Enfin ! Quand tu es seul à assumer le destin d'une nation qui plus est entouré de vautour qui ne pensent qu'à leur gueules.Je comprend pourquoi le roi parait de plus en plus fatigué sur les video, et prend autant de vacances !
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PGM Administrateur
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mer 28 Juin 2017 - 16:53
iznassen a écrit:
Selon des sources français...roi d'arabie saoudite passera ces prochaines vacances au nord du Maroc comme chaque année...on est encore loin d'une crise entre les deux pays.. https://www.febrayer.com/474226.html
je ne trouve aucune source relative aux prochaines vacances du roi d'arabie au maroc. si tu as des sources je suis preneur.
l'agitation a Tanger autour du palais du roi d'arabie est un signe précurseur. Or, jusque là, il n'y a rien. les tangerois du forum pourraient peut être nous en dire plus.
_________________
Cherokee Colonel
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mer 28 Juin 2017 - 18:42
PGM a écrit:
iznassen a écrit:
Selon des sources français...roi d'arabie saoudite passera ces prochaines vacances au nord du Maroc comme chaque année...on est encore loin d'une crise entre les deux pays.. https://www.febrayer.com/474226.html
je ne trouve aucune source relative aux prochaines vacances du roi d'arabie au maroc. si tu as des sources je suis preneur.
l'agitation a Tanger autour du palais du roi d'arabie est un signe précurseur. Or, jusque là, il n'y a rien. les tangerois du forum pourraient peut être nous en dire plus.
ca me fait penser a Feu Soltane et l'agitation qui regnait avant son arrivée a Agadir.. En tout cas Tanger est apreciée egalement par l'emir du Qatar , et si les 2 souverains acceptent de s'y retrouver pour mettre carte sur table sous bienveillance marocaine, ca ne sera que benefique pour toutes les parties . cette "crise" ridicule n'a que assez duré
BOUBOU General de Division
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mer 28 Juin 2017 - 23:04
il me semble qu'il y a quelques années de celà les qataris et saoudiens s'étaient rencontré à Tanger suite à une brouille.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
mbarki_49 Colonel-Major
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mer 28 Juin 2017 - 23:18
Citation :
Carlos raconte avoir planifié l’assassinat de Hassan II avec la complicité des Algériens
Très proche de l’ancien président Houari Boumediene, Ilich Ramírez Sánchez, plus connu sous le nom de Carlos ou du « Chacal », avait élaboré un plan avec la complicité du pouvoir algérien pour assassiner le roi du Maroc, Hassan II. Mais rien ne va se passer comme prévu, rapporte le journaliste Laszlo Liszkaï dans l’ouvrage « Le monde selon Carlos », paru il y a quelques jours en France.
« Le 27 décembre 1978, Carlos perd un autre protecteur très influent. Le président algérien Houari Boumediene est mort à Alger. Le nouveau président Chadli Bendjedid place ses fidèles dans l’administration et vire les anciens hommes de main comme Ahmed Draia, directeur de la Sûreté générale, ou Saleh Hidjeb, « Vespa », patron du commissariat central d’Alger. Avec ce dernier, ancien truand et tueur à gage du régime sous la présidence de Boumediene, Carlos monte un projet pour assassiner le roi Hassan II au Maroc. Il envoie deux équipes séparées au Maroc, chacune de quatre personnes, mais sans qu’elles se connaissent », raconte l’ouvrage.
L’auteur, Laszlo Liszkaï, s’est entretenu plus d’une vingtaine de fois ces derniers mois avec le terroriste incarcéré à la Maison centrale de Poissy (en France). Carlos lui livre un témoignage inédit de cet épisode : « Personne ne connaissait notre informateur. Il y avait une seule personne qui pouvait nous indiquer par quelle route le Roi allait quitter Rabat. Chaque équipe devait se placer au bord d’une des deux routes. L’informateur, le moment venu, devait nous dire si Hassan II prendrait la route rouge ou la bleue. C’était seulement le contact direct à Rabat, moi et Saleh Hidjeb qui connaissions le nom de notre informateur, le général Ahmed Dlimi » (l’homme de confiance du roi Hassan II. Il est mort dans un accident de voiture le 22 janvier 1988).
La mort de Houari Boumediene et le renvoi d’Ahmed Draia stoppent net cette collaboration. Et l’opération du roi du Maroc est annulée.
messages : 935 Inscrit le : 22/06/2008 Localisation : belgique Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 29 Juin 2017 - 1:15
PGM a écrit:
iznassen a écrit:
Selon des sources français...roi d'arabie saoudite passera ces prochaines vacances au nord du Maroc comme chaque année...on est encore loin d'une crise entre les deux pays.. https://www.febrayer.com/474226.html
je ne trouve aucune source relative aux prochaines vacances du roi d'arabie au maroc. si tu as des sources je suis preneur.
l'agitation a Tanger autour du palais du roi d'arabie est un signe précurseur. Or, jusque là, il n'y a rien. les tangerois du forum pourraient peut être nous en dire plus.
Malheureusement, je ne trouve pas d'autres sources. ..
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 30 Juin 2017 - 23:18
Citation :
Réforme institutionnelle et terrorisme au Sahel : les principaux enjeux du sommet de l’Union africaine
Les ministres des Affaires étrangères africains se retrouvent à Addis-Abeba ce vendredi pour préparer la réunion des chefs d'État qui doit avoir lieu en début de semaine prochaine.
C’est un sommet africain de la transition qui s’est ouvert mardi 27 juin à Addis-Abeba. C’est aussi le premier, depuis leur élection en janvier dernier, pour le duo Alpha Condé-Moussa Faki Mahamat, respectivement président de l’Union africaine (UA) et président de la Commission. Les deux hommes entendent donner une nouvelle dynamique à une organisation continentale − largement subventionnée par les Occidentaux − qui planche sur son autonomie financière et sur la réforme de son fonctionnement.
Mais il ne faut pas s’attendre à des décisions majeures, précisent nos sources. Rien d’historique comme en janvier dernier, lors du sommet ayant entériné l’entrée du Maroc au sein de l’Union africaine et le renouvellement des instances de cette dernière. Tout juste un suivi des grandes problématiques du continent et « une clarification » de la réforme institutionnelle proposée par le président rwandais, Paul Kagame.
