, d’accompagner et d’encourager les investisseurs, de sensibiliser et d’encadrer les élites et les leaders d’opinion, de mobiliser les ressources financières adéquates et surtout d’investir sur des structures de management local, éclairées et compétentes.

Sur place, on est très loin de ce scénario: si un effort a certes été fait sur les infrastructures, notamment les routes d’accès à la ville et l’aménagement urbain (en vandalisant et en détruisant souvent la mémoire de la mine, de manière plus ou moins consciente), les véritables perspectives d’emploi des jeunes demeurent en l’état de vagues promesses auxquelles personne n’accorde plus le moindre crédit.

D’où la prospérité que connaît depuis quelques années l’exploitation plus ou moins clandestine du charbon dans des descenderies de fortune qui font revenir les jeunes mineurs à la préhistoire du travail salarié, là même où la lutte syndicale a écrit certaines des pages les plus lumineuses du monde du travail dans notre pays.

Et quand ce sont des personnalités bien connues, drapées dans leurs oripeaux d'élus de la région, qui se paient la tête de leurs auditoires en se présentant comme les défenseurs de la cause de la veuve et de l’orphelin, à Jérada, ils oublient seulement de préciser que ce sont eux les pionniers et les principaux barons bénéficiaires de cette économie grise pétrie dans la sueur, le sang et les larmes des jeunes damnés de la terre qui les engraissent en sacrifiant leurs plus belles années et leurs vies au fond des descenderies!

https://www.medias24.com/MAROC/CULTURE/179209-Jerada-pourquoi-la-mine-a-ete-fermee-et-les-promesses-non-tenues.html

Une petite question au sujet de Jerada: Si l'exploitation du charbon n'est pas economiquement viable (pourquoi? ce serait bien que l'on nous explique pourquoi), qu'en est-il de la production de gaz à partir des depots de charbon. Quelqu'un sait-il si il y a eu des etudes à ce sujet?

Je connais deux techniques:
La premiere: https://en.wikipedia.org/wiki/Coalbed_methane


La second suit le meme principe mais utilise un procédé de combustion. https://en.wikipedia.org/wiki/Underground_coal_gasification. Cette procedure est moins polluante (la premiere consomme bcps d'eau)



Je me demande si ce genre de production serait rentable à Jerada?

le Charbon Chinois a casser les prix du marché.
De plus on va vers le gaz et les énergie renouvelable pour la production d'électricité.

Les Chinois sont des importateurs net de charbon. Ils n'ont aucun impact sur le prix du charbon... en dehors du fait qu'ils sont de gros consommateurs.
Les plus gros exportateurs de Charbon sont l'Australie (40% des exportations mondiales), Indonesie (20%), Russie (12%), Afrique du Sud (10%)

Mais en l'occurence, je parle bien de production de gaz.

Citation :

Le ministre de l'Energie et des mines, Aziz Rebbah, a affirmé mardi à l'AFP que "l'Etat est en train de construire une unité de production d'électricité à base de charbon importé à Jerada, avec une capacité de 350 mégawatts". Selon lui, "elle entrera bientôt en service et emploiera 500 personnes, majoritairement de la région".

"Nous allons aussi lancer une étude très approfondie pour identifier le potentiel minier de la zone et encourager les investisseurs à y venir", a ajouté M. Rebbah.

http://www.lepoint.fr/monde/au-maroc-les-mines-de-la-mort-de-jerada-26-12-2017-2182573_24.php

jusqu'à aujourd'hui la centrale fonctionnait au charbon sud-af qui était débarqué à Nador.

Lors de la fermeture des mines, l’état avait indemnisé les mineurs (entre 70 000 dhs et 400 000 dhs) et prévu un plan de reconversion qui n'a jamais vu le jour, pour cause d'absence de bassin d'emploi....et d'un personnel peu ou pas qualifié. On en revient toujours à la même chose.

L'idée d'Aziz Rabah serait de ré-ouvrir des mines et que les mineurs se constituent en coopérative avec un accès prioritaire pour fournir la centrale en combustible.

fait inédit ... événement rare ...

Citation :

Le Roi présiderait un Conseil de ministres demain mardi

Selon nos informations un Conseil de ministres, présidé le Roi Mohammed VI aurait lieu ce mardi 16 janvier 2018.

Et à cette occasion, plusieurs lois et décrets devraient être validés. Et selon des sources généralement bien informées, la nomination des nouveaux ministres en remplacement de ceux limogés il y a quelques semaines pourrait également intervenir à cette occasion.

Infomédiaire

Je trouve l'offre de l 'etat plutôt satisfaisante.

https://www.medias24.com/MAROC/ECONOMIE/ECONOMIE/179727-Plan-d-urgence-de-Jerada-Les-mineurs-tres-sceptiques.html

le plus simple est que managem exploite la mine et embauche les gens de la region
quand on parle de concession a des gens qui exploitent d'une manière primitive des accidents ainsi que les probleme de santé qui accompagnent les ouvrier dans ces mines risquent de survenir de nouveau
maintenant reste plus a l'Etat qu a s'occuper des femmes mules dans la foulée il est temps d'arreter ce bordel

mourad27 a écrit:

le plus simple est que managem  exploite la mine et embauche  les gens de la region
quand on parle de concession a des gens qui exploitent d'une manière primitive des accidents ainsi que les probleme de santé qui accompagnent les ouvrier dans ces mines risquent de survenir de nouveau
maintenant reste plus a l'Etat qu a s'occuper des femmes mules dans la foulée il est temps d'arreter ce bordel

Je ne comprends pas cette logique, on préfère importer du charbon de l'étranger avec des devises et agavé la balance des paiements. Au lieu de payer la ressources en dirhams et donner du travail à la population.

