Enfin ! Quand tu es seul à assumer le destin d'une nation qui plus est entouré de vautour qui ne pensent qu'à leur gueules.Je comprend pourquoi le roi parait de plus en plus fatigué sur les video, et prend autant de vacances !
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iznassen Capitaine
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 30 Nov 2017 - 0:27
La rencontre du roi et ouyahyia avec un autre angle. Un sourire malin de macron.
simplet General de Brigade
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 30 Nov 2017 - 1:00
iznassen a écrit:
La rencontre du roi et ouyahyia avec un autre angle. Un sourire malin de macron.
parce qu'il se rappelle de ce que ce même Ouyahia lui a raconté a Alger a propos du Maroc .
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BOUBOU General de Division
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 30 Nov 2017 - 8:43
il a eu sa photo avec le roi, il est maintenant "présidentiable"...
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
klan General de Brigade
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 30 Nov 2017 - 9:05
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 30 Nov 2017 - 15:11
_________________ لك الله ياوطني
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 30 Nov 2017 - 15:15
Le bal des hypocrites continue ! Par contre je comprends pas pourquoi le journaliste l'a abordé comme une sous merde....
Au final le roi c'est comporté comme n'importe quel marocain avec un algériens ! On leur rend le Salam et on se méfie d'eux et de leur hypocrisie...
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Adam Modérateur
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 30 Nov 2017 - 15:33
Un bon discours du Roi
Citation :
«Louange à Dieu.
Paix et Salut sur le Prophète, Sa Famille et Ses Compagnons.
Monsieur Alassane Dramane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire,
Chère Sœur et Chers Frères Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, Excellence, Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de l’Union Européenne, Messieurs Moussa Faki Mahamat et Jean-Claude Juncker, Présidents de la Commission de l’Union Africaine, et de la Commission Européenne,
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Je voudrais, avant tout, exprimer Mes remerciements sincères à Notre Auguste Hôte, Mon Frère le Président Alassane Ouattara, et à travers lui, au peuple ivoirien, pour l’hospitalité chaleureuse, dont ils Nous entourent, depuis Notre arrivée dans ce pays si cher à Mon Cœur ; ce pays que Je visite, à chaque occasion, avec un plaisir renouvelé.
Le Royaume du Maroc se réjouit de cette rencontre entre son continent d’Appartenance – l’Afrique, et son continent de voisinage et de Partenariat – l’Europe.
Il confirme, avec satisfaction, sa vocation à en constituer le trait d’union naturel et pleinement assumé.
Monsieur le Président, Excellences, Mesdames et Messieurs,
Dix-sept ans après son émergence, le Partenariat entre l’Afrique et l’Europe n’a rien perdu de sa pertinence. Et, désormais, le temps n’est plus au diagnostic, ni aux polémiques d’arrière-garde. Le temps est à l’action.
Il est indispensable que le dialogue courageux et responsable, entre les anciens pays colonisateurs et les anciens pays colonisés, demeure franc et direct. Et, il est aujourd’hui essentiel de lui donner un nouvel élan.
L’Union Européenne et l’Union Africaine sont deux groupements régionaux incontournables. Ils sont aussi importants l’un à l’autre, donc aussi importants l’un que l’autre. Egaux devant les défis, ils le sont autant devant les opportunités et les responsabilités.
La solidarité entre l’Europe et l’Afrique n’est ni un concept vide, ni un lien fondé sur une philanthropie univoque ; elle relève d’une responsabilité et d’une dépendance réciproques. La logique d’assistanat verticale peut à présent céder le pas à un véritable partenariat transversal.
Dans cet esprit, le Partenariat UE-Afrique doit évoluer vers un Pacte bi-continental nouveau. Il s’agit, pour l’Afrique et pour l’Europe, de faire face, de concert, aux défis incontournables, par une compétitivité partagée, une co-localisation des entreprises productives, une mobilité humaine régulée et des échanges culturels féconds.
