Actualités Espagnoles

Rappel du premier message :

ATTAQUE TERRORISTE À BARCELONE ALERTE INFO UNE FOURGONNETTE PERCUTE LA FOULE LE 17AOUT 2017

S'ils sont convaincus que Sebta et Melilia sont espagnoles, pourquoi ils demandent l'avis des gens? Pourquoi ne demandent-ils pas l'avis des gens sur Malaga ou Madrid?

Parce que au fond d’eux ils savent que c’est une imposture idéologique

On sait très bien qu'il y'aura aucune suite (justice indépendante o kda ) mais ça montre a quel point l'affaire a dépassé le stade ''humanitaire'' vu que plusieurs départements du gouvernement espagnols étaient impliqués...

Bruce Wayne a écrit:

https://www.yabiladi.com/articles/details/111359/affaire-ghali-ministere-defense-l-armee.html?utm_source=rss_yabiladi

On sait très bien qu'il y'aura aucune suite (justice indépendante o kda ) mais ça montre a quel point l'affaire a dépassé le stade ''humanitaire'' vu que plusieurs départements du gouvernement espagnols étaient impliqués...

Le but de ce cirque est de redorer l'image de la justice espagnole qui a pris un grand coup. Au nom d'une prétendue enquête, l'exécutif donne ses ordres aux juges pour qu'ils blanchissent le gouvernement de ses magouilles et ses méthodes mafieuses. vous verrez que les conclusions vont confirmer l'entrée de Benbettouche en Espagne avec son vrai nom, et qu'il n'y a pas eu de falsification de documents; que le changement de son identité n'a été fait qu'après son arrivée à l'hôpital pour des raisons de sécurité.

alors qu'ils nous jettent des miettes pour faire le sale boulot et leur garder leur frontières, Faut éclaircir tout ca avec l'UE, l'argent du peuple Marocain ne doit en aucun cas être dépensé pour assurer la sécurité de l'Europe , Ils sont assez riche pour assumer la totalité des frais plus le bonus

Citation :

L’Espagne et le Portugal sont devenus mercredi 16 juin les premiers pays de l’Union européenne à recevoir le feu vert de Bruxelles pour leurs plans de relance, financés par un emprunt commun inédit destiné à surmonter les conséquences économiques de la pandémie de Covid-19.

Lire aussi : Plan de relance : l’UE a levé avec succès 20 milliards d’euros sur les marchés, selon von der Leyen

140 milliards pour Madrid
« La Commission européenne a décidé de donner son feu vert au plan espagnol de relance et de résilience », a déclaré à Madrid la présidente de l’institution Ursula von der Leyen, quelques heures après avoir validé le plan portugais à Lisbonne et avant de continuer sa tournée jeudi à Athènes et Copenhague.

L’Espagne sera le deuxième bénéficiaire après l’Italie du méga plan de relance européen de 750 milliards d’euros, âprement négocié par les 27 jusqu’à son adoption en juillet 2020.

Madrid doit toucher quelque 140 milliards au total, dont 70 en subventions directes et autant sous forme de prêts.

Ursula von der Leyen a été reçue par le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez au siège du gestionnaire national du réseau électrique alors que l’Espagne entend consacrer la plus grosse part de son plan à la transition énergétique.

https://www.ouest-france.fr/europe/ue/covid-l-espagne-et-le-portugal-premiers-pays-a-recevoir-l-aval-de-l-ue-pour-leurs-plans-de-relance-67f56922-cec4-11eb-b861-c68adfb2de53

.

c'est comme ça ils sont ensemble il peuvent distribuer leur fric comme bon leur semble
et te faire du chantage économique
pendant que tu as un régime de bounif a coté qui se prostitue chez eux pour ne casser les reins comment veut tu qu'ils nous prenne au serieux après

Ça continue de chialer

Citation :

La Route des Ruines : le coup porté par Mohamed VI à l'Espagne profonde

De nombreux Marocains descendaient la Vía de la Plata chaque été lors de l'opération Paso del Estrecho. Mais l'annulation des ports espagnols laisse leurs entreprises au bord de l'effondrement

150 sandwichs au thon et aux tomates un jour d'été typique. Chaque semaine arrivaient des cartons et des cartons de ce produit qui disparaissait en quelques heures au passage des Marocains en route pour Algésiras . Mais ce mercredi, cependant, dans cette station-service de la province de Salamanque, ils n'ont pas réussi à en vendre. "Regardez, nous avons dû les baisser à un euro car il reste peu pour leur date de péremption", explique Lorenzo Colomo , propriétaire du complexe commercial. Le 6 juin, le ministère marocain des Affaires étrangères a annoncé que l'opération Paso del Estrecho ne traverserait cette année les sept ports espagnols qu'elle a traversés avant 2019. Cette décision affectera considérablement l'économie espagnole, puisque chaque été des centaines de milliers de familles marocaines arrosé d'argent aux entreprises locales qu'ils passaient avec leurs voitures à ras bord. Le Maroc a insisté sur le fait qu'il s'agit d' une mesure épidémiologique , mais les victimes des deux côtés du détroit n'ont pas tardé à se souvenir de la récente querelle politique entre les deux pays.