Avec la fermeture prévue de la SAMIR nous allons faire la même chose.

Je suis d'accord que cette histoire de femmes mules est scandaleuse, nous devons agir pur régler le problème définitivement.

Allah Yhssen l3awn, faudrait les aider à investir dans un moyen de transport pas cher , genre karoussa (charette)

sa serait pas la panacée mais mieux que de porter sur leur dos

Il faudra arrêter la contrebande et développer des emplois décent pour cette population.

A ce qui parait il y a des gens qui sont payés pour trouver des solutions dans notre pays.

Cette situation ne rapporte rien ni pour notre économie ni pour ses femmes qui restent sans couverture sociale et retraites.

en réalité les marchandises qu elles transportent ne leur appartiennent pas ce sont de gros trafiquant grossistes qui achètent des grosse quantité de marchandises mais pour la sortir du préside s 'occctroient les services des femmes car les douanier n osent pas les malmener du coup ces femmes sortent ces marchandises en contrepartie de 10€ ou 15€ la passage elles peuvent faire deux passages par jour cette marchandise une fois reconstituée coté marocain est revendue partout dans le pays c est pour ca que t'entend de temps a autre une saisie de contrebande par ci ou par la

mais le passage de ces marchandise alimente la corruption dans la région si vous vous rappellez du chasseur de targuist qui filmait les gendarme touchant des pots de vin par les transporteurs de marchandises (contrebande) etc

a mon avis le bassin de la région de tanger du moins est riche en poste d'emploi la persistance de cette pratique du pseudo ''trabando vivrier '' n est qu un pretexte a la feneantise et de l'opportunisme sans parler de ces marchandises elle meme périmé interdite de vente sur le sol espagnol et qui démolie la production nationale meme l'alchol est reconditionné pour etre introduit sur le sol marocain
nous on maintien sebta et melilia sous perfusion tout en demolissant notre économie c est du masochisme

Pour revenir à Jerada, je vous ai expliqué que c'était plus compliqué que "ya qu'à". La qualité du charbon de Jerada est inferieur (le veines ne sont pas très larges). Il ne convient pas aux métalurgistes (le fameux Coke... pas la boisson ni la substance illégale) et il ne convient pas aux centrales électriques.

Vous n'allez pas me la jouer à la Trump et dire qu'on va remettre en activité les mines de charbon du 19eme siecle.

Regardez l'image que j'ai posté plus haut. Cette technologie innovante serait la seule economiquement rentable pour Jerada... La combustion du charbon dans le sous-sol pour extraire du gaz fonctionne bien avec du charbon de faible qualité (car beaucoup de "poussière de charbon" qui facilite la combustion).

Quant à celui qui parle de faire intervenir Managem, c'est simplement stupide. Cette compagnie n'a aucune experience dans le charbon... Pourquoi pas donné la mine à la Centrale Laitière ou à l'ONE tant qu'on y est.

L'idée de l'etat: les petites concessions aux individus est tout simplement stupide aussi. C'est revenir au XIXeme siècle et favoriser le travail artisanal dans un secteur hautement industriel et hautement technologique.

Je risque de rencontrer cette grande dame lundi prochain inchallah

Citation :

5 nouveaux ministres nommés par le Roi Mohammed VI

Ce lundi 22 janvier, le Roi Mohammed VI a nommé cinq nouveaux ministres: quatre ministres politiques issus des mêmes partis que ceux qui avaient été limogés en octobre dernier. Et un nouveau ministre délégué chargé de la coopération africaine.

Le Roi Mohammed VI a nommé quatre nouveaux ministres politiques en remplacement de ceux qui ont été limogés en octobre dernier suite à l'audit des programmes de développement d'Al Hoceima.
Il s'agit de:

-Anass doukkali, ministre de la Santé (PPS), en remplacement de Houcine Louardi.
-Abdelahad Fassi Fihri, ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la politique de la ville (PPS). Il remplace Nabil Benabdellah.
-Said Amzazi, ministre de l'Education nationale (Mouvement Populaire). Il remplace Mohamed Hassad.
-Mohammed El Gherrass, secrétaire d'État à la formation professionnelle (Mouvement Populaire). Il remplace Larbi Bencheikh.
Le Roi Mohammed VI a également nommé Mouhcine Jazouli en tant que ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, chargé de la coopération africaine. Mohcine Jazouli dirige le plus grand cabinet marocain de consulting, Valyans. Il connaît les marchés subsahariens. Il jouit d'une belle réputation de compétence et d'efficacité dans les milieux marocains des affaires.

https://www.medias24.com/MAROC/Quoi-de-neuf/179874-5-nouveaux-ministres-nommes-par-le-Roi-Mohammed-VI.html

Valyans c'était pas un scandale en ouvrant des affaires stratégiques de l'Etat en Afrique à un cabinet privé..... ?!

ElGherrass c'est l'actuel president de l université Med V de rabat... un homme du métier

Fremo a écrit:

Valyans c'était pas un scandale en ouvrant des affaires stratégiques de l'Etat en Afrique à un cabinet privé..... ?!

..

cela veut dire que l'on se tient aux directives françaises en la matière...

Pauvre royaume ...

Fremo a écrit:

Valyans c'était pas un scandale en ouvrant des affaires stratégiques de l'Etat en Afrique à un cabinet privé..... ?!

ElGherrass c'est l'actuel president de l université Med V de rabat... un homme du métier

Oui c est le cabinet marocain qui a intervenu dans l audit des projets du Maroc en afrique ,ceci montre que sa nomination était actée logntemps avant l annonce d'aujourd'hui