Parallèlement, la conditionnalité de la dette doit être revue : les pays occidentaux attendent, en effet, que certains pays d’Afrique – indépendants depuis moins d’un demi-siècle – aient des performances politiques et économiques aussi positives et aussi importantes que les leurs, et leur imposent donc des conditions impossibles à respecter.
Cette aberration est d’autant plus vive, que ces mêmes pays européens ont parfois, eux-mêmes, de grandes difficultés sur les plans financier et politique.
Monsieur le Président, Excellences, Mesdames et Messieurs,
Les relations entre l’Afrique et l’Europe ont, de tout temps, été marquées par les déplacements humains et les flux migratoires. Des dizaines de milliers de migrants africains essayent chaque jour de rejoindre l’Europe, souvent au péril de leur vie.
Le 21ème siècle sera celui des grands brassages. Ce constat de bon sens nous interdit de donner toute tournure idéologique, passionnelle, voire xénophobe aux discours sur la migration.
Certains pays, du fait de leur position géographique, sont amenés à être une terre d’immigration. Ainsi, le Maroc l’a été dès son origine, et depuis son indépendance, de manière constante, se sont succédé différentes vagues de migration : nos partenaires européens et maghrébins le savent sans contestation.
La notion de frontières, en Afrique, est née après les indépendances. Au cours de la période post coloniale, la gestion de la question migratoire n’a été couronnée que d’un timide succès et a constamment été envisagée, non comme une source de solutions et d’opportunités, mais comme porteuse de menaces et de désespoir.
Il fut un temps où l’immigration était liée aux déplacements commerciaux, aux pèlerinages religieux ou était imposée par les conflits et les pandémies.
Dans notre histoire contemporaine, elle a pris une connotation négative, puisqu’elle est associée à la drogue et autres trafics, voire aux méfaits des changements climatiques.
En somme, à notre époque, dans l’imaginaire collectif, l’immigration est associée aux fléaux de la pauvreté, de la précarité, de l’instabilité et même de la mort.
C’est ainsi que la Libye, nouvelle terre de passage entre l’Afrique et l’Europe, est devenue le corridor de tous les maux et cristallise tous les malheurs.
Nous avons été révoltés par les pratiques atroces rapportées par les médias, et subies par des migrants dans notre voisinage. Il s’agit d’un véritable déni de l’Humanité.
Ces agissements, menés par des milices armées qui échappent au contrôle du gouvernement Libyen, appellent à un examen de conscience collectif de ceux qui sont complices et responsables de cette traite incompatible avec les droits fondamentaux de l’Humanité. Ces pratiques sont contraires aux valeurs et aux traditions du peuple Libyen frère.
Peu capables ou peu désireux de saisir les causes profondes du phénomène migratoire, on le fige et on le généralise dans des représentations stéréotypées : à travers des images de déferlements de personnes sans travail et sans ressources, parfois aux profils douteux.
On serait tenté d’en vouloir aux populations européennes qui appréhendent un tel afflux massif et le ressentent comme une menace. Cette crainte n’est malheureusement pas toujours infondée, ne nous voilons pas la face.
Nos groupements régionaux auraient pu être plus efficaces face à cette situation. Et l’on peut à juste titre penser que, si l’UMA avait réellement existé, nous serions plus forts face à ce défi.
Or, hélas, l’UMA n’existe pas ! Et les flux migratoires, à la faveur de conflits régionaux, sont souvent la proie de réseaux de trafics divers, allant des stupéfiants aux filières terroristes. Mon pays, le Maroc, en fait les frais depuis longtemps, et aujourd’hui encore.
Nous le répétons : l’heure est à l’action. Peut-on trouver des solutions efficaces, ou sommes-nous condamnés à rester dans une logique de méfiance ? Je l’affirme avec force : nous pouvons agir. Mais nous ne pouvons pas tout faire, et surtout nous ne pouvons le faire seuls : la politique européenne en la matière devrait évoluer.