"Les choses n'ont pas été bien faites diplomatiquement, et des gens qui n'ont aucune idée de ce qu'ils faisaient se sont mis en travers du chemin", a déclaré récemment José Ignacio Landaluce , maire d'Algésiras, évoquant l'accueil espagnol du leader du Front Polisario, Brahim Ghali, dans un hôpital de Logroño. Sa communauté portuaire a calculé que les compagnies maritimes et entreprises associées perdraient environ 500 millions d'euros, d'autant plus qu'Algésiras est le principal point de passage de bon nombre des 3,34 millions de Marocains qui ont participé à l'opération de 2019. Mais les restaurants de bord de route et les stations-service subiront également les représailles de Mohamed VI contre l'Espagne. "C'est une très mauvaise nouvelle pour tout le monde, c'est la goutte d'eau pour une terrible année et demie", explique Nacho Rabadán , directeur général de la Confédération espagnole des employeurs des stations-service. "Si en 2019 740.000 véhicules passaient par l'Espagne, on s'attendait à ce qu'en 2021 il y en ait plus, car de nombreux Marocains en Europe n'ont pas vu leur famille depuis deux ans." C'est une très mauvaise nouvelle pour tout le monde, c'est la dentelle d'une terrible année et demie Rabadán estime que les Marocains auraient dépensé au moins 85 millions d'euros sur les routes espagnoles. Et une grande partie de cet argent serait allée à l'autoroute Ruta de la Plata (A-66).

La Route de l'Argent (et la ruine ?)
Ces dernières années, l'A-66 a pris du poids en tant que route préférée de milliers de Marocains pour retourner dans leur pays d'origine pendant l'été. Beaucoup de ceux qui viennent de Belgique ou de France traversent la frontière et font le plein à Irun, où le carburant est moins cher qu'en France, continuent vers Burgos et, au lieu de continuer sur l'A-1 pour passer par Madrid, ils se dirigent vers Salamanque, où ils choisissez l'A-66. Bien qu'ils doivent parcourir plus de kilomètres pour atteindre le port d'Algésiras et traverser le détroit, les routes sont moins encombrées et ils n'ont pas à payer de péage

En Castilla y León, ils estiment une perte de 25 millions d'euros en raison de l'annulation de l'opération Paso del Estrecho. Seulement à Salamanque, ces chiffres s'élèvent à neuf millions, et en Estrémadure, les voisins du sud vont également nous manquer. Pour de nombreuses entreprises de la région, notamment celles rattachées à l'A-66, la saison touristique ne dépend pas des Britanniques, des Allemands ou des Chinois, mais des Marocains. A quelques kilomètres de Salamanque, à côté d'un complexe industriel de vente de jambons, il y a un petit hôtel délabré appelé Los Reales. Le menu est à la fois en arabe et en espagnol - avec quelques erreurs comme « paelha » et « caramales ». L'endroit est fermé et ne semble pas ouvrir de sitôt, mais il y a plusieurs serviettes suspendues sur le toit. Après avoir frappé deux fois à la porte, une Marocaine de 45 ans se penche par la fenêtre. "Nous sommes fermés depuis la pandémie, nous attendons de voir s'il y a une opération Paso del Estrecho ou pas", précise Liseria. Elle espère qu'il se réactivera à un moment donné car, avec son mari et ses deux filles, elle dirige ce lieu dédié exclusivement à ses compatriotes. "Ils nous appellent généralement quand ils arrivent à Burgos et nous commençons à leur préparer un buffet , parfois plusieurs bus arrivent en même temps et certains restent pour dormir."

Pas de marocains, pas de camions, pas de grands-parents
A moins de 15 kilomètres du bar Liseria, dans la Cruce de Arapiles, Inma déplore l'argent qui va arrêter d'entrer dans ses deux restaurants. « Que les Marocains ne viennent pas signifiera une perte de 30% de chiffre d'affaires cet été », dit-il de l'autre côté de la barre. L'Inma, comme toutes les personnes interrogées, décrit un été "ruineux" qui, ajouté à la catastrophe économique de la pandémie, pourrait être un coup dur pour les établissements commerciaux de cette autoroute.

