Enfin ! Quand tu es seul à assumer le destin d'une nation qui plus est entouré de vautour qui ne pensent qu'à leur gueules.Je comprend pourquoi le roi parait de plus en plus fatigué sur les video, et prend autant de vacances !
Le Maroc, profondément inquiet, condamne vivement la décision des USA de reconnaître Al-Qods comme capitale d'Israël et d'y transférer son ambassade (MAECI)
mardi, 5 décembre, 2017 à 22:33
Rabat – Le Maroc exprime sa profonde inquiétude et sa vive condamnation de la décision des Etats-Unis de reconnaître Al-Qods comme capitale d’Israël et de transférer son ambassade à cette ville sainte, indique mardi le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale (MAECI).
Une telle initiative s’inscrit en contradiction flagrante avec la légalité internationale et plus particulièrement les deux résolutions 2253 et 2254 de 1967 de l’Assemblée générale des Nations Unies, ainsi qu’avec les conventions conclues et les ententes entre les deux parties, palestinienne et israélienne, précise le ministère dans un communiqué.
Cette démarche, ajoute la même source, constitue une altération du statut politique de la ville d’Al-Qods, ainsi qu’une anticipation incompréhensible des résultats du processus des négociations, le sujet d’Al-Qods étant une des questions du statut final dans le cadre de la solution de deux Etats.
Une telle décision est de nature à impacter négativement les efforts intenses que l’administration américaine ne cesse de déployer en vue de relancer le processus politique. Elle peut même anéantir définitivement les chances qui restent de réaliser la paix dans la région, souligne le MAECI, qui met en garde contre le fait qu’Israël peut utiliser cette décision pour poursuivre sa politique systématique de judaïsation de la ville sainte et effacer ses aspets religieux et spirituel.
Le ministère note également que cette orientation, vue sa gravité exceptionnelle, pourrait menacer la sécurité et la stabilité d’une région où règne déjà une atmosphère de tension, exacerber les sentiments de colère, de frustration et d’animosité et amplifier les manifestations de violence et d’extrémisme.
Le Maroc, dont le Souverain SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, préside le comité Al Qods relevant de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), insiste sur la nécessité de préserver le statut historique, légal et politique d’Al Qods et appelle les Nations Unies, notamment les membres permanents du Conseil de sécurité, à assumer pleinement leurs responsabilités afin d’éviter tout ce qui est de nature à porter atteinte à ce statut ou à saper les efforts internationaux pour le règlement du conflit palestino-israélien, souligne le ministère.
Tout en réaffirmant son soutien inconditionnel et sa solidarité permanente avec le peuple palestinien frère dans la défense de ses droits légitimes, le Royaume du Maroc appelle à ce que la question d’Al Qods soit traitée avec toute la sagesse et la raison nécessaires eu égard à la symbolique de la ville et sa particularité chez les disciples des trois religions célestes, poursuit la même source.
Le MAECI indique, dans ce cadre, que conformément aux Hautes Orientations de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, le Maroc oeuvrera, en coordination avec la partie palestinienne et les autres parties arabe et islamique, à conjuguer les efforts afin de faire face à ce développement dangereux.
Adam Modérateur
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Décision des USA de reconnaître Al-Qods comme capitale d’Israël : M. Bourita convoque la chargée d’affaires de l’ambassade US à Rabat et les ambassadeurs de Russie, de Chine, de France et du Royaume uni
mercredi, 6 décembre, 2017 à 14:23
Rabat – Suite à la décision des Etats-Unis de reconnaître Al Qods comme capitale d’Israel et d’y transférer son ambassade, et sur Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, Amir Al Mouminine et président du Comité Al Qods, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Nasser Bourita, a convoqué, mercredi, la chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis à Rabat, Mme Stephanie Miley et les ambassadeurs de Russie, Chine, France et Royaume uni accrédités à Rabat, en tant que pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU, en présence de l’ambassadeur de l’Etat de Palestine à Rabat, M. Jamal Choubki, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
Au cours de cette réunion, M. Bourita a remis officiellement à la chargée d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis le message écrit adressé par Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, à son Excellence le président Donald Trump, et dans lequel le Souverain, que Dieu Le préserve, exprime Sa profonde préoccupation au sujet de la décision que compte prendre l’administration américaine, insistant sur la centralité de la question d’ Al-Qods, le refus de toute atteinte à son statut juridique et politique et la nécessité de respecter sa symbolique religieuse et de préserver son identité civilisationnelle ancestral, souligne le communiqué.