Il n’est pas acceptable que, tant sur les bancs des écoles prestigieuses que dans les entreprises du continent, les meilleurs talents africains soient l’objet des convoitises européennes, au mépris de l’investissement de leur pays d’origine en termes de formation ; l’hémorragie des cerveaux qui s’ensuit est déplorable.
Ayant été pays d’émigration, de transit et d’immigration, le Maroc a développé une approche introspective de la question migratoire, qu’il conçoit de manière inclusive et positive.
Si nous mesurons les défis que pose l’immigration, nous n’ignorons pas pour autant ses aspects positifs. Les illustrations en sont nombreuses :
Comme leurs frères marocains, les migrants africains ont contribué grandement à la reconstruction de l’Europe d’après-guerre ; et des pays africains se sentent légitimement lésés.
Au début des années 70, de jeunes Marocains se rendaient, dans un esprit convivial, en Europe pour les vendanges ou pour aider dans les champs. De nos jours, ces déplacements relèvent de la chimère !
Depuis une dizaine d’années, des Européens s’installent au Maroc, amenant leur savoir-faire, créant localement des PME et des emplois.
Aujourd’hui, une nouvelle vision s’impose : il s’agit de faire de l’immigration un sujet de débat apaisé et d’échange constructif.
Au Nord comme au Sud, nous en tirerons tous avantage. Et si cette conception est, pour l’instant, encore bien fragile, soyons assurés qu’un jour, ensemble, nous y parviendrons !
En tant que Leader de l’Union Africaine sur la Question de la Migration, J’ai à cœur de soumettre, lors du prochain Sommet de l’UA, des propositions à Mes frères et Sœurs les Chefs d’Etat, pour développer un véritable Agenda africain sur la Migration.
J’ai posé les premiers jalons de cet Agenda en Juillet 2017, à travers la note préliminaire qui a été présentée à Mon Frère, le Président Alpha Condé, lors du 29ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine.
Cet Agenda, à la portée pleine et entière, nous dicte de parler d’une seule et même voix africaine et selon notre propre plan de travail. Aujourd’hui où la mouvance migratoire est sans précédent, il s’impose de manière impérieuse et se décline en quatre niveaux d’actions : national, régional, continental et international.
A ce propos, il convient de corriger quatre mythes infondés :
La migration africaine n’est pas, de manière prédominante, intercontinentale. Elle est d’abord intra-africaine : sur 5 Africains qui se déplacent, 4 restent en Afrique ;
La migration irrégulière n’est pas majoritaire : elle ne correspond qu’à 20% de la migration internationale ; La migration n’appauvrit pas les pays d’accueil : 85% des gains des migrants restent dans les pays d’accueil ;
Et enfin, Je rappelle qu’il n’y a plus de distinction entre pays d’émigration, de transit et d’installation.
Dans le cadre de cet agenda, conformément à leurs engagements internationaux, et loin des pratiques honteuses et inhumaines, héritées d’une époque révolue, les pays africains assumeraient leurs responsabilités dans la garantie des droits et de la dignité des migrants africains sur leur sol.
Monsieur le Président, Excellences, Mesdames et Messieurs,
Je ne voudrais pas terminer Mon propos sans nourrir l’espoir que notre Partenariat gagne en maturité et se diversifie.
Nous croyons avec confiance que le Sommet d’Abidjan donnera, au partenariat afro-européen, une inflexion décisive et un élan qualitatif au service de la stabilité, de la sécurité et de la prospérité des deux continents.