« Il y a une fausse opinion selon laquelle les Marocains ne viennent qu'avec le sandwich, ils sont sales et ils ne consomment pas. Bon, il y en a qui le font et d'autres non, tout comme les Espagnols, mais en général ils dépensent beaucoup », poursuit-il. De plus, ajoute-t-il, ils laissent plus d'argent que d'habitude car ils ne demandent pas un menu , mais du hors menu. "Des familles entières viennent manger du merlu, du bar, de la dorade ou des côtelettes d'agneau." Comme si cela ne suffisait pas, les milliers de Marocains qui descendaient chaque année l'A-66 en ont profité pour récupérer des produits qu'ils ont emportés soit dans leurs familles au Maroc, soit, à leur retour, qu'ils ont ramenés chez eux en Europe. Dans les stations-service, ils ont cessé de vendre du miel, avec lequel ils gagnaient une marge généreuse. Quelques kilomètres plus tard, María Jesús se promène dans le jardin de son hôtel, Cuatro Calzadas. Elle semble plus calme malgré le fait que l'absence des Marocains représentera un grignotage de 25 % de sa facturation estivale. "Dans la nourriture, ils étaient plus bizarres, mais ils sont venus à l'hôtel pour dormir et là, nous avons eu de l'argent", précise-t-il. Contrairement à la majorité des hommes d'affaires consultés, María Jesús espère que le tourisme espagnol réactivera l'économie de la région.

Plus pessimiste est Lorenzo Colomo, car s'il est un endroit où les Marocains se sont toujours arrêtés, c'est depuis toujours à La Maya, où ils ont aménagé d'autres salles de bain pour pouvoir se laver les pieds avant de prier. « S'il n'avait pas été annulé, tout cet espace ouvert que vous y voyez serait plein de voitures jusqu'aux barricades marocaines », explique Colomo aux portes de sa station-service. Lui, comme tous les hommes d'affaires de la région, voit la situation avec résignation. "C'est nous qui allons payer le prix des représailles politiques pour cette personne du Front Polisario ". Colomo estime qu'il cessera de gagner environ 800.000 euros entre ses deux entreprises , mais il s'accroche encore à un dernier espoir : que les Marocains décident de se rendre au Portugal à la dernière minute, après que le pays portugais ait conclu un accord "in extremis" avec le Maroc. d'ouvrir le port de Portimao, à 170 kilomètres de Huelva. "S'ils ouvrent la route portugaise, ils pourraient sauver la route", réitère Colomo, qui est également le président de la Fédération régionale des associations de stations-service de Castilla y León.

« Tu ne penses pas que c'est une mauvaise nouvelle ?
Ils soutiennent la même thèse à la station-service Aldeanueva del Camino, dans le nord de l'Estrémadure, où se trouve un stand de vente de billets pour le ferry d'Algésiras, fermé depuis deux ans. A côté se trouve une camionnette sans roues arrière. Parmi les travailleurs de cette station-service, il y a un débat pour savoir si, en cas d'aller à Portimao, les Marocains continueraient à rouler sur l'A-66 ou s'écarteraient de Ciudad Rodrigo pour emprunter les routes portugaises.

"Je leur dis non, il n'y a pas de péage par ici", explique le greffier. "Il y a deux ans, je me souviens avoir passé des nuits entières à travailler, j'ai réussi à faire 400 transactions en une seule matinée", souligne-t-il. Dans certains hôtels d'Estrémadure, non loin d'Aldeanueva del Camino, les réservations ont déjà baissé de 80 %. Pour le moment, peu de travailleurs osent faire une prédiction pour l'été après l'annonce récente de la route portugaise. Bien que Portimao soit activé, de nombreux Marocains ont déjà prévu de regagner leur terre par avion ou via les ports de Sète (France) ou de Gênes (Italie), il est donc peu probable qu'en 2021 le traditionnel cachet de marocain soit revu. 'caravanes' au même niveau qu'en 2019. Une conséquence indirecte (et positive) pour de nombreux conducteurs espagnols est qu'il y aura moins d'embouteillages cet été. Mais comme l'explique Inma, propriétaire des deux restaurants de Cruce de Arapiles, il est absurde de s'en réjouir. "C'est comme si vous étiez heureux dans votre supermarché car il n'y a jamais personne et il n'y a pas de file d'attente", conclut-il. « Ne pensez-vous pas que ce sera une très mauvaise nouvelle à long terme ?

https://www.elconfidencial.com/espana/2021-06-25/ruta-ruina-marruecos-operacion-paso-estrecho_3149515/

Comme annoncé ici-même ils vont sacrifier la vilaine afin d'envoyer  des signaux plus ''peace'' sans pour autant traiter le fond du problème..