Divisé en trois volets distincts, le sommet de l’Union africaine a démarré avec les réunions préparatoires du Comité des représentants permanents (Corep). Ce vendredi 30 juin, c’est au tour du Conseil exécutif, composé des ministres des Affaires étrangères, de tenir son conclave. Il doit préparer l’agenda du sommet des chefs d’État qui se tiendra les 3 et 4 juillet. Selon les projets de décisions dont Jeune Afrique détient une copie, des questions techniques comme le vote du budget 2018 de l’Union − évalué à 769 millions de dollars − seront à l’ordre du jour.
La question de l’appui au G5 Sahel
Négligé lors des derniers sommets, le terrorisme dans le Sahel sera l’un des sujets centraux de ce sommet. À la veille de l’ouverture de la réunion des chefs d’État à Addis-Abeba, les présidents du G5 Sahel se retrouvent en effet dimanche 2 juillet à Bamako en compagnie du Français Emmanuel Macron pour étudier les modalités de la mise en place de leur force conjointe dans la région.
Le Mali, la Mauritanie, le Tchad, le Niger et le Burkina Faso ont en effet annoncé au début de l’année le déploiement de 10 000 hommes pour lutter contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, mais sans que soit résolue la question du financement. Pour l’heure, seule l’Union européenne (UE) s’est engagée à débloquer 50 millions d’euros, alors qu’environ 400 millions d’euros seraient nécessaires. À Addis-Abeba, les pays sahéliens attendent donc plus qu’un soutien politique : ils espèrent un geste financier des membres l’institution panafricaine.
Les crises au Soudan du Sud et en Somalie doivent également être à l’ordre du jour, mais celle que traverse la RDC ne devrait pas être abordée.
Mise en oeuvre de la réforme de l’Union africaine
La mise en oeuvre de la réforme de l’Union africaine constitue le chantier majeur de l’institution. Confiée à Paul Kagame en juillet 2016, cette réforme a été présentée et adoptée par les États membres lors du dernier sommet. Cette fois-ci, plusieurs points devraient être discutés et de nombreuses questions soulevées sur la mise en œuvre de ce grand chamboulement du fonctionnement de l’UA.
Depuis janvier, plusieurs pays ont en effet fait savoir leur manque d’enthousiasme et leur scepticisme sur certains points, notamment celui, fondamental et symbolique, du financement de l’UA. Certains craignent que les modalités proposées soit contraires aux règles internationales édictées par l’Organisation mondiale du commerce (OMC). La taxe dite « Kaberuka », du nom de l’ancien président de la banque africaine de développement à l’origine de cette proposition, prévoit d’instaurer un prélèvement de 0,2% sur les importations. Alors qu’aujourd’hui son budget dépend à plus de 80% de donateurs extérieurs, l’UA souhaite instaurer son autonomie financière et ainsi, son indépendance.
Le plan de développement du continent à l’horizon 2063, initié par l’ancienne présidente de la Commission, la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, sera aussi à l’agenda de
ce sommet qui connaîtra, pour la première fois, la participation du Maroc. Rabat a dépêché une importante délégation, qui a investi toutes les réunions préparatoires. Composée des principaux ambassadeurs marocains en poste sur le continent, elle entend s’imposer dans l’agenda des discussions sans oublier son objectif majeur : isoler le Polisario en affaiblissant ses soutiens au sein de l’organisation panafricaine.
JA
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 30 Juin 2017 - 23:32
Citation :
Le Maroc obtient le statut de partenaire de la Mékong River Commission
Le Maroc est devenu ce jeudi le premier pays arabe et africain à obtenir le Statut de Partenaire de la Mékong River Commission (MRC), a indiqué l'ambassade du Royaume en Thaïlande.
Un mémorandum d'entente a été signé à cet effet, à Vientiane au Laos, siège de la MRC, par l’ambassadeur de SM le Roi en Thaïlande, Cambodge, Laos et Myanmar, Abdelilah El Housni et le directeur exécutif de cette organisation, M. Pham Tuan Phan, a précisé l’ambassade dans un communiqué.
La cérémonie de signature s’est déroulée en présence des pays partenaires de développement et organisation partenaires, réunis dans le cadre d’une rencontre des pays donateurs : Australie, Belgique, Danemark, Union Européenne, Finlande, Suisse, Suède, France, Allemagne, Japon, Luxembourg, Pays-Bas, Etats-Unis et la Banque mondiale.
Le communiqué rappelle que la demande du Maroc a été présentée officiellement par l’ambassadeur de SM le Roi en Thaïlande, Abdelilah El Housni, le 24 février 2015 au siège de la MRC à Vientiane.
Les quatre pays membres avaient déjà approuvé à l’unanimité la signature dudit mémorandum lors de la réunion tenue à Luang Prabang au Laos les 26-27 avril 2017.
Selon le communiqué, "le statut de partenaire avec la MRC et le rapprochement avec les pays de l’Asie du sud-est reflètent la vision stratégique de SM le Roi Mohammed VI, visant à diversifier les partenaires du Maroc, conquérir de nouveaux espaces et de nouvelles zones géographiques et à promouvoir les valeurs de tolérance et de paix".
Et de poursuivre que la conclusion du mémorandum relatif au statut de partenaire du MRC, après l’accession du Maroc au Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) de l’ASEAN en septembre 2016, marque, également, l’engagement de SM le Roi en faveur de la coopération Sud-Sud, du développement durable et solidaire, tel qu’il a été confirmé par le communiqué publié 29 juin 2017 par la MRC à cette occasion, et donnera au partenariat avec la région du Sud-Est Asiatique une nouvelle dimension stratégique.
En outre, ce partenariat avec les pays membres de la MRC dans les domaines d’excellence du Maroc contribuera au renforcement du partenariat de notre pays dans la sous-région et constituera un chantier de coopération multiforme avec les pays de la sous-région.