En somme, il nous appartient de composer un agenda positif, pour dessiner un avenir meilleur.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
simplet General de Brigade
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 30 Nov 2017 - 15:43
deux bonne nouvelle
1-L'ANC enterre la doctrine de Thabo Mbeki
2- enfin depuis quelque temps en voit plus la tronche de Taib Fassi Fihri et ce qu'on a enterré la page de ces incompétents snat7iya
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 30 Nov 2017 - 23:53
Conséquence de la réunion d'hier en marge du sommet UA-UE, Laurent Maroc va prendre en charge le rapatriement des africains bloqué en Libye. Plus d'informations ici
Le discours du roi avait autant un message pour les Européens que pour les Marocains. Sur ce forum meme nous avons plusieurs (certains se sont retirés depuis lors) qui nous disent que les immigrés africains sont "miséreux", que le Maroc n'a pas les moyens de les prendre "en charge".
Voilà le roi qui leur répond directement. L'immigration est un apport de prospérité pour les hôtes.
Son message est on ne peut plus claire. J'espere que Bens-Othman (et les autres) l'aura(ont) entendu.
Conséquence de la réunion d'hier en marge du sommet UA-UE, Laurent Maroc va prendre en charge le rapatriement des africains bloqué en Libye. Plus d'informations ici
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Socket-error General de Division
messages : 6692 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
La photo de famille d’un Sommet de chefs de l’Etat est souvent révélatrice. Celle du Sommet UA/UA d’Abidjan l’est assurément. On y remarque d’abord les absents, comme évidemment le président d’Algérie, mais aussi ceux, plus politiques, de RDC et du Zimbabwe. La présence du desposte nonagénaire Robert Mugabe dans un tel Sommet consacré à la jeunesse, aurait été pour le moins déplacée. Une photo officielle révélatrice Sur la photo officielle, on peut apercevoir le président de la RASD, coincé au troisième rang, consacrant ainsi un anonymat qui ne l’aura pas quitté durant tout ce Sommet. En revanche, au centre du premier rang, aux côtés du président en exercice de l’Union africaine, le Guinéeen Alpha Condé, et du président du Conseil européen, le Polonais Donald Tusk, on y voit le Roi du Maroc, Mohamed VI, avec le président français, Emmanuel Macron, à sa droite. Dans le domaine diplomatique, la préséance et le protocole en disent parfois plus que les discours et montrent l’importance accordée aux États. Le retour du Maroc au sein de l’Union africaine a été éclatant à Abidjan. L’accueil chaleureux des Ivoiriens à Mohamed VI
Le match de football ayant récemment opposé la Côte-d’ivoire au Maroc, perdu par les Éléphants ivoiriens a été vite oublié. Lié d”amitié au président Alassane Dramane Ouattara, le Roi du Maroc avait judicieusement devancé le Sommet Union africaine/Union européenne par une visite d’Etat de deux journées et demie. Ponctuée de plusieurs inaugurations d’infrastructures financées par le royaume chérifien, et par de multiples rencontres avec l’imposante délégation marocaine, cette visite officielle a permis à tous de constater la grande popularité du Roi du Maroc et l’importance de cette coopération sud-sud, quasiment occultée du Sommet. La banalisation de la RASD
Le renoncement du Maroc à une chaise vide ou à un strapontin a été salué de toutes parts. Il va de soi que le Maroc en a tiré le plus grand bénéfice. Voir le président sud-africain, Jacob Zuma s’entretenir avec Mohamed VI et se féliciter de cette rencontre a été un événement qui ne sera sans doute pas sans conséquence. La première sera l’échange d’ambassadeurs entre les deux pays. Le soutien de l’Afrique du sud au Polisario sera, de ce fait, probablement beaucoup plus nuancé. Le président du Polisario, Brahim Ghali, a erré comme une âme en peine dans les couloirs de ce Sommet. Même les conditions de son hébergement et de sa petite délégation ne semblent pas avoir été à la hauteur des espérances de cet habitué de la khaïma. Quasiment ignoré par les autorités ivoiriennes, le sahraoui est, il est vrai, encore peu connu des délégations africaines qui reconnaissent la RASD. Quant aux Européens, ils l’ignorent, étant donné que l’Union européenne ne reconnaît pas la RASD. Contrairement aux prévisions de nombreux observateurs, le Sommet UA/UE d’Abidjan aura été un grand succès pour le Maroc et une grande déception pour le Polisario et ses soutiens.