Sinon le truc est entré avec un passeport diplomatique

Sauf que nous on veut traiter le fond du problème avec ou sans Laya

Quoi qu’il arrive il y aura un avant et un après Ben Batouche qui sera forcément dans la bonne direction, reste à en savoir le dégrée

Citation :

González Laya : « Le XXIe siècle n'est pas celui de l'indépendance »


«La promenade de Biden avec Sánchez n'était pas une rencontre. Mais cette marche a été précédée d'une réunion", précise le ministre des Affaires étrangères  

Arancha González Laya (Tolosa, 1969), diplômée en droit de l'Université de Navarre, a été directrice exécutive du Centre du commerce international et sous-secrétaire générale de l'ONU. Ministre depuis janvier 2020, elle a vu dernièrement comment son département était au centre de la polémique sur le conflit avec le Maroc ou la singulière et très commentée « rencontre » Biden-Sánchez.

-Commençons par l'intérieur, même si le sien est l'extérieur. Qu'est-ce que ça vous fait d'entendre parler des « ambassades catalanes » ?

-No hay embajadas de Cataluña, hay una proyección exterior que todas las comunidades tienen derecho a ella, está en las reglas de juego democráticas de nuestro país, y tienen muy claras cuáles son sus funciones, que son la representación de los intereses de las comunidades a l'extérieur. Ils le font à Bruxelles, à Genève, aux Etats-Unis... On voit bien ce qui peut et ne doit pas être fait, et c'est très bien si cela se joue dans ce cadre, car les collectivités peuvent valoriser leur culture patrimoniale, ses entreprises , accompagnant son internationalisation, ses gastronomies, ses littératures...

-Par conséquent, toute activité, telle que celles enquêtées par la Cour des comptes, visant à promouvoir une république catalane, serait clairement illégale.

-Ce n'est pas à moi de le dire. Ce que nous faisons, et c'est stipulé dans la loi, c'est que toute représentation étrangère d'une communauté autonome doit passer par le ministère des Affaires étrangères, qui délivre un rapport obligatoire non contraignant indiquant si ce bureau et son mandat sont conformes aux règles établies par la Constitution et la législation applicable. Et généralement, ce qui se passe, c'est que si elle ne s'ajuste pas, on dit à la communauté autonome à quels moments elle ne s'ajuste pas. Et quand cela se produit, puisque je suis à l'étranger, un accord est trouvé par le biais d'un dialogue. Il est vrai que dans le passé, sur lequel enquête la Cour des comptes, il y a eu des situations dans lesquelles des fonds publics ont été utilisés à des fins qui ne sont pas inscrites dans la Constitution.

-Qu'est-ce qu'une politique étrangère féministe ? Je le dis à travers le document de votre ministère qui prône une telle politique.

-C'est une politique étrangère qui prête aussi attention aux valeurs. La politique étrangère est faite d'intérêts et de valeurs. Et les valeurs que nous défendons, et il y a un très large consensus à cet égard au sein de notre pays, sont les droits humains, la paix et la stabilité, le progrès… Et les droits des femmes sont aussi des droits humains. Par conséquent, une politique étrangère féministe est celle qui cherche à faire en sorte que cette valeur, qui est l'égalité, soit une valeur respectée et protégée dans le monde. Et nous le faisons à travers notre action à l'étranger, qui n'est rien de plus que le prolongement de ce que nous faisons à l'intérieur de notre pays, où il y a un engagement très clair en faveur de l'égalité entre les hommes et les femmes.

- Cela implique-t-il qu'il y ait plus d'ambassadeurs ? Je pense qu'ils représentent actuellement 20 %.

-En effet. Quand je suis arrivé, nous étions à 11%. C'est un engagement pour l'égalité des chances dans la carrière diplomatique. Cela implique de mettre en place des mesures pour y parvenir, à commencer par garantir l'égalité des chances d'entrer à l'École diplomatique. Pour la première fois dans l'histoire, cette année 17 hommes et 17 femmes sont entrés à l'École. Il faut aussi s'assurer que dans la carrière diplomatique la conciliation avec la vie de famille soit permise, ce qui pour un diplomate est plus compliqué car il y a des destinations où la conciliation est beaucoup plus difficile.

- Et cet objectif n'est pas contre la méritocratie ? Le poste ne devrait-il pas être le meilleur, quel que soit son sexe ?