Le nouveau partenariat confirme les avancées, l’expertise et le savoir-faire du Maroc dans les domaines de la gestion de l’eau, des énergies renouvelables en plus de l’agriculture et du développement humain, qui constituent une priorité du 3ème plan de travail de l’Initiative pour l’Intégration de l’ASEAN (Work Plan IAT III), adopté au 28è sommet de l’ASEAN au Laos en 2016, d'après l'ambassade.
Ce plan concerne 03 pays du MRC : le Cambodge, le Laos et le Vietnam ainsi que le Myanmar et se fixe comme objectif de réduire les écarts de développement dans les domaines de l’agriculture, l’alimentation, le développement des micros, petites et moyennes entreprises, l’éducation et la santé.
Une visite de travail au Maroc d’une délégation des représentants de la Thaïlande, du Laos, du Cambodge et du Vietnam, en plus du secrétariat de la MRC, est programmée, pour septembre prochain en vue de rencontrer les responsables marocains des départements concernés pour l’élaboration d’un plan d’action de coopération entre le Maroc et la Mékong River Commission.
La MRC est une organisation intergouvernementale, créée le 05 avril 1995 sur la base du "Comité du Mékong" existant depuis 1957. Elle comprend officiellement quatre membres, à savoir Cambodge, Laos, Thaïlande et Vietnam. La Chine et le Myanmar sont des partenaires de dialogue depuis 1996.
Ahmed Raissouni vice-président de la "Ligue mondiale des Oulémas musulmans" tres proche des FM et de nos islamistes (PJD/MUR) viens a nouveau d'incendier le régime Saoudien depuis le bureau Aljazeera a Rabat. L'absence de recadrage des autorités entrainera certainement une réaction des Saoudiens tôt ou tard
Ahmed Raissouni vice-président de la "Ligue mondiale des Oulémas musulmans" tres proche des FM et de nos islamistes (PJD/MUR) viens a nouveau d'incendier le régime Saoudien depuis le bureau Aljazeera a Rabat. L'absence de recadrage des autorités entrainera certainement une réaction des Saoudiens tôt ou tard
Je me demande comment peut on avoir une voix dans ce monde si on est assujétie au caprice des autres, et si nous avons pas un espace de Liberté. Même si ce Raissouni est médiocre, mais moins médiocre que ce d'Alazhar ou les khalijis.
Il y'a un espace de leadership à pourvoir, et malheureusement si on veux avoir une voix audible il faut être prêt à encaisser des coups, mais à la langueur nous serions serviable et appréciable de tous. Ils nous ont donner des miètes comparez à beaucoup d'autres, ils nous ont pri pour une annexe. En plus ils sont en train de se faire détruire.
Le Qatar et les khalijis ont monopolisé la ligue arabe d'après printemps arabe, elle faisaient taire des chefs d'Etat et commandez comment bon leur semble.
Sincèrement la KSA et UAE ont démontré un amateurisme de gestion de crise allucinant et une vision stratégique médiocre.
Aljazeera a posté hier un article ou elle nous demandez d'intervenir, l'Emir du Koweit à jeté l'éponge officiellement.
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
la en l’occurrence c'etait un commentaire sur des affaires internes Saoudiennes et non sur fond de crise avec le qatar .c'est tout a fait different. Quant a la médiation. il faut tout simplement temporiser. a l'heure actuelle , les pays instigateurs ne sont pas demandeurs
mourad27 Modérateur
messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
bon deja la crise du golf c'est KSA UAE et bahraine sous pression saoudienne d'isoler le qatar le restant des pays du golf ne participent pas comme le koweit oman donc si on veut c est trois pays contre trois dans cette crise
l'arabie saoudite a oublié sa position dans le monde arabe elle se comporte comme un pays banal a trop vouloir faire marcher le qatar a la baguette elle le jette dans les bras de l'iran tout comme elle a jeté l'iraq avant dans les bras de ce meme iran en complotant contre sadam et ouvrant son pays pour son invasion KSA est entrain de detruire le proche orient aussi elle va pousser le qatar a prendre ses dispositions afin de ne plus tomber dans la petite crise induite par son isolement donc tout ce qu ils importent de KSA et UAE ils trouveront le moyen de l'avoir ailleur ou le fabrique sur place concrètement un zeo pointé pour selman d'ailleurs il n a aucun charisme c est de pire en pire
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
un zeo pointé pour selman d'ailleurs il n a aucun charisme c est de pire en pire
Il ne dirige rien salman il est affaiblis, il y a deux courants qui s'opposent dans le palais, c'est celui des réformateurs à leur tête MBS qui est en phase de l'emporter. Le début de règne de Salman a esquissé quelques espoirs notamment dans l'unité islamique (CCG-Jordanie-Turquie-Pakistan-Maroc) mais les choses ont vite changé.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Union africaine : les présents et les absents du 29e sommet des chefs d’État
Les dirigeants du continent se retrouvent ce lundi à Addis-Abeba pour un sommet de transition. Alpha Condé, Alassane Ouattara ou encore Joseph Kabila sont là mais plusieurs poids lourds du continent sont absents.
Le défilé des berlines présidentielles devant les palaces d’Addis-Abeba a débuté dimanche 2 juillet au soir. Pendant deux jours, la capitale éthiopienne abritera le 29e sommet des chefs d’État et de gouvernement africains. Principal sujet à l’ordre du jour : la réforme de l’Union africaine (UA). Certaines des crises qui secouent le continent, notamment celles au Mali, au Soudan du Sud et en Libye seront également au cœur des discussions entre dirigeants africains.
Le président en exercice de l’UA, le Guinéen Alpha Condé, est arrivé à Addis-Abeba à la veille du sommet pour présider une série de réunions, dont une sur l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables, un des mécanismes installés par la Conférence sur le Climat, la Cop 21, à Paris.
Dimanche, Denis Sassou-Nguesso (Congo-Brazzaville) a, quant a lui, dirigé une rencontre du Comité de haut niveau de l’UA pour la Libye. Fayez al-Sarraj, le chef du gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale, avait fait le déplacement, ainsi qu’une partie des voisins du pays en crise.