Le leadership de Mohamed VI
Le discours du Roi du Maroc, le 29 novembre 2017, aura été le point d’orgue de ce Sommet. Il répondait, au nom de l’Afrique et pas seulement au nom de l’Union africaine, au discours de la veille d’Emmanuel Macron à Ouagadougou. Chargé de proposer les axes d’un partenariat Afrique/Europe en matière de politique migratoire, le Roi Mohamed VI est allé beaucoup plus loin dans la problématique du développement de l’Afrique. Nul doute que, comme le président français, le Roi du Maroc entend rebâtir de nouvelles relations entre l’Afrique et l’Europe. La proximité entre les deux chefs de l’Etat est de plus en plus grande… comme elle apparaît sur la photo officielle du Sommet d’Abidjan.
il faut noter une chose : ouyahya était le premier ministre algérien qui devait venir en visite officielle au Maroc a la tête d'une importante délégation pour normaliser les relations bilatérale juste après la visite de M6 a Alger pour assister au sommet de la ligue arabe de 2005 et un accord avec bouteflika c'est pour ça qu il parle dans la video d'un accord entre boutef et M6 pour renforcer les échanges de visite de délégations les autorités marocaines ont annulé la visite a l dernière minute et depuis ils nous boudent ils passent leur temps a essayer de nous montrer leur pouvoir de nuisance depuis ils n ont pas une initiative propre a eux le tout pour essayer de nous imposer leur point de vue sur plein de sujet en quelque minute il se contredit tout seul il parle d'un probleme de drogue et que le SO c est une affaire maroco polisarienne et enfin de video " il reconnait que le problème du SO fait parti des sujet bilatéraux " le seul sujet ou on leur botte le cul c est notre politique africaine l'élargissement de notre zone d'influence a terme on parlera d'une meme voix que l'afrique de l'ouest et ce sujet ils ne savent plus comment le gérer a part essayer de plomber nos affaires avec le nigeria ou bien nous handicaper en s'émissant dans nos relations avec la mauritanie et par prolongement avec l'afrique de l'ouest d'ou les tensions de guerguerates l'ouverture du passage frontalier avec la mauritanie etc
il ne faut s'attendre a quoi que ce soit surtout d'un premier ministre blessé par le makhzane il faut attendre un changement a la tete de l'algerie pour voir ce qui peut etre fait par la suite et je ne crois pas que l'initiative viendrait de notre part car on a été fait un pas avec l'envoi d'elathmani a alger pour sa première mission diplomatique
un premier ministre qui parle de drogue faut lacher l'affaire
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Citation :
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Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Le Président Zuma souligne l’importance de renforcer les relations avec le Maroc
dimanche, 3 décembre, 2017 à 10:24
Johannesburg-Le Président sud-africain M. Jacob Zuma a souligné l’importance de renforcer les relations avec le Maroc, un pays africain qui avait accordé un précieux soutien à la lutte du peuple sud-africain contre le régime de l’apartheid.
«Le Maroc est un pays africain avec lequel nous avons besoin d’avoir des relations», a dit M. Zuma dans une interview relayée dimanche par le quotidien sud-africain News24.
Le Maroc devra désigner un ambassadeur à Pretoria comme premier signe de la volonté des deux pays de relever le niveau de leurs représentations diplomatiques dans les capitales des deux pays, a dit le Président sud-africain.
Ce développement intervient suite aux entretiens qui ont eu lieu mercredi à Abidjan entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président Zuma en marge du 5ème Sommet Union Africaine-Union Européenne (UA/UE)
«Nous n’avons jamais eu de problème» avec le Maroc, a poursuivi le Président sud-africain, rappelant le soutien apporté par le Royaume au peuple sud-africain durant sa lutte pour la libération du régime de la ségrégation raciale.