-Bien sûr, mais la méritocratie n'est pas incompatible avec l'égalité des chances. Il ne s'agit pas de donner aux femmes la position qu'elles ne méritent pas, mais il ne s'agit pas de reléguer les femmes à des postes qu'elles pourraient occuper simplement parce que nos politiques ne le permettent pas. Il y a un très grand talent dans notre pays, comme il y en a dans nos carrières diplomatiques, d'hommes et de femmes, et ce dont il s'agit c'est que ce talent ne voit pas sa progression entravée car il y a des obstacles qui dans un cadre non volontaire et indésirable manière constituent une discrimination déguisée.

-Nous allons avec la marche la plus célèbre de l'histoire, celle du président Sánchez avec Biden (rit ouvertement quand il entend mon expression). C'est une rencontre ?

-La promenade n'est pas une rencontre, bien sûr que non. La marche a été précédée d'une rencontre, rencontre qui n'a pas été enregistrée car elle s'est déroulée dans le cadre d'un espace dans lequel seuls les dirigeants du sommet de l'OTAN étaient présents, et dans lequel le Président du Gouvernement a eu un entretien avec Le président des États-Unis l'ont également eu avec d'autres dirigeants présents, comme Angela Merkel, le président Macron... avec tous, il a eu des réunions au cours desquelles, pendant une heure environ, les dirigeants étaient seuls, sans compagnons. Et puis, ce qui a été enregistré par les caméras, la promenade entre cet espace réservé aux chefs d'État et de gouvernement et l'arrivée à la salle plénière. Nous nous rendrions un mauvais service en transformant ce qui était une première rencontre entre le Président du Gouvernement et le Président des États-Unis en une promenade. Cela n'aide pas à mettre en évidence ce qui compte, qui est une très bonne harmonie entre les États-Unis et l'Espagne.  

- Mais il y a des années, le Premier ministre était assis à la même table que le président des États-Unis et le « premier » britannique. Avons-nous perdu notre importance internationale?

- Je ne pense pas, mais ce n'est pas que je le crois, c'est que les faits le nient. L'Espagne, pour la première fois depuis 25 ans, va accueillir le sommet de l'OTAN l'année prochaine, à un moment très particulier car la stratégie qui marquera le travail pour les dix prochaines années sera convenue, l'OTAN du futur, et sûrement le nouveau secrétaire général sera élu. Ces deux moments coïncident avec la présidence espagnole du sommet, qui a été soutenue par tous les pays membres de l'OTAN et, bien sûr, par les États-Unis. Le Premier ministre n'a aucun problème à s'asseoir avec le Premier ministre britannique, en fait il a eu une réunion bilatérale avec lui, et nous négocions avec le Royaume-Uni un accord concernant Gibraltar    . Le président du gouvernement espagnol n'a aucun problème de dialogue avec aucun pays du monde. L'Espagne est un pays qui a une politique étrangère active. Ce qui est certain, c'est que le président du gouvernement espagnol n'avait jamais vécu avec une pandémie qui nous a confinés dans nos villes et dans nos bureaux pendant près d'un an et demi, et c'est ce que nous avons vécu pendant cette période, que Cela s'est traduit par des limitations de mobilité, de réunions et d'assise autour d'une table, beaucoup a été fait par visioconférence et par téléphone.

- Pensez-vous alors que notre rôle est celui d'un pays qui est la 14ème puissance économique mondiale, le berceau de l'espagnol, avec une position géostratégique clé... ?

- Ce n'est pas que je le crois, j'insiste, c'est que les faits le démontrent. Lorsque le président des États-Unis organise un sommet sur le changement climatique et invite quelques dirigeants mondiaux à y participer, l'Espagne est présente, car l'Espagne est considérée comme une référence contre le changement climatique. Lorsque le G20 se réunit, l'Espagne est à la table du G20. Lorsque l'OTAN décide d'une place et d'un pays à un moment clé de son histoire, elle décide de compter sur l'Espagne. Je crois que l'Espagne a une série d'atouts qui en font un acteur fort et parmi eux est qu'elle n'a de conflits permanents avec personne dans le monde, qu'elle est située dans un lieu clé, au carrefour entre le Nord et le Sud, le L'Orient et l'Occident, qui a une longue histoire, qui a une langue qui est la deuxième langue la plus parlée dans le monde,

Le conflit avec le Maroc

-Eh bien, nous allons avec des conflits que s'ils ne sont pas permanents, ils sont au moins latents. Le Sahara. Peut-être que très peu de gens savent que l'Espagne continue d'avoir des responsabilités dans l'ancienne colonie. C'est une situation curieuse, nous sommes partis mais nous n'avons pas cédé la souveraineté.

-Notre responsabilité au Sahara est de travailler de manière constructive avec les Nations Unies pour trouver une solution définitive à un différend qui fait partie de ceux qui nécessitent une réponse de la communauté internationale.

- Était-ce une erreur de laisser entrer le leader du Front Polisario ?