Le ministre a rappelé les initiatives et les contacts intenses entrepris par Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, depuis l’annonce de l’intention des Etats-Unis de reconnaître Al Qods comme capitale d’Israel et de transférer son ambassade à cette ville sainte, ajoute le communiqué, précisant qu’après avoir informé les ambassadeurs du message royal adressé au Secrétaire général de l’ONU, M. Antonio Gueterres, M. Bourita a appeler les pays membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU à assumer pleinement leur responsabilité pour préserver le statut juridique et politique d’Al Qods et éviter tout ce qui est de nature à attiser les conflits et porter atteinte à la stabilité dans la région.
Le ministre a réaffirmé, en conclusion, le soutien constant et l’entière solidarité du Royaume du Maroc envers le peuple palestinien pour qu’il puisse recouvrer ses droits légitimes, en premier lieu le droit d’établir son Etat indépendant avec Al Qods Est comme capitale, ajoutant que conformément aux Hautes orientations directes de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, et dans le cadre de la coordination permanente du Souverain avec le président de l’Autorité palestinienne, son Excellence Mahmoud Abbas, le Royaume du Maroc suivra attentivement, en concertation avec la partie palestinienne et les autres parties arabe, islamique et internationale, les développements de la situation.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
PGM Administrateur
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Africain d'appartenance, le souverain chérifien n'en est pas moins président du comité Al-Qods de sauvegarde de Jérusalem et de son héritage religieux et culturel. D'où son opposition affichée à la décision du président américain.
PAR MALICK DIAWARA
Publié le 06/12/2017 à 15:13 - Modifié le 06/12/2017 à 19:47 | Le Point Afrique
Maroc
Mais quelle décision de Trump a bien pu conduire le roi Mohammed VI à réagir avec autant de célérité ? C'est que la situation est grave et concerne la décision du président Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël et, par suite, de transférer l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. Dès l'annonce de l'intention de Donald Trump à propos de Jérusalem, le roi Mohammed VI a réagi. Et il a qualité pour le faire puisqu'il est président du Comité Al-Qods de sauvegarde de la ville d'Al-Qods Al-Charif (nom arabe de Jérusalem) et de son héritage religieux et culturel. Pour rappel, le comité Al-Qods est issu de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), qui compte 57 États et plus d'un milliard de personnes.
L'entretien avec Mahmoud Abbas
Le souverain chérifien a d'abord eu un entretien téléphonique avec Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne. Il lui a réitéré « la solidarité forte et constante du royaume avec le peuple palestinien frère dans la défense de sa cause juste et de ses droits légitimes, notamment concernant le statut d'Al-Qods Al-Charif ». Il lui a ensuite exprimé sa « réprobation vigoureuse de toute action de nature à compromettre le caractère multiconfessionnel de la ville sainte ou à altérer son statut juridique et politique ».
Dans un deuxième temps, le roi Mohammed VI a adressé un message au président américain, Donald Trump, dans lequel il fait part de sa « préoccupation personnelle » et de « la grande inquiétude ressentie par les États et les peuples arabes et musulmans ». S'appuyant sur « les spécificités religieuses uniques » de la ville sainte, sur « son identité historique séculaire et sa grande symbolique politique », le souverain chérifien a indiqué qu'Al-Qods doit « demeurer une terre de cohabitation et un symbole de coexistence et de tolérance pour tous ». Et d'attirer l'attention de l'hôte de la Maison-Blanche sur l'impact négatif que ce transfert pourrait avoir sur le processus de paix entre les parties palestinienne et israélienne, et ce, d'autant que « les États-Unis d'Amérique sont l'un des principaux parrains du processus de paix et jouissent de la confiance de toutes les parties ». Avant de préciser au président américain combien le royaume du Maroc est « constamment soucieux d'instaurer une paix juste et globale dans la région conformément aux principes de la légalité et aux résolutions internationales y afférant », le roi Mohammed VI n'a pas hésité à lui repréciser les contours du cadre sur lequel sa décision va avoir un impact très important. « Le Proche-Orient, a-t-il donc dit, vit au rythme de crises profondes, de tensions continues et de périls en nombre qui nécessitent d'éviter tout ce qui est de nature à exacerber les sentiments de frustration et de déception qui font le lit de l'extrémisme et du terrorisme, à porter atteinte à la stabilité précaire dans la région et à amenuiser l'espoir de voir éclore des pourparlers fructueux à même de concrétiser la vision de la communauté internationale sur une solution à deux États. » De quoi attirer l'attention du président américain sur la gravité de sa décision à reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël et à l'inciter à surseoir sa décision.