Le Maroc a été l’un des pays où l’ancien Président Nelson Mandela s’était rendu pour chercher un expérience militaire au début des années 1960 et pour former les militants d’Umkhonto weSizwe (NDLR: l’aile armée du parti de l’African National Congress (ANC), a rappelé M. Zuma, soulignant: «ils (Les Marocains) nous ont beaucoup aidé».
«C’est pour ces raisons que Mandela a senti, après sa remise en liberté (en 1990), qu’il était nécessaire de se rendre au Maroc pour remercier les Marocains», a ajouté le Président Zuma. Lors de leurs entretiens à Abidjan, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président Zuma ont convenu de travailler ensemble, main dans la main, pour se projeter dans un avenir prometteur, d’autant plus que le Maroc et l’Afrique du Sud constituent deux pôles importants de stabilité politique et de développement économique, respectivement à l’extrême nord et l’extrême sud du continent.
Ils ont aussi convenu de maintenir un contact direct et de se lancer dans un partenariat économique et politique fécond afin de construire des relations fortes, pérennes et stables et dépasser ainsi l’état qui caractérisait les relations bilatérales.
A ce propos, Sa Majesté le Roi et le Président Zuma ont décidé que le cadre de la représentation diplomatique sera relevé par la désignation d’ambassadeurs de haut niveau à Rabat comme à Pretoria.
news24 a écrit:
Zuma defies ANC
In a major change of policy, the Kingdom of Morocco is set to send its ambassadors back to South Africa, and the two countries will resume diplomatic ties. These were severed in 2004.
In an interview with City Press – which took place at the South African embassy in Abidjan, Ivory Coast and covered continental issues – Zuma said Morocco would send its ambassador back to Pretoria as a first sign that the two countries were resuming diplomatic relations.
Zuma and International Affairs Minister Maite Nkoana-Mashabane met Morocco’s King Mohammed VI and his delegation on Wednesday evening, on the sidelines of the two-day AU-EU Summit – bringing together leaders from the African Union (AU) and the EU – which ended on Thursday.
Zuma’s decision marks a U-turn in a long-standing policy held by the ANC not to recognise Morocco because of its treatment of the Sahrawi people.
Earlier this year, the governing party criticised the AU for readmitting Morocco into the continental bloc.
“This decision represents a significant setback to the cause of the Sahrawi people and their quest for self-determination and independence in the Western Sahara,” said Edna Molewa, chairperson of the ANC’s international relations subcommittee.
In 2004, Morocco withdrew its ambassador from Pretoria in protest after former president Thabo Mbeki established diplomatic ties with Western Sahara. Morocco regards Western Sahara as part of its territory.
“Morocco is an African nation and we need to have relations with them,” said Zuma.
“We never had problems with them anyway; they were the first to withdraw diplomatic relations.”
Zuma said it was difficult to resume relations with the kingdom because, until recently, it had not been part of the AU.
“Because they had left the OAU [Organisation of African Unity, predecessor of the AU], we [the current government] did not have a chance to meet with them. They had left and abandoned the AU because they were unhappy with African countries’ views relating to the Western Sahara issue.
“At that time, South Africa had clearly sided with the oppressed people of Western Sahara. So, there was no opportunity for dialogue, which is why we were meeting for the first time. One of the reasons we met with them is that Morocco is now back in and is part of the AU.”
Relations between the two countries were critical, said Zuma, adding that Morocco was one of the countries in which former president Nelson Mandela had acquired military experience in the early 1960s.
“The king’s grandfather once met Mandela when he was out of the country in 1962. He was travelling around the world, looking for countries that could train Umkhonto weSizwe soldiers. They helped us a great deal. That is why, when Mandela was released from prison, he felt it was important for him to go to Morocco and say thank you to them, notwithstanding the fact that they had left the OAU.