-C'était un geste d'aide à une personne qui était dans un état de santé critique, ce n'est pas la première fois que cela arrive dans notre pays. Mais son arrivée ne se comprend pas au-delà.

- Sommes-nous condamnés à mal nous entendre avec le Maroc

-Nous sommes obligés de chercher à construire une relation de très bon voisinage, car nous vivons à l'ère de l'interdépendance. Et cela signifie que pour protéger nos intérêts et nos valeurs, de nos citoyens, nous devons nous intéresser à protéger les intérêts et les valeurs de nos voisins.

-Mais avec des moments comme ceux vécus récemment à Ceuta, il sera difficile de s'entendre...

-On va avoir des moments de difficultés, ce n'est pas la première fois, mais il faut essayer de les surmonter par le dialogue et le respect. Le XXIe siècle n'est pas celui de l'indépendance ou de la dépendance, c'est celui de l'interdépendance. Gérer l'interdépendance est compliqué, mais c'est quelque chose que nous sommes obligés de faire.

-Ceuta et Melilla sont ou pourraient-elles être à la table des négociations avec le Maroc ?

-Non (avec insistance). Absolument pas.

-D'autres pays avec lesquels nous avons je ne sais pas s'il y a conflit mais au moins tension. Nicaragua. Son président, Daniel Ortega, ou son entourage, l'ont accusée de s'ingérer dans leurs affaires pour avoir demandé la libération de prisonniers politiques, et ils l'ont fait avec des mots épais ("patron dépassé"). Le Nicaragua peut-il vraiment continuer à être considéré comme une démocratie ?

-Pour moi ce qui est important, et toujours du respect qu'il faut dans les relations internationales, c'est de parler avec nos partenaires avec qui nous avons une relation privilégiée, et avec le Nicaragua nous l'avons car nous sommes membre de la famille ibéro-américaine , est-ce respecter les règles du jeu que ce pays s'est donné. Je n'y vois pas d'interférence mais un appel à l'attention. Bien sûr, je crains que des personnalités politiques soient emprisonnées en ce moment, qu'elles soient empêchées de participer à un processus électoral, que leurs droits humains ne soient pas respectés.

-Mais n'y a-t-il pas dans la communauté internationale une plus grande permissivité envers ce qui se passe au Nicaragua, ou au Venezuela et à Cuba, par rapport à ce qui se passe en Hongrie ?

-Je pense que ce n'est pas vrai. La situation dans chaque pays est différente. Si on parle du cas du Nicaragua, il y a une réponse de la communauté internationale qui est assez ferme.

-Avec la Hongrie, est-il impensable qu'elle se retrouve en dehors de l'UE ?

-Ce n'est pas la façon de traiter cette question. Dans l'UE, tous les pays se sont engagés à respecter l'article 2 du traité, qui est celui qui parle de valeurs, et parmi les valeurs que nous nous sommes engagés à respecter figurent l'égalité, la dignité et les droits de l'homme. Il ne s'agit pas d'expulser un membre de l'UE mais que tous les membres respectent les principes de l'UE. Et sur une question fondamentale pour l'Espagne telle que l'égalité de tous les citoyens, y compris LGTBI, nous serons implacables pour que ces droits soient respectés.

-La Hongrie ou le Royaume-Uni avec le 'Brexit', sont des cas de populisme. Qu'est-ce que cela vous fait d'entendre qu'en Espagne, ils gouvernent avec un parti populiste ?

-Ce que nous devons mesurer, ce sont les faits, ce que font les gouvernements, ce que le gouvernement hongrois a fait, qui est un amalgame entre l'homosexualité, la pédophilie, la protection des enfants, la promotion des familles... O Nous devons mesurer ce que le Les Britanniques ont décidé, ce qui est de quitter l'UE, et nous devons voir quelles lois sont promues par le gouvernement de coalition en Espagne, des lois telles que le changement climatique ou le revenu minimum, telles que celles que l'UE promeut, une loi pour permettre une mort digne, une série de lois conformes au programme avec lequel ce gouvernement s'est présenté aux élections.

Le mouvement indépendantiste

-Une Catalogne indépendante serait-elle en dehors de l'UE ou ce scénario n'est-il même pas envisagé ?

-Ce qui est devenu clair, c'est que la voie unilatérale ne fonctionne pas, pas seulement en Espagne, ni en Europe. Il faut faire fonctionner le pacte, la négociation et le dialogue, c'est une grande leçon de ce qui s'est passé en Catalogne.

-Avons-nous récupéré le domaine de l'histoire face à ce que le mouvement indépendantiste a réalisé en Europe, où il semblait qu'il avait réussi à imposer sa thèse victimaire ?