Dans le sillage de la lettre du souverain chérifien, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (MAECI) du Maroc a exprimé ce mardi « sa profonde inquiétude et sa vive condamnation de la décision des États-Unis de reconnaître Al-Qods comme capitale d'Israël et de transférer son ambassade à cette ville sainte ». Et d'expliquer qu'« une telle initiative s'inscrit en contradiction flagrante avec la légalité internationale, et plus particulièrement les deux résolutions 2253 et 2254 de 1967 de l'Assemblée générale des Nations unies, ainsi qu'avec les conventions conclues et les ententes entre les deux parties, palestinienne et israélienne ». Pire : le Maroc craint qu'« Israël n'utilise cette décision pour poursuivre sa politique systématique de judaïsation de la ville sainte et effacer ses aspects religieux et spirituels ». En somme, du côté de Rabat, on craint plus que jamais que la boîte de Pandore ne s'ouvre avec cette décision du président américain
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simplet Colonel-Major
messages : 2873 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Comment Nasser Bourita a choisi Fadel Benyaïch et Taieb Fassi-Fihri pour « montrer ses biceps »
Le ministre marocain des Affaires étrangères n’hésite devant rien pour montrer que c’est lui le patron de son département. Ainsi, il y a quelques semaines, il aurait ordonné aux services compétents de son ministère de ne plus verser de salaire à l’ambassadeur Fadel Benyaïch. En poste à Madrid en février 2014, celui-ci a été remplacé en 2017 par sa sœur Karima, et s’est vu quant à lui confier l’ambassade du royaume du Maroc à Bucarest, en Roumanie.
L’ancien condisciple de Mohammed VI au Collège royal aurait refusé cette nouvelle nomination, préférant rester à Rabat où il a quelques intérêts, notamment dans la restauration. Aujourd’hui, il n’aurait plus aucun lien avec le ministère des Affaires étrangères.
Un autre haut responsable aurait fait les frais de la montée en puissance de Nasser Bourita. Il s’agit de l’ancien ministre des Affaires étrangères et patron pendant longtemps de Bourita au sein de ce ministère, Taieb Fassi-Fihri. Le fils de ce dernier, Brahim, qui tenait annuellement à Tanger un forum international répondant au nom de MEDay’s, se serait fait signifier l’arrêt des subventions et de l’appui apportés depuis le début de l’organisation de ce cycle de conférences par le ministère des Affaires étrangères, rapporte Economie & Entreprises.
Selon plusieurs sources, les prochaines nominations d’ambassadeurs qui devraient intervenir d’ici la mi-janvier porteraient cette fois-ci l’empreinte de Nasser Bourita qui se serait, dit-on, affranchi de « beaucoup de contraintes »
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
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BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Il doit être une personne de confiance du roi pour avoir cette largesse d'action. c'est pas plus mal. les Fassi Fihri ont paralysé ce ministère au cimbien important.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
Fahed64 Administrateur
messages : 24888 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Ce Bourita est min Héro ! J'arrivé pas à lire ce que je l'ai lu.... L'autre "chose" fassi fihri symbole même de pas mal de maux que l'on décrié ici depuis tant d'années.... Va enfin devoir galèrer pour financer sa "farce" de Tink Tank !
Quelle injustice et quel imposteur !
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Ces denrées père et fils ne galèrent jamais !!! il y aura toujours un OCP ou une CDG pour faire des chèques avec l'argent du peuple ... c'est notre peuple élu à nous et ils ont droits de sang sur notre très délicieux argent
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simplet Colonel-Major
messages : 2873 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Ces denrées père et fils ne galèrent jamais !!! il y aura toujours un OCP ou une CDG pour faire des chèques avec l'argent du peuple ... c'est notre peuple élu à nous et ils ont droits de sang sur notre très délicieux argent
au Maroc ça se passe comme ça
quand ils savent que tu es prés du centre du pouvoir même si du bluff, tu as toute les portes grandes ouvertes, mais dés qu'ils y a des signaux qui disent le contraire tu deviendra intouchable (a l'indienne) personnes ne te saluera
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Socket-error General de Division
messages : 5946 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Ca doit être un bidule acheté aux américains, sensé protéger les communications des seules oreilles algériennes.