“We met and talked. We explained to them where we are coming from as South Africa. They also voiced their unhappiness about Pretoria’s position on the issue.
“They felt that even if we differ on the Western Sahara issues, the two countries should have a relationship.”
Zuma said that during the meeting, King Mohammed VI argued strongly that Western Sahara belonged to Morocco.
“He has his views on how they are all related. We want to understand and have clarity on where they all [the king and the people in Western Sahara] come from. We respect their views; they know their history better. But we also have our views about human rights and the general rights of all nations, and we don’t have issues discussing them.”
Modern-day slavery
Zuma expressed his shock regarding recent revelations that human traffickers were buying and selling people in slavery markets in Libya. “We saw pictures of people’s legs tied to trees, with their heads and hands dangling.
“We were equally shocked to see on TV that people are being bought and sold in slavery markets. Everyone is shocked. All speakers expressed their disapproval.”
At the summit, said Zuma, it was decided that the UN should help the Libyans investigate the matter.
“What made us happy is that even many EU members spoke out strongly against modern-day slavery. The UN must come to the party and assist the Libyans because we are not even sure if they have the capacity to investigate the problems there because of their weak government.”
He said he had pressed those attending the summit to discuss the reason Africans flee their countries and seek greener pastures in Europe.
“The reason is the conditions they face in their own countries. As such, they think they might find jobs in Europe. We discussed it with the EU. It is clear that African economies have to improve dramatically – and education is the key, so that people are skilled in their own countries.”
The president also lay blame at the doors of Western governments, which helped rebels topple Libya’s former leader, Muammar Gaddafi, in 2011.
The current crisis in Libya had resulted from the instability that was brought about by the removal of Gaddafi, he said.
However, the irony is that South Africa voted in favour of a no-fly zone over Libya at the UN Security Council in 2011, fully aware that enforcement of the resolution would entail air strikes.
Security council seat
At the summit, Zuma said he had lobbied different people to consider appointing South Africa as a nonpermanent member of the UN Security Council in 2019 for the third time.
“We had several discussions with a number of people, and we asked them to support our bid to have a nonpermanent seat on the Security Council. Most of them said they don’t have issues with us. In any case, they have seen us there.
“We have been there twice, and when we were there we made a big difference. They promised to support our bid.”
But the ultimate goal, Zuma said, was for Africa to enjoy permanent representation on the Security Council.
“It is a big discussion among African nations and the UN that such a big continent should have representation on the Security Council. We don’t have to be represented by other people. Our colonisers are still our representatives on the Security Council.”
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mourad27 Modérateur
messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
“After their admission into the AU it becomes diplomatically unsustainable not to allow them to establish a diplomatic mission in Pretoria,” the official said.
South Africa wanted Morocco’s recognition of Western Sahara as a precondition to it being readmitted into the AU in January, but that didn’t happen.
l'afrique du sud a modéré sa position avec le Maroc qui malgré qu il n a pas reconnu la rasd au sein de l'UA ne s est pas empêché d'une rencontre avec le roi et rétablissement des ambassadeurs
en réalité c est le Maroc qui a refusé l'ambassadeur SUDAF rabat
Citation :
he African Union nonetheless recognized the SADR as a member state in 1984 – prompting Morocco to walk out of the organisation - but Pretoria took another 20 years to recognize the landless state.
Morocco retaliated by withdrawing its ambassador from Pretoria. Officials said South Africa only realized Morocco had downgraded relations when Morocco then refused to give official recognition to its ambassador in the Moroccan capital Rabat.
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
“He has his views on how they are all related. We want to understand and have clarity on where they all [the king and the people in Western Sahara] come from. We respect their views; they know their history better. But we also have our views about human rights and the general rights of all nations, and we don’t have issues discussing them."