Le G5 Sahel au grand complet
Alassane Ouattara a lui atterri dès samedi soir, en compagnie de son épouse, Dominique. Le Président ivoirien est arrivé directement de Paris, où il a pris part à la remise du prix Félix Houphouët-Boigny pour la paix. Réunis en sommet hier dimanche, les présidents du G5 Sahel, Idriss Déby Itno (Tchad), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali) et Mahamadou Issoufou (Niger), devraient, quant à eux, arriver à l’aube ce lundi matin après un vol direct en provenance de Bamako.
Présent pour le sommet historique de janvier dernier marquant le retour du Maroc au sein de l’UA, Mohammed VI sera cette fois-ci représenté par son frère, le prince Moulay Rachid, qui prononcera un discours en son nom. Le souverain marocain a été chargé de présenter un rapport sur le thème de la migration, en liaison avec le sujet choisi pour cette 29è édition : « tirer pleinement parti du dividende démographique en investissant dans la jeunesse ».
Kagamé arrivé, présence de Kabila remarquée
Parmi les autres présidents présents, il y a le Rwandais, Paul Kagamé, initiateur du projet de réforme de l’Union africaine qui doit être un des thèmes majeurs de ce 29ème sommet. L’arrivée de Joseph Kabila, dimanche soir, a été particulièrement remarquée, le président de République Démocratique du Congo se déplaçant rarement pour les sommets du continent. Alors que plusieurs dignitaires de son régime, accusés de « graves violations des droits de l’homme », ont été récemment sanctionnés par l’Union européenne et les Etats-Unis, il vient demander le soutien politique de l’UA, selon son entourage. Les autorités congolaises ont dénoncé des sanctions « illégales » cherchant à « déstabiliser » le pays. Le Gabonais, Ali Bongo Odimba, et le Zimbabwéen, Robert Mugabé, sont également attendus.
Absence de poids lourds
Le plus grand absent à cette messe africaine sera certainement le Sud-Africain Jacob Zuma. La tenue du sommet a coïncidé avec une conférence cruciale du parti au pouvoir, l’ANC, en proie à des divisions internes. Il sera représenté par sa ministre des Affaires étrangères, Maite Nkoana Mashabane.
Autre poids lourd du continent absent, Muhammadu Buhari. Depuis près d’un mois, le président nigérian est à Londres pour des raisons médicales. Yemi Osinbajo, son vice-président, le remplacera.
Manqueront aussi à l’appel le président sénégalais, Macky Sall, dont le pays se prépare à tenir des élections législatives le 30 juillet. Il se fera représenter par le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye. Le président égyptien, Abdefettah al-Sissi, en raison de le visite officielle qu’il effectue actuellement en Hongrie, ne sera pas là non plus. De même pour le Camerounais, Paul Biya, qui n’a pas foulé le parquet du centre de conférences de l’UA depuis une décennie, ainsi que pour le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, affaibli par la maladie, et qui a dépêché à ce sommet son Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune. L’Angolais Eduardo Dos Santos se fera représenté par son ministre de la Défense et successeur désigné, l’ancien général José Lourenço.
El Béchir ne vient pas
L’absence du président soudanais, Omar El Béchir, est, en revanche, une surprise. Sous mandat d’arrêt de la CPI, le président aime habituellement défier la justice internationale en retrouvant ses pairs. Il se fera représenter par son numéro 2, Hassabo Mohamed Abdul-Rahman.
JA
Arrivée du Prince à Addid-Abeba
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Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Discours royal adressé au 29e sommet de l'UA, lu aujourd'hui par le Prince Moulay Rachid à Addis Abeba
Citation :
« Louange à Dieu, Paix et Salut sur le Prophète, Sa Famille et Ses Compagnons.
Monsieur le Président Alpha Condé, Président en exercice de l’Union Africaine,
Chers Frères et Sœur, Chefs d’Etat et de Gouvernement,
Monsieur le Président Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’UA, Excellences, Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs,
Le Royaume du Maroc participe à son premier Sommet en tant que membre de l’Union Africaine, depuis son retour au sein de sa famille institutionnelle en janvier dernier. Il conforte ainsi son action dans le continent et consolide ses liens multidimensionnels avec les pays africains frères. A la suite de la décision Historique d’Addis Abeba, le Maroc a poursuivi le processus d’accès aux instruments juridiques, afin de participer pleinement aux activités de l’organisation et contribuer à l’agenda de tous les organes.
Comme il s’y était engagé, le Maroc a participé à toutes les réunions, selon l’esprit constructif que J’avais annoncé dans Mon Discours d’Addis Abeba : « Nous ne voulons nullement diviser, comme certains voudraient l’insinuer.
Dès que le Royaume siègera de manière effective, et qu’il apportera sa contribution à l’agenda des activités, son action concourra, au contraire, à fédérer et à aller de l’avant ». Ce Sommet nous offre l’occasion de souligner l’engagement à la fois, sincère, responsable et indéfectible de nos pays, au service des causes et des intérêts du continent africain.
L’action du Président Alpha Condé à la tête de notre organisation suscite notre admiration. En effet, grâce à son leadership et à sa clairvoyance, il mène des efforts remarquables de rationalisation des travaux de notre organisation. Il a adapté notre agenda pour répartir plus judicieusement le suivi des thèmes prioritaires, et il donne ainsi une grande visibilité à l’action de l’organisation.
Mes remerciements vont à Son Excellence Monsieur Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’UA, pour ses efforts inlassables en vue d’impulser une nouvelle dynamique au travail de la Commission, et pour accompagner l’élan de réformes au sein de Notre Organisation.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Nous avons toujours été convaincus que l’Afrique peut transformer ses défis en authentique potentiel de développement et de stabilité. Sa croissance démographique, ses institutions, la migration et la jeunesse constituent des opportunités qu’il nous incombe collectivement de saisir. Le Maroc veut contribuer à l’émergence d’une Nouvelle Afrique : une Afrique forte, une Afrique audacieuse qui prend en charge la défense de ses intérêts, une Afrique influente dans le concert des Nations.
Pour définir cette nouvelle Afrique, il convient de s’affranchir de toute illusion, de rejeter les chimères. La Nouvelle Afrique que Nous appelons de Nos vœux doit au contraire s’appuyer sur une vision concrète et pragmatique, apte à faire naître une Afrique conquérante et solidaire.