Abderrahmane El Youssoufi racontait que quelques jours après l'intronisation de Mohammed VI, ce dernier l'appelle pour lui remettre un portable avec un seul bouton dessus, et lui a dit quand vous voulez m'appelez appuyez seulement sur ce bouton... A l'époque le Roi redoutait plutôt les mouchards de Basri..
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PGM Administrateur
messages : 11663 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
En ce moment le Maroc est vraiment au centre du jeu ! Macron doit rencontrer SM plus souvent que ses propres ministres:D Ensemble a Abidjan, Dubaï, Paris, tout ça en 3 semaines.
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Socket-error General de Division
messages : 5946 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
En ce moment le Maroc est vraiment au centre du jeu ! Macron doit rencontrer SM plus souvent que ses propres ministres:D Ensemble a Abidjan, Dubaï, Paris, tout ça en 3 semaines.
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Fox-One General de Division
messages : 7911 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
le tonic adéquat "Maroc-Algérie" est verrouillé donc je place ce bijoux de l'histoire ici en attendant que les modérateurs font le nécessaire:
H24 avec le Figaro a écrit:
Hassan II, mur de sable, Basri... les révélations du général algérien Khaled Nezzar
Par H24info - 11 décembre 2017
Dans le premier tome de ses Mémoires, le général algérien Khaled Nezzar consacre une bonne partie à sa relation avec le Maroc, et plus précisément avec le roi Hassan II.
L’ex-homme fort de l’armée algérienne, le général-major Khaled Nezzar a récemment publié le premier tome de ses Mémoires, simplement intitulées Recueil des Mémoires du général Khaled Nezzar. Dans cet ouvrage, l’homme connu pour sa grande gueule revient sur les grands événements qui ont marqué l’histoire de son pays, notamment depuis l’indépendance en 1962 au début de la guerre civile. Il y consacre également, et surtout, une bonne partie à sa relation avec le roi Hassan II.
Opposition à la construction du mur de sable
La première anecdote à ce sujet, rapportée par Jeune Afrique, concerne l’entame par le Maroc de la construction du mur de défense en février 1979, pour se protéger des attaques du Front Polisario. En même temps, Hassan II tente un rapprochement avec l’Algérie, et une première rencontre a lieu entre lui et le président algérien Chadli Bendjedid en 1983 à la frontière maroco-algérienne. Nezzar, alors chef de la 2e région militaire longeant la frontière, y voit une ruse de la part du roi du Maroc: «Hassan II a des arrière-pensées. (…) Chadli n’a pas mesuré, au juste prix, ce que coûterait à Hassan II, sur le plan intérieur, un abandon de sa politique agressive au Sahara», écrit-il.
Avec son collègue de la 3e région militaire, Mohamed Touati, Nezzar met alors en garde son président dans un mémo contenant également des mesures pour empêcher la construction du mur. Ces dernières incluent l’ouverture aux éléments du Polisario d’un champ d’action pour pénétrer dans le territoire marocain, la consolidation des forces motorisées de l’armée algérienne, et le déploiement d’hélicoptères de combat et de MIG pour protéger l’espace aérien algérien. S’il est approuvé, le plan ne verra jamais le jour.
Rencontre tendue avec Hassan II
Nezzar rencontre le roi Hassan II en mai 1991 à Oran, au cours d’un dîner offert par Chadli. Lors d’un échange entre les deux hommes, Nezzar, devenu ministre de la Défense, fait part au roi du souhait de son armée de résoudre pacifiquement les problèmes avec le Maroc, ainsi que de s’engager avec l’armée marocaine dans une coopération pour créer les conditions d’une «défense commune». «L’union du Maghreb sera acquise dès lors que les économies et les économies des deux pays en seront les piliers et le moteur», se justifie-t-il. La réponse du souverain: «Si c’est comme ça que vous voyez le Maghreb, envoyez dès demain, une brigade s’installer à Rabat».
A la fin du dîner, Nezzar se voit demander par le président Chadli de faire visiter au roi Hassan II la base navale de Mers el-Kébir, ainsi que ses installations. Une demande «embarrassante» pour Nezzar qui ne veut pas «dévoiler aux officiers marocains les détails de la principale base navale du pays». Face au dilemme d’obéir ou non à son président, Nezzar «plante tout le monde et reprend l’avion pour Alger». Le lendemain, il reçoit une invitation du roi à se rendre à Rabat, mais il n’y donne pas suite.