Cette phrase est très très très lourde de sens ! SM à expliqué le point de vu du Maroc et ils reconnaissancent eux même que "nous connaissons mieux notre histoire" cad déjà que il y a une faille dans le mensonge et la propagande des rats ! Ils ont assez joué de l'ignorance des autres pour les induire en erreur maintenant le temps est venu d'expliquer les choses !
Autre chose l'histoire des DH c'est du blabla une manière de se justifier (depuis quand sidafrica est un exemple en matière de droit de l'homme eux qui tire à balles réelles sur des manifestants ?)
Une fois que nous leur montreront la réalité de la région, ils n'auront plus d'excuse et la soit ils seront pragmatique et alors le Maroc et L'AFS travaillerons main dans la main pour le bien être de l'Afrique ou alors au contraire l'Afrique sera divisé e' pôle et groupe géographique et d'influence de puissance régionale qui se mettront des bâton dans les roues !
C'est aussi ce que le Maroc prépare avec la CDEAO
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12296 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Le debarquement imprevu du Maroc a l'UA et surtout a la CEDEAO a changer les cartes. Les Sud Af ont un probleme de rivaliter avec le Nigeria. Ils ont deux choix soit affronter un bloc Ouest-Africain avec l'alliance Maroc-Nigeria ( gazoduc, phosphate et autres) soit paralyser le Nigeria en mobilisant le Maroc mais la ils doivent donner quelque chose en échange ( Sahara, Economie, Position en Afrique de l'Ouest)
Cette rencontre et tout le "bruit" qui s'en suit est, à mes yeux, "beaucoup de bruit pour rien". En effet, Zuma est fini. Il lui reste quelques mois dans sa présidence, il a été désavoué par son parti, il est empetré dans les scandals de corruption. Le congrès electoral qui se tiendra bientôt designera sans doute son ex femme (vous vous souvenez... celle qui a tout fait pour empecher le Maroc au sein de l'UA). Elle est encore plus corrompue et est restée dans les petits papiers des Algeriens (en gros elle reçoit sa petite dotation chaque mois sur un compte en ile Maurice ou aux Caymans). Pire, si c'est Ramaphosa qui gagne, nous aurons en face un extremiste qui se veut un nouveau Chavez et qui est pret à ruiner le pays pour arriver à ses fins.
Donc, je pense que cette detente durera jusqu'à mars 2018 puis nous retournerons au status quo ante. Ceci etant dit, la situation economique de l'Afrique du Sud ne fera qu'empirer et nous pourrons faire pression sur eux plus facilement dans le future.
Un point à souligner. La détente durera quelques mois et cela devrait etre suffisant pour demander (en tant que geste de bonne volonté de leur part) qu'ils reglent le probleme de la cargaison de phosphate saisie par leur "justice".
simplet General de Brigade
messages : 3183 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Donc, je pense que cette detente durera jusqu'à mars 2018 puis nous retournerons au status quo ante. Ceci etant dit, la situation economique de l'Afrique du Sud ne fera qu'empirer et nous pourrons faire pression sur eux plus facilement dans le future.
Un point à souligner. La détente durera quelques mois et cela devrait etre suffisant pour demander (en tant que geste de bonne volonté de leur part) qu'ils reglent le probleme de la cargaison de phosphate saisie par leur "justice".
la décision est de l’Afrique du Sud et pas juste de Zuma
la doctrine de Thamo Mbeke de faire de l’Afrique sa chasse gardée en chassant tout les adversaire potentiel c'est avérée irréaliste , finalement ils ont reaslisé que la théorie est une chose et la réalité en est une autre , alors Ils ont décidé de devenir plus pragmatique c'est tout
leur position du Sahara n'a rien d’idéologique c'est une approche tactique pour nuire a l'un des principaux concurrent qui leur conteste leur Leadreship sur le continent (la preuve ils ont d’excellente relation avec Israel Economique industriel et militaire)
en politique seul les intérêts comptent
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
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Dernière édition par simplet le Lun 4 Déc 2017 - 15:08, édité 1 fois
PGM Administrateur
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