L’Afrique est à la croisée des chemins et il Nous incombe de choisir la bonne voie pour son émergence. A cette heure, les défis auxquels est confronté notre Continent prolifèrent : multiplication des acteurs non-étatiques donnant lieu à de nombreuses zones grises, menaces du terrorisme transnational et de l’extrémisme violent et impacts du réchauffement climatique. Face aux nouvelles menaces qui guettent notre Continent, il est nécessaire que l’UA entame sa mue, afin d’apporter des réponses adéquates et appropriées.
Pour ce faire, il est, à Notre sens, fondamental que les Etats africains se fixent des objectifs réalistes et pragmatiques, basés sur les priorités réelles du Continent. L’Afrique n’a plus besoin de slogans idéologiques, elle a besoin d’actions concrètes et résolues dans les domaines de la paix, de la sécurité et du développement humain.
Le Maroc a foi dans la capacité de l’Afrique de se renouveler et d’impulser son propre élan. Les limites de la coopération classique Nord-Sud pour relever le défi de l’émergence étant évidentes, l’Afrique doit faire un plus grand usage de la coopération interafricaine, ainsi que de partenariats stratégiques et solidaires entre pays frères.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
L’UA doit être aujourd’hui un instrument au diapason des enjeux de notre Continent. Plus que jamais, elle doit être en phase avec les défis du moment. L’émergence de l’Afrique passe par une refonte de ses institutions continentales, refonte qui permettra de répondre pleinement et impérieusement aux enjeux qu’elle doit relever.
A cet égard, Nous tenons à saluer le leadership du Président Paul Kagamé sur cette question si importante pour notre Continent africain ; Nous le félicitons pour son rapport, à la fois considérable et dense, qui contient des recommandations essentielles, pour établir des solutions « garantissant l’avenir de l’Union Africaine ».
« L’impératif de renforcer notre Union » livre un diagnostic édifiant de l’état de l’UA et propose des recommandations réalistes et pragmatiques. Cet impératif est notre impératif. Plus que jamais, une vision transformatrice de l’Union Africaine est nécessaire.
La réforme de l’Union Africaine constitue un chantier important, dans lequel le Maroc s’investira aux côtés de ses pays frères.
Notre famille institutionnelle doit évoluer vers une plus grande efficacité et une rationalisation de l’organisation panafricaine, afin d’être en phase avec les attentes des populations africaines. La mise en œuvre de cette réforme n’est plus un luxe, mais une impérieuse nécessité, au regard des enjeux et des défis considérables, que notre Continent doit relever.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Une politique volontariste orientée vers la jeunesse canalisera l’énergie pour le développement. L’avenir de l’Afrique passe par sa jeunesse. Aujourd’hui près de 600 millions d’Africains et d’Africaines sont des jeunes. En 2050, 400 millions d’Africains auront entre 15 et 24 ans. Cette progression souligne l’urgence d’orienter le dividende démographique vers l’émergence du continent. Une occasion inespérée s’offre ainsi à l’Afrique de bénéficier d’une main d’œuvre jeune, éduquée et abondante pour nourrir sa croissance économique.
Chaque année plus de 11 millions de jeunes Africains font leur entrée sur le marché du travail alors que seuls 3 millions d’emplois sont créés. Plus de 70% des jeunes Africains vivent avec moins de 2 dollars par jour.
Comment œuvrer pour résorber le chômage qui frappe de plein fouet la jeunesse du continent, puisque 60% des chômeurs sur le continent sont des jeunes ?
La réponse réside dans un traitement volontariste du triptyque « éducation, enseignement supérieur et formation professionnelle » avec une exigence élevée de qualité.
Elle réside également dans les investissements conséquents, durables et judicieux qui doivent être entrepris dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la formation professionnelle et de l’emploi.
L’investissement en faveur des jeunes, qui constituent près des 2/3 de la population du Continent, est fondamental. Cette action passe par une formation adéquate, une insertion douce et encadrée dans le monde du travail, une habilitation à prendre des initiatives pour créer de la richesse, pour exprimer ses talents et pour contribuer à l’essor du continent.
Une jeunesse africaine livrée au désœuvrement bloquera l’émergence tant souhaitée du Continent. Et si le défi de l’employabilité des jeunes n’est pas traité de toute urgence, cette carence aura pour conséquence leur désœuvrement, renforcera en conséquence leur vulnérabilité et le risque de leur radicalisation.
Près de 40% des personnes au chômage sont des recrues de choix pour les mouvements rebelles, les groupes extrémistes ou terroristes qui sévissent à travers le continent.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
L’Afrique perd ses jeunes, par la migration légale ou illégale. Cette déperdition est injustifiable. Le destin de nos jeunes est-il au fond des eaux de la Méditerranée ? Leur mobilité doit-elle devenir une hémorragie ? Il nous appartient au contraire de la gérer pour en faire un atout. Des milliers de jeunes africains tentent clandestinement de gagner la rive nord de la Méditerranée, à la recherche d’une vie meilleure, avec tous les risques que l’on connaît. Ils sont des hommes de valeur, des ressources humaines pour notre Continent.
En tant que Leader, désigné lors du 28ème Sommet, sur la Question de la Migration, J’ai l’intention de soumettre une contribution axée sur la nécessité de développer une Vision africaine commune sur la migration, ses enjeux et ses défis. Il s’agit avant tout de modifier nos perceptions face à la migration, de l’aborder, non comme une contrainte ou une menace, mais comme une force positive. De tous temps, la migration n’a-t-elle pas été un facteur de rapprochement entre les peuples et les civilisations ?
Traiter le défi de la migration requiert une approche novatrice qui permette d’évaluer les causes, l’impact, d’envisager des solutions, notamment par la création de synergies entre les politiques de développement et de migration.
Nous devons travailler conjointement à l’élaboration d’un Agenda africain sur cette thématique ; il articulerait une vision commune des voies et des moyens de traiter la Question de la Migration au sein de notre Continent et dans les instances internationales.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
La Nouvelle Afrique tirera le meilleur de ses potentialités, car notre Continent regorge d’atouts immenses. Le Maroc veut contribuer à l’émergence de cette Nouvelle Afrique. L’Afrique doit se tourner vers son avenir avec détermination, en comptant essentiellement sur ses capacités propres.