-Le reste du monde, quand ils ont vu ce qui s'est passé en Espagne, leur réaction a été : réparez ça vous-même, par le dialogue. Et c'est pourquoi il est hautement apprécié que l'Espagne résolve les problèmes de l'Espagne par le dialogue. Et que la Catalogne le fasse en parlant et en favorisant le dialogue avec tous les Catalans, car là aussi, les négociations doivent prévaloir contre la voie unilatérale.

-Le risque de propagation du virus sécessionniste dans d'autres pays de l'UE est-il le meilleur allié contre les indépendantistes ?

-Notre meilleur allié est de parler, d'être d'accord, d'ouvrir des voies de compréhension. Ce que nous ne pouvons pas faire, c'est nous ignorer, ou ignorer les différences, ou les différents sentiments d'appartenance au pays. Au 21ème siècle, au siècle de la diversité, il faut savoir gérer cette diversité, qui est ce que nous apportera la source de stabilité et de richesse, ne pas chercher l'uniformité, qui n'existe pas au 21ème siècle.

https://www.diariosur.es/nacional/gonzalez-laya-siglo-20210704202723-ntrc.html?ref=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F

“Absolument pas” galek, c’est ce qu’on va voir ya lkelb sbagnyouli quand t’auras une autre marche verte sur vos vestiges coloniaux tu ne pourras que fuir. Ils veulent négocier sur gibraltar mais pas sur le même cas de figure avec le Maroc, ce fout-il de la geule du monde? Le Maroc ne doit en aucun cas laisser dissocier les négociations sur gibraltar de celles sur les colonies espagnols du nord marocain. Et d’ailleurs ce pb doit commencer à être soulever pour mettre la pression sur ces sales kleb.

Ce discours est destinée pour la consommation interne messieurs.

Ils se savent humilier, ne pesant rien sur la scène internationale, tout juste ils font parti du bon « club » that’s it.

Nous devons de notre côté continuer notre stratégie de développement et de monter en puissance industrielle.

Vous allez vous en 2040 si nous faisons encore partie de ce monde, la pression ne sera pas la même.

Qu'elle se le mette bien profondément la où je pense son "non absolument pas" pour négocier avec le Maroc...

Ok, nous aussi ont ne veux pas négocié mais ont veut la force, c'est mieux..

Ils ont pris nos villes par la force, ont les jettera a la mer par la force.

On devrait acheter Gibraltar aux britanniques rien que pour les emmerder...

Dias63 a écrit:

On devrait acheter Gibraltar aux britanniques rien que pour les emmerder...

Derick a écrit:

Dias63 a écrit:

On devrait acheter Gibraltar aux britanniques rien que pour les emmerder...

Pour emmerder les espagnols.
C'est de l'humour...

Faisons alors une offre pour acheter la Floride pendant qu’on y est.
Blague à part, commençons par privilégier autre que les produits espagnols. Ce serait déjà un excellent pas.

J’attire votre attention sur un point.

Plus on sera « interdépendants » économiquement moins les espagnols auront des cartes de pressions.

Regardez la Turquie …. Malgré les tensions politiques avec l’UE l’arrimage est tellement important que les sanctions restent symboliques.

Je préfère développer l’économie marocaine et ainsi résoudre la terrible équation social puis récupérer Sebta et Melilla de manière « soft plutôt que d’y aller violemment.

Si on y va de manière « hard » on va se faire ramasser par l’Europe et les US.

Il faut être patient et petit à petit resserrer le collier autour du coup sans qu’ils le ressentent.

L’exemple parfait de ce que je développe, c’est le port de Tanger Med et les zone franche dans le Nord

Fahed64 a écrit:

J’attire votre attention sur un point.

Plus on sera « interdépendants » économiquement moins les espagnols auront des cartes de pressions.

Regardez la Turquie …. Malgré les tensions politiques avec l’UE l’arrimage est tellement important que les sanctions restent symboliques.

Je préfère développer l’économie marocaine et ainsi résoudre la terrible équation social puis récupérer Sebta et Melilla de manière « soft plutôt que d’y aller violemment.

Si on y va de manière « hard » on va se faire ramasser par l’Europe et les US.

Il faut être patient et petit à petit resserrer le collier autour du coup sans qu’ils le ressentent.

L’exemple parfait de ce que je développe, c’est le port de Tanger Med et les zone franche dans le Nord

C est la meilleure stratégie à avoir avec Espagne. Il faut développer encore plus le.commerce et s intégrer plus dans leur chaînes de valeurs. Il faut se rendre indispensables et précieux pour eux

En parallèle il ne faut rien lâcher sur sebta et melilia. Elles tomberont quand elles seront mûres. On peut imaginer alors des solutions hybrides qui préservent les intérêts et l'orgueil des deux notions.