L'épisode Abdelhak Layada
Il faudra attendre le printemps 1993 pour voir Nezzar rendre visite à Hassan II. Non liée avec la première invitation émise 2 ans avant, la rencontre intervient dans un contexte particulier. En pleine guerre civile algérienne, le fondateur du Groupe islamique armé (GIA) Abdelhak Layada, vient au Maroc sous une fausse identité, afin de se cacher et tenter de «se procurer des armes». Après l’avoir localisé dans un hôtel à Oujda, Nezzar appelle le ministre de l’Intérieur marocain Driss Basri. Mais il ne lui parle que de la situation sécuritaire sans mentionner le cas de Layada. C’est le général Smaïn Lamari, numéro 2 des services secrets algériens, qui se rend ensuite au Maroc et informe les autorités de la présence de Layada.
Quand il réclame la livraison de ce dernier, Rabat n’accède pas immédiatement à sa demande, le roi souhaitant d’abord s’entretenir avec Nezzar. La rencontre dure deux heures, pendant lesquelles ils évoquent les modalités de la remise à Alger du chef terroriste. Layada est officiellement extradé le 29 septembre.
C'est lui et ses semblables qui sont les sources des maux et malheures des générations d'algériens depuis ses années de service et jusqu'a ce jour après sa retraite.
simplet Colonel-Major
messages : 2873 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
dommage, j'ai cru qu'il pouvait se débrouiller tout seul comme un grand
Citation :
Fin de l’aventure MEDays?
La dixième édition du forum international MEDays, organisée cette année sous le thème « De la défiance aux défis : l’ère des grands bouleversements », sera la dernière. Selon des sources proches d’Amadeus, le ministère des Affaires étrangères aurait suspendu son appui au cycle de conférences lancé par Brahim Fassi Fihri, fils du conseiller royal et ancien ministre des Affaires étrangères, Taieb Fassi Fihri. Un manque de financements locaux et internationaux, indispensables à la prise en charge des intervenants de haut niveau, serait à l’origine des soucis de durabilité de MEDays.
Ce Roi restera dans l'histoire du pays comme un grand Roi inch'Allah !
Citation :
Maroc-Afrique : ce que Mohammed VI a dit à Zuma et à Lourenço
On en sait désormais un peu plus sur les deux entretiens surprise que Mohammed VI a eus le 29 novembre à Abidjan avec les présidents sud-africain, Jacob Zuma, et angolais, João Lourenço, dont les pays ont tous deux reconnu la RASD.
Préparée depuis deux mois, la rencontre M6-Zuma a duré une heure, dont une bonne partie en tête à tête (et en anglais). Moins « idéologue » que son prédécesseur Thabo Mbeki, qui avait pesé de tout son poids pour que Pretoria reconnaisse l’entité sahraouie, Zuma a écouté le roi exposer – « avec vigueur », a-t-il confié – la position marocaine, avant de concéder qu’il n’était « pas au courant » de tous les éléments du dossier.
Les deux chefs d’État sont convenus d’échanger des ambassadeurs « de haut niveau » (pour remplacer leurs simples chargés d’affaires) et de maintenir un contact direct. De bonne source à Rabat, on ajoute que la partie sud-africaine aurait promis de ne plus afficher de position systématiquement hostile aux intérêts marocains à l’UA ni à l’ONU.
La page du soutien de Rabat à Savimbi est tournée C’est à la demande écrite du nouveau président angolais que M6 a également reçu, le même jour, João Lourenço. Lequel s’est, lui aussi, montré beaucoup plus pragmatique que son prédécesseur, José Eduardo dos Santos. Les deux personnalités ont décidé de tourner la page (et d’oublier notamment le soutien accordé par Rabat à Jonas Savimbi lors de la guerre civile) et d’en revenir à l’esprit du Groupe de Casablanca des années 1960, quand Agostinho Neto, le père de l’indépendance angolaise, menait son combat à partir du Maroc.
À aucun de ses deux interlocuteurs le roi n’a demandé de revenir sur leur reconnaissance de la RASD. « Ce n’est plus notre stratégie, dit-on à Rabat. Sa Majesté explique et informe, y compris hors de la zone traditionnelle de confort du Maroc. À eux de prendre leur décision. »