Nous le devons à nos peuples, nous le devons à notre jeunesse. La promesse de lendemains meilleurs et d’un avenir radieux ne doit plus être un slogan et encore moins un vœu pieux. Nous sommes tenus de joindre le geste à la parole pour nos générations futures, et pour une Afrique Nouvelle.
Je vous remercie.
Wassalamou alaykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh”
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moroccanfighter sergent chef
messages : 275 Inscrit le : 22/09/2016 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Il était temps!! Cela fait des années qu'on attendait cette action.
Citation :
LE MAROC VA DÉLIMITER SA ZONE MARITIME FACE AUX ÎLES CANARIES
Le gouvernement a annoncé, ce jeudi 6 juillet, avoir adopté un projet de loi visant à délimiter ses zones maritimes et eaux territoriales entre ses provinces sahariennes et les îles Canaries.
«Il s'agit d'un acte souverain qui s'inscrit en totale conformité avec le droit international», a déclaré le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, qui s'exprimait lors d'un point de presse à l'issue du Conseil de gouvernement. Ainsi, «un projet de loi et un décret prévoient la délimitation des eaux marocaines au niveau de ses provinces sahariennes en face des îles Canaries», a-t-il précisé indiquant que les deux textes ont été adoptés ce jeudi par le conseil.
Mustapha El Khalfi a également indiqué que le projet de loi mettrait ainsi fin aux allégations selon lesquelles le Maroc ne jouit pas de son droit de souveraineté sur ses eaux territoriales dans cette région du royaume. Ce projet de loi a une valeur stratégique, politique et diplomatique. «C'est un événement important que le gouvernement a examiné aujourd'hui», selon El Khalfi.
Ce texte de loi a été dicté par la nécessité de se conformer à la loi internationale relative aux eaux maritimes. «Il vise aussi à limiter les zones pour un meilleur contrôle de la circulation des navires, de la sécurité et de la préservation de l'environnement», selon le porte-parole du gouvernement. «Le progrès technologique actuel va permettre au Maroc d'établir prochainement son plateau géographique fixe», a-t-il conclu.
Le Maroc et le Pakistan lancent le Groupe des pays contributeurs de troupes et de police à l'ONU
L’Ambassadeur du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale, et son homologue du Pakistan, Maleeha Lodhi ont établi, vendredi au siège des Nations Unies à New York, un groupe rassemblant les principaux pays contributeurs de troupes et de police aux opérations de maintien de la paix de l’ONU.
Le lancement de cette initiative a été marqué par la présence des Chefs de délégations militaires des deux pays, participants à la deuxième réunion des Chefs d’État-Major des États membres des Nations Unies. La délégation militaire marocaine participant à cette deuxième édition est dirigée par le Général de division, commandant la Zone Sud des Forces armées royales. Ian Martin, directeur de l’ONG «Security Council Report» et membre du Panel de haut niveau sur la réforme des Opérations de Paix (HIPPO), invité à prendre part à cet événement, a qualifié la création de ce groupe d’historique.
Les deux délégations ont été motivées par l’impératif pour les principaux pays contributeurs de troupes et de police de converger leurs efforts pour faire face de manière concertée aux problèmes communs qui affectent les Casques bleus sur le terrain. Ce forum se présente comme une plate-forme pour ces pays afin qu’ils puissent exprimer leurs préoccupations et leurs points de vue sur ces questions de manière efficace et systématique, et échanger leurs expériences.
Ce groupe a également pour ambition de devenir un interlocuteur incontournable du Secrétariat des Nations Unies pour tout ce qui a trait au maintien de la paix onusien. Le timing de cette initiative est également important, car lié au processus de réforme en cours au sein du secrétariat de l’ONU, où l’architecture des structures de paix et de sécurité est en cours de revue.
Le nouveau groupe, composé d’une vingtaine de pays constituant les principaux contributeurs de troupes et de police, comprend notamment, en plus du Maroc et du Pakistan, la Chine, l’Éthiopie, le Rwanda, l’Égypte, ainsi que l’Uruguay, le Brésil et l’Italie. Les délégations présentes se sont félicitées du lancement du groupe, précisant que cette initiative venait à point nommé, compte tenu des changements importants et des défis auxquels est confronté le maintien de la paix aujourd’hui.
Quelques délégations ont profité de cette occasion pour mettre en avant leurs priorités et ont proposé certains sujets tels que l’usage de la force ou des nouvelles technologies, le rôle des organisations régionales et sous régionales ou encore la question du financement du maintien de la paix.
Le groupe, dont la coordination des travaux sera assurée conjointement par le Maroc et le Pakistan, se réunira régulièrement afin de discuter des thématiques importantes liées au maintien de la paix, et invitera régulièrement des think tanks et des experts pour alimenter ses débats.
Le Maintien de la Paix des Nations Unies est souvent qualifié d’activité phare de l’Organisation, déployant plus de 112.000 casques bleus dans 15 opérations de maintien de la paix à travers le monde, pour un budget annuel avoisinant les 7 milliards de dollars.
Le Maroc, contributeur traditionnel de troupes, est engagé dans le maintien de la paix auprès de l’ONU depuis 1960, avec la participation des FAR à l’ONUC, au Congo. Aujourd’hui, le Maroc continue de contribuer avec près de 1.500 hommes, déployés principalement au sein de la MONUSCO en République Démocratique du Congo, et de la MINUSCA en République centrafricaine, se plaçant au 15e rang des plus importants pays contributeurs de troupes.
As the Qatar crisis worsens, Morocco is struggling to remain neutral.
Though the Qatar crisis is geographically removed from Morocco, it has caused consternation in the North African monarchy, a close ally of the Gulf states. No sooner had Saudi Arabia denounced Qatar than other Arab allies followed, including the United Arab Emirates, Jordan, Bahrain, and Egypt. The notable exception was Morocco, which chose to remain neutral.