Atlantic a écrit:

Fahed64 a écrit:

J’attire votre attention sur un point.

Plus on sera « interdépendants » économiquement moins les espagnols auront des cartes de pressions.

Regardez la Turquie …. Malgré les tensions politiques avec l’UE l’arrimage est tellement important que les sanctions restent symboliques.

Je préfère développer l’économie marocaine et ainsi résoudre la terrible équation social puis récupérer Sebta et Melilla de manière « soft plutôt que d’y aller violemment.

Si on y va de manière « hard » on va se faire ramasser par l’Europe et les US.

Il faut être patient et petit à petit resserrer le collier autour du coup sans qu’ils le ressentent.

L’exemple parfait de ce que je développe, c’est le port de Tanger Med et les zone franche dans le Nord

C est la meilleure stratégie à avoir avec Espagne. Il faut développer encore plus le.commerce et s intégrer plus dans leur chaînes de valeurs. Il faut se rendre indispensables et précieux pour eux

En parallèle il ne faut rien lâcher sur sebta et melilia. Elles tomberont quand elles seront mûres. On peut imaginer alors des solutions hybrides qui préservent les intérêts et l'orgueil des deux notions.

Fahed parle de le faire avec les autres pas avec les espagnols on doit s'éloigne le maximum possible d'eux pour réduire notre dépendance économique avec eux et aussi avec les européens comme ça il n'ont pas grand chose pour nous rendre la vie dure, alors que si on s'engouffre plus avec eux c'est ce qu'il cherchent car le rapport de force et le centre de gravité va être de leur côté tout simplement

C est illusoire de devoir se passer de l Europe et de l Espagne. La géographie nous dicte cela que l on veuille ou non. C est le plus gros marché au monde. Ca sera toujours notre 1er partenaire. Même si l Afrique prend plus de place et à plus de potentiel en terme de croissance elle ne deviendra pas la 1ere économie au monde.
Les espagnols auront moins de leviers sur nous quand leurs intérêts et les notre sont interdependants

Atlantic a écrit:

C est illusoire de devoir se passer de l Europe et de l Espagne. La géographie nous dicte cela que l on veuille ou non. C est le plus gros marché au monde. Ca sera toujours notre 1er partenaire. Même si l Afrique prend plus de place et à plus de potentiel en terme de croissance elle ne deviendra pas la 1ere économie au monde.
Les espagnols auront moins de leviers sur nous quand leurs intérêts et les notre sont interdependants

Comment ça illusoire ? La diversification des partenaires économiques et commerciaux est une nécessité, quand on voit les gens vien de l'extrême est de l'Asie pour trouver des opportunités en Afrique et la Turquie qui frappe à nos portes et avec tout mon respect tu veux nous condamné à nous engouffrer avec des crétin de racistes narcissique qui ne pensent qu'à nous garder sous leur chaussures ????????
On peut discuter votre idée si vraiment on a pas d'alternative mais heureusement on a une multitude d'alternatives on a deux facettes une atlantique et l'autre méditerranéen sans parler de notre continuité Africaine, réveiller vous cher frère il faut juste investir dans la logistique augmenter la compétitivité de nos entreprises et nous allons exporter ailleurs dix fois ce que nous  exportons aux Européens

Ssi Atlantic personne ne dit qu’on doit se passer de l’europe bien au contraire c’est un marché comme un autre le but n’est pas de faire de notre pays un pays fermé et replié sur soit mais une veritable puissance régionale respectée...Et pour ceci l’Europe doit se positionner ils ne peuvent pas signer des accords de pêches incluant notre Sahara et dire derrière soutenir le processus onusien pour une solution juste ... Ils doivent suivre la position US qui elle est logique...Diverisifier ses partenaires ne veut pas dire renoncer à l’Europe mais avoir plus d’un tour dans son sac (regardez les Allemands, l’Allemagne est considéré par les us et par les russes comme leur interlocuteur unique en Europe... Ils ont NS2 avec les russes ce qui les empêche pas d’être membre NATO etc..) pour ce faire nous devons developper notre industrie et notre tissus économique ce qui a débuté (avec les substitutions locales aux importations) , mais aussi une véritable politique sociale (je prie que le projet de sécurité sociale soit une réussite totale) développer des partenariats avec nos frères africains (car on est un pays africain et si la reconnaissance us est là c’est grâce a l’immense travail de notre diplomatie sur le continent africain) mais aussi s’ouvrir a d’autres pays Inde,Bresil,Indonesie,Coree du Sud, Israel... Avec ceci l’Europe sera obligé de traiter d’égal à égal avec nous...