Morocco is in the difficult position of having to choose among friends, particularly in a crisis it regards as unnecessary. The situation has only become more complicated after Qatar’s rejection of conditions set by the Saudis, Emiratis, Egyptians, and Bahrainis on July 5. Although the monarchy and those close to it would argue that Morocco’s position shows wisdom and underlines how good Rabat’s relations are across the Gulf, it also speaks to the pressures it would face if it picked a side.
So far Morocco seems to be hedging its bets, eager to figure out a way of holding on to all its partners. If it can maintain ties with Qatar without angering Saudi Arabia and the UAE, not only would it be true to its cherished relationships with the Gulf Cooperation Council, it could also enhance Rabat’s foreign policy credibility. But now that the crisis appears to be worsening, that balance may be less and less tenable.
On June 11, the Moroccan Foreign Ministry issued a brief statement affirming the country’s strong relations with all Gulf states, based on “the strong personal bonds, sincere brotherhood, and the mutual appreciation between His Majesty Mohammed VI and his brothers the kings and princes of the Gulf Cooperation Council …” The statement also highlighted the king’s call for restraint and affirmed that the kingdom would not take positions that “kindle differences and deepen divides.” It affirmed Morocco’s willingness to mediate between the conflicting parties, and was followed by another on June 12 reminding Gulf countries of Morocco’s commitment to them and support for their various regional endeavors.
Indeed, Morocco has always been a faithful partner of the Gulf countries, in particular Saudi Arabia and the UAE. In return, these countries have invested heavily in the kingdom. Morocco was even briefly considered as a possible member of the Gulf Cooperation Council (GCC) during the regional tumult of 2011. Although this came to nothing, economic and political ties with Saudi Arabia and the rest of the GCC continued to flourish.
The younger generations of Gulf leaders—including Abu Dhabi’s Crown Prince Mohammed bin Zayed and Saudi Arabia’s recently elevated Crown Prince Mohammed bin Salman—are said to be close to King Mohammed VI. The king indicated in an April 2016 speech in Riyadh that Mohammed bin Zayed even participated in the Green March of November 1975, when Morocco gained control of the Western Sahara ahead of the Spanish withdrawal. In 2015, Mohammed bin Zayed was granted the Order of Mohammed, the highest royal medal in Morocco, for advancing UAE-Morocco relations—the strength of which has been celebrated by both countries.
Among the stronger indications of the Moroccan monarchy’s commitment to Saudi Arabia was its willingness to join the war in Yemen. Morocco contributed six F-16 aircraft to the military campaign and participated in attacks on the Houthis. Before that, it had participated in the coalition against the so-called Islamic State. Morocco’s engagement in Yemen was aimed at reassuring Saudi Arabia of its commitment, but not at too heavy a cost. Though the government played down this limited engagement, the death of a Moroccan pilot who went down over Saada in 2015 prompted a brief, albeit interesting, internal debate in Morocco about the wisdom of joining in a far-removed war against an enemy that had never harmed the kingdom.
Though Morocco is a long-time close friend of Saudi Arabia, to which it is bound by strong economic, political, and even distant familial bonds between members of the royal families, its unwillingness to take sides in the Qatar dispute is a testament to Rabat’s growing ties with Doha as well. Morocco’s relationship with Qatar may not be as expansive as the one with Saudi Arabia, but it has grown in recent years and is anchored in strong economic cooperation.
Since 2011, the number of bilateral cooperation agreements and memorandums of understanding has increased substantially, and Qatar is emerging as a major investor in Morocco. Although Saudi Arabia and the UAE remain among the top investors, in 2016 Qatar ranked fifth in terms of net inflows of foreign direct investment. That said, Morocco had shown its displeasure with Al-Jazeera’s coverage of a number of issues related to Morocco, namely the Western Sahara. The Ministry of Communications temporarily shut down Al-Jazeera’s office in 2010 and revoked its press accreditations, a tactic it had used against some of its reporters before. However, this did not lead to greater tensions with Qatar.
While the growing economic ties have played a role in Morocco’s reluctance to denounce Qatar, overall it appears that Rabat does not see an upside in shunning Doha the way other countries have. While maintaining its neutrality, the Moroccan government still sent a shipment of food to address the shortages Qatar faced after the Saudi-led boycott began, which was explained away as “Ramadan charity.” At the same time, Moroccan Foreign Minister Nasser Bourita was shuttling between Gulf countries—namely Saudi Arabia, the UAE, Qatar, and Kuwait—in pursuit of a mediation role.
As the stalemate over Qatar’s acceptance of Arab conditions continues, Morocco is quite unlikely to take a stand that would jeopardize its ties with Saudi Arabia. Even its decision to ship food to Qatar was likely the outcome of careful calibration and study. There has been some speculation recently that Saudi Arabia is putting pressure on Morocco to take a stand and has shown its displeasure by subtly provoking Rabat over the Western Sahara—a critical issue for Morocco—in the media.These speculations derived from what was possibly an over-interpretation of a program, Al-Hadath, on the Western Sahara that was broadcast on the Saudi-owned Al-Arabiya station. The program, while hardly antagonistic toward Morocco’s claims, did refer to the territories as “Western Sahara” not “Moroccan Sahara,” the term used in Morocco. It also named the Sahrawi Arab Democratic Republic in quotes, and indicated that the latter referred to Morocco as an occupying force.
Another program, that aired on Abu Dhabi TV, while praising Morocco’s religious and cultural tolerance, showed a map of the kingdom without the Western Sahara. This was also highlighted as further indication of the UAE’s discontent with Morocco.
However, such readings overlook the fact that Saudi Arabia’s vast economic and political leverage over Morocco means that it would not need to resort to indirect or subtle messaging, or such strained displays of displeasure, to ensure Morocco’s support. For Rabat, Saudi Arabia is a more valuable strategic ally than Qatar. Should Riyadh demand Morocco’s cooperation, the latter will likely grant it.
#Source
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1) Le Qatar a du gaz, la KSA a du pétrole qui vaut plus comme avant, elle rentre dans un cycle économique difficile et irrémédiable, et sa population souffre du chômage.
2) Le Qatar allié de la Turquie (puissance industrielle), et s'approche de l'Iran. Le Qatar a comme allié l'europe ( soit (l'Allemagne et France) qui essayent de rompre le plan US anti Iran.
3) Le Qatar est un petit Etat isolé avec beaucoup de ressources et qui a besoin d'amis notamment en afrique.
4) La KSA est une sorte de contradiction: ce sent assez forte pour se passer de nous avec l'appui de l'Egypte, mais face à l'Iran d'un coté et un Maghreb entier pas à ça bote, elle se retrouve encerclé dans ses ambitions de puissance régionale voir locale (Koweit et Oman en rebelle). Sa carte pétrolière vaut plus rien et sa manne financière s'est tarie (Trump + théatres d'opérations divers + déficit + chômage )
5) Il faut s'allié entre puissances montantes pour contrer les veilles puissances (Egypte + KSA) qui n'ont plus rien à offrir. Le Qatar donnera plus à un allié comme le Maroc que la KSA qui veut des allié à sa bote, En fait, notre relation avec la KSA, est comme un amis à qui on est tout le temps serviable, et avec le temps a pris notre amour pour acquie sans nourir lui aussi cette amitié.
6) Les EAU n'ont plus besoin de nous, ils ont l'Egypte, et celle ci est fragile au Soudan et en Etiopie...
7) l'Algérie ne peut pas s'allié à la KSA pour différentes raisons.
Le bélligérant fort rassemble les petits avant de les écraser dans sa quête hégomonique. Cependant, je crois pas que la KSA cherchera plus d'ennemies, elle a vue la corde de JASTA autour de son cou, et sait qu'on peut jamais garantir de quoi sera fait demain.
Il y'a un nouveau ordre mondiale multipolaires, il faut y'être présent et sa demande de prendre des risque et de l'audace.
Il faut jamais oublié que les Etats fragiles ont besoin d'ami solide et qui se laisse pas tordre le bras, le Maroc est un Etat qui assurera la sécurité alimentaire a ses amis même dans des moments difficiles, et il faut enlever cette épine d'être sensible aux pressions faites sur le Sahara une fois pour toute, car c'est devenu une marque qui nous colle d'être fragile sur le soutien au non à notre cause. N'oubliant pas que c'est une crise passagère, et à la fin les faibles seront jetés des deux camps, à quoi sert un faible?!
Pour finir, le Maroc a beaucoup de munitions du Soft Power pour dégonfler le monstre KSA, soit au niveau religieux, symbole d'une monarchie "démocratique", Sahara égalera KSA terroriste,...
Dernière édition par Silent Urban SERE le Mer 12 Juil 2017 - 23:24, édité 2 fois
simplet General de Brigade
messages : 3183 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
1)Le Qatar a du gaz, la KSA a du pétrole qui vaut plus comme avant, elle rentre dans un cycle économique difficile et irrémédiable, et sa population souffre du chômage.
2) le Qatar allié de la Turquie (puissance industrielle), et s'approche de l'Iran. Le Qatar a comme allié l'europe ( soit (l'Allemagne et France) qui essayent de rompre le plan US anti Iran.
le Qatar ne peut pas s'en passer de l'espace aerien Saoudien pour devenir l'un des principaux Hub entre l'asie et le reste du monde
Le Qatar a besoin de l'arabie Saoudite pour son projet de gazoduc vers l'europe
tot ou tard ils vont céder, en quelque semaine leur pertes ce chiffre a des dizaine de milliard
faut préciser que c'est les Emirats qui mene l'engueulade, les Saoudiens sont occupé par leur grave problème de famille, on parle de mise sous residence surveillée de l'ancien Prince héritier
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
1) Les sanctions seront levées, elles sont illégales et ça peut donner lieu a de grandes indemnisations. Les conventions internationales du transport aérien interdisent ce genre de blocage.
2) les companies aériennes Emiraties veulent casser la concurrence qatarie.
3) le projet du pipeline est tombé à l'eau en Syrie, le Qatar peut se tourner vers l'Iran sortie gagnante de cette guerre. On peu voir un cartel du gaz notamment avec la Russie. Sans oublié que le Qatar a l'a plus grande flotte au monde pour le transport du LNG.
4) Il faut trouver une sortie honorable à KSA devant son armée de twitter , elle a perdu. ....
simplet General de Brigade
messages : 3183 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
2) les companies aériennes Emiraties veulent casser la concurrence qatarie.
....
c'est pour ca que le Qatar ne peut pas maintenir le cap pour atteindre ces ambitions sans l'espace aeriens Saoudien.
Citation :
3) le projet du pipeline est tombé à l'eau en Syrie, le Qatar peut se tourner vers l'Iran sortie gagnante de cette guerre. On peu voir un cartel du gaz notamment avec la Russie. Sans oublié que le Qatar a l'a plus grande flotte au monde pour le transport du LNG.
c'est juste du bluff
Citation :
3) le projet du pipeline est tombé à l'eau en Syrie, le Qatar peut se tourner vers l'Iran sortie gagnante de cette guerre. On peu voir un cartel du gaz notamment avec la Russie. Sans oublié que le Qatar a l'a plus grande flotte au monde pour le transport du LNG.
y a le gaz americain en ambuscade, et qui va changer inévitablement le marché, un pipeline diminue les coups . qui sait demain ont aura un pipelin Qatar, Arabie Saoudite , Sinae ou Isarel
Citation :
1) Les sanctions seront levées, elles sont illégales et ça peut donner lieu a de grandes indemnisations. Les conventions internationales du transport aérien interdisent ce genre de blocage.
ils ont payé d'avance le Boss
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
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messages : 6691 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Le graphique montre le classement des IDE des pays du golf entre 2003 et 2015 : UAE 11.62 MM$ AS 0,434 MM$ Bahrain 0,197 MM$ Qatar 0,105 MM$
Cela montre clairement l'engagement de certains soi-disant alliés qui préfèrent investir chez l'oncle SAM des sommes colossales.
On comprend mieux la position marocaine actuelle, on ne demande pas des dons mais des investissements.
De plus, quand vous voyez échantillonnage de certains escots qu'ils nous envoi (exemple le dossier Samir), c'est pas la peine de continuer à d’auto-flageller. Et ils n'ont même pas bouger le petit pouce pour corriger la situation.